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Répression – Page 4 – Union Communiste Libertaire Montpellier
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Répression


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    Les huit mesures les plus liberticides de la loi d’état d’urgence sanitaire

    22 Avr 2020

    Pour combattre l’épidémie de COVID-19 que nous traversons, d’importantes mesures sanitaires, notamment de distanciation sociale sont nécessaires. Prétendant y répondre de la manière la plus énergique possible, le gouvernement a instauré l’état d’urgence sanitaire. Si certaines mesures peuvent sembler inspirées par le bon sens, les autres sont tout bonnement liberticides, permettant sous couvert de lutte contre l’épidémie un tour de vis liberticide et réactionnaire dont nous craignons la pérennisation à la sortie du confinement. En voici quelques unes

    1. Restrictions majeures au droit de circuler : En l’absence de masques et de tests, il y a une logique sanitaire à ne plus sortir et à pratiquer une distanciation sociale maximum. Néanmoins, le confinement prend une dimension extrêmement répressive que d’autres pays n’ont pas adoptée. Plutôt que la bonne volonté de la population, le principal outil du respect du confinement est la répression policière accompagnée d’un mouvement de délation massif. Les violences policières se sont multipliées avec à l’heure où nous écrivons ces lignes, cinq décès lors de contrôles de confinement. De plus, le respect du confinement comporte une dimension raciste avec une forte sévérité dans les quartiers populaires de banlieue et un laxisme dans les beaux quartiers comme à Paris ou le préfet Lallement laisse se tenir une messe catholique intégriste au mépris des consignes sanitaires.
    2. Atteintes majeures au droit du travail : la loi d’état d’urgence offre la possibilité à l’employeur de limiter unilatéralement congés et RTT, modifier des plannings, et d’augmenter le temps de travail jusqu’à 60 heures par semaine. Dans un état d’urgence appelé à durer le code du travail a été pulvérisé « provisoirement ». Si le MEDEF ne demande plus l’augmentation du temps de travail, c’est qu’en réalité il a déjà gagné sur ce point
    3. Interdiction de rassemblements et de manifestations : ça veut dire que les moyens de contestation que l’on connait et que l’on utilise habituellement sont actuellement tous interdits… Si dans le cadre du confinement, ces mesures peuvent sembler pertinentes, il est sûr que lors du déconfinement, elles serviront à bâillonner toutes les oppositions au politiques pro patronales et liberticides du gouvernement.
    4. La fermeture des établissements accueillant du public englobe les permanences physiques de nombreuses associations d’aide aux victimes de violence conjugale, le planning familial, les foyers d’accueil, les structures d’aide sociale à l’enfance. En termes de protection des femmes victimes de violence c’est une catastrophe alors même que parallèlement le confinement a pour conséquence l’augmentation importante des violences intrafamiliales. Les associations peinent à poursuivre le suivi des situations dont elles ont la charge. En outre, sans l’existence de lieux de sociabilisation, les femmes qui subissent des violences au domicile n’ont plus de refuge, de possibilité de parler à quelqu’un, de simple possibilité de quitter le domicile pendant quelques heures…Le propre des violences intrafamiliales c’est de rester confiner à la maison. Déjà, en temps normal, il est difficile de sortir de ces situations, de briser le silence, d’exposer la violence au grand jour. Le confinement a pour conséquence d’exacerber le phénomène de huis clos et d’omerta.
    5. Réduction de l’accès à l’avortement : Les délais pour avorter sont restés les mêmes (12 semaines) en dépit des difficultés à accéder aux services pratiquant l’IVG. De nombreuses structures pratiquant l’avortement hors hôpital ont fermé leurs portes (fautes de soignant.e.s ou de matériel en nombre suffisant tels les masques et gels hydroalcooliques). Du côté des hôpitaux, les créneaux réservés aux IVG dans les blocs opératoires ont par endroits été purement et simplement supprimés, ce qui enlève donc la possibilité d’avorter sous anesthésie générale.
    6. Fermeture des frontières : ça implique que les personnes qui sont contraintes de fuir leur pays pour des raisons politiques, économiques, pour sauver leur vie, ne le peuvent actuellement plus. Les migrants qui ont réussi malgré tout à traverser la Méditerranée sont face à une Europe hermétiquement close. Il n’y a plus qu’un seul bateau de sauvetage qui sillonne la méditerranée et il se voit refuser l’entrée dans tous les ports d’Europe. La situation était déjà dramatique avant, l’épidémie entraînant une fermeture totale des frontières, l’a encore aggravée.
    7. En prison, aggravation des conditions de détention La prison en temps normal est déjà un espace d’exception et de restriction de libertés. On assiste, dans cette période d’exception à la suppression de tous les petits espaces de liberté et de plaisir pouvant exister pour un-e détenu-e. )
    • Suppression des parloirs avec la famille
    • Suppression des activités
    • Suppression des promenades

    8. Fonctionnement d’exception de la justice et violation des droits de la défense :

    • La prescription suspendue : la durée de l’état d’urgence sanitaire compte pour du beurre, et ce temps ne s’écoule pas pour poursuivre les personne, les condamner et faire exécuter leur peine.
    • L’avocat par téléphone en garde à vue ! autant dire qu’il sera difficile de d’assurer de la confidentialité des entretiens avec l’avocat ! Un témoin du comportement des flics pendant la garde à vue qui disparait.
    • Une justice pénale rendue à l’abri des regards de manière expéditive légalisée par les mesures autorisant la restriction de la publicité des audiences et le recours systématisé à la visioaudience :
    • Les détenus-es, présumé-es innocent-es, peuvent être emprisonné-es provisoirement plus longtemps
    • Des audiences autorisant la privation de liberté d’étrangers en centre de rétention et de patients en hôpital psychiatrique, sans leur présence à l’audience, voire, par téléphone.

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    Violences policières : il faut que ça cesse !

    20 Avr 2020

    Les violences policières n’ont pas cessé avec le confinement. Au contraire, l’état d’urgence sanitaire encourage la police à verbaliser, humilier et blesser pour non-respect du confinement. Cette violence policière qui tue et mutile. Et qui frappe la population des quartiers populaires qui subit les inégalités sociales et les discriminations raciales en plus d’être en première ligne face au Covid19.

    La dernière en date, c’était ce samedi 18 avril, à Villeneuve-la-Garenne. Des policiers au sein de leur véhicule banalisé, après avoir repéré un homme à moto, ont brutalement ouvert leur portière au moment où celui-ci passait pour l’arrêter. Avec le choc, le véhicule et son conducteur, Mouldi, ont été projetés contre des poteaux avant de chuter au sol. La violence des impacts a provoqué une grave fracture ouverte de la jambe. La police a ensuite dispersé les témoins et habitant·es indigné·es.

    La nuit du 20 avril a été une nuit de colère et de révolte parmi la population, avec des affrontements qui ont duré plus de deux heures : aux feux d’artifice lancés ont répondu les grenades lacrymogènes et les charges policières contre les révolté·es. Le journaliste Taha Bouhafs y a été une fois de plus interpellé, une fois de plus violemment, avant d’être relâché… avec une amende pour non-respect du confinement.

    Une nuit qui aurait été marquée par des gestes de révolte dans plusieurs quartiers populaires à travers la France à en croire les témoignages sur les réseaux sociaux. Ce sont bien les violences et humiliations policières quotidiennes, et qui n’ont pas cessé avec le confinement, qui ont mis le feu aux poudres.

    Car la liste de ces violences s’allonge de jour en jour. La police par ses agissements s’est déjà rendue responsables de plusieurs décès. Comme ce fut encore récemment le cas, le 8 avril à Béziers, où Mohamed, un SDF, est décédé suite à son interpellation. À Bruxelles, Adil, un jeune de dix-neuf ans est décédé après avoir été percuté par les policiers.

    Indicateur symbolique de l’impunité policière : à Noisy-le-Grand en banlieue parisienne, un policier qui n’était pas en service n’a pas hésité à se mettre en scène sur les réseaux sociaux, avant et après avoir tiré sur son voisin avec son arme de service car celui-ci « faisait trop de bruit ». Ce policier a été remis en liberté après sa garde à vue.

    Marche pour la justice et la dignité du 19 mars 2017

    Chaque jour de nouvelles vidéos circulent, montrant humiliations, coup de taser, ou tabassages… Le confinement accentue la dangerosité des interventions policières. Les victimes étant facilement isolées par les policiers dans les rues désertes et les témoins ne pouvant se rassembler autour de la scène sans risquer une amende.

    Nous avons le droit de filmer et de documenter ces violences policières, ces contrôles humiliants, il faut continuer de l’exercer.

    Comme à l’accoutumée ce sont les personnes issues de l’immigration et des quartiers populaires qui subissent en premier lieu les violences policières, les inégalités sociales et les discriminations raciales, celles et ceux là-même qui sont en première ligne dans la crise actuelle.

    Pour l’Union communiste libertaire les révoltes de la population des quartiers populaires sont légitimes : les violences et humiliations policières doivent cesser !

    Union communiste libertaire, le lundi 20 avril 2020



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    ZAD de la Dune : expulsion en plein confinement

    12 Avr 2020

    En pleine crise sanitaire, les autorités n’ont rien trouvé d’autre à faire que d’expulser, ce mercredi 8 avril, les occupants de la ZAD de la Dune à Brétignolles-sur-Mer. Alors que nous traversons une situation sanitaire et sociale dramatique, la préfecture de Vendée mobilise des dizaines de gendarmes, de véhicules et un hélicoptère (!) envers les opposantes et opposants au projet destructeur. L’union communiste libertaire réaffirme son soutien aux occupantes et occupants.

    Depuis Octobre 2019, une ZAD a été crée sur le site des dunes de la Normandelière à Brétignolles-sur-Mer, en Vendée. Elle est une réponse au projet de port de plaisance qui fait controverse depuis dix-sept ans, mais devrait être livré en 2023. Un tel projet poursuit la logique politique de choix destructeur pour l’écologie.

    Le futur port nécessitera de couper et aplanir la dune, creuser un chenal, édifier un pont, tout cela au sein d’une zone naturelle de plusieurs dizaines d’hectares. Les zadistes entendent bien protéger cette zone humide riche, et un estran rocheux jugé exceptionnel. L’urgence écologique ne laisse plus aucune place dans notre société pour ce genre de projet inutile qui bétonne toujours davantage.

    Pour autant l’évacuation de la ZAD de la dune a eu lieu mercredi 08 au soir, alors que les habitant.e.s du lieu étaient placé.e.s en garde à vue, et que le confinement empêchait tout soutien aux zadistes. Depuis plusieurs semaines l’expulsion se faisant sentir, les habitants de la ZAD se préparaient en érigeant des barricades et renforçant leurs installations. Seulement, là où le confinement semblait amener la trêve, les autorités ont, selon elles, improvisé une expulsion et une destruction de la ZAD de la Dune, avec l’aide d’environ 70 personnes civiles convoquées par le maire, pour procéder aux incendies des cabanes. D’un côté, les autorités déplorent la pandémie actuelle, de l’autre ils font tout pour perpétuer l’arrivée d’autres pandémies en détruisant les milieux naturels.

    Au final presque toutes et tous ont été arrêté·es et placé·es en garde à vue, pendant que les forces du désordre détruisaient leurs habitations, y mettant le feu, sans se soucier des affaires personnelles toujours à l’intérieur. La préfecture de Vendée met ainsi des personnes à la rue, sans solution de relogement, après les avoir exposé.e.s au virus dans les cellules, faisant preuve d’un cynisme glaçant. Un cynisme dont Christophe Chabot, président de la Communauté de communes de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, n’a rien à envier. Celui-ci s’est déclaré sur Twitter « très ému et très heureux » de cette expulsion, et dit envisager le début du chantier au mois de septembre. Encore un qui, faute de dignité, ferait mieux de se taire.

    Les occupants de la ZAD appellent déjà à une réoccupation du lieu dès la fin du confinement, soyons de la partie.

    L’Union communiste libertaire de Nantes exprime son soutien à la lutte pour la protection de la Dune. N’hésitez pas à les contacter si vous êtes dans le coin et avez des solutions de logement. Non au projet destructeur du port de plaisance, continuons de lutter pour la préservation de la biodiversité et de nos écosystèmes !

    Union communiste libertaire Nantes, le 10 avril 2020


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    Confinement, entre mépris de classe et racisme d’Etat

    02 Avr 2020

    Depuis le début du confinement, un véritable mépris de classe s’affiche partout. Dans les médias, sur les réseaux sociaux et dans les déclarations des hommes politiques, les responsables semblent tout désignés : Les habitant·es des quartiers populaires.

    C’est dans ces quartiers que les contrôles sont plus intenses : 10% des verbalisations et des mises en garde à vue concernent la Seine-Saint-Denis pour la première journée de confinement [1]. Les zones de contrôle sont « ciblées » d’après la police, nombreux sont les signalements des racistes et de multiples agressions policières envers des personnes racisées lors des contrôles ont d’ores et déjà été signalées. La validité ou non du motif de déplacement laissé à l’appréciation de la police tend à favoriser les inégalités de traitement du non confinement entre les quartiers favorisés ou populaires.

    Si les médias semblent faire preuve d’une certaine bienveillance vis-à-vis des personnes appartenant à la classe moyenne et à la bourgeoisie, il n’en est rien concernant les personnes vivant dans la précarité. Comme toujours, et de manière encore plus visible dans la période, ce sont les personnes racisé·es et habitant.es des quartiers populaires sur lesquels s’abattent le plus la répression. Si les contrôles, amendes et violences policières étaient déjà la norme avant l’apparition de la pandémie, désormais, le coronavirus donne une justification de plus à ces pratiques, poussant le vice jusqu’à placer en garde à vue des personnes sur simple suspicion de défiance et augmentant encore plus les risques sanitaires pour les personnes enfermées.

    Le romantisme du confinement, un privilège de classe

    Si le confinement se vit sans trop de difficulté pour les plus aisé·es, ayant pu quitter leurs appartements pour des résidences secondaires (transportant potentiellement le virus à des endroits où il n’était pas encore), c’est une tout autre affaire pour celleux qui vivaient déjà dans la précarité. En effet, comment ne pas s’émouvoir de la vie enfermée pour des familles vivant à plusieurs dans des logements insalubres et/ou de petites tailles, sans balcon ni jardin, quand d’autres nous expliquent la « chance » que peut représenter une telle période pour faire le point sur leur vie ?

    Ainsi, il n’est pas étonnant de croiser des personnes dans les rues. L’État, par ses injonctions contradictoires, ne fait que renforcer cet état de fait. D’un côté, on impose le confinement et de l’autre, le gouvernement multiplie les appels à ne pas stopper l’activité économique et encourage à maintenir la production dans des secteurs non essentiels en période de crise. Dans les quartiers populaires, parmi les populations issues de l’immigration et de la colonisation, nombreux·euses sont les travailleur·euses précaires, smicard·es, qui continuent de travailler et de mettre leur santé et celle de leurs familles en danger, sacrifié·es sur l’autel du capitalisme (sans oublier ceux ou celles qui ont été mis au chômage et qui vont perdre une partie de leur revenu dégradant encore plus les conditions d’existences).

    Les boucs émissaires changent, mais la logique reste la même.

    Si nous avons pu observer une explosion du racisme anti-asiatique dans les premiers temps de la crise, c’est aujourd’hui toutes les personnes considérées comme extérieures au consensus national et républicain qui sont touchées par ces logiques. L’État inscrit sa gestion de l’épidémie dans les quartiers « de reconquête républicaine » dans une logique postcoloniale. En effet, l’actualité nous renvoie à des épisodes de l’histoire coloniale où les populations « indigènes » étaient considérées comme « indisciplinées » et pour qui le confinement était plus sévère. Aussi, médias et personnalités politiques, de la LREM à l’extrême-droite construisent et diffusent un discours qui vise à culpabiliser et à désigner comme responsables une partie de la population, racisée et appartenant aux classes populaires, décrite comme « indisciplinée » et « inconsciente ». Pour eux, il s’agit d’opposer les populations racisées – suspectées de répandre le virus – aux « vrais français·es » susceptibles d’être contaminé·es, malades ou en deuil. Cette rhétorique est d’autant plus abjecte qu’elle cherche à déshumaniser une partie de la population en niant la réalité de leur vécu durant cette crise, et au passage la réalité des difficultés sanitaires encore plus criantes des hôpitaux de certaines villes pauvres, comme en Seine-Saint-Denis.

    Des violences policières toujours plus fortes

    La multiplication des pratiques coercitives, des discours guerriers et de retour à l’ordre (voir les déclarations du préfet Lallement [2]) sont un prétexte à davantage de répressions et ouvrent la voie à l’arbitraire et aux violences policières sur des personnes lors des contrôles d’attestation dans nos quartiers. Cette violence raciste sert à masquer les manquements du pouvoir, tant du point de vue de l’échec des politiques urbaines et antisociales passées, que sa gestion catastrophique de la crise sanitaire. C’est aussi dans un contexte de tensions anciennes et d’une certaine défiance des populations envers un pouvoir et une police qui les méprisent, les excluent et les brutalisent depuis des années, que les violences policières s’exacerbent. Cette situation ne fait que mettre encore plus en lumière les faillites successives de l’État et des communes avant cela.

    Alors que nous connaissons une crise sanitaire inédite et violente, l’UCL dénonce la double peine subie par les populations des quartiers populaires : aux risques encourus pour leur santé, s’ajoute les violences de classe, sexiste et raciste, accompagné d’un discours idéologique méprisant et disciplinaire. Aucune situation, même exceptionnelle, ne justifiera la répression et la désignation d’une catégorie de la population, en raison de sa classe ou de ses origines, comme responsables. Face à cela, ne nous trompons pas d’ennemis, seule l’auto-organisation et la solidarité entre précaires nous permettront de nous en sortir, que ce soit face à la répression ou à l’isolement.

    Pour rappel : pour combattre les violences policières, les vidéos permettent de témoigner. L’application « Urgence Violences Policières » permet notamment d’enregistrer ces vidéos sur un serveur afin de conserver des preuves. 24 mars : à la suite d’une mise à jour sur notre appli vous devez supprimer l’ancienne version et installer la nouvelle version d’UVP

    Union communiste libertaire, le 28 mars 2020


    [1] https://www.20minutes.fr/societe/2744839-20200320-coronavirus-policiers-gendarmes-encore-mal-faire-respecter-confinement

    http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/coronavirus-en-seine-saint-denis-un-nombre-record-d-amendes-police-et-justice-durcissent-le-ton-19-03-2020-8284008.php

    [2] http://www.leparisien.fr/societe/coronavirus-je-vais-faire-comprendre-assez-vite-les-consignes-previent-didier-lallement-17-03-2020-8282037.php


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    Soutien à toutes les victimes de la répression

    15 Jan 2020

    O., militant communiste libertaire, a été interpellé lors de la manifestation Gilet Jaune du 16 novembre 2019 avec 6 autres manifestants.


    La manifestation avait été violemment réprimée par le dispositif policier et comme lors de toutes les manifestations depuis le mouvement contre la loi travail, des militant-es étaient interpellé-es toujours sous les mêmes prétextes : soit disant violences contres des policiers harnachés, armés jusqu’aux dents et ultra violents, participation à un groupement en vue de commettre des violences ou dégradations fantasmées par le pouvoir.


    O. fait partie des malchanceu-ses qui sont réprimé-es pour l’exemple, pour décourager les autres d’aller manifester, pour diviser les manifestants entre militants légitimes et illégitimes.


    Suite à son interpellation il a passé 48 heures en garde à vue avant d’être présenté au procureur sans avocat, et de passer devant un juge des libertés et de la détention, toujours sans avocat. Il est repart du tribunal le même jour avec une convocation pour le 23 janvier et une interdiction de manifester sur tout le territoire national jusqu’à l’audience.


    Une parfaite illustration de la dernière loi anti-casseur adoptée par le gouvernement qui comporte tout l’arsenal nécessaire pour étouffer la contestation.


    Il fait pourtant partie de ceux et celles qui auront évité la case prison, en raison de ses « garantes de représentation » (travail, domicile, inconnu de la justice…), ce que d’autres n’ont pas, institution judiciaire reproduisant les injustices de classe.


    Depuis plus d’un an, les manifestations donnent lieu à de la violence physique de la part des fics et à des procédures judiciaires contre des manifestants qui, d’une part, ont pour objectif d’intimider et de décourager les personnes à participer à des lutes sociales, et d’autre part, arrondissent les fins de mois des fonctionnaires de police qui sont toujours prompts à venir demander des dommages et intérêts sans présenter le moindre justificatif de leur prétendu préjudice.


    Rappelons que les seuls épargnés par cette réforme des retraites sont les forces répressives…


    Ne nous laissons pas intimider, la solidarité est notre arme et aucune loi ne peut la briser.


    Soutenons les inculpé-es de la répression, le 23 janvier à 8h30 devant le tribunal judiciaire de Montpellier.

    Le groupe de l’UCL Montpellier


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    Répression du mouvement social : police et justice de classe à la manœuvre

    30 Déc 2019

    Depuis le gouvernement Hollande la répression du mouvement social a subi une accélération. Alors que nous sommes en plein combat contre le projet du gouvernement Philippe sur les retraites, ces deux dernières semaines ont vu plusieurs faits graves concernant des militants d’organisations syndicales.

    La semaine dernière Yann Lemerrer, militant de SUD PTT passait devant le Conseil d’État pour demander l’examen de son recours, le rapporteur public a rendu un avis défavorable. Mercredi Gaël Quirante, autre militant de SUD PTT, était condamné à trois mois de prison avec sursis et 5 ans de mise à l’épreuve pour un soit disant vol de portable, le juge ayant préféré écouter les cadres de la Poste plutôt que les grévistes qui ont mené un grève de plus d’un an. Cette même semaine, Samuel Tillet, le secrétaire général Lille métropole Mines-Energie de la CGT était emmené en garde à vue suite à des actions de coupure EDF, un militant de Solidaires RATP et un enseignant étaient emmenés en garde à vue suite au blocage d’un dépôt de bus.

    Ces quelques exemples seulement sur cette semaine ne sont qu’une partie des cas qui sont recensés depuis plusieurs mois. Dans tous les cas il s’agit de faire taire par tous les moyens ceux et celles qui portent un message clair : nous ne voulons pas de cette société.

    Pour l’UCL, nous dénonçons et appelons à combattre les répressions politiques contre toutes militant·e·s qui luttent au quotidien contre le capitalisme et ses effets néfastes.

    La violence qu’elle soit judiciaire ou policière est l’arme qu’utilise l’état pour nous faire taire et faire taire nos luttes. Face à cela nous devons instaurer le rapport de force nécessaire. Le mouvement actuel contre les retraites doit être ce moment où nous pouvons empêcher cette violence institutionnelle.

    Union communiste libertaire, le 21 décembre 2019



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    L’Iran brûle et la gauche mondiale regarde ailleurs

    02 Déc 2019

    Alors que très peu d’informations nous parviennent depuis la fermeture d’Internet en Iran par la République Islamique en place, des camarades iranien-ne-s en exil font un appel à la « gauche mondiale » pour qu’elle se fasse le porte-voix de la révolte du peuple iranien contre le régime théocratique qu’elles et ils subissent depuis 40 ans. Nous sommes signataires de cet appel, aux côtés d’universitaires et de révolutionnaires du monde entier, pour n’oublier aucun des peuples qui se battent actuellement pour leur liberté à travers le monde et pour faire vivre jusqu’ici cet esprit de révolte »

    Notre monde est en feu. Non seulement les forêts mais aussi les villes brûlent à travers le monde. Les conflits sociaux de toutes sortes éclatent, répandant leurs flammes partout sur la planète. Algérie, Chili, Equateur, Haïti, Hong-Kong, Irak, Rojava, Liban, Soudan, complétez la liste. Dans ce contexte global de luttes contre l’enfer social du capitalisme néolibéral et financiarisé, un autre soulèvement de masse a démarré, depuis le 15 novembre 2019, en Iran.

    Il a fallu l’étincelle du triplement du prix des carburants pour que des dizaines de milliers d’Iraniens et d’Iraniennes, de plus de 100 localités à travers tout le monde, sortent dans la rue pour protester. Bien sûr, ce n’est pas en soi le prix des carburants qui a généré un soulèvement partagée aussi largement dans le pays et aussi massivement. Plutôt, c’est l’accumulation de trente ans d’un régime autoritaire qui s’appuie sur des principes néolibéraux et qui a fini par plonger des millions de personnes dans la pauvreté, le chômage, l’extrême précarité, les privant des conditions de base de vie (éducation, soins, alimentation et logement).

    Exactement de la même manière qu’une augmentation de 30 pesos sur les tarifs du métro a fait éclater la rage trop longtemps contenue au Chili, le prix du carburant en Iran a été l’étincelle du soulèvement récent en Iran (et c’est la même chose pour la taxe Whatsapp au Liban, l’annulation des subventions sur les carburants en Equateur etc). Comme l’exprime bien une affiche chilienne, « ce n’est pas une question de 30 pesos, c’est une question de 30 ans de néolibéralisme ».

    Depuis vendredi, le peuple en Iran a courageusement affronté le personnel lourdement armé des Corps des Gardes de la Révolution Islamique du régime, ainsi que les voyous des milices armées en civil (connus sous le nom de Basij) qui dépendent économiquement de ce même régime. Le peuple avait toute légitimité et tout le droit pour se défendre contre la violence d’État systématique, pour construire des barricades dans les rues, bloquer les autoroutes et occuper les rond-points et les places publiques. Les oublié-es et les invisibles de l’Iran se sont rendus visibles aux yeux du monde en mettant le feu. Le feu est à tout ces gens ce qu’est le gilet jaune pour les prolétaires et la population marginalisée et délaissée en France. Tout deux sont une voix pour les sans-voix.

    Tandis que la BBC en persan et consorts, y compris les forces réactionnaire loyales au régime, prétendent dicter au peuple la doctrine libérale de la « manifestation civile et pacifique », la jeunesse iranienne a bien compris le fait qu’ « un peuple ne triomphe pas sans haine » et que « la force matérielle doit être renversée par la force matérielle », qu’elle a le droit légitime de se défendre contre la violence d’État qui vise le meurtre systématique des citoyennes et citoyens.

    « Trop, c’est trop ! » est le message de celles et ceux du Sud [Global South] et même au-delà. Comme les étudiant-es l’ont chanté dans l’une des universités de Téhéran, « les gens en ont marre, assez de l’esclavage ». Comme nos sœurs et nos frères d’Irak et du Liban, le peuple iranien n’en peut plus et n’en veut plus de ce néolibéralisme autoritaire qui réduit leur vie à une existence quasi végétative, de cette corruption systématique inhérente au capitalisme de mafia et de l’impérialisme régional (sub-imperialism) de la République Islamique en Irak, au Liban, en Palestine, en Syrie, au Yémen et dans la région dans son ensemble. Il ne fait pas que s’opposer au triplement du prix des carburants mais bien à la République Islamique dans son ensemble. Aucun autre slogan, si bien chanté par nos camarades au Liban, ne peut mieux exprimer l’esprit des luttes dans la conjoncture actuelle : « Tous, ça veut dire tous ! » (كلن يعني كلن).

    La main de fer, voilà quelle a été la réponse de la classe dirigeante à cette radicale et concrète négation de tous les pouvoirs existants. La violence systématique employée par la République Islamique pour paralyser le soulèvement a été d’une intensité et d’une ampleur sans précédent dans l’histoire. Les autorités ont complètement fermé Internet depuis 4 jours, transformant le pays en une immense boite noire afin de pouvoir massacrer le peuple en toute tranquilité. Selon Amnesty International, des centaines de personnes ont été blessées, des milliers arrêtées et « au moins 106 manifestant-es dans 21 villes ont été tué-es », même si « le nombre total de morts pourrait être bien supérieur, avec des témoignages et des rapports évoquant le chiffre de 200 personnes tuées ».

    De nombreuses vidéos montrent que la police tire directement et volontairement vers les manifestant-es, en visant les têtes et les poitrines, comme cela a déjà été observé avant en Irak. C’est le cas en particulier dans les provinces kurdes et arabes dont les peuples, discriminés, sont une nouvelle fois en première ligne de ce soulèvement et en paient le prix le plus élevé.

    La République Islamique a, jusqu’à présent, réussi à atteindre ses objectifs. Ils ont profité de l’opportunité offerte par les sanctions étasuniennes pour réaliser leurs rêves néolibéraux, afin à la fois de combler le déficit actuel du budget et d’augmenter les opérations militaires dans la région. Pour ce faire, ils ont fermé Internet et en ont profité pour massacrer brutalement leurs opposant-es. Sur le plan international, il n’y a pas de couverture spécifique par les médias, pas de condamnation internationale de la répression d’État et très peu de solidarité de la gauche mondiale. En d’autres mots, le bain de sang se déroule en silence. Et les choses se déroulent ainsi parce que, là où les classes opprimées d’Iran et du Moyen-Orien n’ont aucune illusion sur le prétendu rôle « anti-impérialiste » de la République Islamique, beaucoup à gauche continuent à croire au vernis idéologique auto-proclamée du régime, qui se présente comme une force anti-impérialiste face aux Etats-Unis et à ses alliés dans la région.

    Nous, signataires du monde académique ou militant, invitons la gauche mondiale à briser son silence et à exprimer sa solidarité avec le peuple d’Iran et sa résistance. Selon nous, il est inutile de demander quoique ce soit à la République Islamique mais nous demandons que nos camarades du monde entier se positionnent, par tous les moyens possibles, comme les porte-voix des opprimé-es en Iran qui se retrouvent suffoqué-es par l’isolation forcée. Nous appelons également la gauche internationale à condamner les atrocités du régime contre son propre peuple. Finalement, nous nous tenons aux côtés des manifestant-es iranien-nes qui réclament leur dignité en refusant l’austérité, l’autoritarisme, la militarisation de la société, ainsi que toutes les autres formes de domination qui limitent leur autonomie et leur liberté.

    Traduit depuis l’anglais par la commission internationale de l’UCL

    Signataires :

    • Adrienne Bonnet (Comédienne/Metteure en scène) ;
    • Arnaud François ;
    • Amin Hosouri (Leftist militant, Germany) ;
    • Amir Kianpour ;
    • Dr. Angela Dimitrakaki (University of Edinburgh) ;
    • Antifascist Culture (Αντιφασιστικός Πολιτισμός, Greece) ;
    • Azadeh Shourmand (Feminist militant) ;
    • Dr. Barbara Umrath (Researcher, Germany) ;
    • Behnam Amini (York University, Canada) ;
    • Behrang Pourhosseini (ATER Chargé de Cours au Département de Philosophie, Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis) ;
    • Bob Brecher (Professor of Moral Philosophy Director, Centre for Applied Philosophy, Politics & Ethics University of Brighton) ;
    • The Campaign to Defend Haft Tapeh Prisoners (Iran) ;
    • Catherine Malabou ;
    • Committee of Solidarity with Hong Kong (Independent, militant collective, Hong Kong) ;
    • Clint Burnham (Professor and Chair of Graduate Program Department of English Simon Fraser University) ;
    • Cinzia Arruzza ;
    • Dariush Arjmandi (Sweden) ;
    • David Harvey (Distingished Professor, The Graduate Center, The City University of New York) ;
    • Dinah Rajak (University of Sussex) ;
    • Dr Andrea Brock (Lecturer, University of Sussex) ;
    • Éric Alliez (Professor of Philosophy, Paris 8). ;
    • Éric Michaud (directeur d’études Ehess, Paris) ;
    • Etienne Balibar (Ancien Professeur à l’Université de Paris-Nanterre) ;
    • Gholam Khiabany (Gholam Khiabany) ;
    • Greg Albo (Professor York University, Toronto) ;
    • Homayon Iwani (Ex-political prisoner and editorial member of the “In Defence of Marxism”) ;
    • Hostis Journal ;
    • Ivana Bago (Independent Scholar, Zagreb) ;
    • Iman Ganji (Freie universität berlin) ;
    • Jacob Rogozinski (philosopher, professor at Strasbourg University) ;
    • Jaleh Jane Mansour ;
    • Kaveh Kermanshahi (Human rights activist) ;
    • Matthieu Renault (Associate Professor, University Paris 8) ;
    • Manjanigh Collective (Slingers, Germany) ;
    • Mehrdad Emami (Phd Candidate, Middle East Technical University, Turkey) ;
    • Mohadese Zare ;
    • Meredith Tax (writer, New York) ;
    • Nazanin Noori ;
    • Nicholas S.M. Matheou (Researcher at the Institute of Historical Research, University of London) ;
    • Jean-Christophe Goddard (Université de Toulouse Jean-Jaurès Coordinateur du Consortium Erasmus Mundus EuroPhilosophie) ;
    • Jean-Claude Bonne (directeur d’études École des Hautes Études en Sciences Sociales Paris) ;
    • Jeff Derksen ;
    • John Simoulidis (Assistant Professor, Department of Social Science, York University) ;
    • Jose Rosales (PhD candidate, Stony Brook University) ;
    • Judith Rodenbeck (Associate Professor Media & Cultural Studies University of California, Riverside) ;
    • Jules Falquet (Sociologist, feminist, Université de Paris) ;
    • Kamran Matin (Sussex University, International Relations Department) ;
    • Kanishka Goonewardena (Associate Professor, University of Toronto, Department of Geography and Planning) ;
    • Kollektiv aus Bremen (Germany) ;
    • Mahmoud Khalili (Ex-political prisoner and editorial member of the “Prison’s Dialogue”) ;
    • Mohammed Reza Nikfar ;
    • Mojdeh Arassi (Ex-political prisoner and editorial member of the “In Defence of Marxism”) ;
    • Michael Hardt ;
    • Mariana Silver (Artist) ;
    • Nantes Révolté (Militant, Independent Collective, France) ;
    • Nara Cladera (Réseau syndical international de solidarité et de lutes) ;
    • Patricia Morton (Associate Professor, Media and Cultural Studies Department University of California, Riverside) ;
    • Plateforme d’enquêtes militants (Militant, Independent Collective, France) ;
    • Plan C, Kurdistan Cluster (Independent Collective, London) ;
    • Peter Hallward (The author of ‘Damming the Flood’) ;
    • Peter Hudis (Professor of Philosophy, Oakton Community College, USA) ;
    • Prison’s Dialogue (An initiative of Iran’s exiled former political prisoners) ;
    • Raymond Bellour (Directeur de recherche honoraire au CNRS) ;
    • Rose-Anne Gush (Lecturer in Art Theory/Art History, University of Applied Arts, Vienna.) ;
    • Rouen dans la rue (Militant, Independent Collective, France) ;
    • Sabine Bitter ;
    • Sai Englert ;
    • Sasan Sedghinia (independent left Researcher) ;
    • Sama Khosravi Ooryad (Utrecht University) ;
    • Saman Aftabkaaran (independent researcher and militant) ;
    • Sanem Güvenç (Emily Carr University of Art and Design) ;
    • Sandro Chignola, Professeur (Università di Padova) ;
    • Saygın Salgırlı (University of British Columbia) ;
    • Sebastian Budgen ;
    • Sina Zekavat ;
    • Siavash Mahmoudi (Ex-political prisoner and editorial member of the “In Defence of Marxism” ;
    • SOAS Students Union ;
    • Stefan Kipfer (Associate Professor, Faculty of Environmental Studies, York University) ;
    • Tatiana Mellema (PhD student Art History UBC) ;
    • Dr. T’ai Smith (University of British Columbia) ;
    • Trevor Stark (Assistant Professor of Art History, Department of Art, University of Calgary) ;
    • Union communiste libertaire (France)


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    STOP A LA REPRESSION, LIBEREZ LES INTERPELLE-ES

    17 Nov 2019

    Samedi 16 novembre 2019, jour d’anniversaire du mouvement des Gilets Jaunes.

    Alors que la manif se dirigeait vers Odysseum, le dispositif policier a bloqué et attaqué les manifestant-es pour les empêcher d’aller interrompre l’activité économique du centre commercial.

    Les policiers ont poursuivi les manifestant-es qui se rabattaient sur le rond point de près d’arènes dont l’occupation avait été autorisée par la préfecture, en les harcelant par des gaz, des nasses et des
    charges régulières.

    Le rond point de près d’arènes a ensuite été assiégé par les policiers, gazant, et agressant les manifestant-es.

    7 manifestant-es ont été interpellé-es, l’un de nos camarades étaient parmi eux.

    A l’image de samedi dernier, l’état déploie tout son dispositif policier et judiciaire pour empêcher la contestation et pour piétiner la liberté d’expression et de manifestation.

    Nous ne nous laisserons pas intimider, vivent les luttes, avec les Gilets Jaunes, et toutes et tous ensemble en grève à partir du 5 décembre.


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    Face à l’explosion sociale dans la région…

    15 Nov 2019

    Face à l’explosion sociale dans la région chilienne, la Fédération anarchiste de Santiago déclare :

    1- La situation actuelle est incertaine, les peuples luttent encore, leur courage n’a été arrêté ni par les balles ni par les miettes jetées par la bourgeoisie. La classe opprimée continue de résister courageusement dans les rues de toute la région dominée par l’Etat chilien, c’est pourquoi nous lançons un appel à continuer les mobilisations dans tous nos espaces : dans la rue, dans les villages, dans les lycées, dans les affrontements, etc. Nonobstant ce qui précède, nous savons qu’il y aura un processus d’usure inhérent à tant de jours de lutte. C’est pourquoi il est extrêmement important de commencer à construire et à renforcer les Assemblées Territoriales, qui doivent dépasser la vision institutionnelle du « Conseil citoyen » (Cabildo Ciudadano) et non tourner autour d’une nouvelle constitution, mais en générant une “feuille de route du peuple”, où, selon la réflexion autonome et horizontale dans ces espaces de rassemblement, nous générons un cadre commun vindicatif de la classe opprimée, considérant les réalités locales et celles de plus grande échelle, afin de générer de nouveaux scénarios de lutte sur les territoires. D’autre part, générer une Communauté Organisée qui apporte des solutions aux problèmes les plus immédiats et quotidiens afin de renforcer le pouvoir d’autogestion qui va progressivement démanteler l’Etat sur nos territoires. Ce processus d’accumulation de forces est fondamental pour que cette explosion sociale ne soit pas seulement un moment de catharsis mais aussi le début d’un processus d’émancipation des peuples.

    2- La réponse du gouvernement a été d’annuler l’état d’urgence et la présence de l’armée dans les rues, mais la répression des forces spéciales – police militarisée – s’est intensifiée. La répression a coûté la vie à 25 personnes, il y a plus de 4 300 détenu-e-s, plus de 1 600 blessé-e-s, plus de 160 personnes ont perdu des yeux à la suite de la répression, 19 personnes ont été victimes d’abus sexuels, plus de 133 personnes ont été torturées, tout cela selon des données officielles qui, selon les organisations internationales, sont inférieures aux chiffres réels. Comme si cela ne suffisait pas, le directeur de l’Institut des droits de l’homme (INDH) a déclaré qu’il n’y avait pas de violations systématiques des droits humains, montrant précisément que toutes les agences étatiques protègent la violence contre les peuples en lutte.

    Nous appelons à la solidarité internationale, à la libération de tous les prisonnier-e-s et à la mémoire de nos mort-e-s.

    3- Les partis politiques et leur opportunisme caractéristique sont apparus au grand jour tout au long de ces journées, bien sûr leurs dirigeant-e-s ne sont pas dans la rue et n’ont pas subi de répression, mais ils ne se gênent pas à s’autoproclamer les “représentant-e-s du peuple et de ses revendications”. Ce mouvement n’a jamais eu besoin de vous et n’aura jamais besoin de vous à l’avenir, vous cherchez seulement à faire un pacte avec le gouvernement, ce sur le sang de nos frères et sœurs assassiné-e-s, vous cherchez seulement à oxygéner cette démocratie avec l’odeur des larmes, vous ne représenterez jamais nos intérêts puisque vous ne faites pas partie de la classe oppressée. Nous rejetons votre “nouveau pacte social” parce qu’il ne représente pas un changement radical pour les peuples, nous ne sommes pas prêts à transformer notre lutte en maquillage qui donnera un “visage plus humain” au système de domination qui nous refuse la vie.

    4- L’Assemblée constituante, pour sa part, a été un slogan qui a eu un grand écho dans notre classe, elle semble être une lampe magique qui, une fois frottée, résoudra tous nos problèmes en tant que classe. Une telle vision n’est qu’une illusion pour les peuples en lutte. C’est pourquoi il nous semble extrêmement important de susciter une attitude critique et d’alerter notre classe.

    Pour nous, l’assemblée constituante ne sert qu’à donner une solution institutionnelle au conflit, elle ne fonctionnera qu’en fonction des intérêts de l’oligarchie, car en tant que classe nous n’avons pas encore développé des organisations et des luttes solides qui peuvent guider dans le meilleur des cas ce processus. De ce fait, développer une assemblée constituante à court et moyen terme ne fait que laisser la destinée de ce mouvement à ceux qui nous oppriment, il n’y a aucune corrélation des forces nécessaires pour former nos intérêts de classe. La réalisation d’une assemblée constituante dans l’immédiat serait une grande tragédie pour les peuples en lutte, car ce serait enterrer la lutte de classe pendant de nombreuses années face à cette nouvelle constitution “démocratique, citoyenne et participative” qui ne vient qu’oxygéner cette démocratie pourrie et non briser les piliers du système de domination.

    D’autres, en revanche, ont compris le processus de l’Assemblée constituante comme un processus lent et à long terme, dans lequel l’accumulation des forces des conseils citoyens et des assemblées territoriales est dirigée vers le remaniement des piliers de l’État chilien. Nous nous distançons également de cette position, car pour nous, le processus d’accumulation des forces, qui est une tâche prioritaire, n’est pas de développer une Assemblée constituante, mais de générer le pouvoir autogestionnaire de la classe opprimée qui formule un nouveau contrat social sans aucun accord avec l’oligarchie et où les piliers du système de domination sont enfouis pour toujours : le patriarcat et le capitalisme, sa stratégie coloniale de domination et ses expressions : l’État-nation, le système genré et l’extractivisme. Nous ne reconstruirons pas l’État, nous ne croyons pas en une répression plus démocratique, nous ne contribuerons pas à la consolidation de la domination, qui sont les objectifs de la social-démocratie.

    Nous savons que la constitution politique lie et maintient les piliers institutionnels du néolibéralisme, lesquels doivent être transformés, mais ce n’est pas seulement une question juridico-politique, puisqu’il est impossible de négocier avec l’oligarchie sur les questions primordiales de la lutte des classes, ainsi que la propriété privée des terres et des eaux, conflits qui dépassent les cadres juridiques et politiques de la constitution. En ce sens, bien que ce cadre constitutionnel convenu soit maquetté, bien qu’il soit appelé plurinational, populaire et féministe et qu’il reconnaisse même la nature comme sujet de droits, les expressions de domination du patriarcat et du capitalisme ne sont pas modifiées. Notre plus grande tâche est donc d’obtenir une corrélation des forces favorables à la vie, où le programme dépasse les demandes sectorielles et où les assemblées territoriales embryonnaires puissent développer un contrôle territorial afin d’armer un nouveau monde.

    Cependant, cela ne signifie pas que l’anarchisme doive être soustrait des instances des assemblées, nous devons y être, nous devons nous battre pour que ces instances auto-convoquées ne servent pas de plate-forme pour des intérêts électoraux, nous devons fournir aux espaces des outils horizontaux et une autonomie dans la construction politique. Nous devons être là pour opposer les préceptes de la nouvelle société que nous voulons construire à l’idéologie dominante. Nous devons être là parce que nous sommes opprimé-e-s, parce que nous faisons partie des peuples en lutte. Nous devons être là parce que c’est une tâche prioritaire pour renforcer ces espaces, afin que, de cette façon, ensemble, ils puissent avancer vers l’auto-émancipation.

    5- Enfin, nous réaffirmons la nécessité, de continuer la lutte dans les rues et dans les territoires. De créer et renforcer les Assemblées Territoriales afin de générer la Communauté Organisée, qui progressera vers le contrôle territorial. De semer l’expérience autonome afin de récolter le pouvoir autonome.

    Poursuivons le combat !
    Grève générale !
    Enracinons l’anarchisme !
    Bâtissons une communauté organisée !
    Vive la lutte des peuples !
    Libération immédiate pour les prisonnier-e-s des manifestations !

    FÉDÉRATION ANARCHISTE DE SANTIAGO



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    Les anarchistes du Chili s’expriment sur l’explosion sociale

    03 Nov 2019

    Face à l’explosion sociale dans la région Chilienne, la Fédération Anarchiste de Santiago déclare :

    1- Les failles du modèle néo-libéral se montrent chaque fois plus grandes, la situation a dépassé de toute part le gouvernement et s’est étendue en région. Maintenant, ce n’est plus seulement à Santiago qu’ont lieu les protestations dans la rue, mais dans tous les territoires de la région du Chili que s’est levée et organisée la lutte. La volonté de notre classe grandit de jour en jour, même si tout est fait pour l’empêcher, nous sommes à chaque fois plus nombreux.ses dans cet acte historique. Le couvre feu est constamment défié dans tous les coins du pays, avec des manifestations massives de colère, les peuples continuent leur digne lutte.

    2-La réponse du gouvernement a été d’intensifier sa répression sauvage, plus de dix milles militaires se baladent dans nos quartiers et avenues en déchaînant le terrorisme d’État. Des tanks et des hélicoptères de combat sont promenés dans les rues et dans le ciel dans le but de terroriser le peuple.

    Ce déploiement de flics et de militaires a violemment frappé les peuples en luttes, ce sont déjà plus de 1700 détenu.es, plus de 250 blessée.e.s graves et plus de 15 personnes tué.e.s pour lesquels l’État prétend cacher sa responsabilité et tente de cacher leurs noms, des centaines de personnes disparues, un nombre incalculable de torturé.e.s et toujours plus de cas de violences sexuelles apparaissent. Toutes les violences et les assassinats sont de la responsabilité directe de l’État, et tout spécialement du gouvernement qui a rendu la voie libre à ses sbires, qui n’ont pas hésité une seule seconde à tirer sur la classe opprimée.

    3- Nous alertons les peuples en lutte face à la stratégie de communication de l’État, développée par le gouvernement avec la complicité de la presse bourgeoise, laquelle ne cherche qu’à détourner les regards du conflit social, installant l’idée que c’est un conflit de sécurité, dans lequel la priorité est de rétablir l’ordre bourgeois à travers un grand « pacte social » sans rendre leurs droits aux peuples. De longues heures d’images tendancieuses et de prises d’opinions complices apparaissent à la tv, appels du gouvernement à « l’esprit nationaliste » pour faire face à cette crise, les médias bourgeois et le gouvernement gèrent la période comme une catastrophe naturelle, mais nous savons que c’est la catastrophe du capitalisme et du patriarcat, et nous luttons pour nous en libérer ainsi que de tout celleux qui le soutiennent.

    Nous voulons aussi souligner, que les appels à marcher avec le maillot de la sélection Chilienne de football et à développer un esprit nationaliste, sont la même stratégie utilisée quelques années en arrière par l’extrême droite brésilienne, qui avait utilisé le massif mécontentement social comme tremplin politique pour arriver au pouvoir. Nous appelons à visualiser cette situation et à ne pas renforcer le fascisme.

    4- Nous rejetons l’opportunisme des partis politiques qui prétendent représenter les peuples en lutte, vous ne représentez que vos intérêts mesquins, ne cherchant qu’à arriver au pouvoir en utilisant le sang versé par la classe des opprimé.e.s comme stratégie d’opportuniste et de parasites. Vous n’avez pas votre place dans nos quartiers, nos assemblées et manifestations, pas de place dans le monde nouveau que nous sommes en train de créer, vous ne faites que représenter tout ce que nous sommes en train de jeter aux oubliettes de l’Histoire.

    5- Nous appelons à poursuivre les mobilisations, à continuer la lutte dans les territoires et dans les rues. Il est extrêmement nécessaire de mettre en place des assemblées territoriales en développant des pratiques pré-figuratives autogérées, depuis une position de classe, écologiste et antipatriarcale, pour que l’auto-organisation des opprimé.e.s puissent offrir des réponses et des solutions tant aux problématiques immédiates comme sur le long terme. Nous devons commencer à créer des communautés organisées et un contrôle territorial, qui nous permettent d’avancer vers notre émancipation totale, ce qui doit être notre priorité et non pas de trouver une sortie institutionnelle à la crise comme veut le faire l’assemblée constituante ou toutes les autres choses qui permettent de donner de l’air à la démocratie bourgeoise.

    6- Pour finir, il devient nécessaire de générer une base revendicative coordonnée entre les différents secteurs en lutte, qui représente la diversité des corps, peuples et territoires ainsi que leurs problématiques. Pour la même raison il est très important de réussir à détruire les piliers de ce modèle, il devient nécessaire de mettre fin au code de l’eau et aux AFP, et d’un autre côté d’améliorer les conditions de vies immédiates de notre classe, en abaissant le nombre d’heures de travail, socialisant le système de transport, augmentant le salaire minimum, en mettant fin à la sous-traitance et en revendiquant le droit à un logement et un habitat digne, en légalisant l’avortement et en permettant un accès digne aux soins, en supprimant toutes les dettes éducatives (CAE, Fond Solidaire), en baissant les prix des services basiques (eau, électricité, gaz) et en paralysant tous les projets extractivistes. Il faut arrêter l’agenda législatif de la bourgeoisie qui entérine toujours plus le néo-libéralisme, nous exigeons donc le retrait du décret TPP-11, de la loi d’Intégration Sociale, la loi des Glaciers, du Contrôle d’identité de la jeunesse, de la réforme des retraites, réformes des taxes et le projet de route de l’eau, dans le même but il est indispensable d’abroger la loi des « classes sécurisées », la loi anti-terroriste, le statut jeunes travailleurs, la loi Migrants, la loi sur les réserves de cuivre et le code du travail. Pour terminer nous exigeons la libération de tou.te.s les prisonnier.re.s politiques, la suspension de l’état d’urgence et du couvre feu, le retrait de tous les militaires et des flics des rues, la fin des violences politiques sexuelles et l’arrêt de l’utilisation de la loi de sécurité intérieure de l’État. Tout cela doit être impulsé par une grève générale et une mobilisation constante dans les rues.

    Militaires, hors de nos rues !
    Grève générale !
    Enracinons l’Anarchisme !
    Construisons la Communauté Organisée !
    Vive la lutte des peuples !
    FÉDÉRATION ANARCHISTE DE SANTIAGO


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