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Communiqués UCL – Page 12 – Union Communiste Libertaire Montpellier
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Communiqués UCL


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    Covid-19 dans l’éducation : cacophonie et mise en danger

    18 Mar 2020

    Un ministre qui dit le matin que les écoles ne fermeront « jamais »… et un président de la République qui annonce le contraire le soir-même. C’est ce qu’il s’est passé le 12 mars.

    Et ça en dit long sur le degré d’impréparation des autorités administratives de l’Éducation nationale, avec ce que cela signifie en termes de mise en danger !

    Jean-Michel Blanquer, ministre autoritaire, en avait décidé ainsi : les écoles ne fermeraient pas.

    Jeudi soir, Macron annonçait le contraire pour le lundi 16 mars. Pendant trois jours, les ordres et contre-ordres se sont succédés, laissant les personnels dans la plus complète incertitude jusqu’au dernier moment.

    Lundi encore, certain-es ne savaient toujours pas si elles et ils devaient se rendre dans leurs établissements. Lundi encore, des chefs d’établissement zélés faisaient pression sur les personnels, enseignants, d’entretien, d’accueil, de vie scolaire pour qu’ils et elles soient « à leur poste » le matin, au mépris du danger que représente désormais tout contact dans un espace clos. Plusieurs organisations syndicales ont réagi, fortement, pour imposer que les personnels ne soient pas mis en danger, et les ont appelé si nécessaire à faire valoir leur droit de retrait pour cela.

    La seule certitude concernait les élèves qui ne devaient pas se rendre dans leurs écoles et établissements.

    Exception faite des enfants des travailleuses et travailleurs de la santé, en première ligne face à l’épidémie, et qu’il est logique et nécessaire de prendre en charge avec toutes les mesures de protection nécessaires pour les élèves comme pour les personnels en charge de cet accueil.

    Mais il y a encore une grave incertitude selon les établissements et les académies sur ce que doivent faire les élèves de lycées professionnels, majoritairement issu-es des classes populaires, appelé-es à rejoindre leurs lieux de stage en entreprise.

    Alors qu’un des motifs – justifié – de fermeture des établissements était le risque que les élèves soient, comme porteuses et porteurs sains, des véhicules de contagion malgré elles et eux, il est stupéfiant de voir que dans la frénésie de s’adapter au « monde de l’entreprise » on puisse imaginer cela. Nous appelons les personnels des lycées professionnels à exiger que les élèves, en alternance ou en formation initiale, soient immédiatement dispensé-es de leurs stages en entreprise et restent à domicile.

    Plus généralement, pour l’Union communiste libertaire, les personnels comme les élèves doivent être mis-es à l’abri, rester chez elles et chez eux et s’organiser au mieux pour la transmission de cours et/ou de conseils de lecture et d’activités.

    En ce qui concerne les cours à domicile, comme l’accès à des ordinateurs n’est pas garanti à toutes et tous, personne ne doit être sanctionné en cas d’incapacité à suivre les cours. Dans le cas contraire, ce seraient les enfants des classes populaires qui feraient les frais de l’épidémie.

    Toutes les réunions physiques doivent être annulées. Tous les conseils de classe, tous les examens doivent être purement et simplement annulés : il est évident que dans une situation aussi exceptionnelle rien ne peut être prévu et que « l’impératif d’évaluation » est totalement mineur.

    La priorité absolue est la situation sanitaire et l’entraide que nous pouvons nous apporter.

    Nous invitons les personnels à se coordonner collectivement pour obtenir les garanties de sécurité que les directions et le ministère devraient avoir pour priorité.

    Union communiste libertaire, le 17 mars 2020



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    Contre l’épidémie, droit de retrait général !

    18 Mar 2020

    Les annonces de Macron puis de Castaner le 16 mars mettent en place un confinement du pays pendant au moins 15 jours. Un confinement vraiment ? Mais non ! Car aller travailler reste obligatoire, même dans les secteurs non essentiels. Cette mesure irresponsable, prise par les soutiens du patronat, n’est pas étonnante. Elle participera à continuer à propager l’épidémie et à surcharger les hôpitaux. En réalité, pour contrer l’épidémie, nous ne pouvons compter que sur notre classe.

    La France est confinée. « Confinée » dans le vocabulaire du gouvernement, ça veut dire que l’on ne peut pas voir ses proches, on ne peut pas aller à la salle de sport et au bistrot. Tout ça est bien normal, il nous faut éviter les contacts un maximum afin d’endiguer l’épidémie. Mais « confinée », ça veut aussi dire… aller au boulot ! En effet, les travailleuses et les travailleurs qui ne peuvent pas télétravailler doivent dans la majorité des boîtes continuer à bosser, donc à prendre les transports en commun, et partager le lieu de travail avec souvent des centaines d’autres. C’est l’équilibre entre arrêt de l’épidémie et maintien des profits des capitalistes que le gouvernement a trouvé.

    Des mesures coercitives

    Il faudra donc maintenant montrer une attestation pour prouver qu’on a le droit d’être dans la rue. Dès maintenant, la police et les gendarmes patrouillent. Mais on observe déjà que leurs comportements ne sont pas les mêmes partout ! Comme en temps normal, ils privilégient le harcèlement dans les quartiers pauvres, où vivent les travailleuses et les travailleurs, souvent racisé⋅es. Ca ne semble pas être le plus efficace, quand on sait que des familles doivent s’entasser dans des petits appartements, quand des dizaines de milliers de personnes dorment dans la rue, quand les prisons sont surpeuplées !

    La crise sociale amplifiée par la crise sanitaire

    Car ce que montre cette terrible épidémie, c’est que toutes les inégalités sociales, toutes les injustices, elles sont encore pires. On n’a pas le choix de les voir ou de ne pas les voir, elles nous sautent aux yeux. La destruction de l’hôpital public, qui rend les gouvernants de ces dernières décennies responsables de nos morts. La précarisation du monde du travail, qui fait que des millions de travailleuses et de travailleurs se retrouvent du jour au lendemain sans revenu. L’abandon des femmes et des enfants, livrées à elles et eux-mêmes ces jours-ci avec des maris et pères violents. La « justice » punitive, qui a surpeuplé les prisons. Les lois racistes qui enferment des étranger-es dans les CRA sous le coup de mesures d’expulsions impossibles du fait de la fermeture des frontières.

    Nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes

    Les seul⋅es qui sont véritablement responsables face à l’épidémie aujourd’hui, ce sont les travailleuses et les travailleurs qui se mettent en droit de retrait pour obliger les patrons à stopper les activités non essentielles. Ce sont les travailleuses et les travailleurs qui mettent la pression sur les hiérarchie pour que tous les services soient réorganisés vers les seules activités essentielles. Car il n’y a que notre classe, la classe qui travaille, la classe qui est exploitée, qui soit capable de protéger se santé, celle de ses proches, et d’endiguer l’épidémie. Nous savons comment s’organise la société car c’est nous qui la faisons tourner. Nous savons aussi ce qui est absolument nécessaire et ce qui ne l’est pas en ces temps de crise. et c’est ce que les travailleuses et les travailleurs montrent aux quatre coins du pays.

    C’est l’heure du droit de retrait général

    Des Chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire, à General Electric Bourogne en passant par La Poste, l’automobile, la métallurgie ou l’agro-alimentaire, des milliers de travailleuses et travailleurs exercent déjà leur droit de retrait à travers l’hexagone, et débrayent même parfois.

    Il y a quelques semaines encore, nous scandions, contre la réforme de casse de nos retraites, « Grève générale ! ». Nous le scandions contre une énième réforme qui devait en mettre plein les poches des patrons et nous appauvrir toujours plus. Contre cette même classe qui nous exploite, nous scandons aujourd’hui « Droit de retrait général ! ». Pour ré-organiser la société, et faire en sorte que les efforts des soignantes et des soignants ne soient pas vains. Pour sauver un maximum de vies. De nos vies.

    Union communiste libertaire, le 17 mars 2020



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    Municipales : fiasco et irresponsabilité étatique

    17 Mar 2020

    Les taux records d’abstention lors des élections municipales (autour de 55%) montrent que beaucoup ont fait passer leur santé et celle de la collectivité avant les injonctions à voter.

    Le maintien du scrutin municipal illustre l’incurie de l’État à gérer cette crise sanitaire comme l’ensemble de la société et doit nous encourager à nous organiser sur d’autres bases, égalitaires et autogestionnaires en rupture avec les logiques électoralistes.

    Beaucoup d’électrices et d’électeurs ont montré bien plus de responsabilité et de bon sens que le gouvernement en s’abstenant de voter ce dimanche.

    L’État a maintenu coûte que coûte le scrutin municipal faisant passer les intérêts politiciens au-dessus de la santé publique ; compliqué d’être crédible quand on appelle la population à éviter les déplacements, qu’on interdit les rassemblements de plus de 100 personnes tout en convoquant les citoyen-ne-s aux urnes. Compliqué mais surtout irresponsable dans un contexte de pandémie. Et vain, car la réalité est têtue et le second tour de ces élections a finalement dû être reporté. Donc inutile, dérisoire et décalé de se livrer à une analyse des résultats …

    La gestion de ce scrutin comme de nombreux aspects de cette crise sanitaire, montre que l’État n’est absolument pas le garant de l’intérêt général y compris quand des questions vitales sont en jeu.

    Par la destruction depuis plusieurs années du service public de santé, par ses atermoiements à prendre des mesures sanitaires fortes pour protéger la population, par sa déconnexion avec les réalités du fonctionnement social réel et parce qu’il fait passer les intérêts économiques capitalistes avant tout, l’État n’est pas un recours mais bien un frein pour s’organiser rationnellement.

    Le taux record d’abstention lors de ces Municipales a été largement amplifié par la crise du Covid-19. Mais l’abstention s’enracine depuis des années dans la défiance envers les politiciens, dans la compréhension élargie que ce n’est pas les têtes du système que nous devons changer mais bien le système lui-même. Nul doute que la gestion des Municipales par le gouvernement ne va pas ralentir cette tendance. Face au vol sur nos retraites et nos conquêtes sociales, face aux enjeux environnementaux, face aux risques sur notre santé, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes : rompre avec la logique électoraliste et étatiste, nous auto-organiser dans nos luttes comme dans tous les domaines de nos vies, pour bâtir une société sur des bases autogestionnaires.

    Union communiste libertaire, le 16 mars 2020



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    Usine renault Douai : deux cas de Covid-19 confirmés, la direction propose des gestes barrières… des salarié.e.s débrayent !

    16 Mar 2020

    La direction de l’usine Renault de Douai a confirmé lors d’une réunion CSE la contamination de deux salariés par le Covid-19. Malgré cela et le passage du pays au stade 3, la direction maintien l’activité ce lundi et ne propose aux agents que de renforcer les gestes barrières ! En réponse, un débrayage à été lancé.

    Si la direction a bien confirmé deux cas, celle-ci est soupçonnée d’en cacher d’autres. Vu la vitesse de propagation du virus dans les lieux de travail confinés et à forte concentration de personnel, ces soupçons sont légitimes. Les organisations syndicales SUD et CGT ont demandé à la direction de prendre des mesures fortes sur l’organisation de la production, mais les patrons restent sur les mesures du stade 2 !

    Face à cette politique patronale totalement irresponsable, un débrayage a été appelé aux portes de l’usine ce lundi matin. Une nouvelle réunion du CSE à été mise en place, mais la direction refuse de bouger. Comme en Italie, les patrons français cherchent à maintenir leurs profits, au mépris de la santé des salarié.e.s et de la propagation du virus. Comme en Italie, le gouverment ne va pas s’opposer aux intérêts des capitalistes au nom de la « continuité productive ». Comme en Italie les travailleurs et travailleuses ne doivent compter que sur eux-mêmes et faire cesser toute production non indispensable, par la grève ou le droit de retrait.

    Union communiste libertaire, le 16 mars 2020

    -* Lire aussi Renault : « A l’usine de Douai, “la production ? C’est la mort” », dans Alternative libertaire de décembre 2018.



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    Coronavirus : Macron « découvre » les méfaits du capitalisme

    13 Mar 2020

    Les mesures d’endiguement annoncées par Macron sont aussi tardives que limitées. Mais il a au moins dit une chose juste : oui la loi du marché affaiblit la société. Parce qu’elle détruit le service public de santé, parce que le pays n’a plus d’autonomie en matière de production de médicaments… La crise du coronavirus révèle les tares du capitalisme.

    Le monde vit une crise sanitaire, puisque l’Organisation mondiale de la santé (OMS) déclare maintenant que l’épidémie de coronavirus Covid-19 est une pandémie. La France est particulièrement touchée, avec des milliers de cas, dont le nombre est sans doute sous-estimé. En effet, de nombreuses et nombreux porteurs du virus ne présentent pas de symptômes, quand d’autres présentent des symptômes mais ne sont pas testé·es.

    Des mesures faibles

    Alors que d’autre pays prennent des mesures drastiques pour limiter la propagation du virus, le gouvernement français reste tiède. Certes, Macron a enfin annoncé la fermeture des crèches et des établissements scolaires et universitaires. Mais il avait déjà pris énormément de retard sur des choses élémentaires comme la commande de masques chirurgicaux, il s’entête maintenant dans des tentatives d’apaisement qui contrastent avec les discours de nombreuses et nombreux médecins et scientifiques qui appellent à la prise de mesures fortes.

    La protection du capitalisme

    Pourquoi ces réticences à, par exemple, fermer pour quelques semaines certains commerces non indispensables, certains services publics, certaines entreprises, certains transports en commun ? Parce que l’économie doit continuer sa course folle bien sûr ! Et ce, alors qu’une crise d’ampleur démarre sur les marchés financiers, dont le coronavirus n’est que le déclic, les bulles spéculatives en étant le fondement. Les capitalistes ne pourraient supporter de voir leurs profits diminuer pour sauver une partie de la population particulièrement vulnérable au virus.

    Alors, au rebut les personnes âgées, au rebut les personnes dont le système immunitaire est fragile ! La société capitaliste dont Macron est le pantin en chef n’a pas besoin de vous, et va donc continuer sa marche presque comme si de rien n’était. L’État n’est pas garant de l’intérêt général mais bien au service des dominants !

    La casse de l’hôpital public

    Cette politique insupportable va causer des morts en France, mais elle n’est pas seule en cause. L’abandon, voire la destruction du système de santé ces dernières décennies l’ont rendu vulnérable aux épidémies d’ampleur. Les urgences craquent en temps normal, alors maintenant ! Les soignantes et les soignants alertent depuis des mois sur l’état déplorable du système de santé, malgré leur dévouement, par une mobilisation exemplaire. Elles et eux aussi vont faire les frais de l’épidémie, car on va leur demander toujours plus d’heures de travail pour faire face à l’afflux de malades. Les destructeurs de l’hôpital public vont porter une très lourde responsabilité.

    La casse des conditions de travail

    Les conditions de travail particulièrement dégradées qui sont imposées à de plus en plus de travailleuses et de travailleurs sont également en cause. Les jours de carence pour les arrêts maladie aggravent la propagation du virus, parce que les collègues préfèrent aller au boulot quand les symptômes ne sont pas trop alarmants, ne voulant pas voir leur paye amputée d’un, deux ou trois jours. Et la précarité galopante dans le monde du travail ? Quel auto-entrepreneur peut dire à son patron déguisé qu’il ou elle ne viendra pas bosser sans craindre de se faire virer immédiatement ? Et c’est ainsi que la maladie se propage…

    De mauvaises solutions

    Face à l’épidémie, certains vont ressortir leurs vieilles recettes nauséabondes. Les recettes racistes tout d’abord, en appelant à la fermeture des frontières. Pandémie ou pas, il faut accueillir les migrantes et les migrants qui fuient des situations bien plus compliquées, en refusant tout amalgame ! Des recettes autoritaires aussi, de contrainte des populations. Si nous sommes bien informé·es, nous comprendrons l’importance de prendre des mesures drastiques de confinement par exemple. Nul besoin de l’armée et de fichage supplémentaire pour faire respecter cela.

    Pour l’action collectives des exploité·es

    Plus encore, c’est si tous et toutes nous prenons des décisions en disposant des informations nécessaires, que ces décisions seront le mieux appliquées. Ainsi, les travailleurs et les travailleuses doivent pouvoir, par la mobilisation des collectifs de travail, imposer aux patrons, des mesures fortes en matière de gestion de l’épidémie sur les lieux de travail. Nos luttes à la base pour faire respecter notre santé seront les plus efficaces contre l’épidémie, car elle n’ont rien à faire des profits. Pour cela, nous disposons du droit de retrait, nous disposons du droit de grève, nous disposons de l’action collective et de l’auto-organisation des travailleuses et des travailleurs. Ne soyons pas trompé·es par « l’union sacrée » à laquelle Macron a appelé lors de son allocution : les capitalistes seront comme toujours mieux soigné·es que les exploité·es, l’état de l’hôpital public est dû aux politiques capitalistes de ces dernières décennies.

    Tout ce que cela démontre, c’est que le capitalisme est incapable de gérer une crise sanitaire. Pire, il l’aggrave à cause de sa logique de profits. Une vraie politique de santé publique, c’est une politique qui oublie les profits pour endiguer ce genre d’épidémie. Face à cette crise pas de fatalité, faisons pression sur nos patrons pour parer au mieux à la crise !

    Union communiste libertaire, 13 mars 2020

    Carte de l’expansion de la pandémie en temps réel Cliquez pour y accéder.


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    49.3 ou pas, on continue le combat

    01 Mar 2020

    Macron a donc décidé d’utiliser l’article 49.3 de la Constitution pour faire passer en force sa réforme des retraites. Édouard Philippe l’a en effet annoncé à la tribune de l’Assemblée ce samedi 29 février, alors que le feu vert venait de lui être donné lors d’un Conseil des ministres extraordinaire. Ainsi, une nouvelle version du projet de loi, servie aux députés aujourd’hui même, est considérée comme adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale, sans vote.

    Est-ce vraiment une surprise venant de ce gouvernement qui passe en force l’ensemble de sa politique par tous les moyens autoritaires dont il dispose ? Répression policière, réquisition des grévistes… et maintenant 49.3. Ce gouvernement et sa politique sont chaque jour moins légitimes. La colère, elle, s’accumule partout. Alors que la première phase de grève reconductible est terminée, le gouvernement espère en finir le plus vite possible avec le dossier des retraites, car il sait que la situation sociale reste explosive.

    Comme en 2016 avec la loi travail, le recours au 49.3 rend illusoire l’idée d’une résistance parlementaire. Nous n’avons rien à attendre d’une hypothétique motion de censure ou du résultat des municipales, nous ne pouvons compter que sur nos propres forces. Malgré les obstacles et les difficultés, seule notre mobilisation, celle des travailleuses et des travailleurs, dans la grève et dans la rue pourra faire reculer ce pouvoir au service des capitalistes.

    L’Union communiste libertaire appelle à se mobiliser dès à présent dans les rassemblements qui s’organisent partout en France en réaction à ce recours au 49.3. Il nous faut sans attendre, préparer un second round dans cette bataille, avec la perspective du 31 mars. Au-delà d’une grande journée de mobilisation réussie, il faut se donner les moyens de lancer une nouvelle vague de grèves et de mobilisations début avril. La journée du 5 mars dans l’enseignement supérieur, les mobilisations féministes du 8 mars, ou la manif du 14 doivent être autant de points d’appui pour continuer à construire sans relâche la grève générale.

    49.3 ou pas, on continue le combat !

    Union communiste libertaire, le 29 février 2020



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    Les luttes ne se gagneront pas sans les femmes !

    01 Mar 2020

    Il y a cent ans, le 8 mars 1917, les ouvrières de Saint­Pétersbourg (Russie) se mettaient en grève et manifestaient pour réclamer du pain et la paix. Leur soulèvement initiait ainsi un mouvement révolutionnaire historique. Le 8 mars de lutte pour les droits des femmes était lancé. Aujourd’hui comme hier, la grève est notre bouclier.

    SANS LES FEMMES, RIEN NE FONCTIONNE

    Nous dépassons actuellement en France les 60 milliards d’heures de travail domestique enregistrées en 2010 par l’INSEE, soit un tiers du PIB (payé au Smic). Les femmes en effectuent 80%,cequireprésenteunerichessede près de 730 milliard d’euros. La conséquence en est la suivante : si nous cessons ou si nous obtenons la rémunération de ce travail gratuit, alors l’économie ne peut plus fonctionner.

    LE GOUVERNEMENT ATTAQUE LES FEMMES EN PREMIER LIEU

    C’est pourquoi les lycéennes et les enseignantes s’organisent contre le bac Blanquer, les femmes gilets jaunes, s’unissent et luttent contre la précarité, les infirmières, aides­soignantes et personnels hospitaliers se battent depuis plus d’un an, les femmes des quartiers populaires se mobilisent contre les privations d’éducation et les violences subies par la jeunesse, les femmes protestent devant les commissariats et les institutions de l’état contre les féminicides dont ils sont les responsables et les complices silencieux, les femmes sont en grève et engagées dans la bataille des retraites.

    AVEC LA RÉFORME DES RETRAITES, C’EST LA MISÈRE QUI ATTEND LA MAJORITÉ DES FEMMES

    Aujourd’hui, nous sommes 37% des femmes à percevoir moins de 1000 euros par mois. Avec la retraite par point c’est plus de 50% des femmes qui percevront moins de 1000 euros : pas de droit à la vieillesse pour les femmes mais la subordination et la dépendance aux hommes pour survivre. La retraite par points va contraindre les femmes à travailler plus longtemps pour percevoir moins. Baisser les pensions des femmes, c’est donc augmenter l’exploitation des femmes. Ces politiques font également l’aveu des fondements machistes de l’économie : sans le travail gratuit des femmes , le système ne peut pas survivre. Augmenter leur exploitation c’est garantir la survie de ce système. Voilà le choix que laisse la réforme des retraites par points aux femmes : perdre la liberté ou subir la misère si elles ont dans l’idée de se séparer ou de fuir les violences. «Le patriarcat est un juge qui nous juge à la naissance », et notre punition est la violence que vous ne voyez pas […]» («Un violador en tu camino» Chant des féministes chiliennes).

    Le patriarcat est un juge qui nous juge à la naissance Et notre punition c’est cette violence que tu vois Ce sont les féminicides, l’impunité des assassins, C’est la disparition, c’est le viol. Et le coupable ce n’est pas moi, ni mes fringues, ni l’endroit Le violeur c’était toi Le violeur c’est toi Ce sont les policiers, les juges, l’État, le président L’État oppresseur est un Macho violeur

    Les reculs sociaux s’accompagnent pour les femmes de pressions et de violences que ce soit sur le lieu de travail ou dans la sphère conjugale et familiale. Face à cette situation, l’État n’est pas la solution mais une partie du problème. L’État est au service de la culture machiste. Alors que les femmes ont aujourd’hui besoin de vérité et de justice, elles sont cernées par des politiques machistes et partisanes des raisons mêmesdeleursmalheurs:lepatriarcat.

    DES CONTRE­POUVOIRS FÉMINISTES PARTOUT !

    Les femmes doivent continuer à se lier aux luttes sociales et y porter leurs revendications. En 2016, la mobilisation contre le projet de Loi El Khomri a déjà été l’occasion de mettre en avant la précarisation spécifique que subissent les femmes. Plus récemment, le mouvement des gilets jaunes a lui aussi été l’espace privilégié d’organisation et d’élaboration de revendications des femmes. Cette grève du 8 mars doit permettre à toutes les femmes de tisser des liens dans la durée et porter un point de vue féministe dans les luttes sociales actuelles et à venir.


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    On est encore là!

    27 Jan 2020

    Depuis le 5 décembre, la grève est une réalité pour des millions de personnes. Elle a été portée avec une force, un courage et une détermination impressionnante par celles et ceux qui l’ont reconduite, à la SNCF, à la RATP, mais aussi ailleurs… Aujourd’hui, la grève est encore là et s’invite dans de nouveaux secteurs ! Elle se réinvente pour durer. L’heure n’est pas à la résignation mais toujours au rapport de force avec l’État et le Capital !

    46 jours, la plus longue grève

    En la reconduisant jour après jour depuis le 5 décembre, les grévistes de la RATP et de la SNCF ont incarné la grève pendant plus d’un mois d’affilée.

    Aujourd’hui, dans leurs assemblées générales, les grévistes ont majoritairement décidé, non pas d’abandonner le combat, bien au contraire, mais de s’organiser pour durer.

    La tenue d’AG est fondamentale pour débattre entre grévistes, décider démocratiquement et faire vivre ensemble la grève sur nos lieux de travail.

    La grève est toujours là aussi dans des établissements de la Culture de plus en plus nombreux à se coordonner aux côtés de ceux entrés dans le mouvement depuis le début comme l’Opéra de Paris ou la BNF.

    Dans l’énergie, l’éducation, la grève s’appuie sur de solides et motivés noyaux de grévistes.

    Dans les ports et docks, même si c’est par période de 72 heures, les coups portés par la grève au patronat sont importants : un représentant du patronat portuaire du Havre s’inquiétait publiquement d’une perte se chiffrant déjà à plusieurs dizaines de millions d’euros !

    Chez les territoriaux il y a toujours des grévistes à chaque nouvelle journée.

    S’y ajoutent, dans toutes les régions, des grèves dans diverses entreprises privées, sous des formes variées. Et la jeunesse lycéenne commence à se manifester !

    Leur faire peur

    Macron prenant la fuite en plein Paris, exfiltré d’une représentation. Macron qui a peur des grévistes. Des grévistes toujours massivement soutenu·es par « l’opinion publique » … pour la simple et bonne raison que l’immense majorité de la population ne vit que de son travail et sait que ce combat de classe est le sien !

    Face à ça, le pouvoir réprime, frappe, interpelle et menace de procès. La presse aux ordres titre sur « la CGT qui ruine la France », rien que ça.

    Le pouvoir du Capital et de son État est surpris par la détermination et la durée de ce mouvement.

    Nous n’avons aucune raison de cesser de leur faire peur. Chaque préfecture, chaque chambre de commerce et d’industrie doit avoir des sueurs froides dans les jours et les semaines qui viennent.

    Continuons le combat

    Le vendredi 24 janvier c’est une grande journée de grève générale qui aura lieu. Les jours qui précèdent les initiatives et les actions vont se multiplier. Et les jours qui suivront aussi !

    Si la grève peut s’adapter, elle ne doit pas s’arrêter. Elle doit s’appuyer sur toutes nos revendications. C’est parce qu’ils ont peur maintenant que nous devons continuer et amplifier le combat.

    Et puis parce que nous avons raison !

    Nous avons raison de refuser leurs retraites de misère.

    Nous avons raison de refuser de subir une vie d’exploitation au travail.

    Nous avons raison de vouloir un monde meilleur, libéré des aliénations et des oppressions.

    Un monde où l’égalité économique et sociale se conjugue à la liberté de toutes et tous.

    Oui nous sommes révolutionnaires et on est encore là !



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    Attention, le 19 Janvier, les réacs-zombies déferlent sur Paris

    19 Jan 2020

    Encore une manifestation des réactionnaires pour légitimer leur haines de celles et ceux qui ne correspondent pas à leur standard étriqué. L’UCL soutient les initiatives contre ce rassemblement et appel à la vigilance de toutes et tous.

    Dimanche 19 janvier, la tristement célèbre « Manif pour tous » réitère son appel à manifester contre la prétendue disparition des repères familiaux. Même si les rangs de ce groupement de réactionnaires divers et variés ont largement maigri année après année, on peut quand même s’attendre à un attroupement conséquent.

    Attirant toute la sphère de l’extrême-droite pour défendre leurs idéaux de famille rances, on peut craindre l’inévitable cortège des agressions haineuses de toutes sortes, qu’elles soient orales ou physiques. La journée de dimanche devra donc être placé sous le signe de la vigilance pour toutes et tous, et plus particulièrement pour ceux et celles qui osent afficher publiquement leurs différences, dans un espace public encore largement imprégné par l’homophobie, comme en témoigne les agressions régulières de personnes LGBTI simplement coupables de vouloir exister. Vigilance , mais aussi résistance, car circulent plusieurs appels à contre-rassemblement. L’UCL s’associe et appelle à participer aux initiatives qui sont organisées pour couvrir la voix des réactionnaires.

    Derrière le ravalement de façade promu par des affiches aux couleurs criardes, la Manif pour tous ne trompe personne : c’est bien la France ultra conservatrice en guerre contre l’égalité des droits qui s’exprimera ce week-end. Une fois de plus, ils utiliseront la question de l’enfance pour camoufler leurs homophobie viscérale, quand bien même leurs slogans viennent stigmatiser tout ceux et celles dont la famille ne correspond pas à leur vision étriquée, tout ceux et celles qui subissent les violences physiques et sexuelles de la famille hétéro-patriarcale, violence sur lesquelles la Manif pour tous et consorts sont et resteront muet. Le choix des dates pour leurs manifestations, dont une des prochaine aura lieu le 8 mars, jour de la journée des droits des femmes, prouve si il est encore besoin, le mépr is avec lequel il considère réellement celles qui souffrent, encore plus aujourd’hui où le besoin d’agir contre les féminicides se fait entendre.

    L’UCL ré-affirme sa solidarité avec les personnes LGBTIs en lutte pour leur émancipation et leur liberté partout dans le monde. Elle ré-affirme aussi sa conviction à lutter avec acharnement contre tout les réactionnaires et leurs alliés pour une société réellement libre et égale pour toutes et tous, débarrassée des discriminations et des violences envers les LGBTIs, les femmes et les enfants.



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    Vérité, justice et révolution, le 11 janvier à Paris avec la gauche kurde

    30 Déc 2019

    Le 11 janvier 2020, à Paris, l’UCL répondra à l’appel du mouvement des femmes kurdes à une grande manifestation pour exiger du gouvernement français qu’il fasse toute la lumière sur le triple assassinat, en 2013, des trois militantes révolutionnaires Fidan Doğan, Sakîne Cansiz et Leyla Saylemez.

    Depuis plusieurs années, des milliers de personnes, essentiellement issues de la diaspora kurde, convergent ainsi sur Paris depuis toute la France, l’Allemagne, la Belgique, la Suisse… Elles marchent pour obtenir la vérité et la justice sur le triple assassinat de 2013. Elles marchent pour rappeler qu’un peuple est en lutte pour la liberté et la dignité. Et que cette lutte s’est traduite, au Kurdistan syrien, par une expérience révolutionnaire, fédéraliste, antipatriarcale et démocratique qui a impressionné le monde entier.

    Pour un grand rendez-vous internationaliste

    À l’occasion de cette grande manifestation, le mouvement social français exprime généralement sa solidarité, mais trop modestement, la limitant à quelques minces délégations syndicales et politiques.

    Nous pensons qu’il faut faire plus et mieux.

    L’UCL plaide pour que cette manifestation annuelle, au côté de la diaspora kurde, devienne l’occasion un grand rendez-vous militant et populaire sur des bases internationalistes, féministes, anticolonialistes et révolutionnaires.

    Nous appelons donc les organisations françaises et belges traditionnellement présentes à faire preuve de davantage de volontarisme pour mobiliser en solidarité avec la gauche kurde.

    C’est ce que fera l’UCL qui, de son côté, s’efforcera de constituer un fort contingent rouge et noir dans la manifestation.


    L’événement FB « pôle rouge et noir dans la manif du 11 janvier »


    Sept ans d’impunité

    Rappelons les faits : mercredi 9 janvier 2013, les militantes kurdes Fidan Doğan, Sakîne Cansiz et Leyla Saylemez étaient froidement exécutées d’une balle dans la tête, dans les locaux du Centre d’information du Kurdistan, rue La Fayette, à Paris. L’enquête a fait apparaître que l’assassin, Ömer Güney, un militant d’extrême droite, était connecté aux services secrets turcs. Les investigations ne sont pas allées plus loin. La raison d’État a prévalu : Paris n’a pas voulu se fâcher avec Ankara. Que vaut la vie de trois révolutionnaires kurdes ? Malgré une enquête bouclée en mai 2015, la date d’ouverture du procès a été ajournée jusqu’à ce qu’Ömer Güney, gravement malade, meure en prison fin 2016.

    Depuis, le gouvernement français, sans doute en quête de contrats et d’un renforcement de l’Otan, a donné de nouveaux gages d’amitié à l’État turc, en réprimant la gauche kurde en exil sur son territoire. En juin 2019, celle-ci a été visée par des perquisitions, et les avoirs de deux de ses responsables ont été gelés par les autorités françaises sous prétexte d’« antiterrorisme ». Le jour même, le ministre français des Affaires étrangères, en visite à Ankara, était publiquement remercié par son homologue turc.

    • Contre l’hypocrisie impérialiste, qu’elle soit française, russe ou états-unienne,
    • contre les tyrans d’Ankara, de Damas, de Bagdad ou de Téhéran,
    • pour la liberté des peuples opprimés de Palestine, du Kurdistan, de Tchétchénie et d’ailleurs,
    • pour la vérité et la justice,
    • pour une révolution fédéraliste, sociale, antipatriarcale et égalitaire,

    nous convions tout le mouvement libertaire belge, français et au-delà :

    Rendez-vous le 11 janvier 2020, à 10h30,
    à Paris, gare du Nord,
    dans le pôle rouge et noir de la manifestation.


    MANIFESTATION DU 12 JANVIER 2019

    Reportage : World aroud me Photos


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