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Répression – Page 2 – Union Communiste Libertaire Montpellier
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Répression

  • Mobilisation contre la répression jeudi 30 mars

    Mobilisation contre la répression jeudi 30 mars

    29 Mar 2023

    Ce jeudi 19 h partout en France rassemblement contre la répression. A Montpellier c’est à 19 h devant la préfecture.

    Interviewé par Blast, Basile Dutertre des Soulèvements de la Terre fait le
    récit des ces 3 heures de  cauchemar où la personne blessée gravement à la tête
    n'est pas évacuée  et sombre dans le coma car les ordres sont de ne pas laisser passer véhicules du SAMU ou du SMUR : https://youtu.be/IZ3TmNDoDvw
    
    

    Par Groupe Un Autre Futur Répression
  • Ils bloquent la démocratie, on bloque le pays !

    Ils bloquent la démocratie, on bloque le pays !

    20 Mar 2023

    La crise de légitimité du pouvoir est manifeste, à l’Assemblée comme dans la rue. La seule issue du gouvernement pour se maintenir au pouvoir est, plus clairement que jamais, la force et la répression. Cette dernière, déjà massive contre les militant⋅e⋅s notamment politiques et syndicalistes depuis le début du mouvement, a franchi hier un cap. Suite aux rassemblements et aux manifestations dans toute la France contre le passage en force du gouvernement par le 49.3, le gouvernement a sorti l’artillerie lourde : 310 interpellations au soir du jeudi 16 et d’autre encore lors des blocages et des manifestations le vendredi 17, mise en garde à vue du porte-parole du collectif Bassines Non merci et de nombreux syndicalistes, nombreuses violences policières, réunion de crise au ministère de l’Intérieur avec présence impérative de tous les préfets…

    La suite ici

    Par Groupe Un Autre Futur Luttes Sociales Répression
  • 22 mars 2018 : Ni oubli, Ni pardon !

    22 mars 2018 : Ni oubli, Ni pardon !

    06 Mar 2021

    Le 22 mars 2018 a vu défiler partout en France des centaines de milliers de personnes contre les réformes du gouvernement. Fonctionnaires, cheminot·e·s, étudiant·e·s et retraité·e·s étaient appelé·e·s à une journée de grève et de manifestation par sept syndicats (CGT, FO, FSU, CFTC, Solidaires, FA-FP et CFE-CGC) pour défendre les services publics, les salaires, les statuts, l’emploi ainsi que les retraites. Concernant l’enseignement supérieur et la recherche, une forte mobilisation était déjà en cours depuis plusieurs semaines dans les universités et les lycées contre La loi « Vidal » sur l’Orientation et la Réussite des Étudiants et la réforme du baccalauréat.

    C’est dans ce contexte, que la réunion d’information, prévue en UFR droit et sciences politiques, s’est transformée en Assemblée Générale (AG) qui a voté l’occupation de l’Amphi A jusqu’au lendemain matin où une nouvelle AG devait se tenir. Celle-ci n’a pu avoir lieu car dans la nuit du 22 au 23 mars un commando armé, en lien avec des groupuscules d’extrême droite, a évacué par la force les étudiant·e·s mobilisé·e·s occupant l’amphi A, commando armé à qui il a été permis de pénétrer dans le bâtiment et de se livrer à cette agression d’une extrême violence.

    Les vidéos de cette attaque ont fait le tour des médias français, d’autant plus que le doyen de l’université M. Pétel et un Professeur d’histoire de droit M. Coronnel de Boissezon sont accusés immédiatement par les victimes,le premier d’avoir fait entrer le commando et le second d’avoir pris part au violences.

    Alors que le mouvement social prend une ampleur certaine tant au niveau montpelliérain que national, M. Pétel démissionne. Une enquête de l’IGAENR (Inspection générale de l’administration de l’Éducation nationale et de la Recherche) est lancée et conclut à la responsabilité des deux professeurs. Puis la section disciplinaire de la Sorbonne prononce une sanction de 5 ans d’interdiction d’enseigner pour M. Pétel, tandis que M. Coronnel sera révoqué de l’enseignement supérieur.

    Sur le volet pénal une vague d’interpellations, ont eu lieu le mardi 11 septembre 2018 : huit personnes sont concernées dont M. Pétel et M. Coronnel, ainsi que des sympathisants de la Ligue du Midi, une « organisation radicale » d’extrême droite.
    Puis, le 5 décembre 2019, selon le réquisitoire du parquet, le procureur de la république demande le renvoi de sept personnes devant le tribunal correctionnel par rapport à ces violences. On y apprend plus en détails les liens entre ce “commando armé” et les militants et groupes d’extrême droite. Aujourd’hui, il reste encore des personnes à identifier, cependant toutes nos demandes d’actes ont été rejetées par le juge. La prochaine audience est fixée au 20 et 21 mai et nous espérons la réouverture de l’enquête.

    Depuis cette date, on peut constater un regain d’activité des groupuscules d’extrême droite sur Montpellier, qui s’est notamment intensifié depuis la rentrée de septembre 2019. Des groupuscules d’extrême droite (Ligue du Midi, Action française, Génération identitaire, etc…) mènent depuis plusieurs mois des actions sur l’Université Paul Valéry ainsi que dans la ville pour tenter de se rendre visibles. Commençant par des collages d’affiches et d’autocollants, puis des intrusions et dégradations sur un local syndical. Une étudiante syndiquée a même été agressée en pleine journée au sein du campus, ainsi que des militant-e-s le matin du 5 décembre 2020. Mais Montpellier n’est pas seule concernée, des agressions ont aussi eu lieu à l’Université de Nanterre ou encore à Lyon.

    Il est à noter que la violence à l’encontre de militant-e-s pour le progrès social n’est pas en augmentation seulement chez les groupuscules d’extrême droite. En effet, l’État, véritable outil de domination de la classe bourgeoise, a de plus en plus à cœur d’être son bras armé.


    De façon globale, nous assistons à une répression de la part du gouvernement de toutes les mobilisations, comme on a pu le voir depuis un an et demi avec le mouvement des gilets jaunes ou plus récemment lors des mobilisations contre la réforme des retraites. Plus grave encore, avec une montée en flèche de la répression contre le mouvement lycéen. Alors qu’il y a quelques années on aurait trouvé impensable de voir les forces de l’ordre réprimer un blocage, on assiste actuellement à une généralisation de l’utilisation de gaz lacrymogène, LBD40, matraque (ou même grenade GLI-F4, à confirmer) contre des lycéen.ne.s. afin d’écraser la contestation. La répression policière n’est pas seule, elle est accompagnée d’une forte répression administrative avec, notamment une multiplication des mesures disciplinaires.

    Ce qu’il s’est passé il y a trois ans fait donc écho à cette répression généralisée des mouvements sociaux, en particulier dans les universités et les lycées, avec notamment de nombreuses agressions fascistes envers des militants survenues ces derniers mois.

    Ainsi, pour que les victimes soient entendues, pour que justice soit faite, mais aussi parce que nous n’oublions pas ni ne pardonnons aux agresseurs fascistes, rassemblons-nous en un front anti-répression et antifasciste :

    – Le 22 mars prochain, à 14h pour un rassemblement suivi d’une conférence de presse à 15h devant le bâtiment 1 de la faculté de Droit et Sciences Politique.
    Nous terminerons sur un départ en manifestation antifasciste dans les rues de Montpellier.

    Le Collectif du 22 Mars, Ni oubli, Ni pardon !

  • La double face liberticide du pouvoir macronien

    La double face liberticide du pouvoir macronien

    08 Fév 2021

    La mobilisation contre le projet de loi Sécurité globale a démarré en novembre dernier. Depuis, les manifestations se succèdent construisant un large débat de société sur les violences policières et leur impunité. Mais aussi sur leur rôle dans le maintien de l’ordre dominant. Le projet de loi sur le «séparatisme», même rebaptisé, est l’autre offensive majeure contre les libertés publiques : il vise à stigmatiser une partie de la population, celle de confession musulmane ou considérée comme telle, pour diviser les classes populaires. L’Union communiste libertaire appelle à combattre cette double offensive du pouvoir macronien tout en convergeant avec les luttes sociales en cours.

    C’est par centaine de milliers et sur 200 villes que les manifestant·es contre la loi sécurité globale se mobilisent depuis bientôt trois mois.

    Les cadres unitaires locaux se sont multipliés dans lesquels on retrouve la plupart du temps les organisations syndicales CGT, FSU et Solidaires, les associations comme Attac ou la LDH, les collectifs de familles de victimes de crimes policiers et les organisations de gauche et d’extrême-gauche. Les groupes et militant·es de l’UCL prennent bien sûr une part active à cette mobilisation. Pourquoi?

    Museler et soumettre

    Parce que la loi sécurité globale donnera plus d’impunité encore aux violences policières en entravant leur documentation. Des violences qui revêtent souvent un caractère raciste, frappent les classes populaires là où elles vivent comme là où elles luttent.

    Cette loi prévoit également une saturation sécuritaire de l’espace public (généralisation des drones et des caméras piétons) : là encore ce sont nos contestations qui sont la cible de cette surveillance.

    S’y ajoutent des décisions du gouvernement facilitant le fichage des opinions politiques, religieuses ou syndicales, des comportements et habitudes de vie. Il s’agit bien de museler et soumettre. À l’appui de forces de l’ordre, celui de ceux qui nous exploitent et nous oppriment.


    Nous ne nous laisserons pas diviser

    En parallèle du projet de loi «sécurité globale», celui sur le «séparatisme», même rebaptisé «confortant le respect des principes de la République», est l’autre face liberticide de l’offensive en cours.

    Personne ne peut nier que ce projet de loi s’inscrit dans la lignée des politiques de stigmatisation islamophobes : il s’agit bien une fois de plus de désigner les personnes musulmanes ou considérées comme telles comme des ennemis de l’intérieur.

    Ce projet de loi prévoir également la création d’un délit d’intention et d’une responsabilité collective pour les associations qui auraient l’obligation d’agir pour la «sauvegarde de l’ordre public». Là encore, quel ordre?

    Ces attaques liberticides interviennent dans un contexte de crise sanitaire et sociale extrêmement grave. Une crise qui va se traduire par des centaines de milliers de licenciements et de destructions d’emploi.

    Il nous appartient de renforcer et d’organiser toutes les contestations, toutes les résistances, toutes les mobilisations. En commençant par manifester le 30 janvier et être en grève le 4 février.

    Face au pouvoir des dominants et du Capital, construisons le pouvoir populaire!

    Union communiste libertaire, le 28 janvier 2021


  • 2 500 personnes contre la loi sécurité globale à Montpellier, la lutte continue !

    2 500 personnes contre la loi sécurité globale à Montpellier, la lutte continue !

    23 Nov 2020

    Manif réussie ce samedi 21 novembre à l’appel d’un collectif unitaire d’une trentaine d’organisations (dont l’UCL Montpellier) et d’individu-e-s pour exiger le retrait de la loi « Sécurité Globale ».

    Parmi les quasi 2 500 manifestant-e-s, les militant-e-s du mouvement social étaient bien présent-e-s, pas mal de Gilets Jaunes sont ressortis et on a pu remarquer également beaucoup de jeunes et un public moins habitué des manifestations. Tout cela est très encourageant, d’autant plus dans un contexte de confinement.

    L’ambiance de la manifestation a été bon enfant mais absolument pas traîne-savates. La détermination des manifestant-e-s était bien perceptible, certainement renforcée par le plaisir retrouvé d’occuper la rue ensemble pour revendiquer. Les nombreuses prises de parole finales des organisations membres du collectif ont témoigné de cette combativité et de la volonté de continuer la lutte contre la loi « sécurité globale » et son monde. A noter la prise de parole de la sœur de Mohamed Gabsi, tué à Béziers le 8 avril dernier pendant le confinement lors de son arrestation par la police municipale, qui a été aussi digne, déterminée qu’émouvante … et qui illustre la perspective de tisser davantage de convergences entre toutes les victimes des lois et pratiques liberticides.

    L’après midi, un appel à manifester contre la loi Sécurité Globale et les deux années du mouvement des Gilets Jaunes a été interdit et les quelques participants assez courageux pour venir chargés et dispersés. Cela montre la dérive autoritaire du régime et l’importance de se mobiliser contre cette loi et toutes les lois liberticides qui vont avec !

    L’assemblée nationale a voté le texte, il va maintenant passer au sénat. Les mobilisations de cette semaine réussies dans de nombreuses villes ouvrent la voie pour amplifier la lutte !


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    Démocrature ? Organisons la riposte sociale !

    19 Nov 2020

    L’examen de la proposition de loi « sécurité globale » ce 4 novembre s’inscrit dans un contexte où nos libertés et nos conquêtes sociales fondent pendant que les pouvoirs de police et les outils de contrôle et de surveillance des populations ne cessent d’augmenter. Nous appelons à une réaction contre le risque de bascule vers un régime autoritaire.

    Depuis de nombreuses années le vernis démocratique de nos sociétés craque : les attentats du 11 septembre 2001 et le ralliement de la gauche parlementaire aux politiques sécuritaires ont constitué un premier tournant. Les attentats de ces dernières années ont créé une atmosphère favorable au pouvoir pour aggraver et enraciner le phénomène ; la mise en place de l’état d’urgence puis l’intégration de nombreuses mesures de celui-ci dans le droit commun donne à l’État un arsenal juridique lui permettant de suspendre les libertés démocratiques presque à sa guise. Pour prendre un exemple parlant, les interdictions de manifester, d’abord lors du mouvement des Gilets Jaunes, sont devenues régulières et à la faveur de la crise sanitaire se sont banalisées. Plus généralement la surveillance, le fichage, la limitation du droit d’expression, de réunion, les violences policières, le recours à une justice expéditive sont devenus courant. Ce sont pourtant des éléments fondamentaux qui différencient des sociétés démocratiques (avec toutes leurs limites) de régimes autoritaires ou fascistes.

    Bascule vers un régime autoritaire ?

    Dans ce contexte nous sommes très inquiet-e-s de l’exploitation faite par le gouvernement et une grande partie de la classe politique de l’horrible assassinat de Samuel Patty et des attentats de Nice : sans retenue, les discours islamophobes, racistes se sont multipliés, et le gouvernement a utilisé d’autres amalgames pour menacer d’interdiction ou disqualifier des associations, syndicats et organisations politiques https://www.unioncommunistelibertaire.org/?Nice-la-spirale-de-la-terreur-ne-brisera-pas-nos-solidarites . Le tout sur fond de couvre-feu (le choix de ce terme est loin d’être neutre) et de confinement où les mesures d’exception deviennent la règle. La proposition de loi « sécurité globale 1» examinées dans l’urgence par l’Assemblée Nationale ce 4 novembre augmente encore les pouvoirs de police et de contrôle. Nous alertons sur la tentation que le gouvernement peut avoir de basculer complètement vers un régime autoritaire : dépassé par la crise sanitaire, incapable de gérer une crise économique, écologique et sociale, discrédité dans de larges pans de la population, le gouvernement peut être tenté de ne pas rendre les libertés qu’il nous prend.

    Nos libertés n’ont jamais été données par l’État, elles lui ont été arrachées

    Il faut l’avoir en tête : l’État n’est pas le garant du fameux « intérêt collectif » ni celui des libertés démocratiques. L’État c’est au contraire l’organisation de la violence politique des classes dirigeantes qui s’impose à la base de la société. On peut faire un parallèle entre les conquêtes sociales et les libertés individuelles et collectives qui ont été arrachées par le mouvement ouvrier à l’État au cours du 20ème siècle dans un même mouvement. Nous devons renouer avec cette dynamique qui se situe sur le terrain social ; actuellement c’est à l’inverse que nous sommes confronté-e-s : nos libertés reculent en même temps nos conquêtes sociales sont laminées. Il est donc vain d’en appeler à l’ « État de droit » ; celui qui en toute l’égalité permet aux patrons qui font des bénéfices de licencier, qui envoie les flics contre les travailleuses et travailleurs en lutte, qui expulse des familles de leur logement, qui couvre les violences policières, racistes, patriarcales, qui permet aux entreprises de polluer et de nous empoisonner, qui interdit de manifester etc.

    Solidaires entre victimes du sécuritaires

    Nous devons tenter de lier les questions sécuritaires et sociales en construisant des luttes et des revendications communes entre salarié-e-s, chômeuses et chômeurs, habitant-e-s des quartiers populaires, victimes du racisme, des violences policières, patriarcales, militant-e-s et activistes de tout poil. Ça fait du monde … Et si nous sommes capables d’instaurer un rapport de forces, celui-ci aura une traduction dans les pratiques et sur le terrain législatif. Nous devons populariser l’idée que les mesures liberticides sont finalement une façon de gérer les violences d’une société foncièrement inégalitaire. Les dégâts produits sont maîtrisés en plaçant un couvercle répressif sur les comportements jugés antisociaux des plus pauvres ou sur les contestations plus construites.

    C’est pour cela qu’il y a urgence à rompre avec le désordre capitaliste.

    1https://www.laquadrature.net/2020/10/29/loi-securite-globale-surveillance-generalisee-des-manifestations/


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    Racisme et autoritarisme sont leurs seules réponses

    26 Oct 2020

    Depuis l’horrible assassinat de Samuel Paty, enseignant de Conflans-Sainte-Honorine (78), les récupérations, les amalgames, le racisme se déchaînent. L’obscurantisme criminel qui a mené à ce meurtre doit trouver face à lui toutes les forces progressistes et ce racisme exacerbé est, au contraire, la pire réponse qui soit, en attisant la haine et la polarisation de la société. Le gouvernement et d’autres forces politiques ont sauté sur l’occasion, tels des charognards, pour faire avancer leur agenda. Nous ne les laisserons pas faire.

    Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin propose de dissoudre le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF). Le CCIF est une association de défense juridique des musulmans, particulièrement utile puisque les actes islamophobes sont en augmentation. Dissoudre le CCIF, c’est d’une part empêcher les musulmans de se défendre face au racisme qu’ils subissent dans la société française (dégradation de lieux de cultes, insultes et agressions, incitations récurrentes à la haine raciale dans les médias, etc.). C’est d’autre part donner l’impression que cette association aurait un quelconque lien avec le meurtre de Samuel Paty, et ainsi formuler un amalgame inacceptable.

    Aujourd’hui, les informations rendues publiques indiquent que ce sont des personnes liées à l’intégrisme islamiste, alliées de l’extrême droite fasciste même, qui sont impliquées dans les événements ayant conduit au meurtre de Samuel Paty. Le CCIF est une organisation antiraciste travaillant avec le mouvement social, il est détestable de les y assimiler.

    Darmanin a également calomnié le syndicat SUD-Education comme le directeur de Mediapart en les rendant responsables «d’une ambiance, d’une température» ayant permis le passage à l’acte du meurtrier «en excusant tout». En plus d’être faux, c’est grave et inacceptable, car il s’agit là encore d’amalgamer aux terroristes islamistes celles et ceux qui défendent l’égalité des droits contre le racisme islamophobe.

    Par ailleurs, le même ministre a lancé une série de perquisitions administratives au sein de ce qu’il appelle la «mouvance islamiste», y compris chez des personnes n’ayant aucun lien avec l’attaque du 16 octobre. Elles n’ont débouché que sur une seule arrestation, car elles ont pour but, en réalité, d’effrayer les musulmans. Ces perquisitions ordonnées par les préfets sans nécessiter l’accord d’un·e juge des libertés sont possibles depuis que certains éléments de l’état d’urgence sont entrés dans le droit commun en 2017. Déjà, suite aux attentats de novembre 2015, de nombreuses perquisitions avaient eu lieu dans des milieux musulmans et dans des milieux militants écologistes, sans aucun résultat. Le but était le même qu’aujourd’hui : effrayer, faire taire. C’est un exemple de plus du glissement autoritaire du régime.

    D’autres personnalités politiques n’ont pas été en reste ces derniers jours quand il s’est agi de faire dans l’amalgame et le racisme. Jean-Luc Mélenchon, le leader de la France Insoumise, a ainsi affirmé qu’il y avait «un problème avec la communauté tchétchène en France». S’il a expliqué après coup avoir fait «une erreur» en utilisant cette expression, il est incroyablement irresponsable d’attiser ainsi, et dans le contexte actuel d’autant plus, le racisme envers les Tchétchènes.

    On a pu ces dernières heures entendre de nombreux politiciens qui se parent pourtant de l’adjectif «républicains» entretenir l’amalgame odieux immigration = terrorisme; cette criminalisation des immigré·es est proprement abjecte.

    Valérie Pécresse, la présidente (Les Républicains) de la région Ile-de-France, a pour sa part demandé de «fermer toute mosquée, et d’interdire toute association islamique, qui ne condamnerait pas publiquement et clairement ce crime abject». Ainsi les choses sont claires. Pour Pécresse, tout musulman et toute musulmane est d’office suspecté·e de complaisance avec le meurtrier de Samuel Paty! Toutes les paroles islamophobes sont désormais admises dans le débat public, peuvent être discutées comme n’importe quelle opinion!

    Alors qu’une campagne islamophobe d’ampleur était lancée avec la projet de loi sur le «séparatisme», il nous faut refuser fermement ce racisme grandissant, chez les dirigeants et les politiciens comme ailleurs dans la société française. Il nous faut, et c’est la seule ligne possible, lutter à la fois contre les obscurantismes et contre les récupérations islamophobes. Dans un contexte de pouvoir de plus en plus autoritaire, c’est à une fascisation de la société que nous assistons. La riposte devra être à la hauteur.

    Union communiste libertaire, le 22 octobre 2020



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    Procès de l’inaction climatique et sociale le 10 novembre 2020 et soutiens à Lewis

    15 Oct 2020

    Le 10 novembre 2020, Lewis Chambard, passera devant la justice pour avoir dénoncé l’inaction du gouvernement en décrochant un portrait d’Emmanuel Macron dans la mairie d’Assas en juillet 2019. Nous en ferons le procès de l’inaction climatique et sociale !

    Nous participerons bien évidemment à cette mobilisation et nous vous relayons également la cagnotte mise en place pour aider Lewis et ANV Cop-21 dans ce procès.

    Procès de l’inaction climatique et sociale le 10 novembre 2020 – Montpellier

    Soutenons Lewis, en procès pour avoir décroché un portrait présidentiel et dénoncé l’inaction climatique et sociale du gouvernement. Le 10 novembre 2020, Lewis Chambard, passera devant la justice pour avoir dénoncé l’inaction du gouvernement en décrochant un portrait d’Emmanuel Macron dans la mairie d’Assas en juillet 2019.


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    Solidarité avec la lutte du peuple Mapuche

    10 Août 2020

    Nous sommes solidaires de la lutte du peuple mapuche qui vit actuellement un nouvel épisode de persécution et de répression de la part de l’État chilien raciste et colonial.

    Depuis plus de 90 jours, près de 30 prisonnier.ères politiques mapuches ont entamé une grève de la faim, exigeant leur libération immédiate et l’annulation des mesures de détention préventives compte tenu du contexte du Covid 19. Elles et ils exigent aussi la révision des procès en vertu d’une procédure juste, transparente et régulière; la fin de la criminalisation du peuple mapuche; la suppression de la loi antiterroriste héritée de la dictature d’Augusto Pinochet; l’abrogation du décret de loi 169 qui nie le droit des mapuches à revendiquer leur culture et spiritualité. Il est à rappeler que Machi Celestino Córdova a mené de multiples grèves de la faim pour protester contre cette loi, conduisant à l’aggravation de son état de santé sans réaction de l’État chilien.

    En plus de cela nous exigeons également une réponse de l’État chilien pour la mort de Camilo Catrillanca assassiné par des agents de l’État; pour Macarena Valdés tué par des hommes de mains d’une société extractiviste; pour Alejandro Treuquil, tué dans des circonstances non élucidées; pour Brandon Huentecol, dont le corps contient encore les balles tirées par les forces spéciales de police. Ces assassinats s’ajoutent aux mort-e-s que subit les communautés mapuche et qui ne sont qu’une des expressions des siècles de violences systémiques. Les gouvernements successifs n’ont fait que perpétuer ces crimes.

    Pour faire pression sur le gouvernement, différentes communautés mapuches se mobilisent. Elles ont commencé à occuper une série de bâtiments municipaux dans la région d’Araucanía (Victoria, Collipulli, Galvarino, Angol, Curacautín et Traiguén). Samedi 1er août, des groupes armés fascistes et patronaux, avec la complicité d’agents de l’État, ont violemment attaqué ces communautés mapuches, blessant gravement des hommes, des femmes et des enfants. 46 membres des communautés Mapuche ont été arrêté.es, attendant leur sort qui se trouve entre les mains d’une justice raciste.

    Par ailleurs, le nouveau ministre de l’intérieur de l’État chilien Victor Perez, impliqué jusqu’au coup dans la dictature de Pinochet, joue l’idéologue de cette violence. Ainsi, il y a quelques jours, lors de sa visite en territoire mapuche, Victor Perez a donné carte blanche aux groupes d’extrême droite, comme l’APRA, pour spolier les terres et tuer les résistant.es à ce projet colonisateur. Nous dénonçons toutes ses basses manœuvres.

    En tant qu’anarchistes, nous dénonçons tous les actes de racisme, de fascisme et de colonialisme et nous soutenons les revendications d’autonomie et le droit à l’autodétermination de tous les peuples en lutte. Nous appelons à une solidarité internationale active avec les communautés autonomes du peuple mapuche, qui depuis plus de 500 ans subissent la violence des intérêts économiques capitalistes qui détruisent et dépossèdent leurs territoires ancestraux. Il est temps de mettre fin à la militarisation, à la répression et à l’emprisonnement des communautés en résistance dans le monde entier. LE RACISME ET LE FASCISME DOIVENT ÊTRE ENTERRÉS EN MÊME TEMPS QUE LE CAPITALISME ET LE PATRIARCAT!

    TOUT NOTRE SOUTIEN ET NOTRE SOLIDARITÉ AU PEUPLE MAPUCHE QUI LUTTE CONTRE LA VIOLENCE ET LES ABUS DE L’ÉTAT!

    Signataires :

    ☆ Coordenação Anarquista Brasileira – CAB
    ☆ Federación Anarquista Uruguaya – FAU
    ☆ Federación Anarquista de Rosario – FAR (Argentina)
    ☆ Organización Anarquista de Córdoba – OAC (Argentina)
    ☆ Federación Anarquista Santiago – FAS (Chile)
    ☆ Grupo Libertario Vía Libre (Colombia)
    ☆ Union Communiste Libertaire (Francia)
    ☆ Embat – Organització Llibertària de Catalunya
    ☆ Alternativa Libertaria – AL/fdca (Italia)
    ☆ Die Plattform – Anarchakommunistische Organisation (Alemania)
    ☆ Devrimci Anarşist Faaliyet – DAF (Turquía)
    ☆ Organisation Socialiste Libertaire – OSL (Suiza)
    ☆ Libertaere Aktion (Suiza)
    ☆ Melbourne Anarchist Communist Group – MACG (Australia)
    ☆ Aotearoa Workers Solidarity Movement – AWSM (Aotearoa / Nueva Zelanda)
    ☆ Zabalaza Anarchist Communist Front – ZACF (Sudáfrica)
    ☆ Anarchist Unión of Afghanistan and Iran – AUAI
    ☆ Workers Solidarity Movement – WSM (Irlanda)
    ☆ Bandilang Itim (Filipinas)
    ☆ Αναρχική Ομοσπονδία – Anarchist Federation (Grecia)



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    Manifestation de BDS interdite

    27 Juin 2020

    La préfecture de Montpellier a interdite la manifestation contre l’annexion de territoires palestiniens par Israël qui devait avoir lieu le 27 juin à 16h30. Nous étions signataires de l’appel à manifester, nous vous partageons le communiqué qui a été rédigé en réponse à cette décision.

    En interdisant la manifestation de BDS France Montpellier, la préfecture de Montpellier s’oppose à la décision de la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) en matière de liberté d’expression.

    La Campagne BDS France Montpellier a déclaré en bonne et due forme une manifestation pour le 27 juin 2020 à 16h30 au départ de la place de la Comédie. L’objet de la manifestation mentionné dans la déclaration : « Stop à l’annexion de la Vallée du Jourdain et respect du droit international par Israël ». L’appel à cette manifestation est co-signée par : « AFPS 34 (Association France Palestine Solidarité), APLR (Association des palestiniens L.R), ATTAC Montpellier, BDS France Montpellier, CCIPPP34 (Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple Palestinien), CIMADE, CNT ESS34, Ensemble 34, FUIQP (Front Uni des Quartiers Populaires et de l’Immigration),Libre Pensée Montpellier, MAN (Mouvement pour une Alternative Non-violente), NPA (Nouveau Parti Anticapitaliste), PG (Parti de gauche), UCL (Union Communiste Libertaire), UJFP (Union Juive Française pour la Paix) … »

    La Campagne BDS France Montpellier, mouvement antiraciste, non violent et populaire est l’objet d’un harcèlement constant depuis 2015 par la Ville de Montpellier et la préfecture. Plus d’une quinzaine de PV, plus d’une vingtaine d’auditions au commissariat, rappels à la loi (pour des faits non fondés), plainte pour diffamation (classée sans suite), deux procès au tribunal de police (deux relaxes !), destruction du chapiteau BDS (17/10/2015), confiscation du chapiteau et de 2 tables, non rendus à ce jour (7 mars 2020) – liste non exhaustive…

    La dénonciation de l’apartheid israélien, des violations du droit international et des droits humains et l’appel au boycott d’Israël sont la cause de ce harcèlement.

    Déjà la première interdiction de manifestation le 31 octobre 2015 reposait sur ce « considérant » principal : Extrait :

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    Nul ne saurait ignorer que le 11 juin 2020 la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) a conclu que la condamnation de 11 militant.e.s pour leurs actions de campagne appelant au boycott des produits israéliens bafouait leur droit à la liberté d’expression. Elle a rétabli le droit d’appeler au boycott d’Israël et a condamné la France pour la violation de la liberté d’expression à verser plus de 7000€ par requérant.

    On aurait pu penser que les services de la Préfecture de l’Hérault seraient attentifs à ce verdict. Il n’en est rien puisque l’arrêté d’interdiction de la manifestation de samedi 27 juin 2020 mentionne comme « considérant » spécifique à BDS France Montpellier que celui-ci diffuse (…) des « informations contenant des slogans hostiles à l’État d’Israël générant des troubles à l’ordre public ».(…)

    La condamnation de militant.e.s qui ont mené des actions de boycott de produits israéliens dans un magasin a été sanctionnée d’atteinte à la liberté d’expression par la CEDH.

    Après avoir interdit la manifestation, la préfecture de l’Hérault va t-elle poursuivre les manifestant.e.s dont le slogan « hostile » est : « Stop à l’annexion de la Vallée du Jourdain et respect du droit international par Israël » ? Faut-il rappeler à la préfecture que l’annexion de la Vallée du Jourdain est unanimement condamnée par l’ONU, l’UE et la France.

    Dernière minute : La préfecture vient d’envoyer sa police notifier au domicile des 3 signataires de la déclaration de manifestation et à un militant habituellement ciblé ( !) l’interdiction de manifester en insistant sur les sanctions encourues (au pénal) en cas de transgression par toute personne présente sur les lieux. Dans ces conditions ne voulant exposer personne à la répression policière et judiciaire, BDS France Montpellier a décider d’annuler la manifestation ce samedi 27 juin et fixera la date d’une nouvelle manifestation très prochainement soyez-en assuré.e.s.

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