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Antifascisme – Page 4 – Union Communiste Libertaire Montpellier
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Antifascisme


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    Du maintien de l’ordre à la contre-insurrection | Audio

    24 Avr 2020

    L’enregistrement audio du Savoir est une arme du 18 avril 2020 est disponible sur le site du Poing, que nous remercions pour cela. C’est ici:

    https://lepoing.net/du-maintien-de-lordre-a-la-contre-insurrection-audio/


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    Les huit mesures les plus liberticides de la loi d’état d’urgence sanitaire

    22 Avr 2020

    Pour combattre l’épidémie de COVID-19 que nous traversons, d’importantes mesures sanitaires, notamment de distanciation sociale sont nécessaires. Prétendant y répondre de la manière la plus énergique possible, le gouvernement a instauré l’état d’urgence sanitaire. Si certaines mesures peuvent sembler inspirées par le bon sens, les autres sont tout bonnement liberticides, permettant sous couvert de lutte contre l’épidémie un tour de vis liberticide et réactionnaire dont nous craignons la pérennisation à la sortie du confinement. En voici quelques unes

    1. Restrictions majeures au droit de circuler : En l’absence de masques et de tests, il y a une logique sanitaire à ne plus sortir et à pratiquer une distanciation sociale maximum. Néanmoins, le confinement prend une dimension extrêmement répressive que d’autres pays n’ont pas adoptée. Plutôt que la bonne volonté de la population, le principal outil du respect du confinement est la répression policière accompagnée d’un mouvement de délation massif. Les violences policières se sont multipliées avec à l’heure où nous écrivons ces lignes, cinq décès lors de contrôles de confinement. De plus, le respect du confinement comporte une dimension raciste avec une forte sévérité dans les quartiers populaires de banlieue et un laxisme dans les beaux quartiers comme à Paris ou le préfet Lallement laisse se tenir une messe catholique intégriste au mépris des consignes sanitaires.
    2. Atteintes majeures au droit du travail : la loi d’état d’urgence offre la possibilité à l’employeur de limiter unilatéralement congés et RTT, modifier des plannings, et d’augmenter le temps de travail jusqu’à 60 heures par semaine. Dans un état d’urgence appelé à durer le code du travail a été pulvérisé « provisoirement ». Si le MEDEF ne demande plus l’augmentation du temps de travail, c’est qu’en réalité il a déjà gagné sur ce point
    3. Interdiction de rassemblements et de manifestations : ça veut dire que les moyens de contestation que l’on connait et que l’on utilise habituellement sont actuellement tous interdits… Si dans le cadre du confinement, ces mesures peuvent sembler pertinentes, il est sûr que lors du déconfinement, elles serviront à bâillonner toutes les oppositions au politiques pro patronales et liberticides du gouvernement.
    4. La fermeture des établissements accueillant du public englobe les permanences physiques de nombreuses associations d’aide aux victimes de violence conjugale, le planning familial, les foyers d’accueil, les structures d’aide sociale à l’enfance. En termes de protection des femmes victimes de violence c’est une catastrophe alors même que parallèlement le confinement a pour conséquence l’augmentation importante des violences intrafamiliales. Les associations peinent à poursuivre le suivi des situations dont elles ont la charge. En outre, sans l’existence de lieux de sociabilisation, les femmes qui subissent des violences au domicile n’ont plus de refuge, de possibilité de parler à quelqu’un, de simple possibilité de quitter le domicile pendant quelques heures…Le propre des violences intrafamiliales c’est de rester confiner à la maison. Déjà, en temps normal, il est difficile de sortir de ces situations, de briser le silence, d’exposer la violence au grand jour. Le confinement a pour conséquence d’exacerber le phénomène de huis clos et d’omerta.
    5. Réduction de l’accès à l’avortement : Les délais pour avorter sont restés les mêmes (12 semaines) en dépit des difficultés à accéder aux services pratiquant l’IVG. De nombreuses structures pratiquant l’avortement hors hôpital ont fermé leurs portes (fautes de soignant.e.s ou de matériel en nombre suffisant tels les masques et gels hydroalcooliques). Du côté des hôpitaux, les créneaux réservés aux IVG dans les blocs opératoires ont par endroits été purement et simplement supprimés, ce qui enlève donc la possibilité d’avorter sous anesthésie générale.
    6. Fermeture des frontières : ça implique que les personnes qui sont contraintes de fuir leur pays pour des raisons politiques, économiques, pour sauver leur vie, ne le peuvent actuellement plus. Les migrants qui ont réussi malgré tout à traverser la Méditerranée sont face à une Europe hermétiquement close. Il n’y a plus qu’un seul bateau de sauvetage qui sillonne la méditerranée et il se voit refuser l’entrée dans tous les ports d’Europe. La situation était déjà dramatique avant, l’épidémie entraînant une fermeture totale des frontières, l’a encore aggravée.
    7. En prison, aggravation des conditions de détention La prison en temps normal est déjà un espace d’exception et de restriction de libertés. On assiste, dans cette période d’exception à la suppression de tous les petits espaces de liberté et de plaisir pouvant exister pour un-e détenu-e. )
    • Suppression des parloirs avec la famille
    • Suppression des activités
    • Suppression des promenades

    8. Fonctionnement d’exception de la justice et violation des droits de la défense :

    • La prescription suspendue : la durée de l’état d’urgence sanitaire compte pour du beurre, et ce temps ne s’écoule pas pour poursuivre les personne, les condamner et faire exécuter leur peine.
    • L’avocat par téléphone en garde à vue ! autant dire qu’il sera difficile de d’assurer de la confidentialité des entretiens avec l’avocat ! Un témoin du comportement des flics pendant la garde à vue qui disparait.
    • Une justice pénale rendue à l’abri des regards de manière expéditive légalisée par les mesures autorisant la restriction de la publicité des audiences et le recours systématisé à la visioaudience :
    • Les détenus-es, présumé-es innocent-es, peuvent être emprisonné-es provisoirement plus longtemps
    • Des audiences autorisant la privation de liberté d’étrangers en centre de rétention et de patients en hôpital psychiatrique, sans leur présence à l’audience, voire, par téléphone.

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    Confinement, entre mépris de classe et racisme d’Etat

    02 Avr 2020

    Depuis le début du confinement, un véritable mépris de classe s’affiche partout. Dans les médias, sur les réseaux sociaux et dans les déclarations des hommes politiques, les responsables semblent tout désignés : Les habitant·es des quartiers populaires.

    C’est dans ces quartiers que les contrôles sont plus intenses : 10% des verbalisations et des mises en garde à vue concernent la Seine-Saint-Denis pour la première journée de confinement [1]. Les zones de contrôle sont « ciblées » d’après la police, nombreux sont les signalements des racistes et de multiples agressions policières envers des personnes racisées lors des contrôles ont d’ores et déjà été signalées. La validité ou non du motif de déplacement laissé à l’appréciation de la police tend à favoriser les inégalités de traitement du non confinement entre les quartiers favorisés ou populaires.

    Si les médias semblent faire preuve d’une certaine bienveillance vis-à-vis des personnes appartenant à la classe moyenne et à la bourgeoisie, il n’en est rien concernant les personnes vivant dans la précarité. Comme toujours, et de manière encore plus visible dans la période, ce sont les personnes racisé·es et habitant.es des quartiers populaires sur lesquels s’abattent le plus la répression. Si les contrôles, amendes et violences policières étaient déjà la norme avant l’apparition de la pandémie, désormais, le coronavirus donne une justification de plus à ces pratiques, poussant le vice jusqu’à placer en garde à vue des personnes sur simple suspicion de défiance et augmentant encore plus les risques sanitaires pour les personnes enfermées.

    Le romantisme du confinement, un privilège de classe

    Si le confinement se vit sans trop de difficulté pour les plus aisé·es, ayant pu quitter leurs appartements pour des résidences secondaires (transportant potentiellement le virus à des endroits où il n’était pas encore), c’est une tout autre affaire pour celleux qui vivaient déjà dans la précarité. En effet, comment ne pas s’émouvoir de la vie enfermée pour des familles vivant à plusieurs dans des logements insalubres et/ou de petites tailles, sans balcon ni jardin, quand d’autres nous expliquent la « chance » que peut représenter une telle période pour faire le point sur leur vie ?

    Ainsi, il n’est pas étonnant de croiser des personnes dans les rues. L’État, par ses injonctions contradictoires, ne fait que renforcer cet état de fait. D’un côté, on impose le confinement et de l’autre, le gouvernement multiplie les appels à ne pas stopper l’activité économique et encourage à maintenir la production dans des secteurs non essentiels en période de crise. Dans les quartiers populaires, parmi les populations issues de l’immigration et de la colonisation, nombreux·euses sont les travailleur·euses précaires, smicard·es, qui continuent de travailler et de mettre leur santé et celle de leurs familles en danger, sacrifié·es sur l’autel du capitalisme (sans oublier ceux ou celles qui ont été mis au chômage et qui vont perdre une partie de leur revenu dégradant encore plus les conditions d’existences).

    Les boucs émissaires changent, mais la logique reste la même.

    Si nous avons pu observer une explosion du racisme anti-asiatique dans les premiers temps de la crise, c’est aujourd’hui toutes les personnes considérées comme extérieures au consensus national et républicain qui sont touchées par ces logiques. L’État inscrit sa gestion de l’épidémie dans les quartiers « de reconquête républicaine » dans une logique postcoloniale. En effet, l’actualité nous renvoie à des épisodes de l’histoire coloniale où les populations « indigènes » étaient considérées comme « indisciplinées » et pour qui le confinement était plus sévère. Aussi, médias et personnalités politiques, de la LREM à l’extrême-droite construisent et diffusent un discours qui vise à culpabiliser et à désigner comme responsables une partie de la population, racisée et appartenant aux classes populaires, décrite comme « indisciplinée » et « inconsciente ». Pour eux, il s’agit d’opposer les populations racisées – suspectées de répandre le virus – aux « vrais français·es » susceptibles d’être contaminé·es, malades ou en deuil. Cette rhétorique est d’autant plus abjecte qu’elle cherche à déshumaniser une partie de la population en niant la réalité de leur vécu durant cette crise, et au passage la réalité des difficultés sanitaires encore plus criantes des hôpitaux de certaines villes pauvres, comme en Seine-Saint-Denis.

    Des violences policières toujours plus fortes

    La multiplication des pratiques coercitives, des discours guerriers et de retour à l’ordre (voir les déclarations du préfet Lallement [2]) sont un prétexte à davantage de répressions et ouvrent la voie à l’arbitraire et aux violences policières sur des personnes lors des contrôles d’attestation dans nos quartiers. Cette violence raciste sert à masquer les manquements du pouvoir, tant du point de vue de l’échec des politiques urbaines et antisociales passées, que sa gestion catastrophique de la crise sanitaire. C’est aussi dans un contexte de tensions anciennes et d’une certaine défiance des populations envers un pouvoir et une police qui les méprisent, les excluent et les brutalisent depuis des années, que les violences policières s’exacerbent. Cette situation ne fait que mettre encore plus en lumière les faillites successives de l’État et des communes avant cela.

    Alors que nous connaissons une crise sanitaire inédite et violente, l’UCL dénonce la double peine subie par les populations des quartiers populaires : aux risques encourus pour leur santé, s’ajoute les violences de classe, sexiste et raciste, accompagné d’un discours idéologique méprisant et disciplinaire. Aucune situation, même exceptionnelle, ne justifiera la répression et la désignation d’une catégorie de la population, en raison de sa classe ou de ses origines, comme responsables. Face à cela, ne nous trompons pas d’ennemis, seule l’auto-organisation et la solidarité entre précaires nous permettront de nous en sortir, que ce soit face à la répression ou à l’isolement.

    Pour rappel : pour combattre les violences policières, les vidéos permettent de témoigner. L’application « Urgence Violences Policières » permet notamment d’enregistrer ces vidéos sur un serveur afin de conserver des preuves. 24 mars : à la suite d’une mise à jour sur notre appli vous devez supprimer l’ancienne version et installer la nouvelle version d’UVP

    Union communiste libertaire, le 28 mars 2020


    [1] https://www.20minutes.fr/societe/2744839-20200320-coronavirus-policiers-gendarmes-encore-mal-faire-respecter-confinement

    http://www.leparisien.fr/seine-saint-denis-93/coronavirus-en-seine-saint-denis-un-nombre-record-d-amendes-police-et-justice-durcissent-le-ton-19-03-2020-8284008.php

    [2] http://www.leparisien.fr/societe/coronavirus-je-vais-faire-comprendre-assez-vite-les-consignes-previent-didier-lallement-17-03-2020-8282037.php


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    Face à l’illusion patriotique, organisons la solidarité populaire

    01 Avr 2020

    « Nous sommes en guerre ». Macron a répété plusieurs fois cette phrase, lors de son allocution le 16 Mars dernier, celle où il annonçait le confinement sanitaire qui nous concerne toutes et tous. Ce leitmotiv a depuis été repris par l’ensemble du gouvernement et les journalistes les plus zélés. Dans un contexte particulièrement anxiogène, chacun·e est appelé·e officiellement à contribuer à « l’effort », à « faire des sacrifices ». Pour l’instant, ce que nous pouvons observer dans cette injonction patriotique, c’est que les efforts sont pour le moins à deux vitesses.

    Alors que les révélations sur l’impréparation du gouvernement, ses décisions aberrantes s’enchaînent, les premières mesures de crises semblent loin des préoccupations sanitaires : injonctions contradictoires (pas de balade au parc, mais tou·te·s au travail !), destructions des droits sociaux contre protections du grand Capital, fuite des classes privilégiées contre pressurisation des quartiers populaires. Même en période de crise, la classe politique au pouvoir ne renonce pas à la doxa néolibérale, pourtant largement responsable de l’état de faiblesse du système sanitaire actuel. Il appelle dans le même temps à l’« unité nationale », au « civisme ». Avec un seul mot d’ordre, comme à la guerre : les pauvres au front, les riches à la maison !

    Sur le terrain, on peut déjà voir les effets sociaux des mesures de confinements : alors que les classes les plus privilégiées ont pu s’enfuir dans leurs résidences secondaires, ou sont priées par les autorités « de ne pas partir en week-end » , ce sont les plus précaires qui subissent les pressions policières dans leur quartier et la pression financière de devoir continuer à travailler, notamment pour ravitailler les populations les plus riches, et ce sans aucune contrepartie. Pour preuve, près de 100.000 amendes ont été dressées en une semaine , et les premières garde à vue pour « mise en danger d’autrui » ont été effectuées, notamment dans le département populaire de Seine-Saint-Denis.

    Dans cette ambiance délétère, certains éditorialistes, partis politiques et faiseurs d’opinions dessinent le discours du « mauvais confiné » : qui sort trop souvent, qui refuse de faire sa part en travaillant, qui ose contester les mesures. La gauche parlementaire se tait, ou presque ; la droite de plus en plus extrême – Christian Estrosi , maire de Nice, en fer de lance- n’a pas tardé à appliquer dans la rue les techniques apprises dans le contrôle des manifestations : couvre-feu, drone pour surveiller les rues. Les nationalistes xénophobes du RN et leurs amis se frottent les mains. Alors que pendant des décennies, les bourgeois ont défendu « l’inévitable » mondialisation capitaliste, aujourd’hui, les égoïsmes nationaux reprennent le dessus dans la panique. Chaque État ferme sa frontière (aux gens, pas aux marchandises bien entendu) garde son matériel médical, tente d’acheter des brevets, bloque le matériel destiné à d’autres….

    Bien qu’ils sachent pertinemment que les populations les plus précaires et les minorités ne sont en rien responsables de la situation, Marine Le Pen et ses alliés s’agitent toujours plus fort, pour qu’on renforce les mesures contre « les étrangers » et « la racaille ». Il ne faut surtout pas rester passif face aux lendemains autoritaires qui s’annoncent.

    Pandémie mondiale ? Solidarité locale et internationale !

    Aujourd’hui, comme pour près de deux milliards de personnes, le confinement paraît être la solution de recours face à l’épidémie que nos gouvernements et leurs politiques ont contribué indirectement à amplifier.

    Néanmoins, il est primordial de développer les solidarités concrètes en cette période de crise. Tout aussi important, il faut continuer à communiquer, diffuser des positions anti-autoritaires au plus grand nombre , que ce soit par le biais des réseaux sociaux, autant que dans la rue d’une manière ou une autre. Soyons convaincu·es que c’est par l’expression démocratique, l’inventivité populaire que nous traverserons cette période, certainement pas par la répression.

    Faisons en sorte de rester vigilant-es , dans nos quartiers comme dans nos lieux de travail, pour ne pas laisser les plus fragiles – sans papiers, sans abris, jeunes, précaires – à la merci des patrons et des flics.

    Face à la propagande sécuritaire et nationaliste, opposons un discours solidaire et internationaliste. Continuons à diffuser les messages de nos camarades d’autres pays, informons sur l’ampleur mondiale des résistances. Cette crise prouve clairement que les travailleuses et travailleurs du monde entier ont plus en commun face à leurs élites que la prétendue « unité nationale ». Essayons au mieux d’appliquer concrètement cette solidarité internationale, en bas de chez nous auprès des migrant·es et des travailleuses et travailleurs étranger·ères, et de manière générale dans nos messages et les actions de soutien que nous pouvons mener. Face à la menace du virus et à l’autoritarisme, il est important de développer nos liens entre organisations et groupes révolutionnaires : préparons les bases de la riposte !

    Union communiste libertaire, le 2 avril 2020


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    Covid-19 : le validisme au cœur de la crise

    24 Mar 2020

    La société capitaliste dans laquelle nous vivons est une société éminemment validiste. Le validisme est une oppression qui touche les personnes en situation de handicap (physique ou psychique, visible ou invisible). Le capitalisme encourage et soutient des structures validistes, dans la mesure où il valide les individus en fonction des capacités qui les rendent productifs ou exploitables dans la sphère du salariat. Les personnes qui ne correspondent pas à ces normes sont proprement invalidées, et ainsi exclues, marginalisées ou minorisées.

    Les réponses des États et des institutions à la pandémie de Covid-19 sont foncièrement validistes. En témoignent les réactions au début de l’épidémie qui en minimisait la gravité en pointant le fait que le virus était mortel principalement pour les personnes âgées et les personnes fragilisées. On constate donc à nouveau que pour le capitalisme, les vies ont une valeur et peuvent être hiérarchisées.

    En témoignent aussi les stratégies spencéristes [1]défendues par des États comme le Royaume-Uni et les Pays-Bas, qui envisagent sereinement de laisser mourir des milliers de personnes dans le but de faire émerger une « immunité de groupe » – stratégie dont l’efficacité est d’ailleurs contestée par les scientifiques. Au bénéfice de la productivité économique, le capitalisme applique comme ailleurs la loi du plus fort et prône le darwinisme social.

    Des mesures validistes.

    L’État français a quant à lui fait le choix d’une stratégie de confinement mais les mesures décidées ne prennent pas en compte les personnes les plus fragiles, et notamment :

    • les personnes concernées par le handicap psychique ou physique, enfermées dans des institutions, qui font face à des dangers évidents dus à la promiscuité, au manque de moyens matériels et humains et renforcés par la crise sanitaire. Ce manque de moyen entraîne une maltraitance institutionnelle et empêche de se procurer l’équipement sanitaire nécessaire pour limiter la propagation de la maladie.
    • les personnes en situation de handicap physique ou psychique, confinées à domicile, déjà confrontées au quotidien au manque d’accessibilité de la société, qui font aujourd’hui face à des mesures de confinement qui ne les prennent pas en considération.
    • les personnes fragilisées psychiquement, qui subissent une interruption de leur suivi dans une période extrêmement éprouvante psychologiquement
    • les usager·es de drogues, confronté·es au stress de la situation, à la réduction drastique des accompagnements dont ils et elles bénéficiaient (accueil, suivi, distribution de matériel,…) et aux difficultés à s’approvisionner en traitements de substitution (exclues, dans un premier temps, des modalités de renouvellement simplifiées), en substances illégales ainsi qu’à du matériel stérile d’injection, faisant courir un risque sanitaire et de contamination énorme à ces populations.

    Une casse de la santé…

    Enfin, le manque de moyens des services de santé, voulu et imposé par les politiques d’austérité, empêche de soigner tout le monde. En cas d’aggravation de l’épidémie, les personnels soignants le disent, ils et elles pourraient être amené·es, comme c’est déjà le cas dans certains hôpitaux, à devoir à trier les patients, à choisir qui laisser mourir. Il y a fort à craindre que parmi les victimes de ce tri imposé par des politiques de destruction de l’hôpital public compteront les plus âgé·es, les malades chroniques, les « personnes à risques » et les handicapé·es.

    L’État a d’ores et déjà du sang sur les mains.

    Union communiste libertaire, le 23 mars 2020

    [1] une idéologie qui prétend appliquer à la société la loi « naturelle » de la sélection des plus « adaptés », « seuls les plus adaptés survivent »


    Vous pouvez aussi retrouver un article plus long, écrit par un de nos camarades sur le site du Poing : https://lepoing.net/coronavirus-validisme-et-darwinisme-social/


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    Hanau, l’extrême-droite, la haine et la mort

    25 Fév 2020

    Dans la même logique que les attentats djihadistes, ceux de l’extrême-droite néonazie cherchent à diviser et à communautariser la société allemande, pour installer la suspicion entre les différentes cultures. Mais ils peuvent également provoquer la réaction inverse : une solidarité antiraciste contre la barbarie.

    Mercredi 19 février à Hanau en Allemagne, 9 personnes ont été assassinées par l’extrême-droite. L’Union communiste libertaire tient avant tout à apporter son soutien aux proches et aux victimes de ces terribles attaques. Nous voulons également affirmer que la responsabilité de ces attaques ne sauraient se limiter à celle d’un seul homme. Elle relève de tout un système politique, social et économique qui légitime la haine des autres et pousse les auteurs de violences à passer à l’acte.

    Même si l’on ne connaît pas encore tous les détails sordides des deux attentats qui ont visé des bars à chicha, la majorité des sources tendent vers les motivations racistes et islamophobes du principal suspect. Son manifeste vidéo mêle conspirationnisme et racisme, appel au meurtre et à l’épuration ethnique pour protéger la pureté de la race allemande.

    Soixante-quinze ans après la chute du régime nazi, la peste brune veut de nouveau imposer sa terreur, aidé par le libéralisme effréné, la xénophobie motivée par l’électoralisme, et les grands médias qui se font le relais des théories racistes : au lendemain de l’attaque terroriste France Info donnait ainsi la parole pendant 25 minutes à Nicolas Bay, eurodéputé Rassemblement national et théoricien du grand remplacement.

    En Allemagne, les épisodes inquiétants se succèdent. Deux semaines après qu’un libéral se soit fait élire avec les voix du parti d’extrême-droite Alternative für Deutschland (AfD), une première depuis la fin du IIIe Reich, et moins de cinq mois après l’attentat de Halle et la vague d’arrestation de militants d’extrême-droite envisageant des attentats antimusulmans, la résurgence des violences fascistes ne fait plus aucun doute et montre l’incapacité des démocraties libérales à l’endiguer, quand elles ne l’alimentent pas.

    Manifestation contre le racisme et le fascisme à Hanau, le 22 février. Dans le fond, des drapeaux du Kurdistan syrien. cc Patrick Scheiber

    En France, les notables de l’extrême-droite, Le Pen et Philippot en tête, se sont empressés de dénoncer ces attaques suivis de près par les libéraux. Pourtant, ce sont bien ces pyromanes qui soufflent sur les braises de la xénophobie et du racisme en permanence. Ce sont bien ces escrocs qui nous serinent à longueur d’ondes que l’« invasion migratoire » est en cours.

    Macron, dont l’impopularité est manifeste depuis le premier jour de son élection et qui affiche une bienveillance alarmante à l’égard de l’extrême-droite, s’inspire de son discours et de son vocabulaire : réhabilitation de Pétain, interview dans Valeurs actuelles, utilisation de la rhétorique maurrasienne opposant le « pays légal » au « pays réel » pour légitimer son plan de lutte contre le « séparatisme islamiste », etc.

    Cette tragédie n’était pas inévitable, elle n’est pas le fait d’une population immigrée, elle n’est pas due à un manque de contrôle de l’État policier ni à un « loup solitaire » : elle prend racine dans les violences imposées par les systèmes capitaliste, postcolonial, patriarcal et raciste.

    • Contre la terreur fasciste : solidarité, entraide et autogestion !
    • Gegen den Faschismus, Internationale Solidarität !

    Union communiste libertaire, le 23 février 2020



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    Conspirationnisme : la gangrène du mouvement social

    18 Fév 2020

    La présence non seulement sur les réseaux sociaux mais également dans les rassemblements et manifestations de groupuscules ou d’individus qui alimentent la confusion idéologique porte préjudice à nos luttes. En instrumentalisant les peurs et les haines pour leur bénéfice politique ou personnel, ils invisibilisent les personnes en lutte et participent à la contre- offensive réactionnaire.

    La présence remarquée de différentes personnalités et organisations politiques qui ont fait du mensonge, de la désinformation et de la manipulation leur fond de commerce n’est pas un phénomène nouveau, il semble avoir pris de l’ampleur depuis le mouvement des gilets jaunes. C’est notamment le cas de l’UPR d’Asselineau. Les adeptes de Dieudonné et de Soral figurent également souvent en bonne place parmi les parasites complotistes qui font leur beurre antisémite sur le dos de la misère sociale et de la méconnaissance de l’histoire du mouvement ouvrier. Ces franges réactionnaires ne représentent qu’une minorité, mais on constate que leurs idées sont souvent relayées et acceptées comme légitimes. Parmi les «  idiots utiles  », Etienne Chouard a été longtemps plébiscité par certains dirigeants et militant·es de la France insoumise et Juan Branco, autre personnalité se revendiquant de gauche, s’est maintes fois illustré par la diffusion de théories du complot et une certaine connivence avec l’extrême droite.

    Ne nous y trompons pas  : la présence de l’extrême droite au sein des luttes n’a jamais un but émancipateur. Les idéologies d’extrême droite reposent toujours sur un désir de hiérarchie rigide. L’extrême droite n’est jamais contre la répression  : elle s’oppose seulement au fait de ne pas tenir le fouet. Le but de la stratégie confusionniste est d’encourager la rupture entre les membres du mouvement social suffisamment naïfs pour croire les manipulateurs, et ceux et celles qui savent reconnaître le garde-chiourme qui se cache toujours derrière certains soi-disant «  dissidents  ». Le confusionnisme se caractérise généralement par une remise en question des analyses matérialistes des systèmes d’oppressions, et l’obsession pour une «  politique de l’identité  » populaire. Les confusionnistes adorent reprocher aux idéologies critiques d’ignorer la classe, mais ce qu’ils appellent «  classe  » n’est au mieux qu’un déguisement ou une identité nationale purement cosmétique, dont ils ne se privent pas d’exclure toutes celles et ceux qui ne correspondent pas à une collection fantasmée d’hommes blancs principalement unis idéologiquement par leur racisme et leur sexisme.

    Brouiller les marqueurs sociaux

    Le confusionnisme fantasme sur quelques décideurs qui seraient capables de manipuler les masses par une immense machination. Il a pour conséquence de brouiller les marqueurs sociaux et économiques qui caractérisent les oppressions et les outils pour analyser celles-ci, en leur préférant des théories simplistes niant l’histoire sociale. Le confusionnisme, en déformant les analyses critiques des dominations pour les réduire à des rapports de cause à effet simplistes, facilite l’acceptation des idées d’extrême droite et instrumentalise la méfiance légitime à l’égard des institutions et des personnes qui les dirigent. Ces différents réseaux et groupuscules ont au final des effets semblables  : ils rendent inaudibles les revendications sociales, les affaiblissent ou les ignorent purement et simplement.

    L’un des moyens les plus souvent utilisé contre les confusionnistes est la confrontation physique ou verbale. Si cette tactique a pu être payante vis à vis des groupuscules ouvertement fascistes durant la séquence des gilets jaunes, on peut se poser la question de son efficacité concernant les confus qui n’utilisent que rarement la violence politique de rue. L’opposition frontale à des personnes vues comme non-violentes par celles et ceux qui ignorent ou ne perçoivent pas la dangerosité de leur discours peut leur faire gagner des sympathies voire des soutiens. Cela ne signifie certainement pas qu’il faille les laisser tranquillement défiler mais accompagner une vigilance antifasciste d’une distribution de tracts permet d’informer les personnes assistant à l’action non seulement des effets pervers des idées confusionnistes mais aussi de la violence qu’elles font subir aux personnes en lutte ou opprimées.

    Désigner les réactionnaires

    S’attaquer à ces discours n’est pas seulement une question de présence dans les cortèges. Cette riposte doit aussi être mise en œuvre dans toutes nos luttes, en les désignant clairement comme réactionnaires et servant les intérêts des oppresseurs. Des déconstructions de leurs théories telles que celles proposées par le collectif La Horde peuvent être ainsi mobilisées. C’est également en militant dans une démarche de reconnaissance de l’intersectionnalité des oppressions que nous pourrons déconstruire leur propagande. Comme tout discours d’extrême droite, celui-ci s’appuie sur l’encouragement à prendre position contre  : contre le féminisme, contre l’antiracisme, contre les luttes LGBTI, contre le mouvement social, contre les personnes que ces mouvements défendent et celles qui les animent. Les fascistes n’ont jamais eu besoin de convaincre la majorité d’être fasciste, la convaincre de davantage détester les ennemis du fascisme que les fascistes eux-mêmes leur suffit amplement.

    LEUR FORCE : L’IGNORANCE

    Démontrer que les oppressions ne sont pas le résultat d’un «  plan  » des élites au pouvoir mais bel et bien les conséquences de systèmes collectivement acceptés permettrait d’en diminuer l’attrait. Et si l’on ne discute pas avec les fascistes ou ceux qui leur servent la soupe, nous ne devons pas non plus abandonner celles et ceux qui risquent de se faire manipuler par ces idées. À nous de mettre en pratique nos principes d’éducation populaire, de raconter l’histoire de notre mouvement social, de défendre nos analyses et nos actions par le matérialisme qui a fait et fait encore la pertinence de notre courant révolutionnaire !

    La commission antifasciste de l’UCL



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    Attention, le 19 Janvier, les réacs-zombies déferlent sur Paris

    19 Jan 2020

    Encore une manifestation des réactionnaires pour légitimer leur haines de celles et ceux qui ne correspondent pas à leur standard étriqué. L’UCL soutient les initiatives contre ce rassemblement et appel à la vigilance de toutes et tous.

    Dimanche 19 janvier, la tristement célèbre « Manif pour tous » réitère son appel à manifester contre la prétendue disparition des repères familiaux. Même si les rangs de ce groupement de réactionnaires divers et variés ont largement maigri année après année, on peut quand même s’attendre à un attroupement conséquent.

    Attirant toute la sphère de l’extrême-droite pour défendre leurs idéaux de famille rances, on peut craindre l’inévitable cortège des agressions haineuses de toutes sortes, qu’elles soient orales ou physiques. La journée de dimanche devra donc être placé sous le signe de la vigilance pour toutes et tous, et plus particulièrement pour ceux et celles qui osent afficher publiquement leurs différences, dans un espace public encore largement imprégné par l’homophobie, comme en témoigne les agressions régulières de personnes LGBTI simplement coupables de vouloir exister. Vigilance , mais aussi résistance, car circulent plusieurs appels à contre-rassemblement. L’UCL s’associe et appelle à participer aux initiatives qui sont organisées pour couvrir la voix des réactionnaires.

    Derrière le ravalement de façade promu par des affiches aux couleurs criardes, la Manif pour tous ne trompe personne : c’est bien la France ultra conservatrice en guerre contre l’égalité des droits qui s’exprimera ce week-end. Une fois de plus, ils utiliseront la question de l’enfance pour camoufler leurs homophobie viscérale, quand bien même leurs slogans viennent stigmatiser tout ceux et celles dont la famille ne correspond pas à leur vision étriquée, tout ceux et celles qui subissent les violences physiques et sexuelles de la famille hétéro-patriarcale, violence sur lesquelles la Manif pour tous et consorts sont et resteront muet. Le choix des dates pour leurs manifestations, dont une des prochaine aura lieu le 8 mars, jour de la journée des droits des femmes, prouve si il est encore besoin, le mépr is avec lequel il considère réellement celles qui souffrent, encore plus aujourd’hui où le besoin d’agir contre les féminicides se fait entendre.

    L’UCL ré-affirme sa solidarité avec les personnes LGBTIs en lutte pour leur émancipation et leur liberté partout dans le monde. Elle ré-affirme aussi sa conviction à lutter avec acharnement contre tout les réactionnaires et leurs alliés pour une société réellement libre et égale pour toutes et tous, débarrassée des discriminations et des violences envers les LGBTIs, les femmes et les enfants.



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    Vérité, justice et révolution, le 11 janvier à Paris avec la gauche kurde

    30 Déc 2019

    Le 11 janvier 2020, à Paris, l’UCL répondra à l’appel du mouvement des femmes kurdes à une grande manifestation pour exiger du gouvernement français qu’il fasse toute la lumière sur le triple assassinat, en 2013, des trois militantes révolutionnaires Fidan Doğan, Sakîne Cansiz et Leyla Saylemez.

    Depuis plusieurs années, des milliers de personnes, essentiellement issues de la diaspora kurde, convergent ainsi sur Paris depuis toute la France, l’Allemagne, la Belgique, la Suisse… Elles marchent pour obtenir la vérité et la justice sur le triple assassinat de 2013. Elles marchent pour rappeler qu’un peuple est en lutte pour la liberté et la dignité. Et que cette lutte s’est traduite, au Kurdistan syrien, par une expérience révolutionnaire, fédéraliste, antipatriarcale et démocratique qui a impressionné le monde entier.

    Pour un grand rendez-vous internationaliste

    À l’occasion de cette grande manifestation, le mouvement social français exprime généralement sa solidarité, mais trop modestement, la limitant à quelques minces délégations syndicales et politiques.

    Nous pensons qu’il faut faire plus et mieux.

    L’UCL plaide pour que cette manifestation annuelle, au côté de la diaspora kurde, devienne l’occasion un grand rendez-vous militant et populaire sur des bases internationalistes, féministes, anticolonialistes et révolutionnaires.

    Nous appelons donc les organisations françaises et belges traditionnellement présentes à faire preuve de davantage de volontarisme pour mobiliser en solidarité avec la gauche kurde.

    C’est ce que fera l’UCL qui, de son côté, s’efforcera de constituer un fort contingent rouge et noir dans la manifestation.


    L’événement FB « pôle rouge et noir dans la manif du 11 janvier »


    Sept ans d’impunité

    Rappelons les faits : mercredi 9 janvier 2013, les militantes kurdes Fidan Doğan, Sakîne Cansiz et Leyla Saylemez étaient froidement exécutées d’une balle dans la tête, dans les locaux du Centre d’information du Kurdistan, rue La Fayette, à Paris. L’enquête a fait apparaître que l’assassin, Ömer Güney, un militant d’extrême droite, était connecté aux services secrets turcs. Les investigations ne sont pas allées plus loin. La raison d’État a prévalu : Paris n’a pas voulu se fâcher avec Ankara. Que vaut la vie de trois révolutionnaires kurdes ? Malgré une enquête bouclée en mai 2015, la date d’ouverture du procès a été ajournée jusqu’à ce qu’Ömer Güney, gravement malade, meure en prison fin 2016.

    Depuis, le gouvernement français, sans doute en quête de contrats et d’un renforcement de l’Otan, a donné de nouveaux gages d’amitié à l’État turc, en réprimant la gauche kurde en exil sur son territoire. En juin 2019, celle-ci a été visée par des perquisitions, et les avoirs de deux de ses responsables ont été gelés par les autorités françaises sous prétexte d’« antiterrorisme ». Le jour même, le ministre français des Affaires étrangères, en visite à Ankara, était publiquement remercié par son homologue turc.

    • Contre l’hypocrisie impérialiste, qu’elle soit française, russe ou états-unienne,
    • contre les tyrans d’Ankara, de Damas, de Bagdad ou de Téhéran,
    • pour la liberté des peuples opprimés de Palestine, du Kurdistan, de Tchétchénie et d’ailleurs,
    • pour la vérité et la justice,
    • pour une révolution fédéraliste, sociale, antipatriarcale et égalitaire,

    nous convions tout le mouvement libertaire belge, français et au-delà :

    Rendez-vous le 11 janvier 2020, à 10h30,
    à Paris, gare du Nord,
    dans le pôle rouge et noir de la manifestation.


    MANIFESTATION DU 12 JANVIER 2019

    Reportage : World aroud me Photos



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    Appel à mobilisation antifasciste !

    05 Nov 2019

    La Ligue du Midi et l’Action Française se réunissent, lundi 11 novembre
    à 15h, devant la préfecture de Montpellier, pour une manifestation
    intitulée « insécurité, terrorisme islamiste, ça suffit ! ».

    Alors que le terrorisme d’extrême droite répand sa haine et sème morts
    et blessés à travers le monde, de Bayonne à Halle en passant par El
    Paso, d’Utoya à Pittsburgh en passant par Christchurch. Alors que les
    médias, radios, télés, journaux ne cessent d’inviter des apôtres
    haineux du racisme pour y diffuser en toute quiétude leur message
    immonde. Alors que les meurtres, les agressions et les discours
    homophobes et transphobes se multiplient dans l’indifférence la plus
    totale.

    L’insécurité que nous dénonçons, c’est celle subie par celles et ceux
    qui, de par leur couleur de peau ou leur religion réelle ou supposée,
    sont victimes chaque jour d’actes et de discours racistes, y compris de
    la part de nos dirigeants politiques. L’insécurité que nous dénonçons,
    c’est celle subie par les victimes d’actes et de discours homophobes,
    transphobes, intersexophobes et sexistes.
    L’insécurité que nous dénonçons, c’est celle que nous subissons toutes
    et tous au quotidien, celle de la précarité économique, de la pauvreté
    et du manque d’accès aux services publics. Morts de la rue, morts du
    travail, morts des logements insalubres, féminicides, morts faute de
    moyens à l’hôpital, morts tués par la police.

    Refusons la peste brune, fascistes hors de nos villes ! Rendez-vous à
    Montpellier, devant la préfecture, lundi 11 novembre à 14h.

    No pasaran.

    Signataires : Union Communiste Libertaire, MAP, le SCUM, le CMB34, la LDH Montpellier, Jeunes Communistes de l’Hérault, SUD Éducation 34, Solidaires étudiants 34, Union syndicale Solidaires 34.

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