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Il y a cent ans, le 8 mars 1917, les ouvrières de Saint-Pétersbourg (Russie) se mettaient en grève et manifestaient pour réclamer du pain et la paix et initiaient ainsi un mouvement révolutionnaire historique. Le 8 mars de lutte pour les droits des femmes était lancé. Aujourd’hui comme hier, la grève est un outil puissant.
Aujourd’hui, dans plus de 50 pays les femmes participent
au mouvement de grève international du 8 mars. Initié en 2017 par des
féministes argentines cet appel international a été lancé suite au
féminicide d’une jeune fille de 16 ans Lucià Perez, violée et assassinée
en Argentine.
« Nous, les femmes dans le monde, nous
nous organisons en une épreuve de force et en un cri commun : la Grève
Internationale des femmes. Nous nous arrêtons. Nous faisons grève, Nous
mettons en pratique le monde dans lequel nous désirons vivre. » Appel à la Grève international des femmes le 8 mars 2017 (Argentine)
La situation est historique pour les luttes des femmes. Depuis 2018,
l’appel international à la grève des femmes est suivi par des millions
de personnes à travers le monde. Partout le mouvement des femmes se
lève, fait masse et front contre les violences sexuelles et machistes.
En novembre, nous étions 150 000 dans les rues du pays contre les
violences sexistes et sexuelles. Depuis plus d’un an, le soulèvement des
femmes dans le mouvement des gilets jaunes a été un révélateur que la
question de la lutte des classes n’étaient pas un vieux débat à jeter
dans les poubelles de l’histoire.
A ce moment de la lutte contre la réforme des retraites, les femmes
jouent un rôle déterminant, à la hauteur des attaques qu’elles
subissent : paupérisation, précarisation, mise sous tutelle économique
ou sur-exploitation, au travail comme à la maison, violences.
Et pourtant sans les femmes rien ne marche. Elles produisent un travail
gratuit imposé sans lequel l’économie serait bloquée : 750 milliards
c’est la somme que représente le travail des femmes en France, en
comptant une rémunération au salaire minimum. C’est plus d’un quart du
la production de richesse nationale (PIB). Les femmes exercent les
tâches les plus essentielles et les plus mal payées : Qui nettoie ? Qui garde les enfants et les anciens ? Qui nous permet de faire nos achats et nous nourrir ?
Nous voulons la liberté et la justice sociale.
Nous voulons une société débarrassée des systèmes d’oppression et d’exploitation.
LA GRÈVE EST NOTRE ARME !
Organisons-nous et mobilisons-nous contre le patriarcat, le
racisme, le capitalisme et ses mécanismes qui détruisent notre planète
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Un cinquième de la population indienne dans la rue (250 millions), des universités attaquées par des milices fascistes à la solde du BJP, la mise en péril volontaire des Indiens et Indiennes de religion musulmane, le Citizenship Amendment Act (CAA) vise à « ré-indianiser » un pays dont toute l’histoire brille pourtant de la cohabitation de ses diversités. Modi va plus loin qu’aucun autre pays aux mains de l’extrême droite.
Il y a un an exactement, Modi, le sinistre Premier
ministre indien avait déjà mis le pays dans la rue quand il s’est
attaqué aux droits syndicaux (lire AL de février 2019). Depuis décembre
des mouvements de protestation éclatent de partout pour empêcher que la
dernière infâmie du Bharatiya Janata Party (BJP) ne se réalise et prive
de leurs droits les ressortissants musulmanes de trois états indiens et
ne poursuive le travail d’humiliation de cette communauté, qui
représente 14 % du pays.
En décembre 2019, le gouvernement indien a amendé le CAA, une loi
précédente de 1955 facilitant l’accès à la citoyenneté indienne aux
immigré·es afghans, pakistanais, bangladeshi, pourvu qu’ils soient
hindous, jain, chrétiens, sikhs…Tout sauf musulmans. Cette loi s’adosse
au National Registry of Citizens (registre national de citoyenneté, NRC)
mis en place en Assam (Nord-est du pays) en 1951 et récemment réactivée
visant à recenser les citoyens d’origine indienne pour les distinguer
des immigré·es venus des États voisins.
Il s’agit maintenant de priver de droits toute une population. Terre
de forte immigration, l’Assam a développé un nationalisme agressif
ciblant Bengalis et Bengladeshi musulmanes et musulmans principalement.
Massivement sans papiers, évidemment surexploités dans les plantations
de thé assamais, ils ne connaissent d’autre foyer que l’Inde. Deux mille
d’entre ceux que le secrétaire général du BJP appelle des « termites »,
ont déjà été assassiné·es par l’Assam Movement.
Ce sont déjà 1,9 millions de personnes qui tombent sous le coup de ces
dispositions dans le seul Assam. C’est-à-dire autant de personnes
menacées de devenir apatrides et d’être dirigées vers des camps de
détention proprement horrifiques, et ce, indéfiniment puisqu’il n’existe
aucun accord de rapatriement avec le Bangladesh.
Le CAA crée le périlleux précédent d’une citoyenneté fondée sur
l’appartenance religieuse. Avec le NRC, Modi veut expérimenter un
instrument d’hindouisation massive, applicable ailleurs dans le pays et
dont le projet est déjà prévu.
Arme d’hindouisation massive
Selon son habituelle stratégie, le passage en force législatif
s’additionne toujours d’actions d’intimidation par milices fascistes
interposées. Ainsi, l’université Nehru de Delhi a-t-elle été attaquée
par des nervis d’un syndicat étudiant Rashtriya Swayamsevak Sangh
(organisation patriotique nationale, RSS) issu du BJP et faisant une
trentaine de blessé·es. Ainsi, le nombre de lynchages est-il en forte
progression depuis l’arrivée de Modi au pouvoir. Tacitement encouragés
et systématiquement impunis, ils visent, outre les musulmans, les
intouchables et les minorités ethniques. Ainsi la suspension il y a un
mois du statut spécifique du Cachemire, majoritairement musulman et sa
mise sous blackout médiatique.
On sait la vigueur du mouvement social indien, sa capacité à
mobiliser en nombres impressionnants. Les États du Kerala, Bengale,
Penjab ont déjà décrété qu’ils n’appliqueraient pas le CAA. Groupes de
femmes aux rond-points, manifs à répétition, organisations Dalits
(intouchables, hors castes) solidaires des musulmans de Delhi, blocages,
actions syndicales… Mais aussi : une répression féroce, l’attaque de
l’université musulmane de Delhi par la police, vingt morts, plusieurs
milliers d’arrestations, des biens saisis… À l’heure de mettre sous
presse, le mouvement n’a pas cessé de s’étendre et de s’enraciner…
Curieusement, les exemples que citent les journaux indiens pour
encourager à tenir sont, le Chili et… la France en lutte : « ne pas céder aux offres réformistes mais se battre ».
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La présence non seulement sur les réseaux sociaux mais
également dans les rassemblements et manifestations de groupuscules ou
d’individus qui alimentent la confusion idéologique porte préjudice à
nos luttes. En instrumentalisant les peurs et les haines pour leur
bénéfice politique ou personnel, ils invisibilisent les personnes en
lutte et participent à la contre-
offensive réactionnaire.
La présence remarquée de différentes personnalités et
organisations politiques qui ont fait du mensonge, de la désinformation
et de la manipulation leur fond de commerce n’est pas un phénomène
nouveau, il semble avoir pris de l’ampleur depuis le mouvement des
gilets jaunes. C’est notamment le cas de l’UPR d’Asselineau. Les
adeptes de Dieudonné et de Soral figurent également souvent en bonne
place parmi les parasites complotistes qui font leur beurre antisémite
sur le dos de la misère sociale et de la méconnaissance de l’histoire du
mouvement ouvrier. Ces franges réactionnaires ne représentent qu’une
minorité, mais on constate que leurs idées sont souvent relayées et
acceptées comme légitimes. Parmi les « idiots utiles »,
Etienne Chouard a été longtemps plébiscité par certains dirigeants et
militant·es de la France insoumise et Juan Branco, autre personnalité se
revendiquant de gauche, s’est maintes fois illustré par la diffusion de
théories du complot et une certaine connivence avec l’extrême droite.
Ne nous y trompons pas : la présence de l’extrême droite au sein des
luttes n’a jamais un but émancipateur. Les idéologies d’extrême droite
reposent toujours sur un désir de hiérarchie rigide. L’extrême droite
n’est jamais contre la répression : elle s’oppose seulement au fait de
ne pas tenir le fouet. Le but de la stratégie confusionniste est
d’encourager la rupture entre les membres du mouvement social
suffisamment naïfs pour croire les manipulateurs, et ceux et celles qui
savent reconnaître le garde-chiourme qui se cache toujours derrière
certains soi-disant « dissidents ».
Le confusionnisme se caractérise généralement par une remise en question
des analyses matérialistes des systèmes d’oppressions, et l’obsession
pour une « politique de l’identité » populaire. Les confusionnistes adorent reprocher aux idéologies critiques d’ignorer la classe, mais ce qu’ils appellent « classe »
n’est au mieux qu’un déguisement ou une identité nationale purement
cosmétique, dont ils ne se privent pas d’exclure toutes celles et ceux
qui ne correspondent pas à une collection fantasmée d’hommes blancs
principalement unis idéologiquement par leur racisme et leur sexisme.
Brouiller les marqueurs sociaux
Le confusionnisme fantasme sur quelques décideurs qui seraient
capables de manipuler les masses par une immense machination. Il a pour
conséquence de brouiller les marqueurs sociaux et économiques qui
caractérisent les oppressions et les outils pour analyser celles-ci, en
leur préférant des théories simplistes niant l’histoire sociale.
Le confusionnisme, en déformant les analyses critiques des dominations
pour les réduire à des rapports de cause à effet simplistes, facilite
l’acceptation des idées d’extrême droite et instrumentalise la méfiance
légitime à l’égard des institutions et des personnes qui les dirigent.
Ces différents réseaux et groupuscules ont au final des effets
semblables : ils rendent inaudibles les revendications sociales, les
affaiblissent ou les ignorent purement et simplement.
L’un des moyens les plus souvent utilisé contre les confusionnistes
est la confrontation physique ou verbale. Si cette tactique a pu être
payante vis à vis des groupuscules ouvertement fascistes durant la
séquence des gilets jaunes, on peut se poser la question de son
efficacité concernant les confus qui n’utilisent que rarement la
violence politique de rue. L’opposition frontale à des personnes vues
comme non-violentes par celles et ceux qui ignorent ou ne perçoivent pas
la dangerosité de leur discours peut leur faire gagner des sympathies
voire des soutiens. Cela ne signifie certainement pas qu’il faille les
laisser tranquillement défiler mais accompagner une vigilance
antifasciste d’une distribution de tracts permet d’informer les
personnes assistant à l’action non seulement des effets pervers des
idées confusionnistes mais aussi de la violence qu’elles font subir aux
personnes en lutte ou opprimées.
Désigner les réactionnaires
S’attaquer à ces discours n’est pas seulement une question de
présence dans les cortèges. Cette riposte doit aussi être mise en œuvre
dans toutes nos luttes, en les désignant clairement comme réactionnaires
et servant les intérêts des oppresseurs. Des déconstructions de leurs
théories telles que celles proposées par le collectif La Horde peuvent
être ainsi mobilisées. C’est également en militant dans une démarche de
reconnaissance de l’intersectionnalité des oppressions que nous pourrons
déconstruire leur propagande.
Comme tout discours d’extrême droite, celui-ci s’appuie sur
l’encouragement à prendre position contre : contre le féminisme, contre
l’antiracisme, contre les luttes LGBTI, contre le mouvement social,
contre les personnes que ces mouvements défendent et celles qui les
animent. Les fascistes n’ont jamais eu besoin de convaincre la majorité
d’être fasciste, la convaincre de davantage détester les ennemis du
fascisme que les fascistes eux-mêmes leur suffit amplement.
LEUR FORCE : L’IGNORANCE
Démontrer que les oppressions ne sont pas le résultat d’un « plan »
des élites au pouvoir mais bel et bien les conséquences de systèmes
collectivement acceptés permettrait d’en diminuer l’attrait. Et si l’on
ne discute pas avec les fascistes ou ceux qui leur servent la soupe,
nous ne devons pas non plus abandonner celles et ceux qui risquent de se
faire manipuler par ces idées. À nous de mettre en pratique nos
principes d’éducation populaire, de raconter l’histoire de notre
mouvement social, de défendre nos analyses et nos actions par le
matérialisme qui a fait et fait encore la pertinence de notre courant
révolutionnaire !
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Depuis décembre un fort mouvement de grève reconductible est organisé contre la réforme des retraites notamment à la RATP, à la SNCF et dans l’Education. Pour ce mois de janvier, soyons partout le plus possible à rejoindre ce mouvement !
La réforme des retraites nous pénalise tou.te.s, elle
nous fera travailler plus longtemps et pour une retraite beaucoup plus
faible. Dans les villes où nous sommes en mesure d’aller sur nos lieux
d’études, mobilisons-nous largement contre cette réforme qui est
impopulaire ! Dans nos lieux d’étude,
préparons des assemblées générales pour rejoindre les manifestations, et
apporter notre soutien aux actions des grévistes.
Ne laissons pas les E3C casser la grève dans les lycées !
Dans les lycées, le mois de janvier est aussi le début des épreuves
du contrôle continu du Bac (E3C) issues de la réforme Blanquer qui
accentue encore plus les inégalités sociales. Les actions de boycott et
de grève de ces examens par les professeur.ses sont à soutenir.
Organisons-nous avec elles et eux, pour que les E3C ne viennent pas
stopper la grève dans les lycées. Comme dans d’autres secteurs, ce type
de revendications professionnelles peut aider à amplifier le mouvement
contre la réforme des retraites.
Etudiant.es salarié.es, ne restons pas isolé.es !
Au-delà de la solidarité financière avec les travailleur.ses déjà en
grève, si on veut que cette réforme ne passe pas, il faut qu’on soit un
maximum à faire grève, partout, même là où c’est compliqué. Le
gouvernement retirera sa réforme quand les actionnaires le forceront à
le faire, après avoir perdu des millions grâce à l’arrêt de notre
travail. Nous sommes plus d’un.e étudiant.e sur deux à travailler à côté
de nos études, à cause de la précarité qu’on subit. Allons rencontrer
les salarié.es des autres secteurs sur leurs piquets de grève,
contactons des syndicats, afin d’avoir des infos sur notre droit de
grève, de l’aide pour nous organiser, et pour mobiliser nos collègues
sur notre lieu de travail !
Nous ne voulons pas perdre notre vie à la gagner !
La réforme des retraites nous pénalise tou.te.s, elle nous fera
travailler plus longtemps et pour une retraite beaucoup plus faible.
Partout où nous avons accès à nos lieux d’étude, mobilisons-nous
largement contre cette réforme qui est impopulaire !
Dans nos lieux d’étude, préparons des assemblées générales pour
rejoindre les manifestations, et apporter notre soutien aux actions des
grévistes.
Ne laissons pas les E3C casser la grève dans les lycées !
Dans les lycées, le mois de janvier est aussi le début des épreuves
du contrôle continu du Bac (E3C) issues de la réforme Blanquer qui
accentue encore plus les inégalités sociales. Les actions de boycott et
de grève de ces examens par les professeur.ses sont à soutenir.
Organisons-nous avec elles et eux, pour que les E3C ne viennent pas
stopper la grève dans les lycées. Comme dans d’autres secteurs, ce type
de revendications professionnelles peut aider à amplifier le mouvement
contre la réforme des retraites.
Etudiant.es salarié.es, ne restons pas isolé.es !
Au-delà de la solidarité financière avec les travailleur.ses déjà en
grève, si on veut que cette réforme ne passe pas, il faut qu’on soit un
maximum à faire grève, partout, même là où c’est compliqué. Le
gouvernement retirera sa réforme quand les actionnaires le forceront à
le faire, après avoir perdu des millions grâce à l’arrêt de notre
travail. Nous sommes plus d’un.e étudiant.e sur deux à travailler à côté
de nos études, à cause de la précarité qu’on subit. Allons rencontrer
les salarié.es des autres secteurs sur leurs piquets de grève,
contactons des syndicats, afin d’avoir des infos sur notre droit de
grève, de l’aide pour nous organiser, et pour mobiliser nos collègues
sur notre lieu de travail !
Nous ne voulons pas perdre notre vie à la gagner !
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Le pari a été tenu : la journée d’action du 24 janvier a été un succès. Les secteurs locomotives – SNCF et RATP – ont dû, après 45 jours, renoncer à la grève reconductible mais, comme promis, ils ont bien été là, avec une brusque remontée de la mobilisation sur ce temps fort. Comment, à présent, va évoluer la lutte ? Va-t-elle s’essouffler ou continuer à rebondir sous des formes inattendues ? Quelle qu’en soit l’issue, il est possible de poser une première série de réflexions sur un mouvement qui aura des conséquences durables.
Comme à chaque mouvement gréviste massif et durable, les
chroniqueurs semblent redécouvrir la lutte des classes. Et ceux qui
possèdent les moyens de production redécouvrent que leurs salarié·es
sont indispensables à la production des richesses !
Inversement, la trop lente et trop faible extension de la grève à
d’autres secteurs révèle en négatif que les salarié·es n’ont qu’une
seule véritable puissance : cesser de produire collectivement et
durablement. Et d’un seul coup, toutes les tactiques d’évitement de la
grève ou d’actions cherchant à s’y substituer ont révélé leurs limites :
journées saute-mouton, manif du samedi, émeutes de rue, blocages des
flux, sont autant d’outils qui peuvent être utiles, mais en rien
comparables à une large et profonde « insurrection des bras croisés ».
Un frein : la perte des savoir-faire militants
Une grève durable et massive, une grève sérieuse, ça se prépare…
sérieusement. Il ne suffit pas d’annoncer la date bien à l’avance et de
coller quelques affiches ! Il faut que les
délégué·es tournent et reviennent, que les salarié·es s’emparent du
projet et fassent des économies. Il faut un plan de bataille. C’est bien
malheureusement l’effondrement de la conscience politique et des
savoir-faire qui a été mise à nu dans la majorité des branches et des
départements. Les résultats sont si différents d’une région à l’autre,
d’une branche à l’autre, que tirer un bilan général est impossible. Des
milliers de délégué·s, malgré des appels précis de leurs organisations
nationales, locales et professionnelles n’auront pas fait un seul jour
de grève ! Et ce constat effarant doit être notre principal souci.
Mais le mouvement aura aussi révélé la défaillance de trop de
d’équipes militantes intermédiaires, d’UL, d’UD, d’unions
professionnelles territoriales… déconnectées, ronronnantes, timorées
ou sectaires. Autant de structures à revivifier, à reconstruire, à faire
évoluer en visant à la reconstruction de syndicats locaux d’industrie
ayant une pratique interprofessionnelle locale. Mais comment dégager des
équipes militantes sur ces tâches quand, dans leur propre entreprise,
la vie syndicale est moribonde ? Car on ne
devient pas un ou une responsable crédible et efficace si on n’est pas
appuyé sur une base solide. Voilà qui repose crûment, encore et encore,
la question de l’orientation professionnelle des militantes et militants
révolutionnaires.
Paris, le 5 décembre 2019.
cc Daniel Maunoury
La ténacité : pas de trêve des confiseurs
Les grévistes ont tenu durant les vacances de Noël !
Dans tous les services publics, certains tabous profondément ancrés
s’effritent devant le rouleau compresseur des gouvernements qui
détruisent méthodiquement l’école, l’hôpital, les transports, la
Sécurité sociale. Grève des examens, grève des soins, grève du départ en
vacances répondent à l’offensive libérale. Et malgré les difficultés
causées dans la vie quotidienne il est remarquable qu’une majorité de la
population soutienne toujours le mouvement. Comme si tout le monde
avait conscience que les services publics étaient détruits pour offrir
les marchés de l’éducation, du soin, du transport ou de la protection
sociale à des intérêts privés.
Alors, le 9 janvier les policiers avaient consigne de frapper encore
plus fort dans l’espoir de briser le mouvement au retour des congés. Le
succès des collectes vient renforcer ce constat : les gens ont compris
l’enjeu, et il manque juste une étincelle pour que la grève se
généralise. C’est rageant mais pas désespérant !
Nous n’avons jamais connu une unité si large et durable sur un mot
d’ordre si clair : le retrait. L’entrée de la CGC dans l’intersyndicale
est en soit un événement significatif. En délimitant clairement les
frontières entre confédérations, il faut espérer que l’unité construite,
non sans difficulté bien sûr, se reconstruise dans les agendas futurs.
Elle réactualise d’ailleurs la question de l’unification des
organisations syndicales combatives face au bloc du syndicalisme
d’accompagnement.
Dans les unions départementales qui ont globalement servi
d’organisatrices (pour le meilleur et pour le pire…) du mouvement, des
liens importants de confiance ont souvent été tissés, y compris vers
d’autres forces comme les gilets jaunes. C’est précieux pour les
mobilisations futures. Dans certaines entreprises, les intersyndicales
ont redécouvert l’unité et la puissance des AG. À la RATP, le renouveau
de la conflictualité a d’ores et déjà bouleversé la donne.
Le piquet de grève du dépôt de bus de Pleyel, rendez-vous obligé sur Saint-Denis (93).
cc Solidaires-RATP
Le vrai pouvoir des AG
Une circulaire interne de la CGT aura surpris les équipes militantes
attentives : on y parlait appropriation de la grève par les grévistes,
AG régulières, mandatement et révocabilité de grévistes pour représenter
leurs camarades… Bref, le parfait manuel du syndicaliste
autogestionnaire !
Comme la grève, l’AG a de nouveau révélé son pouvoir, en positif
comme en négatif. En négatif quand, trop faiblement fréquentées (c’était
le cas à la SNCF), elles n’ont pas permis l’élan vers une coordination
de comités de grève et l’appropriation du mouvement par les grévistes.
En positif, dans les AG intersyndicales de ville ou de départements qui
ont permis la multiplication des initiatives – malgré la frilosité de
responsables syndicaux qui parfois ont découragé des actions plus
audacieuses.
Paris, le 10 décembre 2019.
cc Daniel Maunoury
Un mot sur certaines « AG interpros »
autoproclamées qui ont à nouveau surgi dans quelques endroits, portées
souvent par des militant·es politiques mais tous avec leur propre agenda
et alimentant trop souvent un antisyndicalisme démobilisateur.
Certaines ont toutefois joué un rôle positif pour imaginer et conduire
des actions utiles, mais toujours dans la limite d’actions
substitutistes à la grève. Et souvent sans l’efficacité d’être
construites par les délégué·es des grévistes, encore moins par la masse
des grévistes.
En cas d’échec, aigreurs, replis corporatistes, et renoncements
désabusés se produiront. Et pourtant il semble que la rage, la joie et
la fierté d’avoir combattu resteront le trait marquant pour les
grévistes, lesquels tireront aussi des leçons de la non-extension, tout
comme les non-grévistes qui constateront que seules les professions en
lutte auront préservé des acquis.
Bref, ce mouvement donne raison aux militantes et militants de la
grève générale, et cela va secouer dans les structures. Comment imaginer
que la direction de l’Unsa ne soit pas percutée par sa base dans
l’éducation et dans les transports ? Comment imaginer que les secteurs les plus combatifs dans Solidaires n’en sortent pas renforcés ?
Et dans la CGT, les débats sont ouverts, et ils le sont tout autrement
qu’il y a dix ans, si l’on compare la gestion confédérale de Thibault en
2010, refusant explicitement d’accélérer vers la généralisation, et les
appels de Martinez en 2020, qui peinent hélas à être suivis. La
reconstruction d’un syndicalisme de combat commence aujourd’hui !
Jean-Yves (UCL Limousin), Christian (UCL Paris Banlieue Sud-Est),
le 25 janvier 2020
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Depuis le 5 décembre, la grève est une réalité pour des millions de personnes. Elle a été portée avec une force, un courage et une détermination impressionnante par celles et ceux qui l’ont reconduite, à la SNCF, à la RATP, mais aussi ailleurs… Aujourd’hui, la grève est encore là et s’invite dans de nouveaux secteurs ! Elle se réinvente pour durer. L’heure n’est pas à la résignation mais toujours au rapport de force avec l’État et le Capital !
46 jours, la plus longue grève
En la reconduisant jour après jour depuis le 5 décembre, les
grévistes de la RATP et de la SNCF ont incarné la grève pendant plus
d’un mois d’affilée.
Aujourd’hui, dans leurs assemblées générales, les grévistes ont
majoritairement décidé, non pas d’abandonner le combat, bien au
contraire, mais de s’organiser pour durer.
La tenue d’AG est fondamentale pour débattre entre grévistes, décider démocratiquement et faire vivre ensemble la grève sur nos lieux de travail.
La grève est toujours là aussi dans des établissements de la Culture
de plus en plus nombreux à se coordonner aux côtés de ceux entrés dans
le mouvement depuis le début comme l’Opéra de Paris ou la BNF.
Dans l’énergie, l’éducation, la grève s’appuie sur de solides et motivés noyaux de grévistes.
Dans les ports et docks, même si c’est par période de 72 heures, les
coups portés par la grève au patronat sont importants : un représentant
du patronat portuaire du Havre s’inquiétait publiquement d’une perte se
chiffrant déjà à plusieurs dizaines de millions d’euros !
Chez les territoriaux il y a toujours des grévistes à chaque nouvelle journée.
S’y ajoutent, dans toutes les régions, des grèves dans diverses
entreprises privées, sous des formes variées. Et la jeunesse lycéenne
commence à se manifester !
Leur faire peur
Macron prenant la fuite en plein Paris, exfiltré d’une
représentation. Macron qui a peur des grévistes. Des grévistes toujours
massivement soutenu·es par « l’opinion publique »
… pour la simple et bonne raison que l’immense majorité de la
population ne vit que de son travail et sait que ce combat de classe est
le sien !
Face à ça, le pouvoir réprime, frappe, interpelle et menace de procès. La presse aux ordres titre sur « la CGT qui ruine la France », rien que ça.
Le pouvoir du Capital et de son État est surpris par la détermination et la durée de ce mouvement.
Nous n’avons aucune raison de cesser de leur faire peur. Chaque
préfecture, chaque chambre de commerce et d’industrie doit avoir des
sueurs froides dans les jours et les semaines qui viennent.
Continuons le combat
Le vendredi 24 janvier c’est une grande journée de grève générale qui
aura lieu. Les jours qui précèdent les initiatives et les actions vont
se multiplier. Et les jours qui suivront aussi !
Si la grève peut s’adapter, elle ne doit pas s’arrêter. Elle doit
s’appuyer sur toutes nos revendications. C’est parce qu’ils ont peur
maintenant que nous devons continuer et amplifier le combat.
Et puis parce que nous avons raison !
Nous avons raison de refuser leurs retraites de misère.
Nous avons raison de refuser de subir une vie d’exploitation au travail.
Nous avons raison de vouloir un monde meilleur, libéré des aliénations et des oppressions.
Un monde où l’égalité économique et sociale se conjugue à la liberté de toutes et tous.
Oui nous sommes révolutionnaires et on est encore là !
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O., militant communiste libertaire, a été interpellé lors de la manifestation Gilet Jaune du 16 novembre 2019 avec 6 autres manifestants.
La manifestation avait été violemment réprimée par le dispositif policier et comme lors de toutes les manifestations depuis le mouvement contre la loi travail, des militant-es étaient interpellé-es toujours sous les mêmes prétextes : soit disant violences contres des policiers harnachés, armés jusqu’aux dents et ultra violents, participation à un groupement en vue de commettre des violences ou dégradations fantasmées par le pouvoir.
O. fait partie des malchanceu-ses qui sont réprimé-es pour l’exemple, pour décourager les autres d’aller manifester, pour diviser les manifestants entre militants légitimes et illégitimes.
Suite à son interpellation il a passé 48 heures en garde à vue avant d’être présenté au procureur sans avocat, et de passer devant un juge des libertés et de la détention, toujours sans avocat. Il est repart du tribunal le même jour avec une convocation pour le 23 janvier et une interdiction de manifester sur tout le territoire national jusqu’à l’audience.
Une parfaite illustration de la dernière loi anti-casseur adoptée par le gouvernement qui comporte tout l’arsenal nécessaire pour étouffer la contestation.
Il fait pourtant partie de ceux et celles qui auront évité la case prison, en raison de ses « garantes de représentation » (travail, domicile, inconnu de la justice…), ce que d’autres n’ont pas, institution judiciaire reproduisant les injustices de classe.
Depuis plus d’un an, les manifestations donnent lieu à de la violence physique de la part des fics et à des procédures judiciaires contre des manifestants qui, d’une part, ont pour objectif d’intimider et de décourager les personnes à participer à des lutes sociales, et d’autre part, arrondissent les fins de mois des fonctionnaires de police qui sont toujours prompts à venir demander des dommages et intérêts sans présenter le moindre justificatif de leur prétendu préjudice.
Rappelons que les seuls épargnés par cette réforme des retraites sont les forces répressives…
Ne nous laissons pas intimider, la solidarité est notre arme et aucune loi ne peut la briser.
Soutenons les inculpé-es de la répression, le 23 janvier à 8h30 devant le tribunal judiciaire de Montpellier.
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Au bistrot avec un lapin, une merlette, des vautours… Un BD-Tract de l’Union communiste libertaire distribué massivement dans les manifestations du 9 janvier 2020. Succès garanti.