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Luttes Sociales – Page 15 – Union Communiste Libertaire Montpellier
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Luttes Sociales


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    Que décembre soit bouillant !

    15 Nov 2019

    Et si le conflit pour nos retraites devenait le point de rencontre de toutes les luttes ? Le moyen de mettre enfin un coup d’arrêt à ce gouvernement et à la casse sociale et de reprendre l’offensive ? Et si décembre était enfin le mois de l’explosion du ras-le-bol et de la colère ? Nous sommes des milliers à l’espérer, mais pas question d’attendre, il faut préparer et organiser. A un mois du 5, faisons le point.

    Depuis des mois, le gouvernement prépare une « réforme » des retraites qui constitue une nouvelle attaque en règle contre les travailleurs et travailleuses. Le projet, comme son calendrier, est maintenu dans le flou par le gouvernement. Une seule certitude : leur objectif est de baisser les pensions pour augmenter les profits !

    Craint-il une cristallisation des colères, nombreuses dans le pays, autour de ce sujet ? Bien sûr ! En tout cas nous savons qu’il s’agit de porter le coup fatal aux systèmes de retraites actuels. Passer du système par répartition à un système par points, mettre fin aux régimes spéciaux, mais aussi à la prise en compte de la pénibilité de certains métiers. La baisse du montant des retraites constituera une incitation, pour celles et ceux qui en ont les moyens seulement, de souscrire à une retraite complémentaire par capitalisation, auprès de fonds de pension. Régimes spéciaux, public ou privé… nous serons toutes et tous perdant-e-s.

    Le jeudi 5 décembre, c’est la date qui est en perspective depuis fin septembre face au projet. Initialement appelée par l’intersyndicale RATP comme début d’une grève illimitée, Solidaires s’y est greffé début octobre puis des Unions Départementales et fédérations CGT, chaque jours plus nombreuses, ont emboîté le pas. Des intersyndicales départementales regroupant CGT FO Solidaires FSU et organisations de jeunesse multiplient les appels à une lutte prolongée à compter de cette date. Et une intersyndicale nationale CGT-FO-FSU-Solidaires appelle clairement à ce que le 5 décembre soit une « première journée » de grève.

    Réussir la journée du 5 décembre

    Soyons clair, réussir la journée du 5 est une priorité fondamentale. Plus la grève sera forte, plus les manifestations seront massives, plus il sera envisageable de reconduire le 6 et les jours suivants. Chacune et chacun doit prendre sa part dans cette construction de la grève reconductible, car personne ne le fera à notre place !

    L’appel intersyndical CGT-FO-FSU-Solidaires, même si il n’évoque pas la question de la reconduction, à l’intérêt de faciliter la construction d’une mobilisation unitaire, y compris en portant la question des modalités d’actions en AG auprès des salarié.es. Évidemment, la préparation même du 5 doit s’articuler à l’idée de la reconduction les jours suivants. Pour cela, le travail de mobilisation dans les entreprises et sur les territoires, est l’enjeu principal ; poursuivre la grève le 6, suppose que le 5 il y ait beaucoup de grévistes, et qu’ils/elles puissent tenir des assemblées générales suffisamment représentatives pour décider une poursuite effective du mouvement.

     » Il faut que décembre soit le plus chaud possible avec le plus de grèves reconductibles « 

    Née en juin dernier du mariage entre Alternative Libertaire (AL) et la Coordination des Groupes Anarchistes (CGA), l’Union Communiste Libertaire (UCL) veut une  » démocratie directe, l’autogestion et le fédéralisme « , le tout obtenu au travers des luttes. Théo Roumier, membre de l’UCL, est l’invité de la Midinale.

    Il faut aussi que les grévistes sortent du tête à tête dans l’entreprise pour tisser les liens avec les autres salarié.es en lutte des environs. Les organisations interprofessionnelles, unions locales et départementales, devraient jouer un rôle déterminant dans ce sens en organisant la solidarité et la convergence de proximité.

    Au delà de la réforme des retraites, le 5 décembre et les jours qui suivent doivent être le moment de ralliement de toutes les colères déjà présentes. Gilets jaunes, retraité.es, privé.es d’emploi, hôpitaux, climat, pompiers, éducation, … Nous avons besoin de nous unir pour faire reculer ce pouvoir. Il faut à notre camp une victoire, pour reprendre confiance et aller plus loin.

    Le meilleur des blocages, c’est la grève !

    Le 13 septembre, Paris a tourné au ralenti, des bouchons monstres, des gares désertes, des milliers de rendez-vous et réunions annulés… Les agents de la RATP, en cessant massivement le travail, ont fait la démonstration que le meilleur moyen de paralyser l’économie et de taper au portefeuille des patrons : c’est la grève. Bien sûr, il ne s’agit pas de mettre en concurrence les différents modes d’action mais alors que la question du blocage de l’économie se pose régulièrement, chez les gilets jaunes ou dans les collectifs pour le climat, la grève de la RATP aura eu plus d’impact que bien des actions de blocages.

    Néanmoins, toutes les actions qui contribueront à paralyser l’économie seront utiles a partir du 5 décembre. De ce point de vue, l’appel de l’assemblée des assemblées de gilets jaunes à prendre part à la grève va clairement dans le bon sens et leur expérience sera précieuse pour que la contestation s’installe partout sur le territoire.

    Certain.es diront, à juste titre, que si cette grève a un tel impact c’est qu’il s’agit là d’un secteur clé et que tous les salarié·es ne disposent pas d’une telle force. Il est vrai que des secteurs comme celui des transports, de la logistique ou de l’énergie ont une capacité particulièrement forte à bloquer l’économie. Mais la grève par procuration, en laissant seulement certains secteurs assumer le rapport de force, pourrait être fatale. Et ce n’est qu’en s’attaquant aux profits patronaux que nous les contraindront à céder.

    Éviter le piège de la grève par procuration

    Si nous pensons que nous devons tout faire pour réussir le 5 décembre, ce qui se dessine n’est, en effet, pas sans risques pour autant. Il y a aujourd’hui encore un fossé certain entre le niveau général de mobilisation dans le salariat (en témoigne la faible mobilisation du 24 septembre) et les secteurs porteurs du 5 décembre, RATP en tête.

    Il faut tout faire pour éviter que les secteurs combatifs restent isolés et que les salarié.es potentiellement mobilisables rentrent dans le principe d’une grève par procuration. Lorsque les grèves sont isolées, comme celle des cheminot·es en 2018 (sans revenir sur le choix problématique d’une succession de grèves de 48 heures), le pouvoir n’a qu’à jouer la montre.

    Mais lorsque les grèves s’étendent et se généralisent, notre force s’en trouve décuplée, et le pouvoir peut alors être débordé. La reconductible ne doit pas être identifiée à la mobilisation des régimes spéciaux mais à la mobilisation contre l’ensemble du projet du gouvernement. Il faut marteler que public ou privé, régimes spéciaux ou non, nous sommes toutes et tous perdant.es avec cette « réforme ». Nous avons encore un mois à travailler à ce que la dynamique du 5 ne parle pas qu’à certains secteurs mais fasse écho à l’ensemble des salarié.es et plus largement à toutes celles et ceux qui en ont ras le bol de ce gouvernement au service des riches. La grève générale, c’est toutes et tous ensemble, personne ne la fera à notre place !

    Pour un mouvement contrôlé par la base

    Le 5 décembre est un jeudi. Cela veut dire qu’il faudra reconduire le plus massivement possible le vendredi. Et pour une partie du salariat, tenir le samedi et le dimanche. Puis trouver la force de continuer et rebondir le lundi et les jours qui suivent. Dès le jeudi, notre priorité doit être de se rassembler sur nos lieux de travail, de réunir nos collègues en assemblée générale. C’est collectivement qu’il faut décider ou non de la reconduction de la grève, sans laisser la décision à d’autres ni rester dans l’attentisme des autres secteurs. Des rassemblements de grévistes le vendredi, des grandes manifestations le samedi, seraient de bons point d’appuis.

    C’est dans ce sens que les militantes et militants de l’Union communiste libertaire, à leur modeste échelle, interviennent dès à présent, syndicalistes dans leurs entreprises et leurs services, dans leurs UL et UD. Mais aussi dans les lieux d’études, les quartiers ou les divers collectifs militants. La victoire est possible et nous pouvons encore être surpris d’ici le 5. Qui ne le fut pas il y a un an avec les Gilets jaunes ? Qui ne le fut pas il y a quelques jours avec le droit de retrait des cheminot.es puis la grève spontanée des technicentres SNCF ?

    Partout où nous sommes, informons, discutons, organisons. Il n’y a pas une minute à perdre pour préparer cette grève reconductible. Que décembre soit bouillant !

    Union communiste libertaire, 6 novembre 2019



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    Édito : Vent de révoltes

    03 Nov 2019

    Pour des raisons et dans des contextes différents, de nombreuses régions du monde sont secouées par des révoltes populaires, massives et inédites.

    De Hong Kong à l’Irak, en passant par le Chili, Haïti, le Liban, la Catalogne, l’Équateur, etc. la liste est impressionnante. Chaque soulèvement a son propre point de départ : la cherté de la vie, la corruption, une nouvelle taxe, une répression judiciaire ou une aspiration démocratique. Mais ce qui frappe, c’est la similarité des formes de lutte, l’articulation des aspirations sociales et démocratiques et l’affrontement massif avec les forces de répression. Un vent de révolte souffle sur le vieux monde.

    C’est évidemment un pas en avant dans la crise du capitalisme. Et il est fort à parier que ces révoltes vont s’étendre. Car l’accumulation frénétique du capital a conduit à un accroissement ubuesque des inégalités et à une crise écologique majeure, tandis que, dans les démocraties bourgeoises, les libertés publiques sont réduites à marche forcée. La crise du capitalisme n’est plus seulement économique, elle touche aussi son aspect idéologique. Les classes dirigeantes ne parviennent plus à légitimer leur domination, car l’adhésion aliénée au capitalisme s’estompe devant l’évidence de sa cruauté. La violence, pour maintenir leurs privilèges, est leur seul et dernier recours.

    Reste la question des alternatives : si la révolte est là, il faudra que l’auto-organisation des exploité·es s’étende et s’affermisse pour rendre crédible un autre modèle de société.

    UCL, 28 octobre 2019



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    Communiqué de soutien aux mobilisations du peuple catalan

    03 Nov 2019

    De nouveau le peuple de Catalogne est descendu dans les rues. Le même peuple qui, il y a deux ans était sorti défendre la convocation à un référendum populaire pour l’indépendance. L’État espagnol lui avait répondu par la répression. La réponse populaire quant à elle a été la grève générale convoquée par l’Intersyndical-CSC et IAC et suivie par la CGT, la CNT et Solidarité Ouvrière, avec le soutien d’EMBAT et d’autres organisations du camp anarchiste, qui ont émis à ce moment une déclaration claire et très lucide sur le processus et la lutte en cours.

    Deux ans plus tard, l’État espagnol condamne les principaux responsables du gouvernement bourgeois Catalan. Cet acte a mobilisé l’ensemble du peuple Catalan contre le gouvernement de la Monarchie Constitutionnelle espagnole qui a répondu, encore une fois, par une féroce répression de la main de la police catalane, les Mossos de Esquadra [1], connu pour leur brutalité. La sentence envers les 12 politiciens catalans marque un tournant dans la répression judiciaire applicable de manière générale,car ils sont condamnés pour acte de « sédition » ce qui peut englober n’importe quelles manifestations publiques, et par conséquent c’est dans toute la Catalogne et dans toute l’Espagne- qu’un régime autoritaire qui vise à contenir la contestation sociale se met en place. C’est pour cela qu’une véritable situation de désobéissance populaire s’est développée, et que les rues ont été massivement investies par le peuple.

    Le problème ne se limite pas qu’à l’indépendance de la Catalogne. C’est la constitution de 1978 et le pacte de Moncloa, qui ont créé un ordre politique, juridique et économique qui a laissé intacts les principaux ressorts de la dictature franquiste et qui a garanti l’impunité des génocidaires, avec l’appui favorable de la gauche électorale. Les mobilisations de ces derniers jours remettent sur le devant de la scène les revendications liées au travail, celles pour une meilleure éducation, pour une meilleure santé, celles contre les expulsions des logements, et toutes les revendications populaires récemment soutenues. Elles démontrent l’exaspération du peuple face à autant de dépossession et de mépris envers les revendications populaires de la part de ceux d’en haut, et en particulier de l’Etat espagnol -mais aussi de la bourgeoisie catalane-. A ces revendications et ces mobilisations, ils répondent par la répression, comme celle que nous vivons ces derniers jours en Amérique Latine.

    Dans le cadre de cette lutte, nos camarades d’EMBAT (Orgnisation politique spécifique de Catalogne), de la CGT catalane, de la CNT et de Solidaridad Obrera sont au premier plan, et impulsent les mobilisations, en y mettant au centre les thématiques sociales et populaires. Et en promouvant le développement d’organisations populaires fortes ainsi que la mobilisation de celles et ceux d’en bas. Tout notre soutien va aux camarades anarchistes, anarcho-syndicalistes et libertaires organisé.e.s de Catalogne !

    Cette même Catalogne qui a joué un rôle de premier plan dans la glorieuse révolution espagnole et qui l’a élargie à d’autres régions de ce territoire au pas de la colonne Durruti, est aujourd’hui bien vivante et répond présente !

    Toute notre solidarité et notre soutien au peuple catalan et à tous les peuples qui résistent aux abus d’où qu’ils viennent, et qui luttent pour une autre société.

    Pour la construction du pouvoir populaire !

    Pour le socialisme et pour la liberté !

    Vive celles et ceux qui luttent !


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    Les anarchistes du Chili s’expriment sur l’explosion sociale

    03 Nov 2019

    Face à l’explosion sociale dans la région Chilienne, la Fédération Anarchiste de Santiago déclare :

    1- Les failles du modèle néo-libéral se montrent chaque fois plus grandes, la situation a dépassé de toute part le gouvernement et s’est étendue en région. Maintenant, ce n’est plus seulement à Santiago qu’ont lieu les protestations dans la rue, mais dans tous les territoires de la région du Chili que s’est levée et organisée la lutte. La volonté de notre classe grandit de jour en jour, même si tout est fait pour l’empêcher, nous sommes à chaque fois plus nombreux.ses dans cet acte historique. Le couvre feu est constamment défié dans tous les coins du pays, avec des manifestations massives de colère, les peuples continuent leur digne lutte.

    2-La réponse du gouvernement a été d’intensifier sa répression sauvage, plus de dix milles militaires se baladent dans nos quartiers et avenues en déchaînant le terrorisme d’État. Des tanks et des hélicoptères de combat sont promenés dans les rues et dans le ciel dans le but de terroriser le peuple.

    Ce déploiement de flics et de militaires a violemment frappé les peuples en luttes, ce sont déjà plus de 1700 détenu.es, plus de 250 blessée.e.s graves et plus de 15 personnes tué.e.s pour lesquels l’État prétend cacher sa responsabilité et tente de cacher leurs noms, des centaines de personnes disparues, un nombre incalculable de torturé.e.s et toujours plus de cas de violences sexuelles apparaissent. Toutes les violences et les assassinats sont de la responsabilité directe de l’État, et tout spécialement du gouvernement qui a rendu la voie libre à ses sbires, qui n’ont pas hésité une seule seconde à tirer sur la classe opprimée.

    3- Nous alertons les peuples en lutte face à la stratégie de communication de l’État, développée par le gouvernement avec la complicité de la presse bourgeoise, laquelle ne cherche qu’à détourner les regards du conflit social, installant l’idée que c’est un conflit de sécurité, dans lequel la priorité est de rétablir l’ordre bourgeois à travers un grand « pacte social » sans rendre leurs droits aux peuples. De longues heures d’images tendancieuses et de prises d’opinions complices apparaissent à la tv, appels du gouvernement à « l’esprit nationaliste » pour faire face à cette crise, les médias bourgeois et le gouvernement gèrent la période comme une catastrophe naturelle, mais nous savons que c’est la catastrophe du capitalisme et du patriarcat, et nous luttons pour nous en libérer ainsi que de tout celleux qui le soutiennent.

    Nous voulons aussi souligner, que les appels à marcher avec le maillot de la sélection Chilienne de football et à développer un esprit nationaliste, sont la même stratégie utilisée quelques années en arrière par l’extrême droite brésilienne, qui avait utilisé le massif mécontentement social comme tremplin politique pour arriver au pouvoir. Nous appelons à visualiser cette situation et à ne pas renforcer le fascisme.

    4- Nous rejetons l’opportunisme des partis politiques qui prétendent représenter les peuples en lutte, vous ne représentez que vos intérêts mesquins, ne cherchant qu’à arriver au pouvoir en utilisant le sang versé par la classe des opprimé.e.s comme stratégie d’opportuniste et de parasites. Vous n’avez pas votre place dans nos quartiers, nos assemblées et manifestations, pas de place dans le monde nouveau que nous sommes en train de créer, vous ne faites que représenter tout ce que nous sommes en train de jeter aux oubliettes de l’Histoire.

    5- Nous appelons à poursuivre les mobilisations, à continuer la lutte dans les territoires et dans les rues. Il est extrêmement nécessaire de mettre en place des assemblées territoriales en développant des pratiques pré-figuratives autogérées, depuis une position de classe, écologiste et antipatriarcale, pour que l’auto-organisation des opprimé.e.s puissent offrir des réponses et des solutions tant aux problématiques immédiates comme sur le long terme. Nous devons commencer à créer des communautés organisées et un contrôle territorial, qui nous permettent d’avancer vers notre émancipation totale, ce qui doit être notre priorité et non pas de trouver une sortie institutionnelle à la crise comme veut le faire l’assemblée constituante ou toutes les autres choses qui permettent de donner de l’air à la démocratie bourgeoise.

    6- Pour finir, il devient nécessaire de générer une base revendicative coordonnée entre les différents secteurs en lutte, qui représente la diversité des corps, peuples et territoires ainsi que leurs problématiques. Pour la même raison il est très important de réussir à détruire les piliers de ce modèle, il devient nécessaire de mettre fin au code de l’eau et aux AFP, et d’un autre côté d’améliorer les conditions de vies immédiates de notre classe, en abaissant le nombre d’heures de travail, socialisant le système de transport, augmentant le salaire minimum, en mettant fin à la sous-traitance et en revendiquant le droit à un logement et un habitat digne, en légalisant l’avortement et en permettant un accès digne aux soins, en supprimant toutes les dettes éducatives (CAE, Fond Solidaire), en baissant les prix des services basiques (eau, électricité, gaz) et en paralysant tous les projets extractivistes. Il faut arrêter l’agenda législatif de la bourgeoisie qui entérine toujours plus le néo-libéralisme, nous exigeons donc le retrait du décret TPP-11, de la loi d’Intégration Sociale, la loi des Glaciers, du Contrôle d’identité de la jeunesse, de la réforme des retraites, réformes des taxes et le projet de route de l’eau, dans le même but il est indispensable d’abroger la loi des « classes sécurisées », la loi anti-terroriste, le statut jeunes travailleurs, la loi Migrants, la loi sur les réserves de cuivre et le code du travail. Pour terminer nous exigeons la libération de tou.te.s les prisonnier.re.s politiques, la suspension de l’état d’urgence et du couvre feu, le retrait de tous les militaires et des flics des rues, la fin des violences politiques sexuelles et l’arrêt de l’utilisation de la loi de sécurité intérieure de l’État. Tout cela doit être impulsé par une grève générale et une mobilisation constante dans les rues.

    Militaires, hors de nos rues !
    Grève générale !
    Enracinons l’Anarchisme !
    Construisons la Communauté Organisée !
    Vive la lutte des peuples !
    FÉDÉRATION ANARCHISTE DE SANTIAGO



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    Féminisme de classe et lutte populaire en Argentine, du 26 octobre au 23 novembre

    29 Oct 2019

    Du 26 octobre au 23 novembre, l’UCL organise une tournée dans onze villes de France, avec trois militantes de la Fédération d’organisations de base (FOB).

    Depuis plus de douze ans, les drapeaux rouge et noir de la FOB se sont fait connaître dans la rue argentine.

    A l’intersection de l’action directe et du féminisme, le tout en prônant l’autogestion, la FOB rassemble dans ses assemblées des milliers d’hommes et de femmes issu·es des quartiers populaires.

    Elles nous feront partager leurs luttes, leurs visions et leurs pratiques. On y parlera du mouvement piquetero, de la lutte des femmes, de l’action de cette organisation dans les bidonvilles de Buenos Aires, des assemblées féministes de base et des luttes des migrantes.

    On y parlera également de la situation politique en Argentine, puisque le 27 octobre aura lieu le 1er tour de l’élection présidentielle. Le président de droite, Mauricio Macri, risque de se faire sortir et, pour emporter la victoire, son rival péroniste multiplie les entreprises de séduction en direction du mouvement social.

    Les dates de la tournée

    • Paris 19e le 26 octobre à 19h30, au 92, rue d’Aubervilliers + événement facebook
    • Le Mans (72) le 28 octobre, à la rotonde de la Maison des associations, 4 rue d’Arcole
    • Rennes (35) le 30 octobre, au Bocal, 2 allée de Finlande + événement facebook
    • Fougères (35) le 1er novembre, aux Oiseaux de la tempête, 14, rue de la Pinterie+ événement facebook
    • Montreuil (93) le 4 novembre à 20 heures, à la Maison des femmes, 24-28 rue de l’Église + événement facebook
    • Nancy (54) le 6 novembre, à la fac de lettre, 23 boulevard Albert-Ier
    • Lyon (69) le 8 novembre + événement facebook
    • Clermont-Ferrand (63) le 12 novembre
    • Marseille (13) le 14 novembre à 19h, à Mille Bâbords 61 rue Consolat
    • Nîmes (30) le 16 novembre
    • Millau (12) le 19 novembre à 20h30, à la Loco, 33, avenue Gambetta
    • Montpellier (34) le 21 novembre, à la Mauvaise réputation, 20, rue Terral
    • Toulouse (31) le 23 novembre, à la Chapelle, 36 rue Daniel-Casanova
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    Quels outils pour améliorer nos vies ?

    29 Oct 2019

    Facile de critiquer les syndicats quand on voit le train de vie de certain.es de leurs dirigeant.es ou les orientations de certaines organisations ! Mais le syndicalisme c’est avant tout une stratégie collective de lutte pour nos droits en tant que salarié-es ou travailleur-ses en formation. Voilà quelques éléments passés et actuels pour comprendre le syndicalisme.

    D’où ça vient ?

    Durant le XIXe siècle les travailleur-ses s’organisent pour se défendre au travail face à leur patron. Les syndicats commencent à apparaître, ils sont illégaux, et c’est par des luttes que les libertés syndicales et le droit de grève sont obtenus.

    Il y a un courant syndical révolutionnaire qui se développe en France au début du XXe siècle avec la CGT, il allie la défense de nos intérêts immédiats avec un projet de transformation sociale, la révolution.

    D’autres modèles existent et dominent historiquement. Par exemple celui de la cogestion : le syndicat accompagne les volontés du patronat, pour éviter que ça déborde, qui donne parfois quelques miettes. Ou encore le syndicalisme comme simple relais de ce que dit un parti, au détriment de son autonomie pour animer des luttes et de son élaboration d’un autre modèle de société.

    Récemment, les grèves des femmes de chambre d’hôtels ou des sans-papiers montrent que les syndicats sont toujours une réalité.

    A quoi ça sert ?

    Défendre les droits conquis par nos aîné.es, se battre pour en gagner de nouveaux, organiser la discussion et la solidarité entre les travailleur-ses : avec le syndicalisme on a tout à gagner.

    Par l’organisation collective, le blocage ou la grève, le syndicalisme permet de mettre en place des rapports de forces en faveur des travailleur-ses afin d’obtenir des avancées concrètes. On ne gagne que ce qu’on prend par la lutte.

    Sans syndicats, pas de droits ! L’Etat l’a bien compris, et interdit par exemple aux jeunes en service civique de se syndiquer, même s’ils et elles se font exploiter pour une rémunération ridicule.

    Le syndicalisme s’occupe aussi des conditions de vie des travailleur.ses, et peut pour cela impulser des luttes par exemple féministes ou écologiques sur les lieux de travail.

    Le syndicalisme révolutionnaire peut aboutir à la grève générale politique, et éventuellement à la réappropriation du pouvoir économique par les travailleur.ses, remettant ainsi enfin en question la dictature des grands patrons et des actionnaires.

    Et sur mon lieu d’étude ?

    Le syndicalisme de lutte c’est d’abord s’organiser avec d’autres lycéen.nes, d’autres étudiant.es pour se défendre ensemble.

    Cette auto-organisation permet d’améliorer ses conditions d’étude. Par exemple, en se battant pour s’inscrire à l’université, pour conserver son restaurant universitaire, ou pour obtenir de meilleurs logements étudiants, ou encore contre les violences sexistes et sexuelles.

    S’organiser c’est aussi se donner les moyens collectifs pour construire et animer un mouvement sur son lieu d’étude. De façon autogestionnaire, sans chef, pour entraîner dans la lutte une large partie des lycéen-nes ou des étudiant.es.

    S’allier avec les salarié.es qui y travaillent, ainsi que celles et ceux d’autres secteurs est une arme décisive pour briser l’isolement et gagner des revendications communes !

    Secrétariat Jeunesse de l’UCL


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    123 femmes assassinées parce qu’elles sont des femmes depuis le début de l’année 2019. Stoppons ce décompte macabre !

    27 Oct 2019

    En réaction aux violences, le gouvernement n’a proposé, à ce jour, que des mesures répressives. Rien sur la formation, rien sur l’éducation. Pas un mot non plus concernant les femmes sans papiers, celles qui subissent le racisme au quotidien ou encore les femmes trans, toutes celles, déjà marginalisées dans la société, qui n’ont aucun moyen de dénoncer les violences qu’elles pourraient subir dans leur couple. Tout cela est à des années-lumières des revendications portées par les associations féministes qui combattent les violences faites aux femmes, qui sont claires et connues depuis des années : plus de moyens pour les associations et les lieux d’accueils, des possibilités d’hébergement sans conditions, l’accès gratuit à un suivi médical et psychologique, un traitement réel des plaintes et des appels des victimes, l’éloignement de l’agresseur, de véritables campagnes nationales de prévention, des formations à tous les étages des professionelLEs, une autre politique d’éducation nationale intégrant l’apprentissage au respect des autres, au consentement et contre les discriminations…


    Notre combat n’est pas une opération de communication, il s’agit pour toutEs les femmes d’une question de vie ou de mort !


    La réponse, contre les féminicides, les violences conjugales et toutes les violences de genre, doit être collective et passera par la lutte. Parce que les féminicides ne sont pas des faits isolés et qu’ils s’inscrivent dans un système global qui permet et maintient l’oppression des femmes, nous devons mener une lutte féministe efficace et effective. Ne relâchons pas la pression !


    Retrouvons-nous le lundi 4 novembre à 18h30 devant la préfecture pour rendre visible la question des féminicides et les dénoncer.


    Retrouvons-nous dans la rue pour une grande manifestation le samedi 23 novembre à 14h Place de l’Europe.


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    Face à la transphobie : organisons la résistance!

    18 Oct 2019

    Ce 19 octobre aura lieu la 23èmemarche ExistransInter, marche de revendication pour les droits des personnes trans et intersexe. Cette marche compte défendre l’autodétermination des personnes trans et/ou intersexes et dénoncer le piétinement de leurs droits et de leur santé depuis des décennies. Cette année, les personnes trans, intersexes et leurs allié-e-s appellent à soutenir l’accès aux droits au séjour des personnes trans migrantes, l’a ccès à la PMA aux personnes trans et dénoncent la mutilation des personnes intersexes, les lois racistes sur l’immigration qui emprisonnent, expulsent les personnes trans et intersexes demandeuses d’asiles et limite tout recours.

    L’ éviction des personnes trans de la PMA et les mesures en demi-teinte du gouvernement pour les personnes trans (circulaire insuffisante sur le changement de prénom, maintien du changement d’état civil  dans une procédure judiciaire démédicalisée seulement théoriquement) reflètent l’influence et la pression du camp de la bourgeoisie réactionnaire, représenté, entre autres, par la « Manif pour tous » qui ciblent de manière explicite les personnes trans. Elles ne peuvent qu’encourager les actes homophobes et transphobes, au moment où les dirigeants de l’État envoient des signaux complaisants aux réactio nnaires.  

    Les personnes trans, encore plus lorsqu’elles sont migrantes, sont obligées d’affronter de véritables entraves pour accéder aux traitements médicaux, notamment hormonaux et chirurgicaux, nécessaires à leur parcours, ou encore pour procéder à un changement d’état-civil et se voir délivrer des papiers d’identité du genre dans lequel elles vivent. Cette transphobie d’État relaie et renforce la transphobie causée par un système patriarcal, qui perpétue l’idée qu’être homme ou femme est un fait de nature,causé par la génétique, alors qu’il s’agit de constructions sociales, de rapport d’oppression entre un groupe dominant et un groupe dominé. Cette transphobie ambiante engendre une situation de grande précarité pour les personnes trans, qui ont beaucoup de difficultés à trouver un travail ou à avoir un accès à la santé. Par ailleurs, les personnes trans subissent des violences, que ce soit dans la rue, au travail, dans la famille ou dans le couple, par la police, dans les prisons, etc.  

    Contre la transphobie, luttons contre le patriarcat !  

    En tant que libertaires, nous pensons que seules les luttes auto-organisées et l’autogest ion nous permettront de sortir de tels systèmes, dont profitent celles et ceux qui ont intérêt à les préserver. Une telle auto-organisation ne peut être réellement effective qu’à condition que les personnes concernées puissent dès maintenant prendre pleinement leur place dans les organisations militantes de leur choix et dans les luttes. Par conséquent, nous nous engageons au quotidien contre le sexisme, l’homophobie, la transphobie, le racisme, la domination étatique et l’exploitation capitaliste, et portons nos revendications de rupture, pour une société libertaire et égalitaire.

    Enfin, dans la continuité de la marche Exitransinter, nous appelons à se mobiliser le 20 novembre 2019, pour le Transgender Day of Remembrance (TDoR), journée internationale qui célèbre le souvenir des personnes trans assassinées à travers le m onde, et à soutenir tout le reste de l’année les initiatives allant dans le sens de l’émancipation et de l’auto-détermination des personnes trans.


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    Un journaliste de Rapports de Force poursuivi pour rébellion.

    18 Oct 2019

    Le site Rapports de Force est consacré à l’information pour les mouvements sociaux. Les personnes participant à ce site font un travail admirable et important. Depuis le week-end dernier, un de leur journalistes qui couvrait la manifestation des Gilets Jaunes à Toulouse est inquiété par la police et la justice. Cette nouvelle attaque contre la liberté de la presse est inadmissible!

    Nous vous relayons leur communiqué, à lire sur leur site :

    https://rapportsdeforce.fr/breves/un-journaliste-de-rapports-de-force-poursuivi-pour-rebellion-10144503?utm_source=Inscription+Rapports+de+Force&utm_campaign=8420144238-EMAIL_CAMPAIGN_2019_10_14_11_47&utm_medium=email&utm_term=0_c9ffd13159-8420144238-84075111


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    Appel à une rébellion internationale pour le Rojava

    14 Oct 2019

    Depuis 2012, cette région au nord de la Syrie jouit d’une indépendance de fait et d’une administration autonome. Une expérimentation politique unique s’y déroule, basée sur la démocratie directe, les assemblées locales, le féminisme, l’écologie, et la cohabitation des différents peuples. Malgré toutes ses imperfections, cette expérience représente une vraie alternative et mérite d’être défendue.

    Depuis 2012, cette région au nord de la Syrie jouit d’une indépendance de fait et d’une administration autonome. Une expérimentation politique unique s’y déroule, basée sur la démocratie directe, les assemblées locales, le féminisme, l’écologie, et la cohabitation des différents peuples. Malgré toutes ses imperfections, cette expérience représente une vraie alternative et mérite d’être défendue.

    Les enjeux de cette guerre sont immenses. Depuis 2013, les combattant-e-s kurdes et arabes des « Forces Démocratiques Syriennes » ont été au premier plan de la guerre contre Daech. Les voilà maintenant totalement lâché-e-s par la coalition internationale, qui s’en prétendait pourtant alliée. L’Union Européenne, qui sombre dans des politiques de plus en plus xénophobes, cède depuis des années au chantage d’Erdogan au sujet des millions de réfugiés syriens en Turquie. Elle reste bras croisés parce qu’elle ne souhaite surtout pas accueillir ces millions « d’indésirables » qui sont confinés dans des camps en Turquie depuis des années.

    Ceux qui sont menacés par les bombes turques au Kurdistan syrien, ne sont pas seulement les populations kurdes mais toutes les populations civiles de la région : arabes, syriaques, arméniennes, turkmènes, assyriennes, etc. C’est la possibilité d’une coexistence pacifique entre de nombreuses minorités ethniques et confessionnelles qui risque d’être détruite par des massacres, des déplacements massifs et un nettoyage ethnique.

    Dans cette région du « Croissant fertile » aujourd’hui soumise à la destruction écologique, cette guerre vise aussi à prendre le contrôle des ressources naturelles. En annexant ce territoire, la Turquie cherche à s’accaparer en particulier l’eau de l’Euphrate et également son pétrole. Nous sommes solidaires de l’appel à mobilisation internationale des volontaires de la « Commune Internationaliste », et de leur effort pour préserver les ressources naturelles et reboiser la région.

    Nous n’oublions pas que l’expérience d’autonomie du Kurdistan syrien a surgi dans le contexte de la révolution syrienne de 2011, écrasée dans le sang dans le silence total de la communauté internationale. Elle est reliée aux vagues de soulèvements populaires des « Printemps arabes » en 2011. Depuis un an, cette vague internationale de révolte populaire a repris, en Algérie, au Soudan, en Irak, à Hong-Kong, en France et ailleurs. Nous en sommes profondément solidaires.

    Nous dénonçons l’hypocrisie et la complicité des grandes puissances internationales. Si l’armée turque s’autorise à bombarder le Rojava, c’est parce que les États-Unis, la France, l’Allemagne et d’autres États le veulent bien. La gouvernement français est d’ailleurs complice puisque l’entreprise Thalès fournit du matériel optique pour les drones turcs et réprime le mouvement kurde en France. Des « conférences climat » aux « Conseils de sécurité », c’est la même hypocrisie géopolitique qui règne. Une hypocrisie sanglante qui mène à l’effondrement du vivant sur la Terre, et à la destruction de toutes les alternatives politiques à ce système capitaliste, patriarcal et raciste.

    Nous exigeons de l’État français, de l’Union Européenne et de la communauté internationale :

    • L’arrêt immédiat de la guerre menée par l’État turc
    • La constitution immédiate d’une zone d’exclusion aérienne au dessus de la région
    • La reconnaissance de l’autonomie de « l’Administration autonome de la Syrie du Nord et de l’Est »

    Nous appelons à une réaction immédiate partout en France :

    • Rendez-vous jeudi 10 octobre à 18h à la place du Châtelet occupée à l’initiative Extinction Rebellion pour une AG extraordinaire d’information sur la situation et de préparation d’ actions.
    • Appel à action/rassemblement massif vendredi 11 octobre à 18h devant le Ministère des Affaires Étrangères au 37 quai d’Orsay.
    • Appel à rejoindre la manifestation Place de la République à Paris samedi 12 octobre à 14h à l’appel de la communauté kurde, mais aussi à Strasbourg, Marseille, Nantes, Grenoble, etc
    • Appel à des actions simultanées partout en France vendredi 11 octobre et les jours suivants !

    Nous appelons à une rébellion internationale partout dans le monde en soutien au Kurdistan du Nord de la Syrie :

    • Nous invitons l’ensemble des pays où la « rébellion internationale » a lieu à prendre position en soutien au Kurdistan syrien
    • Nous invitons à organiser des actions de solidarité partout dans le monde vendredi 11 octobre et dans les jours à venir !

    PREMIERS SIGNATAIRES :
     ACTA
     ATTAC
     Des participantes aux Bombes Atomiques
     Cerveaux Non Disponibles
     Fédération Sud PTT
     Gilets jaunes de Commercy « canal historique »
     Gilets Jaunes de Saillans
     Des Gilets Jaunes de Montreuil
     Pour une écologie sociale et populaire
     Plein le Dos
     Revue Ballast
     Des membres d’Extinction Rebellion et occupant-e-s de la Place du Châtelet – Le Social Club
     Sud Éducation 91
     Union communiste libertaire
     Union des étudiants kurdes de France
     Union syndicale Solidaires
     Youth for Climate IDF
     L’Autre Quotidien


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