Anti-patriarcat

  • Discussion/exposition « Où va l’Argentine sous Milei ? » à La Mauvaise Réputation

    Discussion/exposition « Où va l’Argentine sous Milei ? » à La Mauvaise Réputation

    18 Jan 2024

    Focus sur la situation sociale au lendemain de la première grève générale

    Discussion avec la participation d’un militant de Buenos Aires dans l’organisation anarchiste « Roja y Negra »

    L’extrême-droite est au pouvoir en Argentine. Et Milei ne traîne pas. Les premières annonces et mesures de « l’homme à la tronçonneuse » plantent le décor : privatisations, suppressions de postes dans le public, inflation brutale en particulier des prix de l’énergie et des transports, licenciements annoncés, menaces sur le droit à l’avortement et la communauté LGBTI, mesures ultra répressives contre le mouvement social … Le tableau est plus qu’inquiétant. Mais l’Argentine a pour elle une longue histoire de résistance. La grève générale du 24 janvier s’annonce décisive pour jauger la capacité de résistance de la société argentine.

    Aussi pour faire le point, un militant de Buenos Aires dans l’organisation anarchiste « Roja y Negra » interviendra en visio conférence à la librairie « La Mauvaise Réputation ». Il brossera un tableau de la situation du pays, des mesures gouvernementales et décrira l’état du rapport de forces entre pouvoir et mouvement social au lendemain de la grève générale, première grande confrontation du mandat.

    Une exposition d’affiches féministes argentines sera visible également.

    Rendez-vous samedi 27 janvier à 17 heures à la librairie « La Mauvaise Réputation », 20 rue Terral (quartier Saint-Anne) à Montpellier. Entrée libre.

  • Soirée de soutien aux grévistes d’ONET à la Mauvaise  Réputation

    Soirée de soutien aux grévistes d’ONET à la Mauvaise Réputation

    09 Déc 2023

    Après une lutte de 80 jours les grévistes d’ONET qui assurent le nettoyage de l’hôpital public de Montpellier ont signé un accord avec leur direction et ont repris le travail.

    Alors pourquoi une soirée de soutien à ces grévistes encore maintenant ?

    D’abord parce que 80 jours de grève ça force le respect et que ça leur a coûté … cher. La solidarité peut et doit encore s’exprimer.

    D’autant plus quand il s’agit de personnes précaires, de femmes racisées pour beaucoup, qui travaillent à l’hôpital public donc pour nous toutes et tous, dans un milieu très souvent peu organisé.

    80 jours de grève c’est énorme, c’est une grosse expérience qu’elles ont emmagasiné et qu’il est important de diffuser pour préparer et nourrir leurs et nos luttes de demain. Des grévistes seront présentes lors de la soirée ainsi que des membres du comité qui les ont soutenu·e·s durant cette aventure.

    Alors rendez-vous le 21 décembre pour des discussions, de la musique et un repas à prix libre. À quatre jours de Noël, donnons des accents de solidarité de classe aux mots partage et entraide !

  • Contre les violences sexuelles et sexistes : Manifestation à Montpellier le 25 novembre

    Contre les violences sexuelles et sexistes : Manifestation à Montpellier le 25 novembre

    09 Nov 2023

    Le 25 novembre est la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. L’interorganisation féministe de Montpellier à laquelle l’Union Communiste Libertaire de Montpellier participe, appelle à une manifestation contre les violences sexuelles et sexistes, rdv à 14 h 30 au Peyrou.

    Voici le tract de l’interorga féministe :

    Par Groupe Un Autre Futur Anti-patriarcat Article UCL Montpellier
  • 28 septembre  : Journée internationale de lutte pour le droit à l’avortement, mobilisation à Montpellier

    28 septembre : Journée internationale de lutte pour le droit à l’avortement, mobilisation à Montpellier

    26 Sep 2023

    L’UCL Montpellier participe à l’interorga féministe qui relaie sur la ville cette mobilisation internationale. RDV à 18 h 30 place Albert 1er.

    Voici le tract de cette interorga locale suivie du tract fédéral de l’UCL.

  • Le Planning familial 34 risque de fermer !

    Le Planning familial 34 risque de fermer !

    18 Juin 2023

    Sans soutien financier, on risque de fermer

    Tout d’abord, il est important de comprendre que contrairement à ce que beaucoup pensent, le Planning Familial n’est pas un service public, mais une association qui dépend de services vendus (formations, animations, centre de santé sexuelle) et des financements publics, avec une contribution limitée des donateurs particuliers.

    Dans le contexte actuel de crise sociale et sanitaire, marqué par une augmentation de la précarité, nous avons intensifié nos activités afin de répondre au mieux aux besoins du terrain. Nous avons dû faire face à une demande croissante, notamment de primo-arrivants. Nous ne refusons personne et sommes toujours présents pour accompagner ceux qui en ont besoin. Ces efforts ont permis à plus de 23 500 personnes de bénéficier de nos services en 2022.

    Notre engagement territorial, en particulier dans l’Hérault, est soutenu par une collaboration constante avec la fédération régionale et la confédération nationale. Nous travaillons en étroite collaboration avec eux, et 111 autres partenaires pour assurer une présence solide et durable sur notre territoire.

    Il est important de souligner que certaines de nos actions ne sont pas rémunérées, car nous pensons qu’il est essentiel de répondre présent face aux besoins urgents, même sans financement, tels que l’accompagnement des femmes en situation de mariage forcé, ou pour des animations en établissement lors de période de crise. Nous avons donc dû renforcer notre équipe avec des ressources humaines supplémentaires, car nous ne pouvons pas compter uniquement sur le bénévolat pour soutenir nos projets. La situation est d’autant plus difficile à gérer car nous n’avons pas la structure interne suffisante pour faire face à ces défis.

    Malheureusement, malgré notre engagement et nos résultats, nous n’avons pas reçu le soutien suffisant de la part de nos financeurs. Nous avons subi une baisse de nos subventions, et certains projets ont été refusés. De plus, nos subventions accordées n’ont pas été ajustées pour tenir compte de l’augmentation du coût de la vie. 

    C’est pourquoi nous sollicitons aujourd’hui un soutien financier conséquent pour boucler l’année 2023. Nous avons besoin de ressources supplémentaires afin de maintenir et renforcer nos actions, ainsi que pour garantir la pérennité de notre association.

    Voici l’appel à solidarité financière du planning familial 34. Pour les soutenir cliquez ici

    Par Groupe Un Autre Futur Anti-patriarcat Article UCL Montpellier
  • 8 mars Grève Féministe ! Grandes gagnantes : le retour.

    8 mars Grève Féministe ! Grandes gagnantes : le retour.

    16 Fév 2023

    Le 8 mars, ce n’est ni la fête des mères, ni la fête des femmes, c’est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes.

    Nous appelons à la grève féministe en solidarité avec nos sœurs du monde entier, notamment iraniennes, afghanes et kurdes qui subissent une remise en cause de leurs droits fondamentaux et qui payent parfois de leur vie leur résistance acharnée à l’oppression. Nous soutenons nos sœurs ukrainiennes confrontées à une guerre cruelle et meurtrière dont un grand nombre vit en exil ou ont à affronter la peur des bombardements et les exactions des soldats russes. Nous soutenons nos sœurs féministes russes qui manifestent contre ces menées militaristes au prix souvent de leur liberté.

    Nous appelons à la grève féministe pour gagner l’égalité au travail et dans nos vies, pour garantir notre indépendance économique.

    En France, le gouvernement s’attaque de nouveau et frontalement aux femmes avec une réforme des retraites, qui va les percuter de plein fouet. Au cœur de la lutte contre cette réforme, le 8 mars est l’occasion de mettre sur le devant de la scène la situation et les revendications des femmes et d’amplifier la mobilisation. Le 8 mars 2020 a été la dernière manifestation avant l’enterrement de la réforme des retraites à points ! Faisons du 8 mars 2023 celui du retrait de cette nouvelle réforme de régression sociale majeure. Ensemble, nous gagnerons !

    Toujours payées un quart en moins, concentrées sur les emplois moins bien rémunérés et à temps partiels, les femmes sont de plus en plus nombreuses à ne pas pouvoir boucler les fins de mois. Au lieu de sanctionner les entreprises qui discriminent, au lieu d’augmenter les salaires et les pensions,de lutter contre les violences sexistes et sexuelles faites aux femmes, ce gouvernement et le patronat veulent imposer une réforme des retraites violente et injuste. Contraintes par des salaires plus faibles et des carrières plus courtes du fait de la prise en charge des enfants et des aîné·es, nous touchons déjà aujourd’hui une pension en moyenne inférieure de 40% à celle des hommes. Reporter encore l’âge de départ, alors que nous sommes nombreuses à partir en retraite avec une carrière incomplète dégradera encore notre situation. Nous refusons de travailler plus pour gagner moins ! Au contraire, mener des politiques volontaristes pour l’égalité des salaires et des taux d’emploi procurerait des cotisations supplémentaires supérieures au déficit invoqué par le gouvernement pour justifier la réforme des retraites.

    Handicapées, nous subissons d’autant plus les violences sexistes, y compris sexuelles, qu’elles soient privées, institutionnelles, médicales, ou économiques. Nous ne voulons plus être invisibles, privées de nos droits à l’auto-détermination, à l’éducation, à l’autonomie, à l’emploi, aux soins, et à la procréation pour celles souhaitant devenir mère. Nous voulons notre indépendance économique, l’accessibilité universelle de l’ensemble de l’espace public, des logements, des écoles et lieux de formations, professionnels ou de loisirs.

    Travailleuses sans papier, nous voulons être déclarées et pouvoir cotiser. Pas question, comme le fait le projet de loi asile immigration, de donner les pleins pouvoirs aux patrons pour décider de notre régularisation !

    Privées d’emploi, nous ne voulons pas que la durée de notre indemnisation, comme le prévoit désormais la loi, dépende des aléas de la conjoncture économique.

    Nous refusons de subir les effets du projet de loi sur le logement Kasbarian-Bergé actuellement en discussion qui criminalise les locataires et occupantes précaires mises dans l’illégalité en accélérant les mises à la rue, précarisant encore davantage celles qui subissent des violences et des inégalités.

    Nous appelons à la grève féministe pour défendre le droit à l’avortement toujours menacé ou criminalisé dans le monde. En France, ce droit doit être inscrit dans la Constitution ! Il doit aussi être effectif sur l’ensemble du territoire avec le maintien et la réouverture de maternités et hôpitaux de proximité.

    #MeToo a mis en lumière que les violences contre les femmes et les filles étaient partout. Nous voulons enfin en tous lieux être respectées et 2 milliards pour l’accompagnement des victimes, la mise en œuvre des politiques de prévention pour assurer la fin des violences sexistes et sexuelles. Nous en avons assez de l’impunité des agresseurs ! Nous voulons une réelle solidarité avec les victimes ! Nous voulons que les lois existantes soient complétées et appliquées !

    e bons salaires, de bonnes retraites, c’est la garantie de notre indépendance économique. Pas question, de dépendre de nos pères, de nos conjoints ou de toute forme de patriarcat !

    Nous voulons du temps pour vivre, un vrai partage des tâches domestiques et parentales, une réduction du temps de travail pour toustes ! Nous voulons des services publics pour socialiser ces tâches et prendre en charge nos enfants et nos parents !

    Nous voulons avoir les moyens de faire nos choix de vie et de vivre librement notre orientation sexuelle et nos identités. Nous voulons mettre fin aux attaques et discriminations misogynes, racistes et LGBTQIAphobes. Celles-ci sont relayées par les discours de l’extrême droite dont l’ADN est la haine de l’« autre ».

    Nous voulons une éducation non sexiste, la mise en place effective d’une éducation à la sexualité et au consentement, la fin des stéréotypes dans les manuels scolaires et une orientation scolaire et professionnelle non genrée.

    Le 8 mars, on s’arrête toutes et on manifeste. On fait la grève féministe.

    On montre la solidarité et la force des femmes. Le 8 mars, on grève, on débraye, on agit. Faisons du bruit à 15h40, heure à laquelle chaque jour les femmes arrêtent d’être payées. Le 8 mars, toustes ensemble, on envahit les rues contre la réforme des retraites, pour l’augmentation des salaires, contre les violences sexistes et sexuelles et en solidarité internationale avec les femmes du monde entier.

    Ras le bol du patriarcat !

    1ères signataires :

    Organisations nationales : Association Nationale des Études Féministes (ANEF), ActionAid France, APEL-Egalité, Attac France, Collectif National Droit des Femmes, CGT, CNT-Solidarité Ouvrière, la FAGE, Femmes Égalité, Femmes Solidaires, Fondation Copernic FSU, Fédération Nationale des centres d’information sur les droits des femmes et des familles (FNCIDFF), les Effronté-es, Ligue des femmes iraniennes pour la démocratie (LFID) L’Assemblée des Femmes, Les Rosies, Marche Mondiale des Femmes France, Mémoire traumatique et victimologie, Mouvement des Femmes Kurdes (TJK-F), #NousToutes, On arrête Toutes !, Organisation de Solidarité Trans (OST), Planning familial, People’s Health Movement France (PHM), Réseau féministe « Ruptures », Stop aux Violences Obstétricales et Gynécologiques France, Union des femmes socialistes (SKB)France, UNEF (union nationale des étudiant•e•s de France ), Union Syndicale Solidaires,

    Organisations locales : Collectif CIVG Tenon, Collectif 65 pour les Droits des Femmes, Maison des Femmes Thérèse Clerc Montreuil, Le Planning Familial 94, ZORA Paris, Fédération Régionale des Centres d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles du GrandEst, Fédération Régionale des CIDFF d’Auvergne Rhône-Alpes

    En soutien : Europe Ecologie Les Verts (EELV), Ensemble!, Gauche Eco Socialiste, La France Insoumise (LFI), Mouvement Jeunes Communistes de France (MJCF), NPA, Parti Communiste des Ouvriers de France, Parti communiste français, Parti Socialiste (PS), Place publique, Union Communiste Libertaire,

  • La lutte contre la réforme des retraites est une lutte féministe

    La lutte contre la réforme des retraites est une lutte féministe

    26 Jan 2023

    Aujourd’hui en France, les femmes touchent une pension de retraite inférieure de 40% à celles des hommes. La cause? Les femmes sont souvent cantonnées à un travail salarié moins bien payé, plus précaire, et à des carrières hachurées. Le projet de réforme va aggraver ces inégalités, mais toutes ensemble, les travailleuses peuvent gagner.

    La suite ici.

    Par Groupe Un Autre Futur Anti-patriarcat Féminisme Luttes Sociales
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