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Depuis mardi midi, le pays est en confinement total. Cette mesure consiste à préserver les intérêts de la bourgeoisie plutôt qu’à protéger la population quand on continue d’envoyer les salarié·e·s au boulot sans penser qu’ils et elles vont, surtout à la Poste, côtoyer soit d’autres personnes soit des collègues de travail.
Face à cela, un nombre de postier·e·s de plus en plus
important on fait valoir leur droit de retrait. Plus de 120 sites (et ce
chiffre grandit de jour en jour) ont donc fait valoir ce droit face à
des patrons qui font preuve d’un mépris total pour le droit des
postier·e·s.
Droit de retrait contesté
Ce droit de retrait est contesté par les directions menaçant les
personnels de supprimer le salaire de la journée, même si pour l’instant
rien n’a été prélevé. L’heure est à la répression dans l’entreprise.
Une vraie répression quand il s’agit de menacer un directeur de site de
faute grave quand il veut protéger ses agent·e·s. Répression, quand il
s’agit d’interdire aux représentant·e·s du personnel de rendre visite et
d’épauler les postier·e·s dans cette période difficile.
Fautes de l’entreprise
Bouteilles d’eau remplies de savon, intérimaires et sous-traitants
non équipés de gel hydroalcoolique, sous-traitants venant travailler
quand le/la conjoint·e est contaminée, la liste est longue des errements
et des fautes de l’entreprise.
Une « continuité du service public » bien pratique
La Poste face à cela n’a qu’un discours : application de ce qui est
préconisé par les autorités sanitaires et continuité du service public.
Sauf que, quand on creuse un peu, on en est vraiment loin. Il s’agit
avant tout d’envoyer les « soldat·e·s » postiers au front.
Le service public pour La Poste consiste plutôt à savoir comment
sauver les profits de l’entreprise ou cyniquement à exploiter la
situation. D’un côté, certain·e·s se réjouissent de l’explosion probable
des colis, n’ayant rien à envier à Amazon dont les salarié·e·s ont
aussi fait valoir leur droit de retrait, de l’autre il s’agit de
continuer à prélever les frais bancaires ou de bloquer les cartes ou
mettre en interdit bancaires ceux et celles qui se sont précipité·e·s
pour faire des provisions.
La Poste ne doit pas décider
Le discours sur le rôle essentiel de La Poste dans cette crise est de
la tartufferie, surtout quand on pense que l’entreprise a été
privatisée ! Le personnel est mis en danger
et le service public n’est qu’un prétexte de plus. Dans un contexte où
la vie des postier·e·s est menacé la seule solution : droit de retrait.
Oui à un service public postal, mais ce n’est pas La Poste qui doit le décider, mais bien les postier·e·s et la population.
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La crise sanitaire est bien installée. Elle s’ajoute à une crise sociale ininterrompue. De nombreuses travailleuses et travailleurs enchaînent les périodes de chômages, les contrats d’intérim, les CDD et les petits boulots non-déclarés. Depuis des décennies, le code du travail est cassé, les règles sont assouplies pour les patrons. Aujourd’hui, les travailleuses et les travailleurs les plus précaires le payent, se retrouvant en première ligne, non seulement pour gérer la crise, mais aussi pour.. continuer à faire tourner le capitalisme.
Bruno Le Maire, le ministre de l’économie, l’a dit ce
matin : il appelle les salarié-es des secteurs essentiels à se rendre au
travail. Pourtant, ce ne sont pas que les secteurs essentiels qui
continuent le boulot. L’industrie poursuit sa route, arrêtée seulement
quand les chaines de logistiques sont brisées (même si certains, comme
PSA, tentent de faire croire que c’est pour protégéer les salarié-es).
Mais il faut bien se rendre compte d’un élément important : ce sont les
travailleuses et les travailleurs précaires qui, dans les secteurs
indispensables ou non, continuent majoritairement à faire tourner la
machine dans des conditions souvent épouvantables.
L’armée de réserve au boulot
Dans plusieurs régions, le téléphone des intérimaires n’arrête pas de
sonner en ce moment. Les agences leur proposent des missions dans tous
les sens. Forcément, beaucoup d’ouvrier-es qui font tourner les boîtes
sont en arrêt maladie ou s’occupent de leurs enfants à la maison. Alors
qui de mieux que cette armée de réserve, ces millions de chômeurs et de
chômeuses, pour combler les trous ? Bien
entendu, les conditions de travail sont terribles. Pas de masques ni de
gants ni de gel hydroalcoolique, un nettoyage de l’usine insuffisant,
des distances de sécuritées non respectées… Tout ceci s’ajoute aux
conditions déjà difficiles de ces boulots !
Au revoir les intérimaires !
Dans d’autres secteurs en revanche, c’est le contraire. Les contrats
d’interim ou les CDD qui devaient commencer ces jours-ci sont annulés
car l’activité baisse. On a vu des cas à la SNCF, dans la fonction
publique territoriale… Bien sûr les contrats ne sont pas renouvelés.
Ceci se traduit très concrètement par une impossibilité de payer le
loyer, le gaz et l’électricité, et d’aller acheter de la nourriture ou
du doliprane.
La variable d’ajustement en temps de crise
Les travailleuses et les travailleurs précaires, qui enchaînent en
période habituelle les périodes travaillées ou non, comblant les trous
dans un système capitaliste qui en profite pour baisser les salaires, se
retrouvent aujourd’hui dans une situation inextricable : aller bosser,
et risquer pour sa santé, mais aussi risquer de propager l’épidémie, ou
rester chez soi, mais n’avoir aucun moyen de subsistance. Cependant
déjà, certains et certaines refusent ces injustices. A Amazon, employeur
d’intérimaires en pagaille, les salarié-es ont débrayé sur les sites de
Montélimar, de Douai et de Chalon. Bien sûr, la direction fait peser
sur elles et eux des menaces inacceptables pour casser cette juste
rébellion.
Des mesures urgentes à prendre
Pour protéger les travailleuses et les travailleurs, il est urgent de
prendre des décision à la mesure de la situation gravissime. C’est
aussi l’occasion de changer de modèle de société, car on voit bien que
le capitalisme est totalement inefficace. Il faut dès à présent
interdire les licenciements, maintenir les salaires des travailleuses et
des travailleurs des secteurs non indispensables et augmenter
massivement les salaires. Il faut également annuler la récente réforme
de l’assurance-chômage.
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En ces temps spécifiques, le groupe de l’UCL de Montpellier trouve judicieux de pouvoir transmettre un maximum d’informations sur la situation et ce que nous pouvons faire.
Monde du travail :
De nombreuses informations circulent actuellement, il est compliqué de s’y retrouver. De nombreuses sections syndicales produisent des communiqués pour alerter sur les conditions de travail dans leurs boites, mais aussi des unions local et départementales qui ont mit en place des notices d’usage pour savoir comment faire valoir son droit de retrait et la mise en place de grève afin de réduire les risques face à un patronnat qui privilègie le profit face à la santés des exploité.es.
Nous vous transmettons les différents communiqués relatif au monde du travail et les différentes ressources dont vous pourriez avoir besoin. Quoi qu’il advienne, ne soyez pas isolé.es, contactez les syndicats des endroits ou vous travaillez.
Dans une optique de solidarité, nous invitons aussi les personnes à ne pas utiliser les services de livraison type amazon ou deliveroo. En effet, les personnels travaillant dans ces secteurs ne possèdent aucune protection ou très peu (en dehors des gestes barrière compliqué à mettre en place, notamment dans les entrepots amazon), plusieurs salarié.es de ces entreprises font part de leurs inquiètude. Pire encore, Amazon décide de maintenir coute que coute l’activité économique. En ce qui concerne les salarié.es de la poste, plusieurs cas ont été recensés et les directions ne semblent pas prête à prendre leurs responsabilités. Plusieurs témoignages :
(Rapport de force) Amazon embauche malgré le coronavirus : le capitalisme contre la santé publique :
Nous tacherons de vous tenir informer du mieux que possible des différentes informations en notre possession. Plusieurs publications suivront dans les jours qui viennent qui n’auront pas attrait qu’au monde du travail. N’hésitez pas à nous suivre sur notre Facebook (https://www.facebook.com/alternativelibertaire.mtp/) ou sur notre site fédéral (https://www.unioncommunistelibertaire.org/). Nous enverrons plusieurs notices d’information sur différents sujets. En attendant, prenez soin de vous et de vos proche, et bon courage à tous.tes dans ces temps difficiles.
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Un ministre qui dit le matin que les écoles ne fermeront « jamais »… et un président de la République qui annonce le contraire le soir-même. C’est ce qu’il s’est passé le 12 mars.
Et ça en dit long sur le degré d’impréparation des autorités administratives de l’Éducation nationale, avec ce que cela signifie en termes de mise en danger !
Jean-Michel Blanquer, ministre autoritaire, en avait décidé ainsi : les écoles ne fermeraient pas.
Jeudi soir, Macron annonçait le contraire pour le lundi 16 mars.
Pendant trois jours, les ordres et contre-ordres se sont succédés,
laissant les personnels dans la plus complète incertitude jusqu’au
dernier moment.
Lundi encore, certain-es ne savaient toujours pas si elles et ils
devaient se rendre dans leurs établissements. Lundi encore, des chefs
d’établissement zélés faisaient pression sur les personnels,
enseignants, d’entretien, d’accueil, de vie scolaire pour qu’ils et
elles soient « à leur poste » le matin, au mépris du danger que représente désormais tout contact dans un espace clos.
Plusieurs organisations syndicales ont réagi, fortement, pour imposer
que les personnels ne soient pas mis en danger, et les ont appelé si
nécessaire à faire valoir leur droit de retrait pour cela.
La seule certitude concernait les élèves qui ne devaient pas se rendre dans leurs écoles et établissements.
Exception faite des enfants des travailleuses et travailleurs de la
santé, en première ligne face à l’épidémie, et qu’il est logique et
nécessaire de prendre en charge avec toutes les mesures de protection
nécessaires pour les élèves comme pour les personnels en charge de cet
accueil.
Mais il y a encore une grave incertitude selon les établissements et
les académies sur ce que doivent faire les élèves de lycées
professionnels, majoritairement issu-es des classes populaires,
appelé-es à rejoindre leurs lieux de stage en entreprise.
Alors qu’un des motifs – justifié – de fermeture des établissements
était le risque que les élèves soient, comme porteuses et porteurs
sains, des véhicules de contagion malgré elles et eux, il est stupéfiant
de voir que dans la frénésie de s’adapter au « monde de l’entreprise »
on puisse imaginer cela. Nous appelons les personnels des lycées
professionnels à exiger que les élèves, en alternance ou en formation
initiale, soient immédiatement dispensé-es de leurs stages en entreprise
et restent à domicile.
Plus généralement, pour l’Union communiste libertaire, les personnels
comme les élèves doivent être mis-es à l’abri, rester chez elles et
chez eux et s’organiser au mieux pour la transmission de cours et/ou de
conseils de lecture et d’activités.
En ce qui concerne les cours à domicile, comme l’accès à des
ordinateurs n’est pas garanti à toutes et tous, personne ne doit être
sanctionné en cas d’incapacité à suivre les cours. Dans le cas
contraire, ce seraient les enfants des classes populaires qui feraient
les frais de l’épidémie.
Toutes les réunions physiques doivent être annulées.
Tous les conseils de classe, tous les examens doivent être purement et
simplement annulés : il est évident que dans une situation aussi
exceptionnelle rien ne peut être prévu et que « l’impératif d’évaluation » est totalement mineur.
La priorité absolue est la situation sanitaire et l’entraide que nous pouvons nous apporter.
Nous invitons les personnels à se coordonner collectivement pour
obtenir les garanties de sécurité que les directions et le ministère
devraient avoir pour priorité.
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Les annonces de Macron puis de Castaner le 16 mars mettent en place un confinement du pays pendant au moins 15 jours. Un confinement vraiment ? Mais non ! Car aller travailler reste obligatoire, même dans les secteurs non essentiels. Cette mesure irresponsable, prise par les soutiens du patronat, n’est pas étonnante. Elle participera à continuer à propager l’épidémie et à surcharger les hôpitaux. En réalité, pour contrer l’épidémie, nous ne pouvons compter que sur notre classe.
La France est confinée. « Confinée » dans le vocabulaire
du gouvernement, ça veut dire que l’on ne peut pas voir ses proches, on
ne peut pas aller à la salle de sport et au bistrot. Tout ça est bien
normal, il nous faut éviter les contacts un maximum afin d’endiguer
l’épidémie. Mais « confinée », ça veut aussi dire… aller au boulot !
En effet, les travailleuses et les travailleurs qui ne peuvent pas
télétravailler doivent dans la majorité des boîtes continuer à bosser,
donc à prendre les transports en commun, et partager le lieu de travail
avec souvent des centaines d’autres. C’est l’équilibre entre arrêt de
l’épidémie et maintien des profits des capitalistes que le gouvernement a
trouvé.
Des mesures coercitives
Il faudra donc maintenant montrer une attestation pour prouver qu’on a
le droit d’être dans la rue. Dès maintenant, la police et les gendarmes
patrouillent. Mais on observe déjà que leurs comportements ne sont pas
les mêmes partout ! Comme en temps normal,
ils privilégient le harcèlement dans les quartiers pauvres, où vivent
les travailleuses et les travailleurs, souvent racisé⋅es. Ca ne semble
pas être le plus efficace, quand on sait que des familles doivent
s’entasser dans des petits appartements, quand des dizaines de milliers
de personnes dorment dans la rue, quand les prisons sont surpeuplées !
La crise sociale amplifiée par la crise sanitaire
Car ce que montre cette terrible épidémie, c’est que toutes les
inégalités sociales, toutes les injustices, elles sont encore pires. On
n’a pas le choix de les voir ou de ne pas les voir, elles nous sautent
aux yeux. La destruction de l’hôpital public, qui rend les gouvernants
de ces dernières décennies responsables de nos morts. La précarisation
du monde du travail, qui fait que des millions de travailleuses et de
travailleurs se retrouvent du jour au lendemain sans revenu. L’abandon
des femmes et des enfants, livrées à elles et eux-mêmes ces jours-ci
avec des maris et pères violents. La « justice » punitive, qui a
surpeuplé les prisons. Les lois racistes qui enferment des étranger-es
dans les CRA sous le coup de mesures d’expulsions impossibles du fait de
la fermeture des frontières.
Nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes
Les seul⋅es qui sont véritablement responsables face à l’épidémie
aujourd’hui, ce sont les travailleuses et les travailleurs qui se
mettent en droit de retrait pour obliger les patrons à stopper les
activités non essentielles. Ce sont les travailleuses et les
travailleurs qui mettent la pression sur les hiérarchie pour que tous
les services soient réorganisés vers les seules activités essentielles.
Car il n’y a que notre classe, la classe qui travaille, la classe qui
est exploitée, qui soit capable de protéger se santé, celle de ses
proches, et d’endiguer l’épidémie. Nous savons comment s’organise la
société car c’est nous qui la faisons tourner. Nous savons aussi ce qui
est absolument nécessaire et ce qui ne l’est pas en ces temps de crise.
et c’est ce que les travailleuses et les travailleurs montrent aux
quatre coins du pays.
C’est l’heure du droit de retrait général
Des Chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire, à General Electric
Bourogne en passant par La Poste, l’automobile, la métallurgie ou
l’agro-alimentaire, des milliers de travailleuses et travailleurs
exercent déjà leur droit de retrait à travers l’hexagone, et débrayent
même parfois.
Il y a quelques semaines encore, nous scandions, contre la réforme de casse de nos retraites, « Grève générale ! ».
Nous le scandions contre une énième réforme qui devait en mettre plein
les poches des patrons et nous appauvrir toujours plus. Contre cette
même classe qui nous exploite, nous scandons aujourd’hui « Droit de
retrait général ! ». Pour ré-organiser la
société, et faire en sorte que les efforts des soignantes et des
soignants ne soient pas vains. Pour sauver un maximum de vies. De nos
vies.
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La direction de l’usine Renault de Douai a confirmé lors d’une réunion CSE la contamination de deux salariés par le Covid-19. Malgré cela et le passage du pays au stade 3, la direction maintien l’activité ce lundi et ne propose aux agents que de renforcer les gestes barrières ! En réponse, un débrayage à été lancé.
Si la direction a bien confirmé deux cas, celle-ci est
soupçonnée d’en cacher d’autres. Vu la vitesse de propagation du virus
dans les lieux de travail confinés et à forte concentration de
personnel, ces soupçons sont légitimes. Les organisations syndicales SUD
et CGT ont demandé à la direction de prendre des mesures fortes sur
l’organisation de la production, mais les patrons restent sur les
mesures du stade 2 !
Face à cette politique patronale totalement irresponsable, un
débrayage a été appelé aux portes de l’usine ce lundi matin. Une
nouvelle réunion du CSE à été mise en place, mais la direction refuse de
bouger. Comme en Italie, les patrons français cherchent à maintenir
leurs profits, au mépris de la santé des salarié.e.s et de la
propagation du virus. Comme en Italie, le gouverment ne va pas s’opposer
aux intérêts des capitalistes au nom de la « continuité productive ».
Comme en Italie les travailleurs et travailleuses ne doivent compter que
sur eux-mêmes et faire cesser toute production non indispensable, par
la grève ou le droit de retrait.
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Il y a cent ans, le 8 mars 1917, les ouvrières de Saint-Pétersbourg (Russie) se mettaient en grève, manifestaient pour réclamer du pain et la paix et initiaient ainsi un mouvement révolutionnaire historique. Aujourd’hui, dans plus de 50 pays les femmes participent à un mouvement de grève internationale.
Nous, les femmes dans le monde, nous nous organisons en une épreuve de force et en un cri commun : la grève internationale des femmes. Nous nous arrêtons. Nous faisons grève, Nous mettons en pratique le monde dans lequel nous désirons vivre » [1].
En 2017, l’appel international #NosotrasParamos (#Onarrêtetoutes) en
Argentine lance la première grève internationale des femmes suite au
féminicide d’une jeune fille de 16 ans Lucià Perez, violée et
assassinée.
La lutte féministe est internationaleEn faisant la grève internationale le 8 mars, du travail salarié et domestique, les femmes permettent de rendre visible, de dénoncer et d’affronter la violence sociale économique et politique qui ne se réduit pas à une question privée ou domestique [2].
Dès 2018, des millions de femmes ont fait grève à travers le monde : en Espagne (cinq à six millions dans les rues), en Argentine, au Chili, en Pologne, et dans plus de 50 pays, elles étaient des centaines de milliers.
En 2019, la grève féministe gagne encore du terrain et touche tous les continents [3]. En Espagne un millier de rendez-vous ont été planifiés pour revendiquer la fin des violences sexistes et l’égalité salariale. En Italie, 50 000 manifestantes à Rome et plusieurs milliers à Milan, Naples, Gênes, Bologne ou Palerme se sont regroupées. L’association Non una di Meno [4] appelait à une grève féministe le 8 mars pour lutter contre toutes les violences et discriminations (famille, travail, rue, hôpitaux, écoles…), mais aussi la liberté des femmes dans un contexte d’attaques contre l’avortement et de retour aux valeurs de la famille.
Pour la première fois, les Belges ont été appelées à une grève totale
à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes :
grève du travail salarié, du soin, de la consommation et des études. Le
mouvement des femmes constitue le moteur des mouvements sociaux partout
dans le monde : partout le mouvement des femmes se lève, fait masse et
fait front.
Violences et avortement : des sujets déterminants
Si les grèves internationales des femmes sont nées en Argentine puis
dans toute l’Amérique latine, de la lutte contre les féminicides, elles
se sont rapidement étendues à d’autres continents et d’autres
thématiques : aux États-Unis (Women’s March et #MeToo), en Islande
(grève pour l’égalité salariale), en Espagne et en Pologne (droit à
l’avortement), en Italie (Non Una di Meno).
Les récentes attaques contres l’avortement (fermetures des centres
d’interruption volontaire de grossesse, coupe budgétaire des plannings
familiaux, offensive médiatique des anti-IVG) en font un enjeu majeur de
cette grève.
Une situation internationale qui résonne en FranceUn an après #MeToo, les marches organisées en France à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes ont rassemblé 50 000 personnes sur l’ensemble du territoire [5].
En 2019, les mobilisations entamées dès le mois de juillet contre les
féminicides et la date du 28 septembre pour le droit à l’avortement,
ont préparé les mobilisations historiques du 23 novembre où 150 000
personnes sont descendues dans la rue sur tout le territoire.
La lutte contre la loi El Khomri et les Nuits debout ont été de
formidables accélérateurs politiques pour le féminisme. De nombreux
collectifs féministes, des femmes syndicalistes ont alors élaboré des
analyses, des axes de revendications et du matériel spécifique à
l’exploitation et à l’oppression des femmes, lutte contre la
paupérisation des femmes, refus des temps partiels imposés, charges
mentales liées au travail domestique, harcèlement au travail et analyse
portée au sujet des secteurs dit « féminins » particulièrement touchés par la précarité.
Le soulèvement des femmes dans le mouvement des gilets jaunes est
aussi un révélateur de cette dynamique. Une plate-forme revendicative
féministe est née de ces mobilisations dès la première assemblée des
assemblées de Commercy, dénonçant les inégalités de salaires, temps
partiels imposés, réclamant des aides aux situations de handicap, la
nécessité de crèches sur les lieux de travail, la fin de l’impunité sur
les violences.
Aujourd’hui, le mouvement contre la réforme des retraites ne fait que
confirmer ce mouvement d’ampleur et a mis en exergue
l’instrumentalisation gouvernementale du travail des femmes. Cette
réforme leur nuit, en effet, gravement : baisse des pensions de
réversion et baisse des pensions généralisées pour les femmes,
suppression de la majoration de la durée d’assurance, etc.
La bataille contre la réforme des retraites est devenue une bataille
féministe dénonçant la double exploitation des femmes : sous-payées et
précarisées, c’est pourtant sur elles que repose la vie des cellules
familiales. Partout en France, des mobilisations se préparent.
Rejoignant l’appel du collectif #Onarrêtetoutes pour la grève féministe,
avec ou sans appels spécifiques en fonction des réalités locales ou des
secteurs, les femmes se mobilisent.
À Rennes, une manifestation axée sur la grève du travail du dimanche
(soin, vente, aide à la personne…) et domestique semble se dessiner. À
Brest et à Montpellier, c’est une inter-organisations très large qui met
en place cette mobilisation, avec une reprise du texte national élaboré
par #Onarrêtetoutes, complété avec les attentes locales.
Quand les femmes se lèvent, le peuple avance
En lien direct avec la lutte contre le projet de réforme des
retraites, un autre appel national réunissant des syndicats et des
collectifs féministes appellent le 8 mars à une « Marche des grandes gagnantes », reprenant finalement bon nombre des axes revendicatifs proposés par le collectif #Onarrêtetoutes.
Cette grève féministe du 8 mars participe à créer les contre-pouvoirs
féministes indispensables à l’émergence d’une société égalitaire et
solidaire, débarrassée du système patriarcal, de l’État et de ses relais
institutionnels, du capitalisme et du racisme.
Anne (UCL Montpellier)Louise (UCL Saint-Denis)
[1] Appel à la grève internationale des femmes le 8 mars 2017 (Argentine).
[2] « Collectif Ni Una Menos », Contre-temps, 18 janvier 2018.
[3] « 8 mars : la grève des femmes dans le monde », Rapports de force, 9 mars 2019.
[4] Non una di meno (pas une de plus) : mouvement italien né en 2015 et inspiré du mouvement argentin Ni una menos.
[5] « #NousToutes : Une marée violette contre les violences sexuelles et sexistes », Rapports de force, 26 novembre 2018.
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La grève féministe de cette année revêt un caractère particulier
: un 23 novembre historique par le nombre de manifestant-E-s, un
mouvement social très important contre la réforme des retraites,
une mobilisation sans précédent des féministes dans ce cadre comme
dans tous les collectifs et inter-organisations pour construire le
8 mars partout sur le territoire. Aujourd’hui, le gouvernement
choisit de passer en force et d’utiliser le 49.3…
Le mouvement féministe, dans sa dimension internationale, résonne
ici aussi par son refus des violences quotidiennes, quelles soient
domestiques ou économiques. Avant la grande manifestation du
dimanche 8 mars (12h place de l’Europe à Montpellier), nous vous
proposons deux rendez-vous préparatoires :
– Une discussion sur la question de la grève des femmes
en présence de militantes syndicalistes et
associatives le vendredi 6 mars à 19h30 à la
librairie La Mauvaise Réputation (20 rue Terral – Quartier St
Anne). Nous débattrons des enjeux autour des luttes féministes et
des droits des femmes en France et à l’étranger, notamment ceux
liés aux violences patriarcales, au travail et à la précarité.
– Un collage de visuels féministes le samedi 7 sur
le trajet de la manifestation du lendemain (rendez-vous à 17h
à la librairie La Mauvaise Réputation)
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Macron a donc décidé d’utiliser l’article 49.3 de la Constitution pour faire passer en force sa réforme des retraites. Édouard Philippe l’a en effet annoncé à la tribune de l’Assemblée ce samedi 29 février, alors que le feu vert venait de lui être donné lors d’un Conseil des ministres extraordinaire. Ainsi, une nouvelle version du projet de loi, servie aux députés aujourd’hui même, est considérée comme adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale, sans vote.
Est-ce vraiment une surprise venant de ce gouvernement
qui passe en force l’ensemble de sa politique par tous les moyens
autoritaires dont il dispose ? Répression
policière, réquisition des grévistes… et maintenant 49.3. Ce
gouvernement et sa politique sont chaque jour moins légitimes. La
colère, elle, s’accumule partout. Alors que la première phase de grève
reconductible est terminée, le gouvernement espère en finir le plus vite
possible avec le dossier des retraites, car il sait que la situation
sociale reste explosive.
Comme en 2016 avec la loi travail, le recours au 49.3 rend illusoire
l’idée d’une résistance parlementaire. Nous n’avons rien à attendre
d’une hypothétique motion de censure ou du résultat des municipales,
nous ne pouvons compter que sur nos propres forces. Malgré les obstacles
et les difficultés, seule notre mobilisation, celle des travailleuses
et des travailleurs, dans la grève et dans la rue pourra faire reculer
ce pouvoir au service des capitalistes.
L’Union communiste libertaire appelle à se mobiliser dès à présent
dans les rassemblements qui s’organisent partout en France en réaction à
ce recours au 49.3. Il nous faut sans attendre, préparer un second
round dans cette bataille, avec la perspective du 31 mars. Au-delà d’une
grande journée de mobilisation réussie, il faut se donner les moyens de
lancer une nouvelle vague de grèves et de mobilisations début avril. La
journée du 5 mars dans l’enseignement supérieur, les mobilisations
féministes du 8 mars, ou la manif du 14 doivent être autant de points
d’appui pour continuer à construire sans relâche la grève générale.
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Il y a cent ans, le 8 mars 1917, les ouvrières de SaintPétersbourg (Russie) se mettaient en grève et manifestaient pour réclamer du pain et la paix. Leur soulèvement initiait ainsi un mouvement révolutionnaire historique. Le 8 mars de lutte pour les droits des femmes était lancé. Aujourd’hui comme hier, la grève est notre bouclier.
SANS LES FEMMES, RIEN NE FONCTIONNE
Nous dépassons actuellement en France les 60 milliards d’heures de travail domestique enregistrées en 2010 par l’INSEE, soit un tiers du PIB (payé au Smic). Les femmes en effectuent 80%,cequireprésenteunerichessede près de 730 milliard d’euros. La conséquence en est la suivante : si nous cessons ou si nous obtenons la rémunération de ce travail gratuit, alors l’économie ne peut plus fonctionner.
LE GOUVERNEMENT ATTAQUE LES FEMMES EN PREMIER LIEU
C’est pourquoi les lycéennes et les enseignantes s’organisent contre le bac Blanquer, les femmes gilets jaunes, s’unissent et luttent contre la précarité, les infirmières, aidessoignantes et personnels hospitaliers se battent depuis plus d’un an, les femmes des quartiers populaires se mobilisent contre les privations d’éducation et les violences subies par la jeunesse, les femmes protestent devant les commissariats et les institutions de l’état contre les féminicides dont ils sont les responsables et les complices silencieux, les femmes sont en grève et engagées dans la bataille des retraites.
AVEC LA RÉFORME DES RETRAITES, C’EST LA MISÈRE QUI ATTEND LA MAJORITÉ DES FEMMES
Aujourd’hui, nous sommes 37% des femmes à percevoir moins de 1000 euros par mois. Avec la retraite par point c’est plus de 50% des femmes qui percevront moins de 1000 euros : pas de droit à la vieillesse pour les femmes mais la subordination et la dépendance aux hommes pour survivre. La retraite par points va contraindre les femmes à travailler plus longtemps pour percevoir moins. Baisser les pensions des femmes, c’est donc augmenter l’exploitation des femmes. Ces politiques font également l’aveu des fondements machistes de l’économie : sans le travail gratuit des femmes , le système ne peut pas survivre. Augmenter leur exploitation c’est garantir la survie de ce système. Voilà le choix que laisse la réforme des retraites par points aux femmes : perdre la liberté ou subir la misère si elles ont dans l’idée de se séparer ou de fuir les violences. «Le patriarcat est un juge qui nous juge à la naissance », et notre punition est la violence que vous ne voyez pas […]» («Un violador en tu camino» Chant des féministes chiliennes).
Le patriarcat est un juge qui nous juge à la naissance Et notre punition c’est cette violence que tu vois Ce sont les féminicides, l’impunité des assassins, C’est la disparition, c’est le viol. Et le coupable ce n’est pas moi, ni mes fringues, ni l’endroit Le violeur c’était toi Le violeur c’est toi Ce sont les policiers, les juges, l’État, le président L’État oppresseur est un Macho violeur
Les reculs sociaux s’accompagnent pour les femmes de pressions et de violences que ce soit sur le lieu de travail ou dans la sphère conjugale et familiale. Face à cette situation, l’État n’est pas la solution mais une partie du problème. L’État est au service de la culture machiste. Alors que les femmes ont aujourd’hui besoin de vérité et de justice, elles sont cernées par des politiques machistes et partisanes des raisons mêmesdeleursmalheurs:lepatriarcat.
DES CONTREPOUVOIRS FÉMINISTES PARTOUT !
Les femmes doivent continuer à se lier aux luttes sociales et y porter leurs revendications. En 2016, la mobilisation contre le projet de Loi El Khomri a déjà été l’occasion de mettre en avant la précarisation spécifique que subissent les femmes. Plus récemment, le mouvement des gilets jaunes a lui aussi été l’espace privilégié d’organisation et d’élaboration de revendications des femmes. Cette grève du 8 mars doit permettre à toutes les femmes de tisser des liens dans la durée et porter un point de vue féministe dans les luttes sociales actuelles et à venir.