Notice: Function _load_textdomain_just_in_time was called incorrectly. Translation loading for the the-events-calendar domain was triggered too early. This is usually an indicator for some code in the plugin or theme running too early. Translations should be loaded at the init action or later. Please see Debugging in WordPress for more information. (This message was added in version 6.7.0.) in /home/alternat/glmontpellier/wp-includes/functions.php on line 6114

Notice: Function _load_textdomain_just_in_time was called incorrectly. Translation loading for the mpc domain was triggered too early. This is usually an indicator for some code in the plugin or theme running too early. Translations should be loaded at the init action or later. Please see Debugging in WordPress for more information. (This message was added in version 6.7.0.) in /home/alternat/glmontpellier/wp-includes/functions.php on line 6114

Notice: Function _load_textdomain_just_in_time was called incorrectly. Translation loading for the widgetize-pages-light domain was triggered too early. This is usually an indicator for some code in the plugin or theme running too early. Translations should be loaded at the init action or later. Please see Debugging in WordPress for more information. (This message was added in version 6.7.0.) in /home/alternat/glmontpellier/wp-includes/functions.php on line 6114

Deprecated: Methods with the same name as their class will not be constructors in a future version of PHP; OrangeIdea_Popular_Posts_Widget has a deprecated constructor in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga/framework/widgets/oi_popular_posts.php on line 34

Deprecated: Methods with the same name as their class will not be constructors in a future version of PHP; OrangeIdea_Latest_Posts_Widget has a deprecated constructor in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga/framework/widgets/oi_latest_posts.php on line 34

Deprecated: Methods with the same name as their class will not be constructors in a future version of PHP; OrangeIdea_Latest_Posts_Simple_Widget has a deprecated constructor in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga/framework/widgets/oi_latest_posts_simple.php on line 34

Deprecated: Methods with the same name as their class will not be constructors in a future version of PHP; OrangeIdea_Recent_Posts_Comments_Widget has a deprecated constructor in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga/framework/widgets/oi_recent_posts_comments.php on line 32

Deprecated: Methods with the same name as their class will not be constructors in a future version of PHP; OI_Instagram_Widget has a deprecated constructor in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga/framework/widgets/oi_instagram_widget.php on line 33

Deprecated: Methods with the same name as their class will not be constructors in a future version of PHP; OrangeIdea_Twitter_Widget has a deprecated constructor in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga/framework/widgets/twitter/oi_twitter_widget.php on line 33
Luttes Sociales – Page 11 – Union Communiste Libertaire Montpellier
Notice: La fonction WP_Scripts::localize a été appelée de façon incorrecte. Le paramètre $l10n doit être un tableau. Pour transmettre des données arbitraires aux scripts, utilisez plutôt la fonction wp_add_inline_script(). Veuillez lire Débogage dans WordPress (en) pour plus d’informations. (Ce message a été ajouté à la version 5.7.0.) in /home/alternat/glmontpellier/wp-includes/functions.php on line 6114

Notice: La fonction WP_Scripts::localize a été appelée de façon incorrecte. Le paramètre $l10n doit être un tableau. Pour transmettre des données arbitraires aux scripts, utilisez plutôt la fonction wp_add_inline_script(). Veuillez lire Débogage dans WordPress (en) pour plus d’informations. (Ce message a été ajouté à la version 5.7.0.) in /home/alternat/glmontpellier/wp-includes/functions.php on line 6114

Notice: La fonction WP_Scripts::localize a été appelée de façon incorrecte. Le paramètre $l10n doit être un tableau. Pour transmettre des données arbitraires aux scripts, utilisez plutôt la fonction wp_add_inline_script(). Veuillez lire Débogage dans WordPress (en) pour plus d’informations. (Ce message a été ajouté à la version 5.7.0.) in /home/alternat/glmontpellier/wp-includes/functions.php on line 6114

Luttes Sociales


  • Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11

    La Poste en appelle au service public pour mettre en danger la santé de ses personnels

    20 Mar 2020

    Depuis mardi midi, le pays est en confinement total. Cette mesure consiste à préserver les intérêts de la bourgeoisie plutôt qu’à protéger la population quand on continue d’envoyer les salarié·e·s au boulot sans penser qu’ils et elles vont, surtout à la Poste, côtoyer soit d’autres personnes soit des collègues de travail.

    Face à cela, un nombre de postier·e·s de plus en plus important on fait valoir leur droit de retrait. Plus de 120 sites (et ce chiffre grandit de jour en jour) ont donc fait valoir ce droit face à des patrons qui font preuve d’un mépris total pour le droit des postier·e·s.

    Droit de retrait contesté

    Ce droit de retrait est contesté par les directions menaçant les personnels de supprimer le salaire de la journée, même si pour l’instant rien n’a été prélevé. L’heure est à la répression dans l’entreprise. Une vraie répression quand il s’agit de menacer un directeur de site de faute grave quand il veut protéger ses agent·e·s. Répression, quand il s’agit d’interdire aux représentant·e·s du personnel de rendre visite et d’épauler les postier·e·s dans cette période difficile.

    Fautes de l’entreprise

    Bouteilles d’eau remplies de savon, intérimaires et sous-traitants non équipés de gel hydroalcoolique, sous-traitants venant travailler quand le/la conjoint·e est contaminée, la liste est longue des errements et des fautes de l’entreprise.

    Une « continuité du service public » bien pratique

    La Poste face à cela n’a qu’un discours : application de ce qui est préconisé par les autorités sanitaires et continuité du service public. Sauf que, quand on creuse un peu, on en est vraiment loin. Il s’agit avant tout d’envoyer les « soldat·e·s » postiers au front.

    Le service public pour La Poste consiste plutôt à savoir comment sauver les profits de l’entreprise ou cyniquement à exploiter la situation. D’un côté, certain·e·s se réjouissent de l’explosion probable des colis, n’ayant rien à envier à Amazon dont les salarié·e·s ont aussi fait valoir leur droit de retrait, de l’autre il s’agit de continuer à prélever les frais bancaires ou de bloquer les cartes ou mettre en interdit bancaires ceux et celles qui se sont précipité·e·s pour faire des provisions.

    La Poste ne doit pas décider

    Le discours sur le rôle essentiel de La Poste dans cette crise est de la tartufferie, surtout quand on pense que l’entreprise a été privatisée ! Le personnel est mis en danger et le service public n’est qu’un prétexte de plus. Dans un contexte où la vie des postier·e·s est menacé la seule solution : droit de retrait.

    Oui à un service public postal, mais ce n’est pas La Poste qui doit le décider, mais bien les postier·e·s et la population.

    Union communiste libertaire, le 20 mars 2020



  • Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11

    Les précaires ne sont pas de la chair à patron

    20 Mar 2020

    La crise sanitaire est bien installée. Elle s’ajoute à une crise sociale ininterrompue. De nombreuses travailleuses et travailleurs enchaînent les périodes de chômages, les contrats d’intérim, les CDD et les petits boulots non-déclarés. Depuis des décennies, le code du travail est cassé, les règles sont assouplies pour les patrons. Aujourd’hui, les travailleuses et les travailleurs les plus précaires le payent, se retrouvant en première ligne, non seulement pour gérer la crise, mais aussi pour.. continuer à faire tourner le capitalisme.

    Bruno Le Maire, le ministre de l’économie, l’a dit ce matin : il appelle les salarié-es des secteurs essentiels à se rendre au travail. Pourtant, ce ne sont pas que les secteurs essentiels qui continuent le boulot. L’industrie poursuit sa route, arrêtée seulement quand les chaines de logistiques sont brisées (même si certains, comme PSA, tentent de faire croire que c’est pour protégéer les salarié-es). Mais il faut bien se rendre compte d’un élément important : ce sont les travailleuses et les travailleurs précaires qui, dans les secteurs indispensables ou non, continuent majoritairement à faire tourner la machine dans des conditions souvent épouvantables.

    L’armée de réserve au boulot

    Dans plusieurs régions, le téléphone des intérimaires n’arrête pas de sonner en ce moment. Les agences leur proposent des missions dans tous les sens. Forcément, beaucoup d’ouvrier-es qui font tourner les boîtes sont en arrêt maladie ou s’occupent de leurs enfants à la maison. Alors qui de mieux que cette armée de réserve, ces millions de chômeurs et de chômeuses, pour combler les trous ? Bien entendu, les conditions de travail sont terribles. Pas de masques ni de gants ni de gel hydroalcoolique, un nettoyage de l’usine insuffisant, des distances de sécuritées non respectées… Tout ceci s’ajoute aux conditions déjà difficiles de ces boulots !

    Au revoir les intérimaires !

    Dans d’autres secteurs en revanche, c’est le contraire. Les contrats d’interim ou les CDD qui devaient commencer ces jours-ci sont annulés car l’activité baisse. On a vu des cas à la SNCF, dans la fonction publique territoriale… Bien sûr les contrats ne sont pas renouvelés. Ceci se traduit très concrètement par une impossibilité de payer le loyer, le gaz et l’électricité, et d’aller acheter de la nourriture ou du doliprane.

    La variable d’ajustement en temps de crise

    Les travailleuses et les travailleurs précaires, qui enchaînent en période habituelle les périodes travaillées ou non, comblant les trous dans un système capitaliste qui en profite pour baisser les salaires, se retrouvent aujourd’hui dans une situation inextricable : aller bosser, et risquer pour sa santé, mais aussi risquer de propager l’épidémie, ou rester chez soi, mais n’avoir aucun moyen de subsistance. Cependant déjà, certains et certaines refusent ces injustices. A Amazon, employeur d’intérimaires en pagaille, les salarié-es ont débrayé sur les sites de Montélimar, de Douai et de Chalon. Bien sûr, la direction fait peser sur elles et eux des menaces inacceptables pour casser cette juste rébellion.

    Des mesures urgentes à prendre

    Pour protéger les travailleuses et les travailleurs, il est urgent de prendre des décision à la mesure de la situation gravissime. C’est aussi l’occasion de changer de modèle de société, car on voit bien que le capitalisme est totalement inefficace. Il faut dès à présent interdire les licenciements, maintenir les salaires des travailleuses et des travailleurs des secteurs non indispensables et augmenter massivement les salaires. Il faut également annuler la récente réforme de l’assurance-chômage.

    Union communiste libertaire, le 19 mars 2020



  • Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11

    Notice d’info de l’UCL Montpellier : Monde du Travail (1)

    19 Mar 2020

    En ces temps spécifiques, le groupe de l’UCL de Montpellier trouve
    judicieux de pouvoir transmettre un maximum d’informations sur la
    situation et ce que nous pouvons faire.


    Monde du travail :

    De nombreuses informations circulent actuellement, il est compliqué de
    s’y retrouver. De nombreuses sections syndicales produisent des
    communiqués pour alerter sur les conditions de travail dans leurs
    boites, mais aussi des unions local et départementales qui ont mit en
    place des notices d’usage pour savoir comment faire valoir son droit de
    retrait et la mise en place de grève afin de réduire les risques face à
    un patronnat qui privilègie le profit face à la santés des exploité.es.

    Nous vous transmettons les différents communiqués relatif au monde du
    travail et les différentes ressources dont vous pourriez avoir besoin.
    Quoi qu’il advienne, ne soyez pas isolé.es, contactez les syndicats des
    endroits ou vous travaillez.

    Ressources importante :

    http://www.ud69.cgt.fr/wp/?p=6670


    http://www.sudptt.org/Droit-de-retrait-Droit-d-alerte-modeles-et-mode-d-emploi

        Dans une optique de solidarité, nous invitons aussi les personnes à
    ne pas utiliser les services de livraison type amazon ou deliveroo. En
    effet, les personnels travaillant dans ces secteurs ne possèdent aucune
    protection ou très peu (en dehors des gestes barrière compliqué à mettre
    en place, notamment dans les entrepots amazon), plusieurs salarié.es de
    ces entreprises font part de leurs inquiètude. Pire encore, Amazon
    décide de maintenir coute que coute l’activité économique. En ce qui
    concerne les salarié.es de la poste, plusieurs cas ont été recensés et
    les directions ne semblent pas prête à prendre leurs responsabilités.
    Plusieurs témoignages :


    (Rapport de force) Amazon embauche malgré le coronavirus : le
    capitalisme contre la santé publique :


    https://rapportsdeforce.fr/classes-en-lutte/amazon-embauche-malgre-le-coronavirus-le-capitalisme-contre-la-sante-publique-03186445

    (Rapport de force) Le syndicat Sud-PTT crée une carte des cas de
    Covid-19 à La Poste :


    https://rapportsdeforce.fr/breves/le-syndicat-sud-ptt-cree-une-carte-des-cas-de-covid-19-a-la-poste-03196469

    (Facebook) Foodtech : « On est en guerre ou on bouffe des burgers ? »

    https://www.facebook.com/cerveauxnondisponibles/photos/a.378216892277202/2780655615366639/?type=3&theater

            Les derniers communiqués fédéraux de l’UCL concernant le monde
    du travail :

                Contre l’épidémie, droit de retrait général :


    https://www.unioncommunistelibertaire.org/?Contre-l-epidemie-droit-de-retrait-general

        Usine renault Douai : deux cas de Covid-19 confirmés, la direction
    propose des gestes barrières… des salarié.e.s débrayent ! :



    https://www.unioncommunistelibertaire.org/?Usine-renault-Douai-deux-cas-de-Covid-19-confirmes-la-direction-propose-des


        Covid-19 dans l’éducation : cacophonie et mise en danger :



    https://www.unioncommunistelibertaire.org/?Covid-19-dans-l-education-cacophonie-et-mise-en-danger


    Ci-dessous, les réponses de la ministre du travail aux syndicats



     Nous tacherons de vous tenir informer du mieux que possible des
    différentes informations en notre possession. Plusieurs publications
    suivront dans les jours qui viennent qui n’auront pas attrait qu’au
    monde du travail. N’hésitez pas à nous suivre sur notre Facebook
    (https://www.facebook.com/alternativelibertaire.mtp/) ou sur  notre site
    fédéral (https://www.unioncommunistelibertaire.org/). Nous enverrons
    plusieurs notices d’information sur différents sujets. En attendant,
    prenez soin de vous et de vos proche, et bon courage à tous.tes dans ces
    temps difficiles.

     groupe UCL de Montpellier.


  • Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11

    Covid-19 dans l’éducation : cacophonie et mise en danger

    18 Mar 2020

    Un ministre qui dit le matin que les écoles ne fermeront « jamais »… et un président de la République qui annonce le contraire le soir-même. C’est ce qu’il s’est passé le 12 mars.

    Et ça en dit long sur le degré d’impréparation des autorités administratives de l’Éducation nationale, avec ce que cela signifie en termes de mise en danger !

    Jean-Michel Blanquer, ministre autoritaire, en avait décidé ainsi : les écoles ne fermeraient pas.

    Jeudi soir, Macron annonçait le contraire pour le lundi 16 mars. Pendant trois jours, les ordres et contre-ordres se sont succédés, laissant les personnels dans la plus complète incertitude jusqu’au dernier moment.

    Lundi encore, certain-es ne savaient toujours pas si elles et ils devaient se rendre dans leurs établissements. Lundi encore, des chefs d’établissement zélés faisaient pression sur les personnels, enseignants, d’entretien, d’accueil, de vie scolaire pour qu’ils et elles soient « à leur poste » le matin, au mépris du danger que représente désormais tout contact dans un espace clos. Plusieurs organisations syndicales ont réagi, fortement, pour imposer que les personnels ne soient pas mis en danger, et les ont appelé si nécessaire à faire valoir leur droit de retrait pour cela.

    La seule certitude concernait les élèves qui ne devaient pas se rendre dans leurs écoles et établissements.

    Exception faite des enfants des travailleuses et travailleurs de la santé, en première ligne face à l’épidémie, et qu’il est logique et nécessaire de prendre en charge avec toutes les mesures de protection nécessaires pour les élèves comme pour les personnels en charge de cet accueil.

    Mais il y a encore une grave incertitude selon les établissements et les académies sur ce que doivent faire les élèves de lycées professionnels, majoritairement issu-es des classes populaires, appelé-es à rejoindre leurs lieux de stage en entreprise.

    Alors qu’un des motifs – justifié – de fermeture des établissements était le risque que les élèves soient, comme porteuses et porteurs sains, des véhicules de contagion malgré elles et eux, il est stupéfiant de voir que dans la frénésie de s’adapter au « monde de l’entreprise » on puisse imaginer cela. Nous appelons les personnels des lycées professionnels à exiger que les élèves, en alternance ou en formation initiale, soient immédiatement dispensé-es de leurs stages en entreprise et restent à domicile.

    Plus généralement, pour l’Union communiste libertaire, les personnels comme les élèves doivent être mis-es à l’abri, rester chez elles et chez eux et s’organiser au mieux pour la transmission de cours et/ou de conseils de lecture et d’activités.

    En ce qui concerne les cours à domicile, comme l’accès à des ordinateurs n’est pas garanti à toutes et tous, personne ne doit être sanctionné en cas d’incapacité à suivre les cours. Dans le cas contraire, ce seraient les enfants des classes populaires qui feraient les frais de l’épidémie.

    Toutes les réunions physiques doivent être annulées. Tous les conseils de classe, tous les examens doivent être purement et simplement annulés : il est évident que dans une situation aussi exceptionnelle rien ne peut être prévu et que « l’impératif d’évaluation » est totalement mineur.

    La priorité absolue est la situation sanitaire et l’entraide que nous pouvons nous apporter.

    Nous invitons les personnels à se coordonner collectivement pour obtenir les garanties de sécurité que les directions et le ministère devraient avoir pour priorité.

    Union communiste libertaire, le 17 mars 2020



  • Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11

    Contre l’épidémie, droit de retrait général !

    18 Mar 2020

    Les annonces de Macron puis de Castaner le 16 mars mettent en place un confinement du pays pendant au moins 15 jours. Un confinement vraiment ? Mais non ! Car aller travailler reste obligatoire, même dans les secteurs non essentiels. Cette mesure irresponsable, prise par les soutiens du patronat, n’est pas étonnante. Elle participera à continuer à propager l’épidémie et à surcharger les hôpitaux. En réalité, pour contrer l’épidémie, nous ne pouvons compter que sur notre classe.

    La France est confinée. « Confinée » dans le vocabulaire du gouvernement, ça veut dire que l’on ne peut pas voir ses proches, on ne peut pas aller à la salle de sport et au bistrot. Tout ça est bien normal, il nous faut éviter les contacts un maximum afin d’endiguer l’épidémie. Mais « confinée », ça veut aussi dire… aller au boulot ! En effet, les travailleuses et les travailleurs qui ne peuvent pas télétravailler doivent dans la majorité des boîtes continuer à bosser, donc à prendre les transports en commun, et partager le lieu de travail avec souvent des centaines d’autres. C’est l’équilibre entre arrêt de l’épidémie et maintien des profits des capitalistes que le gouvernement a trouvé.

    Des mesures coercitives

    Il faudra donc maintenant montrer une attestation pour prouver qu’on a le droit d’être dans la rue. Dès maintenant, la police et les gendarmes patrouillent. Mais on observe déjà que leurs comportements ne sont pas les mêmes partout ! Comme en temps normal, ils privilégient le harcèlement dans les quartiers pauvres, où vivent les travailleuses et les travailleurs, souvent racisé⋅es. Ca ne semble pas être le plus efficace, quand on sait que des familles doivent s’entasser dans des petits appartements, quand des dizaines de milliers de personnes dorment dans la rue, quand les prisons sont surpeuplées !

    La crise sociale amplifiée par la crise sanitaire

    Car ce que montre cette terrible épidémie, c’est que toutes les inégalités sociales, toutes les injustices, elles sont encore pires. On n’a pas le choix de les voir ou de ne pas les voir, elles nous sautent aux yeux. La destruction de l’hôpital public, qui rend les gouvernants de ces dernières décennies responsables de nos morts. La précarisation du monde du travail, qui fait que des millions de travailleuses et de travailleurs se retrouvent du jour au lendemain sans revenu. L’abandon des femmes et des enfants, livrées à elles et eux-mêmes ces jours-ci avec des maris et pères violents. La « justice » punitive, qui a surpeuplé les prisons. Les lois racistes qui enferment des étranger-es dans les CRA sous le coup de mesures d’expulsions impossibles du fait de la fermeture des frontières.

    Nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes

    Les seul⋅es qui sont véritablement responsables face à l’épidémie aujourd’hui, ce sont les travailleuses et les travailleurs qui se mettent en droit de retrait pour obliger les patrons à stopper les activités non essentielles. Ce sont les travailleuses et les travailleurs qui mettent la pression sur les hiérarchie pour que tous les services soient réorganisés vers les seules activités essentielles. Car il n’y a que notre classe, la classe qui travaille, la classe qui est exploitée, qui soit capable de protéger se santé, celle de ses proches, et d’endiguer l’épidémie. Nous savons comment s’organise la société car c’est nous qui la faisons tourner. Nous savons aussi ce qui est absolument nécessaire et ce qui ne l’est pas en ces temps de crise. et c’est ce que les travailleuses et les travailleurs montrent aux quatre coins du pays.

    C’est l’heure du droit de retrait général

    Des Chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire, à General Electric Bourogne en passant par La Poste, l’automobile, la métallurgie ou l’agro-alimentaire, des milliers de travailleuses et travailleurs exercent déjà leur droit de retrait à travers l’hexagone, et débrayent même parfois.

    Il y a quelques semaines encore, nous scandions, contre la réforme de casse de nos retraites, « Grève générale ! ». Nous le scandions contre une énième réforme qui devait en mettre plein les poches des patrons et nous appauvrir toujours plus. Contre cette même classe qui nous exploite, nous scandons aujourd’hui « Droit de retrait général ! ». Pour ré-organiser la société, et faire en sorte que les efforts des soignantes et des soignants ne soient pas vains. Pour sauver un maximum de vies. De nos vies.

    Union communiste libertaire, le 17 mars 2020



  • Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11

    Usine renault Douai : deux cas de Covid-19 confirmés, la direction propose des gestes barrières… des salarié.e.s débrayent !

    16 Mar 2020

    La direction de l’usine Renault de Douai a confirmé lors d’une réunion CSE la contamination de deux salariés par le Covid-19. Malgré cela et le passage du pays au stade 3, la direction maintien l’activité ce lundi et ne propose aux agents que de renforcer les gestes barrières ! En réponse, un débrayage à été lancé.

    Si la direction a bien confirmé deux cas, celle-ci est soupçonnée d’en cacher d’autres. Vu la vitesse de propagation du virus dans les lieux de travail confinés et à forte concentration de personnel, ces soupçons sont légitimes. Les organisations syndicales SUD et CGT ont demandé à la direction de prendre des mesures fortes sur l’organisation de la production, mais les patrons restent sur les mesures du stade 2 !

    Face à cette politique patronale totalement irresponsable, un débrayage a été appelé aux portes de l’usine ce lundi matin. Une nouvelle réunion du CSE à été mise en place, mais la direction refuse de bouger. Comme en Italie, les patrons français cherchent à maintenir leurs profits, au mépris de la santé des salarié.e.s et de la propagation du virus. Comme en Italie, le gouverment ne va pas s’opposer aux intérêts des capitalistes au nom de la « continuité productive ». Comme en Italie les travailleurs et travailleuses ne doivent compter que sur eux-mêmes et faire cesser toute production non indispensable, par la grève ou le droit de retrait.

    Union communiste libertaire, le 16 mars 2020

    -* Lire aussi Renault : « A l’usine de Douai, “la production ? C’est la mort” », dans Alternative libertaire de décembre 2018.



  • Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11

    La force des femmes change le monde

    09 Mar 2020

    Il y a cent ans, le 8 mars 1917, les ouvrières de Saint-Pétersbourg (Russie) se mettaient en grève, manifestaient pour réclamer du pain et la paix et initiaient ainsi un mouvement révolutionnaire historique. Aujourd’hui, dans plus de 50 pays les femmes participent à un mouvement de grève internationale.

    Nous, les femmes dans le monde, nous nous organisons en une épreuve de force et en un cri commun : la grève internationale des femmes. Nous nous arrêtons. Nous faisons grève, Nous mettons en pratique le monde dans lequel nous désirons vivre  » [1].

    En 2017, l’appel international #NosotrasParamos (#On­arrêtetoutes) en Argentine lance la première grève internationale des femmes suite au féminicide d’une jeune fille de 16 ans Lucià Perez, violée et assassinée.

    La lutte féministe est internationaleEn faisant la grève internationale le 8 mars, du travail salarié et domestique, les femmes permettent de rendre visible, de dénoncer et d’affronter la violence sociale économique et politique qui ne se réduit pas à une question privée ou domestique  [2].

    Dès 2018, des millions de femmes ont fait grève à travers le monde  : en Espagne (cinq à six millions dans les rues), en Argentine, au Chili, en Pologne, et dans plus de 50 pays, elles étaient des centaines de milliers.

    En 2019, la grève féministe gagne encore du terrain et touche tous les continents  [3]. En Espagne un millier de rendez-vous ont été planifiés pour revendiquer la fin des violences sexistes et l’égalité salariale. En Italie, 50 000 manifestantes à Rome et plusieurs milliers à Milan, Naples, Gênes, Bologne ou Palerme se sont regroupées. L’association Non una di Meno  [4] appelait à une grève féministe le 8 mars pour lutter contre toutes les violences et discriminations (famille, travail, rue, hôpitaux, écoles…), mais aussi la liberté des femmes dans un contexte d’attaques contre l’avortement et de retour aux valeurs de la famille.

    Pour la première fois, les Belges ont été appelées à une grève totale à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes  : grève du travail salarié, du soin, de la consommation et des études. Le mouvement des femmes constitue le moteur des mouvements sociaux partout dans le monde  : partout le mouvement des femmes se lève, fait masse et fait front.

    Violences et avortement : des sujets déterminants

    Si les grèves internationales des femmes sont nées en Argentine puis dans toute l’Amérique latine, de la lutte contre les féminicides, elles se sont rapidement étendues à d’autres continents et d’autres thématiques  : aux États-Unis (Women’s March et #MeToo), en Islande (grève pour l’égalité salariale), en Espagne et en Pologne (droit à l’avortement), en Italie (Non Una di Meno).

    Les récentes attaques contres l’avortement (fermetures des centres d’interruption volontaire de grossesse, coupe budgétaire des plannings familiaux, offensive médiatique des anti-IVG) en font un enjeu majeur de cette grève.

    Une situation internationale qui résonne en FranceUn an après #MeToo, les marches organisées en France à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes ont rassemblé 50 000 personnes sur l’ensemble du territoire  [5].

    En 2019, les mobilisations entamées dès le mois de juillet contre les féminicides et la date du 28 septembre pour le droit à l’avortement, ont préparé les mobilisations historiques du 23 novembre où 150 000 personnes sont descendues dans la rue sur tout le territoire.

    La lutte contre la loi El Khomri et les Nuits debout ont été de formidables accélérateurs politiques pour le féminisme. De nombreux collectifs féministes, des femmes syndicalistes ont alors élaboré des analyses, des axes de revendications et du matériel spécifique à l’exploitation et à l’oppression des femmes, lutte contre la paupérisation des femmes, refus des temps partiels imposés, charges mentales liées au travail domestique, harcèlement au travail et analyse portée au sujet des secteurs dit «  féminins  » particulièrement touchés par la précarité.

    Le soulèvement des femmes dans le mouvement des gilets jaunes est aussi un révélateur de cette dynamique. Une plate-forme revendicative féministe est née de ces mobilisations dès la première assemblée des assemblées de Commercy, dénonçant les inégalités de salaires, temps partiels imposés, réclamant des aides aux situations de handicap, la nécessité de crèches sur les lieux de travail, la fin de l’impunité sur les violences.

    Aujourd’hui, le mouvement contre la réforme des retraites ne fait que confirmer ce mouvement d’ampleur et a mis en exergue l’instrumentalisation gouvernementale du travail des femmes. Cette réforme leur nuit, en effet, gravement  : baisse des pensions de réversion et baisse des pensions généralisées pour les femmes, suppression de la majoration de la durée d’assurance, etc.

    La bataille contre la réforme des retraites est devenue une bataille féministe dénonçant la double exploitation des femmes  : sous-payées et précarisées, c’est pourtant sur elles que repose la vie des cellules familiales. Partout en France, des mobilisations se préparent. Rejoignant l’appel du collectif #Onarrêtetoutes pour la grève féministe, avec ou sans appels spécifiques en fonction des réalités locales ou des secteurs, les femmes se mobilisent.

    À Rennes, une manifestation axée sur la grève du travail du dimanche (soin, vente, aide à la personne…) et domestique semble se dessiner. À Brest et à Montpellier, c’est une inter-organisations très large qui met en place cette mobilisation, avec une reprise du texte national élaboré par #Onarrêtetoutes, complété avec les attentes locales.

    Quand les femmes se lèvent, le peuple avance

    En lien direct avec la lutte contre le projet de réforme des retraites, un autre appel national réunissant des syndicats et des collectifs féministes appellent le 8 mars à une «  Marche des grandes gagnantes  », reprenant finalement bon nombre des axes revendicatifs proposés par le collectif #Onarrêtetoutes.

    Cette grève féministe du 8 mars participe à créer les contre-pouvoirs féministes indispensables à l’émergence d’une société égalitaire et solidaire, débarrassée du système patriarcal, de l’État et de ses relais institutionnels, du capitalisme et du racisme.

    Anne (UCL Montpellier) Louise (UCL Saint-Denis)

    [1] Appel à la grève internationale des femmes le 8 mars 2017 (Argentine).

    [2] « Collectif Ni Una Menos », Contre-temps, 18 janvier 2018.

    [3] « 8 mars : la grève des femmes dans le monde », Rapports de force, 9 mars 2019.

    [4] Non una di meno (pas une de plus) : mouvement italien né en 2015 et inspiré du mouvement argentin Ni una menos.

    [5] « #NousToutes : Une marée violette contre les violences sexuelles et sexistes », Rapports de force, 26 novembre 2018.



  • Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11

    Ce 8 mars est un 8 mars au contexte exceptionnel !

    01 Mar 2020

    La grève féministe de cette année revêt un caractère particulier : un 23 novembre historique par le nombre de manifestant-E-s, un mouvement social très important contre la réforme des retraites, une mobilisation sans précédent des féministes dans ce cadre comme dans tous les collectifs et inter-organisations pour construire le 8 mars partout sur le territoire. Aujourd’hui, le gouvernement choisit de passer en force et d’utiliser le 49.3…

    Le mouvement féministe, dans sa dimension internationale, résonne ici aussi par son refus des violences quotidiennes, quelles soient domestiques ou économiques. Avant la grande manifestation du dimanche 8 mars (12h place de l’Europe à Montpellier), nous vous proposons deux rendez-vous préparatoires :

    – Une discussion sur la question de la grève des femmes en présence de militantes syndicalistes et associatives le vendredi 6 mars à 19h30 à la librairie La Mauvaise Réputation (20 rue Terral – Quartier St Anne). Nous débattrons des enjeux autour des luttes féministes et des droits des femmes en France et à l’étranger, notamment ceux liés aux violences patriarcales, au travail et à la précarité.

    – Un collage de visuels féministes le samedi 7 sur le trajet de la manifestation du lendemain (rendez-vous à 17h à la librairie La Mauvaise Réputation)

    La commission féministe de l’UCL


  • Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11

    49.3 ou pas, on continue le combat

    01 Mar 2020

    Macron a donc décidé d’utiliser l’article 49.3 de la Constitution pour faire passer en force sa réforme des retraites. Édouard Philippe l’a en effet annoncé à la tribune de l’Assemblée ce samedi 29 février, alors que le feu vert venait de lui être donné lors d’un Conseil des ministres extraordinaire. Ainsi, une nouvelle version du projet de loi, servie aux députés aujourd’hui même, est considérée comme adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale, sans vote.

    Est-ce vraiment une surprise venant de ce gouvernement qui passe en force l’ensemble de sa politique par tous les moyens autoritaires dont il dispose ? Répression policière, réquisition des grévistes… et maintenant 49.3. Ce gouvernement et sa politique sont chaque jour moins légitimes. La colère, elle, s’accumule partout. Alors que la première phase de grève reconductible est terminée, le gouvernement espère en finir le plus vite possible avec le dossier des retraites, car il sait que la situation sociale reste explosive.

    Comme en 2016 avec la loi travail, le recours au 49.3 rend illusoire l’idée d’une résistance parlementaire. Nous n’avons rien à attendre d’une hypothétique motion de censure ou du résultat des municipales, nous ne pouvons compter que sur nos propres forces. Malgré les obstacles et les difficultés, seule notre mobilisation, celle des travailleuses et des travailleurs, dans la grève et dans la rue pourra faire reculer ce pouvoir au service des capitalistes.

    L’Union communiste libertaire appelle à se mobiliser dès à présent dans les rassemblements qui s’organisent partout en France en réaction à ce recours au 49.3. Il nous faut sans attendre, préparer un second round dans cette bataille, avec la perspective du 31 mars. Au-delà d’une grande journée de mobilisation réussie, il faut se donner les moyens de lancer une nouvelle vague de grèves et de mobilisations début avril. La journée du 5 mars dans l’enseignement supérieur, les mobilisations féministes du 8 mars, ou la manif du 14 doivent être autant de points d’appui pour continuer à construire sans relâche la grève générale.

    49.3 ou pas, on continue le combat !

    Union communiste libertaire, le 29 février 2020



  • Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11

    Les luttes ne se gagneront pas sans les femmes !

    01 Mar 2020

    Il y a cent ans, le 8 mars 1917, les ouvrières de Saint­Pétersbourg (Russie) se mettaient en grève et manifestaient pour réclamer du pain et la paix. Leur soulèvement initiait ainsi un mouvement révolutionnaire historique. Le 8 mars de lutte pour les droits des femmes était lancé. Aujourd’hui comme hier, la grève est notre bouclier.

    SANS LES FEMMES, RIEN NE FONCTIONNE

    Nous dépassons actuellement en France les 60 milliards d’heures de travail domestique enregistrées en 2010 par l’INSEE, soit un tiers du PIB (payé au Smic). Les femmes en effectuent 80%,cequireprésenteunerichessede près de 730 milliard d’euros. La conséquence en est la suivante : si nous cessons ou si nous obtenons la rémunération de ce travail gratuit, alors l’économie ne peut plus fonctionner.

    LE GOUVERNEMENT ATTAQUE LES FEMMES EN PREMIER LIEU

    C’est pourquoi les lycéennes et les enseignantes s’organisent contre le bac Blanquer, les femmes gilets jaunes, s’unissent et luttent contre la précarité, les infirmières, aides­soignantes et personnels hospitaliers se battent depuis plus d’un an, les femmes des quartiers populaires se mobilisent contre les privations d’éducation et les violences subies par la jeunesse, les femmes protestent devant les commissariats et les institutions de l’état contre les féminicides dont ils sont les responsables et les complices silencieux, les femmes sont en grève et engagées dans la bataille des retraites.

    AVEC LA RÉFORME DES RETRAITES, C’EST LA MISÈRE QUI ATTEND LA MAJORITÉ DES FEMMES

    Aujourd’hui, nous sommes 37% des femmes à percevoir moins de 1000 euros par mois. Avec la retraite par point c’est plus de 50% des femmes qui percevront moins de 1000 euros : pas de droit à la vieillesse pour les femmes mais la subordination et la dépendance aux hommes pour survivre. La retraite par points va contraindre les femmes à travailler plus longtemps pour percevoir moins. Baisser les pensions des femmes, c’est donc augmenter l’exploitation des femmes. Ces politiques font également l’aveu des fondements machistes de l’économie : sans le travail gratuit des femmes , le système ne peut pas survivre. Augmenter leur exploitation c’est garantir la survie de ce système. Voilà le choix que laisse la réforme des retraites par points aux femmes : perdre la liberté ou subir la misère si elles ont dans l’idée de se séparer ou de fuir les violences. «Le patriarcat est un juge qui nous juge à la naissance », et notre punition est la violence que vous ne voyez pas […]» («Un violador en tu camino» Chant des féministes chiliennes).

    Le patriarcat est un juge qui nous juge à la naissance Et notre punition c’est cette violence que tu vois Ce sont les féminicides, l’impunité des assassins, C’est la disparition, c’est le viol. Et le coupable ce n’est pas moi, ni mes fringues, ni l’endroit Le violeur c’était toi Le violeur c’est toi Ce sont les policiers, les juges, l’État, le président L’État oppresseur est un Macho violeur

    Les reculs sociaux s’accompagnent pour les femmes de pressions et de violences que ce soit sur le lieu de travail ou dans la sphère conjugale et familiale. Face à cette situation, l’État n’est pas la solution mais une partie du problème. L’État est au service de la culture machiste. Alors que les femmes ont aujourd’hui besoin de vérité et de justice, elles sont cernées par des politiques machistes et partisanes des raisons mêmesdeleursmalheurs:lepatriarcat.

    DES CONTRE­POUVOIRS FÉMINISTES PARTOUT !

    Les femmes doivent continuer à se lier aux luttes sociales et y porter leurs revendications. En 2016, la mobilisation contre le projet de Loi El Khomri a déjà été l’occasion de mettre en avant la précarisation spécifique que subissent les femmes. Plus récemment, le mouvement des gilets jaunes a lui aussi été l’espace privilégié d’organisation et d’élaboration de revendications des femmes. Cette grève du 8 mars doit permettre à toutes les femmes de tisser des liens dans la durée et porter un point de vue féministe dans les luttes sociales actuelles et à venir.

1 8 9 10 11 12 13 14 32