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Anticapitalisme – Page 6 – Union Communiste Libertaire Montpellier
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Anticapitalisme


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    49.3 ou pas, on continue le combat

    01 Mar 2020

    Macron a donc décidé d’utiliser l’article 49.3 de la Constitution pour faire passer en force sa réforme des retraites. Édouard Philippe l’a en effet annoncé à la tribune de l’Assemblée ce samedi 29 février, alors que le feu vert venait de lui être donné lors d’un Conseil des ministres extraordinaire. Ainsi, une nouvelle version du projet de loi, servie aux députés aujourd’hui même, est considérée comme adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale, sans vote.

    Est-ce vraiment une surprise venant de ce gouvernement qui passe en force l’ensemble de sa politique par tous les moyens autoritaires dont il dispose ? Répression policière, réquisition des grévistes… et maintenant 49.3. Ce gouvernement et sa politique sont chaque jour moins légitimes. La colère, elle, s’accumule partout. Alors que la première phase de grève reconductible est terminée, le gouvernement espère en finir le plus vite possible avec le dossier des retraites, car il sait que la situation sociale reste explosive.

    Comme en 2016 avec la loi travail, le recours au 49.3 rend illusoire l’idée d’une résistance parlementaire. Nous n’avons rien à attendre d’une hypothétique motion de censure ou du résultat des municipales, nous ne pouvons compter que sur nos propres forces. Malgré les obstacles et les difficultés, seule notre mobilisation, celle des travailleuses et des travailleurs, dans la grève et dans la rue pourra faire reculer ce pouvoir au service des capitalistes.

    L’Union communiste libertaire appelle à se mobiliser dès à présent dans les rassemblements qui s’organisent partout en France en réaction à ce recours au 49.3. Il nous faut sans attendre, préparer un second round dans cette bataille, avec la perspective du 31 mars. Au-delà d’une grande journée de mobilisation réussie, il faut se donner les moyens de lancer une nouvelle vague de grèves et de mobilisations début avril. La journée du 5 mars dans l’enseignement supérieur, les mobilisations féministes du 8 mars, ou la manif du 14 doivent être autant de points d’appui pour continuer à construire sans relâche la grève générale.

    49.3 ou pas, on continue le combat !

    Union communiste libertaire, le 29 février 2020



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    BlackRock : Le géant qui parlait à l’oreille du président

    18 Fév 2020

    Depuis quelques semaines BlackRock, multinationale de la finance, accède enfin à la notoriété due à son statut. En effet, derrière la réforme des retraites que Macron et Philippe s’acharnent à vouloir imposer contre la majorité de la population, l’empreinte des spéculateurs financiers est omniprésente.

    En septembre 2017, Isabelle Mateos y Lago, directrice générale du Black­Rock Investment Institute – et accessoirement inspectrice des finances en disponibilité – saluait «  l’amélioration de l’environnement politique  » conséquence de l’élection quatre mois plus tôt d’Emmanuel Macron. En juillet 2019, c’était le big boss himself, Larry Fink, cofondateur de BlackRock et légende vivante de Wall Street, qui était reçu à l’Élysée et à Matigon par Macron et Philippe. Les représentants de BlackRock ont également rencontré à de nombreuses reprises Jean-Paul Delevoye, ex-haut commissaire aux retraites.

    La présente réforme du système des retraites, vendue comme universelle, outre qu’elle ne touchera pas les flics et les matons, présente une particularité  : elle ne concernera pas les revenus supérieurs à 120 000 euros. Pour ceux-ci, plus de cotisations ouvrant des droits à la retraite. Ces hauts revenus (environ 300 000 actifs) iront donc directement s’orienter vers les fonds de pension pour financer leurs vieux jours. Mais de façon plus structurelle, c’est l’épargne qui échappe aux produits financiers qui est la véritable cible de ces rapaces de la finance.

    En juin 2019, BlackRock publiait une note qui alterne conseils au gouvernement pour mener à bien une réforme du système des retraites adossée à une réforme structurelle du système d’épargne des Françaises et Français. En effet selon cette note, seuls 130 milliards étaient collectés dans des produits d’épargnes contre plus de 7 600 milliards d’investissements en actifs non financiers. Pour les capitalistes cette manne inexploitée est intolérable. La réduction des pensions qui serait la conséquence de la mise en œuvre de la présente réforme amènerait inéluctablement un basculement d’une part non négligeable de cette épargne vers des produits financiers de marché.

    Lrem : le règne exclusif du marché

    Ces jours-ci, le gouvernement s’est engagé encore un peu plus en avant dans cette politique ultralibérale lorsque Bruno Le Maire décidait de la baisse de la rémunération du Livret A en dessous du taux inflation, tout en déclarant que cette mesure était prise en faveur des «  milliers de personnes qui attendent un logement social  ». Cette mesure répond également selon Le Maire «  à notre politique de diversification des placements  », c’est-à-dire à la promotion des produits financiers. Cela tombe bien, le gouvernement qui veut en finir avec «  l’argent qui dort  » – c’est à dire qui ne rapporte pas aux capitalistes – a lancé en octobre dernier un nouveau produit  : le PER. Le plan épargne retraite permet d’investir l’argent dans l’«  économie  » (c’est-à-dire la finance). Gageons que devant tant d’efforts déployés pour convertir les Français à la finance, les patrons de BlackRock sauront remercier comme il se doit leurs vassaux démocratiquement élus.

    David (UCL Grand-Paris-Sud)


    Par Sylvain Anticapitalisme

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    Les retraites, un morceau de solidarité qui échappe au capitalisme

    13 Jan 2020

    Au bistrot avec un lapin, une merlette, des vautours… Un BD-Tract de l’Union communiste libertaire distribué massivement dans les manifestations du 9 janvier 2020. Succès garanti.

    A utiliser avec, au verso, des explications développées par le tract « Décidons pour nous-mêmes ! »



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    Édito : Gouverner sur les ruines

    05 Jan 2020

    Qu’importe les énièmes casseroles, un cumulard de capitaux non déclarés est remplacé par un quelconque homme de main, servile comme il faut. Une marionnette remplace une marionnette.

    Qu’importent les subtilités de la stratégie politicienne, diviser pour mieux régner, le gouvernement marche sur la tête des directions syndicales réformistes, habituelles serpillères du pouvoir, qui ne demandaient pourtant qu’à collaborer.

    Le pouvoir ne prend même plus la peine de jouer à la « démocratie » car ce temps est révolu. Cette arrogance repose sur des mirages : ceux de ne voir dans les colères exprimées que de simples colères localisées et de prendre pour un assentiment majoritaire le silence des autres ; ceux de croire à la résilience éternelle du système qu’ils servent et à leur immunité totale, loin de la lame froide et tranchante de la guillotine.

    Ce pouvoir ne gouverne pourtant que sur les ruines des illusions capitalistes, et ne tient que par sa police et sa justice. « Jusqu’ici tout va bien » se dit-il. Mais les colères débordent et cherchent encore leur lit commun.

    Et le temps vient où les affrontements désarticulés seront remplacés par de grandes batailles. Nous voulons l’effondrement total du capitalisme, nous voulons la fin de ce monde inique, et sur ses ruines, bâtir un monde meilleur.

    UCL, 23 décembre 2019



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    Pour amplifier la grève, organisons-nous !

    09 Déc 2019

    L’État des luttes est un bulletin public qui sera publié par l’Union communiste libertaire tout au long du mouvement. Il synthétise des informations sur la mobilisation et propose des éléments d’analyses. Fais passer !

    Un week-end de transition

    L’intersyndicale envoie des signaux positifs

    Vendredi 6 décembre, l’intersyndicale (CGT, FO, Solidaires, FSU et organisations de jeunesse) s’est réunie. Elle appelle à une journée de grève et de mobilisation le mardi 10 décembre, et à reconduire la grève d’ici-là. Il est historique qu’une intersyndicale large appelle à reconduire la grève mais aussi à lui donner des suites rapides et fortes. Ça doit nous encourager et on pourra s’appuyer sur cela pour construire la confiance dans le mouvement, afin de reconduire toujours plus massivement la grève dans les secteurs où elle est déjà forte, et afin de permettre aux secteurs moins mobilisés de rejoindre la lutte. En ce sens, la date du 10 décembre est une opportunité à attraper pour les secteurs moins mobilisés. Pour la suite, il faudra cependant faire attention à ne pas tomber dans le même piège que celui de la grève de 2010 : se contenter d ejournées saute-moutons. Même si elles sont rapprochées, si elles ne servent pas à étendre et ancrer la grève reconductible elles seront insuffisantes. Pire, elles risquent d’épuiser les travailleurs et les travailleuses en grève reconductible, pris-es au piège de la grève par procuration malgré elles et eux. La balle est dans notre camp !

    Des mobilisations contre la précarité

    Ce samedi 7 décembre a vu plusieurs villes accueillir des manifestations pour l’assurance chômage et contre la précarité. Ces manifestations n’ont pas eu des succès phénoménaux, ayant sans doute été trop peu préparées. Soulignons quand même l’importance de lier la réforme des retraites et la réforme de l’assurance chômage : dans les deux cas, elles visent à exploiter toujours plus les travailleuses et les travailleurs. Nous refusons de passer notre vie à la gagner !

    Un samedi GJ faible

    Il n’y a pas eu d’imposant rebond des mobilisations des Gilets Jaunes samedi 7 décembre, même si des actions de blocage et des manifestations ont été réalisées en de nombreux endroits. Dans les lieux où des collectifs GJ forts et progressistes existent toujours, le mouvement syndical local ne peut faire l’économie de créer rapidement et efficacement des liens. En effet, le mouvement des GJ a touché une partie de la population souvent éloignée des organisations syndicales, et l’unité de la classe exploitée dépend entre autres de ce type de rapprochements.

    Perspectives stratégiques

    Pour inscrire le mouvement dans la durée, nous pourrons axer notre actions dans quelques directions spécifiques.

    Être uni-es face à la répression

    Si la répression semble s’établir pour le moment sur un niveau haut mais habituel, une chose est à noter en particulier. Les cortèges syndicaux semblent à présent être, en de nombreux endroits, tout autant les cibles des charges policières et autres violences que le reste des cortèges. Les Services d’ordres ne semblent pas non plus être épargnés. Ceci rappelle la manifestation du 1er mai 2019 à Paris, où la police avait chargé le SO de la CGT, derrière lequel se trouvait Philippe Martinez. Ceci doit nous pousser à organiser la « Sérénité organisée », comme nous disons à l’UCL, où au moins la sécurité des cortèges, de manière toujours plus sérieuse et coordonnée. Nul doute que le pouvoir cherchera à séparer les gentils manifestants des « casseurs ». Il faudra, comme nous le faisons toujours, refuser cette dichotomie. Mais ceci ne doit pas servir d’excuse pour éviter les débats sur les stratégies de manifestation. Rappelons enfin que les manifestations ne sont qu’un moment du mouvement social. La construction de la grève dans les boîtes est bien plus fondamentale et essentielle.

    Continuer à virer l’extrême-droite

    Dans plusieurs endroits, jeudi 5 et vendredi 6 décembre, différents représentants de l’extrême-droite ont été virés de manifestations ou de piquets de grève. Qu’il s’agisse du RN, de l’UPR ou d’autres composantes fascisantes et/ou confusionnistes, il faudra continuer à être, dans la mesure de nos moyens, intransigeant-es vis-à-vis de leur présence. Ces entreprises de récupération sont insupportables car elle sont le fait d’un mouvement qui veut diviser profondément la classe ouvrière, en véhiculant un idéologie raciste, sexiste et homophobe. Ses pseudo discours sociaux ne sont que de la poudre aux yeux, car l’extrême-droite est, elle aussi, au service des capitalistes.

    Articuler revendications sectorielles et revendications globales

    La question des retraites est clairement la toile de fond du mouvement social en cours. Les retraites ont toujours été un sujet d’importance pour lequel les travailleuses et les travailleurs se sont régulièrement mobilisé-es en masse. Mais dans plusieurs secteurs, des revendications sectorielles, parfois très terre-à-terre, refont surface à l’occasion de l’explosion sociale que l’on est en train de vivre. Lister ces revendication sectorielles, au plus près des collègues et de leurs préoccupations est une tâche centrale de la période. D’une part car porter des revendications sectorielles pourra permettre d’avoir des victoires partielles qui donneront de l’optimisme pour la suite. Mais aussi parce que, articuler ces revendications du quotidien, avec celles plus globales qui paraissent parfois plus abstraites, permet de développer un discours sur les fondements de notre exploitation. C’est par l’expérience de l’exploitation au quotidien, et ce qui permet de commencer à s’en libérer, que l’on peut faire le lien avec le fonctionnement global de la société capitaliste.

    On pourra également mettre en avant des revendications propres à certaines parties du prolétariat, comme les femmes. Les 23 novembre contre les violences faites aux femmes fut un succès. Profitons-en pour montrer que violences économiques et violences physiques contre les femmes sont les deux faces d’une même pièce. Que, par exemple, la réforme des retraites, qui va paupériser encore plus les femmes retraitées, les rendra par là-même plus dépendantes de leurs maris, et donc sujettes à des violences conjugales.

    Construire un mouvement étudiant et lycéen

    Le mouvement étudiant est faible, et presque tout est à construire. Quelques facs ont commencé à se mobiliser, comme à Bordeaux, Rennes et Saint-Denis. Les tâches militantes sont presque partout à l’information, des les universités comme dans les lycées. Ici aussi, des revendications spécifiques pourront ressortir, comme autour de la précarité étudiante ou de la réforme du bac.

    Animer des luttes autogérées, au plus près du terrain

    Dans plusieurs secteurs qui sont pour le moment peu ou pas en lutte, travailleuses et des travailleurs semblent pousser un certain nombre d’équipes syndicales qui végètent. Quand la base se mobilise, même sans équipe syndicale dynamique, c’est le signe d’une détermination profonde. Mais bien sûr, la lutte est alors d’autant plus difficile à organiser, surtout si on la veut autogestionnaire, c’est à dire appropriée par chacune et chacun. Cette détermination doit donc être organisée, sinon elle s’épuisera. Organiser une AG, même lors d’un débrayage d’une heure, pour que les collègues décident ensemble des actions qu’ils ou elles veulent mener, c’est la première étape pour entrer dans la mobilisation. C’est ce qui permettra à chacune et chacun, non seulement de se sentir faire partie d’un collectif, mais aussi d’être un individu indispensable au collectif, et dont la voix porte. De plus en plus, on voit des collectifs de travailleuses et de travailleurs communiquer via des groupes WhatsApp. Il faut faire attention à ce qui est dit sur ces groupes, pour des raisons de sécurité, mais c’est un moyen simple et efficace de rester en contact avec ses collègues, hors temps d’AG. Pour autant il faut insister pour que des contacts dématérialisés ne remplacent pas des réunions physiques de grévistes, essentiels pour que toutes et tous participent, échangent, « s’éduquent » ensemble à l’auto-organisation.

    Dans ce contexte, il faut faire attention à la taille des AG. Si des AG à plusieurs centaines peuvent être impressionnantes et donner du courage, elles se transforment aussi souvent en meetings des représentant-es syndicaux. En effet les travailleuses et les travailleurs qui ont moins l’habitude peuvent ne pas oser prendre la parole. On peut préférer des AG par services, plus restreintes, où l’on se connait mieux et où l’on prend la parole plus facilement.

    Et maintenant, que se passe-t-il ?

    La réussite de la journée du 10 décembre sera cruciale, et pour cela, le lundi 9 décembre pourra être consacré, dans un maximum d’endroits, à mobiliser un nombre de collègues toujours grandissant, à organiser la remontée des revendications, à confectionner des banderoles, bref, tout ce qui soude un collectif de travail en lutte. Et pour les grévistes qui reconduisent déjà à faire des tournées d’atelier, de service dans sa boîte ou son secteur. Il faut observer que la temporalité du mouvement va être très serrée, car nous ne pouvons savoir ce qu’il se passera au moment des fêtes de fin d’année. Il reste donc deux semaines pour amplifier et ancrer le mouvement au maximum. De ceci résulte un sentiment d’urgence, qui peut également être mobilisateur. Profitons des 9 et 10 décembre pour transmettre des outils d’auto-organisations pour que la lutte s’ancre toujours plus profondément.

    Pour aller plus loin

    Quelques lectures pour aller plus loin dans l’analyse du mouvement :


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    Bilan et perspectives du 5 Décembre

    09 Déc 2019

    C’est un 5 décembre réussi, très prometteur, avec des manifestation massives, y compris dans les petites et moyennes villes. Parfois avec des participations jamais atteintes depuis 2010 ou 2003. l’intérieur déclare 800 000 manifestant.e.s, la CGT 1,5 million.

    Nous sommes clairement au début d’un mouvement social majeur et d’ampleur. Rien n’est encore joué, mais nous ferons tout pour que ce mois de décembre soit bouillant.

    Cet état des luttes, produit par l’UCL sur la base des remontées de ses groupes, viendra alimenter toutes et tous les militant-es de la grève en information et analyses à partager, discuter sur les lieux de travail, dans les AG, les réunions. Il est public. Fais-passer !


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    Leur richesse est faite de notre misère ! En décembre, on les arrête ?

    25 Nov 2019

    Le gouvernement actuel, fidèle serviteur des classes possédantes comme ses prédécesseurs, organise notre précarité pour augmenter les profits des capitalistes : réforme des retraites et de l’assurance chômage, casse des services publics, garantie de la spéculation immobilière… En décembre prochain, on a l’occasion de dire stop à Macron et aux patrons.

    Réforme des retraites : pourquoi ça nous concerne ?

    Le gouvernement s’apprête à changer radicalement le fonctionnement de nos retraites, passant à un système par points. C’est un but de longue date pour la classe capitaliste que d’en finir avec la retraite par répartition, intégrée à la Sécurité sociale en 1945 grâce aux luttes de la classe ouvrière. Dans le système par points, le montant des pensions de retraite dépend du nombre de points acquis sur toute la carrière. Ce calcul sur l’ensemble de la carrière, et plus seulement sur les meilleures années, est gravement dommageable pour nos parents travailleurs.es, directement touché.e.s par l’augmentation des inégalités, de la précarité de l’emploi, et du chômage. De plus, la valeur du point est fixée par le gouvernement et pourra être baissée chaque année ! On obligera donc les plus précaires à travailler plus longtemps. Plutôt que de lutter contre la précarité, le gouvernement serre une fois de plus la ceinture aux travailleur-se-s !

    Cette démolition de notre système de retraite actuel prévue pour 2020 est une nouvelle attaque du gouvernement contre l’ensemble des droits du travail acquis par les luttes. Ce nouveau système de financement par le chacun-pour-soi serait une catastrophe pour nous autres étudiant-e-s, à qui on sabote notre droit à une retraite décente au moment même où l’on commence à cotiser. D’autant plus que la précarité étudiante augmente et contraint une très large majorité d’entre nous à travailler pendant nos études.

    Le 5 décembre, plusieurs syndicats appellent à la grève illimitée contre la retraite par points. Nous avons toute notre place dans cette mobilisation, investissons-nous avec les syndicats professionnels, en organisant la grève dans les lieux d’études pour exiger l’abandon de ce projet.

    Pour notre avenir, montrons-leur que les lycéen-nes et étudiant-e-s s’opposent aussi à cette réforme !

    A quand l’accès à un logement pour tou-te-s ?

    Comme tous les ans, l’année a commencé pour beaucoup par les difficultés d’accès au logement. Certain-es d’entre nous ont dû dormir dans leur voiture ou trouver des solutions d’urgence, dans des conditions très rudes. D’autres se sont carrément retrouvé-es à la rue (et notamment beaucoup d’étudiant-e-s étranger-e-s, comme chaque année) !

    Ces difficultés ne sont pas dues à une offre trop faible (3 millions de logements vides en France d’après l’INSEE), mais bien à la course au profit des propriétaires immobiliers, qui préfèrent spéculer en gardant leurs biens inoccupés, alors même que des gens meurent dans la rue ! Ces proprios sont défendus par une loi injuste créée par et pour eux, ainsi que par une police qui harcèle les sans-logis et expulse celles et ceuxqui cherchent à se réfugier dans leurs bâtiments inoccupés.

    La propriété privée définie dans la loi prive des gens de l’accès à un logement, pour les intérêts des classes qui possèdent. Réquisition des logements vides !


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    Que décembre soit bouillant !

    15 Nov 2019

    Et si le conflit pour nos retraites devenait le point de rencontre de toutes les luttes ? Le moyen de mettre enfin un coup d’arrêt à ce gouvernement et à la casse sociale et de reprendre l’offensive ? Et si décembre était enfin le mois de l’explosion du ras-le-bol et de la colère ? Nous sommes des milliers à l’espérer, mais pas question d’attendre, il faut préparer et organiser. A un mois du 5, faisons le point.

    Depuis des mois, le gouvernement prépare une « réforme » des retraites qui constitue une nouvelle attaque en règle contre les travailleurs et travailleuses. Le projet, comme son calendrier, est maintenu dans le flou par le gouvernement. Une seule certitude : leur objectif est de baisser les pensions pour augmenter les profits !

    Craint-il une cristallisation des colères, nombreuses dans le pays, autour de ce sujet ? Bien sûr ! En tout cas nous savons qu’il s’agit de porter le coup fatal aux systèmes de retraites actuels. Passer du système par répartition à un système par points, mettre fin aux régimes spéciaux, mais aussi à la prise en compte de la pénibilité de certains métiers. La baisse du montant des retraites constituera une incitation, pour celles et ceux qui en ont les moyens seulement, de souscrire à une retraite complémentaire par capitalisation, auprès de fonds de pension. Régimes spéciaux, public ou privé… nous serons toutes et tous perdant-e-s.

    Le jeudi 5 décembre, c’est la date qui est en perspective depuis fin septembre face au projet. Initialement appelée par l’intersyndicale RATP comme début d’une grève illimitée, Solidaires s’y est greffé début octobre puis des Unions Départementales et fédérations CGT, chaque jours plus nombreuses, ont emboîté le pas. Des intersyndicales départementales regroupant CGT FO Solidaires FSU et organisations de jeunesse multiplient les appels à une lutte prolongée à compter de cette date. Et une intersyndicale nationale CGT-FO-FSU-Solidaires appelle clairement à ce que le 5 décembre soit une « première journée » de grève.

    Réussir la journée du 5 décembre

    Soyons clair, réussir la journée du 5 est une priorité fondamentale. Plus la grève sera forte, plus les manifestations seront massives, plus il sera envisageable de reconduire le 6 et les jours suivants. Chacune et chacun doit prendre sa part dans cette construction de la grève reconductible, car personne ne le fera à notre place !

    L’appel intersyndical CGT-FO-FSU-Solidaires, même si il n’évoque pas la question de la reconduction, à l’intérêt de faciliter la construction d’une mobilisation unitaire, y compris en portant la question des modalités d’actions en AG auprès des salarié.es. Évidemment, la préparation même du 5 doit s’articuler à l’idée de la reconduction les jours suivants. Pour cela, le travail de mobilisation dans les entreprises et sur les territoires, est l’enjeu principal ; poursuivre la grève le 6, suppose que le 5 il y ait beaucoup de grévistes, et qu’ils/elles puissent tenir des assemblées générales suffisamment représentatives pour décider une poursuite effective du mouvement.

     » Il faut que décembre soit le plus chaud possible avec le plus de grèves reconductibles « 

    Née en juin dernier du mariage entre Alternative Libertaire (AL) et la Coordination des Groupes Anarchistes (CGA), l’Union Communiste Libertaire (UCL) veut une  » démocratie directe, l’autogestion et le fédéralisme « , le tout obtenu au travers des luttes. Théo Roumier, membre de l’UCL, est l’invité de la Midinale.

    Il faut aussi que les grévistes sortent du tête à tête dans l’entreprise pour tisser les liens avec les autres salarié.es en lutte des environs. Les organisations interprofessionnelles, unions locales et départementales, devraient jouer un rôle déterminant dans ce sens en organisant la solidarité et la convergence de proximité.

    Au delà de la réforme des retraites, le 5 décembre et les jours qui suivent doivent être le moment de ralliement de toutes les colères déjà présentes. Gilets jaunes, retraité.es, privé.es d’emploi, hôpitaux, climat, pompiers, éducation, … Nous avons besoin de nous unir pour faire reculer ce pouvoir. Il faut à notre camp une victoire, pour reprendre confiance et aller plus loin.

    Le meilleur des blocages, c’est la grève !

    Le 13 septembre, Paris a tourné au ralenti, des bouchons monstres, des gares désertes, des milliers de rendez-vous et réunions annulés… Les agents de la RATP, en cessant massivement le travail, ont fait la démonstration que le meilleur moyen de paralyser l’économie et de taper au portefeuille des patrons : c’est la grève. Bien sûr, il ne s’agit pas de mettre en concurrence les différents modes d’action mais alors que la question du blocage de l’économie se pose régulièrement, chez les gilets jaunes ou dans les collectifs pour le climat, la grève de la RATP aura eu plus d’impact que bien des actions de blocages.

    Néanmoins, toutes les actions qui contribueront à paralyser l’économie seront utiles a partir du 5 décembre. De ce point de vue, l’appel de l’assemblée des assemblées de gilets jaunes à prendre part à la grève va clairement dans le bon sens et leur expérience sera précieuse pour que la contestation s’installe partout sur le territoire.

    Certain.es diront, à juste titre, que si cette grève a un tel impact c’est qu’il s’agit là d’un secteur clé et que tous les salarié·es ne disposent pas d’une telle force. Il est vrai que des secteurs comme celui des transports, de la logistique ou de l’énergie ont une capacité particulièrement forte à bloquer l’économie. Mais la grève par procuration, en laissant seulement certains secteurs assumer le rapport de force, pourrait être fatale. Et ce n’est qu’en s’attaquant aux profits patronaux que nous les contraindront à céder.

    Éviter le piège de la grève par procuration

    Si nous pensons que nous devons tout faire pour réussir le 5 décembre, ce qui se dessine n’est, en effet, pas sans risques pour autant. Il y a aujourd’hui encore un fossé certain entre le niveau général de mobilisation dans le salariat (en témoigne la faible mobilisation du 24 septembre) et les secteurs porteurs du 5 décembre, RATP en tête.

    Il faut tout faire pour éviter que les secteurs combatifs restent isolés et que les salarié.es potentiellement mobilisables rentrent dans le principe d’une grève par procuration. Lorsque les grèves sont isolées, comme celle des cheminot·es en 2018 (sans revenir sur le choix problématique d’une succession de grèves de 48 heures), le pouvoir n’a qu’à jouer la montre.

    Mais lorsque les grèves s’étendent et se généralisent, notre force s’en trouve décuplée, et le pouvoir peut alors être débordé. La reconductible ne doit pas être identifiée à la mobilisation des régimes spéciaux mais à la mobilisation contre l’ensemble du projet du gouvernement. Il faut marteler que public ou privé, régimes spéciaux ou non, nous sommes toutes et tous perdant.es avec cette « réforme ». Nous avons encore un mois à travailler à ce que la dynamique du 5 ne parle pas qu’à certains secteurs mais fasse écho à l’ensemble des salarié.es et plus largement à toutes celles et ceux qui en ont ras le bol de ce gouvernement au service des riches. La grève générale, c’est toutes et tous ensemble, personne ne la fera à notre place !

    Pour un mouvement contrôlé par la base

    Le 5 décembre est un jeudi. Cela veut dire qu’il faudra reconduire le plus massivement possible le vendredi. Et pour une partie du salariat, tenir le samedi et le dimanche. Puis trouver la force de continuer et rebondir le lundi et les jours qui suivent. Dès le jeudi, notre priorité doit être de se rassembler sur nos lieux de travail, de réunir nos collègues en assemblée générale. C’est collectivement qu’il faut décider ou non de la reconduction de la grève, sans laisser la décision à d’autres ni rester dans l’attentisme des autres secteurs. Des rassemblements de grévistes le vendredi, des grandes manifestations le samedi, seraient de bons point d’appuis.

    C’est dans ce sens que les militantes et militants de l’Union communiste libertaire, à leur modeste échelle, interviennent dès à présent, syndicalistes dans leurs entreprises et leurs services, dans leurs UL et UD. Mais aussi dans les lieux d’études, les quartiers ou les divers collectifs militants. La victoire est possible et nous pouvons encore être surpris d’ici le 5. Qui ne le fut pas il y a un an avec les Gilets jaunes ? Qui ne le fut pas il y a quelques jours avec le droit de retrait des cheminot.es puis la grève spontanée des technicentres SNCF ?

    Partout où nous sommes, informons, discutons, organisons. Il n’y a pas une minute à perdre pour préparer cette grève reconductible. Que décembre soit bouillant !

    Union communiste libertaire, 6 novembre 2019



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    Les anarchistes du Chili s’expriment sur l’explosion sociale

    03 Nov 2019

    Face à l’explosion sociale dans la région Chilienne, la Fédération Anarchiste de Santiago déclare :

    1- Les failles du modèle néo-libéral se montrent chaque fois plus grandes, la situation a dépassé de toute part le gouvernement et s’est étendue en région. Maintenant, ce n’est plus seulement à Santiago qu’ont lieu les protestations dans la rue, mais dans tous les territoires de la région du Chili que s’est levée et organisée la lutte. La volonté de notre classe grandit de jour en jour, même si tout est fait pour l’empêcher, nous sommes à chaque fois plus nombreux.ses dans cet acte historique. Le couvre feu est constamment défié dans tous les coins du pays, avec des manifestations massives de colère, les peuples continuent leur digne lutte.

    2-La réponse du gouvernement a été d’intensifier sa répression sauvage, plus de dix milles militaires se baladent dans nos quartiers et avenues en déchaînant le terrorisme d’État. Des tanks et des hélicoptères de combat sont promenés dans les rues et dans le ciel dans le but de terroriser le peuple.

    Ce déploiement de flics et de militaires a violemment frappé les peuples en luttes, ce sont déjà plus de 1700 détenu.es, plus de 250 blessée.e.s graves et plus de 15 personnes tué.e.s pour lesquels l’État prétend cacher sa responsabilité et tente de cacher leurs noms, des centaines de personnes disparues, un nombre incalculable de torturé.e.s et toujours plus de cas de violences sexuelles apparaissent. Toutes les violences et les assassinats sont de la responsabilité directe de l’État, et tout spécialement du gouvernement qui a rendu la voie libre à ses sbires, qui n’ont pas hésité une seule seconde à tirer sur la classe opprimée.

    3- Nous alertons les peuples en lutte face à la stratégie de communication de l’État, développée par le gouvernement avec la complicité de la presse bourgeoise, laquelle ne cherche qu’à détourner les regards du conflit social, installant l’idée que c’est un conflit de sécurité, dans lequel la priorité est de rétablir l’ordre bourgeois à travers un grand « pacte social » sans rendre leurs droits aux peuples. De longues heures d’images tendancieuses et de prises d’opinions complices apparaissent à la tv, appels du gouvernement à « l’esprit nationaliste » pour faire face à cette crise, les médias bourgeois et le gouvernement gèrent la période comme une catastrophe naturelle, mais nous savons que c’est la catastrophe du capitalisme et du patriarcat, et nous luttons pour nous en libérer ainsi que de tout celleux qui le soutiennent.

    Nous voulons aussi souligner, que les appels à marcher avec le maillot de la sélection Chilienne de football et à développer un esprit nationaliste, sont la même stratégie utilisée quelques années en arrière par l’extrême droite brésilienne, qui avait utilisé le massif mécontentement social comme tremplin politique pour arriver au pouvoir. Nous appelons à visualiser cette situation et à ne pas renforcer le fascisme.

    4- Nous rejetons l’opportunisme des partis politiques qui prétendent représenter les peuples en lutte, vous ne représentez que vos intérêts mesquins, ne cherchant qu’à arriver au pouvoir en utilisant le sang versé par la classe des opprimé.e.s comme stratégie d’opportuniste et de parasites. Vous n’avez pas votre place dans nos quartiers, nos assemblées et manifestations, pas de place dans le monde nouveau que nous sommes en train de créer, vous ne faites que représenter tout ce que nous sommes en train de jeter aux oubliettes de l’Histoire.

    5- Nous appelons à poursuivre les mobilisations, à continuer la lutte dans les territoires et dans les rues. Il est extrêmement nécessaire de mettre en place des assemblées territoriales en développant des pratiques pré-figuratives autogérées, depuis une position de classe, écologiste et antipatriarcale, pour que l’auto-organisation des opprimé.e.s puissent offrir des réponses et des solutions tant aux problématiques immédiates comme sur le long terme. Nous devons commencer à créer des communautés organisées et un contrôle territorial, qui nous permettent d’avancer vers notre émancipation totale, ce qui doit être notre priorité et non pas de trouver une sortie institutionnelle à la crise comme veut le faire l’assemblée constituante ou toutes les autres choses qui permettent de donner de l’air à la démocratie bourgeoise.

    6- Pour finir, il devient nécessaire de générer une base revendicative coordonnée entre les différents secteurs en lutte, qui représente la diversité des corps, peuples et territoires ainsi que leurs problématiques. Pour la même raison il est très important de réussir à détruire les piliers de ce modèle, il devient nécessaire de mettre fin au code de l’eau et aux AFP, et d’un autre côté d’améliorer les conditions de vies immédiates de notre classe, en abaissant le nombre d’heures de travail, socialisant le système de transport, augmentant le salaire minimum, en mettant fin à la sous-traitance et en revendiquant le droit à un logement et un habitat digne, en légalisant l’avortement et en permettant un accès digne aux soins, en supprimant toutes les dettes éducatives (CAE, Fond Solidaire), en baissant les prix des services basiques (eau, électricité, gaz) et en paralysant tous les projets extractivistes. Il faut arrêter l’agenda législatif de la bourgeoisie qui entérine toujours plus le néo-libéralisme, nous exigeons donc le retrait du décret TPP-11, de la loi d’Intégration Sociale, la loi des Glaciers, du Contrôle d’identité de la jeunesse, de la réforme des retraites, réformes des taxes et le projet de route de l’eau, dans le même but il est indispensable d’abroger la loi des « classes sécurisées », la loi anti-terroriste, le statut jeunes travailleurs, la loi Migrants, la loi sur les réserves de cuivre et le code du travail. Pour terminer nous exigeons la libération de tou.te.s les prisonnier.re.s politiques, la suspension de l’état d’urgence et du couvre feu, le retrait de tous les militaires et des flics des rues, la fin des violences politiques sexuelles et l’arrêt de l’utilisation de la loi de sécurité intérieure de l’État. Tout cela doit être impulsé par une grève générale et une mobilisation constante dans les rues.

    Militaires, hors de nos rues !
    Grève générale !
    Enracinons l’Anarchisme !
    Construisons la Communauté Organisée !
    Vive la lutte des peuples !
    FÉDÉRATION ANARCHISTE DE SANTIAGO



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    Pour une société écologique et solidaire : sortons du capitalisme !

    22 Sep 2019

    Le capitalisme nous conduit droit dans le mur : Comment fonctionne-t-il ? Pourquoi ce système économique s’oppose-t-il intrinsèquement à la sortie de la crise écologique ?

    L’impasse écologique

    Il faut comprendre que le moteur du capitalisme carbure à la croissance. Croissance des profits évidemment, causée par l’accroissement de la consommation, dépendante elle-même de l’augmentation de la production. Qui dit augmentation de la production, dit hausse de la dépense en énergie, que ce soit à travers le processus de production, lors de l’acheminement des marchandises, ou bien lors de l’usage des marchandises technologiques. Ce sont les ressources fossiles (charbon, pétrole..) qui ont rendu possible l’explosion de la productivité et c’est leur combustion qui génère massivement des gaz à effet de serre. Les capitalistes sont dans une fuite en avant pour faire toujours plus de profits. Ce qui veut dire exploiter encore davantage celles et ceux qui travaillent, ainsi que les ressources de notre planète. Cette concurrence qui pousse à toujours plus de productivité pour rester dans la compétition conduit à des drames écologiques : fonte des glaces, incendies qui ravagent les forêts, catastrophes climatiques etc. Au final, les capitalistes ne peuvent pas sortir de la crise écologique qu’ils ont engendré : ils sont en compétition les uns les autres pour leurs profits !

    Une autre société, écologiste et autogestionnaire

    Comme le capitalisme, même « vert », ne mettra pas fin à l’urgence écologique, c’est par les luttes collectives que nous pourrons obtenir des avancées et arriver à une rupture révolutionnaire pour créer une nouvelle société, débarrassée du productivisme et du capitalisme. Pour que la production et la distribution ne détruisent pas notre environnement, c’est aux travailleuses et travailleurs de décider elles et eux mêmes sur leur lieu de travail comment produire, à quel rythme, et de manière écologique. Sans les contraintes managériales et sans la recherche incessante de profits qui nuisent à l’environnement. Ces grandes orientations, seront en lien avec des assemblées de villes et de territoires pour que la population définisse elle-même ses réels besoins, de façon démocratique. C’est cette société autogestionnaire qui pourra nous faire sortir de l’urgence écologique, et c’est par la lutte que nous la construirons !

    Seule la lutte collective nous fera gagner !

    Pour changer l’organisation de la société, nous ne nous pourrons pas nous contenter de modifier nos comportements individuels, nous devrons lutter collectivement. C’est par des luttes massives, et non pas par les urnes, que nous obtiendrons des victoires, en nous mobilisant pour nos intérêts concrets sur nos lieux d’études, de travail, là où on vit, par exemple pour la gratuité des transports. Celles et ceux d’en bas sont les premier.es touché.es par les désastres écologiques, le rapport de force est à construire ! Informons largement, appelons à des assemblées générales pour décider démocratiquement de nos actions. Le 20 septembre mobilisons nous pour la grève scolaire !

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