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Enfin la PMA s’ouvrent aux couples de femmes et aux
femmes seules, l’occasion de remettre en question le dogme de la famille
hétéro-patriarcal.Si la PMA se légalise pour toutes, le parcours semble
encore semé d’embûches.
Les travaux parlementaires sur le projet de loi de
bioéthique ont commencé lundi 26 août. Ce projet inclut l’ouverture de
la Procréation médicalement assistée (PMA) (terme qui regroupe toutes
les techniques de procréation qui utilisent la médecine, on parle ici de
la fécondation in vitro avec donneur anonyme) aux couples de lesbiennes
et aux femmes seules.
Les conditions économiques seraient mises à égalité avec les couples
hétéros qui ont des problèmes de fertilité puisque le remboursement par
la sécurité sociale est prévu.
Même si la filiation de la seconde parente n’aura heureusement plus à
être établie par déclaration anticipée auprès de l’état civil (via un
notaire), avec inscription du mode de conception, il n’y aurait dans
cette loi toujours pas de solution pour la deuxième filiation des
enfants de couples lesbiens nés avant cette loi (tiers donneur en dehors
du cadre médical, PMA à l’étranger). Ce serait pourtant l’occasion de
remplacer les longues procédures d’adoption par des reconnaissances de
maternité.
On peut avoir des réticences à l’utilisation de la technologie dans la
procréation, et interroger le caractère social du désir d’enfant, il
n’en reste pas moins que l’égalité entre toutes les femmes est une
exigence de justice.
Les catholiques d’Alliance Vita ou d’autres associations familiales
catholiques s’y opposent farouchement au nom de la préservation de la
place du père. Que le père cogne, ou qu’il ne paie pas la pension
alimentaire n’importe pas. Il faut seulement qu’il garde sa place
symbolique dans l’ordre patriarcal.
L’enjeu de l’accès à la PMA pour les couples de femmes et pour les
femmes seules, c’est un enjeu politique de déconstruction de la famille
traditionnelle. C’est exposer que les femmes peuvent s’émanciper des
hommes pour fonder des familles sortant de ces schémas, avec des
solidarités différentes.
Pour en finir avec ce régime d’inégalités, en finir avec la peur et
l’oppression, il est nécessaire que nos luttes prennent le chemin d’une
rupture avec le système patriarcal, mais aussi avec le capitalisme et le
système raciste qui ne font que renforcer cette tyrannie.
Nous voulons vivre sans domination, vivre libre dans une société
débarrassée de l’exploitation où l’égalité sociale serait assurée par
la gestion collective de nos besoins et moyens de production, où
l’émancipation de chacun-e serait l’affaire de tous tant dans son
orientation sexuelle que dans ses choix de vie, où la solidarité serait
la base de la société. C’est ce qu’on appelle le communisme libertaire.
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Ce vendredi, 7 des organisations syndicales de la RATP
appelaient à la grève, donnant le coup d’envoi de la mobilisation contre
le projet de réforme des retraites. Avec des taux de grévistes massifs,
les salarié·es de la RATP ont paralysé tout Paris. Alors que dans le
mouvement des gilets jaunes ou des mobilisations écologistes, on parle
souvent de bloquer l’économie, les salarié·es de la RATP ont fait la
démonstration que le meilleur des blocages, ça reste la grève !
Il s’agit de la plus grosse mobilisation à la RATP
depuis 12 ans. Le service minimum, outil du pouvoir pour limiter
l’impact des grève, n’a pas eu l’effet espéré par la direction !
À l’origine de la grève, le projet de réforme des retraites qu’avance
tout doucement le gouvernement. Ce dernier prévoyant entre autres la
suppression des 42 régimes spéciaux, dont celui de la RATP. Ces régimes
sont constamment présentés par les médias et politiciens comme des
privilèges. C’est en réalité des acquis obtenus par des luttes et en
contrepartie de conditions de travail particulières (travail le
week-end, horaires décalées…). Les présenter comme des privilèges,
c’est tenter de diviser les salarié·es pour ensuite faire passer des
réformes qui nivellent par le bas.
Les salarié·es de la RATP ont eu bien raison de répondre massivement à
l’appel pour défendre leurs conquêtes sociales et tous les secteurs ont
intérêt à faire de même. Ce projet est une attaque et une escroquerie
pour l’ensemble des travailleurs et travailleuses, du public ou du
privé.
C’est toutes et tous ensemble qu’il faut frapper
Paris a tourné au ralenti ce vendredi, des bouchons monstres, des
gares et stations désertes, des milliers de rendez-vous et réunions
annulés… Les travailleuses et travailleurs de la RATP, en cessant
massivement le travail, ont fait la démonstration que le meilleur moyen
de paralyser l’économie, c’est la grève. Bien sûr, il ne s’agit pas de
mettre en concurrence les différents modes d’action mais alors que la
question du blocage de l’économie se pose régulièrement, chez les gilets
jaunes ou dans les collectifs pour le climat, la grève de la RATP aura
eu plus d’impact que bien des actions de blocages.
Certains diront, à juste titre, que si cette grève a un tel impact
c’est qu’il s’agit là d’un secteur clé et que tous les salarié·es ne
disposent pas d’une telle force. Il est vrai que des secteurs comme
celui des transports, de la logistique ou de l’énergie ont une capacité
particulièrement forte a bloquer l’économie. Mais la grève par
procuration, en laissant seulement certains secteurs assumer le rapport
de force, cela ne marche pas. Lorsque les grèves sont isolées, comme
celle des cheminot·es en 2018, le pouvoir n’a qu’à jouer la montre. Mais
lorsque les grèves s’étendent et se généralisent, notre force s’en
trouve décuplée. Et puis la grève ce n’est pas que bloquer, c’est avant
tout taper dans le portefeuille des patrons et c’est là où ça leur fait
mal !
Et maintenant ? Le 24 septembre
Si le taux de grève a été si fort c’est en partie dû au fait que
l’ensemble des organisations syndicales appelaient, même la CFE-CGC,
fait rarissime ! Beaucoup de petits chefs
syndiqués là sont les mêmes qui, quand leur syndicat n’appelle pas,
harcèlent leurs agents pour qu’ils ne fassent pas grève. La majorité des
organisations syndicales ne souhaitent pas que les agents de la RATP
s’auto-organisent via des assemblées générales. Ils pourraient ainsi
perdre le contrôle de la grève. C’est le rôle des syndicalistes de
luttes et révolutionnaires : tout faire pour que la grève soit contrôlée
par la base.
Beaucoup regrettent que cette journée de grève réussie à la RATP ne
se fasse pas en même temps que les autres secteurs. Plus largement,
plusieurs dates de mobilisation sectorielles sont annoncées pour ce mois
de septembre et on entend souvent parmi les militant·es, ou auprès des
collègues, une critique de cette dispersion des dates. Il est clair que,
pour faire reculer franchement le gouvernement, il va falloir s’y
mettre ensemble et que quelques journées saute-moutons ne suffiront pas.
Mais pour construire un tel mouvement, il ne suffit pas d’invoquer la
grève générale, il faut des appuis solides. C’est-à-dire des secteurs
capables de mettre des forces significatives dans la bataille.
Les actions professionnelles – lorsqu’elles correspondent à un réel
processus de mobilisation, ancré sur des revendications largement
partagées par les travailleurs et les travailleuses, portées par des
initiatives unitaires qui se répercutent sur le terrain – ont leur
légitimité et leur utilité.
Alors, comme à la RATP, réussissons ces journées sectorielles et
mobilisons largement le 24 septembre pour nous donner les appuis
nécessaires à un mouvement capable de faire reculer Macron.
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Le mouvement de grève qui traverse les urgences depuis
le printemps dernier ne faiblit pas et concerne à ce jour la moitié des
services d’accueil et d’urgences (SAU) soit 240 services en grèves.
Cette mobilisation, qui dure sans s’essouffler, panique le gouvernement
qui a dû avancer des annonces prévues pour la mi-septembre.
Pour faire croire que le gouvernement répond à la colère
des urgentistes, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a annoncé un plan
de 750 millions, en se gardant bien d’expliquer que ces dépenses seront
financées par des coupes budgétaires ailleurs. Elle propose la mise en
place d’une plus grande régulation pour limiter les passages aux
urgences. Ainsi sont évoquées des admissions directes dans les services
de soins, la vidéo-assistance pour les Ehpad, la possibilité pour le
Samu de diriger vers la médecine de ville. Le rôle infirmier serait
élargi aux urgences et le futur métier d’infirmier de pratique avancée
(IPA) s’ouvrira à une spécialisation « urgences ».
Depuis le début du mouvement, le ministère présente la saturation des
urgences comme un problème d’organisation, d’où ces propositions.
Au contraire, depuis le début, les grévistes considèrent que les
conditions dans lesquelles ils et elles doivent exercer sont liées à
l’asphyxie du service public de santé par l’austérité budgétaire. Les
soignant·es sous payé·es et en sous effectifs des urgences doivent faire
face à un afflux de patient·es qui ne parviennent plus à accéder
autrement aux soins. Si les personnels des urgences sont en grève, c’est
donc pour revendiquer de meilleures conditions de travail et de
meilleures conditions d’accueil des usager·es.
L’Union communiste libertaire apporte son soutien au personnel des urgences et, au-delà, de l’hôpital public en grève !
Nous soutenons l’auto-organisation de la lutte notamment et nous
saluons l’assemblée générale qui s’est réunie à Saint-Denis (93) mardi
10 septembre à l’initiative du collectif Inter-Urgences, de la
fédération SUD santé sociaux et du Printemps de la Psychiatrie.
Nous soutenons la construction d’une plate-forme revendicative
commune à l’ensemble du monde hospitalier : 300 euros pour tous.tes ! Respect des salarié·es et de leur vie privée ! Arrêt des fermetures de lits et des suppressions de postes ! Des moyens pour la santé et le social !
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Samedi 28 septembre, aura lieu une manifestation à Nancy contre CIGEO. Arrêt du Nucléaire 34 à réserver un bus pour Montpellier, qu’ils appellent à rejoindre, nous vous transmettons leur appel.
APPEL A CONVERGER MASSIVEMENT CONTRE LA POUBELLE NUCLEAIRE EN PROJET A BURE
La manifestation contre CIGEO prévue début juin aura finalement lieu le 28 septembre à Nancy et le bus de Montpellier est réservé !
Arrêt
du Nucléaire 34 organise ce voyage en bus, en passant par Nîmes et
Valence, départ de Montpellier le vendredi 27 septembre à 21h pour un
retour dimanche matin vers 8h.
Vous êtes disponibles et voulez participer avec nous à cette belle aventure… réserver au plus tôt votre place !
Vous n’êtes pas disponibles, mais convaincu de l’importance de cette lutte, aidez-nous à financer le bus.
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Ce samedi 7 septembre, partira de la Comédie à 14h une manifestation de Gilets Jaune, cette manifestation à Montpellier est annoncée comme nationale. Le Mouvement des Gilets Jaunes est resté actif tout l’été il est intéressant qu’il réussisse sa rentrée. Nous y serons présent-e-s comme pour les manifestations précédentes.
Ce sera aussi la date de la réouverture de notre libraire, la Mauvaise Réputation, 20 rue Terral, bien que présent-e-s à la manifestation nous serons ouvert-e-s dès 15h. N’hésitez pas à passer pour prendre un café, jeter un oeil aux livres de notre librairie ou de notre bibliothèque, vous tenir informer des luttes en cours, vous reposer pendant ou après la manifestation ou simplement discuter. Cette permanence sera également la première tenue en tant que notre nouvelle organisation l’Union Communiste Libertaire, issue du rapprochement entre la Coordination des Groupes Anarchistes et Alternative Libertaire ! Vous pourrez trouver le manifeste de cette nouvelle organisation dans notre librairie !
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La mobilisation contre le G7 de Biarritz a été un énorme
fiasco, avec une cristallisation des divergences stratégiques et
organisationnelles au sein du milieu militant. Légalisme non violents
d’un côté, insurrectionnalisme à courte vue de l’autre… C’est la rançon
d’une mobilisation sans objectifs.
Le contre-sommet du G7 avait été organisé depuis
septembre 2018 par une plate-forme double (une basque et une hexagonale)
composée de différentes organisations et associations, notamment Attac,
les Amis de la Terre, la LDH et diverses ONG, soutenues par plusieurs
organisations politiques et syndicales. Peu avant le contre-sommet, les
groupes révolutionnaires locaux qui participaient à l’organisation (les
collectifs anarchistes locaux IPEH Antifaxista et Indar Beltza)
s’étaient retirés de la plate-forme, déplorant l’opacité des décisions
et les pratiques autoritaires qui y prévalaient.
Tout le monde se retrouvait néanmoins à Urrugne, sur le campement aménagé pour recevoir 10 000 contestataires. Un « village altermondialiste »
isolé par les autorités… à 30 kilomètres de Biarritz, où se tient le
G7, et à 7 kilomètres d’Hendaye, où se tiennent les conférences du
contre-sommet.
Le campement d’Urrugne, à 7 kilomètres d’Hendaye.
cc Pierre-Olivier Chaput/Radio Parleur.
Du début à la fin, sur ce camp d’Urrugne, il y aura peu d’animation
politique : quelques stands de gilets jaunes avec journaux locaux et
tracts, quelques anarcho-syndicalistes et autonomes. Les policiers ont
d’abord été autorisés par les organisateurs et organisatrices à pénétrer
dans le camp, et ont procédé à des contrôles. L’ambiance a vite été
délétère, entre les prêcheurs de l’insurrection immédiate d’une part,
rejetant toute règle (vue comme arbitraire) et toute discussion avec les
organisateurs du contre-sommet volontiers traités de « collabos » ;
d’autre part les institutionnels et légalistes de la plate-forme,
chantres de la non-violence, hostiles à toute autre forme d’action, et
autoritaires dans la communication des informations, la prise de
décisions et l’organisation des actions.
Tentative avortée de bloquer l’autoroute
Dès vendredi, vers 16 heures, après s’être installé·es, environ 300
militantes et militants entament une manifestation sauvage près du camp,
avec pour but le blocage de l’autoroute. Aucune casse en traversant la
ville, pas d’incidents notables. La manifestation arrive face à un
important barrage de fourgons des forces répressives, qui les attendent à
l’entrée de l’autoroute. Derrière, les « Brigades de répression de l’action violente »
(Brav, créés en mars, pendant le mouvement des gilets jaunes) bloquent
la voie empruntée à l’aller. En réponse, quelques cailloux sont envoyés
dans leur direction, après quoi ils répliquent en tirant dans le tas
avec leurs LBDs, sans aucune sommation.
Cela révèle la posture des forces de l’ordre pour toute la durée du
contre-sommet : attendre et/ou provoquer le moindre faux pas pour
réprimer le plus violemment possible.
Le cortège suit l’itinéraire imposé par la police sans problèmes.
Drones et hélicoptères le survolent et surveillent son évolution. Malgré
cela, les forces de répression tentent des intrusions dans le cortège à
deux reprises, d’abord un motard de la gendarmerie, puis une voiture de
la Brigade anticriminalité (Bac), virés tour à tour du cortège. Les
provocations deviennent menaces lorsque les Brav foncent sur les
manifestantes et manifestants, les attaquant à coups de matraques et de
LBD. Des blessé·es sont à déplorer, ainsi que plusieurs arrestations
d’une violence extrême. Les agressions policières se poursuivent à
l’encontre des manifestantes et manifestants qui cherchent à rentrer,
jusqu’à l’entrée du camp où enfants et personnes âgées sont installé·es
pour le contre-sommet.
Peu après le retour et le récit des camarades participant-es, nouveau
rassemblement sur la route en bas du camp. Les forces répressives
reviennent. Elles sont accueillies par des manifestant·es mis·es en
colère par la répression qui a précédé. Après un moment de simple
présence, les forces répressives se remettent à tirer au LBD, à envoyer
des grenades lacrymogènes sur les gens, qui remontent sur le chemin vers
le camp. Des barricades sont dressées, jets de pierres en réponse à
l’agression des CRS. Ces derniers finissent par redescendre et se
retirer après quelques derniers jets de grenades et tirs de LBD.
Quinze mille personnes à Hendaye
Samedi matin à 11 heures, à Hendaye, la manifestation est déclarée.
Quinze mille marcheurs et marcheuses défilent sous divers drapeaux
d’organisations politiques, syndicales et associatives, entre autres
Attac, Ensemble, la CNT, Extinction Rébellion (XR), SUD-Solidaires,
Oxfam, etc. On entend des chants pour la libération des prisonniers
politiques basques. On reconnaît aussi les slogans des samedis Gilets
Jaunes à Bordeaux.
La police se tient en retrait. Dans la ville il y a peu de monde
outre les 15.000 manifestant-es annoncé-es. La plate-forme a prévu un
service d’ordre de plusieurs centaines de non violent-es, notamment
d’Alternatiba et d’Attac, qui protègent en chaîne humaine les banques et
autres symboles capitalistes de toute action qui aurait pu les viser,
tout en scandant des slogans anticapitalistes. Elle défend ainsi sa
décision arbitraire et unilatérale de soumission et d’enchaînement au
système capitaliste et à l’État, qu’elle nomme pudiquement « consensus d’action ».
Les organisations non-violentes se sont ainsi faites les auxiliaires
objectives des forces de répression, allant jusqu’à tenter d’empêcher
les personnes agacées par cette attitude de sortir du cortège et de
changer d’itinéraire.
À Hendaye, la manifestation du 24 août a attiré 15.000 personnes.
cc Pierre-Olivier Chaput/Radio Parleur
Après avoir été défendu par les manifestant·es, un homme se fait
arrêter : trouvant d’abord refuge dans un bar devant lequel ils et elles
s’interposent avant d’être écarté-es par les policiers, hués par la
foule, il est finalement interpellé. Cet exemple montre bien qu’à
l’inverse des positions tranchées de la plate-forme qui n’a pas
communiqué sur les multiples arrestations ni sur les blessé·es ou
l’infiltration et le fichage policiers, les contestataires du G7
n’étaient pas dans leur globalité aussi aveugles sur le rôle historique
des forces répressives ou sur l’action non violente. Tout le monde ne
rentrait pas dans la logique de reddition des organisations de la
plate-forme.
La manifestation finit sans plus d’incidents à Irun, côté espagnol de la frontière.
Le Pays basque bouclé par la police
Dans la région, contrôles systématiques de toutes les voitures,
fouilles intégrales et intimidations sont la norme. Les voitures sont
arrêtées et contrôlées tout le long de la route. Trois militants
allemands ont ainsi été interpellés, et deux emprisonnés, sans autre
motif que leur possession de brise-glace et de documents liés à la
gauche radicale.
Table ronde « Ripostons à l’autoritarisme ! » au contre-G7, le 21 août.
cc G7EZ
À Bayonne, zone interdite aux manifestations, plusieurs appels à rassemblement tournent ;
des policiers et gendarmes à tous les coins de rues, ils contrôlent au
hasard les passant-es, les ponts sont bloqués par des barrages avec
nouvelles fouilles systématiques. Le Petit Bayonne s’en trouve
verrouillé. Certain-es militant-es se font contrôler six fois de suite.
De nombreuses arrestations préventives. Ambiance d’occupation, blindés,
canons à eau, nombreux voltigeurs hués par la foule. Les forces
répressives ont commencé à encercler la zone, finissant par la fermer
totalement avec des grilles anti-émeutes mobiles. Les personnes ayant
prévu de manifester sont éparpillées en petits groupes du fait de
l’omniprésence des forces répressives, et régulièrement intimidées.
Le rassemblement a lieu à l’entrée de la ville sur la presqu’île, environ 500 personnes participent ;
des affrontements ont lieu entre manifestant-es non équipé-es d’un côté
et forces répressives, avec canon à eau, hélicoptères, drones et Brav
de l’autre. Après un grand nombre d’arrestations de manifestant-es, le
rassemblement se termine par une nasse très longue. Le soir, des
affrontements ont lieu sur le camp, en réponse aux provocations des
forces répressives.
L’annulation des actions de blocage
Le dimanche, la plate-forme annule sept actions de désobéissance civile. Selon Le Canard enchaîné, (1) le ministère de l’Intérieur aurait négocié cela en échange d’une autorisation officieuse de la « marche des portraits » à Bayonne… qui par ailleurs sera un échec, en ne rassemblant que peu de monde.
Le lendemain, les deux plateformes anti-G7 ont opposé un démenti formel aux informations du Canard (2).
La nuit de dimanche à lundi, dernière confrontation avec les forces
répressives qui sont revenues harceler les participantes et participants
par des contrôles incessants à l’entrée du camp après avoir contrôlé
les gens le long de la route.
La grille mobile anti-émeutes utilisée par la police.
cc Pierre-Olivier Chaput/Radio Parleur
Ce contre-sommet est finalement une victoire politique pour le gouvernement et plus largement pour l’État. En effet le déroulement du G7 n’a absolument pas été dérangé par les mobilisations. Le camp a été infiltré par une policière, qui a été surprise en train d’envoyer photos et informations multiples sur des centaines de personnes notamment lors d’assemblées générales ou de réunions sensibles, dont elle rendait compte à sa hiérarchie (3). Les arrestations et emprisonnements ont été très nombreuses. Les actions et rassemblements n’ont pas réuni beaucoup de monde hormis à la balade de Hendaye.
Repenser les contre-sommets
Tout cela doit amener à certaines conclusions. Tout d’abord il faut analyser que les organisations de la plate-forme ont joué un rôle de négociatrices plutôt que véritablement contestataires, et noter leur inconséquence politique et organisationnelle, qui a mis en danger de nombreuses personnes. D’autre part noter l’incapacité des organisations révolutionnaires à se concerter pour apporter une réponse solide à ce genre d’événements. On ne peut plus laisser la place à des légalistes frileux vis-à-vis de l’action directe, et porteurs d’un anticapitalisme tronqué, se résumant dans la plupart des cas au retour à un stade antérieur de développement capitaliste (4), ou à un contrôle citoyen institutionnel idéalisé, qui ne tient absolument pas compte des siècles de lutte des classes ni du rôle historique de l’État, chien de garde des intérêts du capital.
Il faut enfin réaffirmer face aux tendances à idéaliser une
opposition insurrectionnelle, que cette dernière doit se penser et
s’organiser véritablement, et qu’elle doit tenir compte du rapport des
forces en présence, qui nous était lors de ce G7 extrêmement
défavorable. Des actions de blocage et de sabotage dans des villes
autour du Pays basque nord auraient pu être une alternative.
Quoi qu’il en soit, ce G7 laisse un goût amer, et une « impression de bon gros gâchis »
pour reprendre les mots d’un militant de l’UCL sur place. En effet,
même si notre stratégie est avant tout la construction du rapport de
forces et du contre-pouvoir sur les lieux de travail, nous pensons que
la propagation des idées révolutionnaires peut aussi passer par le
blocage – ou au moins la perturbation – des sommets des maîtres du
monde. A condition de bien lier les deux !
Arthur (UCL Bordeaux), avec les camarades d’Auvergne et de Gironde
(1) « Ministre négociateur », Le Canard enchaîné, 28 août 2019.
(2) « À aucun moment les plateformes n’ont eu de “discrètes négociations avec Laurent Nunez” ». Lire leur communiqué de presse.
(4) Les organisations comme Attac se revendiquent anticapitalistes, mais ne ciblent dans leur discours que des morceaux du problème : mondialisation, concentration du capital par quelques individus, etc. Elles laissent entendre qu’il suffirait de limiter les symptômes, sans remettre en question les causes, à savoir les fondements du capitalisme, comme la propriété privée.
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La violence conjugale est le crime violent le plus commis en France. C’est aussi le crime où l’impunité est la plus totale. Alors que l’État réprime sans relâche les pauvres, les étrangers, celles et ceux qui manifestent, les femmes victimes de violences sexistes sont invisibilisées, ignorées, voire à nouveau violentées par une institution qui remet leur parole en doute.
Face
à la contestation qui gronde de la part des femmes qui exigent des
mesures concrètes de protection, Marlène Schiappa, ministre de
l’égalité entre les hommes et les femmes a annoncé la tenue d’un
grenelle sur les violences conjugales le 3 septembre prochain. Depuis
plusieurs mois, l’ensemble des mesures prises par le gouvernement
Macron ne va que dans un sens : accentuer les inégalités,
détruire les conquêtes sociales chèrement gagnées, réprimer
durement celles et ceux qui s’y opposent.
A
l’appel des femmes Gilets Jaunes, partout en France, des
rassemblements et des manifestations auront lieu devant les
commissariats pour dénoncer l’inaction complice des institutions
face aux violences sexistes, les 3 et 8 septembre.
A Montpellier, l’UCL appelle toutes les femmes, organisations et collectifs de soutien, à se mobiliser pour un premier rassemblement le 3 septembre à 18h30 devant le commissariat de la Place de la Comédie.
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Les mouvements sociaux sont souvent relatés, de la part
des journalistes employés par les grands médias, de manière trompeuse et
partiale. Loin des forces qui soumettent les journalistes, le site web
Rapports de force raconte les luttes et rend la parole à celles et ceux
qui ne l’ont plus.
Au mois d’avril, Rapports de force [1] a soufflé ses deux premières bougies. Deux années à traiter de l’info pour les mouvements sociaux. Raconter les luttes, parcourir les manifestations, tenter de rendre intelligibles les mauvais coups du gouvernement ou des patrons. La tâche est immense, mais tellement nécessaire.
Le parti pris de ce site d’information est de traiter avec
bienveillance celles et ceux qui sont le plus souvent dépossédé⋅es de
leur pouvoir, mais qui décident d’agir pour ne plus subir. Une
bienveillance que de trop nombreux médias réservent à celles et ceux qui
ont déjà tout : pouvoir, argent, influence et parole bien assurée.
Depuis vingt-quatre mois, la rédaction se plie en quatre, certains
jours en huit, pour essayer d’être à la hauteur de ces enjeux. Pour
fêter son deuxième anniversaire, Rapports de force est parti à la
rencontre de ses lecteurs. Des débats et soirées de soutien ont été
organisés, durant le mois de mai sur le thème du traitement
journalistique des mouvements sociaux.
Le temps, c’est de l’argent… pas de l’info
Ces débats ont permis de mettre en avant pourquoi et comment les média traditionnels et établis traitent l’information sur les mouvements sociaux de manière altérée. Le sujet est souvent traité de manière biaisée car le journaliste doit composer avec différentes forces influençant son « objectivité » : le temps accordé pour traiter le sujet ; les rapports de forces entre le média et le capitaliste-propiétaire ; la classe sociale du journaliste.
Les journalistes doivent, aujourd’hui, produire toujours plus vite
des informations exclusives, sans prendre le temps de vérifier les
sources. Les articles et les dépêches sont recopiés d’un journaliste à
l’autre, souvent mot pour mot. Ainsi les mêmes approximations et les
mêmes biais de lecture s’accumulent et se propagent aisément.
Les lignes éditoriales de nombreux médias se regroupent et se confondent souvent avec les intérêts des capitalistes d’aujourd’hui. Le Monde diplomatique et le Parti de la presse et de l’argent (PPA) publie une carte [2] régulièrement mise à jour de la concentration des médias d’informations (journaux, télé, radio…) dans les mains de différents hommes d’affaires. L’uniformisation de l’information et son allégeance vis-à-vis de la classe dirigeante !
Reproduction sociale et corporatisme
Les écoles de journalismes et la cooptation des journalistes au sein
des rédactions permettent la reproduction sociale d’un certain
journalisme bourgeois. Ainsi, dans cet entre-soi, aucune place n’est
faite pour des mouvements sociaux hors-normes et encore moins
révolutionnaires !
Rapports de force a des moyens extrêmement limités et son
avenir n’est pas assuré. Gratuit pour être accessible à tous, sans
publicité pour préserver son indépendance, il dépend exclusivement de
son lectorat. Autant le dire sans fard : la suite dépend grandement de
ses lecteurs et lectrices !
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Ce sont des habitants de Montreuil, ce sont des travailleurs, c’est « la France qui se lève tôt »
pour reprendre une vieille formule. Et pourtant, depuis le mois de mai,
la police ne cesse de les harceler et de les menacer. Cela ne peut plus
durer, nous en appelons à la solidarité de la population.
Des policiers qui font le guet, des contrôles au faciès, des arrestations, des menaces d’expulsion (« obligation de quitter le territoire français »)…
Les abords du métro Robespierre et de la place Charles-de-Gaulle. sont
devenus, depuis plusieurs semaines, des zones dangereuses quand on a la
peau noire. Pourquoi ce harcèlement ?
En représailles à la réquisition de l’ex-Afpa…
Place Charles-de-Gaulle, il y a l’ex-centre Afpa, réquisitionné à juste titre à l’automne 2018 par la Ville de Montreuil pour reloger les résidents du foyer de travailleurs migrants de la rue Bara, totalement insalubre, du fait d’une gestion déplorable. De nombreux relogés sont par ailleurs sans papiers, et contraints de travailler dans la clandestinité. Le bâtiment de l’Afpa, lui, appartient à l’État, et la préfecture de Seine-Saint-Denis n’a jamais digéré sa réquisition.
…par un préfet implacable…
Or, depuis le 29 avril 2019, la Seine-Saint-Denis a hérité d’un
préfet de choc. Georges-François Leclerc a exercé dans les
Alpes-Maritimes pendant deux ans et demi, où il a orchestré une
répression constante contre les migrant·es et leurs soutiens – notamment
le paysan Cédric Herrou, qu’il a attaqué en justice (en vain,
heureusement). Même topo contre les gilets jaunes. Après que la police a
grièvement blessé une militante d’Attac de 73 ans, Geneviève Legay, à
Nice, il a été muté.
Et ce n’est pas un hasard s’il a été parachuté dans le 93. Maltraiter
les travailleurs migrants, les sans-papiers, cela contribue à « mettre
au pas » notre département rebelle, populaire, métissé – et pour ces
trois raisons constamment ciblé par les calomnies de l’extrême droite et
du gouvernement.
Rassemblement de soutien aux grévistes de Chronopost, le 10 juillet 2019.
…pour accentuer la surexploitation des travailleurs sans papiers
Ce harcèlement n’a pas pour but de vider Montreuil ni la France de
ses sans-papiers. Ceux-ci sont systématiquement utilisés pour faire
baisser les coûts. Pas un chantier ne s’ouvre sans eux. Ce sont les
grèves qui révèlent les scandales, comme actuellement celle de
Chronopost, à Alfortville, à laquelle participent plusieurs sans-papiers
résidant à Montreuil.
Depuis le 11 juin, ils tiennent un piquet de grève sans discontinuer,
pour demander leur régularisation. La Poste profite de leur privation
de droits pour les faire trimer au tri et au déchargement des camions
dans des conditions indignes : embauche à 3 ou 4 heures du matin, à
temps partiel, pour 600 euros par mois, heures sup’ non payées, virés en
cas de réclamation ou de maladie…
Nous appelons à une première manifestation de riposte
avec les travailleurs migrants
LE SAMEDI 3 AOÛT À 14 HEURES
au départ de la mairie de Montreuil
pour dire stop au harcèlement, stop à la surexploitation, régularisation des sans-papiers
L’événement Fb
Premiers signataires : Union locale CGT, Solidaires Montreuil, liaison montreuilloise du Comité des travailleurs sans papiers de Vitry, Nouveau Parti anticapitaliste, Union communiste libertaire, Union juive française pour la paix
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Depuis plusieurs années, les grèves se multiplient dans le secteur du
nettoyage, où l’exploitation se conjugue aux oppressions sexistes et
racistes, particulièrement dans l’hôtellerie. Deux grèves aujourd’hui en
témoignent : celles des femmes de chambre du NH Collection à Marseille
et de l’hôtel Ibis de Batignolles. l’Union communiste libertaire (UCL)
apporte tout son soutien aux grévistes et à leurs syndicats.
Ces luttes sont menées avec une grande détermination par
des grévistes qui subissent des conditions de travail très dures. Au NH
Collection de Marseille depuis le 11 avril, à l’Ibis Batignolles depuis
le 17 juillet.
À l’exploitation sans vergogne des sous-traitants du nettoyage
s’ajoutent le mépris quotidien des donneurs d’ordre et la violence des
petits chefs.
À la précarité, aux salaires de misère, aux heures de travail volées
par les patrons, s’ajoutent les discriminations et les oppressions,
racistes et sexistes, que subissent les femmes de chambre.
La grève en cours à l’Ibis Batignolles a révélé qu’une femme de
chambre avait été violée par l’ancien directeur de l’hôtel en 2017. Dans
toutes ces grèves, la preuve est systématiquement apportée que le
régime de sous-traitance est associé au harcèlement et à la terreur.
C’est tout un système qu’il faut abattre et c’est ce qu’exigent les
grèves à répétition dans ce secteur.
Car ces femmes relèvent la tête et répondent par la colère et par la
grève. Quand elles arrêtent de faire le ménage, l’hôtel perd de son « prestige » !
Leur courage, leur volonté, leur ténacité forcent le respect. Il faut
aussi saluer l’important travail d’organisation de leurs syndicats, ici
la CGT HPE et la CNT-SO. On peut, on doit lutter et ne jamais se
résigner !
L’Union communiste libertaire (UCL), ses militant·es, apportent tout leur soutien aux grévistes et à leurs syndicats et appellent à populariser leurs luttes ainsi qu’à soutenir leurs caisses de grève.