Après une lutte de 80 jours les grévistes d’ONET qui assurent le nettoyage de l’hôpital public de Montpellier ont signé un accord avec leur direction et ont repris le travail.
Alors pourquoi une soirée de soutien à ces grévistes encore maintenant ?
D’abord parce que 80 jours de grève ça force le respect et que ça leur a coûté … cher. La solidarité peut et doit encore s’exprimer.
D’autant plus quand il s’agit de personnes précaires, de femmes racisées pour beaucoup, qui travaillent à l’hôpital public donc pour nous toutes et tous, dans un milieu très souvent peu organisé.
80 jours de grève c’est énorme, c’est une grosse expérience qu’elles ont emmagasiné et qu’il est important de diffuser pour préparer et nourrir leurs et nos luttes de demain. Des grévistes seront présentes lors de la soirée ainsi que des membres du comité qui les ont soutenu·e·s durant cette aventure.
Alors rendez-vous le 21 décembre pour des discussions, de la musique et un repas à prix libre. À quatre jours de Noël, donnons des accents de solidarité de classe aux mots partage et entraide !
Le temps pluvieux en fin d’après-midi n’a pas gâché la fête de soutien à la librairie « La Mauvaise Réputation » qui s’est déroulée à la Tendresse ce samedi 24 septembre. Un passage de 150 à 200 personnes, un super repas assuré par les camarades de l’AESAE, un débat autour des pratiques émancipatrices réussi, des tables de presse fournies, plein de bonne humeur, des jeux, des rencontres, 2 super concerts et … les caisses de la librairie un peu boostées. Pari gagné donc, cette journée a allié soutien financier à la librairie et promotion des pratiques autogestionnaires.
Bravo donc à l’ensemble des collectifs et organisations (AESAE – CNT34 – EnVieEnjeux34 – PUZLE – STJV – UCL34) qui se réunissent à la librairie, qui ont mouillé la chemise pour organiser cette journée et assurer son déroulement.
Merci à la Tendresse qui nous a accueilli, merci aux groupes, les Pirates Accordées et les Yogi Trash, qui ont joué en soutien au lieu, ont donné de belles prestations et étaient complètement dans l’esprit de la journée.
Merci également aux collectifs autogestionnaires présents que nous avions invités (Arrêt du Nucléaire, le BIB, les Déculassées, Iloth, Le Barricade, Rapports de force, SUD éducation 34), qui ont tenu des tables de presse ; cela a permis des rencontres et échanges qui ont donné un vrai intérêt à un début d’après-midi un peu lent à démarrer, seul petit bémol de la journée.
Merci enfin à toutes les personnes qui sont passées dans une démarche solidaire auxquelles on donne rendez-vous à la librairie, dans les luttes et dans la rue !
L’Association pour l’Egalité Sociale, l’Autogestion et l’Entraide a été créé à l’automne 2020. Elle a été créée dans un premier temps en réponse à la précarité alimentaire grandissante, accentuée par la période de crise sanitaire. L’idée de l’AESAE n’est pas de s’inscrire dans une démarche caritative, mais de s’auto organiser pour faire face à cette précarité ensemble. Nous souhaitons partir de la solidarité directe et de l’entraide pour aller ensemble vers de l’émancipation sociale, tout en refusant les discriminations.Par principe donc, chaque personne qui vient à l’AESAE est amenée à bénéficier des distributions mais aussi à organiser, proposer, s’investir dans le fonctionnement et dans l’évolution de l’association. Au-delà de la distribution de produits de première nécessité, l’envie est aussi de créer un lieu de partage et de lien, ou nous pouvons échanger et s’émanciper autour de nos ressemblances et de nos différences. C’est donc pour cela que nos actions ont évoluées depuis deux ans, au gré des nouvelles propositions, des besoins exprimés, des forces humaines mobilisées, de nos limites, des envies de chacun.
On remercie bien sûr la librairie et tous les membres qui y passent et nous soutiennent dans ces actions depuis le début, en nous mettant leurs locaux à dispositions et en étant un support logistique et militant pour la réalisation de nos actions.
Pendant deux ans, nous avons effectué une distribution chaque samedi de produits alimentaires, d’hygiène, de vêtements. Nous avons réalisé ensemble les récup chaque samedi, avant de mettre en place les distri. Nous ne faisions pas que de la récup, nous achetions aussi certains produits, avec la volonté de proposer des produits de qualité, pour garantir l’accès à une alimentation saine pour tous. Cela représentait donc un coût. Cette dernière année, nous avons aussi proposé une fois par mois des cantines populaires. Nous cuisinions ensemble et nous posions au Peyrou pour proposer un repas à prix libre. Nous tenions particulièrement à la régularité de ces cantines car elles permettaient un moment de solidarité, de rencontre et de convivialité. Ces cantines nous permettaient aussi de récolter des fonds afin d’acheter les produits pour les distributions. L’année dernière, à la demande de nombreuses personnes, nous avons mis en place des cours de Français une fois par semaine. Nous avons aussi essayé de proposer régulièrement les week-end des événements culturels et de loisirs. Nous avons donc fait quelques sorties à la journée, des après-midi contes, un spectacle de danse, des projections de films. En cette rentrée, nous avons l’envie de rester mobilisé dans nos actions. Nous pouvons en effet craindre que le contexte politique et social actuel, malgré la lutte qui s’organise contre les mesures du gouvernement, mais aussi à notre échelle de la Mairie de Montpellier et du préfet, ne fasse qu’accroître la précarité et l’isolement. Nous allons donc continuer par ces actions à lutter pour les régularisations administratives, l’accès au logement digne, la lutte contre la précarité et l’isolement, la lutte contre l’exclusion et toute forme de discrimination. Nous pensons faire évoluer nos différentes actions en cette rentrée. La distribution hebdomadaire représentant un gros boulot, nous pensons réduire sa fréquence. Nous allons continuer à réaliser une cantine chaque mois, la prochaine étant le 15 Octobre, au Parc du Peyrou (jardin du bas). Nous souhaitons proposer de manière régulière un accès à la culture, proposer des espaces d’échanges de savoir et connaissances, une friperie, poursuivre les cours de FLE… Nous avons différentes idées pour nourrir ces différents espaces mais nous attendons aussi de nouvelles personnes qui veulent nous rejoindre, qu’avec leurs compétences, leurs bras, leurs envies, nous puissions ensemble continuer à faire vivre l’association. Si vous voulez échanger davantage avec nous, connaître nos besoins plus précis, nous faire des propositions, n’hésitez pas à venir échanger et à nous rejoindre également lors de notre prochaine réunion, le samedi 1er Octobre à 11H au local de la mauvaise réputation, Rue TERRAL. On vous propose un repas partagé à la suite de la réunion
