Commission féministe

  • Le 25 novembre, la lumière c’est sur les violences de genre et pas ailleurs !

    Le 25 novembre, la lumière c’est sur les violences de genre et pas ailleurs !

    17 Nov 2022

    Marche de nuit en non mixité de genre (sans hommes cis hétéro) !

    Vendredi 25 novembre à 19h (départ Plan Cabanes

    Le 25 novembre est un temps fort de mobilisation et de lutte internationale pour l’élimination des violences faites à l’égard des femmes et des minorités sexuelles et de genre. Notre ville de Montpellier a décidé d’organiser Cœur de ville en lumière ce jour-là, témoignant ainsi de son indifférence pour la lutte féministe. De plus, dans cette période de dérèglement climatique et de difficultés pour beaucoup à payer leurs factures d’énergie, la mise en place d’un dispositif aussi énergivore montre que la lutte contre le réchauffement climatique n’est pas dans leurs priorités.
    Si mise en lumière il doit y avoir ce jour, c’est sur les violences de genre ! Prenons la rue pour une marche de nuit !
    Une marche de nuit en mixité choisie de genre sans homme cis hetero, c’est un moment qui permet de retrouver de la force collective, de se ré-approprier l’espace public dans lequel nous ne sommes quotidiennement pas les bienvenu.e.s (a fortiori la nuit). C’est aussi un moment politique important, surtout dans la période que nous traversons :

    Les attaques réactionnaires transphobes et antiféministes se multiplient

    Nous assistons à un déferlement de haine transphobe, largement relayé par les médias mainstream. Le discours transphobe, foncièrement réactionnaire, remet en question les identités trans et s’accompagne d’une attaque contre les droits des personnes trans (qui sont déjà fragilisées et plus sujettes aux agressions et diverses formes de violences).
    Les forces réactionnaires s’attaquent également aux droits fondamentaux des femmes, ce qui se manifeste dernièrement par des remises en question du droit à l’avortement dans le monde (États-Unis, Pologne..) et des menaces sur l’accès à la contraception. Ces discours et lois attaquent notre droit à disposer librement de notre corps, que l’on soit cisgenre ou transgenre. En Italie, l’élection d’un gouvernement post-fasciste avec des cadres du parti Fratelli d’Italia farouchement homophobes et anti-choix augure des jours bien difficiles.

    La surenchère de racisme et d’islamophobie figure dans les projets de loi

    Un futur projet de « loi immigration » prévoit de faire évaluer par les tribunaux si les propos ou comportements d’un.e étranger.ère « s’accordent » avec les « principes de la république ». Cette nouvelle loi ouvre un nouveau volet d’attaque visant les étranger.ère.s, cette fois-ci, en ciblant les personnes en situation régulière et en fragilisant davantage leur situation. S’ajoute à ce contexte des polémiques gouvernementales à répétition sur la question du voile et de l’islam, comme autant de violences sexistes supplémentaires.

    Les violences faites aux enfants ne se sont pas arrêtées

    L’inceste, sujet tabou, est pourtant présent partout en France. Une personne sur 10 affirme avoir été victime de violences sexuelles durant son enfance. Tout comme il existe une culture du viol, il y a une culture de l’inceste qu’il nous faut voir, entendre et combattre. Ne pas dénoncer les abus que les enfants subissent, c’est laisser les violences faites aux enfants se perpétuer.

    • La casse sociale s’accélère encore

    En France, les réformes en cours ou à venir contre nos droits sociaux, détricotent la solidarité. Que cela soit le retardement du départ à la retraite, la remise en cause des droits au chômage ou la réduction de la protection sociale, ces mesures en faveur du patronat vont aggraver les inégalités sociales. Les femmes et minorités sexuelles et de genre seront encore plus touchées : déjà éloignées de l’emploi (temps partiels imposés, carrières mises en pause pour la famille, discriminations à l’embauche..), elles subissent plus le chômage et les petites retraites, et encore plus si elles sont migrantes (discriminations à l’embauche, travails pénibles, impossibilité d’accéder à une retraite pleine). Cette précarité, qui rend dépendant.e du conjoint, peut devenir dramatique lorsqu’il y a violences. Lutter pour la solidarité sociale, c’est aussi nous donner des armes pour lutter contre le patriarcat.

    Les luttes à l’international nous donne de l’espoir

    Aujourd’hui, la lutte pour la liberté nous vient d’Iran avec un objectif net des protestataires : renverser le régime théocratique en place. Malgré une répression énorme (il y a un mois, on dénombrait la mort probable de 200 personnes et d’au moins 5500 arrestations), le slogan « Zen, Zengedî, Azadî » (Femme, Vie, Liberté) directement traduit du kurmandjî « Jin, Jiyan, Azadî » (slogan du mouvement kurde) continue de résonner. Il incarne à la fois une approche unique de l’égalité des sexes. et une dynamique unificatrice des protestations à travers tout le pays.

    En route vers la grève du 8 mars

    Cette marche n’est évidemment qu’une étape, les mobilisations sociales dans lesquelles nous avons toustes notre part et la grève du 8 mars sont nos prochains objectifs.
    Les femmes et minorités sexuelles et de genre sont exploitées par le système patriarcal dans le monde entier, que cela soit au travail ou au domicile. Au travail, elles gagnent moins, subissent des violences sexistes et sexuelles, sont plus sujettes à la précarité (CDD, temps partiels). A la maison, elles portent la charge domestique et mentale, et subissent des violences (sexuelles et conjugales).
    En nous mettant en grève totale comme l’ont fait les femmes islandaises en 1975, nous montrons la violence que nous subissons et en même temps que notre capacité à stopper l’activité d’un pays. Sans nous tout s’arrête !

    Préparons la grève du 8 mars dès aujourd’hui, sur nos lieux de travail et nos lieux de vie !

    Le monde que nous vous appelons à construire avec nous ne peut pas se bâtir sur la haine des autres, l’exploitation du plus grand nombre et du vivant, l’oppression des femmes, des minorités sexuelles et de genre. Le monde que nous vous appelons à construire avec nous défend la solidarité entre toutes les personnes et par delà les frontières, l’émancipation de toustes, que chacun.e puisse vivre son genre et sa sexualité comme iel le veut et disposer de son corps, libéré.e du patriarcat !

    Face à ces enjeux, prenons la rue le 25 novembre et brillons par notre présence ! RDV le 25 novembre à 19h à Plan Cabanes pour une manif en mixité choisie sans homme cis hétéro !
    Parez-vous de noir et de violet, et de vos plus belles lumières (guirlande, lumière frontale, de vélo..) !

    Voici le lien de l’évènement Facebook : https://www.facebook.com/events/529429295863948/?ref=newsfeed

  • Le féminisme libertaire : ses origines, ses luttes, ses spécificités

    Le féminisme libertaire : ses origines, ses luttes, ses spécificités

    19 Mai 2022

    Le samedi 28 mai 2022 à 19h30, nous vous proposons de venir assister à un débat en mixité à la librairie la Mauvaise Réputation (20 rue Terral, quartier St Anne à Montpellier). Ce week-end là, notre commission antipatriarcat fédérale se réunit à Montpellier pour quelques jours de travail d’élaboration politique. Vous pourrez rencontrer de nombreusEs camarades de l’UCL, discuter, échanger avec nous sur la diversité de nos réalités mais aussi de féminisme libertaire ! Nous arrivons au bout de l’écriture d’une brochure sur cette question !

    Le féminisme libertaire reste en effet méconnu. Il n’y a pas eu d’écriture de notre histoire, les raisons en sont diverses : absence d’existence académique, invisibilité liée au patriarcat, déconsidération classiste, analphabétisme, … Sa diversité est une force, son inorganisation peut être une faiblesse. Pour autant, notre influence politique et idéologique sont bien réelles.Nous éprouvons en tout cas aujourd’hui la nécessité de nous définir dans toute notre complexité et de nous nommer pour exister en tant que courant du féminisme, ici et maintenant. Les analyses et les pratiques que nous revendiquons ruissellent depuis que les femmes se battent et s’auto-organisent pour leurs conditions matérielles d’existence, dans tout le mouvement féministe contemporain ici et ailleurs.

  • Prochain vendredi féministe : Concert de harpe en non-mixité

    Prochain vendredi féministe : Concert de harpe en non-mixité

    28 Avr 2022

    Venez écouter un concert de harpe à la librairie La Mauvaise réputation, 20 rue Terral, le vendredi 6 mai à 19h30 !

    Ivane et Marion, suivent les classes de harpe et écriture au conservatoire de Montpellier, joueront pour vous un programme allant de Bach à des compositeurs bien plus récents, et même encore vivant ! La suite ici.

    Par Groupe Un Autre Futur Commission féministe Culture Local
  • Ateliers d’auto-défense féministe

    Ateliers d’auto-défense féministe

    18 Avr 2022

    La commission féministe de l’UCL Montpellier poursuit ses ateliers d’auto-défense féministe, ateliers mensuels en non-mixité choisie animés par une formatrice de l’association Sista, Nyno (https://associationsista.wordpress.com/).

    Nous souhaitons nous auto-organiser pour lutter contre toutes les formes de violences à l’encontre des femmes. Dans ce sens, l’auto-défense féministe est une réponse appropriée. Elle apporte des outils et des techniques pour se défendre, tant au niveau physique que verbal, ou encore émotionnel ou psychologique. Cette pratique visibilise les violences spécifiques faites aux femmes, causées par un système patriarcal, une construction genrée et tente d’augmenter notre boîte à outils pour y faire face, individuellement et collectivement. La formation met directement en question la construction patriarcale de genre qui cause, banalise et justifie les violences. Pour plus de détails, se rendre sur le site de notre commission féministe : https://feministesucl34.communisteslibertaires.org/lauto-defense-feministe/

    – Dimanche 15 mai (9h30 – 13h) : atelier d’auto-défense féministe en non-mixité : auto-défense en consultation médicale (médecine générale et gynécologie).

    – Dimanche 12 juin (9h30-13h) : atelier d’auto-défense féministe en non-mixité : rappel des différents outils et techniques vus pendant l’année (programme adapté selon les envies et besoins des participantes présentes : auto-défense verbale / physique / autre…). 

    Inscription ici : https://lite.framacalc.org/9m87-inscription-atelier-autodefense-feministe

    Par Groupe Un Autre Futur Commission féministe
  • Notre prochain vendredi féministe du 4 mars

    Notre prochain vendredi féministe du 4 mars

    26 Fév 2022

    Présentation de notre brochure fédérale :  » Quand les femmes se lèvent, le peuple avance ! Enjeux de la syndicalisation des secteurs féminisés « .

    Une brochure de la commission travail et de la commission antipatriarcat de l’UCL avec la présence en visio des auteur-e-s.

    « 4 millions de travailleuses, une force sans laquelle la classe ouvrière ne peut vaincre » . Au début des années 60, la commission-femme de la CGT donnait le ton pour lancer son congrès. 60 ans plus tard, le slogan reste malheureusement de mise. « 14 millions de travailleuses, une force sans laquelle le syndicalisme de classe et de masse ne peut vaincre » en serait la version actuelle.

    Ce slogan résume à lui seul la situation, sans compter que sur ces 14 millions de travailleuses en France, la moitié est concentrée dans 10 professions dont les caractéristiques sont liées à s’occuper et à servir les autres. Caissières, vendeuses, assistantes maternelles, secrétaires, infirmières, agentes d’entretien, aides-soignantes, aides à domicile, enseignantes, animatrices en milieu scolaire, AESH, éducatrices de jeunes enfants, assistantes sociales, sages-femmes, auxiliaires de puériculture, etc.. Reproduisant, dans le milieu du travail, le patriarcat en dehors du travail, ces travailleuses s’occupent aussi des parents âgés, des enfants, du conjoint ou du compagnon, et de l’entretien du logement.

    La Covid 19 et les confinements ont démontré, sans contestation possible, que sans leurs activités, la société ne peut fonctionner. Mais cette réalité ne vaut pas qu’en présence d’un virus, elle vaut chaque jour, partout dans le monde. Et pourtant, ces métiers sont ceux où la précarité et les bas salaires sont majoritaires. Surexploitation et violences faites aux femmes, capitalisme et patriarcat marchent main dans la main, c’est une alliance criminelle.

    Mais les travailleuses ne sommes pas des victimes. Toute l’histoire du monde du travail montre que qu’elles n’ont jamais accepté cette situation. Toute cette histoire est riche de nombreuses luttes, de grèves victorieuses et de droits si durement gagnés, et si chèrement payés. Une histoire encore bien trop méconnue. Une histoire qu’il faut continuer à écrire aujourd’hui même.
    Les travailleuses ont aussi construit et fait vivre le syndicalisme de lutte. Sans lui, rien ne serait possible pour changer notre situation collective. Mais sans les travailleuses, il disparaîtrait. La culture
    machiste y prédomine encore, et maintient un sentiment d’infériorité des femmes syndiquées. Il ne tient pas compte des réalités de nos métiers et du travail gratuit que nous fournissons dans la famille.
    Notre syndicalisme de lutte ne s’est pas complètement détaché de l’idéologie patriarcale.
    Aucune fatalité à cela. En se syndiquant massivement, les travailleuses changerons cette situation.
    Et bien vite nous constaterons la grande peur des capitalistes et de L’État qui nous oppriment.

    Créer un réseau ou une coordination de féministes syndicalistes n’est-il pas alors d’actualité ?

    Rendez-vous à 19h à la librairie La Mauvaise Réputation (20 rue Terral, quartier St Anne à Montpellier) – Jauge à 30 personnes, masque obligatoire.

  • Lancement du site de la commission féministe

    Lancement du site de la commission féministe

    19 Fév 2022

    Salut à vous !

    La commission féministe de l’UCL de Montpellier lance son propre site.

    Vous y trouverez :

    • notre actu féministe locale et fédérale,
    • nos rendez-vous : les Vendredis Féministes et les ateliers d’auto-défense,
    • les articles, bouquins et autres événements que l’on souhaite partagez avec vous,
    • nos affinités électives 

    et dès que possible :

    • nos productions (autoc, tracts, affiches etc.),
    • et toute une série de ressources !

    Retrouvez aussi les vidéos de la commission féministe en amont de la grève des femmes du 8 mars : ici et ici

  • Ateliers d’autodéfense féministe

    Ateliers d’autodéfense féministe

    17 Jan 2022

    La commission féministe de l’UCL Montpellier reprend ses ateliers d’auto-défense féministe, ateliers mensuels en non-mixité choisie animés par une formatrice de l’association Sista, Nyno.


    Nous souhaitons nous auto-organiser pour lutter contre toutes les formes de violences à l’encontre des femmes. Dans ce sens, l’auto-défense féministe est une réponse appropriée. Elle apporte des outils et des techniques pour se défendre, tant au niveau physique que verbal, ou encore émotionnel ou psychologique. Cette pratique visibilise les violences spécifiques faites aux femmes, causées par un système patriarcal, une construction genrée et tente d’augmenter notre boîte à outils pour y faire face, individuellement et collectivement. La formation met directement en question la construction patriarcale de genre qui cause, banalise et justifie les violences.


    Les 3 prochains ateliers sont indépendants les uns des autres : vous pouvez vous inscrire sur 1, 2 ou 3 dates. Les ateliers auront lieu à la librairie La Mauvaise Réputation (20 rue du Terral, Montpellier) les :

    • dimanche 30 janvier de 9h30 à 13h (accueil à 9h) : atelier d’auto-défense physique.
    • dimanche 20 février de 9h30 à 13h (accueil à 9h) : atelier d’auto-défense (thème à définir)
    • dimanche 27 mars de 9h30 à 13h (accueil à 9h) atelier d’auto-défense (thème à définir).

    Vous pouvez vous inscrire dès maintenant aux différents ateliers, même si les thèmes précis des ateliers de février et de mars ne sont pas encore définis (nous enverrons des précisions dès que possible).
    Les tarifs sont indicatifs, chacune participe à la hauteur de ce qu’elle peut faire :

    • tarif réduit : 15 euros
    • tarif de base (permet à Sista de rentrer dans ses frais) : 18 euros
    • tarif de soutien (permet l’existence du tarif réduit) : 25 euros


    La participation financière ne doit pas être un frein à votre participation. Contactez-nous si besoin.
    Prévoyez des espèces de préférence, mais le paiement par chèque est possible.
    L’inscription est autogérée. Voici le lien vers le document : https://lite.framacalc.org/9m87-inscription-atelier-autodefense-feministe
    Soyez consciencieuses sur les inscriptions s’il vous plaît et tentez au mieux de tenir vos engagements. Pour nous, pour les personnes sur liste d’attente, pour la formatrice.
    N’hésitez pas à vous inscrire sur liste d’attente : il est très fréquent que des places se libèrent.
    La liste des participantes sera arrêtée une semaine avant chaque atelier. Merci par avance de répondre à la demande de confirmation de votre inscription, qui vous sera envoyée une semaine avant l’atelier. Svp, n’oubliez pas de vous désinscrire si vous ne pouvez pas venir.


    Nous avons besoin de vos coordonnées (mail et téléphone).


    A bientôt !

  • Vendredi féministe autour du documentaire « There’s Something in the Water »

    Vendredi féministe autour du documentaire « There’s Something in the Water »

    02 Jan 2022

    Le premier vendredi féministe de l’UCL de 2022 se tiendra ce vendredi 7 janvier à 19h30 à la librairie la Mauvaise Réputation (20 rue Terral, quartier St Anne).

    There’s Something in the Water » est un film documentaire canadien de 2019, réalisé par Elliot Page et Ian Daniel (il tire son nom du livre d’Ingrid Waldron). Examen du racisme  environnemental, le film explore l’effet disproportionné des dommages environnementaux sur les communautés noires canadiennes et des Premières nations en Nouvelle-Écosse.

    A l’intersection du racisme environnemental, nous aimerions également questionner la place des femmes dans les luttes écologistes, et notamment pourquoi elles y sont majoritaires.

    Venez-en discuter ! Masque obligatoire, jauge 30 personnes maximum.

  • Vendredi féministe de l’UCL : présentation de la revue « Zozoï Grr »

    Vendredi féministe de l’UCL : présentation de la revue « Zozoï Grr »

    26 Nov 2021

    Dans le cadre des vendredis féministes de l’UCL, la commission féministe accueillera les rédacteur⋅ices de la revue « Zozoï Grr » pour une présentation de leur revue, le 3 décembre à 19h30, à la librairie La Mauvaise Réputation (20 rue Terral, quartier St Anne).

    Les fêtes de Noël approchent et il est parfois difficile d’y échapper même si on est convaincu que cette fête, religieuse et consumériste, est surtout une vaste entreprise capitaliste et patriarcale. Alors chaque année on réfléchit sur comment agir ou trouver des alternatives intelligentes notamment pour les enfants qui nous entourent : actions dénonçant les assignations de genre dans les rayons jouets des grands magasins, ateliers de fabrication de « jouets maison », lectures d’albums jeunesses anti-sexiste etc.

    Cette année, on a invité les rédacteurices d’une nouvelle revue trimestrielle indépendante pour enfants à partir de 5 ans avec 50 pages de contenus, d’illustrations, d’activités, d’histoires, de jeux, etc. et qui s’appelle Zozoï Grr. Cette revue s’inscrit contre tout type de discrimination, pour initier à l’antiracisme, au féminisme, à l’inclusion des personnes en situation de handicap, au respect des diversités d’identités de genre, à l’écologie et à l’équité.

    Venez en discuter ! A très vite !

    Soirée en mixité. Jauge à 30 et masque obligatoire.

  • L’auto-défense féministe : une pensée politique

    L’auto-défense féministe : une pensée politique

    27 Oct 2021

    Soirée en non-mixité choisie (femmes et minorités de genre ayant ou ayant eu un vécu social de femme) avec une camarade, formatrice en auto-défense féministe et syndicaliste.

    Le vendredi 5 novembre à 19h30 – Librairie La Mauvaise Réputation (20 rue Terral, quartier St Anne) – Jauge à 30 personnes

    La première des choses, lorsque tu es opprimée, est qu’on ne t’apprend pas à te défendre. « Servante[s] des hommes », nous sommes une moitié de l’humanité et nos vies de femmes (et de minorités de genre) sont marquées par cet asservissement. Cette servitude n’est le fruit d’aucune nature mais est bien présente dès la naissance. « Le patriarcat est un juge qui nous juge à la naissance. Et notre punition est la violence que vous ne voyez pas.… » cet avertissement, chanté par des centaines de milliers de femmes, a été partagé par des centaines de millions d’entre elles du Chili, Mexique, Brésil, France, Espagne, Algérie, Égypte, et de Turquie. L’asservissement des femmes est imposé par cette violence et la mauvaise éducation, de celle qui jouent contre les opprimées. L’usage de ces moyens brutaux est à la base d’un régime de violence contre nous et nos corps. Il est la première des causes de mortalité et d’incapacité des femmes qui ont entre 16 et 44 ans dans le monde. Pour les femmes, c’est un régime permanent.

    Notre camarade a débuté l’écriture d’un livre. Elle s’inspire d’expériences multiples : l’animation de stages d’autodéfense réalisés sur près de trois années auprès de centaines de femmes et minorités de genre, l’expérience de réseaux de solidarité autour de femmes qui ont été victimes de violences, mais surtout la lutte quotidienne, la lutte permanente ont nourri son propos. Le souffle de l’autodéfense imprègne ces trois expériences. Elle vient tordre le cou aux idées reçues et au sens souvent limité qu’on lui prête : l’autodéfense n’est pas seulement la maîtrise d’un bon coup de genou, ou un sens aigu de la répartie, elle désigne un ensemble d’actions propre à un mouvement. Ses objectifs vont au delà de la seule défense.

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