Notice: Function _load_textdomain_just_in_time was called incorrectly. Translation loading for the the-events-calendar domain was triggered too early. This is usually an indicator for some code in the plugin or theme running too early. Translations should be loaded at the init action or later. Please see Debugging in WordPress for more information. (This message was added in version 6.7.0.) in /home/alternat/glmontpellier/wp-includes/functions.php on line 6114

Notice: Function _load_textdomain_just_in_time was called incorrectly. Translation loading for the mpc domain was triggered too early. This is usually an indicator for some code in the plugin or theme running too early. Translations should be loaded at the init action or later. Please see Debugging in WordPress for more information. (This message was added in version 6.7.0.) in /home/alternat/glmontpellier/wp-includes/functions.php on line 6114

Notice: Function _load_textdomain_just_in_time was called incorrectly. Translation loading for the widgetize-pages-light domain was triggered too early. This is usually an indicator for some code in the plugin or theme running too early. Translations should be loaded at the init action or later. Please see Debugging in WordPress for more information. (This message was added in version 6.7.0.) in /home/alternat/glmontpellier/wp-includes/functions.php on line 6114

Deprecated: Methods with the same name as their class will not be constructors in a future version of PHP; OrangeIdea_Popular_Posts_Widget has a deprecated constructor in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga/framework/widgets/oi_popular_posts.php on line 34

Deprecated: Methods with the same name as their class will not be constructors in a future version of PHP; OrangeIdea_Latest_Posts_Widget has a deprecated constructor in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga/framework/widgets/oi_latest_posts.php on line 34

Deprecated: Methods with the same name as their class will not be constructors in a future version of PHP; OrangeIdea_Latest_Posts_Simple_Widget has a deprecated constructor in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga/framework/widgets/oi_latest_posts_simple.php on line 34

Deprecated: Methods with the same name as their class will not be constructors in a future version of PHP; OrangeIdea_Recent_Posts_Comments_Widget has a deprecated constructor in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga/framework/widgets/oi_recent_posts_comments.php on line 32

Deprecated: Methods with the same name as their class will not be constructors in a future version of PHP; OI_Instagram_Widget has a deprecated constructor in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga/framework/widgets/oi_instagram_widget.php on line 33

Deprecated: Methods with the same name as their class will not be constructors in a future version of PHP; OrangeIdea_Twitter_Widget has a deprecated constructor in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga/framework/widgets/twitter/oi_twitter_widget.php on line 33
Luttes Sociales – Page 7 – Union Communiste Libertaire Montpellier
Notice: La fonction WP_Scripts::localize a été appelée de façon incorrecte. Le paramètre $l10n doit être un tableau. Pour transmettre des données arbitraires aux scripts, utilisez plutôt la fonction wp_add_inline_script(). Veuillez lire Débogage dans WordPress (en) pour plus d’informations. (Ce message a été ajouté à la version 5.7.0.) in /home/alternat/glmontpellier/wp-includes/functions.php on line 6114

Notice: La fonction WP_Scripts::localize a été appelée de façon incorrecte. Le paramètre $l10n doit être un tableau. Pour transmettre des données arbitraires aux scripts, utilisez plutôt la fonction wp_add_inline_script(). Veuillez lire Débogage dans WordPress (en) pour plus d’informations. (Ce message a été ajouté à la version 5.7.0.) in /home/alternat/glmontpellier/wp-includes/functions.php on line 6114

Notice: La fonction WP_Scripts::localize a été appelée de façon incorrecte. Le paramètre $l10n doit être un tableau. Pour transmettre des données arbitraires aux scripts, utilisez plutôt la fonction wp_add_inline_script(). Veuillez lire Débogage dans WordPress (en) pour plus d’informations. (Ce message a été ajouté à la version 5.7.0.) in /home/alternat/glmontpellier/wp-includes/functions.php on line 6114

Luttes Sociales


  • Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11

    Biélorussie, la classe ouvrière contre Loukachenko

    27 Août 2020

    Le 9 août dernier, le président biélorusse sortant, Alexandre Loukachenko, a été «officiellement réélu», avec «plus de 80% des suffrages» pour son 6e mandat lors d’une élection grossièrement truquée. Mais depuis l’annonce de ces résultats connus d’avance, manifestations et grèves font tache d’huile.

    Depuis 26 ans, Loukachenko dirige ce pays de l’ex-sphère soviétique d’une main de fer, en maintenant le système économique et bureaucratique issu de l’organisation soviétique, avec sa répression politique permanente par le biais d’un état policier omniprésent, persécutant les opposant.es et réprimant durement toute contestation. Cependant cette énième élection avec un résultat connu à l’avance semble avoir poussé à bout les classes populaires biélorusses. Depuis le soir du 9 août, le pays est secoué par d’immenses manifestations populaires, qui se sont amplifiées par une vague de grèves sans précédent dans le pays.

    En dépit de l’intimidation de la principale concurrente à l’élection, obligée de fuir le pays, et malgré la répression policière très violente et des arrestations massives (près de 7 000 personnes arrêtées en quelques jours, plusieurs centaines de blessé.es, et officiellement deux morts), rien ne semble entamer la détermination d’une majorité de Biélorusses à vouloir un changement politique radical, pas même la menace agitée par Loukachenko d’une intervention du voisin russe.

    A bas les impérialismes!

    En effet, la Biélorussie, voisine de la Russie, est de par sa position, un enjeu stratégique pour les impérialismes occidentaux et russe. Si pour le moment, aucun des deux camps n’est intervenu autrement que par voie diplomatique, il est certain qu’un durcissement ou une amplification du mouvement populaire pourrait entraîner des interventions extérieures qui seraient forcément négatives pour lui. Tout comme en Ukraine en 2011, lors des événements de Maidan, les interventions impérialistes détourneraient les revendications légitimes des manifestant.es, qui sont pour le moment axées sur le départ du président et un changement de régime politique. Dans le contexte actuel, il est donc de la responsabilité des organisations révolutionnaires, et plus largement progressistes, en France et en Europe, d’apporter un soutien politique et matériel nécessaire, notamment en dénonçant toute ingérence étrangère dans le processus en cours, et en travaillant à soutenir directement le mouvement populaire biélorusse.

    Nous refusons donc le chantage que peut agiter une certaine «gauche» lorsqu’elle dénonce dans ce mouvement une prétendue volonté de faire le jeu des puissances occidentales. Loukachenko n’est ni un anti-impérialiste, ni un anticapitaliste. Sa politique n’a été rien d’autre qu’un replâtrage d’une économie capitaliste d’Etat pour le maintien des privilèges de la bureaucratie qui la contrôle. Cette situation n’a nullement empêché une précarisation permanente des salarié.es tout autant que dans n’importe quel autre régime capitaliste. C’est le mouvement des travailleurs et des travailleuses, par son organisation dans la grève, qui aura la force d’obtenir les revendications démocratiques; et de créer les conditions d’un changement social autre que le néolibéralisme sans rétablir le capitalisme.

    La classe ouvrière entre en action

    Depuis le lundi 11 août, la contestation a pris un nouveau tournant. Des arrêts de travail massifs et spontanés ont démarré dans de nombreuses usines. Des appels à la grève générale ont été lancés et trouvent écho dans des usines comme BelAz (engins miniers et transports de marchandises) ou MTZ (automobile), qui regroupent à elles seules des dizaines de milliers de salarié.e.s. Cette vague de grève semble faire tache d’huile, et si elle concerne principalement le secteur industriel et les grandes entreprises d’État, elle ne semble pas s’y limiter pour autant.

    Des assemblées générales sont tenues, des passerelles se font entre différentes entreprises mobilisées et les grévistes rejoignent les manifestations en cortège. Pour le moment, il ne semble pas que des revendications sociales émergent du mouvement de grève, le mot d’ordre principal reste clairement le départ de Loukachenko. Mais la spontanéité de ces grèves et leurs tendances à l’auto-organisation leurs confèrent un potentiel politique incroyablement précieux. Si la plupart des organisations syndicales sont inféodées à l’État et au pouvoir, il existe tout de même des petits syndicats indépendants malgré l’extrême répression, et le droit de grève très limité. C’est le cas du Congrès bélarusse des syndicats démocratiques (BKDP), qui appelle à «la création immédiate de comités de grève dans les entreprises» ainsi qu’à «créer un comité national de grève». Lundi 24 août plusieurs délégué.es de ces comités ont été arrêté.e.s. En face les directions d’usine tout comme les syndicats liés au pouvoir multiplient quant à eux les appels à la «paix civile» et au retour au travail, même s’ils sont obligés de condamner les violences policières et les arrestations massives face à l’ampleur de la colère populaire. Dans certaines entreprises les travailleurs et travailleuses ont exigé des prises de positions claires de ces syndicats et certaines sections en aurait d’ores et déjà claqué la porte! Cette action de la classe ouvrière mérite toute notre attention et soutien, elle porte peut-être en elle les germes d’une rupture politique plus large, anticapitaliste et anti-autoritaire.

    Solidarité internationale!

    Nous savons que nos camarades anarchistes révolutionnaires prennent une part importante dans le mouvement en cours, bien que cette part soit largement occultée par les médias occidentaux. Depuis des années, elles et ils sont réprimé.es sans concession par le pouvoir en place. Nous exprimons ainsi notre entière solidarité avec Alexander Frantskevich et Akihiro Khanada, deux camarades anarchistes arrêtés le 12 août dernier pour avoir participé au mouvement en cours, et passibles de lourdes condamnations dans les prisons du régime où les opposant.es sont régulièrement torturé.es et risquent la mort [1] Nous exigeons leur libération immédiate, ainsi que celle de tout.e.s les emprisonné.es du mouvement populaire biélorusse.

    Vive l’auto-organisation des peuples et des travailleur.ses, Solidarité avec la contestation biélorusse!

    Union communiste libertaire, le 25 août 2020

    [1] https://naroborona.info/2020/08/15/repression-contre-les-anarchistes-au-belarus/



  • Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11

    Les victimes tombent, les impérialismes se bousculent et la colère populaire déborde

    20 Août 2020

    Le Liban connait depuis plusieurs années des mouvements de contestations, dénonçant une situation économique et politique des plus étouffantes. L’immobilisme et la corruption dans lesquelles se prélasse la classe dirigeante a conduit au drame de l’explosion du 5 août. Les Libanais·es occupent depuis lors les rues et les ministères, demandent des comptes, et mettent en pratique des solutions pour élargir leur expression face à la corruption et aux appétits des prédateurs aussi bien nationaux qu’impérialistes.

    Une classe politique protégeant ses privilèges

    Le 5 août une explosion dévastatrice a ravagé la ville de Beyrouth. L’origine directe de cette explosion est l’entreposage de tonnes de nitrate, sans mesures de sécurité, depuis plusieurs années. Bilan : plus de 158 morts, plusieurs milliers de blessé·es et plus de 300 000 personnes déplacées de leur foyer principal.

    Comme pour toute catastrophe, l’origine de son déclenchement est moins un incident technique isolé qu’une succession de décisions, ou de non-décisions, qui conduisent silencieusement et sournoisement aux drames. Pour le cas du Liban, la situation est catastrophiques depuis plusieurs années. En cause, un système confessionnel [1]. à bout de souffle, où l’équilibre économico-politique, tenu par les forces politiques communautaires, est maintenu pour protéger les privilèges d’une partie et empêcher toute initiative politique au service de tout·es les citoyen·nes du Liban, y compris les réfugié·es [2].

    Des impérialismes aux aguets

    Tous les impérialismes, à la tête desquels se trouve la France, veulent garder leur part d’influence et de domination sur ce pays. Ce qui rend la tâche encore plus difficile aux Libanais·es pour sortir de cette impasse. Ils et elles doivent non seulement combattre l’ennemi de l’intérieur qu’est la classe politique dirigeante et ses supplétifs militaro-économiques, mais aussi les ennemis de l’extérieur que sont les puissances étrangères qui placent leurs pions, et jouent avec la vie des habitant·es.

    La liste des pays qui ont déclaré leur soutien matériel et financier au Liban est aussi longue que les mensonges qui déguisent ce soutien intéressé. Citons-les pour éclairer l’hypocrisie : la France, les États-Unis, Israël, la Turquie, l’Arabie Saoudite, les Émirats Arabes Unis, la Russie et l’Iran. La liste n’est pas exhaustive, mais les pays cités entretiennent tous actuellement des guerres dans d’autres pays de la région.

    La France, fière de « son lien historique » néo-colonial avec le Liban, a envoyé, moins de 48h après l’explosion, son président à Beyrouth asséner des injonctions paternalistes au peuple libanais, en leur déclarant : « Il faut que des initiatives politiques fortes soient prises pour lutter contre la corruption, pour imposer la transparence, lutter aussi contre l’opacité du système bancaire […] ». De la part d’un pays qui a connu plusieurs présidents impliqués directement dans des affaires de corruptions notoires, sans jamais être jugés, ces « conseils » sont insultants. Garant du colonialisme et du capitalisme, Macron n’a surtout pas posé des questions comme : est-ce que le Liban, et plus généralement les pays étouffés par les dettes, peuvent ne pas tenir compte de leur déficit? Annuler leurs dettes? Faire tourner la planche à billet pour sauver leur économie? En finir enfin avec leur endettement? Rappelons que c’est en partie ce que se permettent les grandes puissances, dont la France, en cas de crises. La dernière crise sanitaire en est le parfait exemple.

    Un peuple qui se bat pour ses droits

    Cela fait des années que le peuple libanais manifeste sa colère face au système politico-économique du pays. En voici quelques dates : 1- Août 2015, mobilisations au départ contre l’accumulation des ordures dans les rues de plusieurs villes et la fuite des autorités sur une situation intenable. 2- Mars 2017, contestations contre la hausse des impôts pour palier les dysfonctionnements d’un Etat en faillite, gangréné par le clientélisme et la corruption. 3- Septembre 2017, manifestations des fonctionnaires notamment du corps enseignant, pour faire valoir leurs droits salariaux, menacés par les coupes budgétaires. 4- Octobre 2019, la goutte qui fait déborder le vase : alors que le pays est plongé dans une crise économique et politique aiguë, la classe dirigeante cherche « la solution » dans une taxe dite « Whatsapp » sur l’utilisation des messageries instantanées. Plusieurs dizaines de milliers de manifestant·es sortent dans les rues et lancent un mouvement de contestation inédit dans le pays. Ce mouvement pointe l’immobilisme du système politique, dénonce la corruption de l’économie, demande la fin des ingérences étrangères et met en place des initiatives pour élargir le champ de l’autonomie des habitant·es dans le pays.

    Suite à l’explosion meurtrière, l’appel de la « Journée pour régler les comptes » est lancé pour une mobilisation généralisée. Depuis le 8 août, des milliers de manifestant·es, dont plusieurs arborent et taguent des noeuds coulant avec dessus des photos des hommes politiques libanais, sortent dans les rues, occupent des ministères et s’en prennent aux bâtiments officiels.

    Initiatives populaires

    D’une manière générale, face à la situation, les citoyen·nes dans le pays se sont mobilisé·es pour trouver des alternatives : recyclage des déchets, gestion des premiers secours face aux catastrophes, éducation populaire pour une autonomie alimentaire…

    L’Union Communiste Libertaire, soutient le combat des citoyen·nes au Liban pour le respect de leurs droits à la justice sociale, à la dignité et à la liberté.

    L’Union communiste libertaire, le 11 août 2020

    [1] Le système politique libanais est dit confessionnel, car il a été mis en place au début du XXéme siècle pour garantir les équilibres démographiques dans un pays où chaque communauté tient à sa représentativité. Si théoriquement l’idée est censée permettre l’équilibre des communautés, sur le terrain il en fut tout autrement, amenant surtout le contrôle sur chacun des groupes par les classes politiques locales et leur instrumentalisation par les puissances étangères

    [2] Les réfugié·es Palestinien·nes puis ces dernières années les syrien·nes, totalisent plus de 2 millions de personnes au Liban. En raison des enjeux politiques et démographiques communautaires, la cityonneté pleine et entière (camps toujours établis, refus d’accès à des métiers et aux services de soins, etc.) leur a toujours été refusée, d’abord aux palestinien·nes et maintenant aux syrien·nes également.



  • Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11

    Solidarité avec la lutte du peuple Mapuche

    10 Août 2020

    Nous sommes solidaires de la lutte du peuple mapuche qui vit actuellement un nouvel épisode de persécution et de répression de la part de l’État chilien raciste et colonial.

    Depuis plus de 90 jours, près de 30 prisonnier.ères politiques mapuches ont entamé une grève de la faim, exigeant leur libération immédiate et l’annulation des mesures de détention préventives compte tenu du contexte du Covid 19. Elles et ils exigent aussi la révision des procès en vertu d’une procédure juste, transparente et régulière; la fin de la criminalisation du peuple mapuche; la suppression de la loi antiterroriste héritée de la dictature d’Augusto Pinochet; l’abrogation du décret de loi 169 qui nie le droit des mapuches à revendiquer leur culture et spiritualité. Il est à rappeler que Machi Celestino Córdova a mené de multiples grèves de la faim pour protester contre cette loi, conduisant à l’aggravation de son état de santé sans réaction de l’État chilien.

    En plus de cela nous exigeons également une réponse de l’État chilien pour la mort de Camilo Catrillanca assassiné par des agents de l’État; pour Macarena Valdés tué par des hommes de mains d’une société extractiviste; pour Alejandro Treuquil, tué dans des circonstances non élucidées; pour Brandon Huentecol, dont le corps contient encore les balles tirées par les forces spéciales de police. Ces assassinats s’ajoutent aux mort-e-s que subit les communautés mapuche et qui ne sont qu’une des expressions des siècles de violences systémiques. Les gouvernements successifs n’ont fait que perpétuer ces crimes.

    Pour faire pression sur le gouvernement, différentes communautés mapuches se mobilisent. Elles ont commencé à occuper une série de bâtiments municipaux dans la région d’Araucanía (Victoria, Collipulli, Galvarino, Angol, Curacautín et Traiguén). Samedi 1er août, des groupes armés fascistes et patronaux, avec la complicité d’agents de l’État, ont violemment attaqué ces communautés mapuches, blessant gravement des hommes, des femmes et des enfants. 46 membres des communautés Mapuche ont été arrêté.es, attendant leur sort qui se trouve entre les mains d’une justice raciste.

    Par ailleurs, le nouveau ministre de l’intérieur de l’État chilien Victor Perez, impliqué jusqu’au coup dans la dictature de Pinochet, joue l’idéologue de cette violence. Ainsi, il y a quelques jours, lors de sa visite en territoire mapuche, Victor Perez a donné carte blanche aux groupes d’extrême droite, comme l’APRA, pour spolier les terres et tuer les résistant.es à ce projet colonisateur. Nous dénonçons toutes ses basses manœuvres.

    En tant qu’anarchistes, nous dénonçons tous les actes de racisme, de fascisme et de colonialisme et nous soutenons les revendications d’autonomie et le droit à l’autodétermination de tous les peuples en lutte. Nous appelons à une solidarité internationale active avec les communautés autonomes du peuple mapuche, qui depuis plus de 500 ans subissent la violence des intérêts économiques capitalistes qui détruisent et dépossèdent leurs territoires ancestraux. Il est temps de mettre fin à la militarisation, à la répression et à l’emprisonnement des communautés en résistance dans le monde entier. LE RACISME ET LE FASCISME DOIVENT ÊTRE ENTERRÉS EN MÊME TEMPS QUE LE CAPITALISME ET LE PATRIARCAT!

    TOUT NOTRE SOUTIEN ET NOTRE SOLIDARITÉ AU PEUPLE MAPUCHE QUI LUTTE CONTRE LA VIOLENCE ET LES ABUS DE L’ÉTAT!

    Signataires :

    ☆ Coordenação Anarquista Brasileira – CAB
    ☆ Federación Anarquista Uruguaya – FAU
    ☆ Federación Anarquista de Rosario – FAR (Argentina)
    ☆ Organización Anarquista de Córdoba – OAC (Argentina)
    ☆ Federación Anarquista Santiago – FAS (Chile)
    ☆ Grupo Libertario Vía Libre (Colombia)
    ☆ Union Communiste Libertaire (Francia)
    ☆ Embat – Organització Llibertària de Catalunya
    ☆ Alternativa Libertaria – AL/fdca (Italia)
    ☆ Die Plattform – Anarchakommunistische Organisation (Alemania)
    ☆ Devrimci Anarşist Faaliyet – DAF (Turquía)
    ☆ Organisation Socialiste Libertaire – OSL (Suiza)
    ☆ Libertaere Aktion (Suiza)
    ☆ Melbourne Anarchist Communist Group – MACG (Australia)
    ☆ Aotearoa Workers Solidarity Movement – AWSM (Aotearoa / Nueva Zelanda)
    ☆ Zabalaza Anarchist Communist Front – ZACF (Sudáfrica)
    ☆ Anarchist Unión of Afghanistan and Iran – AUAI
    ☆ Workers Solidarity Movement – WSM (Irlanda)
    ☆ Bandilang Itim (Filipinas)
    ☆ Αναρχική Ομοσπονδία – Anarchist Federation (Grecia)



  • Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11

    Solidarité avec Alice Coffin face à l’hétéropatriarcat

    29 Juil 2020

    Le 23 juillet dernier, des féministes ont manifesté pour exiger la démission de Christophe Girard, adjoint à la culture de la Mairie de Paris, en raison de son soutien à Gabriel Matzneff. Matzneff est un pédocriminel, notamment accusé par Vanessa Springora dans son livre « Le consentement ». Matzneff avait publié un ouvrage, « La prunelle de mes yeux » consacré à ces agissements ignobles, et ce livre est dédié à Girard. Ce dernier a aussi aidé Matzneff a financé la chambre d’hôtel dans laquelle il recevait sa victime. Devant la mobilisation, Girard a fini par démissionner.

    Alice Coffin, élue verte au conseil de Paris a applaudi à la manifestation et à la démission. Elle a aussi crié «La honte, la honte» quand une ovation debout a été faite à Girard au Conseil de Paris, à la demande du préfet Lallement, suivi par Anne Hidalgo et une grande majorité du conseil municipal. Hidalgo a soutenu et continue de soutenir Girard malgré le fait qu’elle a elle-même fourni au parquet les notes de frais pour les repas avec Matzneff que l’adjoint au maire a fait payer aux contribuables. Elle a également déclaré vouloir porter plainte contre les slogans de la manifestation. Alice Coffin a plusieurs caractéristiques qui énervent : c’est une femme, elle est féministe et elle est lesbienne, et elle ne s’en cache pas. Elle a le courage de dire haut et fort que la famille avec une couple de parents hétérosexuel est un lieu dangereux pour les femmes et pour les enfants.

    Elle est aujourd’hui victime de harcèlement et de menaces au point d’avoir été mise sous protection policière.

    Nous ne sommes évidemment pas d’accord avec le programme d’EELV, et ce n’est pas l’élue que nous soutenons, mais la femme lesbienne victime de harcèlement misogyne et lesbophobe parce qu’elle s’est élevée contre l’hétéropatriarcat, lequel s’est ici distingué par son soutien inconditionnel à la pédocriminalité.

    Nous affirmons haut et fort notre solidarité avec Alice Coffin.

    Commission Antipatriarcat, le 28 juillet 2020.



  • Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11

    Les peuples se dressent contre le racisme et les discriminations

    16 Juil 2020

    Le meurtre de George Floyd aux États-Unis par la police a déclenché une vague d’indignation populaire dans ce pays et dans le monde entier. Les manifestations de masse, les actions directes contre la police et en réponse à la répression ont été monnaie courante ces derniers jours. Ce meurtre, comme des milliers d’autres, fait revivre les manifestations de 2014 aux États-Unis, à la suite des nombreux assassinats de noirs, en particulier de jeunes.

    Mais ce fait a mis en évidence le profond racisme qui existe dans les sociétés actuelles. En Europe, des milliers de personnes migrantes réclament le droit d’être enfin traitées sur un pied d’égalité avec la population blanche. Et le droit à l’asile et à l’accueil est également réclamé pour les milliers de personnes qui tentent chaque jour de traverser la Méditerranée ou la Turquie afin de rejoindre l’Europe de l’ouest, une tentative dans laquelle beaucoup d’entre elles meurent ou sont durement réprimées, voire incarcérées dans des camps de réfugié.es qui prennent de plus en plus la forme de prisons.

    Ce phénomène met en évidence le rôle historique du racisme dans la construction de la société capitaliste. Le déploiement du capitalisme – bien avant la révolution industrielle -s’appuie sur plusieurs éléments centraux : le pillage de continents entiers, le génocide de populations entières, l’appropriation de territoires, de ressources et de corps par les États européens et leur bourgeoisie, afin de permettre l’accumulation de capitaux qui seront ensuite investis dans le développement de la machinerie et de l’industrie au XVIIIe siècle. C’était cette stratégie coloniale de pillage des ressources à travers l’Amérique, accompagnée par l’esclavagisme et le trafic des êtres humains en Amérique du Sud et en Afrique qui a permis l’enrichissement et la consolidation du capitalisme.

    Puis, débute au XIXe siècle une seconde phase, l’expansion impérialiste et coloniale européenne s‘étend sur l’Afrique, l’Asie et l’Océanie, avec un nombre incalculable de mortes et de morts, de viols et de pillages, répétant la conquête faite quelques siècles auparavant en Amérique sur le reste de la planète. Ainsi, le capitalisme s’étend au reste du monde et devient un système mondial. Le pillage et la destruction, les génocides, sont inhérents au capitalisme; ils sont dans son ADN. Tout comme le racisme ou le patriarcat, le capitalisme se construit sur l’exploitation des corps et des territoires pour permettre son fonctionnement et sa reproduction.

    Le racisme est un élément structurel du système capitaliste. Car pour piller le reste de la planète – même au sein des pays développés – le système capitaliste et les classes dominantes doivent établir qui doit être dominé et pillé. Les conquérants européens et les maîtres coloniaux ont très tôt légitimé cette décision via des soi-disant études scientifiques fondant les «théories raciales», qui revendiquaient l’existence de différentes «races humaines» et les répartissaient de façon hiérarchique, à la tête desquelles se trouvait toujours la soi-disant «race blanche», c’est-à-dire les européens eux-mêmes.

    Le racisme place toute une partie de la population de la planète, voire des continents entiers, dans une position subalterne. C’est ainsi que nous voyons la relation entre pays développés et sous-développés. Le système capitaliste basé sur la division entre les classes sociales a organisé celles-ci à sa mesure, se basant également sur la discrimination raciale ou la couleur de la peau. Outre le racisme, d’autres facteurs jouent un rôle, dont certains sont liés et interdépendants, comme la construction de l’Etat-nation, qui divise les opprimé.e.s et dévalorise tou.te.s celles et ceux qui n’appartiennent pas au collectif national. L’Etat-nation constitue donc l’un des fondements de la norme raciste et capitaliste.

    En Europe et en Amérique, une grande partie de la population non-blanche reste dans la pauvreté et porte en elle tout cet héritage issu de l’histoire coloniale dont nous avons parlé précédemment. Les personnes non blanches accèdent fréquemment aux emplois les moins bien payés, sans sécurité sociale ni avantages sociaux, l’accès à la santé et au logement est médiocre et le harcèlement et la violence policière sont constants comme on le voit aux États-Unis, en Europe mais aussi dans les favelas du Brésil avec un véritable processus de massacre organisé des jeunes noirs.

    En d’autres termes, le racisme n’est pas une simple dérivation de la structure économique de la société capitaliste, ce n’est pas un problème secondaire. Au contraire, nous nous devons de rappeler que le système capitaliste s’est construit grâce et sur l’oppression et la discrimination raciale, ce n’est pas exclusivement un système économique. C’est un système global, dans lequel les aspects idéologiques et politiques jouent un rôle primordial, tout comme les questions juridiques que le capital utilise pour continuer son expansion et permettre d’augmenter toujours le niveau de répression, tout en développant sa communication…

    Sur la base d’un discours raciste, le système capitaliste et les Etats condamnent des zones entières de la planète à la faim, à des conflits et à des guerres constantes. C’est nécessaire pour que ce système assassin continue d’exister, tout comme il lui est nécessaire de temps en temps de « se laver le visage » afin de laisser croire à des changements, en permettant par exemple à un président noir comme Obama d’arriver au pouvoir aux États-Unis. C’est précisément sous l’administration Obama qu’il y a eu une recrudescence de la violence policière contre les personnes noires. C’est le signe évident que le racisme est structurel dans ce système, qu’il se niche dans ses forces répressives et dans les groupes racistes et suprémacistes blancs – mais pas seulement en eux, au niveau de la société – et qu’il a une composante de classe évidente.

    Le visage libéral du capitalisme a permis à une petite minorité de personnes noires d’accéder au pouvoir et aux classes dominantes, mais uniquement dans le but de se renouveler et de se renforcer. Le «capitalisme libéral» et «l’État démocratique» n’ont pas cessés d’être racistes parce qu’ils placent un président ou un homme d’affaires noir dans une position privilégiée; il devient sûrement plus perfectionné afin d’augmenter le degré de pillage et d’oppression de la majorité sociale à travers la planète.

    C’est pourquoi, du point de vue de l’anarchisme politiquement organisé, nous parlons de la nécessité de construire un «front des classes opprimées», rassemblant tous les secteurs opprimés et dominés par ce système. Les travailleuses et les travailleurs, avec un statut ou informel.les, les paysannes et paysans, les populations indigènes, les privé.es d’emploi, les réfugié.es etc. Tou.te.s celles et ceux qui, dans leur vie quotidienne, subissent les conséquences du système capitaliste ont une place pour lutter dans un tel front. C’est le sujet social qui se manifeste aujourd’hui dans les révoltes du monde entier et c’est le sujet que nous devons construire dans une perspective de renforcement organisationnel des peuples pour les processus de rupture, de révolution sociale que nous promouvons et auxquels nous aspirons.

    Parce que le système capitaliste n’est pas seulement un système économique ou un système dérivé de ses bases économiques, la lutte contre le racisme et la violence d’État qui le soutient, doit aussi être une lutte contre les structures même du système capitaliste, un système entraînant famine, mort et violence contre les opprimé.e.s du monde, quel que soit la couleur de leur peau, leur genre ou leur langue. Précisément, contre cet État qui n’est pas et n’a jamais été « neutre » dans le déploiement du système capitaliste mais qui en est un élément central et organisateur, nous appelons donc à toujours favoriser et soutenir l’auto-organisations de tout.e.s les opprimé.e.s!

    Dans la société les attaques et les discriminations racistes se multiplient au fur et à mesure que les pouvoirs économiques et politiques traitent comme « autres » celles et ceux qui ne leur prêtent pas allégeance; que ces pouvoirs assument le rôle de « garant » de chaque conflit social pour leur propre survie. Alors que le capitalisme et l’État renforcent leur répression et leur militarisation dans la société avec de nouveaux produits chimiques, avec des balles et des mobilisations civiles racistes, avec la police et l’armée; il est temps de les combattre!VIVE LA LUTTE DES PEUPLES CONTRE LE RACISME ET TOUTES LES FORMES D’OPPRESSION!POUR LA CONSTRUCTION DU POUVOIR POPULAIRE ET D’UN FRONT DES CLASSES OPPRIMÉES!VIVENT CELLES ET CEUX QUI LUTTENT!

    ☆ Federación Anarquista Uruguaya — FAU (Uruguay)
    ☆ Embat – Organització Libertària (Catalogne)
    ☆ Federación Anarquista de Rosario — FAR (Argentine)
    ☆ Zabalaza Anarchist Communist Front — ZACF (Afrique du Sud)
    ☆ Anarchist Communist Group — ACG (Grande Bretagne)
    ☆ Anarchist Federation (Grece)
    ☆ Bandilang Itim (Philippines)
    ☆ Devrimci Anarşist Faaliyet — DAF (Turquie)
    ☆ Melbourne Anarchist Communist Group —MACG (Australie)
    ☆ Aotearoa Workers Solidarity Movement – AWSM (Nouvelle Zélande)
    ☆ Coordenação Anarquista Brasileira – CAB (Brésil)
    ☆ Anarchist Union of Afghanistan and Iran – AUAI (Iran/Afghanistan)
    ☆ Organización Anarquista de Córdoba – OAC (Argentine)
    ☆Tekoşina Anarşist – TA, (Rojava – Nord Est de la Syrie)
    ☆ Union Communiste Libertaire (France)
    ☆ Alternativa Libertaria – FDCA (Italie)
    ☆ Organisation Socialiste Libertaire – OSL (Suisse)
    ☆ Workers Solidarity Movement – WSM (Irlande)
    ☆ Die Plattform – Anarchakommunistische Organisation (Allemagne)
    ☆ Libertaere Aktion (Suisse)



  • Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11

    Nominations du nouveau gouvernement : un affront de plus aux femmes 

    09 Juil 2020

    Bien que nous n’attendions rien du gouvernement, celui-ci est parvenu à nous « surprendre » en choisissant Darmanin accusé de viol et opposant au mariage pour tou·tes et un Dupond-Moretti, protecteur de violeurs et ouvertement misogyne. Si ces nominations suscitent notre colère, elles s’inscrivent dans la continuité du mépris permanent de l’Etat envers les femmes. 

     Une politique patriarcale et l’esbrouffe d’un vernis féministe 

    La politique de ce gouvernement, comme de ceux qui l’ont précédé, participe directement à ce que les femmes restent les premières victimes du système capitaliste et patriarcal. Les associations de luttes contre les violences faites aux femmes restent sous-financées, l’accès aux soins demeure inégal, et cela, notamment à cause de la destruction du système de santé publique, amplifié notamment par la disparition de maternités et cliniques pratiquant l’IVG. Destruction organisée par le nouveau Premier ministre tout comme la nouvelle ministre de la culture, Roselyne Bachelot : ils ont été les artisan-es de la casse de l’hôpital et de la dégradation des conditions de travail des centaines de milliers de travailleuses qui le font tourner. Les inégalités ont aussi été renforcées par la casse de l’éducation, par une politique du logement quasi-inexistante et par une précarisation du prolétariat qui en premier lieu touche les femmes.

    Des ministres violeurs, sexistes et LGBTIphobes 

    Aujourd’hui, c’est la une saloperie de plus. À côté de Darmanin, accusé de viol et d’abus de faiblesse par deux femmes, on trouve Dupond-Moretti, avocat pénaliste très médiatique qui a construit une carrière juteuse sur la défense d’accusés célèbres tels que Balkany, Cahuzac, Tapie, Merah mais aussi Georges Tron. Lors du procès pour viol de Georges Tron, l’avocat s’en était pris à l’Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail (AVFT), alors partie civile aux côtés des plaignantes, ainsi qu’à ces dernières. A propos de l’une d’elles, il dira : « À 30 ans, on n’est pas une potiche incapable de dire non à un homme qui vous prend le pied. » Dupond-Moretti a regretté, lors de la vague MeToo, une « hyper-réglementation » de la société et accuse certains mouvements féministes de « manipuler les femmes ». Quant à Barbara Pompili, ministre de la transition écologique, elle a soutenu financièrement des associations masculinistes comme SOS Papa en Picardie et témoigné en faveur de Baupin. Pour couronner le tout, la ministre à l’égalité croit en la complémentarité des hommes et des femmes et à la nécessité des blagues à la machine à café…

     Les femmes aux ministères : une duperie de plus

    Le gouvernement met en avant sa composition paritaire, comme si la nomination de quelques femmes changeait quoi que ce soit : élues de longue date ou patronnes de petites et grandes entreprises, elles mèneront exactement la même politique que les hommes ! Nous ne nous ferons pas avoir par les quelques nominations de femmes, pas plus que par l’augmentation du nombre de députées aux dernières élections. Un gouvernement paritaire ? Plus de femmes dans les CA des entreprises du CAC40? En quoi ce serait une victoire ? Les travailleuses s’en foutent que ce soit des bourgeoises ou des bourgeois qui les exploitent.

     Un Etat patriarcale et raciste au service du capital 

    Le nouveau gouvernement valide ce qu’on sait déjà : les pantins du capitalisme, du patriarcat et du système raciste ne feront aucun cadeau aux femmes. Les bourgeois, patrons ou politiciens échappent toujours à la justice. Face à eux, il est urgent de s’organiser pour défendre nos intérêts, dans nos organisations, syndicats et collectifs. Partout où il faudra, tant qu’il le faudra, nous devons nous unir pour briser les mécaniques patriarcales.

    Commission Antipatriarcat de l’UCL


  • Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11

    Manifestation de BDS interdite

    27 Juin 2020

    La préfecture de Montpellier a interdite la manifestation contre l’annexion de territoires palestiniens par Israël qui devait avoir lieu le 27 juin à 16h30. Nous étions signataires de l’appel à manifester, nous vous partageons le communiqué qui a été rédigé en réponse à cette décision.

    En interdisant la manifestation de BDS France Montpellier, la préfecture de Montpellier s’oppose à la décision de la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) en matière de liberté d’expression.

    La Campagne BDS France Montpellier a déclaré en bonne et due forme une manifestation pour le 27 juin 2020 à 16h30 au départ de la place de la Comédie. L’objet de la manifestation mentionné dans la déclaration : « Stop à l’annexion de la Vallée du Jourdain et respect du droit international par Israël ». L’appel à cette manifestation est co-signée par : « AFPS 34 (Association France Palestine Solidarité), APLR (Association des palestiniens L.R), ATTAC Montpellier, BDS France Montpellier, CCIPPP34 (Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple Palestinien), CIMADE, CNT ESS34, Ensemble 34, FUIQP (Front Uni des Quartiers Populaires et de l’Immigration),Libre Pensée Montpellier, MAN (Mouvement pour une Alternative Non-violente), NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste), PG (Parti de gauche), UCL (Union Communiste Libertaire), UJFP (Union Juive Française pour la Paix) … »

    La Campagne BDS France Montpellier, mouvement antiraciste, non violent et populaire est l’objet d’un harcèlement constant depuis 2015 par la Ville de Montpellier et la préfecture. Plus d’une quinzaine de PV, plus d’une vingtaine d’auditions au commissariat, rappels à la loi (pour des faits non fondés), plainte pour diffamation (classée sans suite), deux procès au tribunal de police (deux relaxes !), destruction du chapiteau BDS (17/10/2015), confiscation du chapiteau et de 2 tables, non rendus à ce jour (7 mars 2020) – liste non exhaustive…

    La dénonciation de l’apartheid israélien, des violations du droit international et des droits humains et l’appel au boycott d’Israël sont la cause de ce harcèlement.

    Déjà la première interdiction de manifestation le 31 octobre 2015 reposait sur ce « considérant » principal : Extrait :

    2   

    Nul ne saurait ignorer que le 11 juin 2020 la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) a conclu que la condamnation de 11 militant.e.s pour leurs actions de campagne appelant au boycott des produits israéliens bafouait leur droit à la liberté d’expression. Elle a rétabli le droit d’appeler au boycott d’Israël et a condamné la France pour la violation de la liberté d’expression à verser plus de 7000€ par requérant.

    On aurait pu penser que les services de la Préfecture de l’Hérault seraient attentifs à ce verdict. Il n’en est rien puisque l’arrêté d’interdiction de la manifestation de samedi 27 juin 2020 mentionne comme « considérant » spécifique à BDS France Montpellier que celui-ci diffuse (…) des « informations contenant des slogans hostiles à l’État d’Israël générant des troubles à l’ordre public ».(…)

    La condamnation de militant.e.s qui ont mené des actions de boycott de produits israéliens dans un magasin a été sanctionnée d’atteinte à la liberté d’expression par la CEDH.

    Après avoir interdit la manifestation, la préfecture de l’Hérault va t-elle poursuivre les manifestant.e.s dont le slogan « hostile » est : « Stop à l’annexion de la Vallée du Jourdain et respect du droit international par Israël » ? Faut-il rappeler à la préfecture que l’annexion de la Vallée du Jourdain est unanimement condamnée par l’ONU, l’UE et la France.

    Dernière minute : La préfecture vient d’envoyer sa police notifier au domicile des 3 signataires de la déclaration de manifestation et à un militant habituellement ciblé ( !) l’interdiction de manifester en insistant sur les sanctions encourues (au pénal) en cas de transgression par toute personne présente sur les lieux. Dans ces conditions ne voulant exposer personne à la répression policière et judiciaire, BDS France Montpellier a décider d’annuler la manifestation ce samedi 27 juin et fixera la date d’une nouvelle manifestation très prochainement soyez-en assuré.e.s.


  • Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11

    Sans-Papiers : si le pouvoir n’entend pas, il faut crier plus fort !

    18 Juin 2020

    Les Sans-Papiers et migrantEs ont été en première ligne pendant la crise, exploitéEs dans les pires des conditions dans des secteurs qui ont continué à tourner (nettoyage, livraison, bâtiment, service à la personne, restauration…) ou perdant leur emploi sans chômage partiel, retenuEs dans les CRA, vivant à la rue ou hébergéEs dans des hébergements souvent précaires et insalubres.

    Le refus du pouvoir de régulariser touTes les Sans-Papiers pour leur donner accès aux droits et conditions permettant de lutter contre la propagation du virus, de fermer les Centres de rétention et de réquisitionner bâtiments et logements vides pour loger touTEs les sans-abris et mal-logéEs a mis en évidence l’hypocrisie de ses discours « sanitaires ». Avec sa volonté d’ignorer leur contribution au travail qui a permis pendant cette période de crise sanitaire et permet tous les jours à ce pays de fonctionner, il laisse volontairement les sans-papiers exploité-es, sans droits, dans une situation d’inégalité et d’injustice totale.

    La crise a pourtant montré que ces mesures de justice et d’égalité étaient aussi des mesures indispensables pour construire une société plus solidaire et plus sûre y compris sur le plan sanitaire.

    Le 30 mai à Paris, et dans plus d’une dizaine d’autres villes, des milliers de Sans-Papiers ont été en première ligne de la lutte contre les atteintes aux libertés au nom de « l’urgence sanitaire ». Ils et elles ont bravé l’interdiction de manifester aux côtés de soutiens pour demander leur régularisation.

    Mais aucune réponse n’est venue. Alors si le pouvoir n’entend pas, il faut crier plus fort ! C’est pour cette raison que nous appelons à manifester plus nombreuses et plus nombreux le 20 juin dans tout le pays !

    Pour la régularisation de touTEs les Sans-Papiers et MigrantEs, la fermeture des CRA et le logement pour touTes ! Pour l’égalité des droits et la fin des discriminations ! Pour la liberté !

    Premiers signataires à Montpellier : AFPS 34, ANV COP-21, Avec Toits, EELV, Amis du Monde diplomatique 34, Cimade 34, CNT-ESS 34, CMB 34, Ensemble 34, Escale Pic St-Loup, LDH Montpellier, NPA 34, RESF 34, RUSF 34, Solidaires étudiant-e-s 34, Sud éducation 34, Stop armes mutilantes, UCL Montpellier, Union syndicale Solidaires 34


  • Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11

    Avec les personnels hospitaliers, tou·te·s mobilisé·e·s le mardi 16 juin !

    16 Juin 2020

    Communiqué unitaire des organisations politiques appellant l’ensemble de la population à rejoindre la journée de mobilisation de la santé du mardi 16 juin. «Le “monde d’après” ne peut se construire qu’en nous mobilisant pour une alternative à un système, le capitalisme, qui broie nos vies comme il étouffe la planète.»

    Le drame sanitaire, social, politique et écologique que nous traversons n’a pas seulement comme origine une pandémie mondiale… La destruction de notre système de santé, avec ses suppressions de postes, ses fermetures de lits et de services dans les hôpitaux, ses attaques incessantes contre l’assurance maladie, en a été l’un des amplificateurs.

    Depuis plusieurs années, ce gouvernement comme les précédents n’a pas voulu écouter les mobilisations du monde de la santé, des EHPAD, du secteur médico-social ou de la psychiatrie. Ainsi, il y a un an, bien avant la pandémie du Covid-19, le mouvement des urgentistes tirait déjà la sonnette d’alarme sur l’état dégradé des hôpitaux et sur l’asphyxie de notre système de santé et de ses personnels.

    Dans le cadre de cette crise sanitaire, les soignant·e·s et l’ensemble des salarié·e·s du secteur en «première ligne» ont assuré leur mission et continuent à le faire dans des conditions difficiles. Comme beaucoup de salarié-e-s ces derniers mois, ils et elles ont dû œuvrer pour que la vie continue alors que les mesures de sécurité sanitaire n’étaient pas respectées, qu’il y avait pénurie de matériel de protection, de personnels et de places…

    Une mobilisation salutaire a débuté dans les hôpitaux à la faveur du déconfinement pour exiger en particulier de meilleures conditions de travail, une revalorisation salariale à hauteur de 300 euros ainsi que la réouverture de lits, en particulier en réanimation.

    Que répond le gouvernement? Un interminable concertation baptisée «Ségur» dont n’émerge aucune réponse concrète… et des médailles pour récompenser «les héros»!

    Nous avons applaudi quotidiennement ces personnels de santé pendant la période du confinement, mais cela ne suffit plus : il faut être maintenant à leur côté car leur combat est le nôtre. En défendant le service public, en se mobilisant pour des augmentations de salaire, ils et elles se battent pour une société plus égalitaire, pour faire reculer la loi du marché et les gestions comptables, pour une autre répartition des richesses.

    Nos organisations politiques entendent appuyer ces mobilisations et appellent l’ensemble de la population à les rejoindre à l’occasion de la journée de mobilisation de la santé du mardi 16 juin, à participer aux différents rassemblements et manifestations ce jour là, tout en respectant les mesures de protection.

    Nous y serons présents pour exiger que les réponses aux urgences sanitaires soient enfin apportées :

    • la distribution gratuite des masques;
    • la gratuité des tests et leur accessibilité;
    • la réquisition des usines et entreprises en capacité de produire masques et matériel médical;
    • les brevets des médicaments et du futur vaccin contre le Covid-19 placés en bien public mondial…

    Nous relayons aussi les revendications des personnels mobilisés, de leurs syndicats et collectifs. Au-delà, nous exigeons un plan d’urgence pour l’hôpital public :

    • embauche massive de personnel, à commencer par 100 000 recrutements sous statut fonction publique;
    • augmentation des salaires de 300 euros minimum;
    • annulation des plans de fermeture des sites ou de services;
    • réouverture des 100 000 lits supprimés en 20 ans; annulation de la tarification à l’activité (T2A) qui contraint les hôpitaux à fonctionner comme des entreprises;
    • remise en cause de la loi Hôpital Patients Santé et Territoires de 2009 (dite loi Bachelot) et du pouvoir des Agences régionales de santé (ARS) pour un fonctionnement démocratique de l’hospitalisation publique associant les personnels médicaux et paramédicaux, les usagers, les territoires;
    • annulation de la dette des hôpitaux et augmentation de leurs budgets.

    Nous avons aussi besoin d’un service public pour les personnes âgées en perte d’autonomie, ce qui passe par une sortie du marché de ce secteur et une revalorisation des personnels des EHPAD et de l’aide à domicile.

    Concernant la Sécurité sociale, nous exigeons le remboursement des exonérations qui sont scandaleuses, en augmentant ses ressources et en rétablissant une gestion démocratique.

    Le «monde d’après» ne peut se construire qu’en nous mobilisant pour une alternative à un système, le capitalisme, qui broie nos vies comme il étouffe la planète. La journée du mardi 16 juin pour la santé et la protection sociale en est une étape incontournable.

    Organisations signataires :

    Diem25;

    Ensemble!; 

    Gauche démocratique et sociale; 

    Génération-s; 

    La France insoumise; 

    Nouveau parti anticapitaliste; 

    Pour une écologie populaire et sociale;   République et socialisme;

    Union communiste libertaire.


    Communiqué unitaire publié le 15 juin sur Mediapart.


  • Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11

    Réglons les comptes, pas la facture !

    16 Juin 2020

    A l’heure du déconfinement, la mobilisation des soignant.e.s en faveur d’un service public de qualité pour la santé reprend : malgré la situation, le gouvernement ne changera rien sans un mouvement social d’ampleur capable de lui imposer.

    Vieille recette politicienne de la grande concertation, le «Ségur de la santé», tourne en rond comme il fallait s’y attendre. Les personnels de santé n’ont rien à espérer de ce gouvernement à part des médailles et des mauvais coups, ils ont raison de se mobiliser et nous devons les soutenir. Mais le 16 juin doit être le début d’une riposte de l’ensemble du monde du travail et de la population. Après avoir subi la crise sanitaire, ils veulent nous faire payer la crise économique, on ne se laissera pas faire.

    Pas besoin d’un Ségur de la santé pour savoir ce dont l’hôpital a besoin. Les soignant-e-s, en lutte depuis plus d’un an n’ont de cesse de le dire et il ne s’agit ni de médaille ni de prime!

    • Augmentation des salaires • Arrêt des logiques de rentabilité et davantage de budget, • Des embauches à hauteur des besoins (100 000 selon Sud Santé sociaux) • Réouverture de nouveaux lits dans le public

    Ces revendications, le pouvoir n’en veut pas car elles sont contraire à sa logique libérale. On ne pourra les imposer que par la mobilisation des personnels de santé et de l’ensemble de la population!

    Socialisation du système de santé

    L’intérêt de la population et des soignant-es, exige une révolution du système de santé, par la socialisation intégrale, et l’autogestion. Cela suppose que l’ensemble du système hospitalier, public comme privé, soit retiré des mains des groupes financiers et de l’État, et unifié.

    Le système de santé doit être déclaré «bien commun» ou «propriété sociale», et jouir d’un financement assuré intégralement par la Sécurité sociale, donc par la cotisation sociale. Il sortira ainsi à la fois du budget de l’État et de la loi du marché. Placé sous le contrôle des travailleuses et des travailleurs, il renouera pleinement avec l’esprit du service public, et pourra être redéployé dans les territoires, avec des effectifs et des moyens au niveau des besoins. Cette logique ni étatiste ni capitaliste, c’est celle du communisme libertaire. Tract en PDF : cliquez pour télécharger

    On ne paiera pas deux fois

    Déjà épuisé-e-s, les soignant-e-s, ont payé cher la pandémie. C’est aussi le cas des millions de smicard-e-s qui sont resté-e-s au boulot en première ligne pour assurer les activités essentielles. Ou toutes celles et ceux qui ont du continuer d’aller bosser du fait de l’irresponsabilité patronale et gouvernementale.

    Et maintenant ça serait encore aux mêmes de payer les conséquences économiques! Licenciements, baisse de salaires, chantage à l’emploi… C’est leur système économique qui gavent les actionnaires qui est incapable de résister à un virus. C’est à ceux qui profitent de ce système de payer de leur poche bien remplie, pas aux salarié-e-s qui peinent a boucler le mois.

    Alors non, ce n’est pas à nous de payer la facture, mais il va falloir régler les comptes. L’action syndicale a été un bouclier pour notre santé dans la pandémie, elle est un bouclier contre les méfaits redoublés du capitalisme dans la période. Nous devons la renforcer et chercher l’unité de l’ensemble de notre camp social. L’UCL Nantes se prépare pour la manif


1 4 5 6 7 8 9 10 32