L’enregistrement audio du Savoir est une arme du 18 avril 2020 est disponible sur le site du Poing, que nous remercions pour cela. C’est ici:
https://lepoing.net/du-maintien-de-lordre-a-la-contre-insurrection-audio/
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L’enregistrement audio du Savoir est une arme du 18 avril 2020 est disponible sur le site du Poing, que nous remercions pour cela. C’est ici:
https://lepoing.net/du-maintien-de-lordre-a-la-contre-insurrection-audio/
Pour combattre l’épidémie de COVID-19 que nous traversons, d’importantes mesures sanitaires, notamment de distanciation sociale sont nécessaires. Prétendant y répondre de la manière la plus énergique possible, le gouvernement a instauré l’état d’urgence sanitaire. Si certaines mesures peuvent sembler inspirées par le bon sens, les autres sont tout bonnement liberticides, permettant sous couvert de lutte contre l’épidémie un tour de vis liberticide et réactionnaire dont nous craignons la pérennisation à la sortie du confinement. En voici quelques unes
8. Fonctionnement d’exception de la justice et violation des droits de la défense :
Depuis le début du confinement, un véritable mépris de classe s’affiche partout. Dans les médias, sur les réseaux sociaux et dans les déclarations des hommes politiques, les responsables semblent tout désignés : Les habitant·es des quartiers populaires.
C’est dans ces quartiers que les contrôles sont plus intenses : 10% des verbalisations et des mises en garde à vue concernent la Seine-Saint-Denis pour la première journée de confinement [1]. Les zones de contrôle sont « ciblées » d’après la police, nombreux sont les signalements des racistes et de multiples agressions policières envers des personnes racisées lors des contrôles ont d’ores et déjà été signalées. La validité ou non du motif de déplacement laissé à l’appréciation de la police tend à favoriser les inégalités de traitement du non confinement entre les quartiers favorisés ou populaires.
Si les médias semblent faire preuve d’une certaine bienveillance vis-à-vis des personnes appartenant à la classe moyenne et à la bourgeoisie, il n’en est rien concernant les personnes vivant dans la précarité. Comme toujours, et de manière encore plus visible dans la période, ce sont les personnes racisé·es et habitant.es des quartiers populaires sur lesquels s’abattent le plus la répression. Si les contrôles, amendes et violences policières étaient déjà la norme avant l’apparition de la pandémie, désormais, le coronavirus donne une justification de plus à ces pratiques, poussant le vice jusqu’à placer en garde à vue des personnes sur simple suspicion de défiance et augmentant encore plus les risques sanitaires pour les personnes enfermées.
Si le confinement se vit sans trop de difficulté pour les plus aisé·es, ayant pu quitter leurs appartements pour des résidences secondaires (transportant potentiellement le virus à des endroits où il n’était pas encore), c’est une tout autre affaire pour celleux qui vivaient déjà dans la précarité. En effet, comment ne pas s’émouvoir de la vie enfermée pour des familles vivant à plusieurs dans des logements insalubres et/ou de petites tailles, sans balcon ni jardin, quand d’autres nous expliquent la « chance » que peut représenter une telle période pour faire le point sur leur vie ?
Ainsi, il n’est pas étonnant de croiser des personnes dans les rues. L’État, par ses injonctions contradictoires, ne fait que renforcer cet état de fait. D’un côté, on impose le confinement et de l’autre, le gouvernement multiplie les appels à ne pas stopper l’activité économique et encourage à maintenir la production dans des secteurs non essentiels en période de crise. Dans les quartiers populaires, parmi les populations issues de l’immigration et de la colonisation, nombreux·euses sont les travailleur·euses précaires, smicard·es, qui continuent de travailler et de mettre leur santé et celle de leurs familles en danger, sacrifié·es sur l’autel du capitalisme (sans oublier ceux ou celles qui ont été mis au chômage et qui vont perdre une partie de leur revenu dégradant encore plus les conditions d’existences).
Si nous avons pu observer une explosion du racisme anti-asiatique dans les premiers temps de la crise, c’est aujourd’hui toutes les personnes considérées comme extérieures au consensus national et républicain qui sont touchées par ces logiques. L’État inscrit sa gestion de l’épidémie dans les quartiers « de reconquête républicaine » dans une logique postcoloniale. En effet, l’actualité nous renvoie à des épisodes de l’histoire coloniale où les populations « indigènes » étaient considérées comme « indisciplinées » et pour qui le confinement était plus sévère. Aussi, médias et personnalités politiques, de la LREM à l’extrême-droite construisent et diffusent un discours qui vise à culpabiliser et à désigner comme responsables une partie de la population, racisée et appartenant aux classes populaires, décrite comme « indisciplinée » et « inconsciente ». Pour eux, il s’agit d’opposer les populations racisées – suspectées de répandre le virus – aux « vrais français·es » susceptibles d’être contaminé·es, malades ou en deuil. Cette rhétorique est d’autant plus abjecte qu’elle cherche à déshumaniser une partie de la population en niant la réalité de leur vécu durant cette crise, et au passage la réalité des difficultés sanitaires encore plus criantes des hôpitaux de certaines villes pauvres, comme en Seine-Saint-Denis.
La multiplication des pratiques coercitives, des discours guerriers et de retour à l’ordre (voir les déclarations du préfet Lallement [2]) sont un prétexte à davantage de répressions et ouvrent la voie à l’arbitraire et aux violences policières sur des personnes lors des contrôles d’attestation dans nos quartiers. Cette violence raciste sert à masquer les manquements du pouvoir, tant du point de vue de l’échec des politiques urbaines et antisociales passées, que sa gestion catastrophique de la crise sanitaire. C’est aussi dans un contexte de tensions anciennes et d’une certaine défiance des populations envers un pouvoir et une police qui les méprisent, les excluent et les brutalisent depuis des années, que les violences policières s’exacerbent. Cette situation ne fait que mettre encore plus en lumière les faillites successives de l’État et des communes avant cela.
Alors que nous connaissons une crise sanitaire inédite et violente, l’UCL dénonce la double peine subie par les populations des quartiers populaires : aux risques encourus pour leur santé, s’ajoute les violences de classe, sexiste et raciste, accompagné d’un discours idéologique méprisant et disciplinaire. Aucune situation, même exceptionnelle, ne justifiera la répression et la désignation d’une catégorie de la population, en raison de sa classe ou de ses origines, comme responsables. Face à cela, ne nous trompons pas d’ennemis, seule l’auto-organisation et la solidarité entre précaires nous permettront de nous en sortir, que ce soit face à la répression ou à l’isolement.
Pour rappel : pour combattre les violences policières, les vidéos permettent de témoigner. L’application « Urgence Violences Policières » permet notamment d’enregistrer ces vidéos sur un serveur afin de conserver des preuves. 24 mars : à la suite d’une mise à jour sur notre appli vous devez supprimer l’ancienne version et installer la nouvelle version d’UVP
Union communiste libertaire, le 28 mars 2020
La société capitaliste dans laquelle nous vivons est une société éminemment validiste. Le validisme est une oppression qui touche les personnes en situation de handicap (physique ou psychique, visible ou invisible). Le capitalisme encourage et soutient des structures validistes, dans la mesure où il valide les individus en fonction des capacités qui les rendent productifs ou exploitables dans la sphère du salariat. Les personnes qui ne correspondent pas à ces normes sont proprement invalidées, et ainsi exclues, marginalisées ou minorisées.
Les réponses des États et des institutions à la pandémie de Covid-19 sont foncièrement validistes. En témoignent les réactions au début de l’épidémie qui en minimisait la gravité en pointant le fait que le virus était mortel principalement pour les personnes âgées et les personnes fragilisées. On constate donc à nouveau que pour le capitalisme, les vies ont une valeur et peuvent être hiérarchisées.
En témoignent aussi les stratégies spencéristes [1]défendues par des États comme le Royaume-Uni et les Pays-Bas, qui envisagent sereinement de laisser mourir des milliers de personnes dans le but de faire émerger une « immunité de groupe » – stratégie dont l’efficacité est d’ailleurs contestée par les scientifiques. Au bénéfice de la productivité économique, le capitalisme applique comme ailleurs la loi du plus fort et prône le darwinisme social.
L’État français a quant à lui fait le choix d’une stratégie de confinement mais les mesures décidées ne prennent pas en compte les personnes les plus fragiles, et notamment :
Enfin, le manque de moyens des services de santé, voulu et imposé par les politiques d’austérité, empêche de soigner tout le monde. En cas d’aggravation de l’épidémie, les personnels soignants le disent, ils et elles pourraient être amené·es, comme c’est déjà le cas dans certains hôpitaux, à devoir à trier les patients, à choisir qui laisser mourir. Il y a fort à craindre que parmi les victimes de ce tri imposé par des politiques de destruction de l’hôpital public compteront les plus âgé·es, les malades chroniques, les « personnes à risques » et les handicapé·es.
L’État a d’ores et déjà du sang sur les mains.
Union communiste libertaire, le 23 mars 2020
[1] une idéologie qui prétend appliquer à la société la loi « naturelle » de la sélection des plus « adaptés », « seuls les plus adaptés survivent »
Vous pouvez aussi retrouver un article plus long, écrit par un de nos camarades sur le site du Poing : https://lepoing.net/coronavirus-validisme-et-darwinisme-social/
Dans la même logique que les attentats djihadistes, ceux de l’extrême-droite néonazie cherchent à diviser et à communautariser la société allemande, pour installer la suspicion entre les différentes cultures. Mais ils peuvent également provoquer la réaction inverse : une solidarité antiraciste contre la barbarie.
Mercredi 19 février à Hanau en Allemagne, 9 personnes ont été assassinées par l’extrême-droite. L’Union communiste libertaire tient avant tout à apporter son soutien aux proches et aux victimes de ces terribles attaques. Nous voulons également affirmer que la responsabilité de ces attaques ne sauraient se limiter à celle d’un seul homme. Elle relève de tout un système politique, social et économique qui légitime la haine des autres et pousse les auteurs de violences à passer à l’acte.
Même si l’on ne connaît pas encore tous les détails sordides des deux attentats qui ont visé des bars à chicha, la majorité des sources tendent vers les motivations racistes et islamophobes du principal suspect. Son manifeste vidéo mêle conspirationnisme et racisme, appel au meurtre et à l’épuration ethnique pour protéger la pureté de la race allemande.
Soixante-quinze ans après la chute du régime nazi, la peste brune veut de nouveau imposer sa terreur, aidé par le libéralisme effréné, la xénophobie motivée par l’électoralisme, et les grands médias qui se font le relais des théories racistes : au lendemain de l’attaque terroriste France Info donnait ainsi la parole pendant 25 minutes à Nicolas Bay, eurodéputé Rassemblement national et théoricien du grand remplacement.
En Allemagne, les épisodes inquiétants se succèdent. Deux semaines après qu’un libéral se soit fait élire avec les voix du parti d’extrême-droite Alternative für Deutschland (AfD), une première depuis la fin du IIIe Reich, et moins de cinq mois après l’attentat de Halle et la vague d’arrestation de militants d’extrême-droite envisageant des attentats antimusulmans, la résurgence des violences fascistes ne fait plus aucun doute et montre l’incapacité des démocraties libérales à l’endiguer, quand elles ne l’alimentent pas.
Manifestation contre le racisme et le fascisme à Hanau, le 22 février. Dans le fond, des drapeaux du Kurdistan syrien. cc Patrick Scheiber
En France, les notables de l’extrême-droite, Le Pen et Philippot en tête, se sont empressés de dénoncer ces attaques suivis de près par les libéraux. Pourtant, ce sont bien ces pyromanes qui soufflent sur les braises de la xénophobie et du racisme en permanence. Ce sont bien ces escrocs qui nous serinent à longueur d’ondes que l’« invasion migratoire » est en cours.
Macron, dont l’impopularité est manifeste depuis le premier jour de son élection et qui affiche une bienveillance alarmante à l’égard de l’extrême-droite, s’inspire de son discours et de son vocabulaire : réhabilitation de Pétain, interview dans Valeurs actuelles, utilisation de la rhétorique maurrasienne opposant le « pays légal » au « pays réel » pour légitimer son plan de lutte contre le « séparatisme islamiste », etc.
Cette tragédie n’était pas inévitable, elle n’est pas le fait d’une population immigrée, elle n’est pas due à un manque de contrôle de l’État policier ni à un « loup solitaire » : elle prend racine dans les violences imposées par les systèmes capitaliste, postcolonial, patriarcal et raciste.
Union communiste libertaire, le 23 février 2020
Encore une manifestation des réactionnaires pour légitimer leur haines de celles et ceux qui ne correspondent pas à leur standard étriqué. L’UCL soutient les initiatives contre ce rassemblement et appel à la vigilance de toutes et tous.
Dimanche 19 janvier, la tristement célèbre « Manif pour tous » réitère son appel à manifester contre la prétendue disparition des repères familiaux. Même si les rangs de ce groupement de réactionnaires divers et variés ont largement maigri année après année, on peut quand même s’attendre à un attroupement conséquent.
Attirant toute la sphère de l’extrême-droite pour défendre leurs idéaux de famille rances, on peut craindre l’inévitable cortège des agressions haineuses de toutes sortes, qu’elles soient orales ou physiques. La journée de dimanche devra donc être placé sous le signe de la vigilance pour toutes et tous, et plus particulièrement pour ceux et celles qui osent afficher publiquement leurs différences, dans un espace public encore largement imprégné par l’homophobie, comme en témoigne les agressions régulières de personnes LGBTI simplement coupables de vouloir exister. Vigilance , mais aussi résistance, car circulent plusieurs appels à contre-rassemblement. L’UCL s’associe et appelle à participer aux initiatives qui sont organisées pour couvrir la voix des réactionnaires.
Derrière le ravalement de façade promu par des affiches aux couleurs criardes, la Manif pour tous ne trompe personne : c’est bien la France ultra conservatrice en guerre contre l’égalité des droits qui s’exprimera ce week-end. Une fois de plus, ils utiliseront la question de l’enfance pour camoufler leurs homophobie viscérale, quand bien même leurs slogans viennent stigmatiser tout ceux et celles dont la famille ne correspond pas à leur vision étriquée, tout ceux et celles qui subissent les violences physiques et sexuelles de la famille hétéro-patriarcale, violence sur lesquelles la Manif pour tous et consorts sont et resteront muet. Le choix des dates pour leurs manifestations, dont une des prochaine aura lieu le 8 mars, jour de la journée des droits des femmes, prouve si il est encore besoin, le mépr is avec lequel il considère réellement celles qui souffrent, encore plus aujourd’hui où le besoin d’agir contre les féminicides se fait entendre.
L’UCL ré-affirme sa solidarité avec les personnes LGBTIs en lutte pour leur émancipation et leur liberté partout dans le monde. Elle ré-affirme aussi sa conviction à lutter avec acharnement contre tout les réactionnaires et leurs alliés pour une société réellement libre et égale pour toutes et tous, débarrassée des discriminations et des violences envers les LGBTIs, les femmes et les enfants.
La Ligue du Midi et l’Action Française se réunissent, lundi 11 novembre
à 15h, devant la préfecture de Montpellier, pour une manifestation
intitulée « insécurité, terrorisme islamiste, ça suffit ! ».
Alors que le terrorisme d’extrême droite répand sa haine et sème morts
et blessés à travers le monde, de Bayonne à Halle en passant par El
Paso, d’Utoya à Pittsburgh en passant par Christchurch. Alors que les
médias, radios, télés, journaux ne cessent d’inviter des apôtres
haineux du racisme pour y diffuser en toute quiétude leur message
immonde. Alors que les meurtres, les agressions et les discours
homophobes et transphobes se multiplient dans l’indifférence la plus
totale.
L’insécurité que nous dénonçons, c’est celle subie par celles et ceux
qui, de par leur couleur de peau ou leur religion réelle ou supposée,
sont victimes chaque jour d’actes et de discours racistes, y compris de
la part de nos dirigeants politiques. L’insécurité que nous dénonçons,
c’est celle subie par les victimes d’actes et de discours homophobes,
transphobes, intersexophobes et sexistes.
L’insécurité que nous dénonçons, c’est celle que nous subissons toutes
et tous au quotidien, celle de la précarité économique, de la pauvreté
et du manque d’accès aux services publics. Morts de la rue, morts du
travail, morts des logements insalubres, féminicides, morts faute de
moyens à l’hôpital, morts tués par la police.
Refusons la peste brune, fascistes hors de nos villes ! Rendez-vous à
Montpellier, devant la préfecture, lundi 11 novembre à 14h.
No pasaran.
Signataires : Union Communiste Libertaire, MAP, le SCUM, le CMB34, la LDH Montpellier, Jeunes Communistes de l’Hérault, SUD Éducation 34, Solidaires étudiants 34, Union syndicale Solidaires 34.