Après sa traditionnelle fermeture estivale, la « Mauvaise Réputation » ré-ouvre ses portes ce samedi 9 septembre 2023. Tous les samedis entre 15 h et 19 h, vous pouvez venir emprunter ou acheter des livres, consulter des revues, lire la presse libertaire et discuter avec des militant-e-s de l’UCL pour parler des luttes menées ou à mener, refaire le monde et échanger pour construire un monde débarrassée de toutes les dominations … et il y a du pain sur la planche !
La librairie « La Mauvaise Réputation » est fermée pour une pause estivale après une année intense de mouvements sociaux et d’activités. Elle ré-ouvrira ses portes en septembre. Bel été !
Malgré plusieurs mois de mobilisation, le gouvernement ne montre aucune volonté de revenir sur sa loi sur les retraites. Au contraire, il tient coûte que coûte à la mener jusqu’au bout en recourant à toutes les méthodes à sa disposition.
La bataille face à la réforme des retraites est l’un des plus gros mouvements sociaux en France des 30 dernières années, alors qu’est-ce qui n’a pas fait de celui-ci un triomphe exceptionnel ?
– Est-ce que la grève a été peu suivie ?
– Est-ce que ce mouvement est un échec cuisant ?
– Comment vont devoir et pouvoir se mener les prochaines luttes ?
C’est pour poser un tableau de la bataille des retraites et de ses suites, ainsi que des perspectives de mobilisations futures que l’Union Communiste Libertaire de Montpellier vous propose une discussion débat le Vendredi 9 juin à 19 h à la Mauvaise Réputation (20 rue Terral)
Nous rouvrirons les portes de la librairie le samedi 7 janvier 2023 en accueillant et à 18 h elle accueillera Gwenola Ricordeau pour la présentation de son livre « 1312 raisons d’abolir la police » à paraître aux éditions Lux.
Une soirée pour analyser le rôle de la police dans un système capitaliste, revenir sur le mouvement abolitionniste en Amérique du Nord, se donner des perspectives pour envisager une société libertaire, sans police.
Dans une logique d’autodéfense sanitaire et parce que le COVID est encore bien présent, le masque sera obligatoire en intérieur et l’aération la plus régulière possible.
Une librairie, une bibliothèque, une salle de réunions et de débats, c’est un peu tout cela La Mauvaise réputation.
Mais c’est aussi, en plus d’un espace pour les luttes, un lieu de solidarité qui accueille des collectes/distributions de produits de première nécessité, des cours de français et divers collectifs. Bref, un espace qui promeut les pratiques libertaires et émancipatrices, pratique l’autogestion et qui est autofinancé, donc sans aucunes subventions.
La librairie permet à plusieurs collectifs ou organisations de s’y réunir de manière pérenne : l’Association pour l’Égalité Solidaire, l’Autogestion et l’Entraide – la Confédération Nationale du Travail (CNT) 34 – EnVieEnjeux34 – PUZLE – le Syndicat des Travailleur.ses du Jeu Vidéo (STJV) – l’Union Communiste Libertaire (UCL) 34.
Elle permet également à d’autres collectifs qui se forment autour de luttes ou d’initiatives particulières de se réunir le temps de leur durée de vie.
L’utilisation du lieu par des collectifs n’est pas soumise à participation financière, l’ouverture du lieu se fait si il y a adéquation avec ses valeurs.
La librairie est donc un espace libertaire qui met en avant les pratiques autogestionnaires, c’est un espace de solidarité au service de luttes locales.
Mais les temps sont durs et la pérennité de la librairie est menacée du fait de l’augmentation continue des frais fixes alors que la précarité se généralise.
C’est pourquoi nous en appelons à votre solidarité, ces coups de de mains nous permettraient de faire vivre nos ambitions politiques et sociales pour des lendemains qui chantent avec un peu moins les soucis des petits matins blêmes et froids ! Merci d’avance !
Pour accéder à cette cagnotte : cliquez ici
Ses adversaires expédient volontiers la question en le réduisant à un milieu contre-culturel, à un état d’esprit anticonformiste, à une posture esthétique… Autant de façons de lui rogner les griffes, de le dépolitiser, de le sortir de l’Histoire.
Ce petit livre montre en quoi il est, au contraire, un courant très politique, structuré, porteur d’une alternative au capitalisme et d’une vision globale de transformation de la société.
En s’appuyant tant sur les « grands auteurs » du passé que sur les orientations actuelles du mouvement libertaire, l’auteur s’efforce de répondre succinctement à dix questions que peuvent se poser celles et ceux qui veulent en savoir plus.
Guillaume Davranche est journaliste et chercheur indépendant. Il est l’auteur de Trop jeunes pour mourir. Ouvriers et révolutionnaires face à guerre (1909-1914), et a collaboré au dictionnaire Maitron des anarchistes.
Le temps pluvieux en fin d’après-midi n’a pas gâché la fête de soutien à la librairie « La Mauvaise Réputation » qui s’est déroulée à la Tendresse ce samedi 24 septembre. Un passage de 150 à 200 personnes, un super repas assuré par les camarades de l’AESAE, un débat autour des pratiques émancipatrices réussi, des tables de presse fournies, plein de bonne humeur, des jeux, des rencontres, 2 super concerts et … les caisses de la librairie un peu boostées. Pari gagné donc, cette journée a allié soutien financier à la librairie et promotion des pratiques autogestionnaires.
Bravo donc à l’ensemble des collectifs et organisations (AESAE – CNT34 – EnVieEnjeux34 – PUZLE – STJV – UCL34) qui se réunissent à la librairie, qui ont mouillé la chemise pour organiser cette journée et assurer son déroulement.
Merci à la Tendresse qui nous a accueilli, merci aux groupes, les Pirates Accordées et les Yogi Trash, qui ont joué en soutien au lieu, ont donné de belles prestations et étaient complètement dans l’esprit de la journée.
Merci également aux collectifs autogestionnaires présents que nous avions invités (Arrêt du Nucléaire, le BIB, les Déculassées, Iloth, Le Barricade, Rapports de force, SUD éducation 34), qui ont tenu des tables de presse ; cela a permis des rencontres et échanges qui ont donné un vrai intérêt à un début d’après-midi un peu lent à démarrer, seul petit bémol de la journée.
Merci enfin à toutes les personnes qui sont passées dans une démarche solidaire auxquelles on donne rendez-vous à la librairie, dans les luttes et dans la rue !
La Mauvaise Réputation (20 rue Terral, quartier St Anne à Montpellier) est une librairie, bibliothèque, avec une salle de débat ou de réunion, c’est aussi un espace de solidarité (collecte/distribution de produits de première nécessité, cours de français etc.). Ce lieu promeut les pratiques libertaires, autogestionnaires et émancipatrices.
Nous ne touchons aucune subvention, nous auto-gérons et auto-finançons ce local. Mais les temps sont durs et la pérennité de la librairie est menacée.
C’est pourquoi les organisations, syndicats, collectifs et associations autogestionnaires qui s’y réunissent régulièrement et participent à faire vivre ce local militant (AESAE – CNT34 – EnVieEnjeux34 – PUZLE – STJV – UCL34) ont mis sur pieds cette fête de soutien.
Les thématiques politiques que nous souhaitons développer durant cette journée sont l’autogestion, l’auto-organisation, la coopération et l’entraide. Venez nous rencontrer et soutenir ce lieu !
Au programme :
Nourriture et concerts à prix libre.
Les entreprises du jeu vidéo emploient des salarié·e·s très précaires et sans culture de lutte. Pourtant depuis quelques temps, des travailleuses et travailleurs résistent et s’organisent en particulier au sein du Syndicat des Travailleuses et travailleurs du Jeu Vidéo (STJV). Des membres du STJV viendront partager et échanger sur leur expérience et leur démarche. Au-delà des salarié·e·s de leur secteur, un débat qui peut intéresser toutes celles et ceux qui n’ont pas renoncé à lutter au travail malgré la précarité et la férocité patronale.
La soiré se poursuivra avec un apéro et en musique.
Rendez-vous le samedi 2 juillet 18 h à la librairie La Mauvaise Réputation (20 rue Terral Montpellier)
