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Écologie – Page 3 – Union Communiste Libertaire Montpellier
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Écologie


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    Recours contre le L.I.E.N. (RD68), participons aux frais d’avocat !

    15 Oct 2020

    Le 22 septembre 2020, le collectif SOS Oulala a déposé un recours auprès du Préfet de l’Hérault pour demander la suspension des travaux du L.I.E.N. (Liaison Intercantonale d’Evitement Nord, RD 68). Une cagnotte a été créée pour les aider à lutter contre la réalisation de ce projet routier destructeur de la biodiversité du Nord de Montpellier !

    Recours contre le L.I.E.N. (RD68), participez au frais d’avocat – Leetchi.com

    Le 22 septembre 2020, le collectif SOS Oulala a déposé un recours auprès du Préfet de l’Hérault pour demander la suspension des travaux du L.I.E.N. (Liaison Intercantonale d’Evitement Nord, RD 68). Aidez-nous à lutter contre la réalisation de ce projet routier destructeur de la biodiversité du Nord de Montpellier !


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    Le 3 octobre, marchons sur l’aéroport de Montpellier !

    29 Sep 2020

    Suite à l’appel national lancé par ANV COP-21 et Alternatiba, et la tribune co-signée par de nombreux soutiens, une marche sur l’aéroport de Montpellier est organisée le 3 octobre par le collectif local « Changeons le système pas le climat ». Devant l’urgence climatique et sociale, on se mobilise pour obtenir une réduction du trafic aérien et un plan de reconversion du secteur pensé avec les salarié·es.

    Rendez-vous, le samedi 3 octobre à 10h, devant les locaux de la CCI (deuxième actionnaire de Montpellier-Mediterranée), au 32 Grand’rue Jean Moulin, pour ensuite marcher vers l’aéroport (en partie en tram) . Pour cause de crise sanitaire nous avancerons masqués et en petits groupes

    L’aviation civile, un impact sur le climat, nettement sous-évalué. Les chiffres habituellement retenus omettent les gaz autres que le CO2, soit au moins 50% des émissions totales de même que souvent les vols internationaux. La filière serait ainsi responsable de plus de 7% de l’empreinte carbone de la France (BL Évolution.)

    En France, les vols intérieurs émettent jusqu’à 45 fois plus de CO2 par passager-kilomètre qu’un trajet équivalent en TGV (ADEME) et pourtant aucun changement dans la politique d’expansion de l’avion. Emmanuel Brehmer, le président du directoire de l’aéroport, en fêtant les trois ans de la « navette » Montpellier-Paris en novembre 2O19, affirmait « Que ce soit vis-à-vis de la clientèle d’affaires ou de loisirs, nous voulons prouver que l’avion, c’est mieux que le train ». Alors que le TGV fait le trajet Montpellier-Paris en trois heures et demie, une vingtaine de vols Montpellier-Paris/Paris-Montpellier restent programmés tous les jours.

    • Supprimer les vols comme les Paris/Montpellier au bénéfice de trajets en train de moins de 5 heures, nous rapprocherait des objectifs de l’accord de Paris, comme le recommande notamment la Convention Citoyenne pour le Climat.

    A Montpellier, comme ailleurs, les projets de construction et d’expansion des aéroports se multiplient au bénéfice d’un trafic aérien qui double tous les quinze ans. À Montpellier, des travaux achevés en 2019, notamment le nouveau terminal – visent à atteindre 2,5 millions de passager·es par an. Une fois cette cible atteinte (déjà 2 millions en 2019), le prochain objectif affiché par la direction de l’aéroport, ce sont 3,5 millions de passager·es avec de nouveaux investissements déjà programmés.

    • Il faut cesser cette course en avant vers toujours plus de capacité d’accueil de passagers. La nouvelle équipe de la Métropole de Montpellier-Meditérranée, actionnaire de l’aéroport, va-t-elle continuer à soutenir cette fuite en avant, alors que tout le mode sait que l’avion « vert » ou « écologique » n’existe pas ?

    Trop d’avantages financiers sont là pour inciter à prendre l’avion. L’exonération de taxe sur le kérosène doit être supprimée au niveau national, et la TVA sur les billets ramenée au taux normal de 20%.

    • Les exonérations et subventions aux aéroports et aux compagnies aériennes doivent être redirigées vers des secteurs de transport moins polluants.

    Réduire le trafic aérien a bien sûr, un impact sur les emplois dans le secteur. Ces emplois sont aujourd’hui déjà gravement menacés suite à la crise du COVID comme démontrent les plans sociaux massifs chez Air France, Airbus et de nombreux sous-traitants et ce malgré le plan d’aide gouvernemental, sans conditions.

    • Les salarié·es doivent être au centre de l’indispensable plan de reconversion de la filière aérienne . Ils doivent être largement associés aux décisions politiques, économiques et techniques qui concernent leur avenir. Pas de lutte pour le climat, sans justice sociale.

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    Abstention aux municipales : les élu·es ne représentent qu’elleux-mêmes

    05 Juil 2020

    Les municipales ont encore une fois fait la démonstration de l’impasse de l’électoralisme. Près de 60% des électrices et électeurs ne se sont pas présenté·es aux urnes, un record sous le régime de la Ve République. Cela n’empêche pas les élu·es de continuer à se prétendre légitimes. Si nous nous réjouissons de voir certaines villes, bastions de la droite conservatrice et réactionnaire, passer à l’alternance, nous ne nous faisons guère d’illusions sur les politiques qui y seront menées. L’écologie cosmétique et au rabais, annoncée par les divers programmes est bien trop en dessous des changements nécessaires pour faire face au désastre qui s’annonce. Et la mascarade que représentent ces élections ne saura pas résister longtemps à la crise économique qui ne fait que commencer.

    Nous n’en pouvons plus de ce système électoral

    L’une des leçons à retenir de ce scrutin est l’essoufflement de la démocratie représentative. Aucune élection ne se passe sans battre un nouveau record d’abstention. Si le résultat du premier tour des municipales pouvait s’expliquer en partie par la crainte, légitime, d’une accélération de la pandémie du SARS-COV2, les gesticulations du gouvernement n’ont pas suffi à rassurer les votant·es pour le deuxième tour.

    La pandémie n’est clairement pas la seule fautive de ce désintérêt pour un système qui ne consiste qu’à déposséder les personnes de leur capacité à décider par et pour elles-mêmes. La classe dirigeante nous donne en spectacle sa dramatique ignorance et son insupportable corruption et provoque le dégoût d’au moins 60% des électeur·rices. Le message est clair : les aspirations de démocratie directe et de justice sociale portées depuis longtemps et remise au premier plan par le mouvement des Gilets Jaunes et plus récemment par le mouvement contre les violences policières et le racisme d’État ne sont et ne seront absolument pas satisfaites par le système électoral. Les conquêtes sociales s’obtiennent par les luttes et non par les urnes.

    Le capitalisme vert reste le capitalisme

    La pseudo-victoire d’Europe Écologie Les Verts et du Parti socialiste aux municipales ne sera pas à la hauteur des catastrophes écologiques et sociales qui s’annoncent. L’expérience de Grenoble, gagnée par EELV en 2014, n’est guère réjouissante pour les classes populaires. La politique de la ville s’est surtout orientée vers les classes moyennes aisées et la bourgeoisie, laissant sur le carreau les plus opprimé·es. Les coupes budgétaires se sont poursuivies et, malgré quelques mesures cosmétiques pour faire plaisir aux habitant·es du centre-ville, aucune mesure concrète n’est venue réellement aider les personnes qui en ont le plus besoin.

    Sans un changement radical de système, où les personnes concernées sont directement impliquées dans les prises de décisions, l’aménagement du capitalisme pour le rendre éco-compatible se fera sur le dos des « premier·ères de corvée » et ne servira que celles et ceux qui en profitent déjà.

    Changeons la société pas ses dirigeant·es

    Pour que les enjeux écologiques et sociaux soient réellement pris en compte, surtout dans cette période de grande instabilité, il faut que les premières et premiers concerné·es soient en capacité de décider.

    L’organisation d’assemblées populaires décisionnaires à l’échelle d’un quartier ou d’une commune permettrait d’impliquer directement les habitant·es dans leur vie au quotidien. À une échelle plus grande, intercommunale ou d’une ville, les décisions prises par ces assemblées pourraient être débattues par des conseils de personnes mandatées par elles. Ces mandaté·es auraient pour seul rôle de transmettre ces décisions.

    À l’échelle d’une région ou d’un département, des coordinations pourraient être mises en place pour assurer les moyens de subsistances nécessaires pour l’ensemble des habitant·es : de quoi se loger en réquisitionnant les logements vides, de quoi se nourrir en ne produisant que ce qui est nécessaire, etc.

    Et à l’échelle d’un pays, une fédération de régions autonomes pourrait assurer ces moyens de subsistance en partageant et acheminant les richesses produites d’un bout à l’autre du territoire vers celles qui en ont besoin.

    À chacune de ces échelles, les personnes chargées de prendre les décisions auraient un mandat révocable à tout instant par les assemblées populaires qui les mandatent, empêchant les tentatives de corruption ou d’accaparement du pouvoir.

    C’est ce que propose le communisme libertaire, un projet révolutionnaire où celles et ceux qui prennent les décisions sont directement concerné·es par celles-ci et où chacun et chacune s’impliquerait selon ses moyens et recevra sa part selon ses besoins.

    Contre l’électoralisme et les dirigeant·es qui ne servent qu’elles et eux mêmes, révolution sociale et libertaire

    Union communiste libertaire, le 4 juillet 2020



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    Écologie ou barbarie

    24 Juin 2020

    Les épidémies, comme les aléas climatiques et autres « catastrophes », sont souvent présentées comme naturelles. Cela permet de fermer les yeux sur les causes et de se concentrer essentiellement sur les conséquences. Une telle représentation est bienvenue pour tous les systèmes de pouvoir qui se voient ainsi exonérés de toute responsabilité. Or, si les virus n’ont pas attendu le capitalisme, la façon dont le dernier en date a pu émerger et se répandre n’avait rien d’une fatalité.

    Dans le cas du Covid-19, il est encore plus difficile de donner crédit à ce type de schéma. Pourtant, au-delà des courants religieux les plus fondamentalistes pointant une origine divine, la narration de l’épidémie comme « vengeance de la Nature » est étonnamment répandue [1].

    Crise sanitaire et crise écologique

    La pandémie de coronavirus constitue bien un événement dont l’origine est liée à la crise écologique.

    C’était déjà le cas avec les virus Ebola et H1N1 par exemple. Ces derniers sont synonyme de destruction profonde des écosystèmes, d’une biodiversité de plus en plus restreinte et de déforestation sans oublier l’aberration des élevages industriels.

    En ce qui concerne le covid-19, on peut dire pour les patient-e-s déjà atteint-e-s depuis des années de maladies respiratoires, que celles-ci sont liées à la pollution industrielle. On peut aussi estimer que ces maladies expliquent en grande partie les complications pour des malades qui ont dû être mis sous assistance respiratoire et qu’elles ont favorisé le décès d’une partie d’entre eux et elles. La mondialisation capitaliste a largement favorisé la propagation du virus. Dérégulation des échanges, absurdité dans la surproduction et la surcirculation avec des produits similaires se croisant, mobilité accrue des personnes et des marchandises avec fort impact environnemental, voilà ce qui caractérise celle-ci et explique la rapidité de la contagion.

    Les solutions proposées pendant et après la crise seront tout aussi catastrophiques : relance économique agressive, tout va repartir de plus belle.

    Aussi crise sanitaire et crise écologique sont intrinsèquement liées au système capitaliste.

    Les capitalistes détruisent la planète

    Le capitalisme est anti-écologique car il implique une augmentation croissante et sans limite de toutes les productions et pollutions, l’extraction de toujours plus de matières premières, une pression toujours plus forte sur les écosystèmes que ce soit par les émissions de gaz à effet de serre ou par la destruction des forêts tropicales et des autres écosystèmes.

    Les capitalistes détruisent la planète. Il leur faut l’équivalent de plusieurs planètes pour que le processus d’expansion permanente des profits et de la production se poursuive, or nous n’en avons qu’une seule. En nous forçant à travailler pour eux et en stimulant la tendance à la surconsommation, les capitalistes nous poussent à détruire les écosystèmes de plus en plus rapidement.

    Les capitalistes mettent en danger d’abord toute notre classe et plus largement l’humanité tout entière quoi qu’ils en pensent. Exploité.e.s, nous sommes à la merci des bouleversements écologiques provoqués par eux. Pour les capitalistes, la réalisation de profits sera toujours prioritaire sur tout le reste.

    C’est si vrai qu’actuellement l’écologie et tout spécialement la question climatique sont reléguées au second plan. Les firmes capitalistes, aidées en cela par les états qui financent généreusement nombre d’entre elles sans contrepartie environnementale et sociale, ont comme priorité la relance économique et le retour à la croissance.

    Transition écologique, Green New Deal, «retour des jours heureux» et «monde d’après» sont des fables et des farces qui cachent le fait qu’il s’agit avant tout de renouer avec les profits.

    Une fois de plus il faut que tout change, pour que tout reste pareil.

    Travaille, consomme et ferme ta gueule est le credo des capitalistes et de leurs fondés de pouvoir à la tête des états. Ces derniers, qu’ils soient autoritaires ou qu’ils osent se dire démocratiques, piétinent quotidiennement les libertés individuelles et collectives et reproduisent un système mortifère et criminel.

    Le capitalisme est bien le problème et ne saurait donc être la solution, même si ses défenseurs cherchent à nous en persuader.

    Construire une société écologique est une urgence et devrait figurer en tête de tout programme d’urgence digne de ce nom.

    Avoir une telle ambition est toutefois un non-sens si on refuse de rompre avec le capitalisme.

    Trois révolutions sont nécessaires

    Écologie ou barbarie, telle est l’alternative pour les communistes libertaires. Pour y parvenir, nous estimons que trois révolutions sont nécessaires. [2]

    • Une révolution des modes de production. La maîtrise de la production par les paysans et paysannes sera le fer de lance du combat contre les multinationales agroalimentaires : fin de la spécialisation agricole de régions entières; remise en cause de l’utilisation massive des pesticides et des engrais industriels; abolition des élevages industriels (à l’origine de nombre d’épidémies dans les dernières décennies), des abattages à la chaîne, de la pêche industrielle…
    • Une révolution des modes de vie. Nous nous battons pour une société égalitaire dans laquelle les moyens de production seront socialisés. Un nouveau mode de vie pourra naître. L’organisation des villes, les équilibres entre villes et ruralité, l’organisation de nouveaux habitats – favorisant la mutualisation de biens et d’installations –, tout pourra être transformé. Une vie sociale riche, ­associant convivialité, culture, sciences, activités physiques, festives… pourra éclore et la possession de biens matériels n’aura plus une place centrale dans la vie humaine. Une société où l’être humain ne se considère plus comme supérieur aux autres espèces, maîtrise l’impact de ses implantations et de ses activités sur l’environnement, afin de vivre en harmonie avec le reste du monde vivant.
    • Une révolution des échanges. Contre le libre-échange, nous défendons l’«autonomie productive». Chaque région du monde doit être en mesure de produire ce dont elle a besoin une fois débarrassée de la dépendance des multinationales. Cela ne signifie pas une autarcie, mais des circuits d’échange courts, et la limitation des échanges longs à ce qui ne peut être produit localement.

    Depuis le début de la pandémie, des alliances ont pu se créer ou se renforcer (quand elles existaient déjà) entre producteurs, productrices et populations dominées des villes comme des campagnes. C’est ce qui a permis à celles et ceux ayant fait le choix d’une agriculture paysanne de développer la vente directe et de diffuser leurs produits après la fermeture des marchés de plein vent.

    Ainsi cette réorganisation d’une partie des produits de distribution a permis à toute une partie de la population d’apprécier, voire de découvrir le fait qu’il est possible et souhaitable de construire une alternative à la grande distribution capitaliste aussi toxique sur le plan social qu’environnemental.

    Libertaire, égalitaire, solidaire et écologique, une révolution reste à faire!

    [1] «Non, «la nature» ne se venge pas», Alternative libertaire, mai 2020.

    [2] Ces trois révolutions sont au cœur du Manifeste de l’UCL.



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    Témoignage Travail et Covid 19 – Cultiver des légumes bio

    11 Mai 2020

    Épisode 6-Témoignage travail et Covid 19 : Cultiver des légumes bio – Le boulot ? A nos conditions !

    Elles et ils travaillent en crèche, en supermarché, dans l’enseignement,
    comme agricultrice, aide à domicile, cheminot, postier ou en supermarché …
    Voici le sixième témoignage audio d’une série, où des travailleuses et
    travailleurs évoquent leur quotidien en temps de pandémie. C’est nous
    sommes qui sommes exposé-e-s et qui connaissons notre travail, nous
    pensons donc que c’est à nous de décider des conditions d’exercice ou de
    reprise de notre boulot. A l’Union communiste libertaire, nous sommes
    persuadé-e-s qu’il ne faut laisser la main aux patrons et à l’État sur
    nos vies. A notre avis ces témoignages audio illustrent cette nécessité
    ! Bonne écoute !

    Épisode 6 Témoignage travail et Covid 19 : Cultiver des légumes bio Le boulot ? A nos conditions ! by mattoulinianov

    Elles et ils travaillent en crèche, en supermarché, dans l’enseignement, comme agricultrice, aide à domicile, cheminot, postier ou en supermarché … Voici le sixième témoignage audio d’une série, où des travailleuses et travailleurs évoquent leur quotidien en temps de pandémie.


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    Vers une crise majeure dans l’agriculture ?

    10 Mai 2020

    Au programme de ce bulletin économique au temps du coronavirus : un focus sur la crise de la production agricole, un regard sur l’épargne à travers le cas du livret A, et une analyse sur le « patriotisme économique ».

    Lors de la dernière note de conjoncture, nous évoquions la baisse de l’activité économique secteur par secteur. Nous avions communiqué une baisse d’activité de l’ordre de 13% pour l’agriculture. Mais pour quelles raisons ?

    Des chaînes de production mondiales et locales perturbées

    Avec la limitation des échanges internationaux et les décisions de confinement massif dans de nombreux pays, les chaînes de production mondialisées ont été affectées : les retards de livraison, l’absence de marchandises importées comme les emballages, voire même l’absence de demande internationale, comme pour les matières premières agricoles (MPA) destinées à l’alimentation animale (orge fourragère, maïs) [1] ont grandement fragilisé le secteur agricole. On constate la même chose dans la filière du lin français, où les industries de transformation en textile (teillage) ont été voire sont à l’arrêt pour raisons sanitaires et où les exportations sont fortement ralenties. De la même manière, la filière lait, qui dépend à 37 % de l’export, la viticulture ou encore la production de viande sont concernées. Ainsi, pendant le premier mois du confinement, les exportations de jeunes bovins vivants et français vers l’Espagne se sont réduites d’un tiers.

    Conséquences de ce manque de débouchés : les stocks s’accumulent sur les produits où c’est envisageable, causant occasionnellement des problèmes d’infrastructure. Mais surtout cela fait fortement baisser les prix : le prix du lait et de ses dérivés par exemple (poudre maigre -28 %, beurre -26%) ou encore le kilo de viande bovine qui se négocie aujourd’hui 1 euro de moins que son coût de production. [2]

    Dans le secteur horticole, la fermeture des fleuristes impactent grandement les producteurs de plantes et de fleurs. Une illustration parlante : pour le muguet, dont c’est la saison actuellement, on estime que 70% de la récolte pourraient être perdus, [3] ce qui aura bien évidemment un impact direct sur les producteurs et probablement pour les mois/années à venir, sur les emplois saisonniers dans l’horticulture.

    Des modifications imprévues de la consommation alimentaire

    La crise a aussi changé brutalement les habitudes alimentaires en France. [4] Pour les produits de première nécessité, durant les quatre premières semaines du confinement, la vente de farine a augmenté de 168%, celle du sucre de 50% et celle des œufs de 40 %, selon l’institut Nielsen.

    Concernant la filière lait, les préemballés se vendent bien mais les produits d’appellation d’origine protégée sont en chute libre, avec 25 à 60% de demande en moins. La viande bovine connaît aussi des évolutions contrastées : la consommation de veau chute de 30 à 35% alors que celle des steaks hachés augmente de 33% pour le frais et de 75% pour le surgelé. Globalement, on peut constater que les morceaux les plus nobles, vendus d’ordinaire aux restaurants, sont délaissés.

    La fermetures des lieux de restauration a des conséquences sur la consommation de pommes de terre, qui servaient pour l’essentiel à la transformation en frites. Les stocks atteignent aujourd’hui 600 000 tonnes. Le marché de la brasserie également souffre des fortes limitations de la vie sociale et de la fermeture des cafés et des restaurants. Kronenbourg a notamment alerté sur des pertes historiques (-30 à 40 %) sur son exercice 2020 [5] ce qui met en péril toute un pan de l’économie dans l’Est. Loin d’être anecdotique, cela a déjà un impact direct sur les producteurs céréaliers, qui déstockent largement l’orge brassicole sur le marché de l’alimentation animale, en guise d’orge fourragère. [6]

    Des incertitudes météorologiques conjoncturelles

    S’ajoutent à tout cela des conditions météorologiques relativement médiocres. Dans la production céréalière, la fin de l’hiver a été difficile et les plants ne sont pas assez suffisamment enracinés. Un fort déficit hydrique en découle, renforcé par la quasi-absence de pluies en avril, ce qui a contribué à inquiéter les marchés (côté acheteurs) et à maintenir des cours du blé tendre [7] historiquement hauts, en entretenant des craintes sur la baisse de la qualité de la prochaine récolte et donc sur une éventuelle tension de l’offre [8] (moins d’offre = prix hauts), même si d’autres facteurs entrent en ligne de compte.

    Sur la dernière dizaine de jours d’avril, le retour de la pluie sur l’ensemble de la France et sur une bonne partie de l’Europe « a apaisé bon nombre de craintes » et a contribué à faire redescendre quelque peu les prix, même si « les doutes concernant les rendements 2020 » persistent. [9]

    L’emploi dans le secteur agricole

    La fermeture des frontières a eu plusieurs conséquences. Elle a notamment bloqué 50% des saisonniers étrangers dans leurs pays, mettant à mal la récolte des fruits et légumes en France. [10] Plusieurs plateformes, gouvernementale (https://mobilisationemploi.gouv.fr/), ou émanant de syndicat comme la FNSEA (https://desbraspourtonassiette.wizi.farm/) ont été créées pour les volontaires (280.000 personnes inscrites). Dans certains secteurs, notamment dans la filière bio, les bénévoles affluent, ce qui a pour conséquence direct la limitation des embauches, mais pour des travailleurs qui ne bénéficieront pas de formations ; les volontaires sont assignés simplement à la cueillette. Les agriculteurs recherchent toujours entre 70.000 à 80.000 personnes qualifiées par mois. [11]

    Un blé cher

    Au début du confinement (autour du 20 mars), le blé tendre a connu une augmentation brutale (+12 % en un peu plus d’une semaine), alors même que les stocks mondiaux sont estimés à 4 mois et demi de réserve [12] (même s’il sembleraient que les annonces de la Chine dans ce domaine, qui prétend avoir en stock environ 150 Mt, soit un peu plus de la moitié des stocks mondiaux, soient sujettes à caution). [13] Cette hausse brutale a été interprétée par les analystes du secteur comme le résultat d’achats de précaution de pays importateurs, notamment de la Chine et du Maroc, [14] face à l’extension du confinement à une part toujours plus importante de la population mondiale et face aux politiques protectionnistes de certains géants du secteur, notamment la Russie et le Kazakhstan. [15] Un article daté du 27 mars évoque ainsi à deux reprises le spectre des émeutes de la faim qui avaient secoué certains pays après la crise de 2008. [16]

    Les incertitudes météorologiques déjà évoquées plus haut ont contribué à maintenir un cours élevé tout au long du mois d’avril (entre 195 et 200 euros la tonne). En Europe, d’autres raisons plus conjoncturelles ont joué : la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine a semble-t-il reporté des acheteurs chinois vers le marché européen [17] (augmentation de la demande = prix hauts), alors qu’aux Etats-Unis, la tendance est plutôt à la baisse . Même si, une fois n’est pas coutume, le marché US a suivi l’augmentation européenne de fin mars. Il semble toutefois plus en difficulté, avec moins de demande (alimentation humaine et animale) et un retard conséquent des semis. [18]

    Sur la dernière dizaine de jours d’avril, le retour de la pluie sur l’ensemble de la France et sur une bonne partie de l’Europe « a apaisé bon nombre de craintes » et a contribué à faire redescendre quelque peu les prix. [19] Mais d’autres facteurs, qu’ils soient techniques (bouclage du mois) ou politiques (décision russe de suspendre ses exportations) ont eu aussi tendance à maintenir des courts hauts. En effet, la Russie, « premier exportateur mondial de blé et l’un des principaux producteurs et exportateurs de céréales du monde, va suspendre ses exportations de blé, seigle, orge et maïs jusqu’au 1er juillet ». [20] Ce mouvement russe fait suite à des restrictions d’exportation annoncées en mars-avril, déjà évoquées plus haut, qui visent à assurer la stabilité du marché national dans le contexte de la pandémie de Covid-19.

    Les biocarburants suivent le cours du pétrole

    Sur le marché des MPA destinées à l’énergie (pour les biocarburants), la crise se poursuit malgré un léger rebond ces derniers jours, le cours du colza et dans une moindre mesure du maïs (plutôt aux USA) suivant le cours du pétrole. « Le marché continue en effet de s’interroger sur l’état de la demande à moyen terme tandis que la sortie de crise sanitaire est toujours aussi floue. » [21]

    Agriculture

    Épargne et crise sanitaire : le cas du livret A

    La crise sanitaire n’est pas sans conséquences sur les comportements d’épargne individuelle : on observe un accroissement considérable des placements en livrets A depuis quelques mois : au mois de mars, 2,71 milliards d’euros ont été déposés. Pourtant, le taux de rendement du livret A n’a jamais été aussi faible depuis sa création en 1818, [22] puisqu’il rémunère à hauteur de 0,5 %, contre 0,75 % en janvier 2020 et… 2,25 % en janvier 2013. [23]

    Comment expliquer que l’épargne y soit si élevée alors que c’est un placement qui rémunère à un taux inférieur à l’inflation depuis des années ? [24] De manière générale, le livret A ne connaît pas beaucoup de concurrents bien plus avantageux pour une prise de risque si faible. [25] Et tout simplement parce que la confiance des ménages dans l’avenir de l’économie a, sans surprise, brutalement baissé du fait de la crise. Ils se replient donc sur ce placement perçu comme sûr. Par conséquent, dans la conjoncture présente, les dépenses importantes sont reportées [26] et les revenus restants sont donc épargnés. Cela se fait évidemment au détriment de la demande, ce qui met l’économie dans une position délicate, mais on ne peut pas reprocher aux gens de garder le peu d’argent qu’ils ont sur leur livret A dans un capitalisme aussi instable et irrationnel.

    Pour rappel, le taux du livret A est fixé par l’État en fonction de l’inflation et des taux d’intérêts à court-terme qui sont en vigueur entre les banques. [27] Mais cette règle n’est pas tout à fait automatique : généralement, c’est le gouverneur de la Banque de France qui recommande au gouvernement et en particulier au ministre de l’économie de modifier le taux. Or, le gouvernement rate rarement une occasion de le diminuer, parce que ça lui permet de dépenser moins d’argent pour le logement social (que les livrets A financent en partie) et d’inciter les petits épargnants à se reporter sur des produits plus risqués, notamment des investissement dans des entreprises privées.

    Il peut ainsi pour partie se défausser, dans le contexte des politiques d’austérité, de son propre rôle de stimulation de l’économie par la dépense publique, en obligeant les ménages peu fortunés (ceux qui épargnent le plus sur un livret A [28] ) à prendre davantage de risques. Le livret A servant à financer le logement social, le gouvernement peut invoquer ce noble motif pour servir cet objectif beaucoup moins noble. [29] Le ministre de l’économie s’est d’ailleurs plaint de l’afflux de ces derniers mois vers le livret A au motif qu’il ne finançait pas l’investissement. [30] Belle manière de rappeler l’incapacité de l’État bourgeois à amortir la crise économique que nous traversons…

    Le patriotisme économique va-t-il nous sauver ?

    Le « patriotisme économique ». Cette notion revendiquée par le RN comme par la gauche souverainiste est reprise de temps en temps par Macron et ses ministres. Elle consiste à prétendre privilégier les entreprises françaises et leurs salariés. Elle sous-tend donc l’idée d’une convergence d’intérêts entre salariés et patrons ; et l’idée qu’il faut éventuellement sacrifier les intérêts des salariés des autres pays pour protéger les nôtres. Alors que nos concitoyens sont choqués en découvrant les conséquences de la dépendance industrielle de notre pays pour des produits devenus précieux (masques, tests etc.), Macron affiche non seulement une possible nationalisation temporaire de certaines entreprises « stratégiques » mais aussi d’éventuelles relocalisations de productions. Qu’en est-il dans les faits ?

    Nationalisations ? Les cadeaux distribués par milliards pour soutenir les fleurons du CAC 40 n’ont occasionné aucune montée de l’État au capital des sociétés concernées. Pourtant, avec l’effondrement du cours de leurs actions, l’occasion de rachats massifs se présentait. Quant aux relocalisations de production, rien de concret n’apparaît et les économistes bourgeois dissertent sur un concept différent : le rapprochement des délocalisations. En clair, s’il faut partir de pays à bas coût, c’est pour installer les productions dans des pays moins exigeants politiquement que la Chine et dont les coûts peuvent même être inférieurs et les gouvernements plus obéissants : l’Est de l’Europe, le Sud de la Méditerranée. Mais pas le territoire national tant il est vrai que la loi du marché fait la loi !

    Contrôle des investissements étrangers ? L’’État encadre et peut stopper les investisseurs non-européens (fonds privés ou fonds souverains [31] ) qui veulent investir dans une entreprise française [32] au-delà de 25% de prise de participation. Non seulement Macron fait baisser la barre du contrôle à une prise de participation de 10%, mais il élargit notoirement la liste des secteurs concernés par ce contrôle, dont la biotechnologie.

    Conclusion simple : Il n’ y a de patriotisme qu’au profit des détenteurs de capitaux français. Pour les travailleurs, le chômage peut s’envoler ! A l’UCL, notre axe stratégique repose sur l’idée d’une autonomie locale de production, [33] autogestionnaire, dans le cadre d’un fédéralisme mettant fin à la concurrence entre travailleurs organisée par les multinationales dans le cadre de la globalisation libérale.

    Cette note a été réalisée par le Groupe de Travail Économie de l’UCL, visant à synthétiser les données essentielles sur la situation économique que nous traversons avec la crise du coronavirus. Elle a évolué sous une forme de bulletin, structuré en plusieurs articles de tailles diverses. Elle est aussi sourcée et factuelle que possible, et vise à mettre en lien les principales données sur la conjoncture économique avec des analyses politiques et sociales plus générales. Elle a néanmoins été réalisée par des militants qui ne sont pas des professionnels de l’économie. N’hésitez pas à faire tout retour constructif.

    Vous pouvez consulter la note précédente ici.

    V

    [1] https://www.agri-mutuel.com/cotations/mais/ & https://www.agri-mutuel.com/cotations/orge-de-printemps/ analyses hebdo, possible que les pages aient changées entre temps (visitées pour la dernière fois le 1er mai au soir)

    [2] https://www.parismatch.com/Actu/Economie/Coronavirus-La-grande-destabilisation-du-monde-agricole-1683041

    [3] https://www.parismatch.com/Actu/Economie/Muguet-les-maraichers-nantais-craignent-le-pire-1682827

    [4] https://www.parismatch.com/Actu/Economie/Coronavirus-La-grande-destabilisation-du-monde-agricole-1683041

    [5] https://www.capital.fr/entreprises-marches/biere-le-confinement-risque-de-plomber-les-ventes-avertit-kronenbourg-1368787

    [6] https://www.agri-mutuel.com/cotations/orge-de-printemps/ analyse hebdo déjà citée

    [7] . Principale valeur d’évaluation sur les marchés financiers agricoles, parce que majoritaire en volumes + données importantes puisque c’est la céréale la plus consommée, pour la confection du pain et des pâtes notamment

    [8] https://www.agritechtrade.com/actualites/matieres-premieres/le-prix-du-ble-sous-pression-en-europe-soit-a-loppose-des-etats-unis

    [9] https://www.agri-mutuel.com/cotations/ble-tendre/ analysé hebdo, visité pour la dernière fois le 1er mai au soir

    [10] https://actu.fr/nouvelle-aquitaine/marmande_47157/agriculture-emplois-saisonniers-etrangers-font-peser-danger_33331072.html

    [11] https://www.terre-net.fr/actualite-agricole/politique-syndicalisme/article/coronavirus-mesures-urgence-didier-guillaume-reconnait-une-deception-vis-a-vis-de-l-ue-205-168425.html

    [12] https://www.agritechtrade.com/actualites/matieres-premieres/avec-le-covid-19-vers-une-reduction-de-loffre-et-une-hausse-des-cours-du-ble

    [13] Jean-Pierre BORIS, Traders, vrais maîtres du monde : enquête sur le marché des matières premières, Tallandier, 2017, p.41.

    [14] https://www.agritechtrade.com/actualites/matieres-premieres/avec-le-covid-19-vers-une-reduction-de-loffre-et-une-hausse-des-cours-du-ble et https://www.reussir.fr/grandes-cultures/les-exportations-francaises-de-ble-tendre-parties-pour-un-record-historique

    [15] https://www.agritechtrade.com/actualites/matieres-premieres/avec-le-covid-19-vers-une-reduction-de-loffre-et-une-hausse-des-cours-du-ble

    [16] Ibid

    [17] https://www.agritechtrade.com/actualites/matieres-premieres/le-prix-du-ble-sous-pression-en-europe-soit-a-loppose-des-etats-unis

    [18] https://www.agri-mutuel.com/cotations/ble-tendre/

    [19] Ibid.

    [20] https://www.bfmtv.com/economie/la-russie-suspend-ses-exportations-de-cereales-jusqu-au-1er-juillet-1901904.html

    [21] https://www.agri-mutuel.com/cotations/colza/ analyse hebdo, visitée pour la dernière fois le 1er mai au soir

    [22] https://www.lemonde.fr/argent/article/2020/02/17/quelles-alternatives-au-livret-a_6029808_1657007.html

    [23] https://www.lemonde.fr/argent/article/2020/04/28/les-francais-inquiets-remplissent-leur-livret-a-tandis-que-d-autres-investissent-en-bourse_6037956_1657007.html

    [24] https://www.lafinancepourtous.com/decryptages/finance-perso/epargne-et-placement/livret-a/la-regle-de-fixation-du-taux-du-livret-a/

    [25] https://nouveau-europresse-com.bibelec.univ-lyon2.fr/Document/View?viewEvent=1&docRefId=0&docName=news%C2%B720200131%C2%B7SO%C2%B7310120ap10837485&docIndex=0

    [26] https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/04/28/coronavirus-chute-brutale-de-la-confiance-des-menages_6038003_3234.html

    [27] https://www.lafinancepourtous.com/decryptages/finance-perso/epargne-et-placement/livret-a/la-regle-de-fixation-du-taux-du-livret-a/

    [28] https://www.alternatives-economiques.fr/livret-a-gouvernement-nepargne-francais/00091523

    [29] https://www.economie.gouv.fr/livret-a-reforme-formule-calcul-taux

    [30] https://www.capital.fr/votre-argent/le-livret-a-ne-finance-pas-leconomie-trois-placements-utiles-et-plus-rentables-1367663

    [31] Les fonds souverains sont des fonds spéculatifs détenus par un Etat dont l’utilité est à la fois économique et géo-stratégique.

    [32] Est dite « française » une multinationale dont le capital coté à la bourse de Paris. Ses salariés sont néanmoins planétaires

    [33] https://www.unioncommunistelibertaire.org/Contre-le-libre-echange-l-autonomie-productive-5148


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    Communiqué : Le 1er mai à Montpellier : construisons dès maintenant les « Jours d’après »

    30 Avr 2020

    Des montpelliérains signataires de la pétition « plus jamais ça » appellent à faire fleurir banderoles et pancartes aux fenêtres et aux balcons le 1er mai pour exiger des mesures de rupture capables de construire un « jour d’après » écologique et solidaire.

    Face à la crise, les signataires de cette pétition (https://france.attac.org/se-mobiliser/que-faire-face-au-coronavirus/article/petition-plus-jamais-ca-signons-pour-le-jour-d-apres) demandent d’abord au gouvernement de prendre immédiatement 4 mesures :

    -L’arrêt immédiat des activités non indispensables pour faire face à l’épidémie.

    -Les réquisitions des établissements médicaux privés et des entreprises afin de produire dans l’urgence masques, respirateurs et tout le matériel nécessaire pour sauver des vies.

    -La suspension immédiate du versement par les entreprises de dividendes, rachats d’actions et bonus aux PDG.

    -La décision de ne pas utiliser les 750 milliards d’euros de la BCE pour alimenter les marchés financiers mais uniquement pour financer les besoins sociaux et écologiques des populations.

    La crise sanitaire et sociale que nous traversons nous met face à des urgences. Mais sur le long terme, ce n’est pas en relançant une économie profondément insoutenable écologiquement et socialement que nous y répondrons !Au contraire, avec les initiateurs de la pétition « plus jamais ça », associations engagées pour l’urgence environnementale et la justice sociale et syndicats, nous demandons que s’engagent sans plus attendre des politiques publiques de long terme pour ne plus jamais revivre ça :

    -Un plan de développement de tous les services publics  

    -Une fiscalité bien plus juste et redistributive, un impôt sur les grandes fortunes, une taxe sur les transactions financières et une véritable lutte contre l’évasion fiscale.

    -Un plan de réorientation et de relocalisation solidaire de l’agriculture, de l’industrie et des services, pour les rendre plus justes socialement, en mesure de satisfaire les besoins essentiels des populations, de répondre à la crise écologique.

    Le 1er mai, jour de lutte pour les droits des travailleurs, faisons entendre cette exigence de mesures de rupture, faisons fleurir nos idées et revendications à nos fenêtres, à nos balcons, dans nos rues et sur la toile !

    Signataires : Action Non-Violente COP 21 Montpellier, Alternatiba Montpellier, Arrêt du nucléaire 34, ATTAC Montpellier, CCFD-Terre Solidaire 34, Citoyens pour le climat, Collectif « changeons le système, pas le climat », Fakir Montpellier, FERC-CGT Occitanie, FSU-34, Greenpeace Montpellier, I-Boycott Montpellier, La Carmagnole, Méditerranée durable, Mouvement de la paix Montpellier, Oxfam France GL 34 Montpellier, Rencontres Marx, Union syndicale Solidaires 34

    Soutenus par : Ensemble Hérault, Europe Ecologie Les Verts Montpellier, les Insoumis.e.s de Montpellier, NPA 34, Parti de Gauche Montpellier, Place Publique 34, Union Communiste Libertaire 34.


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    Face à la crise, luttons pour l’autonomie alimentaire !

    27 Avr 2020

    À l’occasion de la Journée internationale des droits des paysan·nes du 17 avril et dans le contexte de la crise du Covid-19, les paysan·nes et travailleur·ses agricoles de l’Union communiste libertaire affirment qu’il est grand temps de changer la place de l’agriculture dans notre société.

    La crise du coronavirus nous montre, encore une fois, que les États et les organisations internationales soutiennent sans vergogne l’agro-industrie et la grande distribution. Sous prétexte sanitaire, de nombreux pays restreignent ou interdisent les marchés de plein vent, la vente ambulante ou de rue, alors que les grandes et moyennes surfaces restent ouvertes et font figure de lieux sécurisants et sécurisés. Ces mêmes grandes surfaces où les travailleuses et travailleurs sont mis en première ligne et risquent leur vie face aux contaminations afin d’assurer le fonctionnement de lieux de consommation à grande échelle.

    Les petit·es producteur·es, capables d’assurer une vente directe et de proximité prennent donc de plein fouet la restriction de leurs circuits de commercialisation et doivent faire face à de nombreuses difficultés de par le monde.

    En parallèle, alors que les frontières sont fermées, les exploitations industrielles ou semi-industrielles se plaignent de ne plus avoir recours à la main d’œuvre sous-payée qu’elles exploitent chaque année : travailleuses et travailleurs étrangers qui débarquent en bus pour le besoin des patrons et doivent subir bien souvent des conditions de travail déplorables, humiliations et violences. Le récent procès d’Arles intenté pour servage moderne par des travailleuses et travailleurs détachés contre huit entreprises agricoles françaises ne fait que dévoiler un modeste pan de cette triste réalité. Aujourd’hui, pour répondre à ce manque de main-d’œuvre, le gouvernement français a une solution toute trouvée : étudiant·es et chômeurs·es désœuvré·es iront bénévolement dans les champs et, sinon, les sans-papiers qui sont d’habitude exploité·es illégalement pourront être autorisé·es à travailler… Une manière on ne peut plus cynique de délivrer un permis d’exploiter à l’industrie agricole française.

    Paysan sud-africain. cc Antoine Jomand

    Accaparement des terres

    Dans le même temps, la spéculation mondiale sur les produits alimentaires de première nécessité continue, brisant les prix, affaiblissant les petit·s producteur·es et par là-même empêchant une partie de l’humanité de manger à sa faim et d’accéder à une nourriture de qualité. L’accaparement des terres par des propriétaires terriens ou des fonds d’investissements, la destruction des savoirs paysans, l’introduction à outrance des outils numériques dans les pratiques agricoles et les pratiques de contrôle qu’ils amènent, ne cessent de se développer et de faire reculer la population paysanne.

    Ce productivisme et cette industrialisation de l’agriculture ne sont que le miroir du monde que le capitalisme nous propose comme modèle social globalisé.

    Nous ne pouvons nous résoudre à ce que ce système agricole et social perdure. Cette crise nous place de force devant le défi, primordial, de remettre l’autonomie alimentaire au centre de notre société. C’est en effet fondamental pour garantir une alimentation de qualité, en abondance et une égalité dans l’accès à celle-ci. Or aujourd’hui, la population confinée, face à la peur et aux difficultés d’approvisionnement se tourne vers les paysannes et paysans locaux et leur demande de les approvisionner. Mais la réalité est cruelle : dans l’état actuel de la paysannerie, nous ne pourrons nourrir tout le monde si nous ne développons pas l’agriculture locale et paysanne, si nous ne récupérons pas les terres qui s’évaporent chaque année pour des projets d’artificialisation, si nous ne soutenons pas les paysannes et paysans en place et l’installation de nouvelles et nouveaux, si nous ne dynamisons pas les savoirs paysans, en somme si nous ne changeons pas radicalement notre système agricole.

    cc Laurent Zeller

    Pour des alliances entre classes dominées des villes et des campagnes

    Au delà de la crise et d’un recours momentané aux productrices et producteurs locaux nous souhaitons que des alliances se créent entre les classes dominées des villes et des campagnes, que la nourriture de qualité puisse être accessible à toutes et à tous, que le prix des aliments soient à la fois justes pour celles et ceux qui les produisent comme pour celles et ceux qui les consomment. La vente directe et l’implication des non-paysan·nes dans la production et la distribution de l’alimentation permet des rapports plus justes et plus égalitaires, plus d’autonomie pour les producteurs et productrices et plus d’autogestion dans la répartition alimentaire.

    Nous sommes certain·es qu’il ne peut y avoir de changement structurel du système agricole actuel sans la destruction du capitalisme et des rapports de domination et de marchandisation qu’ils induisent. Notre agriculture doit être pensée au niveau local, pour une production diversifiée en fonction des besoins de la population à proximité. Nous souhaitons la réalisation d’une agriculture symbiotique et cohérente, entre les travailleurs et travailleuses de la terre et leur environnement, animal et végétal, ainsi qu’avec les autres composantes de la société qui entourent cette activité.

    Paysan sans terre brésilien. cc Marie-Noëlle Bertrand

    Pour une refonte profonde des pratiques agricoles et alimentaires

    Nous pensons que la concurrence entre les paysan·nes de la planète, engendrée par le néolibéralisme, doit être remplacée par des relations d’entraide et de solidarité. Un internationalisme des luttes et des pratiques agraires !

    La question de l’agriculture est une question qui ne peut pas être laissée à la marge par les mouvements progressistes. Une révolution sociale, libertaire et écologique ne pourra être réussie sans une refonte profonde des pratiques agricoles et alimentaires.

    Nous devons mener une réflexion politique et agir concrètement et radicalement en tant que paysannes et paysans libertaires sur la place de l’agriculture au sein de la société que nous voulons demain et amener les personnes non-issues du « monde agricole » à la mener avec nous.

    Que fleurissent les luttes et les résistances paysannes et que triomphent les luttes sociales !

    Le groupe de travail Agriculture de l’Union communiste libertaire

    Paysanne chinoise du Yunnan. cc Albert Tan



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    ZAD de la Dune : expulsion en plein confinement

    12 Avr 2020

    En pleine crise sanitaire, les autorités n’ont rien trouvé d’autre à faire que d’expulser, ce mercredi 8 avril, les occupants de la ZAD de la Dune à Brétignolles-sur-Mer. Alors que nous traversons une situation sanitaire et sociale dramatique, la préfecture de Vendée mobilise des dizaines de gendarmes, de véhicules et un hélicoptère (!) envers les opposantes et opposants au projet destructeur. L’union communiste libertaire réaffirme son soutien aux occupantes et occupants.

    Depuis Octobre 2019, une ZAD a été crée sur le site des dunes de la Normandelière à Brétignolles-sur-Mer, en Vendée. Elle est une réponse au projet de port de plaisance qui fait controverse depuis dix-sept ans, mais devrait être livré en 2023. Un tel projet poursuit la logique politique de choix destructeur pour l’écologie.

    Le futur port nécessitera de couper et aplanir la dune, creuser un chenal, édifier un pont, tout cela au sein d’une zone naturelle de plusieurs dizaines d’hectares. Les zadistes entendent bien protéger cette zone humide riche, et un estran rocheux jugé exceptionnel. L’urgence écologique ne laisse plus aucune place dans notre société pour ce genre de projet inutile qui bétonne toujours davantage.

    Pour autant l’évacuation de la ZAD de la dune a eu lieu mercredi 08 au soir, alors que les habitant.e.s du lieu étaient placé.e.s en garde à vue, et que le confinement empêchait tout soutien aux zadistes. Depuis plusieurs semaines l’expulsion se faisant sentir, les habitants de la ZAD se préparaient en érigeant des barricades et renforçant leurs installations. Seulement, là où le confinement semblait amener la trêve, les autorités ont, selon elles, improvisé une expulsion et une destruction de la ZAD de la Dune, avec l’aide d’environ 70 personnes civiles convoquées par le maire, pour procéder aux incendies des cabanes. D’un côté, les autorités déplorent la pandémie actuelle, de l’autre ils font tout pour perpétuer l’arrivée d’autres pandémies en détruisant les milieux naturels.

    Au final presque toutes et tous ont été arrêté·es et placé·es en garde à vue, pendant que les forces du désordre détruisaient leurs habitations, y mettant le feu, sans se soucier des affaires personnelles toujours à l’intérieur. La préfecture de Vendée met ainsi des personnes à la rue, sans solution de relogement, après les avoir exposé.e.s au virus dans les cellules, faisant preuve d’un cynisme glaçant. Un cynisme dont Christophe Chabot, président de la Communauté de communes de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, n’a rien à envier. Celui-ci s’est déclaré sur Twitter « très ému et très heureux » de cette expulsion, et dit envisager le début du chantier au mois de septembre. Encore un qui, faute de dignité, ferait mieux de se taire.

    Les occupants de la ZAD appellent déjà à une réoccupation du lieu dès la fin du confinement, soyons de la partie.

    L’Union communiste libertaire de Nantes exprime son soutien à la lutte pour la protection de la Dune. N’hésitez pas à les contacter si vous êtes dans le coin et avez des solutions de logement. Non au projet destructeur du port de plaisance, continuons de lutter pour la préservation de la biodiversité et de nos écosystèmes !

    Union communiste libertaire Nantes, le 10 avril 2020


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    Changeons le système, pas le climat !

    12 Mar 2020

    « CHANGEONS LE SYSTÈME, PAS LE CLIMAT ! »

    C’est le mot d’ordre de cette marche pour le climat dont nous sommes soutiens. Pour nous, voilà ce qu’il faut changer dans le système actuel

    Sortir du capitalisme. Une écologie conséquente est nécessairement anticapitaliste. Le productivisme capitaliste aujourd’hui, est une fuite en avant morbide qui nous précipite vers la catastrophe climatique et vers la destruction des écosystèmes. La croissance capitaliste dépend du pillage des ressources naturelles et d’énergies polluantes et toxiques, qui menacent des populations entières. Ce n’est qu’en sortant de ce système de croissance économique que nous pourrons dépasser la crise écologique actuelle.

    Contre l’État. La fonction de l’État est d’être le gestionnaire de cette économie capitaliste. Il ne saurait constituer un appui pour empêcher ces destructions écologiques. L’État national défend avant tout le principe d’une croissance de l’économie nationale. Il s’inscrit, par définition, dans une logique anti-écologique, malgré certains discours de façade, promouvant un « capitalisme vert ». Il est aujourd’hui impossible de s’adresser au personnel politique pour en appeler à une « responsabilité écologique », car l’enjeu de la croissance économique, que défend celui-ci, et l’enjeu écologique, sont clairement incompatibles. En outre, dans le pire des cas, on pourrait voir apparaître une nouvelle forme d’écologisme tronqué, étatique et autoritaire, c’est-à-dire une forme d’éco-fascisme, qui limiterait les libertés publiques, sans remettre en cause fondamentalement le productivisme.

    Contre les oppressions. Une écologie conséquente sera également nécessairement anti-patriarcale et anti-raciste, car c’est une même logique productiviste qui assigne les femmes aux tâches de reproduction, qui assigne les périphéries à des spécialisations destructrices (délocalisation de nos activités les plus polluantes), et qui détruit l’environnement terrestre.

    La lutte écologique se doit d’être anticapitaliste, anti-étatiste, anti-patriarcale et anti-raciste !

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