Info sur les luttes et préparation de la journée du 3 décembre.
Voir le site : http://nuitdeboutmontpellier.org/
et la page FB de l’AG populaire ND : https://www.facebook.com/Nuit-debout-AG-populaire-Montpellier-490414717829456/
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C’est dans le contexte du mouvement national réactionnaire « Manif pour tous » qu’a eu lieu, le 2 février 2013 à Montpellier, un rassemblement des opposants au « mariage pour touTEs ». Notre camarade GaëlLE, révoltéE par ce qu’iel voit et entend au hasard de cette mauvaise rencontre, scande des slogans favorables à l’égalité des droits pour touTEs.
PrisE à partie par un membre du service d’ordre de la « Manif pour tous », iel est par la suite agresséE par des policiers qui usent alors de méthodes violentes. S’en suit une garde à vue ponctuée par des remarques homophobes et sexistes.
EmbarquéE pour des motifs plus que discutables, GaëlLE a porté plainte pour les violences subies. Cette plainte est restée sans suite. Afin de justifier les violences administrées à notre camarade, les services de polices la poursuivent, pour violences et outrages à agents. En octobre 2013, le tribunal correctionnel de Montpellier a jugé notre camarade coupable et l’a condamnéE à deux mois de prison ferme aménagés en 105h de travail d’intérêt général et 2400 euros de dommages et intérêts à verser aux policiers. L’extrême sévérité de cette condamnation démontre une fois de plus le caractère injuste d’un système judiciaire protégeant et récompensant les bien mal nommés « gardiens de la paix » pour avoir exercé leur violence. Notre camarade a décidé de faire appel de cette décision. Plus de deux ans après les faits, cet appel reste en suspend. Et la machine judiciaire pourrait être réactivée d’un jour à l’autre.
Le contexte politique des « Manif pour tous » n’a fait que favoriser les violences sexistes, transphobes, homophobes. Quotidiennement, les personnes trans’, biEs, pédés, gouines subissent des vexations, des agressions physiques et verbales, des moqueries, des rejets, qui se sont multipliés ! Les liens entre ce mouvement réactionnaire et l’extrême droite se sont renforcés, alimentant aussi la haine à l’égard de toutes les populations déjà stigmatisées.
Quand l’État donne d’une main, il reprend de l’autre ! La loi est passée, ouvrant le mariage aux couples français de même sexe, mais les violences se poursuivent dans la plus grande impunité. Une dite « majorité » continue de jouir de privilèges, tandis que les dites « minorités » sont privées d’une égalité de droit subissant des violences socio-économiques ainsi qu’une forte répression policière. Devant l’injustice de la condamnation de notre camarade et la surenchère policière, il est nécessaire de s’organiser face à la répression et de défendre nos libertés. La solidarité est notre arme !
Des individus et organisations se sont déjà montréEs solidaires, aussi financièrement, et nous les en remercions. Aujourd’hui, continuons à organiser la solidarité et la lutte !
Face aux violences policières sexistes et homophobes, face à une justice de classe, patriarcale, raciste, sexiste, homophobe et transphobe, soutenons GaëlLE, exigeons la relaxe !
Signataires de l’appel : La Collective 34, des individuEs, King’s Queer, LDH Montpellier, Observatoire Des Transidentités, SCALP 34, CNT Education Santé Social 34, MFPF 11, CGA 34, Les DurEs à Queer, AL Montpellier, Collectif Antifasciste 34, MJCF 34, Solidaires Etudiant- e-s 34, Solidaires 34, SUD Education 34, CNT-STTE 34, NPA 34, Riposte Radicale
* « E » et « iel » marquent la neutralité en terme de genre.
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Mardi 28 avril, les collectifs, groupes et individus réunis contre les grands imposés à Montpellier se rassemblaient pour leur première action, devant le conseil de métropole, où se décide entre élus en costard l’avenir du territoire. Nouvelle gare TGV, multiplication des immeubles aux loyers inabordables, implantation d’un complexe commercial sur des terres agricoles fertiles… Partout les intérêts privés, relayés par les élus, imposent leur logique capitaliste et autoritaire, contre le libre de choix des habitants. Seule la population sait ce qui est bon pour elle.
Autogérons nos quartier ! Reprenons la ville !
Prochain rendez-vous le dimanche 3 mai à 15h au stade du Père Prévost (quartier Beaux-Arts), à l’appel de Football du peuple. Au programme, table ronde, tournoi de foot, création d’un potager autogéré et apéro partagé.
Ci-dessous, le tract du 28 avril.
Montpellier est la première ville de France. Non pas pour sa richesse (2ème des grandes villes les plus pauvres) mais pour le nombre de ses grands projets imposés.
Une deuxième gare TGV à la Mogère (alors que la première en centre ville vient juste de doubler sa superficie) et un doublement de l’autoroute A9, avec son lot de pollutions, de dommages pour la santé et de contribution au changement climatique.
Des centres commerciaux tentaculaires et un village sportif de 24 hectares sur des terres fertiles (Projet Oxylane), tout ceci avec des impacts écologiques considérables.
Des quartiers de haut standing (ex : Port et Parc Marianne), des bâtiments anciens reconvertis en biens de luxe (Carré Haussmann St Roch… dénommée la « réhabilitation d’excellence ») face à la pauvreté et au mal logement.
Tout ceci sans compter des immeubles de parking (il fallait y penser), des espaces publics qu’il nous faut nous réapproprier car colonisés par des terrasses fort rentables (ex : parvis de l’Opéra)… Ruineux pour les contribuables, de tels projets bétonnent à tout va. Ils mentent sur la croissance en termes d’emplois, et ne font l’objet que de concertations bidon.
De tels choix sont guidés par la rentabilité foncière, la spéculation immobilière, le profit des intérêts privés. Au détriment de nos biens communs et du bien-être des habitants.
Les métropoles font partie des institutions qui vont toujours plus bétonner, dans un total déni démocratique, de justice et de liberté.
Contre cette parodie démocratique
Contre cette mascarade de la croissance économique
Contre ses grands projets imposés
Et pour de réelles alternatives habitantes
Les collectifs et groupes signataires de la Convergence des luttes : Collectif Gardenblitz, Collectif Gare TGV La Mogère, Coordination des Groupes Anarchistes, Ensemble !, Football du Peuple Montpellier, Indigné-e-s Montpellier, Montpellier 4020, Montpellier-décroissance, NPA34, Objecteurs de Croissance en Languedoc Roussillon
Can Vies est un centre social autonome du quartier de Sants de Barcelone de plus de treize ans. C’est un lieu pour la construction d’un projet collectif sans subventions et sans tutelles, ce qui démontre que l’auto-organisation est possible, tout comme la création d’alternatives réelles.
Une douzaine de personnes impliquées dans les manifestations de soutien à Can Vies ont été condamnées au cours de ces trois derniers mois à des peines allant de six mois à quatre ans de prison.
Les juges sont sans pitié avec les personnes arrêtées lors des manifestations de protestation contre l’expulsion de Can Vies. Sur les plus de 80 détenu-e-s, une quinzaine ont été jugé-e-s pour l’instant, et la plupart d’entre eux/elles ont été condamné-e-s à des peines allant de six mois à près de quatre ans de prison. Les cas de détention provisoire, le fait que des condamnations soient basées uniquement sur des témoignages de policiers, ainsi que la sévérité des peines menant certain-e-s des accusé-e-s à être incarcéré-e-s, ont enflammé le quartier de Sants, qui a pris la rue ce jeudi 26 Mars 2015 pour protester contre ce qu’ils et elles considèrent comme une répression politique qui vise à « effrayer et punir le quartier ». « Ils veulent nous mettre en prison, parce que l’on défend les quartiers » dénonçait l’en-tête de la bannière.
Le juge et les procureurs ont toujours favorisé la version de la police au détriment de celle de la défense, même lorsqu’il y avait plusieurs témoins qui ne faisaient pas partie de la manifestation. Un autre élément qui revient dans la plupart des procès est que beaucoup de ceux/celles qui sont impliqué-e-s sont jeunes et ne sont pas des repris de justice, mais ils/elles affrontent tout de même des double peines ou des peines aggravées maintenant.
Le quartier de Sants s’est révolté après une série de telles condamnations, dont celles de trois jeunes condamnés à trois ans et six mois, reposant sur des témoignages de la police difficiles à croire. La seule preuve contre eux est le témoignage de cinq « Mossos » (la police autonome catalane). Les agents ont déclaré, et le juge l’a estimé prouvé, que les jeunes ont lancé des bouteilles de bière contre des fourgons anti-émeute depuis la toiture de l’immeuble où deux d’entre eux vivaient. A l’inverse, un voisin témoigne qu’aucune bouteille n’est partie du bâtiment et le juge a reconnu qu’il n’a pas pu être déterminé si les fourgonnettes ont subi d’éventuels dégâts. En outre, comme l’a démontré la défense, la terrasse où ils étaient censés être, ne donne même pas directement sur la rue. Le procureur n’a pas envisagé que les témoignages de la police puissent être faux, mais a demandé qu’une procédure soit ouverte contre les deux témoins de la défense comme auteurs d’un délit de faux témoignages.
Une autre personne a été condamnée à deux ans de prison pour « violence contre l’autorité » parce que deux « Mossos » l’accusent d’avoir jeté une pierre sur un fourgon de police. La défense avait présenté jusqu’à sept témoins qui prétendent que la personne arrêtée par les « Mossos » n’avait pas jeté de pierre.
Le 26 mai 2014, Can Vies a été évacué par la police autonome catalane (Mossos d’esquadra), et le jour même la destruction du bâtiment a commencé. Cela a provoqué une forte réaction de voisins et voisines et a abouti à plusieurs actions violentes, telles que la combustion de la pelle utilisée pour démolir le bâtiment. Plusieurs manifestations ont fini avec des conteneurs en feu. La réaction de la police a déclenché une forte solidarité des autres quartiers de Barcelone et d’autres villes, et le 28 mai, un ensemble de manifestations ont été organisées conjointement dans différentes villes à travers l’Espagne. Plus de 80 personnes ont été arrêtées et poursuivies cette journée du 28 mai et les jours suivants (à partir d’enregistrements vidéo et de presque 300 identifications de policiers). Deux personnes ont passé plus de 20 jours de prison préventive avant d’être libérées. Les procureurs ont demandé pour certain-e-s entre deux et cinq ans et dix mois de prison principalement pour violences contre l’autorité, vandalisme et désordre public.
Parallèlement aux procédures judiciaires des détenu-e-s cette semaine de mai, trois plaintes ont été déposées pour agression de la police contre les manifestant-e-s. « Deux d’entre elles ont été acceptées : une pour atteinte à l’intégrité morale et physique de quatre jeunes battus durement par les agents ; et une autre pour agression à l’intérieur d’un bâtiment, » dit l’avocat.
La troisième plainte a été rejetée par le juge malgré la lourdeur de l’agression, visible sur une photo montrant un agent des Mossos frappant au niveau de l’oreille un jeune à vélo. Le juge a estimé que l’action policière était justifiée parce que le jeune a désobéi aux agents.
Le samedi 31 mai 2014, l’assemblée du centre social lance un nouvel appel pour reconstruire de nouveau l’espace occupé. Pour mener à bien cette reconstruction, de nombreux soutiens ont été reçus, dépassant les attentes des organisateurs-trices. La destruction de Can Vies s’est arrêtée grâce à cette solidarité.
Le 20 Février 2015, le conseil municipal a scellé Can Vies. La police a interrompu les travaux de reconstruction du bâtiment, partiellement démoli après la tentative d’expulsion de mai.
Sources :
Le projet de loi sur le renseignement a été dévoilé en conseil des ministres le jeudi 19 mars 2015… et c’est alarmant ! Sous couvert de lutte antiterroriste, l’État français se prémunit contre toute velléité d’opposition aux politiques de casse sociale, en durcissant et élargissant considérablement son arsenal législatif concernant le contrôle de la population.
Le projet de loi sur le renseignement, que le gouvernement a décidé de faire passer en procédure accélérée, légalise en effet clairement la surveillance généralisée et constitue une menace grave pour nos libertés. Voici un aperçu des nouvelles mesures :
Ces méthodes pourront être utilisées dans un cadre très large, et nous pourrons tous et toutes en faire l’objet. Elles ciblent en effet « la sécurité nationale, les intérêts essentiels de la politique étrangère et l’exécution des engagements internationaux de la France, les intérêts économiques et scientifiques essentiels de la France, la prévention du terrorisme », mais aussi « la prévention de la reconstitution ou du maintien de groupement dissous, la prévention de la criminalité et de la délinquance organisées, et la prévention des violences collectives de nature à porter gravement atteinte à la paix publique », ce qui peut concerner tout mouvement de contestation sociale !
Ce projet de loi commence à être débattu à l’Assemblée le lundi 13 avril. Il est donc encore temps de se mobiliser !
Exigeons le retrait de ce projet de loi et de toutes les lois sécuritaires et liberticides !
Résistons à la criminalisation des mouvements sociaux, et à l’instauration d’un ordre de plus en plus inégalitaire et totalitaire !
sources :
Nous relayons ici le tract de La Collective 34, collectif féministe non-mixte.
Il nous paraît important de rappeler que les systèmes d’oppression se nourrissent les uns des autres et sont tous à combattre !
Pour les retrouver, voici l’adresse de leur blog : https://lacollective34.wordpress.com
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