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Mi-mars, la fermeture des écoles est annoncée, avec en accompagnement un discours lénifiant de Blanquer sur les moyens numériques mis en œuvre par l’Éducation Nationale pour permettre aux enseignants d’assurer une « continuité pédagogique ». Dans les jours qui suivent, les quelques moyens mis en œuvre s’avèrent inopérants. Les enseignant·es des écoles, livré·es à elles et eux-mêmes, se retournent vers des solutions alternatives du secteur marchand et/ou du libre, le tout évidemment avec leur propre matériel ! Deuxième problème pour eux et elles, comment joindre toutes les familles, comment savoir celles qui ont accès ou non à des outils informatiques, celles qui sont en zone blanche ( eh ! Oui, ça existe dans certaines zones rurales de Gironde !), etc.. ?
Encore une fois, c’est le système D qui prime. Pour
pouvoir équiper les familles démunies de matériel informatique, les
professeur·es des écoles se sont tourné·es vers les municipalités ou
vers leur outils personnels. A Bordeaux par exemple, la mairie accepte
de mettre des tablettes, utilisées en temps normal en classe, à
disposition des familles non-équipées… mais leur demande de signer une
convention et surtout de fournir une attestation d’assurance, ce qui
bien sûr est totalement impossible pour elles.
Une grande souffrance devant la mise à l’écart des plus défavorisés…
Quant au contenu de cette « continuité pédagogique »,
les enseignant·es sont passé·es d’un blanc total à une avalanche
quotidienne de propositions associatives, de sollicitations marchandes
et d’injonctions administratives, souvent contradictoires d’ailleurs.
Mais le plus grave dans tout ça, c’est l’absence totale de réflexion
sur ce qui peut être demandé aux enfants et aux parents qui, il est bon
de le rappeler, ne sont pas des enseignants pour l’immense majorité
d’entre eux ! La « continuité pédagogique »
dans la situation actuelle du confinement n’a rien à voir avec le
fonctionnement habituel d’une classe, c’est toute une pédagogie à
repenser. Et ce n’est pas en quelques jours que cela peut se faire, à
contrario de ce claironne Blanquer. Sauf à mettre les enseignants du
premier degré dans une grande souffrance devant cette mise à l’écart
pédagogique des élèves qui en ont le plus besoin.
Une fois de plus, ce sont les classes sociales les plus défavorisées,
culturellement, pécuniairement, géographiquement dont les enfants
victimes de cette rupture scolaire qui subissent de plein fouet cette
épidémie !
Déconfiture du service public, arrivée en force du privé !
Face à la déconfiture totale des moyens de communication proposés aux
enseignant·es, le ministère s’est tourné vers le privé comme il a déjà
su le faire pour l’équipement numérique des écoles rurales avec
Microsoft ou la saisie des évaluations avec Amazon ou encore avec IBM
pour les stations « maternelles ».
Là, il a trouvé un partenaire au top de l’économie libérale, SCALEWAY
(entreprise appartenant à FREE) qui utilise un logiciel libre, Jitsi,
qu’elle héberge sur ses serveurs, pour proposer des visioconférences et
des classes virtuelles aux enseignants. Le tout, évidemment, pour « être ensemble contre le Coronavirus » !
Un partenariat public/privé tout à l’image de ce que prépare Macron
pour l’après confinement, aussi bien pour l’hôpital public que pour
l’Éducation Nationale ! Pendant le confinement, la casse des services publics se poursuit !
Des perspectives de luttes !
Le 13 avril, Macron a évoqué une sortie du confinement le 11 mai et une réouverture progressive des établissements scolaires (1er et 2° degré), Sous quelle forme, selon quelles conditions, selon quel calendrier, pour qui, comment… ! Les interrogations restent nombreuses !
Cela nous laisse un mois pour préparer ce « retour progressif à la normale »,
un mois pour continuer à dénoncer le fonctionnement réel de l’Éducation
Nationale depuis mi-mars, les difficultés rencontrées par les
enseignant·es, les familles et les élèves et exiger un retour en classe
avec toutes les garanties sanitaires pour les élèves et les
enseignant·es ! Refusons que
l’école-garderie soit une variable de la sacro-sainte reprise
économique, dans des conditions épidémiologiques douteuses !
Union communiste libertaire Bordeaux, le 24 avril 2020
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Une camarade a lancé une chaîne Youtube où elle lit des ouvrages et articles fondateurs du féminisme. C’est la Bibliothèque de Ran et on vous invite à la découvrir:
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Alors que le gouvernement organise un déconfinement progressif pour le 11 mai, que penser des mesures envisagées ? Que sait-on de la contagiosité des enfants ? Quels enjeux autour du dépistage ? Que craindre des mutations futures du Covid-19 ? Passera-t-il l’été ? Et la deuxième vague ? Le point sur les connaissances scientifiques actuelles.
Le gouvernement a annoncé un déconfinement général le
11 mai, avec une stratégie de sortie de confinement confirmant que la
priorité c’est le maintien des profits, pas la santé de la population.
Une seconde vague de contamination semble inévitable de l’aveu de
certain·es spécialistes et rien ne semble indiquer pour le moment que le
virus ralentirait sa progression une fois que l’hiver sera passé (n’en
déplaise à Donald Trump). Une autre crainte qui est soulevée serait le
taux de mutation du SARS-COV-2 qui annoncerait l’apparition d’une souche
plus virulente que celle que nous vivons actuellement. Or le lien entre
mutation (rapide ou non) du virus et sa virulence n’est pas avéré et ne
fait pas nécessairement sens si l’on se réfère au processus de
sélection naturelle de la théorie de l’évolution.
Que penser de la stratégie de sortie de déconfinement annoncée par Macron ?
Le nombre de nouvelles contaminations en France semble diminuer, nous
avons dépassé le pic de l’épidémie depuis la semaine du 6 avril. Macron
a ainsi annoncé un déconfinement pour le 11 mai.
Il faut d’abord noter que le déconfinement aura lieu plus tôt pour bien des salarié·es, puisque maintenant il n’est plus question d’activités essentielles, mais d’activités qui peuvent fonctionner en respectant les gestes barrières. Autant dire que le travail va reprendre dans bien des entreprises dès la semaine du 20 avril, avec son lot de contagions, sur le lieu de travail ou dans les transports en commun. Nous renvoyons ici au communiqué général de l’UCL [1].
Ensuite, il y a la question du matériel de protection : y en
aura-t-il assez le 11 mai, et dès maintenant pour les secteurs qui
reprennent ? On peut sérieusement en douter quand dans bien des hôpitaux l’accès au matériel est encore en tension.
La réouverture des crèches, écoles, collèges, lycées a pris tout le
monde de court. Il est admis que les enfants sont dans la majeure partie
des cas asymptomatiques, donc que le virus n’est pas dangereux pour eux
(moins de 10 enfants de moins de 15 ans sont morts du coronavirus dans
le monde depuis le début de l’épidémie), bien qu’il se transmette très
vite entre eux puisqu’il est difficile de leur faire respecter les
gestes barrières.
La réouverture des écoles
La question encore en débat est de savoir s’ils sont contagieux, et cette question se pose globalement pour tous les porteurs asymptomatiques. Le professeur Raoult, encore lui, aurait pesé auprès de Macron sur la décision de rouvrir les écoles [2] (rappelons que Macron lui a rendu visite le 10 avril). Pourtant son étude sur le sujet ne dit que deux choses : que les enfants sont peu symptomatiques et que leur charge virale n’est pas supérieure à celle des adultes, ce qui ne veut pas dire qu’elle est inférieure !
Les enfants pourraient donc attraper massivement le virus dans les
écoles et le transmettre à leurs parents, grands-parents etc. Encore une
fois le professeur Raoult privilégie la communication, sans la moindre
base scientifique, avec des conséquences qui peuvent être dramatiques.
Et Macron est bien content de trouver des arguments pseudo-scientifiques
pour appuyer cette décision dont l’unique but est de renvoyer les
parents au travail.
Dans l’attente d’en savoir plus sur la contagiosité des enfants et
des asymptomatiques en général, le principe de précaution aurait dû
prévaloir : il aurait fallu laisser les écoles fermées, ce que quasiment
tous les scientifiques recommandaient. Par ailleurs, les gestes
barrières devront être respectés au sein des établissements, ce qui est
plus que complexe et ne sera sans doute pas prêt pour le 11 mai.
Le confinement prolongé des personnes âgées
Le confinement sera maintenu pour les personnes « à risques ». Mais on ne sait pas par exemple à partir de quel âge il sera imposé : 70, 65, 60 ans ? Cela va avoir des conséquences pour les salarié·es âgé·es. Le conseil scientifique estime à 18 millions ces personnes à risque [3], donc ça n’est pas une petite question.
L’épineuse question des tests et du dépistage
Macron a annoncé un dépistage uniquement pour les personnes
symptomatiques. Cette décision est évidemment guidée par le manque de
capacité de production de tests. Dans tous les cas, il y a un consensus
scientifique sur le fait que les tests des personnes symptomatiques sont
presque sans intérêt, puisqu’on sait déjà qu’elles sont malades, les
tests permettent juste de confirmer s’il s’agit du Covid-19.
Il est indispensable d’embrayer sur un dépistage des personnes
contacts de la personne infectée (famille, collègues, voisins etc.) pour
déterminer s’ils sont malades avant que ne se présentent les symptômes,
ce qui permet de gagner un temps précieux sur la propagation de
l’épidémie. La question se pose par ailleurs de tester massivement
certaines populations : soignant·es, enfants, population dans une zone « cluster », voire toutes les personnes souhaitant être testées.
Pour autant, le gouvernement envisage une appli de contact tracing permettant de faire numériquement, et donc plus rapidement, les enquêtes de dépistage. Cela semble incohérent avec le fait de ne tester que les symptomatiques. Mais cela pose surtout nombre de question à la fois sur l’efficacité et sur le coût en terme de libertés individuelles [4] et nous reviendrons sur ce sujet dans un prochain article.
Macron a évoqué les tests sérologiques en expliquant que seule une
petite partie de la population aura été infectée et sera donc immunisée,
ce qui semble suggérer que ces tests sont inutiles. Le conseil
scientifique évoque en effet une proportion d’immunisés « peut-être autour de 10-15% »
mais sur la base des tests réalisés dans l’Oise et le Grand-Est, donc
des régions très touchées. On est donc sans doute très loin, à l’échelle
du pays, des 60% approximativement nécessaires pour atteindre
l’immunité de groupe.
Combien de temps est-on immunisé ?
Rappelons par ailleurs que la durée de l’immunité est aujourd’hui
inconnue, mais sans doute de l’ordre de quelques mois. Reste la question
de déterminer la proportion d’asymptomatiques. La France ne va donc pas
le faire, pour des raisons obscures, mais l’Allemagne est de toutes
façons en train de mener des études sur le sujet. L’autre intérêt de ces
tests sérologiques serait de pouvoir « utiliser »
les populations immunisées pour des tâches auprès des malades, ce qui
pourrait en particulier avoir un intérêt parmi les soignant·es et les
personnels d’Ehpad. Là non plus, aucune annonce.
Macron n’a rien dit de la chloroquine, à part que toutes les pistes
étaient explorées, ce qui est cohérent avec, par exemple, l’étude
Discovery de l’Inserm, qui teste 5 molécules.
Un virus plus virulent n’est pas forcément plus dangereux
En lien avec les interrogations autour de la deuxième vague, des craintes sur d’éventuelles mutations du virus s’expriment parfois. Le coronavirus SARS-COV-2, comme n’importe quel autre virus, mute en effet plutôt rapidement. Notons toutefois que, parmi les virus, le taux de mutation du SARS-COV-2 semble en fait plutôt bas : 2 mutations/mois en moyenne [5]. Mais il ne faut ici pas se tromper de question : l’enjeu n’est pas de savoir si une mutation rendant le virus plus virulent peut exister (la réponse est trivialement oui) mais plutôt de savoir si une telle mutation (plus virulente) possède une vraie chance d’être la gagnante du processus de sélection naturelle.
En effet, les ressources à disposition du coronavirus – en
l’occurrence, la population humaine mondiale – sont limitées, et la
sélection naturelle pousse donc le virus à s’adapter pour survivre. Dit
autrement, une mutation du virus qui le rendrait incapable de se
propager, de contaminer de nouveaux humains, ou de se répliquer,
disparaîtrait dès la guérison du premier cas contaminé. Au contraire,
pour qu’une mutation ait le plus de probabilité de s’adapter et que sa
fréquence dans la population de virus augmente, il faut que la mutation
confère ce qu’on appelle un avantage sélectif : un meilleur taux de
contamination, une réplication plus rapide, etc.
En approchant ainsi la question, on comprend mieux pourquoi la
virulence d’un virus, définie comme sa capacité à rendre l’hôte malade,
voire à entraîner son décès, n’est jamais un avantage pour le virus
lui-même. Un hôte malade va moins se déplacer, être moins en contact
avec d’autres hôtes potentiels, et – dans le cas qui nous préoccupe –
risque même de finir à l’isolement dans un service de réanimation. Tout
le contraire d’une adaptation réussie.
Une adaptation réussie, pour un virus, consiste au contraire à être
le moins virulent possible, afin de passer inaperçu et de pouvoir
tranquillement se répliquer et se propager. C’est d’ailleurs un des gros
« avantages »
du SARS-COV-2. Toutes les personnes porteuses du virus n’ont pas
forcément de symptômes, ce qui facilite sa propagation dans la
population.
La virulence est, pour un virus, une conséquence secondaire
indésirable. Quand celle-ci augmente, c’est qu’elle est liée à une autre
propriété du virus qui, elle, est sélectionnée par l’évolution – comme
par exemple le fait que le VIH, en se répliquant dans l’organisme,
affaiblisse les défenses immunitaires.
Or les mutations continues du coronavirus SARS-COV-2 n’ont pour
l’instant aucune raison d’évoluer vers davantage de virulence ou de
létalité : son « succès »
est pour l’instant remarquable et très peu d’obstacles s’opposent à
lui. Les virologistes et les épidémiologistes considèrent pour le moment
qu’une « nouvelle souche plus virulente »
n’a que peu de chance de se manifester dans un futur proche. Si
évolution et sélection il doit y avoir à court terme, alors il faut
plutôt s’attendre à ce que celles-ci poussent vers un meilleur taux de
transmission (le nombre moyen d’individus que le virus contamine en une
journée). En effet, le coronavirus est encore loin d’avoir infecté toute
la population mondiale et, en un sens, baigne toujours dans une piscine
d’hôtes potentiels. Une mutation qui lui permettrait d’accélérer sa
propagation aurait, elle, pour le coup un vrai avantage sélectif.
Une trêve estivale du Coronavirus ?
De l’autre côté de l’Atlantique, Donald Trump a déclaré il y a
plusieurs semaines que le virus ne pourrait pas survivre à l’été, appuyé
par une poignée de scientifiques chinois, et faisant écho à la rumeur
qui voudrait que le virus ne supporte pas la chaleur. Est-ce que le
virus disparaîtrait effectivement en été, et quels sont les éléments à
l’origine de cette hypothèse ?
Antoine Flahault, directeur de l’Institut de santé globale de Genève, et l’infectiologue Anne-Claude Crémieux déclaraient déjà, en février, qu’il n’est pas possible de prédire si le virus sera ou non influencé par les saisons comme d’autres virus connus [6].
Pour les autres virus, les raisons de cette saisonnalité sont
multiples. Premièrement, ils se conservent mieux sur les mains et les
surfaces inertes dans un environnement froid et sec comme l’avancent
Olivier Schwartz, directeur de l’unité Virus et Immunité de l’Institut
Pasteur, et Frédéric Tangy, responsable du laboratoire de génomique
virale et vaccination à l’Institut Pasteur. Jeremy Rossman, professeur
de virologie à l’université du Kent, au Royaume-Uni, ajoute que la durée
d’ensoleillement en hiver provoque des carences en vitamine D et en
mélatonine, et que l’air sec de cette période diminue l’efficacité du
mucus nasal, ce qui affaiblit le système immunitaire et rend plus
perméable aux virus et aux infections.
Anne-Marie Moulin (chercheuse au laboratoire SPHERE du CNRS) explique
que ce ne sont que des réflexions, par analogie avec des virus connus,
sans recul sur le comportement propre au Covid-19. Il semblerait
également que d’autres paramètres, comme le vent, influencent
significativement la propagation à grande échelle ce qui complexifie
l’analyse du comportement saisonnier des virus et des infections. Scott
Dowell (épidémiologiste qui dirige le développement et la surveillance
des vaccins pour la fondation Bill & Melinda Gates) déclare que la
saisonnalité des virus n’est pas vraiment bien comprise et qu’il s’agit
d’un axe de recherche majeure de l’épidémiologie.
Pour le Covid-19, une étude de l’université de Beihang (Chine) du 3 mars 2020 indiquerait qu’un environnement chaud et humide accélère l’évaporation des microgouttelettes responsables de la propagation du Covid-19, ce qui ralentirait considérablement la contamination [7]. David Heymann, de la London School of Hygiene and Tropical Medicine, relativise en indiquant que les données propres à la pandémie que nous subissons ne sont pas suffisantes pour tirer des conclusions sur sa saisonnalité. De plus, des tests menés sur le coronavirus indiquent une résistance à la chaleur relativement élevée par rapport à d’autres virus [8]. Les auteurs rappellent par ailleurs que la contamination à Singapour, en Australie, ou encore sur le continent africain montre bien que le virus se propage quel que soit le climat. Lorsque les deux hémisphères du globe sont touchés, on ne peut pas attendre un effet significatif des saisons sur sa vitesse de propagation.
En conclusion, on peut difficilement penser que l’été ralentira le virus, les différent·es intervenant·es scientifiques indiquent d’ailleurs que l’histoire ne compte aucune épidémie ou pandémie de grande ampleur qui se soit arrêté avec des changements de saisons [9]. Relâcher la vigilance sanitaire face au virus sous prétexte que la chaleur de l’été atténuerait sa propagation serait une prise de risque qui ne manquerait pas d’entraîner des conséquences désastreuses.
Et la deuxième vague ?
Le 23 janvier, la Chine déclarait le confinement de sa population
suite à l’accélération catastrophique de l’épidémie de Coronavirus
(Covid-19, SRAS-COV-2) notamment dans la province de Wuhan, considérée
comme le premier foyer infectieux. Deux mois plus tard, le 25 mars, le
déconfinement est amorcé, sauf pour la province de Wuhan qui a dû
attendre le 6 avril. La presse relaie massivement le retour à une
activité normale de la population de façon étonnement rapide sur
l’ensemble du territoire. Cependant, une nouvelle augmentation du nombre
de cas (55 nouveaux cas dans la province du Henan au nord de celle de
Wuhan) fait craindre au gouvernement chinois l’arrivée d’une deuxième
vague de contaminations à laquelle leur système de santé ne serait pas
préparé.
Ailleurs en Asie du Sud-Est, où l’épidémie semblait également contenue, une nouvelle explosion du nombre de cas a déjà poussé la Malaisie et Hong-Kong à relancer un plan de confinement. Cette réaction semble aller dans le sens des recommandations de l’OMS qui demande à cette région du monde de « mener une lutte violente contre l’épidémie » [10] afin de ne pas entraîner la chute de leurs systèmes de santé.
Sur place, les expert·es comme Zhong Nanshan, chef de l’équipe
d’experts chinois sur le Covid-19, considèrent qu’elle peut être
attribuée à des voyageurs européens, ou au retour d’expatriés des pays
concernés. Ils assurent que l’épidémie sera terminée en avril et que
l’épicentre de la pandémie est d’ores et déjà aux États-Unis où le
Covid-19 fait des ravages.
Cependant, d’autres événements pourraient être à l’origine de ce rebond de l’épidémie. Un rassemblement religieux de 16.000 personnes à Kuala Lumpur aurait pu entraîner l’apparition d’un nouveau foyer infectieux et une résurgence de la contamination notamment en Malaisie. Cette nouvelle vague de contaminations interroge également sur le faible nombre de malades déclarés par la Birmanie et le Laos, pays frontaliers de la Malaisie, et donc la fiabilité de ces chiffres. Cependant, la raison de ce rebond du nombre de contaminations est plus probablement le pourcentage réduit de ces populations immunisées face au virus ou du fait de tests de mauvaise qualité qui auraient donné des faux positifs [11].
Benjamin Cowling, épidémiologiste de l’université de Hong Kong, considère une deuxième vague de contamination comme étant « totalement inévitable » et parle notamment de « propagation silencieuse »
en faisant référence aux personnes contaminées mais asymptomatiques
relâchées en masse après le déconfinement. Ma Jin, directeur de l’école
de santé publique de l’université de Jiaotong de Shanghai, annonce lui
aussi que « la lutte contre le coronavirus sera une bataille à long terme ».
Matthieu Revest, de l’université Rennes-I, considère qu’une seconde
vague de contamination est inévitable mais qu’elle sera moins intense
que celle que nous vivons actuellement. Antoine Flahault et François
Bricaire, chef du service des maladies infectieuses à la
Pitié-Salpêtrière, indique pour exemple que la grippe espagnole a fait
50 millions de morts en 3 vagues sur 2 ans entre 1918 et 1919.
Des simulations numériques prévoient déjà une deuxième vague de
contaminations massives fin août en Chine si des mesures ne sont pas
prises. En revanche, si le confinement était poursuivi jusqu’à la fin du
mois d’avril, ce retour de l’épidémie pourrait être retardé de deux
mois. Bien que ces modélisations aient leurs limites, elles semblent
indiquer que le confinement, et les mesures sanitaires en général, ne
doivent pas être interrompues au risque d’entraîner une deuxième vague
de contaminations qui pourrait être très problématique pour nos systèmes
de santé déjà en surchauffe.
Concluons par cette étude récente de l’Inserm [13] sur différents scénarios de sortie de confinements en Île-de-France. Afin de repousser un nouveau confinement à janvier 2021, il faudrait que le contact tracing soit relativement efficace, et qu’on alterne des mesures « légères » (fermeture des écoles, confinement des séniors, télétravail privilégié) et « moyennes » (fermeture de la moitié des activités non essentielles etc). Autant dire qu’on est loin d’une telle stratégie.
Groupe de travail Sciences de l’UCL, le 19 avril 2020
[7] Diminution du taux de reproduction R0, c’est-à-dire le nombre moyen de personnes contaminées par un porteur de la maladie, de 48% entre mars et juillet.
[8] Le virus ne se dégrade qu’au bout de trente minutes à 56°C et en une dizaine de minutes à 65°C.
[9] Exemple récent : le SRAS de 2002. L’épidémie a été évité en interdisant la consommation de civette (espèce réservoir de ce virus) et pas en attendant l’été.
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Les universités ont fait partie comme les autres établissements de l’éducation, des premiers à fermer. Prise dans l’urgence, cette décision a mené à d’autres qui auraient dû faire l’objet de plus de discussion collective. On pense ici à la fameuse « continuité pédagogique » ou encore à la volonté de ne pas déroger à l’impératif de la notation. Cette hâte ayant laissé les enseignant·es seul·es a aussi conduit à laisser de côté les étudiant·es les plus précaires.
Les directives ont été rapide, il fallait faire vite et prendre des dispositions pour qu’une « offre pédagogique »
soit maintenue. Cette injonction a malheureusement été faite sans
prendre en compte les limites de la demande et l’existence d’un nombre
conséquent d’étudiant·es encore aujourd’hui privé·es de connexion
Internet et ne pouvant ni accéder aux cours en ligne, ni répondre aux
évaluations.
Une injonction à la continuité pédagogique bâclée
À Bordeaux Montaigne par exemple, les enseignant·es ont dû remplir
des fiches pour expliciter comment ils et elles comptaient assumer leurs
cours sans quoi iels prenaient le risque de perdre leur salaire. Ceci a
surtout touché les plus précaires, en particulier le personnel
vacataire qui subit déjà tout au long de l’année un décalage de paiement
de son salaire s’étalant parfois sur une demi-année (un unique
versement de salaire par semestre). Pire, la direction de cette fac
annonçait que si les titulaires (maître de conférences et professeur·es)
seraient payés en temps, les vacataires devront attendre plus que
d’habitude.
Aussi, sans réflexion collective sur les outils numériques à utiliser,
beaucoup d’enseignant·es se sont retrouvé·es seul·es à devoir gérer
cette continuité pédagogique bâclée, sans concertation officielle avec
leurs collègues. Chacun.e doit alors faire à sa sauce, ce qui a
participé à une multiplication involontaire des espaces d’enseignement
(Zoom, Discord, Bureau Virtuel, E-campus et autres services en ligne non
libres). Cette situation a là encore largement perdu les étudiant·es.
Pour ce qui est des examens, les problématiques sont les mêmes. Au
lieu d’estimer qu’une situation exceptionnelle pourrait amener à des
mesures exceptionnelles, on demande en pleine période de confinement et
de stress généralisé que soient maintenues les évaluations des
étudiant·es par contrôle continu. Beaucoup semblent alors considérer et
envoyer une image de l’Université comme une machine à produire des
examens et non du savoir. Certain·es chargé·es de TD continuent alors à
donner des notes, bien que d’autres si soient refusé·es comme en
sociologie. Mais certaines directions continuent d’annoncer qu’il y aura
des examens mais pas pour tout le monde et puis finalement si…bref,
une situation qui laisse place à la cacophonie.
Des inégalités qui se creusent
Le stress ne fait que monter pour tout le monde. Pourtant, il
faudrait que l’Université tourne « presque » comme si de rien n’était.
Mais encore fallait-il que les étudiant·es aient accès à internet. Ce
qui implique de ne pas être en zone blanche, d’avoir un forfait
internet, un débit suffisant et surtout un ordinateur !Chose
qui n’est pas non plus aisée pour des doctorant.es précaires qui pour
certain·es sont censé·es donner des cours en vacation sans avoir de
salaire à la fin du mois.
Quant aux évaluations, les étudiant-e-s doivent être en conditions de
les effectuer à savoir pouvoir se concentrer or comment est-ce possible
quand toute une famille est confinée dans un petit appartement ?
De même alors que les bibliothèques sont fermées, privant d’accès à
internet celleux qui n’ont pas de connexion mais surtout empêchant
l’accès aux livres, on demande aux étudiant·es de faire des exposés, de
finir les mémoires et continuer les thèses. En aucune façon on ne pense
pour les masterant·es et doctorant·es faire de cette période, un temps
mort. Pire, on demande aux masterant·es de passer leur soutenance.
Les précaires et étudiant·es étranger.es en danger
Alors que la précarité étudiante est déjà visible tout au long de
l’année, avec le confinement celle-ci est devenue encore plus prégnante.
Depuis des années à Bordeaux, des étudiant·es n’ont pas de quoi se
loger, dorment dans la cour de la fac, vivent dans des camions sur le
parking du campus de Pessac, dans des squats, chez des ami·es, en somme
se retrouvent à la rue. Avec la fermeture des magasins, des bars et
restaurants, beaucoup ont perdu leur emploi et ne peuvent plus subvenir à
leurs besoins. Ce qui a nouveau pose la question du statut « étudiant·e salarié·e »
mis maintes fois sur la table par les syndicats puisque le statut
d’étudiant empêche de toucher le chômage, pourtant cotisé sur les
salaires. Au niveau des logements étudiants, il a été rapporté que des
étudiant.e.s ont même été menacé·es d’expulsion par le CROUS. Le service
public du logement étudiant ne doit pas mettre à la porte celles et
ceux qu’il héberge mais doit assouplir les loyers des étudiant-es qui ne
reçoivent plus de revenus et respecter la trève hivernale.
C’est ainsi que la situation est devenue intenable. Un collectif de militant·es mobilisé contre la réforme des retraites s’est chargé de créer une cagnotte pour acheter et distribuer des vivres et nécessaire de première hygiène (savon, dentifrice, tampon, serviettes) à des étudiant·es qui pour certain·es n’avaient pas mangé depuis des jours [1] Parmi ces plus précaires on retrouve des étudiant·es étranger·es qui n’ont pu rentrer dans leur pays. La solitude mène parfois au pire comme à Villeurbanne où un étudiant sénégalais a été retrouvé mort dans sa chambre du CROUS et dont on ne connait pas encore les causes de la mort [2]. Mais aussi deux étudiants parisien que l’isolement et la pression de réussite ont conduit au suicide [3]. Les étudiant·es étranger.es doivent être informé·es du fonctionnement du système de santé et accompagné·es. Nous ne pouvons oublier ces jeunes dans leurs chambres de 9 m² et devons mettre en place un système d’entraide efficace.
Les cours en ligne et la poursuite des examens sont vecteurs
d’inégalités. Le suivi pédagogique ne peut se faire qu’en écoutant et en
prenant en compte les avis des enseignant·es du supérieur et des
étudiant.e.s qui sont les premier·es concerné·es par la situation que
l’on décrit.
L’Université n’est pas une machine à produire des notes, elle est un
lieu de production et de transmission des savoirs dans l’idéal à toutes
et à tous, et ce sans distinction de classe.
Nous réclamons que toutes modalités d’évaluation pendant cette période
soient suspendues, que les frais universitaires soient remboursés et que
la précarité des étudiant·es soient prise en compte. À terme, nous
exigeons de réelles bourses qui n’obligent pas à se salarier et des
salaires en fin de mois pour toutes et tous les personnels des facs.
Union communiste libertaire Bordeaux-Gironde, le 14 avril 2020.
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Un ministre qui dit le matin que les écoles ne fermeront « jamais »… et un président de la République qui annonce le contraire le soir-même. C’est ce qu’il s’est passé le 12 mars.
Et ça en dit long sur le degré d’impréparation des autorités administratives de l’Éducation nationale, avec ce que cela signifie en termes de mise en danger !
Jean-Michel Blanquer, ministre autoritaire, en avait décidé ainsi : les écoles ne fermeraient pas.
Jeudi soir, Macron annonçait le contraire pour le lundi 16 mars.
Pendant trois jours, les ordres et contre-ordres se sont succédés,
laissant les personnels dans la plus complète incertitude jusqu’au
dernier moment.
Lundi encore, certain-es ne savaient toujours pas si elles et ils
devaient se rendre dans leurs établissements. Lundi encore, des chefs
d’établissement zélés faisaient pression sur les personnels,
enseignants, d’entretien, d’accueil, de vie scolaire pour qu’ils et
elles soient « à leur poste » le matin, au mépris du danger que représente désormais tout contact dans un espace clos.
Plusieurs organisations syndicales ont réagi, fortement, pour imposer
que les personnels ne soient pas mis en danger, et les ont appelé si
nécessaire à faire valoir leur droit de retrait pour cela.
La seule certitude concernait les élèves qui ne devaient pas se rendre dans leurs écoles et établissements.
Exception faite des enfants des travailleuses et travailleurs de la
santé, en première ligne face à l’épidémie, et qu’il est logique et
nécessaire de prendre en charge avec toutes les mesures de protection
nécessaires pour les élèves comme pour les personnels en charge de cet
accueil.
Mais il y a encore une grave incertitude selon les établissements et
les académies sur ce que doivent faire les élèves de lycées
professionnels, majoritairement issu-es des classes populaires,
appelé-es à rejoindre leurs lieux de stage en entreprise.
Alors qu’un des motifs – justifié – de fermeture des établissements
était le risque que les élèves soient, comme porteuses et porteurs
sains, des véhicules de contagion malgré elles et eux, il est stupéfiant
de voir que dans la frénésie de s’adapter au « monde de l’entreprise »
on puisse imaginer cela. Nous appelons les personnels des lycées
professionnels à exiger que les élèves, en alternance ou en formation
initiale, soient immédiatement dispensé-es de leurs stages en entreprise
et restent à domicile.
Plus généralement, pour l’Union communiste libertaire, les personnels
comme les élèves doivent être mis-es à l’abri, rester chez elles et
chez eux et s’organiser au mieux pour la transmission de cours et/ou de
conseils de lecture et d’activités.
En ce qui concerne les cours à domicile, comme l’accès à des
ordinateurs n’est pas garanti à toutes et tous, personne ne doit être
sanctionné en cas d’incapacité à suivre les cours. Dans le cas
contraire, ce seraient les enfants des classes populaires qui feraient
les frais de l’épidémie.
Toutes les réunions physiques doivent être annulées.
Tous les conseils de classe, tous les examens doivent être purement et
simplement annulés : il est évident que dans une situation aussi
exceptionnelle rien ne peut être prévu et que « l’impératif d’évaluation » est totalement mineur.
La priorité absolue est la situation sanitaire et l’entraide que nous pouvons nous apporter.
Nous invitons les personnels à se coordonner collectivement pour
obtenir les garanties de sécurité que les directions et le ministère
devraient avoir pour priorité.
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Depuis décembre un fort mouvement de grève reconductible est organisé contre la réforme des retraites notamment à la RATP, à la SNCF et dans l’Education. Pour ce mois de janvier, soyons partout le plus possible à rejoindre ce mouvement !
La réforme des retraites nous pénalise tou.te.s, elle
nous fera travailler plus longtemps et pour une retraite beaucoup plus
faible. Dans les villes où nous sommes en mesure d’aller sur nos lieux
d’études, mobilisons-nous largement contre cette réforme qui est
impopulaire ! Dans nos lieux d’étude,
préparons des assemblées générales pour rejoindre les manifestations, et
apporter notre soutien aux actions des grévistes.
Ne laissons pas les E3C casser la grève dans les lycées !
Dans les lycées, le mois de janvier est aussi le début des épreuves
du contrôle continu du Bac (E3C) issues de la réforme Blanquer qui
accentue encore plus les inégalités sociales. Les actions de boycott et
de grève de ces examens par les professeur.ses sont à soutenir.
Organisons-nous avec elles et eux, pour que les E3C ne viennent pas
stopper la grève dans les lycées. Comme dans d’autres secteurs, ce type
de revendications professionnelles peut aider à amplifier le mouvement
contre la réforme des retraites.
Etudiant.es salarié.es, ne restons pas isolé.es !
Au-delà de la solidarité financière avec les travailleur.ses déjà en
grève, si on veut que cette réforme ne passe pas, il faut qu’on soit un
maximum à faire grève, partout, même là où c’est compliqué. Le
gouvernement retirera sa réforme quand les actionnaires le forceront à
le faire, après avoir perdu des millions grâce à l’arrêt de notre
travail. Nous sommes plus d’un.e étudiant.e sur deux à travailler à côté
de nos études, à cause de la précarité qu’on subit. Allons rencontrer
les salarié.es des autres secteurs sur leurs piquets de grève,
contactons des syndicats, afin d’avoir des infos sur notre droit de
grève, de l’aide pour nous organiser, et pour mobiliser nos collègues
sur notre lieu de travail !
Nous ne voulons pas perdre notre vie à la gagner !
La réforme des retraites nous pénalise tou.te.s, elle nous fera
travailler plus longtemps et pour une retraite beaucoup plus faible.
Partout où nous avons accès à nos lieux d’étude, mobilisons-nous
largement contre cette réforme qui est impopulaire !
Dans nos lieux d’étude, préparons des assemblées générales pour
rejoindre les manifestations, et apporter notre soutien aux actions des
grévistes.
Ne laissons pas les E3C casser la grève dans les lycées !
Dans les lycées, le mois de janvier est aussi le début des épreuves
du contrôle continu du Bac (E3C) issues de la réforme Blanquer qui
accentue encore plus les inégalités sociales. Les actions de boycott et
de grève de ces examens par les professeur.ses sont à soutenir.
Organisons-nous avec elles et eux, pour que les E3C ne viennent pas
stopper la grève dans les lycées. Comme dans d’autres secteurs, ce type
de revendications professionnelles peut aider à amplifier le mouvement
contre la réforme des retraites.
Etudiant.es salarié.es, ne restons pas isolé.es !
Au-delà de la solidarité financière avec les travailleur.ses déjà en
grève, si on veut que cette réforme ne passe pas, il faut qu’on soit un
maximum à faire grève, partout, même là où c’est compliqué. Le
gouvernement retirera sa réforme quand les actionnaires le forceront à
le faire, après avoir perdu des millions grâce à l’arrêt de notre
travail. Nous sommes plus d’un.e étudiant.e sur deux à travailler à côté
de nos études, à cause de la précarité qu’on subit. Allons rencontrer
les salarié.es des autres secteurs sur leurs piquets de grève,
contactons des syndicats, afin d’avoir des infos sur notre droit de
grève, de l’aide pour nous organiser, et pour mobiliser nos collègues
sur notre lieu de travail !
Nous ne voulons pas perdre notre vie à la gagner !
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Assemblée générale de l’éducation a mis en place une caisse de solidarité pour soutenir les personnels de l’éducation et de l’enseignement supérieur et de la recherche en grève.
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Moustapha Gueye, professeur contractuel dans le secondaire, vivant en France depuis 2011 et titulaire d’un permis de séjour courant jusqu’en décembre 2020 risque l’expulsion pour des raisons aussi injustes qu’absurde.
Nous vous transmettons le communiqué de SUD Éducation 34 et vous encourageons à vous mobiliser autant que possible !
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La promesse de campagne d’Emmanuel Macron s’est concrétisée, le Service national universel est créé. L’objectif est clairement de mettre la jeunesse au pas.
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