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Anti-racisme – Page 5 – Union Communiste Libertaire Montpellier
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Anti-racisme


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    Confinement, entre mépris de classe et racisme d’Etat

    02 Avr 2020

    Depuis le début du confinement, un véritable mépris de classe s’affiche partout. Dans les médias, sur les réseaux sociaux et dans les déclarations des hommes politiques, les responsables semblent tout désignés : Les habitant·es des quartiers populaires.

    C’est dans ces quartiers que les contrôles sont plus intenses : 10% des verbalisations et des mises en garde à vue concernent la Seine-Saint-Denis pour la première journée de confinement [1]. Les zones de contrôle sont « ciblées » d’après la police, nombreux sont les signalements des racistes et de multiples agressions policières envers des personnes racisées lors des contrôles ont d’ores et déjà été signalées. La validité ou non du motif de déplacement laissé à l’appréciation de la police tend à favoriser les inégalités de traitement du non confinement entre les quartiers favorisés ou populaires.

    Si les médias semblent faire preuve d’une certaine bienveillance vis-à-vis des personnes appartenant à la classe moyenne et à la bourgeoisie, il n’en est rien concernant les personnes vivant dans la précarité. Comme toujours, et de manière encore plus visible dans la période, ce sont les personnes racisé·es et habitant.es des quartiers populaires sur lesquels s’abattent le plus la répression. Si les contrôles, amendes et violences policières étaient déjà la norme avant l’apparition de la pandémie, désormais, le coronavirus donne une justification de plus à ces pratiques, poussant le vice jusqu’à placer en garde à vue des personnes sur simple suspicion de défiance et augmentant encore plus les risques sanitaires pour les personnes enfermées.

    Le romantisme du confinement, un privilège de classe

    Si le confinement se vit sans trop de difficulté pour les plus aisé·es, ayant pu quitter leurs appartements pour des résidences secondaires (transportant potentiellement le virus à des endroits où il n’était pas encore), c’est une tout autre affaire pour celleux qui vivaient déjà dans la précarité. En effet, comment ne pas s’émouvoir de la vie enfermée pour des familles vivant à plusieurs dans des logements insalubres et/ou de petites tailles, sans balcon ni jardin, quand d’autres nous expliquent la « chance » que peut représenter une telle période pour faire le point sur leur vie ?

    Ainsi, il n’est pas étonnant de croiser des personnes dans les rues. L’État, par ses injonctions contradictoires, ne fait que renforcer cet état de fait. D’un côté, on impose le confinement et de l’autre, le gouvernement multiplie les appels à ne pas stopper l’activité économique et encourage à maintenir la production dans des secteurs non essentiels en période de crise. Dans les quartiers populaires, parmi les populations issues de l’immigration et de la colonisation, nombreux·euses sont les travailleur·euses précaires, smicard·es, qui continuent de travailler et de mettre leur santé et celle de leurs familles en danger, sacrifié·es sur l’autel du capitalisme (sans oublier ceux ou celles qui ont été mis au chômage et qui vont perdre une partie de leur revenu dégradant encore plus les conditions d’existences).

    Les boucs émissaires changent, mais la logique reste la même.

    Si nous avons pu observer une explosion du racisme anti-asiatique dans les premiers temps de la crise, c’est aujourd’hui toutes les personnes considérées comme extérieures au consensus national et républicain qui sont touchées par ces logiques. L’État inscrit sa gestion de l’épidémie dans les quartiers « de reconquête républicaine » dans une logique postcoloniale. En effet, l’actualité nous renvoie à des épisodes de l’histoire coloniale où les populations « indigènes » étaient considérées comme « indisciplinées » et pour qui le confinement était plus sévère. Aussi, médias et personnalités politiques, de la LREM à l’extrême-droite construisent et diffusent un discours qui vise à culpabiliser et à désigner comme responsables une partie de la population, racisée et appartenant aux classes populaires, décrite comme « indisciplinée » et « inconsciente ». Pour eux, il s’agit d’opposer les populations racisées – suspectées de répandre le virus – aux « vrais français·es » susceptibles d’être contaminé·es, malades ou en deuil. Cette rhétorique est d’autant plus abjecte qu’elle cherche à déshumaniser une partie de la population en niant la réalité de leur vécu durant cette crise, et au passage la réalité des difficultés sanitaires encore plus criantes des hôpitaux de certaines villes pauvres, comme en Seine-Saint-Denis.

    Des violences policières toujours plus fortes

    La multiplication des pratiques coercitives, des discours guerriers et de retour à l’ordre (voir les déclarations du préfet Lallement [2]) sont un prétexte à davantage de répressions et ouvrent la voie à l’arbitraire et aux violences policières sur des personnes lors des contrôles d’attestation dans nos quartiers. Cette violence raciste sert à masquer les manquements du pouvoir, tant du point de vue de l’échec des politiques urbaines et antisociales passées, que sa gestion catastrophique de la crise sanitaire. C’est aussi dans un contexte de tensions anciennes et d’une certaine défiance des populations envers un pouvoir et une police qui les méprisent, les excluent et les brutalisent depuis des années, que les violences policières s’exacerbent. Cette situation ne fait que mettre encore plus en lumière les faillites successives de l’État et des communes avant cela.

    Alors que nous connaissons une crise sanitaire inédite et violente, l’UCL dénonce la double peine subie par les populations des quartiers populaires : aux risques encourus pour leur santé, s’ajoute les violences de classe, sexiste et raciste, accompagné d’un discours idéologique méprisant et disciplinaire. Aucune situation, même exceptionnelle, ne justifiera la répression et la désignation d’une catégorie de la population, en raison de sa classe ou de ses origines, comme responsables. Face à cela, ne nous trompons pas d’ennemis, seule l’auto-organisation et la solidarité entre précaires nous permettront de nous en sortir, que ce soit face à la répression ou à l’isolement.

    Pour rappel : pour combattre les violences policières, les vidéos permettent de témoigner. L’application « Urgence Violences Policières » permet notamment d’enregistrer ces vidéos sur un serveur afin de conserver des preuves. 24 mars : à la suite d’une mise à jour sur notre appli vous devez supprimer l’ancienne version et installer la nouvelle version d’UVP

    Union communiste libertaire, le 28 mars 2020


    [1] https://www.20minutes.fr/societe/2744839-20200320-coronavirus-policiers-gendarmes-encore-mal-faire-respecter-confinement

    http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/coronavirus-en-seine-saint-denis-un-nombre-record-d-amendes-police-et-justice-durcissent-le-ton-19-03-2020-8284008.php

    [2] http://www.leparisien.fr/societe/coronavirus-je-vais-faire-comprendre-assez-vite-les-consignes-previent-didier-lallement-17-03-2020-8282037.php


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    Hanau, l’extrême-droite, la haine et la mort

    25 Fév 2020

    Dans la même logique que les attentats djihadistes, ceux de l’extrême-droite néonazie cherchent à diviser et à communautariser la société allemande, pour installer la suspicion entre les différentes cultures. Mais ils peuvent également provoquer la réaction inverse : une solidarité antiraciste contre la barbarie.

    Mercredi 19 février à Hanau en Allemagne, 9 personnes ont été assassinées par l’extrême-droite. L’Union communiste libertaire tient avant tout à apporter son soutien aux proches et aux victimes de ces terribles attaques. Nous voulons également affirmer que la responsabilité de ces attaques ne sauraient se limiter à celle d’un seul homme. Elle relève de tout un système politique, social et économique qui légitime la haine des autres et pousse les auteurs de violences à passer à l’acte.

    Même si l’on ne connaît pas encore tous les détails sordides des deux attentats qui ont visé des bars à chicha, la majorité des sources tendent vers les motivations racistes et islamophobes du principal suspect. Son manifeste vidéo mêle conspirationnisme et racisme, appel au meurtre et à l’épuration ethnique pour protéger la pureté de la race allemande.

    Soixante-quinze ans après la chute du régime nazi, la peste brune veut de nouveau imposer sa terreur, aidé par le libéralisme effréné, la xénophobie motivée par l’électoralisme, et les grands médias qui se font le relais des théories racistes : au lendemain de l’attaque terroriste France Info donnait ainsi la parole pendant 25 minutes à Nicolas Bay, eurodéputé Rassemblement national et théoricien du grand remplacement.

    En Allemagne, les épisodes inquiétants se succèdent. Deux semaines après qu’un libéral se soit fait élire avec les voix du parti d’extrême-droite Alternative für Deutschland (AfD), une première depuis la fin du IIIe Reich, et moins de cinq mois après l’attentat de Halle et la vague d’arrestation de militants d’extrême-droite envisageant des attentats antimusulmans, la résurgence des violences fascistes ne fait plus aucun doute et montre l’incapacité des démocraties libérales à l’endiguer, quand elles ne l’alimentent pas.

    Manifestation contre le racisme et le fascisme à Hanau, le 22 février. Dans le fond, des drapeaux du Kurdistan syrien. cc Patrick Scheiber

    En France, les notables de l’extrême-droite, Le Pen et Philippot en tête, se sont empressés de dénoncer ces attaques suivis de près par les libéraux. Pourtant, ce sont bien ces pyromanes qui soufflent sur les braises de la xénophobie et du racisme en permanence. Ce sont bien ces escrocs qui nous serinent à longueur d’ondes que l’« invasion migratoire » est en cours.

    Macron, dont l’impopularité est manifeste depuis le premier jour de son élection et qui affiche une bienveillance alarmante à l’égard de l’extrême-droite, s’inspire de son discours et de son vocabulaire : réhabilitation de Pétain, interview dans Valeurs actuelles, utilisation de la rhétorique maurrasienne opposant le « pays légal » au « pays réel » pour légitimer son plan de lutte contre le « séparatisme islamiste », etc.

    Cette tragédie n’était pas inévitable, elle n’est pas le fait d’une population immigrée, elle n’est pas due à un manque de contrôle de l’État policier ni à un « loup solitaire » : elle prend racine dans les violences imposées par les systèmes capitaliste, postcolonial, patriarcal et raciste.

    • Contre la terreur fasciste : solidarité, entraide et autogestion !
    • Gegen den Faschismus, Internationale Solidarität !

    Union communiste libertaire, le 23 février 2020



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    Inde : Une épuration ethnique qui ne dit pas son nom

    19 Fév 2020

    Un cinquième de la population indienne dans la rue (250 millions), des universités attaquées par des milices fascistes à la solde du BJP, la mise en péril volontaire des Indiens et Indiennes de religion musulmane, le Citizenship Amendment Act (CAA) vise à « ré-indianiser » un pays dont toute l’histoire brille pourtant de la cohabitation de ses diversités. Modi va plus loin qu’aucun autre pays aux mains de l’extrême droite.

    Il y a un an exactement, Modi, le sinistre Premier ministre indien avait déjà mis le pays dans la rue quand il s’est attaqué aux droits syndicaux (lire AL de février 2019). Depuis décembre des mouvements de protestation éclatent de partout pour empêcher que la dernière infâmie du Bharatiya Janata Party (BJP) ne se réalise et prive de leurs droits les ressortissants musulmanes de trois états indiens et ne poursuive le travail d’humiliation de cette communauté, qui représente 14 % du pays.

    En décembre 2019, le gouvernement indien a amendé le CAA, une loi précédente de 1955 facilitant l’accès à la citoyenneté indienne aux immigré·es afghans, pakistanais, bangladeshi, pourvu qu’ils soient hindous, jain, chrétiens, sikhs…Tout sauf musulmans. Cette loi s’adosse au National Registry of Citizens (registre national de citoyenneté, NRC) mis en place en Assam (Nord-est du pays) en 1951 et récemment réactivée visant à recenser les citoyens d’origine indienne pour les distinguer des immigré·es venus des États voisins.

    Il s’agit maintenant de priver de droits toute une population. Terre de forte immigration, l’Assam a développé un nationalisme agressif ciblant Bengalis et Bengladeshi musulmanes et musulmans principalement. Massivement sans papiers, évidemment surexploités dans les plantations de thé assamais, ils ne connaissent d’autre foyer que l’Inde. Deux mille d’entre ceux que le secrétaire général du BJP appelle des «  termites  », ont déjà été assassiné·es par l’Assam Movement. Ce sont déjà 1,9 millions de personnes qui tombent sous le coup de ces dispositions dans le seul Assam. C’est-à-dire autant de personnes menacées de devenir apatrides et d’être dirigées vers des camps de détention proprement horrifiques, et ce, indéfiniment puisqu’il n’existe aucun accord de rapatriement avec le Bangladesh.

    Le CAA crée le périlleux précédent d’une citoyenneté fondée sur l’appartenance religieuse. Avec le NRC, Modi veut expérimenter un instrument d’hindouisation massive, applicable ailleurs dans le pays et dont le projet est déjà prévu.

    Arme d’hindouisation massive

    Selon son habituelle stratégie, le passage en force législatif s’additionne toujours d’actions d’intimidation par milices fascistes interposées. Ainsi, l’université Nehru de Delhi a-t-elle été attaquée par des nervis d’un syndicat étudiant Rashtriya Swayamsevak Sangh (organisation patriotique nationale, RSS) issu du BJP et faisant une trentaine de blessé·es. Ainsi, le nombre de lynchages est-il en forte progression depuis l’arrivée de Modi au pouvoir. Tacitement encouragés et systématiquement impunis, ils visent, outre les musulmans, les intouchables et les minorités ethniques. Ainsi la suspension il y a un mois du statut spécifique du Cachemire, majoritairement musulman et sa mise sous blackout médiatique.

    On sait la vigueur du mouvement social indien, sa capacité à mobiliser en nombres impressionnants. Les États du Kerala, Bengale, Penjab ont déjà décrété qu’ils n’appliqueraient pas le CAA. Groupes de femmes aux rond-points, manifs à répétition, organisations Dalits (intouchables, hors castes) solidaires des musulmans de Delhi, blocages, actions syndicales… Mais aussi  : une répression féroce, l’attaque de l’université musulmane de Delhi par la police, vingt morts, plusieurs milliers d’arrestations, des biens saisis… À l’heure de mettre sous presse, le mouvement n’a pas cessé de s’étendre et de s’enraciner… Curieusement, les exemples que citent les journaux indiens pour encourager à tenir sont, le Chili et… la France en lutte  : «  ne pas céder aux offres réformistes mais se battre  ».

    Cuervo (UCL Marseille)



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    Conspirationnisme : la gangrène du mouvement social

    18 Fév 2020

    La présence non seulement sur les réseaux sociaux mais également dans les rassemblements et manifestations de groupuscules ou d’individus qui alimentent la confusion idéologique porte préjudice à nos luttes. En instrumentalisant les peurs et les haines pour leur bénéfice politique ou personnel, ils invisibilisent les personnes en lutte et participent à la contre- offensive réactionnaire.

    La présence remarquée de différentes personnalités et organisations politiques qui ont fait du mensonge, de la désinformation et de la manipulation leur fond de commerce n’est pas un phénomène nouveau, il semble avoir pris de l’ampleur depuis le mouvement des gilets jaunes. C’est notamment le cas de l’UPR d’Asselineau. Les adeptes de Dieudonné et de Soral figurent également souvent en bonne place parmi les parasites complotistes qui font leur beurre antisémite sur le dos de la misère sociale et de la méconnaissance de l’histoire du mouvement ouvrier. Ces franges réactionnaires ne représentent qu’une minorité, mais on constate que leurs idées sont souvent relayées et acceptées comme légitimes. Parmi les «  idiots utiles  », Etienne Chouard a été longtemps plébiscité par certains dirigeants et militant·es de la France insoumise et Juan Branco, autre personnalité se revendiquant de gauche, s’est maintes fois illustré par la diffusion de théories du complot et une certaine connivence avec l’extrême droite.

    Ne nous y trompons pas  : la présence de l’extrême droite au sein des luttes n’a jamais un but émancipateur. Les idéologies d’extrême droite reposent toujours sur un désir de hiérarchie rigide. L’extrême droite n’est jamais contre la répression  : elle s’oppose seulement au fait de ne pas tenir le fouet. Le but de la stratégie confusionniste est d’encourager la rupture entre les membres du mouvement social suffisamment naïfs pour croire les manipulateurs, et ceux et celles qui savent reconnaître le garde-chiourme qui se cache toujours derrière certains soi-disant «  dissidents  ». Le confusionnisme se caractérise généralement par une remise en question des analyses matérialistes des systèmes d’oppressions, et l’obsession pour une «  politique de l’identité  » populaire. Les confusionnistes adorent reprocher aux idéologies critiques d’ignorer la classe, mais ce qu’ils appellent «  classe  » n’est au mieux qu’un déguisement ou une identité nationale purement cosmétique, dont ils ne se privent pas d’exclure toutes celles et ceux qui ne correspondent pas à une collection fantasmée d’hommes blancs principalement unis idéologiquement par leur racisme et leur sexisme.

    Brouiller les marqueurs sociaux

    Le confusionnisme fantasme sur quelques décideurs qui seraient capables de manipuler les masses par une immense machination. Il a pour conséquence de brouiller les marqueurs sociaux et économiques qui caractérisent les oppressions et les outils pour analyser celles-ci, en leur préférant des théories simplistes niant l’histoire sociale. Le confusionnisme, en déformant les analyses critiques des dominations pour les réduire à des rapports de cause à effet simplistes, facilite l’acceptation des idées d’extrême droite et instrumentalise la méfiance légitime à l’égard des institutions et des personnes qui les dirigent. Ces différents réseaux et groupuscules ont au final des effets semblables  : ils rendent inaudibles les revendications sociales, les affaiblissent ou les ignorent purement et simplement.

    L’un des moyens les plus souvent utilisé contre les confusionnistes est la confrontation physique ou verbale. Si cette tactique a pu être payante vis à vis des groupuscules ouvertement fascistes durant la séquence des gilets jaunes, on peut se poser la question de son efficacité concernant les confus qui n’utilisent que rarement la violence politique de rue. L’opposition frontale à des personnes vues comme non-violentes par celles et ceux qui ignorent ou ne perçoivent pas la dangerosité de leur discours peut leur faire gagner des sympathies voire des soutiens. Cela ne signifie certainement pas qu’il faille les laisser tranquillement défiler mais accompagner une vigilance antifasciste d’une distribution de tracts permet d’informer les personnes assistant à l’action non seulement des effets pervers des idées confusionnistes mais aussi de la violence qu’elles font subir aux personnes en lutte ou opprimées.

    Désigner les réactionnaires

    S’attaquer à ces discours n’est pas seulement une question de présence dans les cortèges. Cette riposte doit aussi être mise en œuvre dans toutes nos luttes, en les désignant clairement comme réactionnaires et servant les intérêts des oppresseurs. Des déconstructions de leurs théories telles que celles proposées par le collectif La Horde peuvent être ainsi mobilisées. C’est également en militant dans une démarche de reconnaissance de l’intersectionnalité des oppressions que nous pourrons déconstruire leur propagande. Comme tout discours d’extrême droite, celui-ci s’appuie sur l’encouragement à prendre position contre  : contre le féminisme, contre l’antiracisme, contre les luttes LGBTI, contre le mouvement social, contre les personnes que ces mouvements défendent et celles qui les animent. Les fascistes n’ont jamais eu besoin de convaincre la majorité d’être fasciste, la convaincre de davantage détester les ennemis du fascisme que les fascistes eux-mêmes leur suffit amplement.

    LEUR FORCE : L’IGNORANCE

    Démontrer que les oppressions ne sont pas le résultat d’un «  plan  » des élites au pouvoir mais bel et bien les conséquences de systèmes collectivement acceptés permettrait d’en diminuer l’attrait. Et si l’on ne discute pas avec les fascistes ou ceux qui leur servent la soupe, nous ne devons pas non plus abandonner celles et ceux qui risquent de se faire manipuler par ces idées. À nous de mettre en pratique nos principes d’éducation populaire, de raconter l’histoire de notre mouvement social, de défendre nos analyses et nos actions par le matérialisme qui a fait et fait encore la pertinence de notre courant révolutionnaire !

    La commission antifasciste de l’UCL



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    Le gouvernement profite des fêtes pour remettre en question la couverture santé des demandeurs et demandeuses d’asile

    12 Jan 2020

    Le 30 décembre 2019, un décret du ministère des solidarités et de la
    santé instaure un délai de carence de trois mois avant d’obtenir une
    couverture santé pour les personnes majeures demandant l’asile. Ce
    décret vient d’entrer en vigueur le 1er janvier 2020.

    A lire sur rebellyon.info :

    Le gouvernement profite des fêtes pour remettre en question la couverture santé des demandeurs et demandeuses d’asile

    Le 30 décembre 2019, un décret du ministère des solidarités et de la santé instaure un délai de carence de trois mois avant d’obtenir une couverture santé pour les personnes majeures demandant l’asile. Ce décret vient d’entrer en vigueur le 1er janvier…


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    Il n’y a pas d’antisémitisme tolérable

    30 Déc 2019

    Commentant les résultats électoraux britanniques, Jean-Luc Mélenchon s’est récemment distingué par des remarques à caractère antisémite. Pour l’Union communiste libertaire, il n’y a pas d’antisémitisme tolérable.

    Dans un billet de son blog du 13 décembre décryptant l’échec du labour aux élections législatives du Royaume-Uni, Jean-Luc Mélenchon s’est fendu de deux remarques à caractère antisémite. Antisémite, son texte l’est à plusieurs niveaux : déjà parce qu’il récuse les accusations d’antisémitisme à l’égard de certain-es militant-es du Labour (voir encadré) et la responsabilité de Jeremy Corbyn à cet égard pourtant basées sur des faits documentés et sourcés, ne serait-ce qu’à travers les accointances de Corbyn avec des antisémites notoires (Stephen Sizer, Paul Eisen, etc).

    Ensuite parce qu’il convoque un vocabulaire et un imaginaire propre à l’antisémitisme en s’attaquant au CRIF, qu’il présente comme des faiseurs d’ukases (décrets impériaux russes) devant lesquels il faudrait s’agenouiller : cette image rhétorique présente le CRIF (un cartel d’organisations communautaires) comme une organisation toute-puissante, ce qui est le propre de la rhétorique antisémite/complotiste, c’est-à-dire faire des juifs (ou toute autre communauté) des personnes contrôlant les institutions. Rappelons à M. Mélenchon qu’on peut être opposé à la politique du CRIF et/ou de l’Etat d’Israël sans tomber dans l’antisémitisme pour la dénoncer, qui plus est dans un contexte national où les actes haineux à l’encontre de la communauté juive se multiplient. Nous, communistes libertaires, nous opposons à toute forme d’antisémitisme d’où qu’il vienne : de droite, comme de gauche !

    Pour aller plus loin, lire l’analyse exhaustive de nos camarades de Memorial 98.

    Union communiste libertaire, le 27 décembre 2019


    Depuis l’arrivée de Corbyn à la direction du parti en septembre 2015 et jusqu’en mars 2018, 300 signalements de propos antisémites voire négationnistes (sur un total de 600.000 adhérent-es) émanant de militant-es ont été portés à l’attention de la commission de discipline du parti. La réaction de la direction du Labour s’est aussi traduite par une politique active 673 plaintes pour antisémitisme sur la période mars 2018 à janvier 2019 et a donné lieu à 96 suspensions immédiates et 211 enquêtes amenant au final à 12 exclusions (chiffre de juin 2019). Par ailleurs des documents internes au parti, fuités récemment dans la presse font état de 130 cas d’antisémitisme non résolus après plusieurs mois de procédure.


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    Appel à mobilisation antifasciste !

    05 Nov 2019

    La Ligue du Midi et l’Action Française se réunissent, lundi 11 novembre
    à 15h, devant la préfecture de Montpellier, pour une manifestation
    intitulée « insécurité, terrorisme islamiste, ça suffit ! ».

    Alors que le terrorisme d’extrême droite répand sa haine et sème morts
    et blessés à travers le monde, de Bayonne à Halle en passant par El
    Paso, d’Utoya à Pittsburgh en passant par Christchurch. Alors que les
    médias, radios, télés, journaux ne cessent d’inviter des apôtres
    haineux du racisme pour y diffuser en toute quiétude leur message
    immonde. Alors que les meurtres, les agressions et les discours
    homophobes et transphobes se multiplient dans l’indifférence la plus
    totale.

    L’insécurité que nous dénonçons, c’est celle subie par celles et ceux
    qui, de par leur couleur de peau ou leur religion réelle ou supposée,
    sont victimes chaque jour d’actes et de discours racistes, y compris de
    la part de nos dirigeants politiques. L’insécurité que nous dénonçons,
    c’est celle subie par les victimes d’actes et de discours homophobes,
    transphobes, intersexophobes et sexistes.
    L’insécurité que nous dénonçons, c’est celle que nous subissons toutes
    et tous au quotidien, celle de la précarité économique, de la pauvreté
    et du manque d’accès aux services publics. Morts de la rue, morts du
    travail, morts des logements insalubres, féminicides, morts faute de
    moyens à l’hôpital, morts tués par la police.

    Refusons la peste brune, fascistes hors de nos villes ! Rendez-vous à
    Montpellier, devant la préfecture, lundi 11 novembre à 14h.

    No pasaran.

    Signataires : Union Communiste Libertaire, MAP, le SCUM, le CMB34, la LDH Montpellier, Jeunes Communistes de l’Hérault, SUD Éducation 34, Solidaires étudiants 34, Union syndicale Solidaires 34.


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    Attentat à Bayonne : de la parole raciste aux actes islamophobes

    03 Nov 2019

    L’attentat perpétré à Bayonne par un ancien candidat FN vient dramatiquement prolonger l’offensive islamophobe menée par des responsables politiques et des journalistes haineux. L’UCL condamne cette attaque et s’associe d’ores et déjà à la construction d’une riposte unitaire des associations, des organisations syndicales et des organisations politiques.

    L’Union communiste libertaire condamne avec force la violente attaque islamophobe d’extrême-droite perpétrée ce lundi 28 octobre 2019 contre la mosquée de Bayonne. Une fois encore, des personnes ont été visées parce qu’elles sont de confession musulmane.

    En premier lieu, nous exprimons toute notre solidarité envers les personnes blessées, et envers les fidèles de la mosquée. Nous sommes solidaires de toutes les personnes de confession musulmane de France, qui symboliquement, sont aussi la cible de cette attaque.

    L’UCL défend la liberté de conscience et de culte, pour toutes et tous, et dénonce les persécutions et et les interdictions à l’égard des croyantes et des croyants.

    L’auteur de l’attaque est un ancien militant et candidat du FN qui assume ouvertement des positions racistes, admirateur du polémiste racialiste Eric Zemmour et partisan des théories complotistes et racistes de « l’islamisation » et du « grand remplacement », initiées par l’écrivain Renaud Camus et diffusées par l’extrême droite. Cette attaque vient s’ajouter à la longue liste des attentats d’extrême droite perpétrés partout en Occident (Canada, Nouvelle-Zélande, États-Unis, Allemagne) et elle s’inscrit dans la continuité des discours racistes vomis ici comme ailleurs par les responsables politiques et les ténors médiatiques.

    Rappelons ainsi que cette attaque survient trois semaines après l’agression verbale d’une femme accompagnant une sortie scolaire et sommée de retirer son voile en pleine séance au conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté par un élu RN. Rappelons également que l’abject Zemmour a obtenu une émission quotidienne sur CNews malgré sa condamnation pour provocation à la haine raciale et poursuit son travail d’instillation des idées d’extrême droite. Enfin, le vote au Sénat d’une proposition de loi visant l’interdiction du port du voile pour les accompagnatrices scolaires montre qu’une partie des responsables politiques ne cherche pas l’apaisement mais au contraire surenchérit en votant une mesure islamophobe, ajoutant de la haine à la haine.

    Nous devons organiser les solidarités pour lutter contre la banalisation des violences. Il y a urgence à briser l’offensive islamophobe et à agir concrètement, à tous les niveaux, contre le poison raciste.

    Rassemblement contre l'islamophobie et le racisme

    D’ores et déjà plusieurs groupes de l’UCL ont pris des initiatives en ce sens : rassemblements, réunions publiques, impulsion de cadres unitaires locaux… Notre organisation s’inscrit par ailleurs activement dans les démarches unitaires entreprises nationalement pour construire une riposte à la hauteur de l’attaque. Aux côtés de l’ensemble des organisations politiques, syndicales et associatives décidées à s’y engager, l’UCL prendra toute sa part dans le nécessaire combat contre l’islamophobie.

    Union communiste libertaire, le 30 octobre 2019


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    Brisons l’offensive islamophobe, réagissons ensemble

    18 Oct 2019

    Au plus haut sommet de l’État, l’islamophobie est aujourd’hui complètement assumée. Les personnes musulmanes ou considérées comme telles sont en danger. L’urgence est à une riposte forte. L’UCL appelle toutes celles et ceux qui veulent lutter pour l’égalité à réagir ensemble.

    Un ministre appelant à signaler « les petits garçons qui refusent de tenir la main des filles ». Le même, Jean-Michel Blanquer, dénonçant quelques semaines auparavant la FCPE, association de parents d’élèves qui avait osé éditer une affiche défendant le droit d’accompagner les sorties scolaires pour toutes et tous en représentant une mère d’élève portant un voile.

    Un président de la République appelant à instaurer une « société de vigilance » pour traquer les « signaux faibles » de « radicalisation », désignant pour cibles toutes les personnes musulmanes ou considérées comme telles et suscitant d’ores et déjà d’inquiétantes fiches de signalement, comme à l’Université de Cergy.

    Le signal est clair : c’est un véritable permis de discriminer qui est délivré !

    Bien sûr le Rassemblement national de Le Pen n’est pas en reste : on l’a vu au Conseil régional de Bourgogne ou les élu·es RN ont agressé verbalement et menacé une femme voilée en pleine assemblée.

    Mais il faut le dire très clairement, l’islamophobie n’est pas le domaine réservé de l’extrême droite : elle est désormais largement relayée par les « autorités publiques », par des médias et agitateurs de haine, sur tout l’échiquier politique institutionnel. Le gouvernement veut pointer du doigt un prétendu « ennemi intérieur », en pleine période de mobilisation sociale par ailleurs.

    Il se fait ainsi l’artisan d’une véritable « panique identitaire » qui frappera les personnes désignées comme musulmanes avec ce que cela entraîne au quotidien de stigmatisations, d’insultes, d’humiliations, d’agressions à leur encontre.

    Il ne peut y avoir d’égalité sous réserves ou sous conditions.

    L’UCL apporte sa solidarité aux victimes de l’islamophobie et juge nécessaire de réagir fortement et largement : de jour en jour l’offensive islamophobe s’amplifie, il y a urgence à enrayer et à briser cette mécanique raciste !

    L’UCL appelle de ses vœux et se tient disponible pour une initiative unitaire en ce sens où pourraient se retrouver l’ensemble des organisations politiques, syndicales, associatives décidées à lutter pour l’égalité.

    Union communiste libertaire, le 14 octobre 2019



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    Attentat de Halle : encore une tuerie raciste perpétrée par l’extrême-droite

    18 Oct 2019

    Après les attaques contre la synagogue de Pittsburgh (États-Unis) fin octobre 2018 et contre deux mosquées de Christchurch (Nouvelle-Zélande) en mars dernier, une nouvelle attaque antisémite a fait deux mort·e·s à Halle dans l’Est de l’Allemagne ce mercredi 9 octobre.

    Après les attaques contre la synagogue de Pittsburgh (États-Unis) fin octobre 2018 et contre deux mosquées de Christchurch (Nouvelle-Zélande) en mars dernier, une nouvelle attaque antisémite a fait deux mort·e·s à Halle dans l’est de l’Allemagne ce mercredi 9 octobre.

    Avant toute chose, l’Union communiste libertaire exprime sa solidarité aux victimes et familles des victimes de ces attaques. Les assassins se sont tous revendiqués de l’extrême-droite la plus violente en propageant sur les réseaux leur haine des juifs ou des musulmans et en appelant ouvertement à leur extermination. Certains citent la théorie du grand remplacement de Renaud Camus pour justifier leurs tueries, démontrant bel et bien l’appel au meurtre que les idéologues néofascistes français disséminent dans leurs discours et dans leur pensée.

    Les caractères antisémites et islamophobes de ces fusillades ne font aucun doute, pas plus que la responsabilité de l’extrême-droite qui instrumentalise la xénophobie à des fins politiques.

    Les menaces de l’extrême droite à Halle (Saxe-Anhalt) ne datent pas d’hier. Ici, une manifestation antinazie en décembre 2014 : Halle für alle ! (« Halle pour toutes et tous ») cc Hallespektrum.de

    Partout dans le monde les groupuscules néofascistes prennent confiance et passent à l’acte. Ces mort·e·s ne sont pas le résultat de « loups solitaires » ou de « déséquilibrés » mais résultent d’une stratégie de terreur à l’encontre de personnes racisées ou perçues comme telles.

    Combien de mort·e·s avant de considérer la réelle menace que représente l’arrivée au pouvoir des partis d’extrême-droite et la légitimation des idées racistes et fascisantes que des groupuscules violents et armés mettent en acte ? Nous n’avons rien à attendre de la bourgeoisie au pouvoir ni de ses institutions démocratiques, le combat contre l’extrême-droite est et restera un combat de la base contre le racisme et la xénophobie, contre l’antisémitisme et l’islamophobie, contre le patriarcat et les violences sexistes et LGBTIphobes !

    Solidarité avec les victimes et familles des victimes de ces crimes racistes ! Construisons collectivement un antifascisme solidaire et internationaliste pour en finir avec l’idéologie mortifère de l’extrême-droite et de ses alliés !

    Union Communiste Libertaire, le 11 octobre 2019


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