Luttes Sociales

  • Solidarité avec les facteurs et factrices en grève à Montpellier !

    08 Mar 2016

     

    Le groupe Un Autre Futur de la Coordination des Groupes Anarchistes affirme sa solidarité avec les facteurs et factrices du centre courrier de Rondelet, en grève depuis le mardi 1 er mars, déjà 8 jours,
    et dont la lutte se poursuit.
    Alors que les postiers-ères subissent quotidiennement une surcharge de travail et se retrouvent en sous-effectif, que les accidents de travail s’accumulent plus que jamais, la Direction prévoit de nouvelles suppressions d’emploi et une revue de la charge de travail à la hausse pour le mois de juin. Qu’importe pour les dirigeant-e-s de la Poste la qualité du service rendu aux usagers ! Qu’importe le mal-être, les accidents ou les dépressions des agent-e-s !
    Ces attaques s’inscrivent dans un contexte global de guerre que mènent le patronat et les actionnaires contre les travailleurs-euses pour continuer à faire toujours plus de profits. Ainsi, on observe des dégraissages dans de nombreuses boîtes, une augmentation de la productivité, des salaires revus à la baisse, avec toujours la menace du licenciement comme moyen de pression. Parallèlement, réforme après réforme, les gouvernements offrent au patronat depuis 40 ans les cadres législatifs libéraux pour dégrader toujours plus nos conditions de travail. Le projet de loi El Khomri s’inscrit dans cette ligne politique capitaliste et autoritaire : travailler plus, gagner moins, se faire virer sans raison ! Quant aux services publics, ils sont constamment attaqués, pour le bonheur des capitalistes qui y voient de nouveaux secteurs dont ils pourront tirer profit.
    Face aux offensives capitalistes, seules la solidarité de classe et les luttes sociales paient. Organisons-nous, à toutes les échelles, pour ne plus subir la dégradation de nos conditions de travail et de vie, pour le profit des patrons ou de l’État ! Nous appelons ainsi tous-tes les travailleurs-euses, précaires, usagers de la Poste, à soutenir la grève des facteurs-actrices de Montpellier, que ce soit par une aide financière ou par une présence lors des piquets et rassemblements.
    Dès demain, ce mercredi 9 mars, un rassemblement est prévu à partir de 6h30 devant l’entrée du centre courrier de Rondelet.
    La CGA y sera présente, avant de rejoindre les cheminots à la gare à 11h, pour se rendre à 12h à la Préfecture et manifester tous-tes ensemble pour le retrait du projet de loi El Khomri.

    Montpellier le 8 mars 2016

    Par Groupe Un Autre Futur Luttes Sociales
  • Les postiers de Montpellier en grève !

    06 Mar 2016

     

    Les postier-e-s de Montpellier sont en grève illimitée depuis mardi dernier. Nous organisons une caisse de soutien que vous pouvez alimenter en passant à notre permanence ou en nous contactant. L’argent recueilli sera directement remis aux camarades en grève.

    Pour suivre de près la lutte, rendez-vous sur http://grevepostemontpellier.blogspot.fr/

    Par @@_Xavier_@@ Luttes Sociales
  • URGENCE SOCIALE : Mobilisons-nous contre la casse du droit du travail !

    01 Mar 2016

    Voici un communiqué fédéral de la CGA  :

    La Coordination des Groupes Anarchistes dénonce la prétendue « réforme » du droit du travail, en réalité une casse pure et simple. Nous appelons à informer et à se mobiliser pour le retrait de ce projet de loi, qui détruit plus d’un siècle de conquêtes sociales du mouvement ouvrier.

    Ce projet de loi, examiné en première lecture à l’Assemblée début avril et au Sénat en mai, sera adopté avant la fin juin, si nous ne parvenons pas à construire une mouvement de grève et de lutte, massif et combatif.

     

    Jusqu’alors, malgré déjà plusieurs dispositifs dérogatoires instaurés notamment par la loi Macron, le code du travail constituait un minimum légal, les accords de branches et d’entreprises ne pouvaient être que plus protecteurs pour les salarié-e-s. Ce projet de loi inverse complètement cette logique, les accords d’entreprise primeront sur le code du travail, quand bien même ils seront plus défavorables aux salarié-e-s.

     

    Cette inversion de la hiérarchie des normes vise à individualiser au maximum le rapport patron/salarié. L’histoire sociale montre qu’isolé-e-s, les salarié-e-s sont perdant-e-s face aux aspirations antagonistes des patrons. C’est au contraire la reconnaissance d’intérêts communs entre salarié-e-s, le sentiment d’appartenance à une même classe, qui ont permis aux salarié-e-s de mener des luttes collectives, solidaires et d’arracher des droits aux patrons et à l’État. Ce projet de loi poursuit précisément le but inverse.

     

    À défaut d’accord collectif dans l’entreprise, des accords individuels sur les horaires dans les entreprises de moins de cinquante salarié-e-s pourront même être menés. Dans cette même logique d’individualisation, le texte permet le contournement des organisations syndicales. Un syndicat, même majoritaire, ne pourra plus s’opposer à un accord d’entreprise. Il pourra y avoir validation par référendum d’un accord d’entreprise même si les syndicats représentant 70 % des salarié-e-s s’y opposent. L’entreprise est une des structures des plus anti-démocratiques. Si des salarié-e-s renoncent par vote à du salaire ou à du repos, c’est toujours à cause d’une pression, généralement un chantage à la fermeture ou au licenciement.

     

    Sans entrer dans les détails, voici un éventail des régressions rendues possibles par ce projet de loi via les accords d’entreprise. On peut résumer cela à travailler plus, gagner moins et se faire virer sans entrave !

     

    Travailler plus :

    Même en l’absence de difficultés économiques, des accords permettront d’augmenter le temps de travail sans contrepartie. Par exemple, pour les contrats au « forfait jour », la durée hebdomadaire de travail pourra aller jusqu’à 48 heures (et même 60h avec autorisation de l’inspection du travail), le temps de repos minimum descendre sous les 11 heures, le temps de travail journalier passer à 12h. Les apprentis pourront travailler jusqu’à 10h par jour (8h aujourd’hui) et 40h par semaine (35h aujourd’hui). Pour tous les salarié-e-s, les astreintes pourront être comptées comme des temps de repos.

     

    Gagner moins :

    Afin de neutraliser le déclenchement des heures supplémentaires, le temps de travail pourra être calculé sur 3 ans. La norme il y a peu de temps encore étant la semaine ! Les heures supplémentaires pourront être moins rémunérées : le minimum de la majoration est fixé à 10 % (25 % actuellement).

    Dans un but de « développement de l’emploi », les entreprises pourront moduler (comme pour le temps de travail) la rémunération (évidemment à la baisse). Ces changements primeront sur le contrat de travail.

     

    Se faire virer sans entrave :

    Si un-e salarié-e refuse ces changements, il/elle pourra être licencié-e, « pour motif personnel ».

    Il y a un élargissement considérable des motifs de licenciement économique : une baisse de commandes sur plusieurs trimestres (deux !), limitées à la France et à une seule entreprise d’un groupe, devient suffisante.

    Enfin, le plafonnement des indemnités prud’homales fixe un (faible) prix pour les patrons à tous licenciements, sans aucune justification et dans l’arbitraire le plus complet ! Dans le texte actuel du projet de loi, l’indemnité sera fixée par exemple à 3 mois de salaire pour 2 ans d’ancienneté, et à 15 mois pour les salarié-e-s les plus ancien-ne-s (20 ans d’ancienneté et plus). On voit bien là que l’on pourra se faire virer à n’importe quel moment, sans que le patron ait à craindre un recours aux prud’hommes !

     

    Face à ces attaques, une large partie des salarié-e-s, précaires, chômeurs-euses, syndicalistes, réagissent. Une pétition contre le projet de loi a déjà recueilli plus de 800 000 signatures, et ce chiffre est en constante augmentation. Pour faire véritablement reculer le gouvernement, ce mouvement de contestation doit s’affirmer sur les lieux de travail (dans le privé comme dans le public), de formation (lycées, université, etc.), et dans la rue. Nous appelons à construire une mobilisation forte et déterminée, pour montrer que nous sommes prêt-e-s à lutter pour nos conditions de vie et de travail, que nous n’accepterons plus les régressions sociales qui s’empilent au profit des plus riches !

     

    Ainsi, rejoignons toutes les initiatives de grève et de lutte qui s’organisent et œuvrons pour la convergence de nos forces jusqu’au retrait du projet de loi !

     

    Le 1er mars 2016,

    les Relations Extérieures de la CGA

  • Solidarité avec les salariés condamnés de Goodyear

    21 Jan 2016

    Voici un communiqué fédéral de la CGA paru en Janvier 2016
    La peine infligée le 12 janvier 2016 à huit anciens salariés de Goodyear -Amiens, jugés pour avoir séquestré deux cadres pendant 30h, en janvier 2014, dépasse l’entendement. Ces salariés, syndicalistes pour la plupart d’entre eux, ont été condamnés à deux ans de prison, dont neuf mois ferme.

    Un petit rappel des faits est pourtant nécessaire afin de se rappeler qui sont les voyous : ces salariés se battaient contre le projet de l’entreprise qui prévoyait le licenciement de quelque 1250 salariés. Ils se sont battus aussi pour empêcher la reprise en 2009 par la multinationale américaine Titan, dirigée par le milliardaire Maurice Taylor, qui avait annoncé vouloir reprendre l’entreprise avec « zéro salarié » afin de délocaliser l’activité.

    À cinq reprises, l’entreprise a tenté des plans de licenciement. Trois seront suspendus par la justice, les deux autres seront abandonnés suite à la mobilisation ouvrière.

    En 2012, une centaine de plaintes pour harcèlement moral sont déposées contre la direction de Goodyear.

    En octobre 2013, Goodyear tente de licencier 5 salariés protégés : ce sera l’inspection du travail qui annulera cette décision au motif que l’entreprise ne souffre pas de difficultés financières. Fin 2011, Goodyear annonce un chiffre d’affaires de 16 milliards d’euros, et un bénéfice de 251 millions d’euros.

    Alors, non, les voyous ne sont certainement pas les salariés !

     

     

    Faire pression sur le mouvement syndical pour le museler

     

    Après la répression terrible sur les militant-e-s à Air France, la condamnation de l’inspectrice du travail dans l’affaire TEFAL, voici venu le tour des Goodyear. L’enjeu est d’affaiblir le monde syndical quelques mois avant la préparation par le gouvernement et le patronat du chantier de démolition du code du travail et la fin du contrat de travail : faire courber l’échine à tou-te-s ceux et celles qui s’opposent au quotidien à la démolition sociale, qui adoptent une attitude combative et tentent d’inverser le rapport de force que nous imposent patronat et État.

    Le gouvernement est largement complice puisque sur l’exemple des Goodyear, la plainte avait été retirée par les cadres séquestrés ainsi que par la direction. C’est donc le parquet qui a décidé de poursuivre les salariés. Or le parquet dépend du ministère de la Justice. L’État nous prouve encore une fois qu’il n’est donc pas un instrument neutre qui représente l’intérêt général mais bien un instrument de répression au service des dominants.

     

     

    Soutien inconditionnel : face à l’injustice sociale, la violence sociale est légitime !

     

    Quand les inégalités s’accroissent, la lutte sociale est toujours légitime. Pour rappel, 1 % des plus riches ont augmenté leur richesse de 60 % en 20 ans. Les patrons de leur côté viennent de lancer un appel au gouvernement pour renforcer l’exploitation (contrat de travail et indemnités licenciement et prud’homales) en plus des 40 milliards d’allègement fiscal qu’ils ont déjà obtenus.

    A l’inverse, pour les travailleuses et travailleurs, les acquis en termes de protection des droits du travail sont rognés les uns après les autres au fil des politiques d’austérité qui visent à faciliter la course aux bénéfices à court terme des entreprises. La concurrence entre salarié-e-s, les contrats non protégés, la flexibilité conduisent à l’augmentation des arrêts maladie, des burn-out, des suicides au travail.

  • Face aux luttes sociales, l’État espagnol répond par la répression ! Organisons la solidarité !

    04 Nov 2015

    Deux soirées de soutien ont lieu à Montpellier

    • Le vendredi 13 novembre, soirée de soutien à la librairie La Mauvaise Réputation, à partir de 19h : Rencontre et débat avec des camarades condamnés suite à la mobilisation « Aturem el Parlament » (Arrêtons le parlement), suivis d’un repas chaud à prix libre.
    • Le samedi 14 novembre : soirée musicale au Barricade, animée par une DJ (funk, reggae, hip hop, afrobeat,…) à partir de 19h30.

    Face à la multiplication et à l’ampleur des luttes sociales depuis le début de la crise et des mesures d’austérité, les politiques répressives de l’État espagnol se sont considérablement durcies, marquées par la violence policière, les procès politiques (procédures pénales pour participation à des grèves, des manifestations), et de nouvelles lois qui restreignent toujours plus les libertés (dont la loi dite de « sécurité citoyenne », appelée « loi bâillon » et entrée en vigueur cet été 2015).
    Ce vendredi 13 novembre, des camarades de Barcelone condamnés suite à la mobilisation « Aturem el Parlament » (Arrêtons le parlement) viennent nous parler de leur lutte et du contexte social et politique.

    Trois ans de prison pour protester contre les politiques d’austérité !

    En Mai 2011, une vague de protestations sociales et politiques a parcouru les pays autour de la Méditerranée. En Espagne, ce mouvement social a été appelé les « Indignés » ou du « 15M ». Le mouvement a bouleversé la vie politique catalane et espagnole, et encore aujourd’hui ces mobilisations ont une forte influence politique.

    En Juin 2011, une opération politico-policière, avec le soutien des médias, a criminalisé une manifestation massive, pacifique et déterminée, en face du Parlement de Catalogne. La protestation consistait à se rassembler autour du Parlement catalan, où avait lieu le vote d’approbation de plusieurs mesures d’austérité. Au final, 15 heures d’affrontements, une violence policière extrême, et le président catalan forcé à arriver en hélicoptère. Après ces faits, une vingtaine de militant-e-s ont été poursuivi-e-s. Aujourd’hui, 8 d’entre eux/elles sont condamné-e-s à 3 ans de prison et jusqu’à 150.000 euros d’amendes, avec une procédure politisée et médiatisée qui a battu les records d’irrégularités juridiques et policières.

    « Presque 5 ans plus tard, nous continuons à nous battre pour notre liberté, contre l’absolutisme de la classe politique, et pour une vraie liberté d’expression et de manifestation. Cette là c’est la notre lutte. »

    De tels cas ne sont pas isolés ; les arrestations de militant-e-s et les procès politiques se sont multipliés. Encore la semaine dernière (le 28 Octobre), la police a arrêté 9 personnes dans plusieurs villes de Catalogne, activistes proches des centres sociaux et des cercles libertaires, dans la continuité de « l’Operation Pandora » qui avait frappé 7 personnes il y a moins d’un an, accusées d’appartenir à une organisation terroriste sans aucune preuve. Ces stratégies de répression juridique et policière sont en effet souvent utilisées par l’État pour criminaliser les idées politiques libertaires et anticapitalistes en général.

    Pour continuer la lutte, les personnes poursuivies et leurs soutiens lancent un appel à la solidarité politique et à un soutien financier pour faire face aux frais de justice.

    Venez nombreux-euses écouter et soutenir les camarades de Barcelone.

    • Le vendredi 13 novembre : à La Mauvaise Réputation, à partir de 19h : Rencontre, débat et repas à prix libre.
    • Le samedi 14 novembre : soirée musicale au Barricade, à partir de 19h30. Entrée libre.

    Les prix libres seront reversés aux camarades de Barcelone.
    La Mauvaise Réputation : 20 rue Terral, quartier Saint-Anne
    Le Barricade : 14 rue Aristide Ollivier, quartier gares

  • Soirée de clôture du cycle sur l’autogestion avec projection/débat et concert

    15 Mai 2015

    Samedi 23 mai 17 h 30 : Soirée de clôture du cycle sur l’autogestion avec projection/débat et concert

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  • L’autogestion : une pratique qui existe, pour changer la société ?

    20 Avr 2015

    Proposer un cycle sur l’autogestion, pourquoi ?

    Parce qu’il nous semble que de nombreuses expériences autogestionnaires existent, portées par des collectifs de personnes soucieuses d’expérimenter des relations humaines basées sur l’entraide, la démocratie directe, la responsabilité, la liberté. Pour autant, ces expériences peuvent exister sans nécessairement viser un changement global de société.

    Tenter de mieux définir la notion d’autogestion, en partant d’une réflexion collective issue de ces différentes expériences peut nous aider à affiner notre propre conception de l’autogestion, à travers des questionnements pratiques immédiats.

    Partager nos pratiques, voir comment peuvent se vivre des basculements politiques, en fonction des contextes, pour parcourir une question : L’expérimentation de rapports sociaux différents, à travers les pratiques d’autogestion, peut-elle amener vers des pratiques autogestionnaires, vécues comme outils et chemin de lutte, dans quelles conditions ?

    Dans un moment où le capitalisme nous fait chèrement payer sa crise, où la réaction et le fascisme ont le vent en poupe, il est important d’explorer les voies pouvant mener vers un indispensable changement social sur des bases émancipatrices.

    Les temps d’échange que nous proposons vont s’appuyer sur des vidéos et des intervenant-e-s pour témoigner d’expériences récentes, issues des champs économiques, sociaux et politiques.

    • Vendredi 1er mai à la Mauvaise Réputation (20 rue Terral)
      • Après la manifestation nous nous retrouverons à la Librairie « La Mauvaise Réputation » pour un repas partagé dans une ambiance musicale.
      • à 14h : « L’autogestion une pratique qui existe »

        Table ronde pour échanger sur les conceptions et les pratiques de l’autogestion avec différents collectifs et organisations la pratiquant et/ou s’en réclamant.

    • Cycle sur l’autogestion, suite du programme :
      • Jeudi 7 mai 19h : L’autogestion, une pratique pour se libérer de l’exploitation économique ?

        L’intervention d’un membre de l’imprimerie SCOPIE (anciennement imprimerie 34) qui fonctionne à Toulouse sur des bases égalitaires et autogestionnaires, viendra nourrir des pistes de réponses à cette question. Il nous parlera des réussites, des intérêts mais aussi des difficultés et des limites de l’expérience vécue hier avec la coopérative Imprimerie 34, qui a compté jusqu’à 30 coopérateurs/coopératrices et aujourd’hui avec Scopie.

      • Un court métrage sur une coopérative de coopératives au Venezuela (« Cecosesola », La coopérative de Barquisimeto, 15 min, 2009, Utopias Projet) et un autre sur une usine récupérée par des travailleuses et travailleurs en Argentine (« IMPA Usine récupérée, cité culturelle », 18 min,2009, Collectif Documental Semillas) participeront à enrichir nos réflexions.

    • Mercredi 13 mai 19h : L’autogestion, une pratique émancipatrice pour les femmes ?

      Projection de « ¿Vos, cόmo trabajàs? »- L’autogestion au féminin 51min, 2011, L. Nabonnand et E. Simon [vostfr] suivie d’un débat.
      Ce documentaire aborde la question spécifique des ouvrières dans le mouvement de récupération des usines en Argentine suite à la crise économique de 2001. Il permet d’aborder les questions d’émancipation des femmes dans un processus autogestionnaire, ses avancées comme ses limites dans le cadre d’une société patriarcale …

    • Samedi 23 mai 17 h 30 :
      • Soirée de clôture du cycle sur l’autogestion avec projection/débat + concert
      • Projection du documentaire « L’autogestion, une révolution économique » suivie d’une discussion. 1h25, 2014, Collectif Documental Semillas

        Ce documentaire suit l’expérience de la FASINPAT, une usine de production de céramique récupérée en Argentine. Les travailleurs et travailleuses de la FASINPAT et quelques intellectuels-les nous expliquent concrètement la mise en place et l’organisation de leur pratique de l’autogestion. Un documentaire passionnant par les questions qu’il pose et les perspectives qu’il ouvre.

  • Le 9 avril : contre la loi Macron !

    29 Mar 2015

    Pour préparer les mobilisations du 9 avril contre la loi Macron et plus largement contre les politiques d’austérité, voici en quelques points un résumé de la loi

    La loi Macron, c’est la loi des patrons !

    • Destruction du code du travail
    • Mise à mort des prud’hommes
    • Une boite à outils du licenciements
    • L’impunité pour la délinquance patronales
    • Destruction de la médecine du travail
    • Marche arrière toute pour les travailleurs et travailleuses handicapées
    • Ouverture des vannes au sujet du travail de nuit et du travail du dimanche

    La loi Macron, c’est la double-peine pour les femmes !

    La loi Macron constitue un recul social dont les premières victimes sont les femmes.

    Avec le travail le dimanche et en soirée, les femmes seront les premières impactées car elles représentent 70 à 80% des salarié-e-s du commerce. Cela oblige aussi à trouver des moyens de garde pour les parents isolés : des mères dans 9 cas sur 10.

    Ce projet de loi prévoit des visites médicales moins nombreuses et le contournement de la médecine du travail, qui rendront invisibles les effets négatifs de la précarisation du travail. La médecine du travail est l’une des dernières garanties d’accès à la santé pour les travailleuses les plus précaires.

    • [efsbutton style= » » size= » » color_class= » » icon= »fi-page » align= »left » type= »link » target= »false » title= »Voir également cet article sur Rue89″ link= »http://rue89.nouvelobs.com/content/emploi-femmes-plafond-verre-plancher-collant-piege-lausterite »]
    • Pour mieux comprendre encore, nous avons souhaité relayer quelques articles et en premier lieu, celui de la CNT – interco du 69 qui est paru sur Rebellyon.info : [efsbutton style= » » size= » » color_class= » » align= »left » type= »link » target= »false » title= »Article CNT – interco du 69″ link= »http://rebellyon.info/Loi-Macron-le-droit-du-travail-fusille-a.html »]
    • ainsi qu’une vidéo :
    • Voici également le lien du blog de [efsbutton style= » » size= » » color_class= » » align= »left » type= »link » target= »false » title= » Richard Abauzit sur Médiapart » link= »http://blogs.mediapart.fr/blog/richard-abauzit »]
      Vous pourrez y lire deux articles instructifs intitulés respectivement : « Projet Macron: en route pour l’esclavage ? » et « Loi Macron : après l’Assemblée nationale, c’est pire »
    • Enfin, voir également [efsbutton style= » » size= » » color_class= » » align= »left » type= »link » target= »false » title= » la page du site Tantquil sur le sujet » link= »http://www.tantquil.net/2015/02/12/top-5-des-pires-mesures-antiprolos-de-la-loi-macron/ »].
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