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Luttes Sociales – Page 9 – Union Communiste Libertaire Montpellier
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Luttes Sociales


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    Témoignage Travail et Covid 19 – Travailler à la SNCF

    12 Mai 2020

    ÉPISODE 7 : TEMOIGNAGE TRAVAIL ET COVID 19 : TRAVAILLER A LA SNCF / LE BOULOT ? A NOS CONDITIONS !

    Elles et ils travaillent en crèche, en supermarché, dans l’enseignement, comme agricultrice, aide à domicile, cheminot, postier ou en supermarché …
    Voici le septième témoignage audio d’une série, où des travailleuses et travailleurs évoquent leur quotidien en temps de pandémie. C’est nous sommes qui sommes exposé-e-s et qui connaissons notre travail, nous pensons donc que c’est à nous de décider des conditions d’exercice ou de reprise de notre boulot. A l’Union communiste libertaire, nous sommes persuadé-e-s qu’il ne faut laisser la main aux patrons et à l’État sur nos vies. A notre avis ces témoignages audio illustrent cette nécessité ! Bonne écoute !

    ÉPISODE 7 : TEMOIGNAGE TRAVAIL ET COVID 19 : TRAVAILLER A LA SNCF / LE BOULOT ? A NOS CONDITIONS ! by mattoulinianov

    Elles et ils travaillent en crèche, en supermarché, dans l’enseignement, comme agricultrice, aide à domicile, cheminot, postier ou en supermarché … Voici le septième témoignage audio d’une série, où des travailleuses et travailleurs évoquent leur quotidien en temps de pandémie.


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    Distribution des masques : à chacun·e selon ses besoins !

    12 Mai 2020

    Décidément, le déconfinement sera tout autant inégalitaire que le confinement : le port du masque va être rendu obligatoire dans bien des cas, mais les masques, eux, ne seront pas gratuits. Ils vont même lourdement grever le budget des familles modestes. C’est encore la sacro-sainte loi du marché qui va prévaloir ! Pour l’UCL, cela démontre une fois de plus la nécessité d’une socialisation de la production du matériel médical et de prévention, et sa distribution gratuite et régulée, en fonction des besoins de chacune et de chacun.

    Plusieurs villes comme Paris, Nice, Bordeaux ou encore Lyon veulent imposer le port du masque dans tout l’espace public. En région parisienne, ce sera 135 euros d’amende pour non-port du masque dans les transports en commun.

    Or un masque devrait coûter entre 3 et 5 euros, nous annonce-t-on pour les masques en tissu. Ceux en papier devraient être vendu aux alentours de 1 euro. Chaque masque ne peut être porté que pendant quatre heures d’affilée. Et il est recommandé de jeter les masques en tissu au bout de 5 à 10 lavages. Ceci représente un coût supplémentaire pour nombre de précaires qui déjà n’arrivaient pas à finir le mois. Il faudra acheter des masques pour soi, des masques pour les enfants. Et pour les migrant·es, les sans domicile fixe, qu’en sera-t-il ?

    Un entretien compliqué

    Au-delà de ce coût, il sera question aussi du lavage. L’Afnor et l’ANSM préconisent un lavage en machine de trente minutes à 60°C, suivi d’un séchage rapide et d’un repassage vapeur à 120°C. Autant dire que cela suppose de disposer d’une machine, d’un sèche-linge et d’un fer à repasser. Et pourtant nombreuses et nombreux sont ceux qui n’ont ni les moyens ni l’espace pour disposer de la panoplie complète.

    Pour les précaires, les SDF ou les migrant·es, se protéger sera complexe. On peut craindre que les masques soient portés à plusieurs reprises sans être lavés. Moins pour se protéger du virus que pour éviter une amende. Pourtant l’INRS nous dit que le risque d’infection respiratoire est plus important lorsqu’on porte un masque en tissu que lorsque l’on porte un masque chirurgical. Au-delà du coronavirus, ce sont des germes, champignons et autres virus qui vont se développer dans des masques.

    cc Coburn Dukehart

    La loi de la jungle

    Certaines collectivités territoriales ont promis des distributions de masques gratuits, mais se sont heurtées à la dure réalité : les capacités productives du pays ont été tellement réduites à force de délocalisations et de fermetures de site, comme celui de Plaintel (Côtes-d’Armor) que cet équipement basique et de première nécessité est devenu excessivement difficile à trouver.

    C’est la foire d’empoigne sur le marché mondial et même la concurrence entre l’État et les collectivités locales ! Le marché noir explose. Des convois se font braquer, comme celui de 200.000 masques destinés à plusieurs communes franciliennes, le 7 mai en Espagne.

    Pour l’UCL, le meilleur remède à la loi de la jungle, c’est la socialisation sous le contrôle des travailleuses et des travailleurs, et la relocalisation, dans ce cadre, des capacités productives sans lesquelles toute autonomie est illusoire. Et le seul remède à la loi du fric, c’est la distribution, gratuite et régulée, à la population.

    De chacun·e selon ses moyens, à chacun·e selon ses besoin !

    Union communiste libertaire, le 9 mai 2020



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    Édito : Pour notre santé, grève et droit de retrait

    11 Mai 2020

    Dès le début de l’épidémie et du confinement, le droit de grève et le droit de retrait ont été grandement mobilisés pour faire cesser les activités non essentielles à des employeurs préoccupés avant tout par leurs profits, comme chez Amazon ou dans l’industrie automobile. De la même façon, dans la fonction publique territoriale, des préavis de grève ont obligé les autorités à faire respecter le droit à la santé.

    Sans ces mobilisations le bilan aurait pu être beaucoup plus lourd. A l’heure du déconfinement, beaucoup de travailleuses et de travailleurs – salarié·es ou « indépendants » – se retrouvent dans une situation paradoxale : angoissé·es pour leur avenir avec la crise économique qui s’annonce, et en même temps inquiets pour leur santé face à une seconde vague épidémique. Ainsi, beaucoup attendent avec impatience le redémarrage du boulot que promettent le patronat et le gouvernement sans pour autant offrir de garanties de sécurité.

    Dans ce contexte, le droit de grève et le droit de retrait devront être utilisés pour imposer des conditions sanitaires irréprochables, notamment la possibilité de dépistages, des conditions de travail qui respectent la distanciation, ou encore l’accès à des masques fiables. L’amateurisme et le cynisme des autorités, dévoilés par l’épidémie, nous montrent que la santé de tous est d’abord entre les mains des travailleuses et des travailleurs.

    Union communiste libertaire, 26 avril 2020

    cc Coburn Dukehart


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    Une carte des colères au travail en temps de pandémie

    01 Mai 2020

    Construire une vue d’ensemble des colères et des résistances dans le monde du travail depuis le début de la pandémie du Covid-19 : voilà l’objectif premier de cette carte interactive en ligne. Pensée et alimentée, au départ, par le travail de quelques-un.es, cette carte se veut désormais participative, elle appartient donc à toutes celles et ceux pour qui elle est utile. Elle a vocation à être appropriée par le plus grand nombre et c’est pour cela, qu’en l’état, elle ne saurait prétendre à l’exhaustivité.

    Si vous constatez qu’un conflit dont vous avez connaissance n’y figure pas, n’hésitez pas à l’enrichir par vous-mêmes. Une équipe de modérateurs et de modératrices validera les publications au fur et à mesure, afin de s’assurer qu’elles ne mettent pas en danger des équipes syndicales ou des collectifs de travail face à leur direction.

    Une caisse de résonance des luttes du monde du travail face au Covid-19

    Durant cette crise sanitaire, tout le monde a entendu parler des secteurs essentiels comme la santé ou la grande distribution, où les travailleurs et travailleuses ont été envoyé·es « en première ligne », sans protection ni tests. On a aussi beaucoup parlé des grosses entreprises comme Amazon – condamnée en justice – ou de secteurs clés comme la construction, l’automobile ou encore l’aéronautique. Soit parce que les entreprises ont cherché à maintenir à tout prix leurs activités, soit parce qu’au contraire elles se sont momentanément arrêtées.


    Cliquer pour accéder à la carte interactive


    Des inquiétudes, parfois des résistances, ont surgi de manière spontanée et diffuse. Pour avoir une vue d’ensemble de ce qu’on pourrait qualifier de « mouvement social », il a fallu scruter la presse locale, qui a rendu compte de grèves et débrayages inattendus – les papeteries Allard ou Saverglass –, et la presse spécialisée, pour des portraits, des enquêtes ou des reportages. Grâce à cette carte des colères au travail, on peut embrasser ce phénomène à une large échelle.

    Et quel meilleur jour pour rendre ce nouvel outil public que le 1er mai, journée internationale des luttes des travailleuses et des travailleurs ? Alors que nous sommes encore officiellement confiné·es et que la liberté de manifester dans la rue est restreinte, c’est la première fois en France, depuis 1945, qu’il n’y aura pas de défilés syndicaux pour le 1er mai. Publier cette carte aujourd’hui est aussi une manière de faire vivre cette date symbolique dans ces conditions particulières.

    Préparer le jour d’après !

    Enfin, cette carte a pour objectif de visibiliser les résistances d’aujourd’hui, qui alimenteront celles de demain. Elle s’inscrit dans un ensemble d’initiatives et de réponses formulées par celles et ceux d’en bas face à la crise sanitaire et aux choix désastreux qui sont faits par l’exécutif et le patronat. Il s’agit de penser dès maintenant un plan plus global de riposte face à la situation, notamment en vue de préparer l’immédiat « déconfinement » et les crises économique, sociale, alimentaire et évidemment sanitaire qui se profilent.


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    Le 1er Mai à 10 heures, meeting virtuel confiné/combatif de l’UCL

    01 Mai 2020

    Ce premier mai a eu lieu un meeting virtuel de l’Union communiste libertaire. On y parle du coronavirus évidemment, et des batailles politiques que cette crise annonce. On y donne la parole à plusieurs intervenantes et intervenants de différents front de lutte – syndical, féministe, d’entraide sociale.

    Pour la première fois depuis 1945, il n’y a pas, en France, de grandes manifestations pour ce jour historique d’affirmation et de revendication qu’est le 1er Mai.

    Il y a en revanche diverses formes de manifestations limitées, virtuelles ou physiques, aux fenêtres ou dans la rue, avec la volonté de s’exprimer, de revendiquer, de montrer que le mouvement social n’est pas entre parenthèses, de préparer un déconfinement qui ne soit pas synonyme de résignation.

    L’UCL y participe avec un meeting virtuel

    1er Mai : meeting virtuel confiné/combatif de l’UCL

    On y parle du coronavirus évidemment, et des batailles politiques que cette crise annonce. On y donne la parole à plusieurs intervenantes et intervenants de …


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    Locataires solidaires, nous suspendons notre loyer !

    01 Mai 2020

    De nombreux locataires ne travaillent plus et, malgré les dispositifs mis en place, affrontent une baisse voire une suppression de leur revenu. Face à ça, une action collective est proposée par cet appel : suspendre son loyer. Un appel soutenu par l’Union communiste libertaire (UCL).

    De nombreux locataires ne travaillent plus et, malgré les dispositifs mis en place, affrontent une baisse voire une suppression de leur revenu : dispositifs de chômage partiel qui ne compensent pas la diminution du salaire, absence totale de revenus pour beaucoup de travailleurs parmi les plus précaires ou du secteur informel…, risque de licenciements économiques accru, difficultés et retards d’accès au chômage technique ou à l’assurance maladie…

    Le confinement représente aussi une charge financière supplémentaire : hausse de la charge alimentaire (plus de cantines scolaires ou d’entreprise, de tickets restaurant,…) d’eau et d’électricité ; et va fragiliser de nombreux locataires du parc HLM et du marché privé.

    En Allemagne, un moratoire des loyers pour une période de 3 mois est instauré pour les locataires en difficulté, avec un délai de paiement s’étendant jusqu’à septembre 2022. À Lisbonne, ainsi qu’à Barcelone, les maires ont gelé le paiement des loyers dans leur parc HLM jusqu’en juin. Le paiement des prêts immobiliers est suspendu dans toute l’Espagne, les locataires Suisses peuvent suspendre sans sanction leur loyer pendant 3 mois, les gouvernements Canadiens et Anglais versent une aide aux locataires …

    En France, où les loyers n’ont jamais été aussi chers et sont parmi les plus élevés d’Europe, le Gouvernement n’agit pas, hormis le report de 2 mois de la fin de la trêve hivernale, des expulsions et des coupures d’énergie, et la suspension quelques semaines des procédures d’expulsion pour les impayés de l’état d’urgence. Il prend le risque inconsidéré de provoquer des procédures d’expulsion massives et d’ajouter à l’angoisse générée par l’épidémie celle des locataires en difficulté économique. Le Gouvernement ne répond pas aux associations qui l’alertent sur la nécessité d’un moratoire des loyers.

    C’est pourquoi, nous, signataires, décidons de suspendre le paiement de notre loyer durant l’épidémie, par solidarité avec les locataires en difficulté et pour la mise en place d’un moratoire pendant la pandémie et ses suites.


    Pour rejoindre et soutenir l’appel : https://www.loyersuspendu.org


    Pour les locataires du parc HLM et du secteur privé qui veulent rejoindre ce mouvement :

    • dans un premier temps, suspendre au plus vite le prélèvement bancaire automatique ;
    • dans un second temps, si le gouvernement reste sourd à la détresse des locataires en difficulté, d’ici la prochaine échéance, suspendre le loyer en s’assurant auparavant de ne pas se mettre plus en difficulté.

    Nous demandons que le gouvernement :

    • Prononce un moratoire des loyers pour les locataires en difficulté
    • Suspende toute sanction à l’encontre des locataires (actes d’huissier, rejet de prélèvement, suspension du bail en cas d’échéancier)
    • Prévoit un budget à la hauteur des besoins pour apurer la dette des locataires et accédant.e.s en difficulté
    • Organise très rapidement une baisse des loyers, l’augmentation des APL, l’arrêt des expulsions, la réalisation massive de vrais logements sociaux.
    • Nous demandons aux communes, départements et intercommunalités à la tête d’un organisme HLM, et à l’ensemble des bailleurs, de ne prendre aucune sanction à l’égard des locataires solidaires et de leurs locataires en difficulté du fait de la pandémie.


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    Déconfinement : entre le marteau de la maladie et l’enclume du chômage

    30 Avr 2020

    Devant l’Assemblée nationale, Édouard Philippe, ce 28 avril, a confirmé les principales annonces d’Emmanuel Macron mais en y apportant de nombreuses nuances, preuve que les multiples réactions sont parvenues jusqu’aux oreilles du gouvernement. Édouard Philippe a justifié le déconfinement, imprudemment annoncé dès le 13 avril, par le risque d’effondrement de l’économie. Si ce risque est réel, la solution n’est pas un déconfinement précipité mais une réorganisation de la société.

    Ce confinement est une souffrancepour beaucoup, d’autant plus qu’il est mal organisé (des règles arbitraires pas toujours reliées à des impératifs sanitaires, des violences policières dans les quartiers populaires…). Il faut aussi se rappeler que si nous devons rester confiné·es c’est parce que l’hôpital et la recherche publiques ont été détruits ces dernières décennies, parce que les dirigeants gèrent de manière calamiteuse cette crise.

    Les dangers d’un déconfinement brutal

    Pour autant, déconfiner brutalement la population ne serait pas une solution. Cela risquerait de faire repartir la pandémie pour une seconde vague meurtrière. Alors, s’il est évident que l’on a envie de sortir, de voir notre famille et nos ami·es, de reprendre nos activités habituelles, il nous faudra encore un temps rester prudent·es, volontairement, pour nos vies. Ce n’est pas d’un déconfinement brutal que nous avons besoin, mais au contraire de matériel de protection pour les travailleuses et les travailleurs des secteurs essentiels qui bossent pour enrayer la pandémie et faire tourner la société. Comment peut-on imaginer ouvrir des usines, comme c’est déjà le cas, avec masques pour tout le monde, quand les hôpitaux et les supermarchés manquent de ces protections de base ?

    Le 11 mai, une date patronale

    Car il est évident que le 11 mai est une date patronale et non sanitaire. La preuve, la réouverture de beaucoup d’activités le 11 mai, et un peu avant ou un peu après, est prévue pour aller bosser, pas pour nos loisirs ! D’ailleurs, le Conseil scientifique préconisait une ouverture des écoles en septembre prochain seulement. N’est-ce pas ironique, alors, de proposer une réouverture des écoles dès le 11 mai alors qu’être assis⋅es dans une salle de spectacle ou de cinéma pendant deux heures paraît trop dangereux ? L’explication éducative semble un peu courte et la vraie raison est ailleurs : pour le patronat, il faut que l’activité économique reprenne, ça suffit de perdre des profits ! Pour cela, une seule solution : déconfiner, au risque de causer des dizaines de milliers de morts supplémentaires. Mais que valent nos vies, fassent aux possibilités d’accumuler toujours plus de capital ?

    Ré-organiser la société

    Plutôt que de prendre des risques inconsidérés, alors qu’il y a déjà plus de 20 000 morts en France, il est évident qu’il faut maintenir une activité la plus faible possible, en ne gardant ouverts que les secteurs essentiels. C’est ce que disent les soignant⋅es, c’est ce que disent les chercheur⋅ses, c’est ce que disent les syndicats de lutte. La crise économique guette, certes. Mais la solution, ce n’est pas de renvoyer rapidement les salarié⋅es au travail pour maintenir les profits des patrons. La solution, c’est de réorganiser en profondeur la société, en mettant les entreprises sous le contrôle des travailleurs⋅ses et en redirigeant les activités économiques vers la satisfaction des besoins essentiels de la population.

    Entre le marteau et l’enclume

    Mais les capitalistes au pouvoir nous chantent une chanson bien différente. Ils nous expliquent qu’une menace plus grande que le coronavirus et ses centaines de milliers de morts plane au-dessus de nous. Cette menace, c’est celle de la crise économique ! Les patrons de petites boîtes expliquent à leurs salarié⋅es que la boîte va couler et qu’ils et elles vont perdre leur boulot si l’activité ne reprend pas. Et les économistes libéraux, les éditorialistes et les politiciens se succèdent sur les plateaux télé pour expliquer qu’un ralentissement plus long de l’économie serait fatal.

    Les travailleurs et les travailleuses se retrouvent donc entre le marteau et l’enclume : c’est soit la crise sanitaire, soit la crise économique. Soit la santé, soit le chômage. Ces faux choix sont insupportables, d’autant que ces deux crises sont déjà là ! Mais contrairement à ce qu’on voudrait nous faire croire, il y a une alternative : c’est d’en finir avec le système capitaliste et de réorganiser l’économie pour satisfaire les besoins essentiels tout en préservant la santé de toutes et tous, sans chercher à maintenir les profits de quelques un⋅es.

    Union communiste libertaire, le 28 avril 2020


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    1er mai : pas de confinement pour nos revendications !

    30 Avr 2020

    Quelques jours avant le Premier mai, journée internationale des travailleuses et travailleurs, des organisations politiques appellent à ne pas confiner nos revendications et faire entendre notre voix. L’Union communiste libertaire (UCL) est signataire de cet appel.

    Appel unitaire

    En prenant la parole le lundi 13 avril, Emmanuel Macron a fixé un horizon : celui de la reprise de l’activité économique, directement liée à la réouverture des écoles et établissements scolaires. Alors que nous ne sommes qu’aux prémices d’une crise sanitaire, écologique, économique et sociale d’ampleur inégalée, l’objectif est clair : il s’agit de relancer la machine sans changer le mode d’emploi, moyennant quelques « gestes barrières » et des masques distribués au compte-gouttes.

    Face à cela, nous affirmons très clairement notre soutien aux travailleurs et des travailleuses qui refusent que leur santé soit sacrifiée sur l’autel de la croissance, que leurs droits soient amputés pour garantir les profits et que les plus précaires soient laissé·es pour compte. Nous disons également que la reprise du travail ne saurait se faire au détriment des normes et des procédures environnementales. Il en va de la santé de l’ensemble de la population. Pas de protection sanitaire, pas de travail et d’école !

    Sans transiger avec les enjeux sanitaires de protection de la population, nous refusons également que les libertés puissent être remises en cause. Nous appelons notamment à faire immédiatement cesser l’enfermement des personnes étrangères dans les centres de rétention administrative, ainsi que les violences policières, en particulier dans les quartiers populaires.

    Le temps est venu d’un monde plus juste, plus solidaire, plus égalitaire, dans laquelle l’être humain vivra en harmonie avec la nature. À ce titre, le projet de réforme des retraites, symbole d’injustice sociale, doit être définitivement abandonné.

    À l’occasion de la journée du Premier mai, nous appelons toutes celles et ceux qui ne veulent pas redémarrer pour tout recommencer comme avant à faire entendre leur voix, que ce soit à la même heure aux fenêtres, sur les réseaux sociaux, en soutenant les initiatives syndicales unitaires ou dans des rassemblements locaux garantissant la sécurité sanitaire pour toutes et tous. Disons-le ensemble : plus jamais ça !

    Organisations signataires : Diem 25 (Mouvement pour la démocratie en Europe 2025), ENSEMBLE !, Gauche démocratique et sociale (GDS), Génération·s, La France insoumise, Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), Parti communiste des ouvriers de France (PCOF), Pour une Écologie populaire et sociale (PEPS), Union communiste libertaire (UCL)


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    Communiqué : Le 1er mai à Montpellier : construisons dès maintenant les « Jours d’après »

    30 Avr 2020

    Des montpelliérains signataires de la pétition « plus jamais ça » appellent à faire fleurir banderoles et pancartes aux fenêtres et aux balcons le 1er mai pour exiger des mesures de rupture capables de construire un « jour d’après » écologique et solidaire.

    Face à la crise, les signataires de cette pétition (https://france.attac.org/se-mobiliser/que-faire-face-au-coronavirus/article/petition-plus-jamais-ca-signons-pour-le-jour-d-apres) demandent d’abord au gouvernement de prendre immédiatement 4 mesures :

    -L’arrêt immédiat des activités non indispensables pour faire face à l’épidémie.

    -Les réquisitions des établissements médicaux privés et des entreprises afin de produire dans l’urgence masques, respirateurs et tout le matériel nécessaire pour sauver des vies.

    -La suspension immédiate du versement par les entreprises de dividendes, rachats d’actions et bonus aux PDG.

    -La décision de ne pas utiliser les 750 milliards d’euros de la BCE pour alimenter les marchés financiers mais uniquement pour financer les besoins sociaux et écologiques des populations.

    La crise sanitaire et sociale que nous traversons nous met face à des urgences. Mais sur le long terme, ce n’est pas en relançant une économie profondément insoutenable écologiquement et socialement que nous y répondrons !Au contraire, avec les initiateurs de la pétition « plus jamais ça », associations engagées pour l’urgence environnementale et la justice sociale et syndicats, nous demandons que s’engagent sans plus attendre des politiques publiques de long terme pour ne plus jamais revivre ça :

    -Un plan de développement de tous les services publics  

    -Une fiscalité bien plus juste et redistributive, un impôt sur les grandes fortunes, une taxe sur les transactions financières et une véritable lutte contre l’évasion fiscale.

    -Un plan de réorientation et de relocalisation solidaire de l’agriculture, de l’industrie et des services, pour les rendre plus justes socialement, en mesure de satisfaire les besoins essentiels des populations, de répondre à la crise écologique.

    Le 1er mai, jour de lutte pour les droits des travailleurs, faisons entendre cette exigence de mesures de rupture, faisons fleurir nos idées et revendications à nos fenêtres, à nos balcons, dans nos rues et sur la toile !

    Signataires : Action Non-Violente COP 21 Montpellier, Alternatiba Montpellier, Arrêt du nucléaire 34, ATTAC Montpellier, CCFD-Terre Solidaire 34, Citoyens pour le climat, Collectif « changeons le système, pas le climat », Fakir Montpellier, FERC-CGT Occitanie, FSU-34, Greenpeace Montpellier, I-Boycott Montpellier, La Carmagnole, Méditerranée durable, Mouvement de la paix Montpellier, Oxfam France GL 34 Montpellier, Rencontres Marx, Union syndicale Solidaires 34

    Soutenus par : Ensemble Hérault, Europe Ecologie Les Verts Montpellier, les Insoumis.e.s de Montpellier, NPA 34, Parti de Gauche Montpellier, Place Publique 34, Union Communiste Libertaire 34.


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    Ça souffre aussi dans et autour des écoles !

    28 Avr 2020

    Mi-mars, la fermeture des écoles est annoncée, avec en accompagnement un discours lénifiant de Blanquer sur les moyens numériques mis en œuvre par l’Éducation Nationale pour permettre aux enseignants d’assurer une « continuité pédagogique ». Dans les jours qui suivent, les quelques moyens mis en œuvre s’avèrent inopérants. Les enseignant·es des écoles, livré·es à elles et eux-mêmes, se retournent vers des solutions alternatives du secteur marchand et/ou du libre, le tout évidemment avec leur propre matériel ! Deuxième problème pour eux et elles, comment joindre toutes les familles, comment savoir celles qui ont accès ou non à des outils informatiques, celles qui sont en zone blanche ( eh ! Oui, ça existe dans certaines zones rurales de Gironde !), etc.. ?

    Encore une fois, c’est le système D qui prime. Pour pouvoir équiper les familles démunies de matériel informatique, les professeur·es des écoles se sont tourné·es vers les municipalités ou vers leur outils personnels. A Bordeaux par exemple, la mairie accepte de mettre des tablettes, utilisées en temps normal en classe, à disposition des familles non-équipées… mais leur demande de signer une convention et surtout de fournir une attestation d’assurance, ce qui bien sûr est totalement impossible pour elles.

    Une grande souffrance devant la mise à l’écart des plus défavorisés…

    Quant au contenu de cette « continuité pédagogique », les enseignant·es sont passé·es d’un blanc total à une avalanche quotidienne de propositions associatives, de sollicitations marchandes et d’injonctions administratives, souvent contradictoires d’ailleurs.

    Mais le plus grave dans tout ça, c’est l’absence totale de réflexion sur ce qui peut être demandé aux enfants et aux parents qui, il est bon de le rappeler, ne sont pas des enseignants pour l’immense majorité d’entre eux ! La « continuité pédagogique » dans la situation actuelle du confinement n’a rien à voir avec le fonctionnement habituel d’une classe, c’est toute une pédagogie à repenser. Et ce n’est pas en quelques jours que cela peut se faire, à contrario de ce claironne Blanquer. Sauf à mettre les enseignants du premier degré dans une grande souffrance devant cette mise à l’écart pédagogique des élèves qui en ont le plus besoin. Une fois de plus, ce sont les classes sociales les plus défavorisées, culturellement, pécuniairement, géographiquement dont les enfants victimes de cette rupture scolaire qui subissent de plein fouet cette épidémie !

    Déconfiture du service public, arrivée en force du privé !

    Face à la déconfiture totale des moyens de communication proposés aux enseignant·es, le ministère s’est tourné vers le privé comme il a déjà su le faire pour l’équipement numérique des écoles rurales avec Microsoft ou la saisie des évaluations avec Amazon ou encore avec IBM pour les stations « maternelles ». Là, il a trouvé un partenaire au top de l’économie libérale, SCALEWAY (entreprise appartenant à FREE) qui utilise un logiciel libre, Jitsi, qu’elle héberge sur ses serveurs, pour proposer des visioconférences et des classes virtuelles aux enseignants. Le tout, évidemment, pour « être ensemble contre le Coronavirus » ! Un partenariat public/privé tout à l’image de ce que prépare Macron pour l’après confinement, aussi bien pour l’hôpital public que pour l’Éducation Nationale ! Pendant le confinement, la casse des services publics se poursuit !

    Des perspectives de luttes !

    Le 13 avril, Macron a évoqué une sortie du confinement le 11 mai et une réouverture progressive des établissements scolaires (1er et 2° degré), Sous quelle forme, selon quelles conditions, selon quel calendrier, pour qui, comment… ! Les interrogations restent nombreuses !

    Cela nous laisse un mois pour préparer ce « retour progressif à la normale », un mois pour continuer à dénoncer le fonctionnement réel de l’Éducation Nationale depuis mi-mars, les difficultés rencontrées par les enseignant·es, les familles et les élèves et exiger un retour en classe avec toutes les garanties sanitaires pour les élèves et les enseignant·es ! Refusons que l’école-garderie soit une variable de la sacro-sainte reprise économique, dans des conditions épidémiologiques douteuses !

    Union communiste libertaire Bordeaux, le 24 avril 2020


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