communiqués interorgas

  • 28 septembre  : Journée internationale de lutte pour le droit à l’avortement, mobilisation à Montpellier

    28 septembre : Journée internationale de lutte pour le droit à l’avortement, mobilisation à Montpellier

    26 Sep 2023

    L’UCL Montpellier participe à l’interorga féministe qui relaie sur la ville cette mobilisation internationale. RDV à 18 h 30 place Albert 1er.

    Voici le tract de cette interorga locale suivie du tract fédéral de l’UCL.

  • Réponse à M. Delafosse de la coalition Montpellier contre l’apartheid

    Réponse à M. Delafosse de la coalition Montpellier contre l’apartheid

    29 Juin 2023

    Oui monsieur Delafosse, il y a bien un Apartheid israélien !
    Réagissant aux initiatives de la coalition Montpellier contre l’Apartheid, et en soutien à
    deux interdictions de manifestations contre l’Apartheid israélien, le maire de Montpellier,
    participant à la « Journée de Jérusalem », a déclaré qu’il « est mensonger de parler
    l’apartheid israélien », précisant que « nous ne pouvons avec le préfet de l’Hérault
    accepter un qualificatif profondément erroné, blessant, mensonger, qu’est celui
    d’apartheid ».
    La Coalition Montpellier contre l’apartheid dénonce ces mensonges et cette nouvelle
    provocation, alors qu’un·e palestinien·ne est tué·e chaque jour depuis le début de l’année
    2023.
    Lorsque le mot Apartheid est utilisé, il l’est selon les définitions du droit
    international :
    – un système institutionnalisé d’oppression et de domination d’un groupe racial par un
    autre ;
    – un ou des actes inhumains, tels que transferts forcés de populations, tortures et meurtres,
    commis dans le cadre de ce système institutionnalisé ;
    – une intention de maintenir la domination d’un groupe racial sur un autre.
    Depuis 2021, 7 rapports de l’ONU et d’ONG répondent par l’affirmative à la
    question de savoir si l’on peut utiliser le mot Apartheid pour caractériser la
    politique de l’État d’Israël.
    Très concrètement ce système s’appuie sur la confiscation des terres des palestiniens et
    les expulsions forcées de leur logement, le refus du droit au retour, une paupérisation
    accrue de leur situation, la privation de leurs droits économiques et sociaux.
    Personne ne peut nier cela à l’exception du maire de Montpellier qui se présente en
    défenseur inconditionnel d’Israël et de son gouvernement d’extrême droite. La
    déclaration du maire qui assimile la communauté juive de notre ville à Israël est d’une
    extrême gravité, en introduisant les questions religieuses dans le débat sur la politique de
    l’état d’Israël.
    La coalition Montpellier contre l’Apartheid continuera son combat pour la défense des
    droits des palestiniens et refusera toute entrave à sa liberté d’expression, droit
    constitutionnel fondamental.
    CONTACTEZ-NOUS ET REJOIGNEZ NOUS !
    FB : Montpellier contre l’apartheid
    coaliBonmca@gmail.com

  • Création de la Coord’ Eau 34

    Création de la Coord’ Eau 34

    16 Juin 2023

    Voici le communiqué de la création de la Coord’eau 34, pour la défense de l’eau contre son accaparement et son gaspillage pour des intérêts privés. Cette coordination regroupe des collectifs, des organisations syndicales, politiques et associatives et des individu-e-s dont le groupe de l’Union Communiste Libertaire de Montpellier.

    La gestion de l’eau, notre bien commun, impose des choix collectifs et partagés.

    L’été dernier nous avait alerté, ce printemps le confirme en Espagne, en France, un peu partout sur la planète : les catastrophes écologiques sont amorcées et la question de l’eau est un élément central de ces crises entre sécheresse, inondations violentes et incendies.

    La préservation de l’eau pour les écosystèmes, pour tous nos besoins vitaux est une nécessité absolue. Des politiques publiques pour l’intérêt de tou.te.s, dans le respect des écosystèmes doivent être mises en place pour cela.

    Le plan d’eau national et les divers plans « eau », plans «irrigation » locaux annoncés ces dernières semaines à l’échelle nationale ou départementale ne semblent pas à la hauteur. Pire, ils risquent de nous mener dans le mur en renforçant des pratiques énergivores et néfastes pour l’environnement et les humains.

    Dans l’Hérault, un plan irrigation est lancé par le Conseil Départemental avec en projet a minima 7 bassines de plusieurs hectares.

    Les études préalables vont commencer mais rien n’est encore acté. Il est encore temps de réfléchir, de décider et d’agir collectivement pour le bien commun, pour préserver les ressources en eau, assurer la satisfaction des besoins humains et des écosystèmes.

    C’est pourquoi nous décidons de lancer cette coordination départementale « EAU » à l’échelle de l’Hérault afin de :

    – recueillir toutes les informations concernant le « plan Irrigation 34 » lancé par le Conseil Départemental ainsi que toutes les informations sur des projets similaires publics ou privés dans notre département.

    – élaborer, en lien avec des chercheuses, des chercheurs du domaine de l’EAU, avec des paysan.nes et les divers actrices et acteurs du domaine de l’EAU, des propositions concrètes et urgentes pour préserver les ressources en eau et satisfaire les besoins des humains et des écosystèmes dans ce contexte de crises écologiques graves.

    – informer et mobiliser les habitant-es de notre département pour défendre l’eau, notre bien commun, pour sa préservation et contre son gaspillage et son accaparement par des intérêts privés.

    – se coordonner à l’échelle de l’Hérault, de la région et du pays avec d’autres collectifs agissant sur cette thématique de l’eau (réseau « Bassines Non Merci »…)

    La Coord’eau34

    Premiers signataires : Alternatiba Montpellier, Attac Haut-canton, Attac Montpellier, Attac Sète, Confédération Paysanne 34, Eaux Secours 34, Envie de Béziers, EELV Montpellier, FSU 34, GéS34, La Carmagnole, Œuvre d’Eau Lodève, NPA 34, PG34, Solidaires 34, Soulèvement de la Terre (SDLT) Bédarieux,  SDLT Hauts Cantons, SDLT Montpellier, SDLT Nîmes, UCL Montpellier, XR Montpellier

    Par Groupe Un Autre Futur communiqués interorgas Écologie
  • Communiqué suite à la journée de mobilisation du 25 mars à Sainte-Soline

    Communiqué suite à la journée de mobilisation du 25 mars à Sainte-Soline

    26 Mar 2023

    30 000 personnes manifestent à Sainte-Soline malgré la brutalité policière pour une avancée déterminante vers la fin des méga-bassines ! Autour de totems de la faune menacée par les projets de bassines, la outarde, la loutre et l’anguille, les manifestant-es ont progressé dans les champs dans une ambiance déterminée avec beaucoup de créativité, d’audace et d’union, loin du cliché vendu par Gerald Darmanin de 1000 individus isolés cherchant la violence. La Confédération paysanne de son côté a planté 300m de haies, essentielles pour un modèle agricole sobre en eau et respectueux de la biodiversité. Les 30 000 personnes sont ainsi arrivées ensemble au pied du chantier de Sainte-Soline, qu’elles ont encerclé avec les forces de l’ordre arc-boutées autour de son périmètre. Des milliers de personnes avançaient en se tenant par la main, d’autres s’approchaient en groupe pour arracher les grilles.

    Alors que le cortège jaune a réussi à s’introduire brièvement dans le chantier, les violences policières ont été sidérantes de brutalité : c’est pas moins de 200 blessés que nous recensons et d’autres continuent d’arriver. Parmi eux, une quarantaine de personnes ont des plaies profondes (délabrantes) et des éclats surtout au niveau des jambes et du visage, à cause des grenades de désencerclement et des tirs de LBD. Une dizaine de blessés graves ont même été transférés au CHU. Un manifestant est dans le coma avec son pronostic vital engagé, deux autres ont leur pronostic fonctionnel engagé. Cette violence est absolument criminelle quand on sait qu’il s’agissait pour la police d’uniquement protéger un cratère vide et de garder la face. Elle fait largement écho à la répression brutale subie par le mouvement social contre la réforme des retraites.

    Pire, la police a retardé la prise en charge des blessés en bloquant le Samu à Sainte-Soline, alors que celui-ci avait été appelé par les manifestant-e-s dès 13h. Une personne en urgence vitale a du attendre plus d’une heure avant que la prefecture autorise le Samu à passer après des appels de la Confédération paysanne et Marine Tondelier – un blocage confirmé par les observateurs de la Ligue des Droits de L’Homme. Les organisateurs dénoncent les graves violences aux personnes, menées une fois de plus par la police et qui nous remémorent le drame de Sivens. Nous sommes inquiets pour ces blessés, la priorité est et doit être à leur prise en charge. Il faut aussi dire qu’en amont de la mobilisation, la préfecture, le gouvernement et même Emmanuel Macron ont multiplié les éléments de langage visant à criminaliser le mouvement antibassines et ainsi justifier les violences dont les manifestant-e-s ont fait l’objet aujourd’hui. Avant de repartir du chantier, les manifestant-e-s ont excavé et désarmé une pompe et une canalisation centrale de la bassine de Sainte-Soline, la mettant définitivement hors d’état de nuire. En parallèle, la Confédération paysanne a également monté une serre maraîchère afin d’aider à l’installation d’un paysan sur une parcelle proche de la bassine. Ces actions montrent qu’au delà de l’opposition aux méga-bassines, c’est bien un autre modèle agricole plus résilient, partageur des ressources en eau et à taille humaine qui est défendu dans cette lutte.

    Les manifestant-e-s rentrent ce soir et dimanche à Melle, commune militante où des festivités sont prévues. La lutte pour le partage de l’eau se poursuit, avec des tables rondes sur les ravages de l’agro-industrie, les luttes à l’international et l’agriculture paysanne, mais aussi des réflexions sur la suite et les alliances du vaste mouvement populaire contre l’accaparement de l’eau. Des spectacles tous publics et des concerts sont prévus dans les deux prochains jours. Nous continuerons le combat, malgré les intimidations et la brutalité extrême dont a fait usage le gouvernement. Cette date marque une nouvelle avancée déterminante qui doit annoncer l’arrêt des travaux et l’ouverture d’un dialogue sur la préservation et le partage de l’eau pour la fin prochaine des projets de méga-bassines. Nous sortons renforcés par ce soutien massif et 4 fois plus nombreux qu’à la dernière mobilisation pourtant très importante à Sainte-Soline. No bassaran !

    Pour suivre la mobilisation en direct, c’est ici

    Par Groupe Un Autre Futur communiqués interorgas Écologie
  • 8 mars Grève Féministe ! Grandes gagnantes : le retour.

    8 mars Grève Féministe ! Grandes gagnantes : le retour.

    16 Fév 2023

    Le 8 mars, ce n’est ni la fête des mères, ni la fête des femmes, c’est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes.

    Nous appelons à la grève féministe en solidarité avec nos sœurs du monde entier, notamment iraniennes, afghanes et kurdes qui subissent une remise en cause de leurs droits fondamentaux et qui payent parfois de leur vie leur résistance acharnée à l’oppression. Nous soutenons nos sœurs ukrainiennes confrontées à une guerre cruelle et meurtrière dont un grand nombre vit en exil ou ont à affronter la peur des bombardements et les exactions des soldats russes. Nous soutenons nos sœurs féministes russes qui manifestent contre ces menées militaristes au prix souvent de leur liberté.

    Nous appelons à la grève féministe pour gagner l’égalité au travail et dans nos vies, pour garantir notre indépendance économique.

    En France, le gouvernement s’attaque de nouveau et frontalement aux femmes avec une réforme des retraites, qui va les percuter de plein fouet. Au cœur de la lutte contre cette réforme, le 8 mars est l’occasion de mettre sur le devant de la scène la situation et les revendications des femmes et d’amplifier la mobilisation. Le 8 mars 2020 a été la dernière manifestation avant l’enterrement de la réforme des retraites à points ! Faisons du 8 mars 2023 celui du retrait de cette nouvelle réforme de régression sociale majeure. Ensemble, nous gagnerons !

    Toujours payées un quart en moins, concentrées sur les emplois moins bien rémunérés et à temps partiels, les femmes sont de plus en plus nombreuses à ne pas pouvoir boucler les fins de mois. Au lieu de sanctionner les entreprises qui discriminent, au lieu d’augmenter les salaires et les pensions,de lutter contre les violences sexistes et sexuelles faites aux femmes, ce gouvernement et le patronat veulent imposer une réforme des retraites violente et injuste. Contraintes par des salaires plus faibles et des carrières plus courtes du fait de la prise en charge des enfants et des aîné·es, nous touchons déjà aujourd’hui une pension en moyenne inférieure de 40% à celle des hommes. Reporter encore l’âge de départ, alors que nous sommes nombreuses à partir en retraite avec une carrière incomplète dégradera encore notre situation. Nous refusons de travailler plus pour gagner moins ! Au contraire, mener des politiques volontaristes pour l’égalité des salaires et des taux d’emploi procurerait des cotisations supplémentaires supérieures au déficit invoqué par le gouvernement pour justifier la réforme des retraites.

    Handicapées, nous subissons d’autant plus les violences sexistes, y compris sexuelles, qu’elles soient privées, institutionnelles, médicales, ou économiques. Nous ne voulons plus être invisibles, privées de nos droits à l’auto-détermination, à l’éducation, à l’autonomie, à l’emploi, aux soins, et à la procréation pour celles souhaitant devenir mère. Nous voulons notre indépendance économique, l’accessibilité universelle de l’ensemble de l’espace public, des logements, des écoles et lieux de formations, professionnels ou de loisirs.

    Travailleuses sans papier, nous voulons être déclarées et pouvoir cotiser. Pas question, comme le fait le projet de loi asile immigration, de donner les pleins pouvoirs aux patrons pour décider de notre régularisation !

    Privées d’emploi, nous ne voulons pas que la durée de notre indemnisation, comme le prévoit désormais la loi, dépende des aléas de la conjoncture économique.

    Nous refusons de subir les effets du projet de loi sur le logement Kasbarian-Bergé actuellement en discussion qui criminalise les locataires et occupantes précaires mises dans l’illégalité en accélérant les mises à la rue, précarisant encore davantage celles qui subissent des violences et des inégalités.

    Nous appelons à la grève féministe pour défendre le droit à l’avortement toujours menacé ou criminalisé dans le monde. En France, ce droit doit être inscrit dans la Constitution ! Il doit aussi être effectif sur l’ensemble du territoire avec le maintien et la réouverture de maternités et hôpitaux de proximité.

    #MeToo a mis en lumière que les violences contre les femmes et les filles étaient partout. Nous voulons enfin en tous lieux être respectées et 2 milliards pour l’accompagnement des victimes, la mise en œuvre des politiques de prévention pour assurer la fin des violences sexistes et sexuelles. Nous en avons assez de l’impunité des agresseurs ! Nous voulons une réelle solidarité avec les victimes ! Nous voulons que les lois existantes soient complétées et appliquées !

    e bons salaires, de bonnes retraites, c’est la garantie de notre indépendance économique. Pas question, de dépendre de nos pères, de nos conjoints ou de toute forme de patriarcat !

    Nous voulons du temps pour vivre, un vrai partage des tâches domestiques et parentales, une réduction du temps de travail pour toustes ! Nous voulons des services publics pour socialiser ces tâches et prendre en charge nos enfants et nos parents !

    Nous voulons avoir les moyens de faire nos choix de vie et de vivre librement notre orientation sexuelle et nos identités. Nous voulons mettre fin aux attaques et discriminations misogynes, racistes et LGBTQIAphobes. Celles-ci sont relayées par les discours de l’extrême droite dont l’ADN est la haine de l’« autre ».

    Nous voulons une éducation non sexiste, la mise en place effective d’une éducation à la sexualité et au consentement, la fin des stéréotypes dans les manuels scolaires et une orientation scolaire et professionnelle non genrée.

    Le 8 mars, on s’arrête toutes et on manifeste. On fait la grève féministe.

    On montre la solidarité et la force des femmes. Le 8 mars, on grève, on débraye, on agit. Faisons du bruit à 15h40, heure à laquelle chaque jour les femmes arrêtent d’être payées. Le 8 mars, toustes ensemble, on envahit les rues contre la réforme des retraites, pour l’augmentation des salaires, contre les violences sexistes et sexuelles et en solidarité internationale avec les femmes du monde entier.

    Ras le bol du patriarcat !

    1ères signataires :

    Organisations nationales : Association Nationale des Études Féministes (ANEF), ActionAid France, APEL-Egalité, Attac France, Collectif National Droit des Femmes, CGT, CNT-Solidarité Ouvrière, la FAGE, Femmes Égalité, Femmes Solidaires, Fondation Copernic FSU, Fédération Nationale des centres d’information sur les droits des femmes et des familles (FNCIDFF), les Effronté-es, Ligue des femmes iraniennes pour la démocratie (LFID) L’Assemblée des Femmes, Les Rosies, Marche Mondiale des Femmes France, Mémoire traumatique et victimologie, Mouvement des Femmes Kurdes (TJK-F), #NousToutes, On arrête Toutes !, Organisation de Solidarité Trans (OST), Planning familial, People’s Health Movement France (PHM), Réseau féministe « Ruptures », Stop aux Violences Obstétricales et Gynécologiques France, Union des femmes socialistes (SKB)France, UNEF (union nationale des étudiant•e•s de France ), Union Syndicale Solidaires,

    Organisations locales : Collectif CIVG Tenon, Collectif 65 pour les Droits des Femmes, Maison des Femmes Thérèse Clerc Montreuil, Le Planning Familial 94, ZORA Paris, Fédération Régionale des Centres d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles du GrandEst, Fédération Régionale des CIDFF d’Auvergne Rhône-Alpes

    En soutien : Europe Ecologie Les Verts (EELV), Ensemble!, Gauche Eco Socialiste, La France Insoumise (LFI), Mouvement Jeunes Communistes de France (MJCF), NPA, Parti Communiste des Ouvriers de France, Parti communiste français, Parti Socialiste (PS), Place publique, Union Communiste Libertaire,

  • Contre les attaques et la répression : solidarité avec le peuple kurde !

    Contre les attaques et la répression : solidarité avec le peuple kurde !

    05 Déc 2022

    Rassemblement le vendredi 9 décembre à 18h30 Place de la Préfecture, Montpellier.

    La situation dans les différentes parties du Kurdistan est très préoccupante. L’Etat turc mène une guerre féroce contre les Kurdes, avec le silence complice de l’OTAN.
    Depuis le 19 novembre, au Rojava et au Nord et à l’Est de la Syrie, l’État turc bombarde le peuple kurde, ciblant particulièrement les infrastructures civiles (hôpitaux, écoles, stocks de blé…). Certains bombardements visent aussi spécifiquement à libérer les camps où sont détenues 54 000 personnes, combattants de DAESH et leurs familles.
    Au nord de l’Irak, (Sud du Kurdistan), la Turquie mène une guerre sans merci contre la résistance kurde, un utilisant massivement des armes chimiques (2700 attaques depuis avril).
    En Iran, suite au féminicide de la jeune femme kurde Jina Masha Amini par la police iranienne, le soulèvement s’est étendu sur tout le territoire iranien. Le pouvoir iranien réprime la révolution en devenir avec des tirs à balles réelles dans les rues, emprisonne, torture, viole et exécute des manifestants.es. La répression est particulièrement forte dans les régions kurdes à l’Ouest de l’Iran.
    En Turquie, le régime d’Erdogan continue de réprimer, d’emprisonner et de torturer l’opposition, ciblant particulièrement le parti démocratique du HDP, les Kurdes et les mouvements des femmes. Depuis deux ans, il n’y a plus de nouvelles d’Abdullah Öcalan, leader historique du PKK, emprisonné depuis 1999, ni de ses co-détenus prisonniers politiques.
    Nous appelons à réagir et à exprimer notre solidarité internationaliste avec le peuple kurde et la révolution au Kurdistan, au nord et à l’est de la Syrie et en Iran.

    • Arrêt immédiat des bombardements de la Turquie au Rojava et au Nord et à l’Est de la Syrie
    • Arrêt de la guerre et de l’utilisation d’armes chimiques contre la résistance kurde au Başûr (Kurdistan Irakien)
    • Solidarité avec la révolution des femmes du Rojhelat (Kurdistan Iranien) et d’Iran
    • Retrait du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) de la liste des organisations terroriste de l’UE
    • Libération d’Abdullah Öcalan et de tous.tes les prisonniers.res politiques en Turquie et en Iran.

    Premiers signataires : Centre démocratique kurde de Montpellier, Collectif de solidarité avec le peuple kurde (ATTAC Montpellier, La Carmagnole, MRAP de Montpellier, Ensemble 34 ! Humains et Dignes, Gauche écosocialiste 34, UCL, Europe Écologie Les Verts-Montpellier.

    Par Groupe Un Autre Futur communiqués interorgas International
1 2