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Répression – Page 5 – Union Communiste Libertaire Montpellier
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Répression


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    Reconnaissance faciale : souriez, vous êtes fliqué

    29 Oct 2019

    Avec le projet Alicem, l’État français est en train de déployer la gestion d’identité biométrique à l’échelle du pays. La volonté affichée est de rendre la reconnaissance faciale obligatoire à moyen terme, en conditionnant l’accès au service public à l’identification par cette méthode. La généralisation de la surveillance n’est pas un phénomène nouveau (en France comme ailleurs : Angleterre, Chine…), mais il s’agit ici d’un brusque saut en avant vers la banalisation du contrôle social, en inscrivant cette surveillance jusque dans nos corps.

    D’après certains médias généralistes, la France se préparerait à devenir le premier pays européen à utiliser la reconnaissance faciale pour ses services publics. Celle-ci serait d’abord optionnelle (mise en place dès novembre) mais, s’inscrivant dans un projet global de dématérialisation des services publics et dans un contexte sécuritaire de plus en plus oppressant, on imagine mal nos gouvernants s’arrêter en si bon chemin. Avec cette technologie, il faudra s’identifier via la reconnaissance faciale pour accéder aux avis d’imposition, mais aussi à la Sécu, aux formulaires pour immatriculer un véhicule ou encore pour simuler sa retraite… La surveillance personnalisée et quasi-constante comme mode de gouvernement n’est pas un phénomène nouveau. Mais l’accès par voie biométrique (empreintes digitales, iris, voix, visage, etc.) aux différents services publics représente un pas de plus dans le contrôle social en inscrivant cette surveillance à même nos corps.

    L’État français, bien que précurseur en Europe, est loin d’être isolé dans cette démarche, déjà très avancée par exemple en Chine où le contrôle social des individus est d’ors et déjà digne des pires dystopies. L’autoritarisme étatique a de beaux jours devant lui. Il peut compter sur le fervent soutien de sa « startup nation » qui voit là de nouveaux marchés « innovants » à conquérir, fusse au détriment du respect de nos vies privées et donc de nos libertés. Sans oublier bien sûr, le soutien des patrons des GAFAM [1] et autres multinationales du numérique, qui appelaient de leurs vœux et prophétisaient il y a déjà plusieurs années, la fin de la notion de vie privée sur Internet – c’est-à-dire, dans cette société capitaliste hyper-connectée, la fin du droit à une vie privée tout court.

    Il faut rappeler que toutes ces données biométriques seront stockées quelque part, dans un serveur accessible depuis Internet – et donc faillible ; que se passerait-il en cas d’intrusion ? Le gouvernement a-t-il réfléchi à la possibilité de 70 millions d’usurpations d’identité ?

    Nous n’oublions pas, par ailleurs, que le projet de loi de finances pour 2020 autorise les services des impôts et des douanes, à exploiter les données publiées par les internautes sur les réseaux sociaux et les plateformes de ventes en ligne, pour détecter d’éventuels cas de fraude fiscale. Évidemment, ces nouvelles mesures d’espionnage de la population ne sont pas là pour s’attaquer aux milliards d’euros d’évasion fiscale du grand patronat – si c’était réellement l’intention du gouvernement, celui-ci ne choisirait pas un espionnage de masse mais plutôt une surveillance ciblée des coupables, parfaitement identifiables. Non, la cible du gouvernement, ici, c’est par exemple des précaires qui, pour arrondir des fins de mois difficiles, ne déclarent pas des ventes en ligne. On peut légitimement s’interroger devant le sens des priorités du gouvernement. Il est difficile de ne pas voir dans cette nouvelle forme de « lutte » contre la fraude fiscale une étape de plus pour, d’un côté, intensifier le contrôle social et, d’un autre côté, casser les services publics en supprimant des postes. On peut d’ailleurs craindre que l’algorithme qui mettra en œuvre cette surveillance et ces suppressions de postes soit sous-traité à une multinationale elle-même coupable d’évasion fiscale (rien que Google, c’est 16 milliards détournés aux Bermudes en 2016)…

    L’Union communiste libertaire est partie prenante de la campagne Technopolice dénonçant l’émergence de la nouvelle société de surveillance et de la police du futur. Pour lutter contre un arsenal législatif qui se renforce, pour préserver nos chances d’arrêter la machine, l’Union communiste libertaire s’oppose fermement à la généralisation de la reconnaissance faciale et des autres technologies de surveillance de la population.

    [1] C’est par cette acronyme (signifiant « Google Amazon Facebook Apple Microsoft ») que sont désignées les grandes entreprises américaines qui gèrent les principales plateformes numériques centralisées capitalistes.



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    Brisons l’offensive islamophobe, réagissons ensemble

    18 Oct 2019

    Au plus haut sommet de l’État, l’islamophobie est aujourd’hui complètement assumée. Les personnes musulmanes ou considérées comme telles sont en danger. L’urgence est à une riposte forte. L’UCL appelle toutes celles et ceux qui veulent lutter pour l’égalité à réagir ensemble.

    Un ministre appelant à signaler « les petits garçons qui refusent de tenir la main des filles ». Le même, Jean-Michel Blanquer, dénonçant quelques semaines auparavant la FCPE, association de parents d’élèves qui avait osé éditer une affiche défendant le droit d’accompagner les sorties scolaires pour toutes et tous en représentant une mère d’élève portant un voile.

    Un président de la République appelant à instaurer une « société de vigilance » pour traquer les « signaux faibles » de « radicalisation », désignant pour cibles toutes les personnes musulmanes ou considérées comme telles et suscitant d’ores et déjà d’inquiétantes fiches de signalement, comme à l’Université de Cergy.

    Le signal est clair : c’est un véritable permis de discriminer qui est délivré !

    Bien sûr le Rassemblement national de Le Pen n’est pas en reste : on l’a vu au Conseil régional de Bourgogne ou les élu·es RN ont agressé verbalement et menacé une femme voilée en pleine assemblée.

    Mais il faut le dire très clairement, l’islamophobie n’est pas le domaine réservé de l’extrême droite : elle est désormais largement relayée par les « autorités publiques », par des médias et agitateurs de haine, sur tout l’échiquier politique institutionnel. Le gouvernement veut pointer du doigt un prétendu « ennemi intérieur », en pleine période de mobilisation sociale par ailleurs.

    Il se fait ainsi l’artisan d’une véritable « panique identitaire » qui frappera les personnes désignées comme musulmanes avec ce que cela entraîne au quotidien de stigmatisations, d’insultes, d’humiliations, d’agressions à leur encontre.

    Il ne peut y avoir d’égalité sous réserves ou sous conditions.

    L’UCL apporte sa solidarité aux victimes de l’islamophobie et juge nécessaire de réagir fortement et largement : de jour en jour l’offensive islamophobe s’amplifie, il y a urgence à enrayer et à briser cette mécanique raciste !

    L’UCL appelle de ses vœux et se tient disponible pour une initiative unitaire en ce sens où pourraient se retrouver l’ensemble des organisations politiques, syndicales, associatives décidées à lutter pour l’égalité.

    Union communiste libertaire, le 14 octobre 2019



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    Un journaliste de Rapports de Force poursuivi pour rébellion.

    18 Oct 2019

    Le site Rapports de Force est consacré à l’information pour les mouvements sociaux. Les personnes participant à ce site font un travail admirable et important. Depuis le week-end dernier, un de leur journalistes qui couvrait la manifestation des Gilets Jaunes à Toulouse est inquiété par la police et la justice. Cette nouvelle attaque contre la liberté de la presse est inadmissible!

    Nous vous relayons leur communiqué, à lire sur leur site :

    https://rapportsdeforce.fr/breves/un-journaliste-de-rapports-de-force-poursuivi-pour-rebellion-10144503?utm_source=Inscription+Rapports+de+Force&utm_campaign=8420144238-EMAIL_CAMPAIGN_2019_10_14_11_47&utm_medium=email&utm_term=0_c9ffd13159-8420144238-84075111


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    Éolien industriel : contre l’expulsion des zadistes de l’Amassada

    10 Oct 2019

    Ce mardi 8 octobre, aux alentours de 5h30 du matin, les gendarmes ont entamé l’expulsion du « hameau libre de l’Amassada » à Saint-Victor-et-Melvieu, dans l’Aveyron. Les militantes et militants luttent sur place depuis plus de quatre ans, opposés au projet d’implantation d’un méga transformateur électrique, porté par RTE (Réseau de transport d’électricité).

    Les rumeurs qui circulaient depuis plusieurs jours se sont confirmées hier lorsque d’importantes unités de gardes mobiles sont arrivées sur le Larzac, Millau et Saint-Rome-de-Tarn, commune voisine de Saint-Victor. Cela marque un terme après les nombreuses fausses alertes, rafles ou procès que subit la lutte depuis un an.



    Du côté des méchants : 150 gendarmes mobiles du flic anti-ZAD Antoine Berna, appuyés de deux blindés, plus de 300 cartouches de gaz lacrymo, l’hélico (en fin de partie) et la présence de la préfète (Catherine Sarlandie de la Robertie avec son petit foulard Hermès et son compte Twitter).

    En face : une centaine de militantes et militants, les occupantes et occupants du site, des habitantes et habitants du village et alentours, des membres de la Confédération paysanne qui sont arrivé·es pour défendre la ZAD, un cor de chasse… et des barricades. La mairie (positionnée contre le projet) a réaffirmé son soutien à l’Amassada et a mis à disposition la salle des fêtes à partir de mardi pour accueillir les soutiens et la presse.

    Bilan : Un blindé que les flics se sont cramé tout seuls, un flic dans un fossé et un autre « tombé » dans un baril de 200 litres d’eau. Dans nos rangs : deux gardes à vues, quelques égratignures et lacrymos inhalés, des chants, de la solidarité.

    Le déroulé des faits est à suivre sur le site de l’Amassada

    Des zadstes ont occcupé le toit d’un des bâtiments cc Préfecture de l’Aveyron

    Outre cela, il faut noter les évolutions de la stratégie de destruction des zones occupées. La préfecture a beaucoup communiqué pour dire que l’évacuation s’était déroulée sans blessés, et en totale maîtrise. De fait les gendarmes mobiles n’étaient pas là pour nous embarquer ni (trop) frapper ni tirer (quand même 3 lacrymos par personne). Ils n’ont même pas embarqué les 6 dernières et derniers militants perchés étaient sur les toits. Les militantes féministes les ont pourtant copieusement insulté pendant quatre heures, allant jusqu’à montrer leurs fesses (taguées) à l’aristocratique préfète.

    Les flics étaient des robots, impassibles, imperméables, inutile d’essayer de leur expliquer que ce sont l’État et RTE qui sont des raclures. Les gendarmes qui ont évacué les gens des toits se sont même présentés comme étant des « sauveteurs » ! N’importe quoi… On ne sait pas trop encore en dire plus, mais le curseur de la lutte a été déplacé par les flics pour cette fois-ci.

    Une nouvelle phase de la lutte

    Côté Amassada (« assemblée » en occitan), il est acquis que la destruction des bâtiments de l’occupation n’est « que » la fin d’un acte de la lutte. Une assemblée ne se résume pas à un ou des bâtiments, contrairement à ce que pourrait croire Berna qui confond détruire l’Amassada et détruire le site.

    Dès à présent le collectif appelle à poursuivre avec lui la lutte pour empêcher la construction de ce transfo du greenwashing. L’évacuation était promise depuis l’année dernière, et cette année gagnée a été riche de constructions, de liens et de différentes luttes. L’État est plus illégitime que jamais sur ce projet et de manière globale sur les autres luttes du sud-Aveyron.

    En vue : le week-end des 1er, 2 et 3 novembre avec manif de réoccupation le samedi 2 novembre.

    L’Union communiste libertaire affirme son soutien total aux expulsé·es de l’Amassada et aux habitantes et habitants en lutte !

    Solidarité avec l’Amassada ! Pas res nos arresta, rien ne nous arrêtera !

    UCL Aveyron


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    Halte à l’acharnement contre la famille Traoré !

    06 Oct 2019

    Assa Traoré a été mise en examen suite à une plainte en diffamation des gendarmes qui ont tué son frère Adama Traoré. Cet épisode est la suite d’un acharnement judiciaire insupportable contre cette famille qui met en lumière les violences policières.

    Adama Traoré est mort des suites de violences policières en 2016, à Beaumont-sur-Oise. Depuis, sa famille, et notamment sa sœur, Assa Traoré, exige que la vérité soit reconnue. Assa Traoré est une militante exemplaire, qui fait également de son combat un combat plus large contre toutes les violences policières, contre les violences d’État dans les quartiers populaires. Soutenir le collectif « La Vérité pour Adama » est indispensable, non seulement parce qu’un homme est mort, mais aussi parce qu’il est devenu le symbole de ces violences racistes qu’exerce la police à l’encontre des hommes des quartiers populaires.

    Assa Traoré n’a pas hésité, par deux fois, à citer le nom des 3 gendarmes qui ont tué son frère. Cet acte de courage est aujourd’hui réprimé. Les gendarmes ont porté plainte pour diffamation, conseillés en cela par l’avocat de… Jean-Marie Le Pen. Cette plainte, suivie d’une mise en examen, vise encore une fois à intimider et à faire taire la famille Traoré. Déjà, Bagui et Yacouba Traoré, les frère d’Adama, sont en prison. Cet acharnement est insupportable, alors même que les 3 gendarmes ne sont, eux, que placés sous le statut de témoins assistés !

    Liberté pour Bagui et Yacouba Traoré ! Arrêt des poursuites contre Assa Traoré ! Vérité sur le meurtre policier d’Adama Traoré !

    Union communiste libertaire, le 3 octobre 2019



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    Grèce : le pouvoir s’en prend au quartier rebelle d’Exarcheia, à Athènes

    01 Sep 2019

    Depuis des décennies, Exarcheia est un quartier à part à Athènes : haut lieu du mouvement anarchiste ; populaire et résistant à la gentrification ; accueillant pour les migrantes et les migrants. Pour toutes ces raisons, le pouvoir veut sa perte. Il vient de passer à l’attaque.

    Élu début juillet, le nouveau gouvernement de droite en Grèce, mené par Kiriakos Mitsotakis, affichait un programme clairement répressif contre les migrations et contre le mouvement anarchiste, acteur majeur de la solidarité en Grèce. Il passe à présent à l’offensive.

    Lundi 26 juillet, dès 6 heures du matin, un énorme contingent de différentes unités de police (anti-émeute, voltigeurs, renseignements, anti-terroriste…) s’est massé aux abords du quartier d’Exarcheia et a bouclé les rues avoisinantes. Ce lundi, ce sont au moins quatre occupations qui ont été visées par cette opération policière. Rue Spiro Trikoupi, deux occupations qui hébergeaient des personnes exilées d’Iran, d’Irak, d’Afghanistan, d’Erythrée et de Turquie ont été évacuées et murées dans la foulée. 143 personnes y ont été interpellées, parmi lesquelles se trouvaient 35 mineur-e-s, dont des bébés. Toutes ces personnes ont été emmenées dans une prison pour migrant-es, prétendument pour y vérifier leur situation administrative. On ne sait pas, pour le moment, ce qu’il adviendra pour ces personnes.

    Dans le même temps, les policiers ont fait une descente dans deux squats anarchistes du quartier, GARE et l’ex-squat Rosa de Foc. Tandis que ce dernier bâtiment était vide, ils ont arrêté à GARE trois camarades dont deux grecs et un français de 65 ans. Alors que le gouvernement et les médias bourgeois grecs s’obstinent à assimiler mouvement anarchiste, migrant-es et narcotrafic à Exarchia, les perquisitions n’ont permis la saisie que… d’un ordinateur et un masque. Plusieurs camarades font également état de contrôles incessants et de violences policières depuis plusieurs jours.

    Le but avoué du gouvernement est d’expulser l’ensemble des 23 occupations du quartier Exarchia. Un syndicaliste policier a d’ailleurs qualifié les habitant-es des squats d’Exarchia de « poussière nuisible » et de « déchets » qu’il entendait nettoyer, ce qui résume bien l’état d’esprit de la droite grecque ces dernières semaines. Par ailleurs, d’autres lieux, squattés ou non, dans Exarchia et ses alentours sont dans le viseur de l’État grec, que ce soit pour leur soutien aux migrant-es ou pour leur participation au mouvement social. Ainsi, le nouveau gouvernement a voté une loi qui abolit purement et simplement « l’asilo » universitaire, qui limitait depuis la chute de la dictature des colonels en 1974 la possibilité d’accès aux campus pour les forces de l’ordre.

    De nombreux lieux et collectifs et de nombreuses personnes en situation de détresse administrative et de logement sont donc toujours menacés, après cette attaque policière du lundi 26 août. Une manifestation a été appelé le soir même à 18h, au départ d’un lieu emblématique parmi ceux qui logent des personnes exilées à Exarchia depuis des années (Notara 26) et une assemblée générale devrait suivre dans la faculté Polytechnique, toute proche du quartier.

    Le mouvement grec s’organise pour résister mais il a besoin d’une forte solidarité internationale, qui rappelle à l’État grec que les mouvements émancipateurs du monde entier le surveillent actuellement. L’Union Communiste Libertaire soutient les occupations d’Exarcheia en lutte et appelle à renforcer leur résistance par tous les moyens possibles.

    Union communiste libertaire , le 28 août 2019



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    Liberté pour Antonin, maintenant !

    30 Août 2019

    En prison depuis le 18 avril, Antonin Bernanos, militant antifasciste, devait être remis en liberté le 18 août. Sur appel du Parquet du Paris, sa détention a été prolongée de quatre mois le 12 août dernier. Antonin doit être libéré et dès maintenant !

    Ce qui lui est reproché ? Une bagarre avec des membres des « Zouaves » Paris, un groupuscule fasciste ultra-violent. Antonin nie y avoir participé.

    L’acharnement judiciaire qu’il subit, comme militant antifasciste, est sans commune mesure avec la tolérance dont bénéficie systématiquement devant la justice les nervis et meurtriers d’extrême droite.

    Antonin est en prison aujourd’hui quand Esteban Morillo et Samuel Dufour, les assassins de Clément Méric, ont déjà été libérés malgré de lourdes condamnations. Dans le même temps, l’État Français menace d’extradition Vincenzo Vecchi en Italie où il est condamné à une peine de prison notamment pour avoir participé à une manifestation antifasciste en 2006.

    Nous refusons catégoriquement de renvoyer dos à dos les militant·es antifascistes aux bandes et partis d’extrême droite.

    Être antifasciste c’est se battre pour un monde débarrassé de la haine, des exclusions et des discriminations, être d’extrême droite c’est promouvoir une société fondée sur la violence et les inégalités.

    L’Union communiste libertaire soutient et soutiendra sans réserves toutes et tous les militant·es antifascistes : liberté pour Antonin, maintenant !

    Nous assurons ses proches de notre entière solidarité ainsi que le collectif « Libérons-lez ».

    Union communiste libertaire , le 21 août 2019


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    Liberté pour Vincenzo

    13 Août 2019

    Un militant anticapitaliste Italien à été arrêté et incarcéré par la police française jeudi en Bretagne. Il à été condamné en Italie à 12 ans de prison pour avoir participé aux manifestation contre le G8 de Gênes en 2001. Exigeons sa libération immédiate.

    Il y a quelques mois c’était Bolsonaro qui livrait Cesare Batisti à Salvini. Aujourd’hui c’est l’État francais qui livre Vincenzo Vecchi. L’entraide est de mise entre pouvoirs répressifs.

    Vincenzo est aujourd’hui incarcéré et menacé d’extradition pour avoir avoir participé aux manifestation contre le G8 de Gênes en 2001 ainsi qu’a une manifestation antifasciste a Milan en 2006. Condamné en 2012 par la cour de cassation Italienne, il a décidé de fuir cette peine totalement injuste et révoltante.

    Faut-il rappeler qu’en 2001 à Gênes, lors du contre-sommet du G8, la police à assassiné Carlo Giuliani et qu’elle à torturé des militant-e-s dans l’école Diaz. Ces crimes et violences ont été reconnu en 2017 par le chef de la police lui-même et ont été considérés par Amnesty International comme « le plus grave manquement aux droits démocratiques dans un pays occidental depuis la seconde guerre mondiale ». Pourtant justice n’a toujours pas été faite et c’est un militant italien réfugié en Bretagne, a qui on reproche d’avoir cassé des vitrines il y a 18 ans qui est aujourd’hui emprisonné.

    Est-ce un hasard si cette arrestation intervient à seulement 15 jours du contre-sommet qui se prépare à Biarritz contre le G7 ? N’est ce pas un message d’intimidation envoyé au mouvement social à l’aube d’un sommet complètement bunkerisé ou la répression s’annonce une fois de plus féroce ?

    L’Union communiste libertaire exprime toute sa solidarité envers Vincenzo et appelle a se joindre au rassemblement qui aura lieu a Rennes ce mercredi 14 août à 11 h devant la Cour d’appel de Rennes, ainsi qu’a toutes les initiatives de soutien qui seront organisées.

    Liberté pour Vincenzo ! Justice pour victimes du G8 de Gênes !

    Union communiste libertaire, le 12 aout 2019

    Un comité de soutien a vu le jour dans la ville de Vincenzo, pour le contacter :

    comite.soutien.vincenzo[at]gmail.com

    Le site internet

    sur Facebook Soutien Vincenzo


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    Le harcèlement policier, ça suffit ! à Montreuil le 3 août

    02 Août 2019

    Ce sont des habitants de Montreuil, ce sont des travailleurs, c’est « la France qui se lève tôt » pour reprendre une vieille formule. Et pourtant, depuis le mois de mai, la police ne cesse de les harceler et de les menacer. Cela ne peut plus durer, nous en appelons à la solidarité de la population.

    Des policiers qui font le guet, des contrôles au faciès, des arrestations, des menaces d’expulsion (« obligation de quitter le territoire français »)… Les abords du métro Robespierre et de la place Charles-de-Gaulle. sont devenus, depuis plusieurs semaines, des zones dangereuses quand on a la peau noire. Pourquoi ce harcèlement ?

    En représailles à la réquisition de l’ex-Afpa…

    Place Charles-de-Gaulle, il y a l’ex-centre Afpa, réquisitionné à juste titre à l’automne 2018 par la Ville de Montreuil pour reloger les résidents du foyer de travailleurs migrants de la rue Bara, totalement insalubre, du fait d’une gestion déplorable. De nombreux relogés sont par ailleurs sans papiers, et contraints de travailler dans la clandestinité. Le bâtiment de l’Afpa, lui, appartient à l’État, et la préfecture de Seine-Saint-Denis n’a jamais digéré sa réquisition.

    …par un préfet implacable…

    Or, depuis le 29 avril 2019, la Seine-Saint-Denis a hérité d’un préfet de choc. Georges-François Leclerc a exercé dans les Alpes-Maritimes pendant deux ans et demi, où il a orchestré une répression constante contre les migrant·es et leurs soutiens – notamment le paysan Cédric Herrou, qu’il a attaqué en justice (en vain, heureusement). Même topo contre les gilets jaunes. Après que la police a grièvement blessé une militante d’Attac de 73 ans, Geneviève Legay, à Nice, il a été muté.

    Et ce n’est pas un hasard s’il a été parachuté dans le 93. Maltraiter les travailleurs migrants, les sans-papiers, cela contribue à « mettre au pas » notre département rebelle, populaire, métissé – et pour ces trois raisons constamment ciblé par les calomnies de l’extrême droite et du gouvernement.

    Rassemblement de soutien aux grévistes de Chronopost, le 10 juillet 2019.

    …pour accentuer la surexploitation des travailleurs sans papiers

    Ce harcèlement n’a pas pour but de vider Montreuil ni la France de ses sans-papiers. Ceux-ci sont systématiquement utilisés pour faire baisser les coûts. Pas un chantier ne s’ouvre sans eux. Ce sont les grèves qui révèlent les scandales, comme actuellement celle de Chronopost, à Alfortville, à laquelle participent plusieurs sans-papiers résidant à Montreuil.

    Depuis le 11 juin, ils tiennent un piquet de grève sans discontinuer, pour demander leur régularisation. La Poste profite de leur privation de droits pour les faire trimer au tri et au déchargement des camions dans des conditions indignes : embauche à 3 ou 4 heures du matin, à temps partiel, pour 600 euros par mois, heures sup’ non payées, virés en cas de réclamation ou de maladie…


    Nous appelons à une première manifestation de riposte avec les travailleurs migrants LE SAMEDI 3 AOÛT À 14 HEURES au départ de la mairie de Montreuil pour dire stop au harcèlement, stop à la surexploitation, régularisation des sans-papiers L’événement Fb


    Premiers signataires : Union locale CGT, Solidaires Montreuil, liaison montreuilloise du Comité des travailleurs sans papiers de Vitry, Nouveau Parti anticapitaliste, Union communiste libertaire, Union juive française pour la paix



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    Steve Maia Caniço, mort pour avoir dansé

    01 Août 2019

    Où est Steve ? Plus d’un mois que cette question est partout, sauf du côté du gouvernement et des autorités. Plus d’un mois pour que ces dernières engagent de véritables recherches dans la Loire. Ce mardi 30 juillet, nous pouvons l’affirmer : la police à assassiné Steve Maia Caniço, pour rien.

    Dans la nuit du 21 juin à Nantes, vers 4h30 du matin lors de la Fête de la musique, la police effectue une charge d’une violence inouïe contre quelques centaines de jeunes venu·es profiter du sound system installé en bord de Loire, comme chaque année. Tirs de LBD, gaz lacrymos, grenades de désencerclement et passage à tabac. Acculé·es, 14 personnes tombent dans la Loire. Une quinzième manque à l’appel : il s’agit de Steve, jeune animateur de 24 ans, simplement venu danser.

    Ce mardi 30 juillet, l’autopsie du corps retrouvé dans la Loire le lundi 29 confirme qu’il s’agit bien de celui de Steve. Sans surprise, ni soulagement. Restent la rage et la révolte.

    Nous ne pouvons pas ignorer le fait que la mort de Steve intervient dans un contexte particulièrement répressif, où la violence d’État se déchaîne depuis des mois. La mort de Steve n’est pas un fait divers, c’est la conséquence d’un choix politique. Celui de charger violemment et face à la Loire des jeunes venus danser. Celui de réprimer férocement tout ce qui dépasse et n’est pas parfaitement contrôlé. Le rapport interne de police obtenu par Médiapart révèle que « la préfecture était parfaitement informée des risques », si bien qu’en 2017, dans une situation analogue, la police avait décidé de ne pas intervenir compte tenu de la dangerosité du lieu. La mairie elle aussi était tout à fait consciente que ce lieu n’était pas sécurisé mais que chaque année le sound system se déroulait en toute tranquillité, ne posant aucun problème.

    Cette mort a donc ses responsables et il faut les citer : Claude Harcourt, préfet de Loire-Atlantique ; Cristophe Castaner ministre de l’Intérieur, Grégoire Chassaing, commissaire en charge de l’opération le soir du 21 juin. Et au delà des donneurs d’ordre, sur place, les policiers de la compagnie départementale d’intervention, tristement connus des manifestations nantaises, qui malgré les mise en garde des personnes présentes, ont continué de frapper, de gazer et de charger.

    Le pouvoir et ses soutiens vont désormais tout faire pour tenter de ne pas mettre en cause la violence de l’État et ses responsables. On parlera d’ »accident tragique », de « lumière sur les faits », de « heurts avec la police », de « circonstances floues »… Autant de formules embarrassées que l’on a déjà entendues au sujet de la mort de Zineb Redouane, à Marseille, en décembre. Autant de formules qui visent à brouiller les pistes, et à ce que ces crimes restent impunis.

    Seule notre mobilisation pourra obtenir justice et honorer leur mémoire.

    L’Union communiste libertaire présente ses condoléances à la famille et au proches de Steve et appelle à se joindre massivement, partout, aux rassemblements qui auront lieu en sa mémoire.

    Justice et vérité pour Steve et pour toutes les victimes de la police.

    Union communiste libertaire , le 30 juillet 2019

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