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Économie – Page 3 – Union Communiste Libertaire Montpellier
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Économie


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    CRISES, analyses libertaires – comprendre pour lutter

    21 Sep 2014

    L’objectif de cet ouvrage est de proposer une analyse de la crise et de ses conséquences qui soit accessible à toutes et tous pour permettre à chacun-e se doter d’outils pour décrypter le discours dominant sans se laisser embobiner. Nous pensons que donner une lecture libertaire de ce qui se passe par des personnes qui vivent aussi cette crise est très important pour encourager à réagir et lutter dans une perspective émancipatrice. Il nous semble aussi que s’intéresser à ces questions pose de fait l’urgence de rompre avec le capitalisme et soulève la nécessité révolutionnaire sur des bases libertaires.

    [gview file= »https://montpellier.unioncommunistelibertaire.org/wp-content/uploads/2015/12/crisesanalyseslibertaires.pdf »]


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    Face à l’offensive de l’État et du patronat, refusons de payer leur crise. Organisons la riposte sociale et la sortie du capitalisme !

    09 Mai 2014

    Les élections municipales sont passées, l’heure est toujours aux mesures d’austérité et aux cadeaux pour le patronat

    Dans la foulée des élections municipales, le président Hollande prétend entendre le message de « mécontentement » de la population, et nomme à la tête du gouvernement Manuel Valls, connu pour ses positions idéologiques libérales, racistes et sécuritaires. Loin d’un changement d’orientation, c’est l’accentuation des politiques libérales et des mesures de rigueur qui est annoncée. Peu de temps après sa nomination, le nouveau premier ministre a en effet présenté les orientations du « Pacte de responsabilité et de solidarité » qui avait été dévoilé par Hollande dès janvier, persistant dans le programme de libéralisation de l’économie et de la destruction des acquis sociaux.

    Trente milliards d’euros supplémentaires seront offerts au patronat, via le Crédit Impôt Compétitivité Emploi (20 milliards) et l’allègement de cotisations patronales (10 milliards). Ces mesures vont encore renforcer le vol de la majorité de la population, en organisant un transfert de richesses toujours plus important des travailleur-euses vers le patronat et les actionnaires. Les objectifs affichés de réduire le coût du travail pour favoriser les investissements des entreprises et la reprise de l’emploi ne sont pas tenables. Alors que la demande est au point mort, qu’une part toujours plus importante de la population peine à boucler les fins de mois sous le coup de la précarité et du chômage, le but du patronat et des entreprises est avant tout de sauvegarder leurs marges de profit et de continuer à s’enrichir sur le travail et la misère du reste de la population. Depuis plus de trente ans que le patronat bénéficie d’exonérations de cotisations, d’aides publiques et de cadeaux fiscaux au nom de la lutte pour l’emploi, le chômage n’a cessé d’augmenter ! Cette dernière année, même des boîtes qui ont bénéficié du CICE ont continué à supprimer des emplois, comme à la Poste ou à Auchan !

    Poursuivant de la même politique inégalitaire, c’est bien à la majorité de la population, salarié-e-s, chômeurs-euses, retraité-e-s, précaires que le gouvernement va faire payer ces 30 milliards de cadeaux au patronat, auxquels il faut ajouter 20 milliards d’économie pour réduire le financement des politiques publiques soi-disant trop élevées pour se conformer aux directives européennes. Actuellement, il est prévu que ces 50 milliards d’euros d’économie soient répartis ainsi :

    • 18 milliards sur le budget de l’État, notamment par la poursuite du gel du point d’indice des fonctionnaires, déjà gelé depuis 2010, et par la suppression d’emplois dans quasiment tous les ministères.
    • 10 milliards sur l’assurance-maladie, préfigurant de nouvelles restrictions de notre droit et accès à la santé, avec une diminution des effectifs dans les hôpitaux et des fermetures d’activités. Alors qu’il sera de plus en plus difficile de se faire soigner, ces politiques annoncent une accélération de la privatisation de nombreux secteurs de la Sécurité Sociale et un élargissement du rôle des complémentaires santé au détriment des malades.
    • 11 milliards sur la protection sociale (hors assurance-maladie), avec l’absence de revalorisation des allocations familiales, des aides au logement et à la garde d’enfants, des pensions du régime de retraite de base, et des retraites complémentaires.
    • 11 milliards sur les dépenses aux collectivités locales, ce qui aura pour conséquence la diminution de prestations sociales, des restrictions sur les services publics territoriaux (collèges, transports collectifs,…), moins de vie associative, moins de solidarité de proximité (enfance, personnes âgées,…).

    De plus, dans le prolongement des accords signés par le patronat, la CFDT et la CFTC, des attaques contre le droit syndical et la représentation des salarié-e-s sont envisagées par le gouvernement en supprimant les Délégué-e-s du Personnel et les Comités d’entreprises dans certaines entreprises, pour la plus grande satisfaction du patronat. Celui-ci n’a en effet jamais accepté la moindre contestation de son pouvoir dans l’entreprise et se bat continuellement pour restreindre les droits et les possibilités de contre-pouvoir des salarié-e-s.

    Crise du capitalisme : les riches nous volent au-dessus de nos moyens !

    Depuis le début du quinquennat de Hollande, c’est bien la même idéologie libérale poursuivie depuis une trentaine d’année qui est appliquée. Votée en mai 2013, la loi de « sécurisation de l’emploi » facilite considérablement les licenciements, les mobilités forcées, les plans sociaux, et les baisses de salaire. La nouvelle réforme des retraites est venue accentuer les reculs sociaux des gouvernements précédents, en visant en outre directement les retraité-e-s (recul de la date de revalorisation des retraites et fiscalisation du supplément de 10% de la pension pour avoir élevé 3 enfants). La réforme de l’Unédic représente également de nouveaux reculs de droits pour les chômeurs-eus, précaires, intermittents et intérimaires, avec notamment une réduction de jours indemnisés et une augmentation de cotisation pour les intermittent-es, ainsi qu’une diminution de l’allocation forfaitaire. Dans les pays européens qui ont appliqué de sévères plans de rigueur sur des temps courts, comme en Grèce, en Espagne, au Portugal et en Irlande, on a pu voir l’explosion du chômage et de la misère, conséquences concrètes de ces mesures d’austérité et cadeaux au patronat qui accentuent la précarité, les inégalités et les licenciements.

    Ainsi ce sont les intérêts des plus riches, les détenteurs du capital et des entreprises, qui sont favorisés, en France comme dans les autres pays d’Europe. Le patronat et les actionnaires exercent leurs moyens de pression et leur rapport de force au sein de la société pour accélérer la mise en place des politiques libérales, que suivent les gouvernements de par leur position de gestionnaires du capitalisme et par convergence d’intérêts de classe. Dernièrement en France, le président du MEDEF Pierre Gattaz n’a pas même hésité à revendiquer la suppression du Smic.

    Offensive de l’idéologie libérale à l’échelle internationale

    A l’échelle internationale, une négociation est en cours entre la Commission européenne et les USA pour élaborer un traité commercial ultralibéral organisant un grand marché de libre échange, visant à ce que tout soit soumis à la concurrence sans aucunes barrières ou normes sanitaires, juridiques, environnementales. Les tractations entre dirigeants politiques et économiques se font dans le plus grand secret, sans que les populations ne soient consultées ni même informées. Le traité viserait à supprimer les tarifs douaniers, à harmoniser les réglementations de part et d’autre de l’Atlantique et à mettre en place un mécanisme de règlement des différends entre les entreprises et les États. Bien que le contenu du traité soit peu connu, les conséquences sont à craindre, notamment en matière d’agriculture, par exemple sur la pérennité des petites exploitations face à la concurrence des multinationales de l’agroalimentaire, ainsi que sur la qualité des produits avec la disparition de certaines normes de protection. Des menaces sur l’environnement sont également dénoncées, avec le risque que l’autorisation des gaz de schiste soit actée dans toute la zone et que les normes de sécurité soient nivelées par le bas. Enfin, le règlement des différends juridiques concernant la protection des investissements pourrait se faire systématiquement au profit des multinationales. Il suffirait alors qu’une entreprise juge qu’une norme menace le libre échange ou ses investissements pour que l’État où cette norme est appliquée soit condamné.

    Les politicien-ne-s ne sont pas la solution, mais font partie du problème

    Une fois de plus, les élections ont prouvé qu’elles ne changent rien, mais au contraire renforcent le système d’exploitation. Bien entendu, l’extrême droite ne défend pas les exploité-e-s, mais le patronat national, menace le droit de grève, le droit syndical et les quelques droits sociaux qui nous restent. Elle représente le dernier recours pour le capitalisme.

    Face au capitalisme, s’organiser pour lutter et changer de société !

    Le capital a pour seul but la recherche du profit par tous les moyens, et l’État la protection des classes privilégiées ainsi que ses propres intérêts. Vouloir changer de politicien-ne-s pour changer de société est un leurre qui remet toujours à plus tard la nécessaire révolution sociale. Pour s’inscrire dans une dynamique révolutionnaire, il est nécessaire que le mouvement syndical n’attende rien des partis politiques quelle que soit leur couleur. Nous refusons de déléguer le pouvoir et de ne donner qu’à une minorité le droit de parler et de décider à notre place.

    Aussi il est urgent de retrouver le terrain de la lutte de classes. Il faut construire le rapport de force qui permette de passer de la passivité à l’action collective de confrontation avec le pouvoir. A ce titre, nous défendons la nécessité de s’organiser collectivement avant, pendant, et après la lutte. Nous préconisons comme mode d’organisation, l’auto-organisation des exploité-e-s en lutte (comités de grève, assemblées souveraines…), la pratique du mandatement contrôlable et de la rotation des mandats, l’action directe qui vise à réaliser nos buts sans passer par l’intermédiaire des institutions. De même, nous pensons que la fédération des luttes au niveau interprofessionnel est primordial pour des luttes gagnantes.

    Nous défendons les revendications de rupture qui mettent réellement en cause les systèmes de domination, qui lient les revendications immédiates aux revendications qui mettent en cause le système capitaliste et étatique. Il devient urgent et vital de mettre en œuvre toutes les possibilités d’une riposte sociale d’envergure en dehors des institutions et de construire dès maintenant dans les luttes, les bases de la société libre, égalitaire et solidaire de demain.

    Pour satisfaire les besoins de la population et pour surmonter définitivement les crises économiques capitalistes, nous proposons ainsi une organisation sociale anarchiste, sans classes et sans État, basée sur la gestion collective des moyens de production, sur la démocratie directe et le fédéralisme libertaire.

    Organisons la solidarité, changeons de société, grève générale illimitée !

    Le groupe « Un Autre Futur » de la CGA

    Réunis au sein du groupe « Un Autre Futur » de la Coordination des Groupes Anarchistes, nous avons comme objectif de participer à la construction d’une société permettant l’émancipation de l’ensemble des individus qui la compose.

    Pour cela, nous voulons construire une société basée sur les libertés individuelles et collectives avec l’égalité économique et sociale comme ciment. Les moyens indispensables à cette société sont la possibilité pour chacun d’exercer un contrôle sur les orientations collectives tant au niveau local qu’à des échelles supérieures. Ceci implique notamment une propriété collective des moyens de production et de distribution ainsi que l’exercice de la démocratie directe sur ceux-ci.

    Cet objectif implique une révolution radicale et globale, à la fois économique et sociale afin que soient détruits les systèmes de société fondés sur la propriété privée ou étatique des moyens de production et de distribution, toutes les formes d’exploitation, la misère ainsi que tous les rapports de domination.

    Nous pensons nécessaire de nous organiser spécifiquement en tant qu’anarchistes non seulement localement, mais aussi nationalement et internationalement. Notre mode d’organisation au sein de la CGA met en acte nos principes d’autogestion et de prises de décisions collectives et égalitaires. Nos moyens sont la diffusion et la promotion des idées anarchistes d’une part, et d’autre part la participation aux luttes sociales remettant en cause la société actuelle. Ainsi nous nous revendiquons de la lutte des classes et favorisons autant que faire se peut les luttes sociales, les luttes à caractère syndical et les luttes des exploité-e-s et des opprimé-e-s qui s’auto-organisent dans le but de faire reculer l’exploitation et la domination !

    Pour nous retrouver, n’hésitez pas à passer lors des permanences de la librairie-bibliothèque que nous autogérons :

    • « La Mauvaise Réputation », 20 rue Terral (quartier Sainte Anne)
    • Ouverture de la librairie : tous les samedis de 15H à 19h
    • Mail : groupe-uaf_AT_c-g-a.org
    • www.facebook.com/cga.montpellier
    • Site web : www.c-g-a.org/groupe/montpellier-un-autre-futur

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    Emission de radio sur le thème de la crise

    22 Juin 2012

    Bonjour, Le document sonore que vous allez entendre est issu d’une interview de militants du groupe de Montpellier de la Coordination des Groupes Anarchistes, faite dans le cadre de l’émission Mots à Mots présentée par Sylvie Maugis sur Radio Pays d’Hérault. Le mot du jour était le mot crise, et l’émission a été diffusé début juin sur le 96.7Mgh.

    L’émission reprenait des extraits de l’interview que nous choisissons de présenter ici dans sa version intégrale et non retravaillé, car elle donne des éléments d’analyses anarchistes sur la crise.

    Bonne écoute.

    Téléchargement :

    Par @@_Xavier_@@ Anticapitalisme Économie

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    Non à la casse du service public d’éducation ! – Pour une éducation émancipatrice dans une société égalitaire

    06 Jan 2009

    Une éducation au rabais

    Lycéens, parents et personnels de l’éducation nationale se mobilisent depuis quelques semaines contre les « réformes » du lycée et du primaire et les suppressions de poste massives dans l’éducation nationale. Ces suppressions s’inscrivent dans  un lot de « mesures » qui poursuivent depuis plusieurs années le même but : détériorer la qualité du service public d’éducation pour rendre attractives les écoles privées. Dans la même logique, le gouvernement a décidé de réduire de 4 ans à 3 ans la durée d’étude du bac pro en lycée professionnel et de supprimer la formation BEP. Les universités avec l’application de la LRU sont en train d’être privatisées.
    Les textes internationaux (Accord Général sur le Commerce des Services, traités européens de Lisbonne etc.) ratifiés par les États affirment clairement la volonté de livrer aux intérêts privés le « marché » de l’éducation. En introduisant  la rentabilité financière au domaine de l’éducation, en précarisant les personnels, en supprimant des postes, les gouvernements successifs organisent la pénurie et encouragent les parents qui en ont les moyens à envoyer leurs enfants dans le privé. Pour les autres restera une école au rabais… L’école du tri social déjà en vigueur se renforce encore… On retrouve la même logique de casse des autres services publics (santé etc.) et de leur privatisation.

    Une éducation réactionnaire

    Dans le même temps nous assistons au retour en force des valeurs réactionnaires dans l’éducation pour « bien élever » la jeunesse : compétition, concurrence, respect de la hiérarchie, soumission à l’autorité indiscutable de l’adulte, patriotisme et respect du drapeau national etc. Les nouveaux programmes de l’école primaire consacrent l’apprentissage par cœur, le cloisonnement des enseignements, le recul des apports en culture générale, le retour de l’instruction morale. Tout cela au détriment de la réflexion, du sens de ce que l’on apprend, de l’ouverture, de la curiosité et du développement de l’esprit critique. A la fac la recherche fondamentale est délaissée pour favoriser les sujets d’étude permettant le bénéfice à court terme pour des entreprises. Seules les formations qui donnent des individus « employables » sont développées. L’évaluation de la qualité des cursus se fait très largement sur le taux d’embauche des promotions et les salaires en première embauche foulant les notions d’épanouissement personnel, d’utilité publique. Les filières qui ne rapportent pas ou/et qui peuvent emmener à penser globalement et de façon critique sont d’abord délaissées pour être vouées à disparaître. De la même façon au lycée des menaces pèsent sur les sciences économiques et sociales, sur l’histoire-géographie, la philosophie ou les disciplines artistiques.
    Cette logique, mise en place du primaire à l’université, répond à un objectif clair : fabriquer des citoyens adeptes des valeurs du marché (consommation, concurrence, individualisme) corvéables à merci, toujours prêts à se soumettre à l’autorité du patron et de l’État. Sous la troisième république l’État a élevé des générations dans la haine de l’allemand et préparé ainsi la boucherie de la première guerre mondiale, il a travaillé à l’adhésion des masses au modèle républicain et au capitalisme. Aujourd’hui dans un contexte de crise sociale, il met les bouchées doubles pour formater les individus, il faut que le système tienne…

    Une autre éducation pour une autre société

    Anarchistes, nous luttons pour une société à l’opposé de ces valeurs. Nous sommes pour un fonctionnement social qui repose sur le partage égalitaire des richesses, où chacun peut prendre part aux décisions à la base sans hiérarchie, où chacun peut être acteur de sa vie et des choix collectifs. L’éducation a donc pour nous vocation à développer chez les individus autonomie, capacité d’analyse, réflexion, curiosité, intelligence, sensibilité, savoir et esprit critique, capacité d’entraide et de prise d’initiative. Les « élèves » doivent être acteurs de leurs apprentissages et ont voix au chapitre sur le contenu et l’organisation des savoirs dispensés. C’est une vision à l’opposé des écoles-casernes qui se profilent…

    Amplifions la lutte ensemble !

    Les résistances du monde de l’éducation sont encourageantes. La radicalité et la détermination des lycéen=ne=s a provoqué les premiers reculs du gouvernement. La construction avec les parents du mouvement dans le primaire et les initiatives de désobéissances montrent une volonté de se battre et rompre avec les mobilisations de 24 h sans lendemain. Nous devons amplifier ce mouvement et être solidaires face à la répression, celle qui touche les lycéens en butte à leurs proviseurs et à la police et celle des enseignant=e=s désobéissant=e=s face à leur hiérarchie. Pour gagner profs du secondaire, étudiants et personnels de la fac, concernés eux aussi, doivent rentrer également en lutte.
    Mais face aux attaques gouvernementales et patronales, il est nécessaire de construire une riposte sociale d’ampleur en élargissant et fédérant l’ensemble des luttes du salariat.

    Contre la casse de l’éducation et les valeurs réactionnaires développons les solidarités entre lycéens, étudiants, parents, personnels de l’éducation et construisons ensemble la riposte pour une école égalitaire dans une société égalitaire avec l’ensemble des salariés et chômeurs !

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    Par @@_Xavier_@@ Économie

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    Une école qui favorise, reproduit ou infléchit les inégalités ?

    01 Nov 2007

    Après la guerre, Célestin Freinet affirmait « l’école actuelle est fille et servante du capitalisme ». Or, ce capitalisme est et a été profondément inégalitaire (cf. édito). Freinet voulait donc dire que l’école subissait et renforçait les inégalités liées à un système économique et forcément sociétal ? Est-ce toujours vrai aujourd’hui? Dans quels domaines cela se traduit-il le plus ? 60 ans après la création de l’ICEM (1) (Institut coopératif de l’Ecole Moderne) par le même Freinet, force est de constater que le capitalisme n’est pas mort (bien que sans avenir), et que la société n’est toujours pas composée d’individus égaux. Les données sont claires : les catégories sociales se maintiennent, les hommes et femmes qui sortent du système scolaire se sont majoritairement maintenus dans les cloisons occupées à leur entrée.

    L’école n’est évidemment pas seule responsable de ce constat d’échec, mais elle y prend une part non négligeable, et ce dans divers domaines. Sous prétexte de préparer au mieux les futurs citoyens à une vie dure et injuste, l’école adopte le même fonctionnement que la société dans laquelle elle évolue.

    (in)conscience de classe

    L’élève, avant tout un enfant, se trouve confronté dès son plus jeune âge à une hiérarchie au sein même des institutions scolaires. Celle-ci lui paraîtra donc naturelle et inévitable, tant la remise en cause des disparités liées aux statuts est faible.
    Ainsi, les adultes n’oublient pas de faire la distinction entre le personnel technique (que l’on tutoie), les aides (contrats précaires (2)), le corps enseignant, le directeur, puis enfin l’inspecteur. A chaque statut, une tâche, une crédibilité et donc des rapports différents qui en découlent. Ainsi, le directeur, bien que n’étant pas un supérieur hiérarchique, représente symboliquement pour les élèves la personne qui décide, couplée à celle qui punit. « Si tu continues, tu iras chez le directeur! ». Les personnels non enseignants, souvent appelés par leur prénom (contrairement aux autres) ont, à l’inverse, des fonctions exécutrices aux yeux des élèves, souvent intégrées par les employé-e-s (EN, mairie). Que dire du fameux ‘ »vous serez sages, demain avec Monsieur l’Inspecteur, pas comme avec Marie, qui vous fait l’informatique, hein? »
    L’enfant évolue donc dans un contexte où la domination et la distinction sont permanentes chez les adultes. Et entre eux?

    Un fonctionnement « démocratique »

    Au détour des Instructions Officielles, bible du corps inspectoral, il est fait mention de l’apprentissage de la vie de citoyen. Les délégués de classe, associés aux fonctions permanentes légitiment leur existence à partir de la volonté de connaître et donc de reproduire les institutions dans lesquelles nous évoluons.
    Ainsi, le délégué de classe, élu dès les premières semaines, représentera pour un an ses camarades de classe aux diverses instances de l’établissement. En réalité, il assurera surtout une fonction de transmission de l’information, couplée à la possibilité de donner son avis, forcément consultatif, au vu de la proportion des collèges par corps aux conseils de classe du secondaire par exemple. Rarement est laissé au délégué le temps de demander aux élèves qu’il représente leur avis. On reproduit donc le modèle inégalitaire de démocratie représentative où certains décident et d’autres pas…

    Ma maman, c’est la plus forte !

    De par les demandes institutionnelles, les enfants ont tôt fait de comprendre et d’assimiler que leurs différences d’appartenance socio-culturelles ont une importance.
    En effet, la multiplication de tâches à réaliser à la maison y contribue fortement, comme lorsqu’un exposé est à préparer chez soi, autour d’un sujet historique par exemple. La valorisation de « bons » comportements parentaux expliquée aux élèves (« c’est important que vos parents vous emmènent au musée » ou « si tu travailles bien, tu pourras faire comme le papa de … »), les renforce dans un sentiment soit de supériorité soit d’infériorité relative au bagage culturel et/ou professionnel de leurs parents. Les enseignants n’ont pas le même comportement avec leurs élèves, en fonction du métier de leurs parents « faut que je fasse gaffe, sa mère est prof de maths !)
    L’école renforce donc la hiérarchie sociale, de manière souvent inconsciente, en partie à cause du fait que les enseignants ne font pas partie du milieu dans lequel ils enseignent et véhiculent donc l’idée que le savoir et sa transmission sont réservés à une « élite intellectuelle ».

    La construction des genres : l’école perpétue les rapports sexistes

    Nous entrons d’abord à l’école maternelle. Ce terme n’est pas neutre. La mère a en charge l’éducation du jeune enfant. Les albums présents dans toutes les bibliothèques viennent d’ailleurs confirmer cet état de fait sur la répartition des rôles masculin et féminin (cf recherche sur les albums illustrés de l’association “du côté des petites filles”). Heureusement, des albums proposent d’autres lectures, peut-être est-ce donc donc ceux-là qu’il faut choisir plutôt que les autres ?
    Dans le même ordre d’idée et très tôt, la plupart des enseignant-e-s aborderont malgré eux-elles leurs élèves avec des attentes stéréotypées. Ils anticiperont par exemple des succès inégaux entre filles et garçons en fonction des matières. Globalement, le temps consacré en classe au garçons est plus important (2/3 contre 1/3 pour les filles) et quand les enseignants tentent de rétablir une forme d’égalité, ils atteignent péniblement 45% de temps consacré aux filles avec un net sentiment de favoritisme. Plus tard, on constate que les filles sont moins encouragées dans les matières telles que la physique et les maths. Une sélection s’opère. A l’image de la société dans laquelle nous vivons, l’école met en place une ségrégation sexuelle. A l’issu de leur scolarité, la plupart des femmes se retrouvent en bas de l’échelle sur le marché du travail avec des salaires de 25% inférieurs en moyenne. 80% des emplois précaires sont occupés par des femmes…
    Dans l’Éducation Nationale, cela ne fait aucun doute. Dans l’élémentaire (3), alors qu’une grande majorité des personnels enseignants est composée de femmes, les directrices sont plus souvent des directeurs. Il y a très peu d’inspectrices, encore moins de rectrices ou de femme ministre de l’EN…
    Agir contre le sexisme scolaire est un véritable enjeu pour une société que l’on veut émancipatrice.

    Compétition vs coopération

    S’il est bien une loi que nos bambins ont hérité de l’école c’est celle-ci « le plus fort gagne aux dépens du plus faible ». Afin de leur « fournir les armes dont ils auront besoin plus tard », on habitue les enfants à se comparer aux autres, dans le but de les surclasser. Les notes, bien sûr, mais aussi toutes les remarques éphémères contribuent à cette volonté de l’accès au mérite, forcément impossible pour tous.
    Par exemple, il est parfois déterminé à l’avance dans une classe que seuls trois dessins seront affichés, comme s’ils ne pouvait y en avoir plus d’intéressants à communiquer. Il ne faut pas s’aider lors des exercices, sinon, les « résultats sont faussés ». En prévision du brevet au cours duquel « tu seras tout seul », les travaux individuels sont favorisés. Sous couvert d’être « justes », des récompenses sont parfois attribuées en fonction des résultats obtenus, comme c’est le cas dans les entreprises.
    Il est pourtant possible de mettre en avant l’entraide et la coopération et de prouver son efficacité (1+1=3). Les notes individuelles (parfois avec 2 chiffres après la virgule dès le primaire!), conduisent inévitablement à un classement entre les élèves, alors qu’une évaluation montrant uniquement l’évolution de l’enfant par rapport à ses besoins est autrement plus constructive… Le travail autour de projet choisi et menés par tous et pour tous, permet à chacun d’apprendre en construisant quelque chose qu’il lui serait impossible de faire seul.
    Cette école du classement, pour accéder à telle ou telle filière, correspond tout à fait aux avancements au mérite pratiqués un peu partout.
    Ce constat peu avenant n’est pas exclusif puisque, à diverses échelles, des équipes enseignantes, des parents et des élèves participent à la déconstruction des inégalités. Les pédagogies dites coopératives, par leurs finalités, modalités et introspection permanente projettent de construire l’émancipation individuelle et collective. C’est cette dernière qui permettra à chacun de se poser en acteur de sa vie, avec les autres, dans un souci de non-alignement avec ce qui est parfois considéré comme un « état de fait ». Sans moyens pour produire, on reproduit.
    Des expériences libertaires, à différentes époques ont recherché à détruire les inégalités : Francisco Ferrer au début du XXème siècle espagnol, Sébastien Faure avec sa « ruche », ou plus récemment, l’école Bonaventure.
    Cependant, dans une société injuste et déséquilibrée, l’école seule ne peut anéantir tous les rapports de soumission. Si elle ne les reproduit pas, c’est déjà une bonne chose… De plus, l’école est loin d’être le seul de formation, d’éducation ; elle a le mérite d’être dispensée à tous, sans distinction de classe, dans un pays comme le notre. C’est dans un monde sans hiérarchie sociale que les individus pourront s’émanciper. Construisons le, sur nos lieux de vie, de travail, et dans les luttes sociales !

    Benoît G. groupe UAF
    1 Institut coopératif de l’Ecole Moderne. L’Icem est un mouvement pédagogique, toujours présent et actif aujourd’hui. www.icem-pedagogie-freinet.org
    2 L’Éducation Nationale en est depuis longtemps fervente, avec des contrats qui vont de mal en pis : CES, Emplois-jeunes, Assistants d’Education, Contrats d’Avenir, etc.
    3 Écoles maternelles et primaires

    Par @@_Xavier_@@ Économie
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