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Anticapitalisme – Page 12 – Union Communiste Libertaire Montpellier
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Anticapitalisme


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    Contre le racisme construisons un monde sans misère ni frontière !

    26 Mai 2011

    Face au racisme : pas de bons sentiments mais des luttes sur le terrain social !

    Aujourd’hui politiques, lois et pratiques racistes s’affichent de manière décomplexée et sont prédominantes dans le discours ambiant. Loin d’être le fruit du hasard, les politiques racistes et la fascisation des esprits se développent par la régression sociale, le manque d’espoir et de perspectives qui s’en suit. Par conséquent, la lutte contre le racisme, pour être efficace, ne peut se limiter aux démonstrations simplement humanistes. On doit faire le bilan d’un antiracisme qui en 25 ans n’a pas empêché de nous emmener à la situation actuelle. Pour être efficace, nous pensons que l’antiracisme doit intégrer la dimension sociale à sa grille d’analyse pour montrer que nos véritables ennemi-e-s ne sont pas les plus précaires parmi nous (les immigré-e-s) mais nos exploiteurs. La lutte doit donc se mener sur le front social en développant des solidarités de classe.

    Ce n’est pas le président mais c’est la société qu’il faut changer !

    Régression sociale, atomisation de nos vies, menaces environnementales (nucléaire, gaz de schiste, destruction de l’environnement par une logique de profit à court terme), guerres : Il est urgent de renverser le système capitaliste avant qu’il ne se mute en système fasciste. Quel qu’en soit le résultat, les élections présidentielles ne peuvent constituer qu’un changement de personnes de ceux et celles qui gèrent la société, et non un changement de système. Les gouvernements de droite comme de gauche n’ont cessé d’expulser des étrangers et de restreindre toujours plus le droit des immigré-e-s, considérés comme variable d’ajustement du système économique. Le mouvement social en général et le mouvement antiraciste en particulier ne doivent rien attendre de significatif des échéances électorales. Les élections divisent les exploité-e-s entre eux/elles. Les élections délèguent de façon vaine la mission de transformation sociale aux politicien-ne-s. Elles dépensent inutilement l’énergie d’un certain nombre de militant-e-s plus occupé-e-s à obtenir quelques voix pour leur candidat-e que de construire des luttes sur leur lieu de travail et de vie.

    Solidarité avec les sans-papiers : régularisation de toutes les personnes sans-papiers, liberté de circulation et d’installation !

    Et de l’énergie pour ceux et celles qui souhaitent combattre le racisme il y en a à mettre concrètement aux côtés des personnes sans-papiers. A Montpellier comme ailleurs, la situation se dégrade de plus en plus : régularisations en baisse, refus de dépôt collectif de dossiers, lois limitant les possibilités d’accueil et facilitant les expulsions. Le système aujourd’hui s’attache à faire grandir ce sous-prolétariat que sont les immigrées : sans-papiers donc sans droit, ils et elles sont hyperprécarisé-e-s, surexploité-e-s au travail et mènent une vie au rabais toujours sous la menace de l’arrestation et l’expulsion. Loin d’être des profiteurs du système, ils/elles en sont comme nous les victimes mais de façon bien plus prononcée : les luttes sur le terrain social doivent mettre en œuvre cette solidarité de façon concrète et efficace.

    N’oublions pas que ce que l’État applique aujourd’hui aux sans-papiers peut s’appliquer à tous demain si nous laissons ces pratiques se normaliser. Parce que le droit des étrangers est en régression constante, nous devons construire un mouvement populaire et massif pour obtenir la régularisation de toutes les personnes sans-papiers et la liberté de circulation et d’installation.

    Pour un monde égalitaire débarrassé des frontières

    Pour leurs détracteurs, ces revendications ne seraient pas réalistes. Ils ont raison dans un système fondé sur les inégalités et la concurrence entre états et individus : les frontières et le contrôle des flux migratoires sont des outils de guerre économique utilisés par les États au profit de leurs bourgeoisies. Le sentiment national est créé pour obtenir l’adhésion des populations à ce système quand elles auraient intérêt à développer une solidarité internationales entre exploité-e-s.

    Nous pensons matériellement possible et surtout nécessaire de vivre dans un monde où les individus vivent dans une société égalitaire, sans hiérarchie, sans frontières et les oppositions factices qu’elles engendrent, où les décisions sont prises collectivement. Plus facile à dire qu’à faire ? Certainement. Mais pas impossible : Les révolutions dans les pays arabes nous montrent qu’il n’y a pas de forteresse que nous ne pouvons faire tomber.

    [gview file= »https://montpellier.unioncommunistelibertaire.org/wp-content/uploads/2015/12/tract_uaf_-_20110501.pdf »]


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    Vive la Commune

    20 Mai 2011

    Le collectif VIVE LA COMMUNE ! organise à Montpellier une semaine de manifestations pour rendre hommage à ceux qui, il y a 140 ans, ont combattu pour des libertés qui restent toujours à conquérir par la lutte.
    Au travers de textes, d’expos, de films, de conférences, nous approcherons ce qui dans l’expérience du printemps 1871 nourrit la guerre sociale d’aujourd’hui.

    • Samedi 21 Mai à la librairie la Mauvaise Réputation rue du Terral
      • A partir de 15 h00 Commune libre du Terral : Occupation visuelle du quartier du Terral
      • A 17 h Débat sur les réalisations et les acquis de la Commune.
      • A 19 h Apéro musical, et repas partagé
    • Jeudi 26 Mai
      • A partir de 18h : Salle Guillaume de Nogaret, Expo, livres et publications,  apéro en chansons.
      • A 20h : Conférence-débat de Claire Auzias : Louise Michel et les femmes de la Commune.
    • Samedi 28 Mai
      • 17h30 Plantation, dans la ville, d’un merisier en hommage aux femmes et aux hommes qui ont lutté pour la Commune, prises de parole,  textes  et chants. (RDV au kiosque de l’esplanade).
      • 18h30 Centre Ascaso-Durruti 6, rue Henri René : Expo, projection  de films sur la Commune, Lectures et débat : la place des enfants dans la société, de la Commune à aujourd’hui et apéro en musique

    Collectif : « Vive la Commune »

    CGA : http://www.c-g-a.org/
    Centre Ascaso- Durruti : http://ascaso-durruti.info/
    CNT : http://www.cnt-f.org/educ34/

    [gview file= »https://montpellier.unioncommunistelibertaire.org/wp-content/uploads/2015/12/semaine_sur_les_140_ans_de_la_commune_-_mai_2011.pdf »]

    Par @@_Xavier_@@ Anticapitalisme Histoire

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    Alliances patronales, manœuvres électorales, la coupe est pleine ! Renforçons partout les luttes sociales

    28 Avr 2011

    Des retraites au G20, toujours la casse sociale au programme

    Chômage de masse, précarité généralisée, réduction des  protections sociales, dégradation des conditions de travail et de vie, augmentation des prix et salaires en panne ; cela fait plus de 20 ans que la bourgeoisie est à l’offensive pour reprendre aux travailleur-ses les gains conquis par leurs luttes durant le 20ème siècle. L’enjeu pour les patrons est de nous prendre toujours plus de la part des richesses que nous produisons. Mais pour réussir ce hold-up, ils peuvent toujours compter sur l’état, quelle que soit la couleur politique du gouvernement. Car sur tous les fronts, il accompagne, ou même initie comme sur les retraites dernièrement, le pillage de la population au profit des capitalistes. De tout temps, l’état a eu pour fonction de garantir les privilèges des classes dominantes. Lors du G8/G20 qui se tient en France en mai et novembre,  les états les plus riches organiseront les cadres politiques et juridiques internationaux permettant la perpétuation de l’exploitation et l’augmentation des profits des privilégiés.

    Ce n’est pas le président mais c’est la société qu’il faut changer !

    Régression sociale, atomisation de nos vies, menaces environnementales (nucléaire, gaz de schiste), guerres : le capitalisme est un système mortifère qu’il est urgent de renverser. Quel qu’en soit le résultat, les élections présidentielles ne peuvent constituer qu’un changement de personnes de ceux et celles qui gèrent la société, et non un changement de système. Le mouvement social ne doit rien attendre des échéances électorales. Les élections divisent les exploité-e-s entre eux/elles. Elles dépensent inutilement  l’énergie d’un certain nombre de militant-e-s plus occupé-e-s à faire gagner leur candidat-e que de construire des luttes sur leur lieu de travail et de vie. Les élections délèguent de façon vaine la mission de transformation sociale aux politicien-ne-s.

    Face au racisme et au sécuritaire : des luttes pas les urnes !

    Ne laissons donc pas les futures mobilisations sociales être dictées par le calendrier électoral : les luttes doivent avoir comme objectif d’être gagnantes et non de favoriser un climat de grogne au profit de tel ou tel candidat de « gauche ». D’ailleurs à ce jeu, c’est la réaction qui risque d’être gagnante : les politiques racistes et sécuritaires se nourrissent de la régression sociale, ainsi que des luttes perdantes, menées en demi-teintes, et du manque d’espoir et de perspectives qui s’en suit. Là aussi, la lutte contre le racisme, pour être efficace, doit se mener sur le front social pour développer les solidarités de classe et montrer que nos véritables ennemi-e-s ne sont pas les plus précaires parmi nous (les immigré-e-s) mais nos exploiteurs.

    Comme dans les pays arabes, engageons nous dans la voie révolutionnaire

    Répétons le, il y a urgence à mener des luttes gagnantes pour rompre avec le capitalisme si nous ne voulons pas vivre dans une société d’hyper précarité en régime de liberté conditionnelle où repli sur soi, racisme et concurrence sont les seules normes… Pus facile à dire qu’à faire ? Certainement. Mais pas impossible : Mai 68 c’est 10 millions de personnes dans la grève générale, ceux et celles qui s’apprêtent à mettre vainement un bulletin dans l’urne car ils/elles en ont marre de Sarkozy sont bien plus du double … Alors faisons les bons choix, groupons nous pour faire passer le message et reprenons confiance dans notre force collective. Les révolutions des pays arabes nous montrent la voie à suivre. Bon nombre de peuples arabes ont fait le choix de se révolter pour gagner en liberté et en égalité sans attendre le sauveur suprême ou l’homme providentiel. Les exemples tunisiens ou égyptiens nous montrent que face à un peuple déterminé et uni le pouvoir ne peut pas tenir. A nous d’affirmer notre solidarité  avec ces peuples en lutte, en particulier ceux victimes de la répression, et de leur emboîter le pas.

    [gview file= »https://montpellier.unioncommunistelibertaire.org/wp-content/uploads/2015/12/tract_uaf_-_20110501.pdf »]

    Par @@_Xavier_@@ Anticapitalisme Sans-papiers

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    Le printemps maghrébin : des aspirations communes de tous les peuples

    20 Mar 2011

    Depuis l’immolation de M. Bouazizi le 17/12/2010, les mouvements de contestation du pouvoir en place au Maghreb et au proche Orient n’arrêtent pas de s’étendre.
    Des manifestations massives ont lieu en Libye, en Algérie, au Maroc, mais aussi en Iran, au Soudan, au Yemen, au Bahreïn, à Djibouti. Les dictateurs Ben Ali et Moubarak ont fui devant la pression du peuple, les libyens tentent de faire tomber le colonel Kadhafi. Des luttes sociales ont existé dans plusieurs de ces pays sans parvenir à l’ampleur de celles qui sont en cours aujourd’hui.

    Les dynamiques développées surprennent et font peur aux dominant-e-s car cette fois, l’hostilité contre les régimes est globale et ne concerne pas seulement le départ des dictateurs mais aussi des revendications sociales liées à la répartition des richesses. Une grande partie de la population se bat pour réclamer plus de liberté et de justice sociale.
    Ces dynamiques ne rentrent pas dans le cadre d’une idéologie/politique nationale, religieuse ou démocratique. Les manifestant-e-s attaquent des symboles du régime (édifices ou multinationales), se mettent en grève mais surtout dans la plupart des cas, les révoltes n’ont pas de chefs. Des nouveaux réseaux d’entraide et d’auto-organisation collective se développent.

    Des États complices pour maintenir une exploitation identique

    Pendant ce temps, les États-Unis et l’Union Européenne tentent de camoufler leur politique de soutien aux dictateurs. La plupart des armes antiémeute et des munitions employées par les forces des régimes pour tuer et réprimer proviennent des entreprises européennes ou américaines. L’Égypte est le pays du Maghreb le plus aidé militairement par les USA.

    Depuis 20 ans, les grandes puissances jouent les marchands d’armes avec les dictateurs. La complicité des États, leur responsabilité et leur cynisme est montrés au grand jour. Ils sont eux aussi responsables des massacres des populations civiles effectués avec le matériel militaire qu’ils ont fourni.
    Alors que les politicien-ne-s de l’Europe se déclarent solidaires des insurgé-e-s, ils n’arrêtent pas de faire des calculs « humanitaires » pour les immigré-e-s provenant des pays en révolution. Les frontières européennes restent fermées et militarisées. Les migrant-e-s sont enfermés dans des camps. La droite s’est lancée dans une pré-campagne électorale aux relents d’extrême-droite en criant à l’invasion de vagues d’immigrés.

    Tout est fait pour faire en sorte que les révoltes ne « tournent » pas mal pour les intérêts des États et des entreprises multinationales. La colère de la rue et la lutte pour de meilleures conditions de vie sont vite transformées par les médias en revendications pour des élections libres dans le cadre du modèle social-démocrate et la démocratie, (avec des leaders, des réformes constitutionnelles) mais pas de changement de gestion du pouvoir politique et économique.

    C’est aussi dans ce sens que l’armée se présente comme porteuse de reformes et garante de la transition démocratique. Sans nier les mouvements de fraternisation qui ont émergé, nous ne pouvons nous fier à l’armée parce qu’elle tue, torture et sert les intérêts nationalistes des puissants au détriment des civils.

    La théorie du choc des civilisations tant vantée par les États occidentaux est mise à mal. Sans nier les risques fondamentalistes religieux, les tunisiens et les égyptiens ont montré clairement leur refus d’un système dictatorial, qu’il soit laïc ou islamiste. La nation arabe apparaît comme une fiction entretenue par l’Occident pour faire croire à l’axe du mal.

    Des tentatives de changement par des actions d’auto-organisation et des grèves

    Dans les médias, le discours affirment que c’est une transition démocratique qui est avant tout demandée, pas une révolution sociale même si le système d’exploitation économique est contesté par une partie des manifestants. Tout reste à faire pour que de véritables changements sociaux émergent. L’exemple de la Tunisie illustre cette difficulté. Le premier ministre sous la pression du peuple a quitté le gouvernement pour être remplacé par un homme de 80 ans ministre sous Bourguiba.

    Les impasses sont communes ici et là-bas car les démocraties parlementaires ne changeront pas le fond du problème. Elles représentent une façade juridique qui produit un écran de fumée.

    On ne peut que constater une similitude dans l’exercice ordinaire du pouvoir entre nos fausses démocraties et les systèmes autocratiques :

    • une classe privilégiée défend ses propres intérêts
    • des réseaux clientélistes existent
    • la classe politique œuvre en toute impunité face à une justice mise au pas
    • le personnel politique reste au pouvoir tant qu’il le peut

    Nous ne devons pas baisser les bras devant le désespoir politique, le capitalisme et les dernières défaites lors du mouvement des retraites car les peuples en lutte nous donnent à voir des formes d’auto-organisation sur lesquelles nous pouvons nous appuyer. En Égypte, les 24 000 salarié-e-s de la principale usine du pays ont obtenu par la grève une hausse de salaire de 25%, des comités populaires de quartier ont été montés pour se défendre contre les milices armées du pouvoir en Tunisie et en Egypte, des réquisitions de logements ont eu lieu. Sous la pression, l’État Algérien a annoncé des mesures sociales, le roi du Maroc aussi. Au Barhein des prisonniers politiques ont été libérés.

    Les chefs ont peur. Le poids du nombre des manifestants pour faire pression et faire basculer les choses nous rappelle que lutter et se révolter constitue l’arme principale des peuples partout dans le monde et réhabilite l’idée mise à mal en Occident que descendre dans la rue peut représenter une force unique.

    Contre le pouvoir ici et là-bas, Solidarité internationale / la soif commune de justice et de liberté

    Malgré les morts, malgré la répression et quelle que soit la suite à venir, ce qui se passe dans ces pays est réjouissant. Les révolté-e-s nous montrent que leur lutte renverse l’ordre établi, blesse la machine étatique et inquiète la finance mondiale.

    Face à la féroce répression et aux projets des grandes puissances, la solidarité des exploité-e-s et la lutte commune au-delà des frontières est de plus en plus nécessaire. Ces révoltes feront partie de l’histoire de peuples, de ceux et celles qui sont en bas ; ces révoltes sont aussi les nôtres.

    En Tunisie, en Égypte, en Europe et partout dans le monde, les exploité-e-s n’ont pas d’autre alternative que de lutter pour s’émanciper des oppressions étatiques, économiques et religieuses.

    Groupe Un Autre Futur
    de la Coordination des Groupes Anarchistes

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    Par @@_Xavier_@@ Anticapitalisme International

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    On peut gagner, On doit gagner !

    20 Oct 2010

    Le mouvement d’opposition à la réforme des retraites ne cesse de s’amplifier depuis un mois et demi. Les manifestions rassemblent toujours plus de monde, et les actions de grèves prennent de l’ampleur. De journées isolées début septembre, on est maintenant rentré depuis le mois d’octobre dans une confrontation plus affirmée dans la grève. Des cantines scolaires à Marseille au lendemain de la grève du 23 septembre, rejoint par le port, puis par les raffineries, les cheminots, les lycéens et maintenant les routiers font passer un cap à la mobilisation. Dans d’autres secteurs des mouvements moins forts- ont lieu également, dans l’éducation, dans l’industrie, avec des débrayages réguliers.

    Face à cela le gouvernement tente de passer en force. Jouant sur l’épuisement, il tente aussi de restreindre la portée du mouvement par la répression contre les lycéens et les grévistes des secteurs stratégiques.

    Pour gagner, tenir, élargir bloquer !

    Il s’agit aujourd’hui d’un mouvement d’ensemble de la société française contre les inégalités sociales que la réforme des retraites cristallise. La grève s’ancre dans plusieurs secteurs clefs de l’économie. Pour autant, il faut encore passer un cran pour faire plier le gouvernement et le patronat.

    L’enjeu pour cette semaine est de tenir dans les secteurs en grève, mais surtout d’inscrire de nouveaux secteurs dans la grève reconductible. Chaque entrée dans le mouvement est un renforcement du rapport de force et une consolidation pour celles et ceux qui sont déjà en grève.

    En plus de mettre la France en grève, l’enjeu des jours à venir est de bloquer l’économie, pour contraindre le patronat et l’état à renoncer à leurs attaques. Blocage de l’approvisionnement de pétrole et des transports sont autant de moyens que les travailleur-ses en lutte ont commencé à utiliser et qu’il faut généraliser.

    Le groupe Un Autre Futur de la Coordination des Groupes Anarchistes appelle à renforcer la grève, comme les blocages pour mettre un coup d’arrêt à la régression sociale que nous subissons depuis des années. Les militants de la CGA, sur leurs lieux de travail, dans leurs syndicats, poussent partout pour rendre la grève effective, pour inscrire de nouveaux secteurs dans la bataille et agissent avec tous les autres travailleurs-ses sur les actions de blocage de l’économie.

    groupe Un Autre Futur
    de la Coordination des Groupes Anarchistes

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    Pour gagner c’est pas en 2012 – C’est maintenant, en grève illimitée

    10 Oct 2010

    Retraite : c’est un peu plus de nos vies qu’ils nous volent !

    La casse actuelle des retraites est une étape supplémentaire dans l’offensive que mène la bourgeoisie pour s’approprier une part toujours plus importante des richesses que nous produisons, une part toujours plus importante de nos vies, nous réduisant à l’état de marchandise.
    La bourgeoisie s’approprie chaque jour une part de notre vie, mais aussi des richesses que nous produisons. Le rapport salarial est un rapport d’exploitation, le vol légal d’une partie de la richesse sociale créée par les travailleuses et les travailleurs. Ce que le système capitaliste appelle le profit, qu’il légitime au non de la propriété privée, c’est un racket organisé de notre travail, de notre énergie, de nos affections, de nos corps. Accidents du travail, maladies professionnelles, nos corps s’usent au quotidien dans le travail salarié !
    Les luttes ouvrières et les luttes populaires ont permis, par le rapport de force, de faire reculer la précarité capitaliste, en arrachant au patronat et aux actionnaires une partie de ce qu’ils nous volent. C’est ce que n’a jamais accepté la bourgeoisie, qui n’a eu de cesse de vouloir se ré-approprier cette partie des richesses socialisées dans la sécurité sociale.

    L’État au cœur de l’offensive bourgeoise contre les retraites

    Pour cela, elle a trouvé un allié dans l’État, qui s’en est d’abord pris à la gestion ouvrière des caisses maladies et retraites, a installé la cogestion, puis l’étatisation, pour ensuite liquider progressivement cet embryon de socialisation qu’est le système par répartition. A l’aide des exonérations de cotisations patronales, l’État a créé artificiellement un trou, comme les capitalistes savent organiser artificiellement la faillite des boites dont ils souhaitent se débarrasser. En organisant le déficit, il a pu ainsi s’attaquer au système de retraite, d’abord en substituant au financement patronal un financement par les salariés (par les cotisations sociales et les impôts), puis en diminuant les pensions, notamment au moyen de l’augmentation des annuités et de l’âge de départ à taux plein. Il utilise également le report de l’âge de départ pour accentuer la durée d’exploitation des individus.

    Les responsabilités de la gauche

    Cette politique de démolition a été amorcée par la gauche avec le livre Blanc sur les retraites du gouvernement Rocard, en 1991, puis poursuivie par la droite en plusieurs étapes. L’alternance politicienne a permis de rythmer cette démolition en fonction de l’intensité de la résistance sociale, tout en faisant croire à un consensus politique autour du prétendu « problème démographique » qui rendrait selon les politiciens la réforme inévitable. La gauche s’est fait comme la droite le relais des intérêts de la bourgeoisie, le prétexte démographique présentant le rapport capitaliste d’exploitation comme indépassable, et évitant soigneusement de poser la question de l’appropriation des richesses par le patronat, considérée comme légitime et indépassable.

    Un vol organisé pourtant considéré comme légal par l’État et le capitalisme

    Il est possible pour toutes et tous de travailler moins longtemps, moins péniblement et de vivre mieux : mais pour cela, il faut refuser l’idée que le profit est légitime et remettre en cause le système capitaliste et l’État. Il faut taper dans les caisses du patronat. Car ce n’est pas parce qu’il est légal que ce racket organisé par la classe bourgeoise et l’État est légitime et acceptable. C’est en affirmant le refus d’un ordre social capitaliste fondé sur l’exploitation que le mouvement ouvrier a pu arracher au patronat et aux actionnaires une partie des richesses qu’ils s’approprient (augmentation des salaires, baisse du temps de travail, sécu), alors même qu’elles sont créées par les travailleuses et travailleurs. Dans cet esprit, nous devons nous battre contre la casse des retraites parce que nous refusons que le fruit de notre travail soit approprié toujours plus par la bourgeoisie. Parce que nous refusons que notre vie nous soit toujours plus volée pour le profit de la classe capitaliste.
    Cela suppose de construire un rapport de force face à la bourgeoisie et au patronat, par l’extension et la généralisation de la grève, en bloquant la production et les échanges, en tapant là ou ça fait mal, en affirmant qu’une alternative à l’exploitation capitaliste et à la domination étatique est possible.
    Parce que nous savons que tant que subsistera le système capitaliste et étatique, ce que la bourgeoisie nous concède d’une main devant la lutte, elle tentera de la reprendre de l’autre dès que possible : c’est ce que montrent les attaques incessantes contre nos conditions de vies et de travail, contre tout ce qui a été arraché de haute lutte à la bourgeoisie.

    Comment gagner ? Des propositions libertaires

    • En construisant un mouvement de grève interprofessionnel, dans la durée, qui stoppe la production et la distribution et donc agisse directement sur l’État et le patronat. Les journées de grève de 24 heures sont à cet égard inefficaces : les exemples de la Guadeloupe, de novembre-décembre 95, de 1968 et de bien d’autres luttes nous le démontrent.
    • Pour cela, il faut nous organiser par nous mêmes, car les bureaucraties syndicales font tout pour garder les luttes sous contrôle, en isolant les secteurs professionnels, les boites entre elles… Dans nos sections syndicales, dans nos lieux de travail, dans nos études, dans nos activités, il nous faut discuter avec nos collègues, nos ami-e-s. Organisons la grève au moyen d’assemblées générales,  par des mandatements contrôlables et révocables, favorisons sa durée par l’action directe.
    • C’est en militant toutes et tous pour la grève, et non pas en déléguant à des représentants ou des permanents, que nous pourrons l’élargir.
    • Pour étendre la grève, il nous faut sortir de nos salons, nos services, nos ateliers, nos lieux de travail et d’étude, aller dans les boites alentours pour discuter avec les autres travailleuses et travailleurs, et essayer de les convaincre de rejoindre le mouvement.
    • Pour faire durer la grève, il faut organiser la solidarité financière : collectes, caisses de grève, solidarité avec nos collègues les plus précaires.
    • Pour rendre la grève efficace, il faut bloquer collectivement la production (par exemple au moyen de piquets de grève…), mais aussi le transport des marchandises. Cela suppose de s’organiser collectivement pour minimiser les possibilités de répression.

    Notre projet

    Le seul moyen de pouvoir dépasser cette situation d’exploitation, d’appauvrissement et d’aliénation que nous subissons, est de développer la solidarité et l’entraide dans les luttes et dans nos quotidiens en vue d’une société fondée sur l’égalité économique et sociale et la liberté.
    Contrairement aux idées reçues, l’anarchisme n’est pas une désorganisation destructrice et chaotique de la société, mais au contraire sa réorganisation sur la base de la démocratie directe et du fédéralisme, pour sortir de l’impasse du capitalisme et de l’état et de toutes les formes d’exploitation.
    Nous défendons la perspective d’une société gérée directement par les travailleuses et les travailleurs, fondée sur la propriété commune des moyens de production, afin d’éviter toute appropriation du pouvoir, des richesses et de nos vies par une minorité dominante.
    Pour ce faire nous proposons une organisation autogestionnaire généralisée, fédéraliste, fondée sur une appropriation par toutes et tous et une mise en commun des moyens de productions et des richesses que nous produisons, sans hiérarchie et de façon égalitaire. Des assemblées générales dans les quartiers, les communes et les entreprises, qui désignent des personnes porteuses d’un mandat précis, contrôlé et révocable, de l’échelle locale à l’échelle internationale. C’est ce que nous appelons le communisme libertaire.

    [gview file= »https://montpellier.unioncommunistelibertaire.org/wp-content/uploads/2015/12/Tract_UAF_-_12102010.pdf »]


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    Face à la régression sociale : Combattons le capitalisme, développons les luttes sociales

    05 Sep 2010

    Leur crise, c’est les riches toujours plus riches, les pauvres toujours plus pauvres

    Fillon a laissé échapper le mot avant l’été, c’est « la rigueur » : dégradations des conditions de travail dans le privé comme dans ce qu’il reste du secteur public, précarité généralisée, licenciements, hausse des prix, difficultés de logement pour des millions de personnes, etc.
    Sous couvert de crise, les tenants du pouvoir rognent sur les conquêtes sociales obtenues par le mouvement ouvrier au cours du 20ème siècle. Et la « réforme » des retraites s’inscrit complètement dans ce contexte d’offensive capitaliste. Car la crise, ce n’est pas pour tout le monde, l’année 2010 est marquée par une hausse des grandes fortunes mondiales tant en nombre qu’en volume …
    Ils appellent ça la rigueur, nous appelons cela une offensive du capitalisme
    Les riches toujours plus riches, les pauvres toujours plus pauvres : ce n’est pas un effet de la crise, mais bien du système. Le recul de la combativité dans le monde du travail, l’apathie face aux mesures gouvernementales, et le contexte de crise financière et économique de ces 2 dernières années ont renforcé l’offensive patronale. La hausse continue des inégalités sociales n’est pas un effet de la crise mais bien du système capitaliste : la crise n’est qu’une traduction de la logique néo-libérale du capitalisme, basée sur l’augmentation de la consommation, de la productivité, de la concurrence et fondée sur la recherche permanente de la croissance et du profit, au bénéfice d’une minorité toujours plus riche.

    A la grande bouffe capitaliste, c’est l’État qui fait le service

    Se tourner vers l’État pour réguler « la folie » capitaliste est illusoire. Loin d’être le garant de l’égalité, il est la force organisatrice des inégalités au service du capitalisme. L’exemple de la « réforme » des retraites est éclairant : L’État organise l’allongement de la durée de cotisation et la décote par annuité manquante dans le but de baisser le niveau du montant des retraites et obliger ainsi à recourir à l’épargne privée.
    De même c’est l’État qui organise le glissement vers le marché de l’ensemble des activités vitales pour la société : santé, éducation, énergie, culture, communication. C’est lui qui organise pour les classes dirigeantes, économique et politique, le holdup social sur notre dos. Il est par nature basé sur la protection des intérêts du capital et sur la confiscation du pouvoir par une minorité. En ces temps de crise, il montre de façon criante sa collusion avec le capital : d’un côté, envoi de la police et décisions de justice contre les salariés qui se battent pour sauver leur emploi, criminalisation des plus pauvres : roms, sans-papiers et de l’autre, cadeaux aux banques et aux grands patrons qui peuvent détourner des millions d’euros, sans être inquiétés.

    2012 n’y changera rien, c’est sur le terrain social qu’il faut lutter

    C’est donc logiquement que toute tentative de changement social égalitaire par l’accession aux commandes de l’État, par la voie électorale ou « révolutionnaire », ne peut qu’échouer. Déléguer le pouvoir à une minorité, implique que celle-ci agira pour ses propres intérêts et reproduira à son profit les inégalités, que cette minorité soit de droite, de gauche ou d’extrême gauche. De Mitterrand, à Lula, Chavez, Lénine ou Mao, les résultats et les désillusions ont toujours été les mêmes. Les populations des pays européens où la gauche est actuellement au pouvoir comme par exemple en Espagne, subissent elles aussi les mesures de régression sociale. Espérer des élections de 2012 c’est se condamner à l’inaction aujourd’hui et préparer les désillusions de demain. Face à ce rouleau compresseur et bien au-delà de la seule question des retraites, la lutte des classes doit aussi s’organiser de notre côté sur le terrain social.

    Nous n’aurons rien sans reconduire la grève à la base !

    Les grèves interprofessionnelles de 24 heures sans lendemain, tout en parvenant à rassembler beaucoup de monde ont aussi démontré leur inefficacité à stopper la régression sociale. Nous devons passer de grèves et manifestations d’expression d’un mécontentement à des grèves de confrontation avec le pouvoir. La politique co-gestionnaire des bureaucraties syndicales ne permet pas d’envisager par elles l’avènement d’une lutte véritable. Penser que le fameux front syndical unitaire pourra nous y conduire est une impasse. L’unité au sommet, quand elle est obtenue, n’est que de façade (rappelons nous des négociations sur les retraites de 2003 !).  S’en remettre à des négociations à froid, déléguées, sans contrôle, à ces mêmes bureaucraties syndicales serait également vain.

    Passer à des grèves de confrontation avec le pouvoir

    Il est vrai que, comme nous l’assène les bureaucraties syndicales, « la grève générale, ça ne se décrète pas ». Encore faut-il avoir la volonté de la construire … C’est, dans les semaines qui viennent, cet objectif de construction qui doit animer, à la base, au-delà des appartenances syndicales, ceux et celles qui ne veulent plus subir. 
    Nous devons aussi renouer avec les méthodes traditionnelles de lutte du mouvement ouvrier comme les occupations des lieux de travail, les blocages des centres économiques névralgiques etc.
    La radicalité qui s’est exprimée dans certaines actions de salariés contre leurs licenciements (séquestration de patrons et de cadres, sabotage ou réquisition des outils de production) nous montre la voie à suivre.

    Face à la barbarie capitaliste, des luttes ici et maintenant pour préparer une révolution sociale !

    Face à un pouvoir déterminé, nous devons lors de ce mois de septembre œuvrer à étendre et radicaliser la grève. Mais s’arque bouter sur les acquis du passé rognés les uns après les autres ne suffira pas. Il est temps de passer à la contre-offensive.
    Pour se battre encore faut-il savoir pourquoi et avoir un projet de société alternatif au capitalisme. Nous, anarchistes, sommes porteurs d’un projet de société.
    Pour nous, anarchistes, cette contre-offensive s’inscrit dans un projet de société alternatif au capitalisme et à l’étatisme. Nous luttons pour une économie socialisée, solidaire et égalitaire, gérée directement par les travailleurs-euses et les usager-e-s.
    A l’idée de l’État, il faut substituer la participation du plus grand nombre aux prises de décisions, cela avec des structures fonctionnant sur la démocratie directe (permettant la participation de toutes et tous) sur des mandats révocables pour empêcher que se reconstituent des privilèges et sur le fédéralisme pour construire des projets de grande ampleur. C’est à partir des mouvements sociaux que doit se construire la gestion directe de la société, de la production et de la distribution des biens et des services. C’est dès maintenant, au sein des luttes, que nous pouvons faire l’apprentissage de décider et gérer la conduite des mobilisations, pour demain prendre en charge la conduite de la société.

    Tract distribué par le groupe Un Autre Futur de Montpellier de la Coordination des Groupes Anarchistes à la manifestation contre la casse des retraites du 07/09/2010.

    [gview file= »https://montpellier.unioncommunistelibertaire.org/wp-content/uploads/2015/12/Tract_UAF_-_07092010.pdf »]


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    Collectif montpelliérain contre la loi Besson

    03 Sep 2010

    Le groupe Un Autre Futur de la Coordination des Groupes Anarchistes s’investit dans le Collectif 34 contre le projet de Loi Besson.

    Le projet de loi Besson, régime d’exception contre les immigrés ?

    Discours discriminatoire contre les gens du voyage, désignation des étrangers et des personnes d’origine étrangère comme causes de l’insécurité, le Président Sarkozy et Brice Hortefeux s’en prennent à la dignité humaine et au droit des personnes.
    Il en va de même pour le projet de loi « relatif à l’immigration, à l’intégration et à la nationalité » (le sixième depuis 2002 !) d’Eric Besson qui sera présenté en septembre à l’Assemblée. Sous couvert de technicité et de conformité aux directives européennes, ses dispositions dégraderont encore un peu plus la condition des immigrés en France :

    • du seul fait de leur arrivée, les étrangers dépourvus de documents, même demandeurs d’asile, se trouveront ipso facto en zone d’attente, c’est-à-dire enfermés et privés de l’essentiel de leurs droits.
    • la création d’une « interdiction de retour », qui pourra frapper tout étranger en situation irrégulière, institue un véritable bannissement des territoires français et européen. Les conjoints de Français, travailleurs, résidents en France depuis de longues années y seront exposés.
    • en portant la durée de la rétention à 45 jours, en repoussant l’intervention du juge des libertés, en réduisant son pouvoir de contrôle, le gouvernement banalise l’enfermement des étrangers et organise l’impunité de l’administration.

    Bien dans la logique qui a présidé à la création d’un Ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale, ce projet de loi est inacceptable et appelle à une large mobilisation.

    Retrait du projet de loi Besson
    Réelle application du droit d’asile
    Régularisation de tous les sans-papiers
    Rejoignez le Collectif Contre le Projet de Loi Besson

    Contact : contact-contreloibesson34_AT_herbesfolles.org
    http://www.contrelaloibesson.org/
    Premiers signataires : Coordination des Comités de Soutien aux Sans-Papiers, CGA 34, CNT UD 34, FASE, NPA 34, RESF 34

    Rendez-vous

    • Mobilisation place Salengro à Montpellier, dans le cadre de « Nuit blanche pour jours sombres »
      vendredi 10 septembre à 19h30
    • Soirée Projection-Débat au cinéma Diagonal Capitole (5 rue de Verdun à Montpellier)
      jeudi 16 septembre à 20h00

      Le collectif montpelliérain contre le projet de loi Besson propose une soirée-débat à partir du film Ulysse clandestin de Thomas Lacoste.
      Nous vous proposons de débattre pour comprendre les enchaînements qui conduisent à cette régression et le contexte dans lequel se déploie un nationalisme dangereux. Le débat sera précédé du film Ulysse clandestin de Thomas Lacoste, produit par La Bande Passante (www.labandepassante.org).
      « Ce film-frontières est un engagement pour un certain nombre de valeurs, simples mais essentielles : hospitalité et accueil, droit d’asile, respect de l’autre et de la différence, du commun et du multiple, du partage et de la redistribution. ». Le document mêle fiction et entretiens avec des sociologues, anthropologues, historiens et philosophes, tous membres du « Collectif pour la suppression du Ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale ».

    • Fin septembre manifestation nationale

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    Retraites: un pas de plus vers la privatisation

    19 Juin 2010

    Les élections sont passées, et la casse sociale s’accélère. Après la loi Balladur (1993), la loi et les mesures Fillon (2003 et 2008), il devenait urgent pour l’État et le Medef de poursuivre le démantèlement du système des retraites: reculer l’âge légal de départ (on parle même d’une décote sur l’âge de départ à la retraite), augmenter la durée de cotisation, aligner le public et le privé par le bas, continuer dans la voie de la privatisation du système. Le pouvoir prétend agir pour sauver les retraites. En fait, les précédentes réformes ont entraîné une baisse générale du niveau des retraites et un recul de l’âge de départ du fait de l’allongement de la durée de cotisation.

    La bataille idéologique est engagée

    Le COR a sorti un rapport alarmiste dont les précisions sur 40 ans, reprises par le pouvoir et les politiciens de tous bords, sont déjà jugées trop optimistes par le Medef. Ce sont les mêmes qui ont été incapables de prévoir la « crise financière ». Les médias reprennent le rapport du COR et martèlent que la seule voie, pour éviter une situation à la Grecque est celle de la rigueur, de la réforme, du « réalisme » et de la compétitivité, comme en Grande Bretagne. La publicité télévisée appelle cela une réforme juste.

    En réalité, l’Etat répondant aux exigences du capitalisme, veut d’une part baisser le niveau des pensions de retraite et d’autre part donner des gages aux marchés financiers en créant une situation rendant impossible la retraite par répartition afin d’ouvrir le marché  à l’appétit des financiers, des spéculateurs, des actionnaires et donc aux fonds de pensions.

    La Gauche dans tous ses états

    Le but final étant la privatisation du système, l’opposition public-privé bat son plein. Sous l’affirmation d’égalité (défense de rire), il s’agit de diviser pour baisser la retraite de tou(te)s, excepté évidemment ceux et celles qui décident pour nous et qui bénéficient d’un système spécial très avantageux (3096 €/mois pour 10 ans: députés). La gauche ne sait pas trop sur quel pied danser. Après avoir proposé d’allonger la date de départ de 5 ans (Jospin), à 62 ans (Aubry), et avoir fait machine arrière (élections obligent), elle prône l’allongement de la durée de cotisation, ce qui revient au même, compte tenu de la difficulté à trouver du travail, de la précarité, des licenciements, etc.. En fait, elle est trop heureuse de laisser le bébé à la droite, mais une fois revenue au pouvoir, elle poursuivra la logique de privatisation. Les syndicats ont le cul entre deux chaises. Co-gestionnaires, membres du COR, ayant participé à ses travaux et à son rapport, tout en refusant officiellement tout recul social sur les retraites,  ils sont déjà prêts au compromis et au recul social. Leur refus de toucher à l’âge légal (60 ans) de départ à la retraite ne changera rien, si le nombre d’années de cotisation est relevé. Ceux qui n’ont pas de gros salaires seront obligés de travailler au-delà de 60 ans pour éviter une retraite de misère.

    Nécessité de luttes de rupture

    Les salariés ne doivent pas se faire d’illusions. Les mesures gouvernementales ne résoudront pas le « problème » des retraites. Les spécialistes nous disent déjà que les  décisions envisagées ne suffiront pas et les politiciens de droite et de gauche pensent déjà à la prochaine réforme. L’endettement des Etats est une opportunité pour justifier tous les reculs sociaux.

    Comme d’habitude, nous n’avons rien à attendre de la gauche ou des bureaucraties syndicales. Une journée de grève par ci, une journée de manifestation par là, et un recul social à la clé. La solidarité est notre arme. La mobilisation inter-professionnelle à la base,  puissante, un rapport de force à la hauteur de l’enjeu permettra, comme en 1995 de faire reculer le pouvoir. Une fois de plus les élections n’ont servit à rien. Seule des luttes en rupture avec le système capitaliste et étatique nous feront gagner: occupations, reprises des entreprises, autogestion. Mais au-delà, que faire?

    Concrétiser nos rêves

    Taxer le capital, comme le réclame  la gauche politique ou syndicale, n’est qu’un pis aller qui ne permettra pas d’empêcher la privatisation des retraites. Même le pouvoir envisage de taxer les gros revenus et le capital, à la marge bien-sûr. Mais que ne ferait-on pas pour convaincre les salariés d’accepter l’inacceptable.

    Les spéculateurs, les  fonds de pensions piaffent d’impatience dans l’attente des profits futurs d’un régime de retraite privatisé. Qui pourra payer alors que se développe la précarité et le chômage?
    Mais notre désir n’est pas de travailler plus pour gagner moins, mais au contraire de travailler beaucoup moins pour vivre beaucoup plus.

    Aux grands maux les grands remèdes. Comme dans les autres domaines, seule la disparition du capitalisme et de l’État permettra de construire un système de retraite égalitaire et solidaire pour tou(te)s . En tant qu’anarchistes, nous luttons pour la gestion directe de nos retraites et de notre vie tout entière. Cela ne passe pas par le dialogue social, mais par la lutte pour la révolution sociale.

    Par @@_Xavier_@@ Anticapitalisme

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    Le racket sur nos retraites c’est le capitalisme et l’Etat – Débarrassons nous-en !

    29 Avr 2010

    Situation sociale : Retour vers le futur

    La situation sociale actuelle montre la violence du système qui régit nos vies. Chômage et précarité explosent pour que grands patrons et actionnaires continuent à empocher leurs dividendes. Les riches toujours plus riches, les pauvres toujours plus pauvres : ce n’est pas un effet de la crise, mais bien du système. La crise n’est qu’une traduction de la logique du capitalisme, fondé sur la recherche permanente du profit, au bénéfice d’une minorité.
    Elle donne le prétexte aux tenants du pouvoir pour accélérer « les réformes nécessaires » à leurs yeux. Traduire par : rogner sur les conquêtes sociales obtenues  par le mouvement ouvrier au cours du 20ème siècle, casser les filets sociaux, dégrader les conditions de travail et développer l’hyper précarité pour empêcher les solidarités de se créer, privatiser et marchandiser l’ensemble des activités humaines pour accroître leurs profits. La « réforme » des retraites s’inscrit complètement dans cette logique. L’allongement de la durée de cotisation et la décote par annuité manquante ont pour but de baisser le niveau du montant des retraites et obliger ainsi à recourir à l’épargne privée. On en est bien là, la lutte des classes n’a pas cessé, les exploiteurs le savent bien et s’y emploient.

    Nous n’aurons rien sans nous battre ensemble et au-delà de 24 h !

    Face à cela, la lutte des classes doit aussi s’organiser de notre côté. Les grèves interprofessionnelles de l’année dernière ont montré que beaucoup ne sont pas prêts à se laisser faire. Mais ces grèves de 24 heures sans lendemain ont aussi démontré leur inefficacité. Pour contrer la régression sur les retraites, nous devons passer de grèves et manifestations d’expression d’un mécontentement à des grèves de confrontation avec le pouvoir. La politique co-gestionnaire des bureaucraties syndicales ne permet pas d’envisager par elles l’avènement d’une lutte véritable. Penser que le fameux front syndical unitaire pourra nous y conduire est une impasse. L’unité au sommet, quand elle est obtenue, n’est que de façade (rappelons nous des négociation sur les retraites de  2003 !).  S’en remettre à des négociations à froid, déléguées, sans contrôle, à ces mêmes bureaucraties syndicales serait également vain.

    Construire une riposte sociale unitaire à la base !

    Il est vrai que, comme nous l’assène les bureaucraties syndicales, « la grève générale, ça ne se décrète pas ». Encore faut-il avoir la volonté de la construire … C’est, dans les mois qui viennent, cet objectif de construction qui doit animer, à la base, au-delà des appartenances syndicales, ceux et celles qui ne veulent plus subir.
    Nous devons aussi renouer avec les méthodes traditionnelles de lutte du mouvement ouvrier comme les occupations des lieux de travail, les blocages des centres économiques névralgiques etc.
    La radicalité qui s’est exprimée dans certaines actions de salariés contre leurs licenciements (séquestration de patrons et de cadres, sabotage ou réquisition des outils de production) nous montre la voie à suivre.

    Etat et patronat main dans la main pour nous plumer, 2012 n’y changera rien !

    Tant qu’il y aura le capitalisme, il y aura des crises et de la misère. Se tourner vers l’état pour réguler « la folie » capitaliste est illusoire. L’état est par nature basé sur la protection des intérêts du capital et sur la confiscation du pouvoir par une minorité. En ces temps de crise, l’état montre de façon criante sa collusion avec le capital : d’un côté envoi de la police et décisions de justice contre les salariés qui se battent pour sauver leur emploi et de l’autre cadeaux aux banques et aux patrons… Toute tentative de changement social égalitaire par l’accession aux commandes de l’état, par la voie électorale ou « révolutionnaire », a échoué. Déléguer le changement aux politiciens de gauche ou d’extrême gauche, serait donc une impasse … de Mitterrand à Lula en passant par Lénine ou Mao, les résultats et les désillusions ont toujours été les mêmes. Espérer des élections de 2012 c’est se condamner à l’inaction aujourd’hui et préparer les désillusions de demain.

    Changer de cap, rompre avec le capitalisme et l’État

    Il faut donc se donner des perspectives de changement de société pour rompre avec le  capitalisme et l’état. Nous, anarchistes, sommes porteurs d’un projet de société. Nous voulons une économie socialisée et égalitaire gérée directement par les travailleurs et les usagers. A l’idée de l’état, il faut substituer la participation du plus grand nombre aux prises de décisions. Cela avec des structures fonctionnant sur la démocratie directe, pour permettre la participation de toutes et tous, sur des mandats révocables pour empêcher que se reconstituent des privilèges et sur le fédéralisme pour construire des projets de grande ampleur. C’est à partir des mouvements sociaux que doit se construire la gestion directe de la société, de la production et de la distribution des biens et des services. C’est dès maintenant, au sein des luttes, que nous devons faire l’apprentissage de décider et gérer la conduite des mobilisations, pour demain prendre en charge la conduite de la société.

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