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Répression – Page 17 – Union Communiste Libertaire Montpellier
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Répression


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    Changeons le système, pas le climat ! Ne laissons pas les États et le capitalisme décider à notre place !

    27 Nov 2015

    La conférence COP21 réunira au Bourget du 30 novembre au 11 décembre de nombreux experts et chefs d’états autour de la question du réchauffement climatique lié aux activités humaines. Cette conférence est organisée, financée et animée par les entrepreneurs et politiciens responsables de ce dont ils prétendent nous sauver.

    Aujourd’hui, même eux ne peuvent plus nier le réchauffement climatique et ses conséquences, parmi lesquelles : la multiplication des événements météorologiques extrêmes, une diminution de l’eau potable disponible, un déclin accentué de la biodiversité et la submersion et la disparition de nombreuses côtes et zones d’habitations.

    La COP21 n’est qu’une conférence de plus, comme les 20 précédentes, malgré une communication beaucoup plus importante en France afin, entre autres, de tenter de faire oublier le bilan social catastrophique du gouvernement. Parmi les sponsors, on trouve bien évidement des entreprises faisant partie du problème : Total, Carrefour, Ikea, Renault, BNP Paribas, EDF, Suez, JC Decaux, L’Oréal etc…

    L’exemple du marché carbone permettant aux entreprises de racheter leurs mauvais comportements et censé réduire la production de gaz carbonique a montré l’aberration de confier au capitalisme le soin de gérer les problèmes qu’il engendre. Les conséquences ne seront pas les mêmes pour les populations qui verront les diverses « éco-taxes » augmenter et leurs comportements individuels montrés du doigt.

    Le PS axe sa communication sur la « croissance verte », il ne s’agit donc pas de remettre en cause ce qui a créé le problème, mais bien de continuer à en tirer profit. La construction de l’aéroport de Notre-Dame-Des-Landes et la reprise des discussions sur la prospection du gaz schiste nous rappellent le peu d’intérêt qu’ont nos dirigeants pour la réduction des gaz à effets de serre. Il s’agit bien pour eux de se donner une image écologiste, tout en continuant à faire du profit comme avant.

    La situation d’état d’urgence actuelle apparaît comme bien pratique pour interdire les manifestations gênantes. Une manifestation de soutien aux migrants à Paris ayant bravé l’interdiction a déjà donné lieu à des convocations et possiblement à des poursuites judiciaires. Certaines manifestations, dans le cadre de la COP21, sont elles aussi interdites.

    Il faut nous mobiliser contre cette logique capitaliste qui nous concerne tous, mais impacte plus les pauvres à ses conséquences désastreuses.

    Il faut rappeler les contradictions du gouvernement qui fait l’inverse de ce qu’il dit sur la question écologique.

    Il faut remettre la question du système de production capitaliste et des états qui en assurent la pérennité au centre des débats écologiques : c’est un système mortifère qui détruit les populations et la planète.

    Le groupe Un Autre Futur de la Coordination des Groupes Anarchistes

     

    [gview file= »https://montpellier.unioncommunistelibertaire.org/wp-content/uploads/2015/11/tract_cop21.pdf »]


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    Face aux luttes sociales, l’État espagnol répond par la répression ! Organisons la solidarité !

    04 Nov 2015

    Deux soirées de soutien ont lieu à Montpellier

    • Le vendredi 13 novembre, soirée de soutien à la librairie La Mauvaise Réputation, à partir de 19h : Rencontre et débat avec des camarades condamnés suite à la mobilisation « Aturem el Parlament » (Arrêtons le parlement), suivis d’un repas chaud à prix libre.
    • Le samedi 14 novembre : soirée musicale au Barricade, animée par une DJ (funk, reggae, hip hop, afrobeat,…) à partir de 19h30.

    Face à la multiplication et à l’ampleur des luttes sociales depuis le début de la crise et des mesures d’austérité, les politiques répressives de l’État espagnol se sont considérablement durcies, marquées par la violence policière, les procès politiques (procédures pénales pour participation à des grèves, des manifestations), et de nouvelles lois qui restreignent toujours plus les libertés (dont la loi dite de « sécurité citoyenne », appelée « loi bâillon » et entrée en vigueur cet été 2015).
    Ce vendredi 13 novembre, des camarades de Barcelone condamnés suite à la mobilisation « Aturem el Parlament » (Arrêtons le parlement) viennent nous parler de leur lutte et du contexte social et politique.

    Trois ans de prison pour protester contre les politiques d’austérité !

    En Mai 2011, une vague de protestations sociales et politiques a parcouru les pays autour de la Méditerranée. En Espagne, ce mouvement social a été appelé les « Indignés » ou du « 15M ». Le mouvement a bouleversé la vie politique catalane et espagnole, et encore aujourd’hui ces mobilisations ont une forte influence politique.

    En Juin 2011, une opération politico-policière, avec le soutien des médias, a criminalisé une manifestation massive, pacifique et déterminée, en face du Parlement de Catalogne. La protestation consistait à se rassembler autour du Parlement catalan, où avait lieu le vote d’approbation de plusieurs mesures d’austérité. Au final, 15 heures d’affrontements, une violence policière extrême, et le président catalan forcé à arriver en hélicoptère. Après ces faits, une vingtaine de militant-e-s ont été poursuivi-e-s. Aujourd’hui, 8 d’entre eux/elles sont condamné-e-s à 3 ans de prison et jusqu’à 150.000 euros d’amendes, avec une procédure politisée et médiatisée qui a battu les records d’irrégularités juridiques et policières.

    « Presque 5 ans plus tard, nous continuons à nous battre pour notre liberté, contre l’absolutisme de la classe politique, et pour une vraie liberté d’expression et de manifestation. Cette là c’est la notre lutte. »

    De tels cas ne sont pas isolés ; les arrestations de militant-e-s et les procès politiques se sont multipliés. Encore la semaine dernière (le 28 Octobre), la police a arrêté 9 personnes dans plusieurs villes de Catalogne, activistes proches des centres sociaux et des cercles libertaires, dans la continuité de « l’Operation Pandora » qui avait frappé 7 personnes il y a moins d’un an, accusées d’appartenir à une organisation terroriste sans aucune preuve. Ces stratégies de répression juridique et policière sont en effet souvent utilisées par l’État pour criminaliser les idées politiques libertaires et anticapitalistes en général.

    Pour continuer la lutte, les personnes poursuivies et leurs soutiens lancent un appel à la solidarité politique et à un soutien financier pour faire face aux frais de justice.

    Venez nombreux-euses écouter et soutenir les camarades de Barcelone.

    • Le vendredi 13 novembre : à La Mauvaise Réputation, à partir de 19h : Rencontre, débat et repas à prix libre.
    • Le samedi 14 novembre : soirée musicale au Barricade, à partir de 19h30. Entrée libre.

    Les prix libres seront reversés aux camarades de Barcelone.
    La Mauvaise Réputation : 20 rue Terral, quartier Saint-Anne
    Le Barricade : 14 rue Aristide Ollivier, quartier gares


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    Lois sur le renseignement Toujours moins de libertés, toujours plus d’inégalités !

    06 Août 2015

    Présentée mi-avril à l’Assemblée Nationale, la loi sur le renseignement a été définitivement approuvée par les députés le 24 juin 2015. Ne reste plus que l’avis du Conseil Constitutionnel qui sera rendu en cette fin de juillet. Cette loi, en gestation depuis presque un an, fait suite à celle « contre le terrorisme » promulguée en novembre 2014, dont nous avions déjà dénoncé le caractère liberticide et hautement répressif1.

    C’est en s’appuyant sur la pseudo « union nationale » post-attentats de Paris que le gouvernement a pu renforcer son discours « anti-terroriste » et faire adopter cette nouvelle loi liberticide en procédure accélérée, faisant valoir sa légitimité au nom de la « sécurité ».

    Mais de quelle sécurité parle-t-il ? Pas celle des salarié-e-s dont les droits sociaux sont toujours diminués ! Pas celle des migrant-e-s, matraqué-e-s et expulsé-e-s ! Pas celle des chômeur-se-s et de tou-te-s les précaires qui se font expulser de leurs logements ! Pas celles des syndicalistes et manifestant-e-s, arrêté-e-s et condamné-e-s ! Destruction du droit du travail (Loi Macron, loi Rebsamen), mesures économiques au profit des actionnaires et du patronat, expulsions des migrant-e-s, répression et criminalisation des mouvements sociaux : c’est bien pour la sécurité et les profits des capitalistes et des classes dirigeantes que l’État multiplie ses offensives sur tous les champs !

    Surveillance généralisée et contrôle de masse

    Avec cette nouvelle loi sécuritaire, l’État durcit et élargit son arsenal législatif, organisant le contrôle et la surveillance généralisée de la population dans le but inavoué de protéger ses intérêts politiques et économiques. Loin d’être exhaustif, voici un aperçu de quelques unes des nouvelles mesures particulièrement alarmantes :

    • En dehors de toute enquête judiciaire, les agents des services de renseignement pourront désormais mettre sur écoute des véhicules, des habitations, des bureaux, y placer des caméras, poser des balises de géolocalisation, consulter le contenu des ordinateurs et des messageries sur Internet.
    • De nouveaux moyens d’investigation seront mis en œuvre : droit à l’utilisation des Imsi-catchers, appareils qui permettent de capter toutes les communications téléphoniques dans un périmètre donné.
    • Cette loi donnera la possibilité d’intercepter en temps réel les données informatiques, y compris celles concernant les conversations et les messages instantanés. Les entreprises gérant les réseaux sociaux et les moteurs de recherche sur Internet seront contraintes de garder et de livrer certaines données de leurs client-e-s.
    • Les « boîtes noires », nouveaux dispositifs informatiques, seront installées par les services du renseignement chez les opérateurs de communications électroniques et fournisseurs de services afin de détecter, par un traitement automatique algorithmique, une succession suspecte de données de connexion.
    • Ces nouvelles mesures s’appliqueront en dehors de tout contrôle effectif, la loi se bornant à créer une commission administrative à l’avis consultatif, dont les services de renseignement pourront de plus se passer en cas « d’urgence ». Pas de passage devant un juge, pas de recours possible, le pouvoir politique pourra décider seul de qui il veut surveiller.

    Nous sommes toutes et tous concerné-e-s !

    Ces méthodes pourront être utilisées dans un cadre très large, et nous pourrons tous et toutes en faire l’objet. C’est bien ce que révèlent les sept finalités inscrites dans le texte pour justifier la mise en place des dispositifs de surveillance :

    • L’indépendance nationale, l’intégrité du territoire et la défense nationale.
    • Les intérêts majeurs de la politique étrangère, l’exécution des engagements européens et internationaux de la France et la prévention de toute forme d’ingérence étrangère.
    • Les intérêts économiques, industriels et scientifiques majeurs de la France.
    • La prévention du terrorisme.
    • La prévention de la criminalité et de la délinquance organisées.
    • La prévention de la prolifération des armes de destruction massive.
    • La prévention des atteintes à la forme républicaine des institutions, des actions tendant au maintien ou à la reconstitution de groupements dissous, des violences collectives de nature à porter gravement atteinte à la paix publique.

    Combinées, ces finalités peuvent couvrir l’ensemble du champ social, et viser tout mouvement de contestation, quelle que soit son ampleur.

    Sur Montpellier, un collectif s’est mis en place avec la volonté d’informer de ces nouvelles mesures, de dénoncer l’ensemble des lois sécuritaires et liberticides et d’appeler à la mobilisation. Après avoir organisé un rassemblement, une conférence de presse, nous avons produit une affiche (ci-contre), ainsi qu’un 4 pages d’information disponible sur internet2. A l’échelle du territoire, de très nombreuses associations, organisations et des syndicats s’y sont opposés, et ont organisé différents rassemblements et événements, comme vous pourrez le voir en consultant les sites « https://sous-surveillance.fr/#/ » et « http://www.occupydgsi.com/ ». Malheureusement ces oppositions n’ont pas pu ou su agréger en nombre autour d’elles pour créer un réel rapport de force, seul à même de mettre en échec ces lois.

    Toujours plus d’inégalités, toujours plus de lois sécuritaires

    Depuis les attentats du 11 septembre 2001, aux États-Unis puis dans de nombreux États du monde, en particulier en Europe, les lois dites « anti-terroristes » s’accumulent, prétendant répondre à un impératif de « lutte contre le terrorisme ». Elles approfondissent en réalité les politiques sécuritaires et répressives déjà existantes depuis plusieurs décennies, instaurant des législations toujours plus liberticides. Dans l’actualité la plus récente, la loi dite de « sécurité citoyenne », entrée en vigueur ce 1er juillet en Espagne, multiplie les restrictions concernant les manifestations et les réunions publiques. Surnommée « loi bâillon », elle vise clairement à museler toute contestation sociale. Dans toute l’Europe, dans un contexte de régression sociale, des lois sécuritaires sont ainsi adoptées afin de « réguler » les effets du désordre social capitaliste.

    Ici comme ailleurs, nous sommes toutes et tous confronté-e-s à ces politiques qui poursuivent la même logique : renforcer les pouvoirs des États, protecteurs des classes dominantes et garants de leurs privilèges. En assurant les cadres de notre exploitation, en organisant la précarité généralisée et le creusement des inégalités sociales, ce sont bien les États et le capitalisme qui menacent tout d’abord notre sécurité. Ainsi, nous devons continuer à nous mobiliser pour le retrait du projet de loi sur le renseignement et de toutes les lois sécuritaires et liberticides ! Face à la surveillance, à la répression, et à la criminalisation des mouvements sociaux, organisons la résistance à toutes les échelles, en luttant sur nos lieux de vie, de travail, et en développant des liens de solidarité à l’échelle internationale.

    1) http://www.c-g-a.org/motion/loi-anti-terroriste-la-chasse-lennemi-interieur
    2) http://www.c-g-a.org/sites/default/files/4_pages_lsr.pdf

    Par @@_Xavier_@@ Répression

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    Appel de soutien à GaëlLE

    21 Mai 2015

    Face aux violences policières, sexistes et homophobes, la solidarité est notre arme ! Soutenons notre camarade !

    C’est dans le contexte du mouvement national réactionnaire « Manif pour tous » qu’a eu lieu, le 2 février 2013 à Montpellier, un rassemblement des opposants au « mariage pour touTEs ». Notre camarade GaëlLE, révoltéE par ce qu’iel voit et entend au hasard de cette mauvaise rencontre, scande des slogans favorables à l’égalité des droits pour touTEs.

    PrisE à partie par un membre du service d’ordre de la « Manif pour tous », iel est par la suite agresséE par des policiers qui usent alors de méthodes violentes. S’en suit une garde à vue ponctuée par des remarques homophobes et sexistes.

    EmbarquéE pour des motifs plus que discutables, GaëlLE a porté plainte pour les violences subies. Cette plainte est restée sans suite. Afin de justifier les violences administrées à notre camarade, les services de polices la poursuivent, pour violences et outrages à agents. En octobre 2013, le tribunal correctionnel de Montpellier a jugé notre camarade coupable et l’a condamnéE à deux mois de prison ferme aménagés en 105h de travail d’intérêt général et 2400 euros de dommages et intérêts à verser aux policiers. L’extrême sévérité de cette condamnation démontre une fois de plus le caractère injuste d’un système judiciaire protégeant et récompensant les bien mal nommés « gardiens de la paix » pour avoir exercé leur violence. Notre camarade a décidé de faire appel de cette décision. Plus de deux ans après les faits, cet appel reste en suspend. Et la machine judiciaire pourrait être réactivée d’un jour à l’autre.

    Le contexte politique des « Manif pour tous » n’a fait que favoriser les violences sexistes, transphobes, homophobes. Quotidiennement, les personnes trans’, biEs, pédés, gouines subissent des vexations, des agressions physiques et verbales, des moqueries, des rejets, qui se sont multipliés ! Les liens entre ce mouvement réactionnaire et l’extrême droite se sont renforcés, alimentant aussi la haine à l’égard de toutes les populations déjà stigmatisées.

    Quand l’État donne d’une main, il reprend de l’autre ! La loi est passée, ouvrant le mariage aux couples français de même sexe, mais les violences se poursuivent dans la plus grande impunité. Une dite « majorité » continue de jouir de privilèges, tandis que les dites « minorités » sont privées d’une égalité de droit subissant des violences socio-économiques ainsi qu’une forte répression policière. Devant l’injustice de la condamnation de notre camarade et la surenchère policière, il est nécessaire de s’organiser face à la répression et de défendre nos libertés. La solidarité est notre arme !

    Des individus et organisations se sont déjà montréEs solidaires, aussi financièrement, et nous les en remercions. Aujourd’hui, continuons à organiser la solidarité et la lutte !

    Face aux violences policières sexistes et homophobes, face à une justice de classe, patriarcale, raciste, sexiste, homophobe et transphobe, soutenons GaëlLE, exigeons la relaxe !

    Signataires de l’appel : La Collective 34, des individuEs, King’s Queer, LDH Montpellier, Observatoire Des Transidentités, SCALP 34, CNT Education Santé Social 34, MFPF 11, CGA 34, Les DurEs à Queer, AL Montpellier, Collectif Antifasciste 34, MJCF 34, Solidaires Etudiant- e-s 34, Solidaires 34, SUD Education 34, CNT-STTE 34, NPA 34, Riposte Radicale

    * « E » et « iel » marquent la neutralité en terme de genre.

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    Les condamnations de Can Vies enflamment le quartier de Sants (Barcelone)

    02 Avr 2015

    Un rassemblement de soutien aux condamné-e-s a réuni jeudi 26 mars 2015, des centaines de personnes dans le quartier de Sants

    Can Vies est un centre social autonome du quartier de Sants de Barcelone de plus de treize ans. C’est un lieu pour la construction d’un projet collectif sans subventions et sans tutelles, ce qui démontre que l’auto-organisation est possible, tout comme la création d’alternatives réelles.

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    Une douzaine de personnes impliquées dans les manifestations de soutien à Can Vies ont été condamnées au cours de ces trois derniers mois à des peines allant de six mois à quatre ans de prison.

    Les juges sont sans pitié avec les personnes arrêtées lors des manifestations de protestation contre l’expulsion de Can Vies. Sur les plus de 80 détenu-e-s, une quinzaine ont été jugé-e-s pour l’instant, et la plupart d’entre eux/elles ont été condamné-e-s à des peines allant de six mois à près de quatre ans de prison. Les cas de détention provisoire, le fait que des condamnations soient basées uniquement sur des témoignages de policiers, ainsi que la sévérité des peines menant certain-e-s des accusé-e-s à être incarcéré-e-s, ont enflammé le quartier de Sants, qui a pris la rue ce jeudi 26 Mars 2015 pour protester contre ce qu’ils et elles considèrent comme une répression politique qui vise à « effrayer et punir le quartier ». « Ils veulent nous mettre en prison, parce que l’on défend les quartiers » dénonçait l’en-tête de la bannière.

    Le juge et les procureurs ont toujours favorisé la version de la police au détriment de celle de la défense, même lorsqu’il y avait plusieurs témoins qui ne faisaient pas partie de la manifestation. Un autre élément qui revient dans la plupart des procès est que beaucoup de ceux/celles qui sont impliqué-e-s sont jeunes et ne sont pas des repris de justice, mais ils/elles affrontent tout de même des double peines ou des peines aggravées maintenant.

    Le quartier de Sants s’est révolté après une série de telles condamnations, dont celles de trois jeunes condamnés à trois ans et six mois, reposant sur des témoignages de la police difficiles à croire. La seule preuve contre eux est le témoignage de cinq « Mossos » (la police autonome catalane). Les agents ont déclaré, et le juge l’a estimé prouvé, que les jeunes ont lancé des bouteilles de bière contre des fourgons anti-émeute depuis la toiture de l’immeuble où deux d’entre eux vivaient. A l’inverse, un voisin témoigne qu’aucune bouteille n’est partie du bâtiment et le juge a reconnu qu’il n’a pas pu être déterminé si les fourgonnettes ont subi d’éventuels dégâts. En outre, comme l’a démontré la défense, la terrasse où ils étaient censés être, ne donne même pas directement sur la rue. Le procureur n’a pas envisagé que les témoignages de la police puissent être faux, mais a demandé qu’une procédure soit ouverte contre les deux témoins de la défense comme auteurs d’un délit de faux témoignages.

    Une autre personne a été condamnée à deux ans de prison pour « violence contre l’autorité » parce que deux « Mossos » l’accusent d’avoir jeté une pierre sur un fourgon de police. La défense avait présenté jusqu’à sept témoins qui prétendent que la personne arrêtée par les « Mossos » n’avait pas jeté de pierre.

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    Histoire de Can Vies

    Le 26 mai 2014, Can Vies a été évacué par la police autonome catalane (Mossos d’esquadra), et le jour même la destruction du bâtiment a commencé. Cela a provoqué une forte réaction de voisins et voisines et a abouti à plusieurs actions violentes, telles que la combustion de la pelle utilisée pour démolir le bâtiment. Plusieurs manifestations ont fini avec des conteneurs en feu. La réaction de la police a déclenché une forte solidarité des autres quartiers de Barcelone et d’autres villes, et le 28 mai, un ensemble de manifestations ont été organisées conjointement dans différentes villes à travers l’Espagne. Plus de 80 personnes ont été arrêtées et poursuivies cette journée du 28 mai et les jours suivants (à partir d’enregistrements vidéo et de presque 300 identifications de policiers). Deux personnes ont passé plus de 20 jours de prison préventive avant d’être libérées. Les procureurs ont demandé pour certain-e-s entre deux et cinq ans et dix mois de prison principalement pour violences contre l’autorité, vandalisme et désordre public.

    Parallèlement aux procédures judiciaires des détenu-e-s cette semaine de mai, trois plaintes ont été déposées pour agression de la police contre les manifestant-e-s. « Deux d’entre elles ont été acceptées : une pour atteinte à l’intégrité morale et physique de quatre jeunes battus durement par les agents ; et une autre pour agression à l’intérieur d’un bâtiment, » dit l’avocat.

    La troisième plainte a été rejetée par le juge malgré la lourdeur de l’agression, visible sur une photo montrant un agent des Mossos frappant au niveau de l’oreille un jeune à vélo. Le juge a estimé que l’action policière était justifiée parce que le jeune a désobéi aux agents.

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    Le samedi 31 mai 2014, l’assemblée du centre social lance un nouvel appel pour reconstruire de nouveau l’espace occupé. Pour mener à bien cette reconstruction, de nombreux soutiens ont été reçus, dépassant les attentes des organisateurs-trices. La destruction de Can Vies s’est arrêtée grâce à cette solidarité.

    Le 20 Février 2015, le conseil municipal a scellé Can Vies. La police a interrompu les travaux de reconstruction du bâtiment, partiellement démoli après la tentative d’expulsion de mai.

    Sources :


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    Nouvelle loi sur le renseignement : halte au pilonnage des libertés individuelles et collectives au nom de l’unité nationale !

    31 Mar 2015

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    Le projet de loi sur le renseignement a été dévoilé en conseil des ministres le jeudi 19 mars 2015… et c’est alarmant ! Sous couvert de lutte antiterroriste, l’État français se prémunit contre toute velléité d’opposition aux politiques de casse sociale, en durcissant et élargissant considérablement son arsenal législatif concernant le contrôle de la population.

    Le projet de loi sur le renseignement, que le gouvernement a décidé de faire passer en procédure accélérée, légalise en effet clairement la surveillance généralisée et constitue une menace grave pour nos libertés. Voici un aperçu des nouvelles mesures :

    • En dehors de toute enquête judiciaire, les agents des services de renseignement pourront désormais sonoriser des véhicules, des habitations, des bureaux, y placer des caméras, poser des balises de géolocalisation, consulter le contenu des ordinateurs et des messageries sur Internet.
    • De nouveaux moyens d’investigation seront mis en œuvre : droit à l’utilisation des Imsi-catchers, appareils qui permettent de capter toutes les communications dans un périmètre donné, celles du suspect poursuivi mais aussi celles de toutes les personnes se trouvant dans son voisinage.
    • Cette loi donne la possibilité d’éplucher en temps réel les données informatiques, y compris les conversations sur Skype, les messages instantanés sur Facebook et Twitter. Le gouvernement veut également pouvoir contraindre les entreprises gérant les réseaux sociaux et les moteurs de recherche sur Internet à livrer les données de leurs clients.
    • Il sera possible d’« ordonner aux opérateurs de communications électroniques et aux fournisseurs de services de détecter, par un traitement automatique, une succession suspecte de données de connexion »
    • Les boites noires, nouveaux dispositifs informatiques, seront installés par les services techniques du renseignement français, chez les opérateurs télécoms, sans que ceux-ci ne puissent savoir ce qui est effectué, traité sur leur réseau, et donc intercepté dans le « trafic » de leurs abonnés par les machines en question.

    Ces méthodes pourront être utilisées dans un cadre très large, et nous pourrons tous et toutes en faire l’objet. Elles ciblent en effet « la sécurité nationale, les intérêts essentiels de la politique étrangère et l’exécution des engagements internationaux de la France, les intérêts économiques et scientifiques essentiels de la France, la prévention du terrorisme », mais aussi « la prévention de la reconstitution ou du maintien de groupement dissous, la prévention de la criminalité et de la délinquance organisées, et la prévention des violences collectives de nature à porter gravement atteinte à la paix publique », ce qui peut concerner tout mouvement de contestation sociale !

    Ce projet de loi commence à être débattu à l’Assemblée le lundi 13 avril. Il est donc encore temps de se mobiliser !

    Exigeons le retrait de ce projet de loi et de toutes les lois sécuritaires et liberticides !
    Résistons à la criminalisation des mouvements sociaux, et à l’instauration d’un ordre de plus en plus inégalitaire et totalitaire !

    sources : 


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    En procès pour avoir récupéré de la nourriture dans des poubelles !

    05 Fév 2015

    Ce mardi 3 février s’est déroulé le procès de trois jeunes montpelliérain-e-s pour « soustraction de denrées périssables à date de péremption dépassée ». En effet, en mai 2014, ces trois personnes avaient été interpellées par la BAC en train de récupérer de la nourriture périmée dans les poubelles d’un supermarché de Frontigan. Ils et elle ont ensuite été placé-e-s 12 heures en garde à vue, puis inculpé-e-s et appelé-e-s à comparaître pour ce seul motif d’avoir pris de la nourriture dans des poubelles pour pouvoir manger !

    Environ 80 militant-e-s sont venus les soutenir au Tribunal Correctionnel. Alors que les prévenu-e-s et leur avocat demandaient la relaxe, le juge les a déclaré-e-s coupables de vol, mais dispensé-e-s de peine (http://www.midilibre.fr/2015/02/03/montpellier-dispense-de-peine-requise-pour-le-vol-de-denrees-perimees,1120173.php).

    Les prévenu-e-s et tous leurs soutiens dénoncent cette criminalisation de la pauvreté, alors que des tonnes de nourriture sont jetées par les grandes enseignes chaque année. Il et elle envisagent ainsi de faire appel pour dénoncer cette condamnation et l’aberration du système et servir d’exemple pour qu’il n’y ait plus de poursuite à l’encontre de celles et ceux qui récupèrent de quoi se nourrir dans les poubelles.

    Beaucoup de personnes peuvent légitimement se demander « dans quel monde vivons-nous ? » en entendant cette histoire.

    Nous répondons celui du capitalisme : l’État et sa police arrêtent des pauvres qui essaient de subsister. Les gérants du supermarché portent plainte pour défendre leur propriété privée et avertissent « tout se paie, tout s’achète, même les poubelles ! » La justice solidaire de la police et des capitalistes poursuit. Belle démonstration de l’ineptie de ce système et de la collusion entre État et capitalisme. Ce monde n’est pas le nôtre !

    Luttons pour construire un monde solidaire, débarrassé de la propriété individuelle des moyens de production et de distribution, ne laissons pas à une minorité le monopole du pouvoir de décision et de la violence : construisons le communisme libertaire !


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    L’affaire Pandora ou le terrorisme d’état espagnol

    05 Fév 2015

    Voici un article paru le 31 janvier sur indymédia Barcelone
    http://barcelona.indymedia.org/newswire/display/493938/index.php

    Une camarade nous l’a traduit, en voici la version française :

    Le juge Javier Gómez Bermúdez signe la liberté conditionnelle avec un dépôt de 3.000€ pour chacune des sept personnes enfermées dans les prisons à Madrid.

    Elles ont été arrêtées le 16 Décembre et sont restées en prison jusqu’au 30 Janvier. Elles ont passé un mois et demi derrière les barreaux après que la police catalane a pris d’assaut leurs maisons suite à une macro-operation appelée Pandora, qui selon l’État visait au démantèlement d’une prétendue organisation de « terrorisme anarchiste ». Leur libération immédiate, confirmée par des sources judiciaires, s’est faite le même jour que la déclaration du ministère de la Police Autonome de la Catalogne dans la presse décrivant les accusations contre les détenus. Bien que la police catalane voulaient garder le secret de la procédure jusqu’au prochain 22 Février, le juge a soudainement changé d’avis et a refusé de prolonger la recherche en donnant fin à l’emprisonnement des 7 personnes.

    Il est prévu qu’elles puissent quitter les cellules des prisons de Estremera, Soto del Real, Aranjuez et Valdemoro, toutes situées à la périphérie de Madrid, vendredi après-midi. Les preuves de soutien à ces jeunes n’ont pas cessé depuis Décembre. Le jour des raids et arrestations, une manifestation de plus de 3000 personnes a défilé dans les rues de Gràcia. Et, en plein Noël plus de 1500 personnes ont manifesté dans le centre-ville et du Paseig de Gràcia derrière une banderole qui disait : « Les terroristes sont ceux qui nous condamnent à une vie de misère, pas ceux qui se rebellent contre celle-ci ».

    La CNT- AIT avait déjà appelé à un rassemblement dans le courant du mois de janvier puis à nouveau le vendredi 30 janvier à 10h devant le consulat espagnol à Montpellier à ce sujet. Leur tract est joint à cet article.

    Cet article publié sur Contra Info donne quelques éléments sur les accusations à leur encontre, et rappelle que, malgré la libération des 7 camarades, ces accusations restent toujours en place et que des mesures de contrôle judiciaire strictes vont être appliquées. Enfin, deux camardes restent détenu-e-s en prison préventive :


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    Giorgos relaxé !

    14 Mar 2013

    Pour rappel, le 21 Octobre 2010, dans le cadre de l’intensification de la lutte contre la casse des retraites, le collectif interprofessionnel contre la réforme des retraites, a décidé d’occuper partiellement l’Agence Pôle Emploi de l’avenue de Toulouse à Montpellier puis de partir en manifestation sur l’avenue de Toulouse. Parmi les personnes présentes, Giorgos, syndicaliste à la CNT, militant à la Coordination des Groupes Anarchistes, participant au mouvement social contre la réforme des retraites, a été arrêté. Aucune charge n’a été retenue suite à l’action. Les 4 personnes arrêtées avec Giorgos ont été relâchées sans poursuites. Il en aurait été de même pour Giorgos s’il avait accepté de se soumettre au prélèvement ADN. Ce « crime » est passible d’1 an de prison ferme et de 15000 euros d’amende. Son opposition au contrôle social, s’est traduit ici par un refus de fichage génétique. Pour justifier les poursuites les policiers ont inculpé Giorgos pour port d’arme de 6ème catégorie : un « Opinel » lui servant pour le pique-nique !

    Le 22 septembre 2011, le tribunal l’a condamné à 1 mois de prison avec sursis, en ne s’appuyant sur aucun fait, mais exclusivement sur le seul principe du refus du fichage ADN. Pire, l’argumentation de la procureur suivie par le juge tient du délit d’opinion. Celle-ci a en effet souligné l’engagement anarchiste de Giorgos pour justifier la demande de condamnation. Devant ce déni de justice, Giorgos et ses soutiens ont décidé de faire appel de ce jugement.En fait ce n’était qu’une arrestation/condamnation parmi des milliers d’autres pendant cette période.Depuis des années l’État organise la restriction de nos libertés et vise celles et ceux qui lui résistent en votant des lois : la LSQ (Loi sur la Sécurité Quotidienne) – la Loi Perben I – LSI (Loi sur la Sécurité Intérieure) – la Loi sur la prévention de la délinquance, la LOPSSI 2. Devant cette surenchère de lois criminalisant le mouvement social, il a été nécessaire de s’organiser face à la répression et de défendre nos libertés.

    Le 21 janvier 2013 à 13h30 devant le tribunal de la Cour d’Appel, plus d’une centaine de personnes, représentants d’organisations et individus, sont venues soutenir Giorgos et montrer leur opposition à la criminalisation du mouvement social et à la surenchère sécuritaire.

    Comme chaque fois qu’un mouvement prend de l’ampleur ou modifie ses pratiques de lutte et les radicalise, l’État et ses relais médiatiques inventent de nouvelles catégories de casseurs pour diviser ceux et celles qui luttent en désignant les bons et les mauvais militants. On a malheureusement l’habitude de ces tentatives de manipulation de l’opinion. Mais cette fois-ci, le juge qui a condamné Giorgos en septembre, l’a condamné par qu’il était anarchiste, persuadé disait-il, qu’il allait recommencer. Cela s’appelle du délit d’opinion. C’est l’anarchiste qui est condamné pour ses idées et qui plus est l’anarchiste qui est inscrit dans les luttes sociales. De fait, cela ne peut que renforcer notre inscription dans les mouvements sociaux et accentuer notre détermination. Nous luttons pour défendre des intérêts de classe et pour diffuser des pratiques de lutte et d’organisation différente, une autogestion qui met en jeu de la solidarité, de l’égalité et des décisions prises à la base, sans chefs. Ces pratiques n’ont jamais autant d’échos que dans les mouvements sociaux combatifs et elles ne peuvent que gêner l’état qui par définition ne défendra toujours que les intérêts des dominants. Dans un moment où états et patrons sont dans la main main pour faire payer aux peuples leur crise, nous réaffirmons plus que jamais la nécessité de rompre avec le capitalisme et l’état et de participer aux luttes de résistance en affirmant la nécessité d’un projet social émancipateur et autogestionnaire.

    Ce lundi 18 février 2013 a été rendu le délibéré de l’appel du jugement de notre compagnon. Giorgos a été relaxé et nous nous en réjouissons même si nous ne reconnaissons pas les notions de « coupable » et d’ « innocent » telles qu’elles sont dictées par le système de justice bourgeois. La relaxe de notre compagnon montre que la lutte et la mobilisation payent. Selon nous, il est toujours légitime de se mettre en grève et de participer à des actions comme celles du mouvement contre la casse des retraites, il y a presque 3 ans.

    Nous tenons à remercier celles et ceux qui ont soutenu notre camarade jusqu’au bout, ce qui a permis d’aboutir à la relaxe. Nous tenons à remercier celles et ceux qui ont participé à la solidarité financière, permettant de couvrir l’ensemble des frais du procès, ainsi que les différentes organisations signataires (Alternatifs 34, AL 34, collectif anti répression, collectif inter-squat compagnie des nuits partagées, UD CNT 34, CGA 34, FASE Montpellier, GAC 34, LDH 34, MAN Montpellier, NPA 34, PG 34, Solidaires 34, Sud Éducation 34, Sud Étudiant Montpellier).

    Nous rappelons notre détermination à mobiliser dans les mouvements sociaux loin des logiques de victimisation nous appelons à résister contre la répression et à refuser le fichage et notamment le fichage ADN. Ce n’est pas la première fois que l’État tente de museler les mouvements de contestation, ainsi Giorgos n’est pas un cas isolé. Le changement de gouvernement ne change pas les méthodes de criminalisation des mouvements sociaux, comme l’a rappelé M. Valls dans ses déclarations à propos du mouvement de grève à Strasbourg. La relaxe de notre camarade Giorgos est une victoire de la solidarité contre la répression d’État, qui doit résonner pour tou-te-s les travailleur-se-s et tou-te-s les opprimé-e-s en lutte : la solidarité est une arme !

    Par @@_Xavier_@@ Répression

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    Contre la répression, la solidarité est notre arme. Soutenons Giorgos le 21 janvier 2013

    18 Jan 2013

    Le 21 Octobre 2010, dans le cadre de l’intensification de la lutte contre la casse des retraites, le collectif interprofessionnel contre la réforme des retraites, a décidé d’occuper partiellement l’Agence Pôle Emploi de l’avenue de Toulouse à Montpellier. A cette période, le mouvement se radicalisait et les actions de blocage de l’économie s’intensifiaient, se généralisant dans tout le pays. Durant cette même période l’État a décidé de passer à la contre-offensive. S’appuyant sur les discours de médias qui parlent des « casseurs » ou qui inventent une autre catégorie de « casseurs » (celles et ceux qui bloquent), le premier ministre condamne « l’intimidation, les blocages et la violence » synonyme selon lui de «négation de la démocratie et du pacte républicain ». Et le porte parole du gouvernement assurait qu’il « ne laissera pas bloquer le pays par les piquets de grèves. » Lors de cette action, des tracts ont été diffusés afin d’informer et de mobiliser les chômeurs et chômeuses comme les salarié-e-s du Pôle Emploi. Les discussions ont permis de nouer des contacts.

    Il a été décidé par la suite de partir en manifestation sur l’avenue de Toulouse. Au bout de 5 minutes et après avoir parcouru environ 300 mètres, tout d’un coup (sans la moindre sommation) au moins deux voitures de la Police ont fondu sur le cortège. Simultanément, plusieurs policiers de la brigade anti-criminalité (BAC) ont violemment chargé les manifestant-e-s distribuant des coups de matraque. Les policiers ont arrêté et mis en garde à vue 5 personnes au total. Parmi elles, Giorgos, syndicaliste à la CNT, militant à la Coordination des Groupes Anarchistes, participant au mouvement social contre la réforme des retraites, a été arrêté. Aucune charge n’a été retenue suite à l’action. Les 4 personnes arrêtées avec Giorgos ont été relâchées sans poursuites. Il en aurait été de même pour Giorgos s’il avait accepté de se soumettre au prélèvement ADN. Ce « crime » est passible d’1 an de prison ferme et de 15000 euros d’amende. Son opposition au contrôle social, s’est traduit ici par un refus de fichage génétique. Pour justifier les poursuites les policiers ont inculpé Giorgos pour port d’arme de 6ème catégorie : un « Opinel » lui servant pour le pique-nique !

    Le 22 septembre 2011, le tribunal l’a condamné à 1 mois de prison avec sursis, en ne s’appuyant sur aucun fait, mais exclusivement sur le seul principe du refus du fichage ADN. Pire, l’argumentation de la procureur suivie par le juge tient du délit d’opinion. Celle-ci a en effet souligné l’engagement anarchiste de Giorgos pour justifier la demande de condamnation. Devant ce déni de justice, Giorgos et ses soutiens ont décidé de faire appel de ce jugement. En fait ce n’était qu’une arrestation/condamnation parmi des milliers d’autres pendant cette période. Depuis des années l’État organise la restriction de nos libertés et vise celles et ceux qui lui résistent en votant des lois : la LSQ (Loi sur la Sécurité Quotidienne) – la Loi Perben I – LSI (Loi sur la Sécurité Intérieure) – la Loi sur la prévention de la délinquance, la LOPSSI 2. Devant cette surenchère de lois criminalisant le mouvement social, il est nécessaire de s’organiser face à la répression et de défendre nos libertés.

    Nous demandons à toutes et à tous de venir le 21 janvier à 13h30 devant le tribunal de la Cour d’Appel (1 rue du Maréchal Foch) pour soutenir Giorgos et montrer notre opposition à la criminalisation du mouvement social et à la surenchère sécuritaire.

    Organisations signataires de l’appel à soutien
    Alternatifs 34, AL 34, Collectif anti répression, Collectif inter-squat, Collectif Luttons Contre La Précarité, Compagnie des nuits partagées, UD CNT 34, CGA 34, FASE Montpellier, GAC 34, LDH 34, MAN Montpellier, NPA 34, PG 34, Solidaires 34, Sud Éducation 34, Sud Étudiant Montpellier

    [gview file= »https://montpellier.unioncommunistelibertaire.org/wp-content/uploads/2015/12/appel_a_soutien_giorgos_janvier_2013.pdf »]

    Par @@_Xavier_@@ Répression
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