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Marche sur l’aéroport de Montpellier
Rendez-vous, le samedi 3 octobre à 10h, devant les locaux de la CCI (deuxième actionnaire de Montpellier-Mediterranée), au 32 Grand’rue Jean Moulin, pour ensuite marcher vers l’aéroport (en partie en tram) . Pour cause de crise sanitaire nous avancerons masqués et en petits groupes
L’aviation civile, un impact sur le climat, nettement sous-évalué. Les chiffres habituellement retenus omettent les gaz autres que le CO2, soit au moins 50% des émissions totales de même que souvent les vols internationaux. La filière serait ainsi responsable de plus de 7% de l’empreinte carbone de la France (BL Évolution.)
A Montpellier, comme ailleurs, les projets de construction et d’expansion des aéroports se multiplient au bénéfice d’un trafic aérien qui double tous les quinze ans. À Montpellier, des travaux achevés en 2019, notamment le nouveau terminal – visent à atteindre 2,5 millions de passager·es par an. Une fois cette cible atteinte (déjà 2 millions en 2019), le prochain objectif affiché par la direction de l’aéroport, ce sont 3,5 millions de passager·es avec de nouveaux investissements déjà programmés.
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Il faut cesser cette course en avant vers toujours plus de capacité d’accueil de passagers. La nouvelle équipe de la Métropole de Montpellier-Meditérranée, actionnaire de l’aéroport, va-t-elle continuer à soutenir cette fuite en avant, alors que tout le mode sait que l’avion « vert » ou « écologique » n’existe pas ?
Trop d’avantages financiers sont là pour inciter à prendre l’avion. L’exonération de taxe sur le kérosène doit être supprimée au niveau national, et la TVA sur les billets ramenée au taux normal de 20%.
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Les exonérations et subventions aux aéroports et aux compagnies aériennes doivent être redirigées vers des secteurs de transport moins polluants.
Réduire le trafic aérien a bien sûr, un impact sur les emplois dans le secteur. Ces emplois sont aujourd’hui déjà gravement menacés suite à la crise du COVID comme démontrent les plans sociaux massifs chez Air France, Airbus et de nombreux sous-traitants et ce malgré le plan d’aide gouvernemental, sans conditions.
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Les salarié·es doivent être au centre de l’indispensable plan de reconversion de la filière aérienne . Ils doivent être largement associés aux décisions politiques, économiques et techniques qui concernent leur avenir. Pas de lutte pour le climat, sans justice sociale