Syndicalisme

  • On peut toustes préparer la bataille contre la réforme des retraites !

    On peut toustes préparer la bataille contre la réforme des retraites !

    03 Jan 2023

    On peut lire des articles et des petits guides ici, ici, et ici.

    On peut aussi coller des affiches comme celles ci-dessous :

    Par Groupe Un Autre Futur Luttes Sociales Syndicalisme
  • MeToo politique et syndical : un moment nécessaire !

    MeToo politique et syndical : un moment nécessaire !

    25 Nov 2022

    Tribune Inter-Organisations à l’occasion du 25 novembre 2022 : Journée internationale de lutte contre les violences envers les femmes

    Par Groupe Un Autre Futur Féminisme Syndicalisme
  • Débat : Casse des retraites et des solidarités : s’informer pour résister !

    Débat : Casse des retraites et des solidarités : s’informer pour résister !

    20 Nov 2022

    Vendredi 2 décembre 19 h à la librairie « La Mauvaise Réputation 

    Un journaliste du média Rapports de Force https://rapportsdeforce.fr/ viendra présenter comment ont été mis en place et fonctionnent les systèmes de solidarité depuis le sortir de la seconde guerre mondiale, comment ils sont attaqués et en quoi les arguments gouvernementaux pour « réformer » les retraites sont fallacieux. De quoi contrer la propagande gouvernementale, ouvrir des pistes pour résister et penser un autre système de solidarité qui donne envie de se battre au plus grand nombre !

    Par Groupe Un Autre Futur Luttes Sociales Monde du travail Syndicalisme
  • Rencontre nationale à Montreuil, 14-15mai 2022 : « Au taf » les syndicalistes autogestionnaires et libertaires!

    Rencontre nationale à Montreuil, 14-15mai 2022 : « Au taf » les syndicalistes autogestionnaires et libertaires!

    28 Avr 2022

    Impératif écologique, ubérisation, désindustrialisation, féminisation… Ces défis taraudent toutes et tous les révolutionnaires qui veulent œuvrer à l’organisation des travailleuses et des travailleurs. Ils seront au centre d’une initiative que l’UCL a voulue publique et ouverte.

    Ce sera à la salle AERI, très beau et dynamique lieu autogéré au 57, rue Étienne-Marcel à Montreuil (93), métro Robespierre.

    AU PROGRAMME  

    Par Groupe Un Autre Futur Autogestion Syndicalisme Vie de l'organisation
  • Nous sommes essentielles. Le patronat et l’État, non.

    Nous sommes essentielles. Le patronat et l’État, non.

    19 Avr 2022

    Nous sommes caissières, vendeuses, assistantes-maternelles, secrétaires, infirmières, agentes d’entretien, aides-soignantes, aides à domicile, enseignantes, AESH, animatrices en milieu scolaire, éducatrices de jeunes enfants, etc. Nous sommes 14 millions de salariées, et pour la moitié, concentrées dans 10 métiers. Les métiers avec les statuts les plus précaires et les plus mal payés : les secteurs féminisés. C’est le produit de l’alliance criminelle du patriarcat et du capitalisme. Et pourtant nous sommes essentielles, tous les jours, pas seulement pendant une pandémie. La suite ici.

    Par Groupe Un Autre Futur Anti-patriarcat Communiqués UCL Syndicalisme
  • Notre prochain vendredi féministe du 4 mars

    Notre prochain vendredi féministe du 4 mars

    26 Fév 2022

    Présentation de notre brochure fédérale :  » Quand les femmes se lèvent, le peuple avance ! Enjeux de la syndicalisation des secteurs féminisés « .

    Une brochure de la commission travail et de la commission antipatriarcat de l’UCL avec la présence en visio des auteur-e-s.

    « 4 millions de travailleuses, une force sans laquelle la classe ouvrière ne peut vaincre » . Au début des années 60, la commission-femme de la CGT donnait le ton pour lancer son congrès. 60 ans plus tard, le slogan reste malheureusement de mise. « 14 millions de travailleuses, une force sans laquelle le syndicalisme de classe et de masse ne peut vaincre » en serait la version actuelle.

    Ce slogan résume à lui seul la situation, sans compter que sur ces 14 millions de travailleuses en France, la moitié est concentrée dans 10 professions dont les caractéristiques sont liées à s’occuper et à servir les autres. Caissières, vendeuses, assistantes maternelles, secrétaires, infirmières, agentes d’entretien, aides-soignantes, aides à domicile, enseignantes, animatrices en milieu scolaire, AESH, éducatrices de jeunes enfants, assistantes sociales, sages-femmes, auxiliaires de puériculture, etc.. Reproduisant, dans le milieu du travail, le patriarcat en dehors du travail, ces travailleuses s’occupent aussi des parents âgés, des enfants, du conjoint ou du compagnon, et de l’entretien du logement.

    La Covid 19 et les confinements ont démontré, sans contestation possible, que sans leurs activités, la société ne peut fonctionner. Mais cette réalité ne vaut pas qu’en présence d’un virus, elle vaut chaque jour, partout dans le monde. Et pourtant, ces métiers sont ceux où la précarité et les bas salaires sont majoritaires. Surexploitation et violences faites aux femmes, capitalisme et patriarcat marchent main dans la main, c’est une alliance criminelle.

    Mais les travailleuses ne sommes pas des victimes. Toute l’histoire du monde du travail montre que qu’elles n’ont jamais accepté cette situation. Toute cette histoire est riche de nombreuses luttes, de grèves victorieuses et de droits si durement gagnés, et si chèrement payés. Une histoire encore bien trop méconnue. Une histoire qu’il faut continuer à écrire aujourd’hui même.
    Les travailleuses ont aussi construit et fait vivre le syndicalisme de lutte. Sans lui, rien ne serait possible pour changer notre situation collective. Mais sans les travailleuses, il disparaîtrait. La culture
    machiste y prédomine encore, et maintient un sentiment d’infériorité des femmes syndiquées. Il ne tient pas compte des réalités de nos métiers et du travail gratuit que nous fournissons dans la famille.
    Notre syndicalisme de lutte ne s’est pas complètement détaché de l’idéologie patriarcale.
    Aucune fatalité à cela. En se syndiquant massivement, les travailleuses changerons cette situation.
    Et bien vite nous constaterons la grande peur des capitalistes et de L’État qui nous oppriment.

    Créer un réseau ou une coordination de féministes syndicalistes n’est-il pas alors d’actualité ?

    Rendez-vous à 19h à la librairie La Mauvaise Réputation (20 rue Terral, quartier St Anne à Montpellier) – Jauge à 30 personnes, masque obligatoire.

  • Disparition de Yoann Isambert, du secrétariat international de la CNT

    06 Avr 2020

    Yoann Isambert, du secrétariat international de la CNT, est décédé, le 2 avril, à l’âge de 31 ans.

    Avec un drapeau CNT, Yoann avait défilé, le 11 janvier à Paris, dans le pôle rouge et noir de la grande manifestation de soutien à la gauche kurde. Il était également un membre actif de l’association Sulidarità, qui vient en aide aux prisonniers politiques corses et à leurs familles.

    L’Union communiste libertaire s’associe à la peine éprouvée par ses proches, ses ami·es et camarades. Nous reproduisons le courrier d’adieu publié par son Syndicat des travailleurs de l’éducation de Seine-Saint-Denis (CNT-STE 93).


    YOANN, TU SERAS TOUJOURS À NOS CÔTÉS

    Le jeudi 2 avril, notre camarade, Yoann Isambert est mort. Sa disparition soudaine nous plonge toutes et tous dans un immense chagrin. La douleur est à la hauteur de l’être formidable qu’était Yoann. Toutes nos pensées vont bien sûr d’abord à sa compagne, à sa famille, ses ami·e·s. Leur tristesse est inimaginable et nous les soutiendrons du mieux que nous le pourrons face à toutes les épreuves qui seront à traverser. Nous nous faisons aussi leur relais pour demander à chacun et chacune d’être attentif·ve à leur intimité. Soutenir, sans être intrusif·ve. Sans nul doute, Yoann, avec la pudeur qui le caractérisait, aurait su trouver cet équilibre.

    Nous pensons aussi à ses élèves et ses collègues. Yoann était enseignant d’histoire-géographie au collège Les Mousseaux de Villepinte. Nous savons qu’il va y laisser un immense vide tant son investissement auprès des élèves et dans la vie du collège y était important. Le syndicat CNT éducation se tient au côté des collègues et nous leur apporterons aussi tout le soutien nécessaire. Yoann aimait son travail et ses élèves. Sa combativité était sans faille dans la lutte pour une école réellement émancipatrice, non autoritaire et égalitaire.

    Son engagement syndical au sein de la CNT était un élément essentiel dans la vie de Yoann. Notre syndicat, mais également toute notre confédération perd un très grand militant. Un être tellement riche de connaissances, curieux, critique, doux, à l’écoute. Toutes ces qualités faisaient qu’il était un ciment entre nous. Il a marqué nombre de nouvelles et nouveaux adhérent·e·s par son accueil chaleureux. Et même s’il refusait d’être un modèle, il est certain que nous sommes nombreux·euses à avoir été inspiré·e·s par lui. Yoann apportait une intelligence, une réflexion, un calme, une qualité d’échange, un humour, une rage contre l’injustice, une justesse d’analyse, une joie de vivre. Il était là, toujours présent, ne laissait jamais sa place pour faire vivre l’autogestion au quotidien, y compris dans les tâches des « petites mains ». Même si nous, ses camarades du STE93, sommes toutes et tous dévasté·e·s par sa perte, nous n’oublions pas l’ensemble des camarades de la CNT qui pleurent déjà son absence.

    Sans compromissions, Yoann avait à coeur de chercher les points de convergences, d’apaiser les conflits, de créer l’unité. Yoann voulait en découdre radicalement avec le capitalisme, source de tant d’injustice et d’inégalité sociale. Et ses combats étaient résolument internationaux. Yoann était engagé dans de nombreuses luttes d’autodétermination des peuples. Son action était si grande qu’il est impossible ici de toutes les évoquer. Nous pensons donc aussi très chaleureusement à nos camarades kanaks car Yoann a toujours été à leur côté dans leur légitime lutte pour se défaire du colonialisme français. Nous pensons aussi aux camarades kurdes auprès de qui Yoann faisait vivre sa solidarité internationale. Nous savons que pour vous aussi, sa perte est immense et votre chagrin incommensurable.

    Un combat était primordial pour Yoann : celui pour la libération des prisonnier·ère·s politiques corses et basques. C’est au travers de ces combats qu’il a rencontré des militant·e·s de la CNT et qu’il a fini par nous rejoindre. Mais il n’a jamais oublié, ou mis de côté ses engagements historiques. Au contraire, il a toujours cherché à les faire vivre. De nombreux·euses adhérent·e·s de la CNT étaient d’ailleurs fier·e·s d’avoir pu participer, à leur mesure, mais grâce à Yoann, à la marche parisienne de décembre 2017 pour la fin du régime d’exception dont sont victimes les prisonnier·ère·s basques.

    La CNT éducation, en accord avec la compagne de Yoann, vous propose de poursuivre ces combats essentiels qu’il menait, en participant à une cagnotte en ligne dont l’intégralité du montant sera reversée, à parts égales, entre le Comité de solidarité avec le peuple basque (CSPB) et l’association Solidarità pour les prisonniers corses.

    www.lepotsolidaire.fr/pot/n90jiyvs-PourYoann_faire-vivre-ses-combats

    Merci Yoann de nous avoir permis de te connaître.

    Ta personne toute entière nous portera dans les combats que nous mènerons. Camarade, tu seras toujours à nos côtés !

  • Solidaires met en place un numéro vert d’appui syndical !

    31 Mar 2020

    Nous vous partageons l’information : à partir du lundi 30 mars à 9H00, l’Union syndicale Solidaires met en place un numéro vert d’appui syndical
    le 0 805 37 21 34.

    Toutes les infos sont dans leur communiqué à ce propos, trouvable sur leur site ici : https://solidaires.org/Solidaires-met-en-place-un-numero-vert-d-appui-syndical

  • AIRBUS REDÉMARRE : LES PROFITS CONTRE LA SANTÉ

    28 Mar 2020

    Depuis le lundi 23 mars, la direction d’Airbus a décidé unilatéralement de reprendre les activités de ses usines à Toulouse. Après 4 jours d’une production à l’arrêt pour évaluer comment l’entreprise pourrait redémarrer, la direction a estimé que les mesures avait été prises pour « garantir la sécurité et la santé des salariés » et que les usines en France et en Espagne pouvaient redémarrer. Or si on en croit le syndicat de cadre d’Airbus CFE-CGC, par la voix de sa coordinatrice Françoise Vallin dans le journal l’Usine Nouvelle : « Chez Airbus, tous les postes de travail ne sont pas sécurisés ».

    TOUT LE MONDE CONCERNÉ !

    C’est donc en dépit de la santé des salarié·e·s que l’avionneur va continuer de produire en les mettant en danger pour une activité qui n’est absolument pas essentielle dans cette période de crise sanitaire sans précédent. Au-delà d’Airbus, c’est toute la chaîne de sous-traitance qui va devoir se remettre au travail [1], accentuant de fait les risques d’une accélération de la contamination au Covid-19 dans la région Toulousaine mais également à l’international (notamment en Espagne [2]). Des milliers d’ouvriers et d’ouvrières, de techniciens et de techniciennes vont être sommé·e·s de mettre en danger leur famille et leur propre santé pour se plier aux désidératas d’une direction hors sol qui ne pense qu’à ses profits. Même les personnels de bureau ne seront pas épargnés car la direction voudrait imposer la présence sur site à au moins 20% d’entre elleux, d’après la CGT. Il n’y a pourtant aucune urgence à produire des avions : ce moyen de transport risque de circuler en sous régime. Et ce d’autant plus que le tourisme de masse est en berne, traumatisé par la peur de partir dans des contrées lointaines considérées peu sûres au niveau sanitaire par les personnes qui en auraient les moyens. Airfrance, par exemple n’assure plus que 10% de son trafic et les compagnies aériennes, seules clientes d’Airbus, risquent le dépôt de bilan à cause de la crise économique qui découle de celle du Covid-19. Même après la pandémie, il y a de fortes chance que les avions produits ne trouvent donc pas d’acheteurs et Airbus aura donc risqué la vie de ses salarié·e·s pour rien ! Pire, alors qu’airbus annonce s’être procuré 20 000 masques de protection pour ses salariées, les soignants manquent de protection dans les hôpitaux ! On voit quelles sont les priorités pour les capitalistes.

    DOUBLE DISCOURS DE L’ÉTAT POUR DÉDOUANER LES PATRONS

    Alors que le gouvernement vient d’augmenter l’arsenal répressif pour faire appliquer le confinement qu’il a également rallongé de deux semaines, alors que l’épidémie n’en est qu’à ses débuts, alors que les personnels de l’hôpital public (soignants, agents d’entretien, administratifs…) sont déjà à bout et tirent toutes les alarmes possibles, les grandes entreprises comme Airbus nous envoient un message clair : produire plutôt que guérir, risquer plutôt que soigner, souffrir pour leur profit ! L’État est en partie responsable de cette prise de décision. En pratiquant un double discours visant d’un côté à faire respecter des mesures de confinement pour ralentir l’épidémie et de l’autre à inciter les entreprises à maintenir l’économie en chute libre, le gouvernement fait risquer leurs vies aux travailleurs et travailleuses les plus susceptibles de contracter la maladie et donc de la propager.

    NOS VIES VALENT PLUS QUE LEURS PROFITS !

    Pour l’Union Communiste Libertaire Toulouse et alentours, les patrons n’ont pas à imposer leur loi au détriment de la santé de salarié.e.s et de la population. Nous appelons les travailleurs et travailleuses d’Airbus et de ses sous-traitants à faire valoir leur droit de retrait ou à se mettre massivement en grève, face à cette absurdité et au cynisme morbide de la direction.

    Union Communiste Libertaire Toulouse et alentours le 27 mars 2020

    [1] https://reporterre.net/Airbus-force-la-reprise-du-travail-chez-ses-sous-traitant-denonce-la-CGT

    [2] http://rojoynegro.info/articulo/acci%C3%B3n-sindical/cgt-anuncia-huelga-indefinida-airbus-las-medidas-empresariales-durante-la-c


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