Notice: Function _load_textdomain_just_in_time was called incorrectly. Translation loading for the the-events-calendar domain was triggered too early. This is usually an indicator for some code in the plugin or theme running too early. Translations should be loaded at the init action or later. Please see Debugging in WordPress for more information. (This message was added in version 6.7.0.) in /home/alternat/glmontpellier/wp-includes/functions.php on line 6114

Notice: Function _load_textdomain_just_in_time was called incorrectly. Translation loading for the mpc domain was triggered too early. This is usually an indicator for some code in the plugin or theme running too early. Translations should be loaded at the init action or later. Please see Debugging in WordPress for more information. (This message was added in version 6.7.0.) in /home/alternat/glmontpellier/wp-includes/functions.php on line 6114

Notice: Function _load_textdomain_just_in_time was called incorrectly. Translation loading for the widgetize-pages-light domain was triggered too early. This is usually an indicator for some code in the plugin or theme running too early. Translations should be loaded at the init action or later. Please see Debugging in WordPress for more information. (This message was added in version 6.7.0.) in /home/alternat/glmontpellier/wp-includes/functions.php on line 6114

Deprecated: Methods with the same name as their class will not be constructors in a future version of PHP; OrangeIdea_Popular_Posts_Widget has a deprecated constructor in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga/framework/widgets/oi_popular_posts.php on line 34

Deprecated: Methods with the same name as their class will not be constructors in a future version of PHP; OrangeIdea_Latest_Posts_Widget has a deprecated constructor in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga/framework/widgets/oi_latest_posts.php on line 34

Deprecated: Methods with the same name as their class will not be constructors in a future version of PHP; OrangeIdea_Latest_Posts_Simple_Widget has a deprecated constructor in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga/framework/widgets/oi_latest_posts_simple.php on line 34

Deprecated: Methods with the same name as their class will not be constructors in a future version of PHP; OrangeIdea_Recent_Posts_Comments_Widget has a deprecated constructor in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga/framework/widgets/oi_recent_posts_comments.php on line 32

Deprecated: Methods with the same name as their class will not be constructors in a future version of PHP; OI_Instagram_Widget has a deprecated constructor in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga/framework/widgets/oi_instagram_widget.php on line 33

Deprecated: Methods with the same name as their class will not be constructors in a future version of PHP; OrangeIdea_Twitter_Widget has a deprecated constructor in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga/framework/widgets/twitter/oi_twitter_widget.php on line 33
Luttes Sociales – Page 24 – Union Communiste Libertaire Montpellier
Notice: La fonction WP_Scripts::localize a été appelée de façon incorrecte. Le paramètre $l10n doit être un tableau. Pour transmettre des données arbitraires aux scripts, utilisez plutôt la fonction wp_add_inline_script(). Veuillez lire Débogage dans WordPress (en) pour plus d’informations. (Ce message a été ajouté à la version 5.7.0.) in /home/alternat/glmontpellier/wp-includes/functions.php on line 6114

Notice: La fonction WP_Scripts::localize a été appelée de façon incorrecte. Le paramètre $l10n doit être un tableau. Pour transmettre des données arbitraires aux scripts, utilisez plutôt la fonction wp_add_inline_script(). Veuillez lire Débogage dans WordPress (en) pour plus d’informations. (Ce message a été ajouté à la version 5.7.0.) in /home/alternat/glmontpellier/wp-includes/functions.php on line 6114

Notice: La fonction WP_Scripts::localize a été appelée de façon incorrecte. Le paramètre $l10n doit être un tableau. Pour transmettre des données arbitraires aux scripts, utilisez plutôt la fonction wp_add_inline_script(). Veuillez lire Débogage dans WordPress (en) pour plus d’informations. (Ce message a été ajouté à la version 5.7.0.) in /home/alternat/glmontpellier/wp-includes/functions.php on line 6114

Luttes Sociales


  • Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11

    Vers la catastrophe sociale : la mise en miette des solidarités à travers la suppression des CAE

    16 Sep 2017

    Aujourd’hui, les contrats aidés représentent près de 460 000 emplois en Métropole. Démarrés dans les années 80, il s’agit d’emplois subventionnés par l’État présents dans les secteurs public et privé, tournés vers les personnes les plus éloignées de l’emploi : chômeurs-euses, personnes aux minima sociaux, personnes de plus de 50 ans, jeunes, etc.

    Dans les faits, ces emplois au rabais ont permis à des entreprises d’être exonérées de charges sociales. Leur appellation a changé au fil des gouvernements : d’abord les TUC, puis les CES, ensuite les emplois jeunes (lancés par Martine Aubry pour les bac+2), ils ont atteint un niveau historique sous les gouvernements Jospin et Jupé, avec près de 800 000 contrats par an.

    Ils ont permis aux différents gouvernements de jouer sur les chiffres du chômage avant la fin des mandats présidentiels. Chaque année post électorale, le nombre de contrats est revu à la baisse.

    Repérés dès le début comme étant des emplois précaires tirant les conditions salariales vers le bas, (pas de prime de départ contrairement au CDD), ils ont malgré tout pris une place de plus en plus importante dans des secteurs clefs du champ social.

    Pour faire face aux baisses de budgets publics, bon nombre d’associations et de collectivités territoriales ont utilisé ces contrats pour pouvoir embaucher du personnel à bas coût. L’accès à l’éducation, à la culture, au logement, l’urgence sociale, l’accompagnement des personnes en situation de handicap, des personnes âgées, des mineurs isolé-e-s, la plupart de ce qui touche aux missions d’intérêt général est devenu tributaire de ces emplois pour pouvoir fonctionner.

    Aujourd’hui, plus de 120 000 personnes vont perdre leurs emplois et à l’horizon 2018, 100 000 de plus vont être mises sur le carreau. C’est une attaque sociale de plus qui va participer à la rupture des dernières digues de solidarité qui existent dans notre société.

    La plupart des associations n’ont pas les moyens de pérenniser ces emplois, mais ils permettent de maintenir en vie des services, des structures d »accueil, d’accompagnement auprès des plus démuni-e-s. Ils permettent aussi que des associations tournées vers des démarches d’éducation populaire, de pratiques artistiques ouvertes à tou-te-s produisent du vivre ensemble et de l’ouverture aux autres.

    Des emplois de misère pour gérer la misère,

    La précarité du travail s’est accompagnée d’une réorganisation du travail avec une instabilité toujours plus forte pour les salarié-e-s, la montée en puissance d’une souffrance au travail. La mise à mal des droits syndicaux et de la médecine du travail (cf lois Macron, El Khomry, ordonnances Macron en ce moment) montrent clairement une volonté du pouvoir politique de renforcer ces logiques sans tenir compte des besoins sociaux et de l’intérêt général.

    Le développement des CAE et leur suppression ne sont en définitive que deux facettes d’une seule politique, celle qui utilise le salariat comme variable d’ajustement dans la gestion de l’économie et qui assume la précarisation générale des salarié-e-s, à tel point qu’on parle aujourd’hui de période de « post salariat ».

    Nous subissons l’économie de la misère au prix de nos vies. Il nous faut défendre nos droits en refusant maintenant la mise sur le carreau des 100 000 personnes en CAE, en essayant de fédérer les luttes pour exiger des emplois non-précaires et se battre plus globalement contre l’exploitation patronale. Pour cela, nous ne pouvons compter que sur notre capacité à nous auto-organiser et à fédérer nos luttes (casse du code du travail, contre la précarité etc.)

    Par Groupe Un Autre Futur Luttes Sociales Monde du travail

  • Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11

    Richard Abauzit décrypte les ordonnances et le projet Macron

    09 Sep 2017

    SAMEDI 16 SEPTEMBRE À 17H
    à la Librairie la Mauvaise Réputation

    Présentation/ débat avec Richard Abauzit, militant syndicaliste et défenseur des salarié-e-s

    Décryptage des ordonnances et du projet Macron

    En soirée : pot de rentrée et repas partagé

    L’affiche ci-dessous !

    [gview file= »https://montpellier.unioncommunistelibertaire.org/wp-content/uploads/2017/09/Affiche-Anti-electoralisme.pdf »]

    Par Groupe Un Autre Futur Luttes Sociales Monde du travail

  • Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11

    Contre la casse sociale, c’est maintenant qu’il faut se battre !

    09 Sep 2017

    La réforme du droit du travail par ordonnances est l’une des premières étapes de la démolition sociale programmée par le gouvernement dans les prochains mois : fiscalité à l’avantage des plus riches, austérité sur les dépenses publiques, destruction du droit du travail, précarité et renforcement des inégalités sociales ! L’architecture générale du projet Macron, c’est l’attaque en un temps record de l’ensemble des dispositifs de protection sociale et des mécanismes de solidarité, d’abord le code du travail, puis les retraites, l’assurance chômage, la sécurité sociale, l’éducation… nous allons tout perdre sans une mobilisation d’ampleur !

    La stratégie du gouvernement : imposer la nouvelle loi travail par ordonnances, en contournant les syndicats.

    La stratégie du gouvernement, c’est de tout contrôler, en utilisant les techniques d’entreprise pour asseoir son pouvoir : information confisquée, rapidité des mesures, stratégies d’alliances et de division vis‑à‑vis des syndicats, réformes par ordonnances. Organisée dans le but d’éviter une confrontation réelle et un possible mouvement social, la « concertation » sur la réforme du travail n’aura été qu’un simulacre, auquel une partie des syndicats ont malheureusement joué le jeu.

    En supprimant les débats au Parlement, le gouvernement a laissé très peu de temps aux syndicats engagés dans la lutte et aux collectifs pour expliquer les enjeux de la réforme, très peu de temps pour que la contestation sociale s’élargisse, et que la riposte s’organise à la hauteur de l’attaque !

    La date du 12 septembre, premier appel à mobilisation, est pourtant essentielle pour pouvoir donner des suites et espérer changer le cours des choses. L’urgence est là !

    Les ordonnances Macron : des salarié‑e‑s ultra précarisé‑e‑s, des riches mieux protégés, des syndicats muselés

    Cette nouvelle loi travail vise à renforcer davantage l’inversion des normes entre les entreprises, les branches professionnelles et le code du travail, déjà entamée avec la loi El Khomri et d’autres lois libérales précédentes. Le patronat et l’État, main dans la main, veulent pouvoir imposer des baisses de rémunérations et des conditions de travail dégradées aux salarié‑e‑s dans chaque entreprise, où la pression qui s’exerce sur eux/elles est tellement forte qu’il est souvent difficile de résister au chantage (peur du licenciement, de la mise au placard, de pressions, de mauvaises évaluations, etc.). Pression qui sera d’autant plus accrue par la facilitation des licenciements et la réduction des moyens de défense. C’est la fin des protections et garanties collectives pour les travailleurs‑euses.

    Austérité sur les dépenses publiques, budget et fiscalité à l’avantage des plus riches

    Un plan d’austérité drastique s’annonce : suppression d’une partie des emplois aidés, baisse des dotations aux collectivités territoriales, diminution de l’aide personnalisée au logement (APL), gel de l’indice des fonctionnaires, et d’énormes coupes sur les dépenses publiques. Pour cette fin d’année 2017, c’est déjà 4,5 milliards d’euros d’économies qui sont prévus, et pour l’ensemble du quinquennat, ce sont 60 milliards d’euros !

    Quant aux orientations fiscales du gouvernement, les premiers bénéficiaires en seront les entreprises et les détenteurs de capitaux. Dès le 1er janvier prochain s’amorcera une baisse de l’impôt sur les sociétés, qui diminuera de 33 % à 25 % d’ici 2022. La transformation du Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) en allègements pérennes des cotisations sociales (patronales) des entreprises est programmée pour 2019. La suppression de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), remplacé par l’impôt sur la fortune immobilière (IFI), permettra d’y soustraire notamment le capital en action ou obligation. Les revenus du capital mobilier (intérêts, dividendes, plus‑values…) ne seront soumis qu’à un prélèvement forfaitaire de 30 % (prélèvements sociaux inclus !), alors que les gros revenus peuvent être imposés jusqu’à 58,21 % actuellement.

    Quant à l’exonération de 80 % des ménages de la taxe d’habitation (pour le moment, c’est seulement une réduction d’un tiers de la facture des ménages éligibles qui est envisagée pour 2018), cette mesure se traduira certainement par une baisse de ressources des collectivités territoriales, et donc par une réduction des services à la population qu’elles financent (actions sanitaires et sociales, crèches, équipements culturels, sportifs…). Rien que pour cette fin d’année 2017, ce sont 300 millions d’euros de leurs dotations par l’État que le gouvernement vient d’annuler.

    Des riches mieux protégés

    • Facilitation des licenciements par de nombreuses mesures dont la modification du périmètre considéré pour apprécier les difficultés économiques des grandes entreprises au‑delà du territoire national. Une entreprise bénéficiaire à l'étranger pourra licencier sans aucune difficulté. Les modalités de licenciement au niveau des motivations énoncées par l'employeur sont simplifiés à l'avantage des employeurs. Un modèle de notification va être proposé aux entreprises.
    • Plafonnement des indemnités prud’homales
    • Nouveau régime juridique qui permettra à une entreprise d'engager un plan de départs volontaires, sans déclencher un plan social avec toutes les obligations qui lui sont attachées. Cela va s'appeler « plan collectif de rupture conventionnelle »

    Vers une insécurité sociale permanente : attaques contre les allocations chômage et le système des retraites

    Ces mesures fiscales vont de pair avec les réformes des retraites et des allocations chômage à venir.
    Concernant le système des retraites, le but est de passer à un régime de type assurantiel, individualiste, où les pensions et les indemnités seront calculées en fonction de ce que chacun‑e aura pu cotiser et du nombre théorique d’années restant à vivre ! C’est la fin de la solidarité, la mise en concurrence de tou‑te‑s les travailleurs‑euses, et l’incertitude sur l’avenir.

    Pour ce qui est des allocations‑chômage, Macron veut en durcir les conditions d’attribution : trois refus d’emploi dont le salaire n’est pas inférieur à 80 % conduiront à la suppression des allocations. Le but est d’obliger les chômeurs‑euses à accepter des salaires de plus en plus bas et des conditions de travail dégradées, et entraîner ainsi une pression à la baisse sur l’ensemble des salaires.

    Ces réformes sont préparées par la hausse de la CSG de 1,7 point (de 7,5 % à 9,2 %), présentée comme une compensation de la suppression des cotisations sociales chômage (2,4 %), en janvier, et maladie (0,75 %), à l’automne 2018. Au‑delà des effets sur le pouvoir d’achat à court terme, c’est bien un changement de nature qui s’opère : les cotisations sociales, c’est du salaire socialisé et redistribué pour protéger les salarié‑e‑s en cas de maladie, chômage, etc. La CSG est un impôt sur les ménages (et non sur les entreprises), géré par l’État, et le gouvernement aura l’arbitrage pour la gestion de ses recettes ! Ces mesures présagent la faillite de l’assurance chômage, qui viendra justifier les baisses des allocations…

    Des syndicats muselés

    • Réduction des représentant‑e‑s du personnel : fusion des trois instances syndicales ( DP, CE, CHSCT) remplacées par un conseil social et économique. Cette fusion va entraîner la baisse du nombre de délégué‑e‑s et de moyens alloués aux représentant‑e‑s syndicaux‑ales : moins de réunions, moins de temps accordé, et moins d’indépendance,
    • Les expertises auprès de juges qui étaient jusqu'ici à la charge des employeurs seront financées à hauteur de 20 % par les conseils sociaux et économiques,
    • Les syndicats pourront être contournés par le biais de négociations directes possibles avec un‑e salarié‑e non élu‑e et non mandaté par un syndicat, dans les entreprises de moins de 20 salariés ; avec un salarié élu mais non mandaté par un syndicat dans les entreprises de plus de 20 à 50 salariés. Les patrons vont pouvoir manipuler à leur guise les salariés en cherchant des alliances avec certains au détriment du collectif.

    État des forces dans le mouvement social et la nécessité d’une rupture avec les logiques politiciennes

    Depuis les années 1980, le code du travail a été attaqué 17 fois, au détriment de la protection de l’ensemble des travailleurs‑euses. Cela n’a en rien permis de réduire le chômage. Sans une contestation sociale de grande ampleur, nous n’aurons plus aucun des outils si maigres soient‑ils qui ont permis au peuple de défendre ses droits, et d’en obtenir de nouveaux. Les patrons ont tout à gagner à diviser les syndicats, à les transformer en coquilles vides. Il faut se battre pour des outils syndicaux et un syndicalisme de lutte, et non une cogestion de l’entreprise dont le but est d’éviter l’éclatement des conflits sociaux.

    Un mouvement social peut faire reculer le pouvoir ! Ce fut le cas plusieurs fois, quand bien même l’État tentait d’imposer des régressions sociales par des passages en force : renoncement de Juppé à réformer les retraites publiques par ordonnances en 1995, abandon du CPE adopté via le 49‑3 en 2006 (jamais appliqué après sa promulgation). Il ne faut pas donc pas sombrer dans la fatalité !

    Les jours de grève isolés ne suffiront pas pour gagner. Il nous faut préparer une riposte sociale d’ampleur, ce qui sera une tâche ardue car, à la précédente trahison de la CFDT (soutien à la loi El Khomri), vient de s’ajouter celle de la direction de FO. Mais les syndicalistes et les travailleurs‑euses, à la base, peuvent décider par elles‑mêmes et eux‑mêmes de défendre leurs intérêts. Les grèves sur la durée, les blocages économiques, en s’en prenant aux porte‑monnaie des patrons, pourront permettre de construire un réel rapport de force.

     Des salarié‑e‑s ultra précarisé‑e‑s

    • Plafonnement des indemnités prud’homales à 2 ans de salaires maximum, qu'on ait bossé 15, 20 ou 30 ans dans une boîte dans les entreprises de plus de 11 salariés. C'est encore pire dans les TPE : 2 mois et demi maximum de salaires même après 10 ans d'ancienneté !
    • Avec la généralisation du « contrat de projet », les salarié‑e‑s n’auront aucune garantie sur le temps de leur mission et pourront être licencié‑e‑s sans indemnité de précarité !
    • Baisse des salaires, durée de travail et horaires négociables dans chaque entreprise
    • Dérégulation du travail de nuit
    • Renouvellement des CDD à l'infini
    • Avec les ruptures conventionnelles collectives, les salarié‑e‑s licencié‑e‑s n'auront plus droit à un reclassement professionnel, une priorité à la réembauche, aux indemnités spécifiques prévues dans le cadre des plans de départ volontaire.
    • Réduction des délais de recours au‑delà desquels il ne sera plus possible de contester un licenciement

    Contre l’exploitation, la précarité et les inégalités sociales, c’est maintenant qu’il faut riposter et s’organiser pour changer de société

    Austérité sur les dépenses publiques et réformes ultralibérales sont les deux jambes d’une même politique capitaliste. Les dirigeants, exploiteurs, détenteurs des capitaux, recherchent toujours à dégager plus de profits, et légifèrent en ce sens, quitte à s’engager dans une fuite en avant : crises à répétition, destructions écologiques, guerres, etc. en seront immanquablement les conséquences.

    Contre l’exploitation, la précarité, et les inégalités sociales, c’est donc maintenant qu’il faut se mobiliser, faire face aux réformes libérales, lutter pour nos droits, et nous organiser pour construire une autre société. Ce sont le blocage de l’économie par la grève et les luttes collectives qui peuvent permettre d’établir un rapport de force en notre faveur ! L’État, structure de pouvoir confisqué par une minorité sur le plus grand nombre, par sa nature même, sera toujours au service des exploiteurs et des capitalistes.

    En tant qu’anarchistes, nous sommes pour l’autogestion de la société, par la démocratie directe et le fédéralisme, et pour une économie socialisée et égalitaire. Aujourd’hui, nous devons nous battre pour empêcher que nos droits et systèmes de solidarité, tous obtenus grâce aux luttes sociales, ne soient anéantis ! En luttant ensemble organisons‑nous pour construire une autre société, égalitaire et autogérée, sans rien espérer des politiciens.

    Pénalisation des femmes, renforcement des inégalités

    La nouvelle loi travail, comme la loi El Khomri, vient encore accroître les inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes, déjà très fortes (26 % d’écart de salaire). En effet, les salarié‑e‑s les plus touché‑e‑s par la réforme sont ceux et celles en CDD ou travaillant dans des petites entreprises, deux catégories d’emplois où les femmes sont majoritaires. Avec l’inversion de la hiérarchie des normes, de nombreux droits, et notamment les droits familiaux (les congés enfants malades pris le plus souvent par les femmes, l’allongement du congé maternité et le maintien de la rémunération à 100%, l’allègement du temps de travail des femmes enceintes…) pourront être remis en cause par accord d’entreprise.

    Alors qu’actuellement la loi prévoit une négociation annuelle « égalité professionnelle qualité de vie au travail », et oblige l’entreprise à fournir des données aux salarié‑e‑s sur les inégalités professionnelles femmes / hommes, les ordonnances permettront, par accord d’entreprise, de changer le contenu de la négociation, de choisir les données sur l’égalité à transmettre (ou non), voire de ne pas négocier du tout.

    Les femmes, plus souvent à temps partiels, plus souvent précaires, assumant la plus grande partie des tâches parentales, seront particulièrement pénalisées par la possibilité d’imposer, toujours par accord d’entreprise, des clauses de mobilité (sans que la loi ne fixe de limite géographique ni d’obligation à prendre en compte la situation familiale des salarié‑e‑s), des modifications d’horaires et de temps de travail ou encore des baisses de salaires. Autres exemples, la disparition du CHSCT va affaiblir la prévention des violences sexuelles au travail, et le droit d’expertise dédié à l’égalité femmes / hommes à la charge de l’employeur est anéanti !


  • Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11

    Des retours sur le procès de Richard Abauzit

    09 Sep 2017

    L’audience s’est bien passée. Mais les décisions de la justice de classe ont souvent peu à voir avec le droit, même celui en vigueur. Donc il faut attendre le 16 novembre pour savoir si on peut ou non dire que la gestion du personnel dans une entreprise est irrationnelle et cruelle sans risquer, en plus d’une amende pénale, les dizaines de milliers d’euros de dommages intérêts que demandent sans états d’âme ceux-là même qui maltraitent les salarié(e)s dans leur entreprise.

    Ci-dessous, l’article de la Marseillaise très fidèle à ce qui s’est dit à l’audience.

    [gview file= »https://montpellier.unioncommunistelibertaire.org/wp-content/uploads/2017/09/IMG.pdf »]

    Par Groupe Un Autre Futur Luttes Sociales Monde du travail Répression

  • Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11

    Loi travail XXL, les productions des camarades de la CGA de Lyon

    08 Sep 2017

    Vous trouverez ci-dessous deux documents : le premier est un diaporama concernant les ordonnances ; le second, le tract qui sera distribué le 12 à Lyon par les camarades de la CGA.

    [gview file= »https://montpellier.unioncommunistelibertaire.org/wp-content/uploads/2017/09/Loi-Travail-XXL-sans-logo.pdf »]

    [gview file= »https://montpellier.unioncommunistelibertaire.org/wp-content/uploads/2017/09/tract-1.pdf »]

    Par Groupe Un Autre Futur Anarchisme Luttes Sociales Monde du travail

  • Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11

    Pour faire plier le gouvernement : réussir le 12 septembre et… les jours suivants !

    04 Sep 2017

    Un communiqué fédéral de la CGA pour appeler à la grève et aux manifestations du 12 septembre

    A Montpellier, rendez-vous à 10h30 – Esplanade du Peyrou

    Après le simulacre estival de « concertation », les ordonnances sont tombées. Évidemment, pas de surprise : le gouvernement avait promis une modernisation du code du travail, on a effectivement la suite XXL du démantèlement de celui-ci.

    La baisse de popularité de Macron et sa clique doit urgemment se traduire par une confrontation sur le terrain social. La tâche est ardue car aux trahisons habituelles de certaines bureaucraties syndicales, vient de s’ajouter celle de FO. Par ailleurs, la France Insoumise de Mélenchon en posant ses propres dates de mobilisation, en essayant de prendre le leadership de la contestation sociale, tente de la dévier sur le stérile terrain politicien.

    La date du 12 septembre est donc capitale et doit être une réussite. Pour pouvoir donner des suites à la mobilisation, mobilisons-nous sur nos lieux de travail et de vie pour être massivement en grève et dans la rue ce jour-là. Mais nous savons aussi que les jours de grève isolés ne suffiront pas pour gagner et qu’il faut préparer une riposte sociale d’ampleur, avec des modes d’action (grèves sur la durée, blocage de l’économie) qui s’en prennent directement aux porte-monnaie des patrons.

    Pour cela, construisons l’unité à la base des syndicalistes et travailleurs et travailleuses combatif‑ive‑s. Faisons le lien entre les différents secteurs de la société laissés sur le bord de la route par l’État : chômeurs-euses, précaires, étudiant-e-s, etc.

    Pour ne pas s’enfoncer un peu plus dans le cauchemar capitaliste, fait de régressions sociales, de précarité, d’inégalités et d’état d’urgence permanent, la seule issue, c’est l’organisation sur des bases de classe et la lutte sociale !

    les Relations Extérieures de la CGA,
    le 3 septembre 2017


  • Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11

    Face aux directives du gouvernement et au durcissement de la politique migratoire, amplifions la lutte !

    13 Août 2017

    Les 470 associations et collectifs impliqués dans le soutien aux migrant-e-s qui ont adressé un courrier le 15 juin au gouvernement demandant un changement de politique migratoire ont leur réponse : ce gouvernement n’entend pas améliorer la situation des personnes, mais vise au contraire à poursuivre la même politique que les précédents et à la durcir davantage :

    • renforcement des contrôles aux frontières, augmentation des moyens pour Frontex (agence européenne des garde-frontières et garde-côtes) et pour les « hotspots » (camps de contrôle aux frontières et à l’extérieur de l’Europe) ;
    • durcissement des procédures Dublin ;
    • accélération des expulsions…

    La chasse aux migrant-e-s

    Partout en France, la violence de l’État s’abat férocement. L’ampleur de cette répression ne permet pas de donner une liste exhaustive mais en l’espace d’une semaine, tout s’est accéléré dans la vallée de la Roya : 156 demandeurs d’asile ont été arrêtés et expulsés, et Cédric Herrou, qui les accompagnait, a été placé en garde à vue et mis sous contrôle judiciaire. Déjà poursuivi pour avoir pris des personnes migrantes en stop, il a vu dans la foulée sa peine se durcir en appel, passant d’une simple amende à 4 mois de prison avec sursis ! Si le message de l’État n’était pas assez clair, le président du tribunal s’est chargé de le préciser brutalement : « c’est une peine d’avertissement ». À Montpellier, 6 demandeurs d’asile soudanais ont été assignés à résidence puis expulsés vers l’Italie où leur sort demeure très incertain, suspendu à la menace d’un renvoi vers le Soudan.

    Des mineur‑e‑s isolé‑e‑s sont mis‑es à la rue, les migrant‑e‑s et leurs soutiens subissent quotidiennement des violences policières… Partout, les forces de l’État se déploient pour contrôler, chasser, enfermer et expulser les migrant‑e‑s.

    Le but de l’État n’est pas d’accueillir, mais bien de préserver ses intérêts économiques, son pouvoir, son autorité. Ainsi le gouvernement Macron continue d’alimenter la fabrique aux clandestin‑e‑s, sans droit ni titre, soumis‑es aux logiques mortifères des dirigeants et exploiteurs du monde entier.

    La mise à l’épreuve des solidarités

    Dénonçons les mensonges et doubles discours du gouvernement ! Ce qu’ils appellent « garantir le droit d’asile », c’est en réalité expulser à tours de bras. Leur « solidarité », c’est donner de l’argent à l’Italie et la Grèce pour la création de « hotspots » et autres prisons pour migrant-e-s, et aux pays tiers, tels la Turquie, le Maroc ou la Lybie, pour qu’ils contiennent les personnes migrantes loin de l’Europe.

    Les accords Dublin1 permettent de rendre impossible l’installation ici, en faisant croire que les personnes pourront être accueillies dans de bonnes conditions ailleurs. C’est faux ! Ainsi, l’Italie ne propose pas autre chose qu’une vie dans la rue et renvoie des migrant-e-s dans leur pays d’origine, quand bien même ces personnes ont fui pour échapper à la dictature, comme les exilé‑e‑s soudanais‑e‑s. Comble du cynisme, c’est désormais dans une Libye livrée au chaos que le gouvernement évoque d’effectuer son « tri » des réfugié-e-s, alors même qu’ielles y subissent la torture, l’emprisonnement, l’esclavage.

    Quant à l’Italie, sa réponse aux naufrages en Méditerranée est désormais de chercher à limiter l’action des bateaux de secours en mer des ONG, dans le seul but d’empêcher de nouvelles arrivées sur son territoire. Qu’importe que les gens y laissent leur peau…

    La stratégie des États, c’est aussi de casser les solidarités existantes à tous les niveaux. En coupant les vivres (baisse des APL, de l’assurance chômage, des remboursements de soins, etc.), en creusant les inégalités d’accès à la santé, à l’éducation, au logement, au travail, en criminalisant des pans entiers de la population, en entretenant les valeurs de mérite et de compétition, l’État préserve ses intérêts économiques, son pouvoir et nous précarise tou‑te‑s. Nous sommes tou‑te‑s concerné‑e‑s, alors ne nous laissons pas nous diviser !

    Devant l’État, il n’y a rien à négocier mais tout à arracher ! Seule la lutte collective paie !

    La solidarité avec les migrant‑e‑s et les luttes collectives existent bien aujourd’hui, et sont plus que nécessaires à renforcer pour inverser le rapport de force.

    Accompagner les migrant‑e‑s, faire pression sur les préfectures, être présent‑e‑s au tribunal, déposer les recours, se rassembler à l’aéroport pour éviter un renvoi, refuser d’embarquer dans un vol qui sert à expulser quelqu’un-e sont des actions à mener pour ne pas lâcher la lutte sur le terrain. C’est en menant collectivement ces mobilisations que nous aurons le plus de poids.

    Nous refusons leur logique de catégorisation des « bon‑ne‑s » migrant-e-s de celles et ceux à renvoyer. Les politiques migratoires sont un rouage du système capitaliste et de toutes les logiques de pouvoir et de profit, qui engendrent inégalités sociales, guerres, misère et exploitation à travers le monde. Les un‑e‑s les autres, nous ne subissons pas leurs conséquences avec le même degré de violence, mais pour lutter contre la précarité, le chômage, la misère, nous devons être tous et toutes solidaires face aux dirigeants et exploiteurs, ici comme ailleurs.

    Aucun être humain n’est illégal ! Libre circulation et installation de tous et toutes !

    Solidarité et luttes collectives face au capitalisme et aux États !

    Les Relations Extérieures de la CGA,
    Le 9 août 2017.

    1Les accords Dublin III signés par les états membres européens, rendent possible l’expulsion des réfugié-e-s vers le premier pays dans lequel ielles ont laissé leur empreintes en Europe. Cette procédure est largement utilisée en France.


  • Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11

    En marche vers la régression sociale et la restriction de nos libertés

    14 Juil 2017

    Résistance ! Mobilisation !

    Voici le tract du collectif « Appel à Résistance 34″, dont le groupe Un Autre Futur (CGA 34) est partie prenante.
    Avec Macron, c’est : régression sociale et recul des libertés. Résistance ! Mobilisation ! Rejoignons massivement la mobilisation et la grève intersyndicale du 12 septembre 2017.

    [gview file= »https://montpellier.unioncommunistelibertaire.org/wp-content/uploads/2017/07/TRACT-A5-ordonnances-OK.pdf »]


  • Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11

    LES ORDONNANCES de MACRON, MOTS A MAUX

    03 Juil 2017

    Un texte de Richard Abauzit

    La lecture du projet de loi d’habilitation, enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 29 juin 2017, permet d’avoir une idée assez précise du contenu des ordonnances.
    Inventaire des ruses au fil du texte….

    [gview file= »https://montpellier.unioncommunistelibertaire.org/wp-content/uploads/2017/07/ORDONNANCES-MOTS-A-MAUX-2.pdf »]

     

    Par Groupe Un Autre Futur Luttes Sociales Monde du travail

  • Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11

    Réforme du Code du travail : le hold-up est presque parfait !

    27 Juin 2017

    A lire sur le site du nouveau média libertaire Rapports de force

    Par Groupe Un Autre Futur Luttes Sociales Monde du travail
1 21 22 23 24 25 26 27 32