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Une alerte féministe a été lancée par plus de 180 organisations ou associations pour le dimanche 23 juin afin de préserver la démocratie, protéger nos droits et nos conquis sociaux, pour la dignité de toutes et tous, pour appeler à faire barrage à l’extrême droite, pour un avenir qui permette l’émancipation et la liberté de tou.te.s.
RASSEMBLEMENT
A Montpellier, nous appelons à rejoindre le rassemblement et la déambulation antifasciste qui se dérouleront le samedi 22 juin 2024 à partir 11 h place Krasucki (quartier Boutonnet).
Cette mobilisation a pour but de dénoncer l’expédition punitive perpétrée par une dizaine d’individus du Bloc montpelliérain (groupuscule néo-nazi local) lors de la fête des fanfares. Ils ont ce jour-là ciblé des personnes à violenter en raison de leurs origines, leur confession religieuse, leurs orientations sexuelles ou leurs engagements politiques : altercation avec des festivalier·es supposé·es de gauche ou racisé·es, agression violente dans le dos d’un syndicaliste, lancer de projectiles sur un stand tenu par des femmes voilées, téléphone cassé d’une passante qui filmait, genou fracturé d’une personne qui a tenté de s’interposer. Plus tôt dans la journée, c’est une personne transgenre et syndicaliste qui a été menacée, prise à partie et filmée par le même groupe au parc Méric. Au cours de la fête des fanfares, une agression lesbophobe a aussi été perpétrée – par d’autres agresseurs. Nous sommes solidaires de l’ensemble des victimes de ces agressions haineuses.
L’EXTRÊME DROITE, ENNEMIE DES FEMMES, DES MINORITÉS ET DU MONDE DU TRAVAIL
Dans les institutions ou dans la rue, l’extrême droite a pour obsession de s’attaquer aux femmes, aux personnes racisées, handicapées, trans et LGBTQIA+, aux personnes migrantes, aux filles et aux enfants, aux militant·es et syndicalistes.
En Italie, Giorgia Meloni s’est attaquée au RSA, au droit à l’IVG ainsi qu’au droit à la PMA pour les couples lesbiens. En Espagne, l’extrême droite de Vox nie l’existence même des violences à l’encontre des femmes et minorités de genre. Depuis 2020, en Pologne, l’avortement est interdit même en raison d’une malformation du fœtus. En France, le Rassemblement national a déjà prévu de supprimer les financements du Planning Familial.
Nous savons que si elle arrive au pouvoir, l’extrême-droite s’attaquera de front à nos droits ainsi qu’à tout le mouvement social et féministe. Ne la laissons pas faire !
L’EXTRÊME DROITE, ENNEMIE DES FEMMES, DES MINORITÉS ET DU MONDE DU TRAVAIL SAMEDI, SONNONS ENSEMBLE L’ALERTE FÉMINISTE !LA SOLIDARITÉ EST NOTRE ARME !
1e signataires : CIDFF 34 – Citoyennes Maintenant – EELV Montpellier – ENSEMBLE! 34 Mouvement pour une alternative de gauche écologiste et solidaire – FSU 34 – Gauche écosocialiste 34 – Humain et Digne – La Carmagnole – La France Insoumise 34 – Ligue des droits de l’Homme, section de Montpellier – NPA l’Anticapitaliste 34 – Osez le féminisme! 34 -Planning Familial 34 – Saudade – Solidaires 34 – UD CGT 34 – Union Communiste Libertaire Montpellier
L’Union Communiste Libertaire est signataire de l’appel pour la grève féministe du 8 mars. Retrouver le texte de l’appel ci-dessous. Allez également sur le site de l’appel en suivant ce lien.
8 MARS : journée internationale de lutte pour les droits des femmes Face aux attaques du gouvernement, des droites et extrêmes droites, partout les femmes résistent ! Grève féministe !
Nous appelons à la grève du travail, des tâches domestiques, de la consommation. Parce que seules nos voix, nos cris, nos actions visibles pourront faire bouger la société et le pouvoir pour enfin obtenir l’égalité.
Solidarité avec les femmes du monde entier !
Le 8 mars, nous serons en grève en solidarité avec nos sœurs confrontées aux guerres qui sévissent dans le monde.
En solidarité avec celles qui font face à des bombardements massifs, à l’exode, sont victimes de viols de guerre, peinent à nourrir leur famille et elles-mêmes.
En solidarité avec toutes celles qui se défendent farouchement pour recouvrer leur liberté et leurs droits.
NON à la réaction, NON à l’extrême droite
Les idées d’extrême droite qui prônent la haine de l’autre, le racisme, la misogynie, la LGBTQIAphobie, remportent des succès électoraux partout dans le monde, se banalisent. En France, le gouvernement et la droite en reprennent à leur compte.
La loi immigration votée en décembre dernier en est un exemple. Même si un tiers des dispositions, comme celles instituant la préférence nationale ont été invalidées par le Conseil constitutionnel, cette loi raciste s’attaque au droit d’asile et à tou·te·s les sans papiers.
Nous réclamons l’abrogation de la loi immigration et la régularisation de tou·te·s les sans-papiers.
Nous voulons vivre et pas survivre !
Les inégalités salariales, les bas salaires et désormais l’inflation dégradent les conditions de vie. Les femmes représentent 62% des personnes payées au SMIC et 70% des bénéficiaires des banques alimentaires. Plus de 9 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté. 300 000 personnes dont 3000 enfants vivent dans la rue. Certaines en meurent.
Nous demandons la hausse des salaires, la revalorisation des minimas sociaux, la construction massive de logements sociaux.
Du travail et des salaires décents
Les femmes, notamment les mères isolées, sont particulièrement impactées par la vie chère, elles occupent des emplois mal rémunérés, sont souvent percutées par la précarité et le temps partiel imposé et touchent un salaire en moyenne ¼ inférieur à celui des hommes. Les femmes, dont les retraites sont 40% inférieures à celles des hommes, sont encore plus impactées par la dernière réforme.
Nous réclamons l’abrogation de la réforme Macron des retraites, des lois qui pénalisent les chômeurs·euses et les bénéficiaires du RSA. Nous réclamons la revalorisation des métiers féminisés (éducation, soin, nettoyage…), l’égalité salariale, l’interdiction du temps partiel imposé, la transformation des CDD en CDI. Nous voulons la retraite à 60 ans avec 37,5 annuités.
Des services publics au service de nos besoins
L’idéologie libérale vise à casser et à privatiser les services publics : hôpital, école, EHPAD, logement. Ce sont les femmes qui compensent cette carence auprès des enfants comme des plus âgé·e·s, des malades, au détriment de leur carrière, de leur autonomie financière, de leur santé.
Elles assument la grande majorité des tâches domestiques et d’éducation des enfants. Elles portent une charge mentale les obligeant à devoir constamment tout planifier.
Nous voulons des services publics de qualité et réclamons la création de services publics de la petite enfance et de la perte d’autonomie.
Nous voulons du temps pour vivre, un partage égal des tâches, une réduction du temps de travail pour toutes et tous.
Notre corps nous appartient
Le droit à l’avortement est un droit fondamental
Nous réclamons la réouverture de tous les centres d’interruption volontaires de grossesse fermés.Nous voulons inscrire dans la Constitution le droit à l’avortement de façon réellement protectrice.
Macron appelle à un “réarmement démographique », aux relents pétainistes et natalistes, comme si le désir d’enfant dépendait de l’injonction politique et nous prépare
un congé de naissance tout en pointant du doigt des parents «défaillants».
LGBTQIA, nous voulons pouvoir faire nos choix de vie, vivre librement notre orientation sexuelle, nos identités.
Handicapées, nous subissons toutes les violences. Nous sommes privées de nos droits à l’autonomie, à l’éducation, à l’emploi, aux soins, et à la procréation. Nous voulons notre indépendance économique, l’accessibilité universelle à l’ensemble de l’espace public et à tous les lieux et bâtiments.
Stop aux violences sexistes et sexuelles
#MeToo est partout, dans tous les milieux. L’impunité persiste, 1% des viols sont condamnés.Macron se permet d’ apporter son soutien à Depardieu, mis en examen pour viol et se porte ainsi garant de tout un schéma d’oppression. Les violences obstétricales et gynécologiques (VOG) sont systémiques et impunies. 9% des femmes se disent victimes de brutalités dans le soin selon le Haut Conseil à l’Égalité. Ce dernier insiste sur la persistance du sexisme chez les plus jeunes. Quand 56% des victimes de violences sexuelles sont des mineur·e·s et 160 000 enfants victimes par an, Macron décapite la Commission Indépendante sur l’Inceste et les Violences Sexuelles faites aux Enfants et fait silence sur les 30 000 témoignages recueillis.
Alors que la France accueillera cet été les Jeux Olympiques et Paralympiques, nous demandons la mise en place d’actions concrètes pour lutter contre toutes les violences sexistes et sexuelles, protéger les victimes et combattre les réseaux de traite prostitutionnelle et de proxénétisme
Nous voulons restaurer la CIIVISE dans son but initial et suivre ses recommandations. Nous réclamons trois milliards pour lutter contre les violences, l’application des lois existantes, le vote d’une loi-cadre contre les violences masculines à l’encontre des femmes, des enfants et des minorités de genre.
Éduquer à l’égalité, un enjeu majeur
Une éducation à l’égalité doit permettre aux enfants de comprendre les mécanismes de domination s’exerçant dans notre société.
Nous voulons une éducation non sexiste, la mise en place effective d’une éducation à la vie affective et sexuelle qui intègre les notions de désir et de plaisir, d’une éducation au consentement et à l’égalité.
Le 8 mars, nous serons en grève contre le patriarcat et ce gouvernement. Nous montrerons le rôle fondamental des femmes dans la société : quand les femmes s’arrêtent, tout s’arrête.
Le 8 mars : grève féministe !
Toutes dans la rue en manifestation !
Premières signataires de l’appel :
Africa 93, Assemblée des femmes, Attac, CGT, Collectif CIVG Tenon, Collectif National pour les Droits des Femmes, Coordination des associations pour le Droit à l’avortement et la contraception, Coordination française pour le lobby européen des femmes , Diplomatie Féministe Femmes d’Avenir, les Effronté-es, Femen, Femmes contre les précarités, le chômage et les discriminations, Femmes Egalité, Femmes Solidaires, Fondation Copernic, FSU, Las Rojas, Ligue des Femmes Iraniennes pour la Démocratie, Maison des femmes Thérèse Clerc de Montreuil, Marche Mondiale des Femmes France, Mémoire traumatique et victimologie, Mouvement des Femmes Kurdes en France-TJK-F, Mouvement du Nid, Organisation de Solidarité Trans, Osez le Féminisme, Planning Familial, Réseau féministe Ruptures, SKB ( Union des Femmes Socialistes Turquie), Stop aux Violences Obstétricales et Gynécologiques, Union étudiante, Union nationale des étudiants de France, Union Nationale des Familles de Féminicides, Union syndicale Solidaires, Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes
En soutien :
Les Écologistes, Ensemble !, France Insoumise, Gauche Démocratique et Sociale, Gauche Ecosocialiste, Génération.s, Jeunes Génération.s, Jeunes socialistes, Nouveau Parti Anticapitaliste, NPA-Nouveau Parti Anticapitaliste Jeunes, Parti Communiste Français, Parti Communiste des Ouvriers de France, Parti de Gauche, Parti Socialiste, Place Publique, Pour l’Ecologie Populaire et Sociale, Rejoignons-nous, Union Communiste Libertaire
Après une lutte de 80 jours les grévistes d’ONET qui assurent le nettoyage de l’hôpital public de Montpellier ont signé un accord avec leur direction et ont repris le travail.
Alors pourquoi une soirée de soutien à ces grévistes encore maintenant ?
D’abord parce que 80 jours de grève ça force le respect et que ça leur a coûté … cher. La solidarité peut et doit encore s’exprimer.
D’autant plus quand il s’agit de personnes précaires, de femmes racisées pour beaucoup, qui travaillent à l’hôpital public donc pour nous toutes et tous, dans un milieu très souvent peu organisé.
80 jours de grève c’est énorme, c’est une grosse expérience qu’elles ont emmagasiné et qu’il est important de diffuser pour préparer et nourrir leurs et nos luttes de demain. Des grévistes seront présentes lors de la soirée ainsi que des membres du comité qui les ont soutenu·e·s durant cette aventure.
Alors rendez-vous le 21 décembre pour des discussions, de la musique et un repas à prix libre. À quatre jours de Noël, donnons des accents de solidarité de classe aux mots partage et entraide !
Nous les femmes sommes toujours un pas derrière les hommes : 22% de salaires en moins, 40% de retraite en moins.
Il y a plus de cent ans, le 8 mars 1917, les travailleuses de Saint-Pétersbourg (Russie) se mettaient en grève et manifestaient pour réclamer du pain et la paix. Elles initiaient ainsi un mouvement révolutionnaire historique. Le 8 mars de lutte pour les droits des femmes était lancé. Aujourd’hui comme hier, la grève est un outil puissant. En Espagne, le mouvement féministe s’est armé de la grève pour faire reculer les violences, obligeant l’État à déployer des moyens. Aujourd’hui il y a deux fois moins de féminicides en Espagne qu’en France. En Argentine, la grève des femmes a déplacé la balance en leur faveur pour gagner le droit à l’avortement.
Aujourd’hui nous n’avons pas d’autres choix que de lutter. La suite ici.
Le 8 mars, ce n’est ni la fête des mères, ni la fête des femmes, c’est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes.
Nous appelons à la grève féministe en solidarité avec nos sœurs du monde entier, notamment iraniennes, afghanes et kurdes qui subissent une remise en cause de leurs droits fondamentaux et qui payent parfois de leur vie leur résistance acharnée à l’oppression. Nous soutenons nos sœurs ukrainiennes confrontées à une guerre cruelle et meurtrière dont un grand nombre vit en exil ou ont à affronter la peur des bombardements et les exactions des soldats russes. Nous soutenons nos sœurs féministes russes qui manifestent contre ces menées militaristes au prix souvent de leur liberté.
Nous appelons à la grève féministe pour gagner l’égalité au travail et dans nos vies, pour garantir notre indépendance économique.
En France, le gouvernement s’attaque de nouveau et frontalement aux femmes avec une réforme des retraites, qui va les percuter de plein fouet. Au cœur de la lutte contre cette réforme, le 8 mars est l’occasion de mettre sur le devant de la scène la situation et les revendications des femmes et d’amplifier la mobilisation. Le 8 mars 2020 a été la dernière manifestation avant l’enterrement de la réforme des retraites à points ! Faisons du 8 mars 2023 celui du retrait de cette nouvelle réforme de régression sociale majeure. Ensemble, nous gagnerons !
Toujours payées un quart en moins, concentrées sur les emplois moins bien rémunérés et à temps partiels, les femmes sont de plus en plus nombreuses à ne pas pouvoir boucler les fins de mois. Au lieu de sanctionner les entreprises qui discriminent, au lieu d’augmenter les salaires et les pensions,de lutter contre les violences sexistes et sexuelles faites aux femmes, ce gouvernement et le patronat veulent imposer une réforme des retraites violente et injuste. Contraintes par des salaires plus faibles et des carrières plus courtes du fait de la prise en charge des enfants et des aîné·es, nous touchons déjà aujourd’hui une pension en moyenne inférieure de 40% à celle des hommes. Reporter encore l’âge de départ, alors que nous sommes nombreuses à partir en retraite avec une carrière incomplète dégradera encore notre situation. Nous refusons de travailler plus pour gagner moins ! Au contraire, mener des politiques volontaristes pour l’égalité des salaires et des taux d’emploi procurerait des cotisations supplémentaires supérieures au déficit invoqué par le gouvernement pour justifier la réforme des retraites.
Handicapées, nous subissons d’autant plus les violences sexistes, y compris sexuelles, qu’elles soient privées, institutionnelles, médicales, ou économiques. Nous ne voulons plus être invisibles, privées de nos droits à l’auto-détermination, à l’éducation, à l’autonomie, à l’emploi, aux soins, et à la procréation pour celles souhaitant devenir mère. Nous voulons notre indépendance économique, l’accessibilité universelle de l’ensemble de l’espace public, des logements, des écoles et lieux de formations, professionnels ou de loisirs.
Travailleuses sans papier, nous voulons être déclarées et pouvoir cotiser. Pas question, comme le fait le projet de loi asile immigration, de donner les pleins pouvoirs aux patrons pour décider de notre régularisation !
Privées d’emploi, nous ne voulons pas que la durée de notre indemnisation, comme le prévoit désormais la loi, dépende des aléas de la conjoncture économique.
Nous refusons de subir les effets du projet de loi sur le logement Kasbarian-Bergé actuellement en discussion qui criminalise les locataires et occupantes précaires mises dans l’illégalité en accélérant les mises à la rue, précarisant encore davantage celles qui subissent des violences et des inégalités.
Nous appelons à la grève féministe pour défendre le droit à l’avortement toujours menacé ou criminalisé dans le monde. En France, ce droit doit être inscrit dans la Constitution ! Il doit aussi être effectif sur l’ensemble du territoire avec le maintien et la réouverture de maternités et hôpitaux de proximité.
#MeToo a mis en lumière que les violences contre les femmes et les filles étaient partout. Nous voulons enfin en tous lieux être respectées et 2 milliards pour l’accompagnement des victimes, la mise en œuvre des politiques de prévention pour assurer la fin des violences sexistes et sexuelles. Nous en avons assez de l’impunité des agresseurs ! Nous voulons une réelle solidarité avec les victimes ! Nous voulons que les lois existantes soient complétées et appliquées !
e bons salaires, de bonnes retraites, c’est la garantie de notre indépendance économique. Pas question, de dépendre de nos pères, de nos conjoints ou de toute forme de patriarcat !
Nous voulons du temps pour vivre, un vrai partage des tâches domestiques et parentales, une réduction du temps de travail pour toustes ! Nous voulons des services publics pour socialiser ces tâches et prendre en charge nos enfants et nos parents !
Nous voulons avoir les moyens de faire nos choix de vie et de vivre librement notre orientation sexuelle et nos identités. Nous voulons mettre fin aux attaques et discriminations misogynes, racistes et LGBTQIAphobes. Celles-ci sont relayées par les discours de l’extrême droite dont l’ADN est la haine de l’« autre ».
Nous voulons une éducation non sexiste, la mise en place effective d’une éducation à la sexualité et au consentement, la fin des stéréotypes dans les manuels scolaires et une orientation scolaire et professionnelle non genrée.
Le 8 mars, on s’arrête toutes et on manifeste. On fait la grève féministe.
On montre la solidarité et la force des femmes. Le 8 mars, on grève, on débraye, on agit. Faisons du bruit à 15h40, heure à laquelle chaque jour les femmes arrêtent d’être payées. Le 8 mars, toustes ensemble, on envahit les rues contre la réforme des retraites, pour l’augmentation des salaires, contre les violences sexistes et sexuelles et en solidarité internationale avec les femmes du monde entier.
Ras le bol du patriarcat !
1ères signataires :
Organisations nationales : Association Nationale des Études Féministes (ANEF), ActionAid France, APEL-Egalité, Attac France, Collectif National Droit des Femmes, CGT, CNT-Solidarité Ouvrière, la FAGE, Femmes Égalité, Femmes Solidaires, Fondation Copernic FSU, Fédération Nationale des centres d’information sur les droits des femmes et des familles (FNCIDFF), les Effronté-es, Ligue des femmes iraniennes pour la démocratie (LFID) L’Assemblée des Femmes, Les Rosies, Marche Mondiale des Femmes France, Mémoire traumatique et victimologie, Mouvement des Femmes Kurdes (TJK-F), #NousToutes, On arrête Toutes !, Organisation de Solidarité Trans (OST), Planning familial, People’s Health Movement France (PHM), Réseau féministe « Ruptures », Stop aux Violences Obstétricales et Gynécologiques France, Union des femmes socialistes (SKB)France, UNEF (union nationale des étudiant•e•s de France ), Union Syndicale Solidaires,
Organisations locales : Collectif CIVG Tenon, Collectif 65 pour les Droits des Femmes, Maison des Femmes Thérèse Clerc Montreuil, Le Planning Familial 94, ZORA Paris, Fédération Régionale des Centres d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles du GrandEst, Fédération Régionale des CIDFF d’Auvergne Rhône-Alpes
En soutien : Europe Ecologie Les Verts (EELV), Ensemble!, Gauche Eco Socialiste, La France Insoumise (LFI), Mouvement Jeunes Communistes de France (MJCF), NPA, Parti Communiste des Ouvriers de France, Parti communiste français, Parti Socialiste (PS), Place publique, Union Communiste Libertaire,
Aujourd’hui en France, les femmes touchent une pension de retraite inférieure de 40% à celles des hommes. La cause? Les femmes sont souvent cantonnées à un travail salarié moins bien payé, plus précaire, et à des carrières hachurées. Le projet de réforme va aggraver ces inégalités, mais toutes ensemble, les travailleuses peuvent gagner.
Marche de nuit en non mixité de genre (sans hommes cis hétéro) !
Vendredi 25 novembre à 19h (départ Plan Cabanes
Le 25 novembre est un temps fort de mobilisation et de lutte internationale pour l’élimination des violences faites à l’égard des femmes et des minorités sexuelles et de genre. Notre ville de Montpellier a décidé d’organiser Cœur de ville en lumière ce jour-là, témoignant ainsi de son indifférence pour la lutte féministe. De plus, dans cette période de dérèglement climatique et de difficultés pour beaucoup à payer leurs factures d’énergie, la mise en place d’un dispositif aussi énergivore montre que la lutte contre le réchauffement climatique n’est pas dans leurs priorités. Si mise en lumière il doit y avoir ce jour, c’est sur les violences de genre ! Prenons la rue pour une marche de nuit ! Une marche de nuit en mixité choisie de genre sans homme cis hetero, c’est un moment qui permet de retrouver de la force collective, de se ré-approprier l’espace public dans lequel nous ne sommes quotidiennement pas les bienvenu.e.s (a fortiori la nuit). C’est aussi un moment politique important, surtout dans la période que nous traversons :
Les attaques réactionnaires transphobes et antiféministes se multiplient
Nous assistons à un déferlement de haine transphobe, largement relayé par les médias mainstream. Le discours transphobe, foncièrement réactionnaire, remet en question les identités trans et s’accompagne d’une attaque contre les droits des personnes trans (qui sont déjà fragilisées et plus sujettes aux agressions et diverses formes de violences). Les forces réactionnaires s’attaquent également aux droits fondamentaux des femmes, ce qui se manifeste dernièrement par des remises en question du droit à l’avortement dans le monde (États-Unis, Pologne..) et des menaces sur l’accès à la contraception. Ces discours et lois attaquent notre droit à disposer librement de notre corps, que l’on soit cisgenre ou transgenre. En Italie, l’élection d’un gouvernement post-fasciste avec des cadres du parti Fratelli d’Italia farouchement homophobes et anti-choix augure des jours bien difficiles.
La surenchère de racisme et d’islamophobie figure dans les projets de loi
Un futur projet de « loi immigration » prévoit de faire évaluer par les tribunaux si les propos ou comportements d’un.e étranger.ère « s’accordent » avec les « principes de la république ». Cette nouvelle loi ouvre un nouveau volet d’attaque visant les étranger.ère.s, cette fois-ci, en ciblant les personnes en situation régulière et en fragilisant davantage leur situation. S’ajoute à ce contexte des polémiques gouvernementales à répétition sur la question du voile et de l’islam, comme autant de violences sexistes supplémentaires.
Les violences faites aux enfants ne se sont pas arrêtées
L’inceste, sujet tabou, est pourtant présent partout en France. Une personne sur 10 affirme avoir été victime de violences sexuelles durant son enfance. Tout comme il existe une culture du viol, il y a une culture de l’inceste qu’il nous faut voir, entendre et combattre. Ne pas dénoncer les abus que les enfants subissent, c’est laisser les violences faites aux enfants se perpétuer.
La casse sociale s’accélère encore
En France, les réformes en cours ou à venir contre nos droits sociaux, détricotent la solidarité. Que cela soit le retardement du départ à la retraite, la remise en cause des droits au chômage ou la réduction de la protection sociale, ces mesures en faveur du patronat vont aggraver les inégalités sociales. Les femmes et minorités sexuelles et de genre seront encore plus touchées : déjà éloignées de l’emploi (temps partiels imposés, carrières mises en pause pour la famille, discriminations à l’embauche..), elles subissent plus le chômage et les petites retraites, et encore plus si elles sont migrantes (discriminations à l’embauche, travails pénibles, impossibilité d’accéder à une retraite pleine). Cette précarité, qui rend dépendant.e du conjoint, peut devenir dramatique lorsqu’il y a violences. Lutter pour la solidarité sociale, c’est aussi nous donner des armes pour lutter contre le patriarcat.
Les luttes à l’international nous donne de l’espoir
Aujourd’hui, la lutte pour la liberté nous vient d’Iran avec un objectif net des protestataires : renverser le régime théocratique en place. Malgré une répression énorme (il y a un mois, on dénombrait la mort probable de 200 personnes et d’au moins 5500 arrestations), le slogan « Zen, Zengedî, Azadî » (Femme, Vie, Liberté) directement traduit du kurmandjî « Jin, Jiyan, Azadî » (slogan du mouvement kurde) continue de résonner. Il incarne à la fois une approche unique de l’égalité des sexes. et une dynamique unificatrice des protestations à travers tout le pays.
En route vers la grève du 8 mars
Cette marche n’est évidemment qu’une étape, les mobilisations sociales dans lesquelles nous avons toustes notre part et la grève du 8 mars sont nos prochains objectifs. Les femmes et minorités sexuelles et de genre sont exploitées par le système patriarcal dans le monde entier, que cela soit au travail ou au domicile. Au travail, elles gagnent moins, subissent des violences sexistes et sexuelles, sont plus sujettes à la précarité (CDD, temps partiels). A la maison, elles portent la charge domestique et mentale, et subissent des violences (sexuelles et conjugales). En nous mettant en grève totale comme l’ont fait les femmes islandaises en 1975, nous montrons la violence que nous subissons et en même temps que notre capacité à stopper l’activité d’un pays. Sans nous tout s’arrête !
Préparons la grève du 8 mars dès aujourd’hui, sur nos lieux de travail et nos lieux de vie !
Le monde que nous vous appelons à construire avec nous ne peut pas se bâtir sur la haine des autres, l’exploitation du plus grand nombre et du vivant, l’oppression des femmes, des minorités sexuelles et de genre. Le monde que nous vous appelons à construire avec nous défend la solidarité entre toutes les personnes et par delà les frontières, l’émancipation de toustes, que chacun.e puisse vivre son genre et sa sexualité comme iel le veut et disposer de son corps, libéré.e du patriarcat !
Face à ces enjeux, prenons la rue le 25 novembre et brillons par notre présence ! RDV le 25 novembre à 19h à Plan Cabanes pour une manif en mixité choisie sans homme cis hétéro ! Parez-vous de noir et de violet, et de vos plus belles lumières (guirlande, lumière frontale, de vélo..) !