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Luttes Sociales – Page 16 – Union Communiste Libertaire Montpellier
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Luttes Sociales


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    Mobilisation et pétition contre l’expulsion d’un professeur contractuel

    11 Oct 2019

    Moustapha Gueye, professeur contractuel dans le secondaire, vivant en France depuis 2011 et titulaire d’un permis de séjour courant jusqu’en décembre 2020 risque l’expulsion pour des raisons aussi injustes qu’absurde.

    Nous vous transmettons le communiqué de SUD Éducation 34 et vous encourageons à vous mobiliser autant que possible !

    A Montpellier, un collègue contractuel menacé d’expulsion : pétition et mobilisation !

    SUD éducation 34 apporte son soutien total à notre collègue Moustapha menacé d’expulsion. Nous exigeons l’annulation de l’OQTF contre notre collègue et la délivrance d’un titre de séjour permanent. Nous vous invitons à signer la pétition lancée par son comité de soutien et à participer à la mobilisation du lundi 14 octobre.


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    Éolien industriel : contre l’expulsion des zadistes de l’Amassada

    10 Oct 2019

    Ce mardi 8 octobre, aux alentours de 5h30 du matin, les gendarmes ont entamé l’expulsion du « hameau libre de l’Amassada » à Saint-Victor-et-Melvieu, dans l’Aveyron. Les militantes et militants luttent sur place depuis plus de quatre ans, opposés au projet d’implantation d’un méga transformateur électrique, porté par RTE (Réseau de transport d’électricité).

    Les rumeurs qui circulaient depuis plusieurs jours se sont confirmées hier lorsque d’importantes unités de gardes mobiles sont arrivées sur le Larzac, Millau et Saint-Rome-de-Tarn, commune voisine de Saint-Victor. Cela marque un terme après les nombreuses fausses alertes, rafles ou procès que subit la lutte depuis un an.



    Du côté des méchants : 150 gendarmes mobiles du flic anti-ZAD Antoine Berna, appuyés de deux blindés, plus de 300 cartouches de gaz lacrymo, l’hélico (en fin de partie) et la présence de la préfète (Catherine Sarlandie de la Robertie avec son petit foulard Hermès et son compte Twitter).

    En face : une centaine de militantes et militants, les occupantes et occupants du site, des habitantes et habitants du village et alentours, des membres de la Confédération paysanne qui sont arrivé·es pour défendre la ZAD, un cor de chasse… et des barricades. La mairie (positionnée contre le projet) a réaffirmé son soutien à l’Amassada et a mis à disposition la salle des fêtes à partir de mardi pour accueillir les soutiens et la presse.

    Bilan : Un blindé que les flics se sont cramé tout seuls, un flic dans un fossé et un autre « tombé » dans un baril de 200 litres d’eau. Dans nos rangs : deux gardes à vues, quelques égratignures et lacrymos inhalés, des chants, de la solidarité.

    Le déroulé des faits est à suivre sur le site de l’Amassada

    Des zadstes ont occcupé le toit d’un des bâtiments cc Préfecture de l’Aveyron

    Outre cela, il faut noter les évolutions de la stratégie de destruction des zones occupées. La préfecture a beaucoup communiqué pour dire que l’évacuation s’était déroulée sans blessés, et en totale maîtrise. De fait les gendarmes mobiles n’étaient pas là pour nous embarquer ni (trop) frapper ni tirer (quand même 3 lacrymos par personne). Ils n’ont même pas embarqué les 6 dernières et derniers militants perchés étaient sur les toits. Les militantes féministes les ont pourtant copieusement insulté pendant quatre heures, allant jusqu’à montrer leurs fesses (taguées) à l’aristocratique préfète.

    Les flics étaient des robots, impassibles, imperméables, inutile d’essayer de leur expliquer que ce sont l’État et RTE qui sont des raclures. Les gendarmes qui ont évacué les gens des toits se sont même présentés comme étant des « sauveteurs » ! N’importe quoi… On ne sait pas trop encore en dire plus, mais le curseur de la lutte a été déplacé par les flics pour cette fois-ci.

    Une nouvelle phase de la lutte

    Côté Amassada (« assemblée » en occitan), il est acquis que la destruction des bâtiments de l’occupation n’est « que » la fin d’un acte de la lutte. Une assemblée ne se résume pas à un ou des bâtiments, contrairement à ce que pourrait croire Berna qui confond détruire l’Amassada et détruire le site.

    Dès à présent le collectif appelle à poursuivre avec lui la lutte pour empêcher la construction de ce transfo du greenwashing. L’évacuation était promise depuis l’année dernière, et cette année gagnée a été riche de constructions, de liens et de différentes luttes. L’État est plus illégitime que jamais sur ce projet et de manière globale sur les autres luttes du sud-Aveyron.

    En vue : le week-end des 1er, 2 et 3 novembre avec manif de réoccupation le samedi 2 novembre.

    L’Union communiste libertaire affirme son soutien total aux expulsé·es de l’Amassada et aux habitantes et habitants en lutte !

    Solidarité avec l’Amassada ! Pas res nos arresta, rien ne nous arrêtera !

    UCL Aveyron


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    Écoutez la bande son de notre rassemblement contre les féminicides !

    06 Oct 2019

    Montpellier, jeudi 3 octobre

    Ecoutez la bande son de notre rassemblement contre les féminicides enregistrée grâce à La Pailletou, studio vélo-mobile !

    La violence conjugale est le crime violent le plus commis en France. C’est aussi le crime où l’impunité est la plus totale. Alors que l’État réprime sans relâche les pauvres, les étrangers, celles et ceux qui manifestent, les femmes victimes de violences sexistes sont invisibilisées, ignorées, voire à nouveau violentées par une institution qui remet leur parole en doute.

    Face à la contestation qui gronde de la part des femmes qui exigent des mesures concrètes de protection, Marlène Schiappa, ministre de l’égalité entre les hommes et les femmes a annoncé la tenue d’un grenelle sur les violences conjugales le 3 septembre. Depuis plusieurs mois, l’ensemble des mesures prises par le gouvernement Macron ne va que dans un sens : accentuer les inégalités, détruire les conquêtes sociales chèrement gagnées, réprimer durement celles et ceux qui s’y opposent.
    Signataires de l’appel Contre les féminicides et toutes les violences : n’attendons pas le gouvernement ! pour construire une mobilisation dans la durée, proposer des cadres d’organisation ou d’auto-organisation partout où cela est possible et permettre une prise de conscience globale féministe, nous étions plus de 100 devant la préfecture de Montpellier ce jeudi 3 octobre, quasi le double de notre dernière mobilisation il y a une mois. Les camarades de l’UCL ont participé ou initié de nombreux rassemblements partout en France. A Toulouse, une manifestation a réuni environ 2500 personnes.

    Écoutez la bande son de notre rassemblement contre les féminicides enregistrée grâce à La Pailletou, studio vélo-mobile !

    Un mois après le début du Grenelle, nous nous sommes mobiliséEs dans toute la France pour faire pression sur le gouvernement et pour envoyer un message clair : nous n’attendrons pas après lui pour nous organiser et lutter contre toutes les violences !


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    Gilets Jaunes, Nuit Debout etc. Et le syndicalisme dans tout ça ?!

    06 Oct 2019

    Ce texte est le fruit d’une élaboration collective de la commission monde du travail et syndicalisme de l’Union communiste libertaire de Montpellier. Celle-ci réunit des syndicalistes libertaires qui militent syndicalement principalement à Solidaires, à la CGT ou à la CNT.

    Février 2016 : la pétition « On vaut mieux que ça » lancée sur les réseaux sociaux fait le buzz et permet enfin de rompre avec la léthargie ambiante ; une date de mobilisation, le 9 mars, sort de cette initiative, prend de l’ampleur si bien que les syndicats CGT, Solidaires et FO s’y raccrochent. Le mouvement contre la loi travail est lancé, il durera 4 mois. C’est nouveau en France depuis bien longtemps, un mouvement social d’ampleur émerge sur une question directement liée au travail en dehors des structures syndicales, même si celles-ci s’en sont très vite emparées. Dans plusieurs villes, les Nuits Debout qui suivront offriront un cadre de mobilisation à des personnes éloignées du syndicalisme et donneront un caractère inédit à cette contestation sociale.

    Novembre 2018, le mouvement des Gilets Jaunes confirme cette tendance et creuse le sillon ; il est né puis s’est d’abord développé complètement en dehors des syndicats.

    Les défaites successives du syndicalisme lors des confrontations sociales d’ampleur et sa difficulté à toucher une partie toujours plus importante du salariat, les précaires et les salarié-e-s des petites entreprises en premier lieu, expliquent certainement ces formes de mobilisation atypiques. Nous analysons ces surgissements comme des réponses à une situation sociale toujours plus dégradée face à laquelle le syndicalisme, parce qu’impuissant à s’y opposer, est de moins en moins considéré comme une perspective. Nous pensons donc probable qu’à l’avenir, ces situations se répètent. Faut-il pour autant considérer le syndicalisme comme un outil inefficace et dépassé ?

    Libertaires, nous sommes pour un changement radical de société. Pour nous, celui-ci passera nécessairement par un contrôle de la production par la population, qui est incontournable si on souhaite rompre avec le capitalisme. A ce titre, parce qu’il reste le moyen de regroupement le plus important des exploité-e-s sur leur lieu de travail et qu’il permet d’agir sur les antagonismes de classe, encore avec des victoires à des petites échelles, nous pensons que le syndicalisme reste un outil qui peut être pertinent. Mais, pour qu’il garde une utilité et un intérêt, nous pensons indispensable et urgent d’interroger les carences du syndicalisme pour le modifier et en (re)faire un outil permettant d’aller vers l’émancipation des exploité-e-s.

    Les lignes qui suivent sont une contribution de syndicalistes libertaires à cette réflexion et non une analyse des liens syndicats/Gilets Jaunes.

    Accepter la situation, faire preuve d’ouverture

    Il nous semble d’abord que les syndicalistes doivent prendre acte de cet état de fait : pour de bonnes et/ou mauvaises raisons, le syndicalisme n’est pas, pour beaucoup d’exploité-e-s, la structure de lutte incontournable et évidente. Et ce, même si les revendications défendues sont proches ou convergentes. Le réflexe présent encore trop souvent dans les structures syndicales de voir d’abord avec indifférence ou hostilité les initiatives de lutte qui leur sont extérieures doit être battu en brèche. L’attitude de nombreuses Unions Départementales ou Locales de la CGT est souvent assez caricaturale de ce point de vue, le mouvement des Gilets Jaunes l’a encore illustré. Ce réflexe prévaut chez les syndicalistes en général. Pourtant, le bilan doit être fait ; sur les conflits globaux le syndicalisme a perdu toutes les batailles depuis 1995. Le recul du gouvernement De Villepin sur le CPE en 2006 a été obtenu grâce une lutte conjointe jeunesse étudiante/syndicats. De quoi faire preuve de modestie et surtout comprendre que, malgré sa place incontournable de par sa capacité à mobiliser, le syndicalisme ne peut plus gagner seul. De là doit découler à notre sens une attitude ouverte envers les initiatives para syndicales, les différents collectifs, coordinations etc. dès lors qu’elles ont une potentialité de se placer sur un terrain de classe. La dépolitisation, l’atténuation de la conscience de classe et la méfiance envers ceux et celles qui ont fait le choix de s’organiser ne facilitent pas cet « état d’esprit », le début du mouvement des Gilets Jaunes l’a aussi montré. Mais ces liens doivent être faits, les expériences militantes doivent être mises au service de ce travail ardu. D’ailleurs, des syndicalistes ont largement contribué à tisser ces liens en 2016 ou avec les Gilets Jaunes, parfois avec le soutien de leurs structures, trop souvent de façon isolée… Le syndicalisme, dès lors qu’il en a l’objectif, a une place privilégiée pour lier solidairement celles et ceux qui luttent et a certainement tout à gagner à le faire.

    Retrouver la gnaque

    Le mouvement des Gilets Jaunes a marqué par ses modes d’action. Les blocages de ronds-points et routes des premières semaines ont réellement entravé les flux économiques dans certaines zones géographiques. En libérant des péages les autoroutes, en menant des manifestations visibles qui perturbent la tenue des affaires en ville, les Gilets Jaunes ont assumé le rapport de force face au pouvoir avec beaucoup de détermination. Ils ont montré que, même à relativement peu nombreuses et nombreux, on peut gêner le pouvoir. Rapport de force assumé et détermination sont précisément les éléments avec lesquels le syndicalisme, trop souvent englué dans des liens ambigus avec les institutions, doit renouer. L’époque est finie où le pouvoir lâchait du lest si il jugeait un mouvement social potentiellement menaçant pour lui. Le syndicalisme doit urgemment renouer, en plus de mouvements d’opinion mettant beaucoup de gens dans la rue, à la construction de mouvements de confrontation avec le pouvoir en employant les méthodes historiques du mouvement ouvrier (grèves dures, blocages, sabotages, boycott etc.) qui ont permis d’arracher les principales conquêtes sociales. Plus facile à dire qu’à faire, c’est vrai. Cela oblige à considérer avec gravité le déclenchement d’une grève, à la préparer bien en amont, en construisant avec les salarié-e-s des revendications qu’ils/elles défendront avec détermination. A renouer avec les caisses de grève et les solidarités interprofessionnelles. Les grèves rituelles et que l’on sait perdantes, les manifestations qui passent inaperçues, découragent même parmi les militant-e-s les plus convaincu-e-s. Or, des choses simples peuvent être faites sans forcément être sur le modèle émeutier. Par exemple, qu’est-ce qui empêche, si ce n’est la volonté politique, de scinder en 3 une manifestation syndicale de 3 000 personnes pour bloquer des lieux stratégiques d’une ville ? Pour avoir une plus grande portée, ces réflexes à reprendre doivent venir d’abord des militant-e-s syndicalistes. Il est souvent opposé la passivité supposée des participant-e-s aux actions. Encore une fois le mouvement des GJ a apporté un démenti au moins partiel à cela, comme le soutien par beaucoup des cortèges de tête. Et cette détermination à se battre pour gagner semble s’étendre ces derniers temps et peut se décliner sur différents champs de l’action syndicale. Qui aurait pu penser que les enseignant-e-s du secondaire, qui nous ont habitué à une certaine docilité, boycotteraient à si grande échelle les surveillances du baccalauréat, le 17 juin 2019 et que la profession soutiendrait les « désobéissant-e-s » ?

    Pour qu’il reste attrayant, nous pensons que le syndicalisme doit reprendre cette culture de la combativité. Il faut ancrer nos pratiques d’abord dans le rapport de force avant de courir derrière un dialogue social avec lequel le capitalisme n’a plus que marginalement besoin de s’embarrasser.

    Avoir une structuration en phase

    Durant cette année 2019 des Gilets Jaunes organisés en AG ont fait vivre la solidarité de classe en apportant leur soutien à diverses luttes à La Poste, dans les hôpitaux, dans l’éducation Nationale notamment. Paradoxalement, ils et elles étaient souvent en plus grand nombre que les syndicalistes des autres secteurs. Les syndicats confédérés sont pourtant structurés autour de cette préoccupation, mais elle reste trop souvent superficielle et l’apanage de quelques permanent-e-s. Il est nécessaire de revitaliser ce lien interprofessionnel en faisant passer les informations sur les luttes des autres secteurs et en appliquant une solidarité directe (présence sur les piquets, informations à relayer et popularisation des luttes, soutien logistique et financier, contacts presse etc.)

    De la même manière, nous devons nous attacher à redynamiser les structures locales (Unions Locales, Unions Départementales) ou a en inventer de nouvelles ; à l’image des ronds-points des GJ, elles peuvent être pensées dans des dimensions conviviales à même de raviver l’appartenance et la solidarité de classe des exploité-e-s d’une même zone géographique.

    Il y a également un énorme enjeu à favoriser, la création des syndicats de secteur et non plus d’entreprise afin de répondre aux mutations du salariat. Les petites entreprises sont majoritaires, la mobilité des salarié-e-s, précaires ou non, très importante. Dans ces conditions, il est compliqué de faire vivre un syndicat d’entreprise avec peu de salarié-e-s soumis aux départs répétés de ses membres. Un syndicat de secteur permet de garder une continuité, de faire nombre, de collectiviser les expériences et favorise l’entraide.

    Le syndicalisme doit faire sa révolution au niveau des champs de syndicalisation. Il doit être structurellement en capacité de syndiquer les précaires comme les travailleurs et travailleuses indépendant-e-s. Les précaires, si ils et elles se destinent à rester dans le même domaine professionnel doivent pouvoir rester dans le même syndicat, indépendamment de leurs périodes sans-emploi (la question des syndicats de secteur est là aussi opérante). Pour celles et ceux qui jonglent entre différents secteurs d’activité, des syndicats de sans-emploi et précaires doivent être favorisés et bénéficier d’une vraie solidarité interprofessionnelle. Cette préoccupation doit être centrale chez les syndicalistes, elle est favorisée quand les précaires se syndiquent et militent, incarnant ainsi concrètement leur statut au sein des syndicats. Rappelons-nous qu’à travers les bourses du travail notamment, le syndicalisme s’est construit sur le précariat !

    Enfin, nous pointons sans l’aborder ici la question de l’unité du syndicalisme de lutte qui, dans un contexte de poussée des syndicats cogestionnaires, semble incontournable.

    Vouloir changer de société

    Beaucoup de monde s’est rallié au mouvement des GJ sur des questions politiques : inégalité de la répartition des richesses, rejet de la classe politique, recherche de forme d’organisation réellement démocratique, questions environnementales etc.

    Le poids conjugués des corporatistes d’une part, des partis de gauche et d’extrême gauche d’autre part, ont cantonné le syndicalisme aux revendications immédiates. Les questions globales ont été déléguées aux politiciens. L’incurie de ceux-ci rend ce schéma inopérant en même temps qu’il décrédibilise ceux qui les portent, donc les syndicats. Le syndicalisme doit pour être attractif et crédible se réapproprier la question politique et ne plus la sous-traiter aux politiciens et à l’état. Pour nous le syndicalisme doit être conçu comme un outil alliant améliorations du quotidien des travailleuses et travailleurs (revendications immédiates) et objectifs de transformation révolutionnaire de la société par et pour les exploité-e-s. Sans en faire une préoccupation exclusive et envahissante, nous pensons important de ré-imprégner nos syndicats de cette dimension révolutionnaire.

    Revenir aux sources, rebâtir ! 

    Ouverture et solidarité avec les formes de lutte auto-organisées que se donnent les exploité-e-s, défiance envers les institutions et rapport de force assumé contre celles-ci, importance des solidarités interprofessionnelles, structuration adaptée aux nouvelles formes de l’organisation du travail, volonté affirmée de rompre avec le capitalisme et l’état pour auto-gérer la société, autant d’éléments que nous pensons nécessaire de développer au sein des structures syndicales. Toutes ces idées ne sont pas nouvelles, elles sont constitutives du syndicalisme des origines, du syndicalisme quand il avait sa dimension révolutionnaire. L’époque nécessite selon nous ce retour aux sources et peut rencontrer un écho réel, le mouvement des GJ peut être compris comme symptomatique de ces aspirations plus ou moins diffuses. Contre nous, d’abord la répression patronale et étatique de plus en plus féroce et la résignation du plus grand nombre ; mais aussi les fonctionnements verticaux, autoritaires et bureaucratiques au sein de nos structures syndicales, les pièges de l’intégration et de la cogestion et ceux qui veulent faire du syndicat la courroie de transmission de leurs partis.

    La tâche est donc ample, les adversités nombreuses. Mais c’est le boulot à fournir si on souhaite ne pas faire table rase des sacrifices de nos ancien-ne-s et de leurs conquêtes sociales, si on souhaite donner un avenir au syndicalisme de lutte et surtout si on veut une société émancipatrice.


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    Halte à l’acharnement contre la famille Traoré !

    06 Oct 2019

    Assa Traoré a été mise en examen suite à une plainte en diffamation des gendarmes qui ont tué son frère Adama Traoré. Cet épisode est la suite d’un acharnement judiciaire insupportable contre cette famille qui met en lumière les violences policières.

    Adama Traoré est mort des suites de violences policières en 2016, à Beaumont-sur-Oise. Depuis, sa famille, et notamment sa sœur, Assa Traoré, exige que la vérité soit reconnue. Assa Traoré est une militante exemplaire, qui fait également de son combat un combat plus large contre toutes les violences policières, contre les violences d’État dans les quartiers populaires. Soutenir le collectif « La Vérité pour Adama » est indispensable, non seulement parce qu’un homme est mort, mais aussi parce qu’il est devenu le symbole de ces violences racistes qu’exerce la police à l’encontre des hommes des quartiers populaires.

    Assa Traoré n’a pas hésité, par deux fois, à citer le nom des 3 gendarmes qui ont tué son frère. Cet acte de courage est aujourd’hui réprimé. Les gendarmes ont porté plainte pour diffamation, conseillés en cela par l’avocat de… Jean-Marie Le Pen. Cette plainte, suivie d’une mise en examen, vise encore une fois à intimider et à faire taire la famille Traoré. Déjà, Bagui et Yacouba Traoré, les frère d’Adama, sont en prison. Cet acharnement est insupportable, alors même que les 3 gendarmes ne sont, eux, que placés sous le statut de témoins assistés !

    Liberté pour Bagui et Yacouba Traoré ! Arrêt des poursuites contre Assa Traoré ! Vérité sur le meurtre policier d’Adama Traoré !

    Union communiste libertaire, le 3 octobre 2019



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    Vivent les sans-papiers en grève !

    06 Oct 2019

    Depuis le 1er octobre, des travailleuses et travailleurs sans-papiers de dix entreprises sont en grève pour exiger leur régularisation. L’UCL les soutient car c’est dans la lutte que nous gagnerons de nouveaux droits !

    La situation des personnes exilées en France est inhumaine. Ils et elles sont à la fois sur-exploité-es au boulot par des patrons véreux et soumis-es à la répression policière et judiciaire dans tous les pans de leur vie. Sans parler du logement, qui, quand ils y ont accès, est indécent.

    Pire encore ! Ils et elles cotisent pour nos retraites, pour notre assurance-chômage, pour notre assurance maladie… mais sans pouvoir en profiter en retour ! Cette situation inadmissible est hypocrite à plus d’un titre. S’ils sont employés, c’est bien qu’ils sont indispensables dans de nombreux secteurs économiques.

    Par ailleurs, souvent, leurs patrons profitent de leur situation administrative pour les exploiter plus encore que les travailleurs ayant la nationalité française. Paye en-dessous du SMIC, heures sup non payées, condition de travail déplorables… les patrons ne reculent devant rien pour augmenter leur profit sur le dos de celles et ceux qui ont dû fuir leur pays.

    Mais des travailleurs et des travailleuses sans-papiers ont décidé aujourd’hui de se mettre en grève pour exiger leur régularisation ! C’est en effet par la lutte que l’on arrache des droits. La CGT anime cette grève.

    L’Union Communiste Libertaire appelle à la solidarité la plus large possible ! Donnons à leur caisse de grève via l’Union Régionale Ile de France et allons les rencontrer sur l’un de leurs 10 piquets de grève.

    Pour soutenir les grévistes, envoyez vos dons à :
    Union régionale Île-de-France CGT
    263 rue de Paris, case 455
    93514 Montreuil Cedex
    (Mentionner au dos du chèque : « Grève des travailleuses et travailleurs sans papiers »)

    Cette grève doit montrer l’exemple et rappeler que nous exigeons la liberté de circulation totale. Personne n’est illégal !

    Union communiste libertaire, le 1er octobre 2019



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    Pas une de nous ne sera libre tant que nous ne le serons pas toutes!

    27 Sep 2019

    Le 28 septembre, journée internationale du droit à l’avortement, sera une nouvelle occasion pour les femmes du monde entier de manifester pour ce droit fondamental à disposer de leur corps et de ne pas mourir d’un d’avortement sauvage. La lutte pour l’avortement est une question de vie ou de mort : 1 femme meurt toutes les 9 min d’un avortement clandestin dans le monde. Un avortement sur deux est un avortement illégal et donc dangereux et traumatisant pour le corps. Par ailleurs, les attaques des anti-choix se multiplient un peu partout y compris là où l’avortement semblait définitivement acquis. Le droit à l’avortement n’est pas seulement une question féministe, c’est aussi une question de classe pour les femmes les plus pauvres qui n’ont pas les moyens de se rendre à l’étranger ou dans des cliniques privées.

    Une situation internationale disparate

    Dans le monde seuls une cinquantaine de pays autorisent l’avortement, sans condition à remplir (hormis les délais légaux). Pour les autres pays, la situation va de l’interdiction totale à des législations extrêmement restrictives (en cas de viol, de danger pour la santé de la femme ou de malformation du fœtus). En Europe, la situation est plus favorable mais l’avortement est souvent un parcours de combattante (manque de structures locales, clause de conscience des médecins, non prise en charge financière par les états, etc.)

    Toutes les femmes ne peuvent pas avorter en France

    Celles qui découvrent leur grossesse au-delà de la douzième semaine ou qui n’ont pas trouvé de solution avant ce délai ne peuvent pas avorter. Cela n’a pas empêché le rejet de l’allongement des délais de 14 à 16 semaines proposé dans le cadre du dernier projet de loi Santé. La seule solution reste donc de partir à l’étranger pour avorter mais cela a un coût et n’est donc pas envisageable pour les femmes les plus précaires ou les victimes de violences conjugales qui ont bien du mal à justifier une absence d’au moins deux jours.

    L’avortement reste un droit à défendre

    Dans les pays autorisant l’avortement, la bataille se situe aujourd’hui autour des moyens alloués (lieux pour avorter, médecins formés, prise en charge financière) mais également sur les délais à rallonger. Par ailleurs il faut en finir avec les discours infantilisant les femmes, qui auraient besoin de lois pour savoir à quel moment elles peuvent ou pas avorter. Les femmes n’ont pas besoin de législateurs décidant à leur place pour des questions morales, religieuses ou philosophiques.

    TOUTES DANS LA RUE LE 28 SEPTEMBRE pour une nouvelle journée de solidarité internationale

    Le 28 septembre sera une nouvelle occasion de nous retrouver pour revendiquer ce droit fondamental à disposer notre corps, de vivre une sexualité sans risque et dissociée de la procréation, de décider librement d’être mère ou pas.

    Le 28 septembre, nous nous battrons ici et maintenant :

    • pour que des moyens financiers soient donnés aux centres pratiquant l’IVG et les centres de planification afin qu’ils soient accessibles à toutes sur tous les territoires
    • pour que l’éducation à la vie sexuelle permettent à toutes et tous des choix libres et éclairés
    • pour que les techniques d’avortement et d’accompagnement des femmes fassent partie de la formation initiale des professionnels de santé
    • pour que la clause de conscience des professionnel·les de santé soit supprimée
    • pour que les délais pour avorter soient, a minima, calqués sur les pays les plus progressistes d’Europe
    • pour l’avortement soit dépénalisé partout dans le monde

    LES FEMMES SAVENT CE QUI EST BON POUR ELLES : AVORTEMENT LIBRE, GRATUIT ET ACCESSIBLE !


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    En décembre, la grève reconductible?

    27 Sep 2019

    La bataille qui s’amorce contre la réforme des retraites s’annonce difficile. Entre le poids des défaites passées, l’affaiblissement des collectifs syndicaux et les tentations corporatistes, nous allons avoir de nombreux pièges à déjouer. Les raisons de se battre sont innombrables et le ras-le-bol est général. Et pourtant, nous peinons à construire le mouvement massif et radical tant attendu et capable de faire plier franchement ce gouvernement. Ce mouvement passera par la grève.

    Alors que les gilets jaunes ont réussi à occuper le terrain tout l’été et que la grève dans les hôpitaux ne faiblit pas, le gouvernement a dévoilé deux nouvelles attaques contre les travailleurs et les travailleuses : la réforme des retraites et celle de l’assurance chômage. Deux projets qui s’inscrivent dans la même logique capitaliste menée depuis des années dans un seul but : briser toujours plus notre classe sociale pour rendre son exploitation par les capitalistes toujours plus efficace.

    Retraites et assurance chômage : la guerre à notre classe

    La réforme des retraites aura pour conséquence une baisse drastique des pensions, un recul de l’âge de départ et la fin de la solidarité de la retraite par répartition. La réforme de l’assurance-chômage quant à elle va permettre au gouvernement de réaliser 3,4 milliards d’économie sur le dos des chômeurs et chômeuses. Ceci en baissant les droits, évidemment. Avec ce nouveau régime on estime à 1,2 million le nombre de personnes qui verront leur droits réduits ou supprimés.

    L’intersyndicale RATP appelle à la grève reconductible à partir du 5 décembre.

    Le meilleur blocage c’est la grève !

    Paris a tourné au ralenti le 13 septembre, bouchons monstres, des gares désertes, des milliers de rendez-vous et réunions annulés… Les agents de la RATP, en cessant massivement le travail, ont fait la démonstration que le meilleur moyen de paralyser l’économie : c’est la grève. De plus en plus de secteurs doivent s’y engager pour augmenter le rapport de force en notre faveur.

    Car la grève générale ne se décrète pas, elle se construit par l’agrégation des colères, par l’organisation du ras-le-bol. L’intersyndicale RATP appelle à la grève reconductible à partir du 5 décembre. Profitons de ces deux mois pour propager dans nos boîtes et dans nos services l’idée que c’est par la grève qu’on gagnera, et convergeons ensemble vers une mobilisation massive en décembre.

    Pour construire la grève, organisons-nous !

    Jeunes et retraité-es, public et privé, en emploi et privé-es d’emplois… Nous avons besoin de nous unir pour faire reculer ce pouvoir au service des exploiteurs. Il faut à notre camp une victoire, pour reprendre confiance et aller plus loin : cette grève, nous ne la construirons qu’à la base, sur nos lieux de travail. Renforcer nos syndicats est un enjeu central de ces luttes, mais sur des bases claires : autogestionnaires, où toutes et tous les militant-es participent aux prises de décisions et aux orientations du syndicat. Afin de faire de celui-ci un outil au service des luttes.


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    Grenelle des violences conjugales : nouvel enfumage gouvernemental

    24 Sep 2019

    Indifférence policière, budgets dérisoires des institutions étatiques, tarissement des ressources allouées aux associations… Il semble bien qu’en matière de féminisme et de lutte contre le patriarcat, l’État n’est pas la solution mais bien une partie du problème.


    Début juillet, des centaines de personnes se sont rassemblées contre les féminicides, à Paris, Saint-Denis, Perpignan… Les violences conjugales demeurent largement impunies en France. Quelques jours auparavant, soumise à la pression des multiples mobilisations féministes, la secrétaire d’État Marlène Schiappa avait annoncé l’organisation d’un Grenelle exceptionnel, à la rentrée, sur la question des violences conjugales. Mais, à la différence du gouvernement, le féminisme n’est pas pour nous une opération de communication, c’est une question de vie ou de mort !

    Tous les deux jours une femme est tuée. L’année passée une femme était assassinée tous les trois jours. La majorité des femmes qui ont été assassinées cette année a porté plainte. Depuis que Macron est au pouvoir, ce sont plus de 520 femmes qui ont été tuées parce que femme. L’État entend y remédier par un budget de 70 millions d’euros contre les violences faites aux femmes, soit environ un euro par habitant⋅es.

    Dans les faits, Le gouvernement fait partie du problème.

    Le gouvernement a confirmé le contenu de la réforme des retraites ayant pour conséquence un appauvrissement général des pensions des femmes les mettant toujours plus sous la dépendance de leur compagnon et les fragilisant face aux violences.

    — Les places d’hébergement pour les femmes et notamment les femmes victimes, continuent d’être fermées.

    — La casse effective de l’assurance chômage va pousser de nombreuses femmes hors du champ d’indemnisation.

    — Le gouvernement a réduit les subventions pour le Planning familial, l’une des principales associations de lutte contre les violences, allant jusqu’à 30 % dans certains départements.

    — Le silence est le plus total sur la mort de Zineb Redouane, tuée par les forces de police.

    À la lumière de l’ensemble des mesures qui viennent d’être prises par le gouvernement, le « grenelle » se révèle pour ce qu’il est, de l’enfumage, alors qu’une femme sur 10 qui subit des violences conjugales et bien souvent, se retrouve seule et sans secours.

    Les responsabilités de l’État sont accablantes, notre résistance doit être totale !

    Nous demandons :

    — Inscription du terme « féminicide » dans le code pénal, en tant que crime machiste et systémique.

    — Mobilisation de la société toute entière sur ce sujet (médias, éducation nationale…)

    — Augmentation des places d’hébergement en centre d’accueil spécialisé — Des moyens conséquents aux associations qui accompagnent les femmes victimes de violences

    — Que les personnes qui souhaitent porter plainte puissent être accueilli par des personnes compétentes autres que des fonctionnaires de police et ensuite être accompagnées dans le dédale judiciaire

    — Réelle prise en compte de la parole des femmes et protection immédiate sur demande

    — Éloignement systématique des conjoints ou compagnons violents

    — Faire primer l’intégrité physique et psychologique des femmes et des enfants aux droits parentaux du conjoint ou compagnon violent

    — Ne pas conditionner le droit au séjour d’une conjointe de français à l’obligation de vie commune.

    Nous serons également aux côtés d’Isabelle dans son combat pour la vérité et la justice pour sa sœur et ses deux parents, assassinés par l’ex-conjoint en 2014. En octobre, elle attaque l’État en procès pour sa responsabilité dans ces féminicides et sa non-assistance à personne en danger, malgré les appels au secours au moment où l’assassin allait agir.

    Nous relayons l’appel des féministes de Saint-Denis à ce que dans chaque ville, les femmes se rendent devant les commissariats pour exiger vérité justice pour toutes les sœurs, les mères, les filles, les collègues, les voisines, qui ont été assassinées.

    L’émancipation des femmes sera l’œuvre des femmes elles-mêmes !

    En tant que libertaires, nous pensons que seules les luttes auto-organisées et l’autogestion nous permettront de sortir de tels systèmes de domination, contre ceux qui en profitent et qui ont tout intérêt à les préserver.

    Prochain rdv à Montpellier:

    Jeudi 3 octobre à 18h30 Rassemblement devant la Préfecture


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    Pour une société écologique et solidaire : sortons du capitalisme !

    22 Sep 2019

    Le capitalisme nous conduit droit dans le mur : Comment fonctionne-t-il ? Pourquoi ce système économique s’oppose-t-il intrinsèquement à la sortie de la crise écologique ?

    L’impasse écologique

    Il faut comprendre que le moteur du capitalisme carbure à la croissance. Croissance des profits évidemment, causée par l’accroissement de la consommation, dépendante elle-même de l’augmentation de la production. Qui dit augmentation de la production, dit hausse de la dépense en énergie, que ce soit à travers le processus de production, lors de l’acheminement des marchandises, ou bien lors de l’usage des marchandises technologiques. Ce sont les ressources fossiles (charbon, pétrole..) qui ont rendu possible l’explosion de la productivité et c’est leur combustion qui génère massivement des gaz à effet de serre. Les capitalistes sont dans une fuite en avant pour faire toujours plus de profits. Ce qui veut dire exploiter encore davantage celles et ceux qui travaillent, ainsi que les ressources de notre planète. Cette concurrence qui pousse à toujours plus de productivité pour rester dans la compétition conduit à des drames écologiques : fonte des glaces, incendies qui ravagent les forêts, catastrophes climatiques etc. Au final, les capitalistes ne peuvent pas sortir de la crise écologique qu’ils ont engendré : ils sont en compétition les uns les autres pour leurs profits !

    Une autre société, écologiste et autogestionnaire

    Comme le capitalisme, même « vert », ne mettra pas fin à l’urgence écologique, c’est par les luttes collectives que nous pourrons obtenir des avancées et arriver à une rupture révolutionnaire pour créer une nouvelle société, débarrassée du productivisme et du capitalisme. Pour que la production et la distribution ne détruisent pas notre environnement, c’est aux travailleuses et travailleurs de décider elles et eux mêmes sur leur lieu de travail comment produire, à quel rythme, et de manière écologique. Sans les contraintes managériales et sans la recherche incessante de profits qui nuisent à l’environnement. Ces grandes orientations, seront en lien avec des assemblées de villes et de territoires pour que la population définisse elle-même ses réels besoins, de façon démocratique. C’est cette société autogestionnaire qui pourra nous faire sortir de l’urgence écologique, et c’est par la lutte que nous la construirons !

    Seule la lutte collective nous fera gagner !

    Pour changer l’organisation de la société, nous ne nous pourrons pas nous contenter de modifier nos comportements individuels, nous devrons lutter collectivement. C’est par des luttes massives, et non pas par les urnes, que nous obtiendrons des victoires, en nous mobilisant pour nos intérêts concrets sur nos lieux d’études, de travail, là où on vit, par exemple pour la gratuité des transports. Celles et ceux d’en bas sont les premier.es touché.es par les désastres écologiques, le rapport de force est à construire ! Informons largement, appelons à des assemblées générales pour décider démocratiquement de nos actions. Le 20 septembre mobilisons nous pour la grève scolaire !

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