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Santé – Page 12 – Union Communiste Libertaire Montpellier
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Santé


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    Les personnes migrantes, éternelles sacrifiées des réformes successives de la santé

    10 Oct 2019

    Le serpent de mer de l’Aide Médicale d’État (AME) est le sujet polémique rêvé des repas de famille et des plateaux télé : tout le monde en cause sans savoir ce que c’est ! Pour preuve, la CPAM a mis à jour la page d’informations sur l’AME le 23 septembre alors qu’il n’y a pourtant rien de nouveau : faites le test autour de vous, que comprend le panier de soins AME ? Alors bien sûr Macron ne veut pas la supprimer mais simplement l’évaluer indique-t-il : ça sera vite fait compte tenu que le « panier de soins » est percé puisqu’il se limite à 6 types de soins basiques et/ou urgents (exemple ci-dessous) suite à des rabottages successifs. Et encore faut-il avoir obtenu l’AME ou avoir réussi à la renouveler ce qui relève du parcours du combattant.

    L’égalité des droits, c’est vital !

    En tant que militant·es libertaires, nous combattons pour l’égalité des droits : les pathologies se fichent bien des frontières et des nationalités. À la précarisation grandissante de centaines de milliers de personnes s’ajoute la mise en danger du reste de la population. La réapparition de la gale, de la tuberculose multi-résistante (TB-MR), le maintien du nombre de contamination VIH sont des signes patents d’un désastre sanitaire annoncé. En effet, avoir l’AME (souvent bien tard) n’est pas l’assurance de pouvoir se soigner efficacement tant il est difficile de trouver un·e soignant·e, de pouvoir y aller régulièrement et d’obtenir des médicaments quand sa situation est déjà précaire (déménagement fréquent, mise en rétention jusqu’à 90 jours, etc.)

    Des petites économies sur la santé des plus précaires

    Macron a choisi de réformer la protection sociale en profondeur : plus de cotisations assurance maladie pour les salarié-es, fin du RSI (Régime Social des Indépendants) et du régime social étudiant, etc. Il manque à l’évidence la disparition de l’AME qui est coûteuse en terme de gestion afin que de façon inconditionnelle, tout-e résident-e en France puisse accéder aux mêmes soins. Pour autant, le coût de l’AME régulièrement agité n’est qu’une goutte d’eau par rapport à ce que coûte l’évasion fiscale, les exonérations de « charges patronales » (c’est-à-dire notre salaire différé) ou les suppressions de l’ISF et autres impôts de riches !

    Les économies ne sont donc qu’un prétexte pour taper toujours plus fort sur celles et ceux qui n’ont souvent pas les moyens matériels de se défendre ou de s’organiser et draguer les racistes en vue des futures élections municipale et présidentielle.

    Lutter contre l’extrême-droite en appliquant son programme ?

    Macron se pose souvent en rempart face à la droite réactionnaire et autoritaire. Pourtant sa politique raciste et anti-sociale comme ses discours n’ont pas grand chose à envier aux idées que diffuse l’extrême-droite.

    Or ce n’est pas en courant après le RN et ses satellites qu’on le combat : c’est en tissant des solidarités dans nos quartiers, nos campagnes, sur nos lieux de travail. Construisons un autre futur, ouvert et accueillant, basé sur l’égalité sociale et l’émancipation collective.

    Exploité·es, avec ou sans papiers, même Macron, même combat !



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    Écoutez la bande son de notre rassemblement contre les féminicides !

    06 Oct 2019

    Montpellier, jeudi 3 octobre

    Ecoutez la bande son de notre rassemblement contre les féminicides enregistrée grâce à La Pailletou, studio vélo-mobile !

    La violence conjugale est le crime violent le plus commis en France. C’est aussi le crime où l’impunité est la plus totale. Alors que l’État réprime sans relâche les pauvres, les étrangers, celles et ceux qui manifestent, les femmes victimes de violences sexistes sont invisibilisées, ignorées, voire à nouveau violentées par une institution qui remet leur parole en doute.

    Face à la contestation qui gronde de la part des femmes qui exigent des mesures concrètes de protection, Marlène Schiappa, ministre de l’égalité entre les hommes et les femmes a annoncé la tenue d’un grenelle sur les violences conjugales le 3 septembre. Depuis plusieurs mois, l’ensemble des mesures prises par le gouvernement Macron ne va que dans un sens : accentuer les inégalités, détruire les conquêtes sociales chèrement gagnées, réprimer durement celles et ceux qui s’y opposent.
    Signataires de l’appel Contre les féminicides et toutes les violences : n’attendons pas le gouvernement ! pour construire une mobilisation dans la durée, proposer des cadres d’organisation ou d’auto-organisation partout où cela est possible et permettre une prise de conscience globale féministe, nous étions plus de 100 devant la préfecture de Montpellier ce jeudi 3 octobre, quasi le double de notre dernière mobilisation il y a une mois. Les camarades de l’UCL ont participé ou initié de nombreux rassemblements partout en France. A Toulouse, une manifestation a réuni environ 2500 personnes.

    Écoutez la bande son de notre rassemblement contre les féminicides enregistrée grâce à La Pailletou, studio vélo-mobile !

    Un mois après le début du Grenelle, nous nous sommes mobiliséEs dans toute la France pour faire pression sur le gouvernement et pour envoyer un message clair : nous n’attendrons pas après lui pour nous organiser et lutter contre toutes les violences !


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    Édito : L’absurdité du système tue

    06 Oct 2019

    Cette fois c’était une directrice d’école. Christine Renon, 58 ans, s’est suicidée sur son lieu de travail, à Pantin (Seine-Saint-Denis). Précédant son geste, elle a pris soin d’envoyer une lettre à ses collègues.

    Ce qu’elle y écrit ne laisse guère de doute sur les raisons de son geste : la pression hiérarchique, la multiplication des tâches, l’absence de moyens et de temps, l’avalanche de « réformes » comptables et bureaucratiques.

    En face, la réaction est méthodique : étouffer l’affaire et la dépolitiser. L’inspection académique s’est empressée de demander à celles et ceux qui avaient reçu la lettre de la remettre à la police tandis que des « sources » évoquaient promptement le décès récent des parents de la directrice, comme motif possible de son désespoir.

    Mais nul ne peut être berné par ces manœuvres. Les responsables devront rendre des comptes. Et comme c’est tout un système qui est responsable, c’est celui-ci qu’il faut mettre en cause.

    Dans les entreprises privées ou publiques, le capitalisme c’est marche ou crève. Et l’idéologie libérale peut bien prêcher que les blessures – comme les ressources – ne sont qu’intimes, nous savons que c’est faux. La teneur de l’hommage rendu par ses collègues, par des parents d’élèves et des anonymes l’a montré sans équivoque. Cette mort s’ajoute au long cortège de ceux et celles que le travail a tués.

    UCL, 27 septembre 2019


    Par Sylvain Monde du travail Santé

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    Incendie à Rouen : sortons du capitalisme pyromane

    06 Oct 2019

    Suite à l’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen, de nombreuses questions se posent. L’inaction et les mensonges des pouvoirs publics sont insupportables pour les populations locales, alors que le patron de l’usine s’engraisse depuis de nombreuses années sur le dos des travailleurs et des travailleuses. Une réaction écologiste et sociale d’ampleur est indispensable pour que ce genre d’accident ne soit plus jamais possible.

    Le 26 septembre 2019, un incendie s’est déclaré dans l’usine Lubrizol. Cette usine est classée Seveso, ce qui signifie qu’elle présente un risque d’accident majeur. Très vite, un nuage de produits chimiques inconnus s’est formé au-dessus de la région, et la pluie a fait son œuvre pour les déposer sur les gens et les bâtiments.

    Les exploité-es, premières victimes

    Les travailleurs et les travailleuses sont évidemment les premier-es touché-es dans ce genre de catastrophe. Car ils et elles travaillent possiblement à proximité des substances chimiques dans l’usine, mais aussi car les usines classées à haut risque sont en général établies dans des quartiers populaires ! C’est le cas de ce site de l’entreprise Lubrizol qui se situe dans la commune du Petit-Quevilly, dans l’agglomération rouennaise.

    Celles et ceux à qui l’on demande toujours des efforts, à qui l’on demande toujours de se rationner, sont en fait exposés les premier-es aux problèmes écologiques et sanitaires quand ils se déclarent. A quoi bon faire un effort sur sa consommation d’essence, pourtant indispensable quand on habite en territoire rural, sans transports en commun convenables, si l’on risque des maladies et des infirmités graves suite à ce type d’accident ?

    Une course aux profits protégée par les gouvernants

    Le propriétaire de l’usine est le milliardaire américain Warren Buffet. Celui-là même qui disait en 2005 à la chaîne de télé CNN, cynique autant que sincèrement convaincu et fier de lui, « C’est ma classe, la classe des riches, qui mène cette guerre, et qui est en train de la gagner ». Et c’est exactement ce qui se joue ici. Assurer la sécurité d’une usine, ça coûte cher pour ce pauvre milliardaire. Pour augmenter les profits, quand on s’en fiche de la santé et de l’écologie, on peut toujours réduire cette marge.

    Et ce, sans grand risque en cas de problème ! En effet, en 2013, un incident s’était déjà produit dans cette même usine, entraînant un nuage de Mercaptan sur la ville. Cette situation gravissime avait abouti à une amende pour Lubrizol de… 4000 euros.

    Dans la situation actuelle, on voit encore que les pouvoirs en place protègent le propriétaire de l’usine. En ne donnant pas le nom des substances volatilisées, en minimisant la gravité du phénomène, en donnant des consignes contradictoires aux habitant-es…

    Reprendre la main sur nos vies en changeant la société

    On voit bien que ce n’est pas en laissant le pouvoir à des dirigeants qui sont tous du côtés des patrons que l’on pourra prendre soin de notre santé et de notre environnement ! C’est pour ça que la question écologique est intimement liée à la question sociale : déjà parce que les exploité-es sont les premières victimes des désastres écologiques, ensuite parce que le capitalisme et sa recherche effrénée des profits est incompatible avec un mode de vie qui maintient nos environnements vivables.

    Pour sortir de la spirale infernale des terres polluées, de notre santé en danger, du réchauffement climatique et des atteinte à la biodiversité, il faut que les travailleuses et les travailleurs prennent le pouvoir. Car les capitalistes confisquent aux classes populaires les moyens de choisir comment elles consomment, comment elles produisent, comment elles se déplacent, etc. Ils les contraignent donc à participer à la destruction de l’environnement. L’usine Lubrizol produit des lubrifiants pour voitures. Mais aurions-nous même besoin d’autant de voitures s’il y avait des transports en commun convenables partout, un vrai service public du transport, pourtant en cours de démantèlement par le gouvernement ?

    A l’inverse, nous avons besoin d’une révolution des modes de production et des modes de vie, qui ne passera que par une maîtrise de la production par les travailleurs et les travailleuses.

    Union communiste libertaire, le 27 septembre 2019



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    Pas une de nous ne sera libre tant que nous ne le serons pas toutes!

    27 Sep 2019

    Le 28 septembre, journée internationale du droit à l’avortement, sera une nouvelle occasion pour les femmes du monde entier de manifester pour ce droit fondamental à disposer de leur corps et de ne pas mourir d’un d’avortement sauvage. La lutte pour l’avortement est une question de vie ou de mort : 1 femme meurt toutes les 9 min d’un avortement clandestin dans le monde. Un avortement sur deux est un avortement illégal et donc dangereux et traumatisant pour le corps. Par ailleurs, les attaques des anti-choix se multiplient un peu partout y compris là où l’avortement semblait définitivement acquis. Le droit à l’avortement n’est pas seulement une question féministe, c’est aussi une question de classe pour les femmes les plus pauvres qui n’ont pas les moyens de se rendre à l’étranger ou dans des cliniques privées.

    Une situation internationale disparate

    Dans le monde seuls une cinquantaine de pays autorisent l’avortement, sans condition à remplir (hormis les délais légaux). Pour les autres pays, la situation va de l’interdiction totale à des législations extrêmement restrictives (en cas de viol, de danger pour la santé de la femme ou de malformation du fœtus). En Europe, la situation est plus favorable mais l’avortement est souvent un parcours de combattante (manque de structures locales, clause de conscience des médecins, non prise en charge financière par les états, etc.)

    Toutes les femmes ne peuvent pas avorter en France

    Celles qui découvrent leur grossesse au-delà de la douzième semaine ou qui n’ont pas trouvé de solution avant ce délai ne peuvent pas avorter. Cela n’a pas empêché le rejet de l’allongement des délais de 14 à 16 semaines proposé dans le cadre du dernier projet de loi Santé. La seule solution reste donc de partir à l’étranger pour avorter mais cela a un coût et n’est donc pas envisageable pour les femmes les plus précaires ou les victimes de violences conjugales qui ont bien du mal à justifier une absence d’au moins deux jours.

    L’avortement reste un droit à défendre

    Dans les pays autorisant l’avortement, la bataille se situe aujourd’hui autour des moyens alloués (lieux pour avorter, médecins formés, prise en charge financière) mais également sur les délais à rallonger. Par ailleurs il faut en finir avec les discours infantilisant les femmes, qui auraient besoin de lois pour savoir à quel moment elles peuvent ou pas avorter. Les femmes n’ont pas besoin de législateurs décidant à leur place pour des questions morales, religieuses ou philosophiques.

    TOUTES DANS LA RUE LE 28 SEPTEMBRE pour une nouvelle journée de solidarité internationale

    Le 28 septembre sera une nouvelle occasion de nous retrouver pour revendiquer ce droit fondamental à disposer notre corps, de vivre une sexualité sans risque et dissociée de la procréation, de décider librement d’être mère ou pas.

    Le 28 septembre, nous nous battrons ici et maintenant :

    • pour que des moyens financiers soient donnés aux centres pratiquant l’IVG et les centres de planification afin qu’ils soient accessibles à toutes sur tous les territoires
    • pour que l’éducation à la vie sexuelle permettent à toutes et tous des choix libres et éclairés
    • pour que les techniques d’avortement et d’accompagnement des femmes fassent partie de la formation initiale des professionnels de santé
    • pour que la clause de conscience des professionnel·les de santé soit supprimée
    • pour que les délais pour avorter soient, a minima, calqués sur les pays les plus progressistes d’Europe
    • pour l’avortement soit dépénalisé partout dans le monde

    LES FEMMES SAVENT CE QUI EST BON POUR ELLES : AVORTEMENT LIBRE, GRATUIT ET ACCESSIBLE !


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    Grenelle des violences conjugales : nouvel enfumage gouvernemental

    24 Sep 2019

    Indifférence policière, budgets dérisoires des institutions étatiques, tarissement des ressources allouées aux associations… Il semble bien qu’en matière de féminisme et de lutte contre le patriarcat, l’État n’est pas la solution mais bien une partie du problème.


    Début juillet, des centaines de personnes se sont rassemblées contre les féminicides, à Paris, Saint-Denis, Perpignan… Les violences conjugales demeurent largement impunies en France. Quelques jours auparavant, soumise à la pression des multiples mobilisations féministes, la secrétaire d’État Marlène Schiappa avait annoncé l’organisation d’un Grenelle exceptionnel, à la rentrée, sur la question des violences conjugales. Mais, à la différence du gouvernement, le féminisme n’est pas pour nous une opération de communication, c’est une question de vie ou de mort !

    Tous les deux jours une femme est tuée. L’année passée une femme était assassinée tous les trois jours. La majorité des femmes qui ont été assassinées cette année a porté plainte. Depuis que Macron est au pouvoir, ce sont plus de 520 femmes qui ont été tuées parce que femme. L’État entend y remédier par un budget de 70 millions d’euros contre les violences faites aux femmes, soit environ un euro par habitant⋅es.

    Dans les faits, Le gouvernement fait partie du problème.

    Le gouvernement a confirmé le contenu de la réforme des retraites ayant pour conséquence un appauvrissement général des pensions des femmes les mettant toujours plus sous la dépendance de leur compagnon et les fragilisant face aux violences.

    — Les places d’hébergement pour les femmes et notamment les femmes victimes, continuent d’être fermées.

    — La casse effective de l’assurance chômage va pousser de nombreuses femmes hors du champ d’indemnisation.

    — Le gouvernement a réduit les subventions pour le Planning familial, l’une des principales associations de lutte contre les violences, allant jusqu’à 30 % dans certains départements.

    — Le silence est le plus total sur la mort de Zineb Redouane, tuée par les forces de police.

    À la lumière de l’ensemble des mesures qui viennent d’être prises par le gouvernement, le « grenelle » se révèle pour ce qu’il est, de l’enfumage, alors qu’une femme sur 10 qui subit des violences conjugales et bien souvent, se retrouve seule et sans secours.

    Les responsabilités de l’État sont accablantes, notre résistance doit être totale !

    Nous demandons :

    — Inscription du terme « féminicide » dans le code pénal, en tant que crime machiste et systémique.

    — Mobilisation de la société toute entière sur ce sujet (médias, éducation nationale…)

    — Augmentation des places d’hébergement en centre d’accueil spécialisé — Des moyens conséquents aux associations qui accompagnent les femmes victimes de violences

    — Que les personnes qui souhaitent porter plainte puissent être accueilli par des personnes compétentes autres que des fonctionnaires de police et ensuite être accompagnées dans le dédale judiciaire

    — Réelle prise en compte de la parole des femmes et protection immédiate sur demande

    — Éloignement systématique des conjoints ou compagnons violents

    — Faire primer l’intégrité physique et psychologique des femmes et des enfants aux droits parentaux du conjoint ou compagnon violent

    — Ne pas conditionner le droit au séjour d’une conjointe de français à l’obligation de vie commune.

    Nous serons également aux côtés d’Isabelle dans son combat pour la vérité et la justice pour sa sœur et ses deux parents, assassinés par l’ex-conjoint en 2014. En octobre, elle attaque l’État en procès pour sa responsabilité dans ces féminicides et sa non-assistance à personne en danger, malgré les appels au secours au moment où l’assassin allait agir.

    Nous relayons l’appel des féministes de Saint-Denis à ce que dans chaque ville, les femmes se rendent devant les commissariats pour exiger vérité justice pour toutes les sœurs, les mères, les filles, les collègues, les voisines, qui ont été assassinées.

    L’émancipation des femmes sera l’œuvre des femmes elles-mêmes !

    En tant que libertaires, nous pensons que seules les luttes auto-organisées et l’autogestion nous permettront de sortir de tels systèmes de domination, contre ceux qui en profitent et qui ont tout intérêt à les préserver.

    Prochain rdv à Montpellier:

    Jeudi 3 octobre à 18h30 Rassemblement devant la Préfecture


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    Le plan d’Agnès Buzyn pour les urgences ? Un pansement sur de la langue de bois

    22 Sep 2019

    Le mouvement de grève qui traverse les urgences depuis le printemps dernier ne faiblit pas et concerne à ce jour la moitié des services d’accueil et d’urgences (SAU) soit 240 services en grèves. Cette mobilisation, qui dure sans s’essouffler, panique le gouvernement qui a dû avancer des annonces prévues pour la mi-septembre.

    Pour faire croire que le gouvernement répond à la colère des urgentistes, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a annoncé un plan de 750 millions, en se gardant bien d’expliquer que ces dépenses seront financées par des coupes budgétaires ailleurs. Elle propose la mise en place d’une plus grande régulation pour limiter les passages aux urgences. Ainsi sont évoquées des admissions directes dans les services de soins, la vidéo-assistance pour les Ehpad, la possibilité pour le Samu de diriger vers la médecine de ville. Le rôle infirmier serait élargi aux urgences et le futur métier d’infirmier de pratique avancée (IPA) s’ouvrira à une spécialisation « urgences ». Depuis le début du mouvement, le ministère présente la saturation des urgences comme un problème d’organisation, d’où ces propositions.

    Au contraire, depuis le début, les grévistes considèrent que les conditions dans lesquelles ils et elles doivent exercer sont liées à l’asphyxie du service public de santé par l’austérité budgétaire. Les soignant·es sous payé·es et en sous effectifs des urgences doivent faire face à un afflux de patient·es qui ne parviennent plus à accéder autrement aux soins. Si les personnels des urgences sont en grève, c’est donc pour revendiquer de meilleures conditions de travail et de meilleures conditions d’accueil des usager·es.

    L’Union communiste libertaire apporte son soutien au personnel des urgences et, au-delà, de l’hôpital public en grève !

    Nous soutenons l’auto-organisation de la lutte notamment et nous saluons l’assemblée générale qui s’est réunie à Saint-Denis (93) mardi 10 septembre à l’initiative du collectif Inter-Urgences, de la fédération SUD santé sociaux et du Printemps de la Psychiatrie.

    Nous soutenons la construction d’une plate-forme revendicative commune à l’ensemble du monde hospitalier : 300 euros pour tous.tes ! Respect des salarié·es et de leur vie privée ! Arrêt des fermetures de lits et des suppressions de postes ! Des moyens pour la santé et le social !

    UCL , le 11 septembre 2019

    Par Sylvain Luttes Sociales Santé

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    Grenelle des violences conjugales : Nouvel enfumage gouvernemental

    02 Sep 2019

    Indifférence policière, budgets dérisoires des institutions étatiques, tarissement des ressources allouées aux associations… Il semble bien qu’en matière de féminisme et de lutte contre le patriarcat, l’État n’est pas la solution mais bien une partie du problème.

    Début juillet, des centaines de personnes se sont rassemblées contre les féminicides, à Paris, Saint-Denis, Perpignan… Les violences conjugales demeurent largement impunies en France. Quelques jours auparavant, soumise à la pression des multiples mobilisations féministes, la secrétaire d’État Marlène Schiappa avait annoncé l’organisation d’un Grenelle exceptionnel, à la rentrée, sur la question des violences conjugales. Mais, à la différence du gouvernement, le féminisme n’est pas pour nous une opération de communication, c’est une question de vie ou de mort !

    Tous les deux jours une femme est tuée. L’année passée une femme était assassinée tous les trois jours. La majorité des femmes qui ont été assassinées cette année a porté plainte. Depuis que Macron est au pouvoir, ce sont plus de 520 femmes qui ont été tuées parce que femme. L’État entend y remédier par un budget de 70 millions d’euros contre les violences faites aux femmes, soit environ un euro par habitant · es.

    Dans les faits, Le gouvernement fait partie du problème.

    Le gouvernement a confirmé le contenu de la réforme des retraites ayant pour conséquence un appauvrissement général des pensions des femmes les mettant toujours plus sous la dépendance de leur compagnon et les fragilisant face aux violences.

    • Les places d’hébergement pour les femmes et notamment les femmes victimes, continuent d’être fermées.
    • La casse effective de l’assurance chômage va pousser de nombreuses femmes hors du champ d’indemnisation.
    • Le gouvernement a réduit les subventions pour le Planning familial, l’une des principales associations de lutte contre les violences, allant jusqu’à 30 % dans certains départements
    • Le silence est le plus total sur la mort de Zineb Redouane, tuée par les forces de police. À la lumière de l’ensemble des mesures qui viennent d’être prises par le gouvernement, le « grenelle » se révèle pour ce qu’il est, de l’enfumage, alors qu’une femme sur 10 qui subit des violences conjugales et bien souvent, se retrouve seule et sans secours.


    Les responsabilités de l’État sont accablantes, notre résistance doit être totale ! L’Union communiste libertaire appelle à soutenir et à relayer les revendications des 35 familles unies, dont une sœur, une fille, une mère, une cousine, a été assassinée parce que femme :

    • Inscription du terme « féminicide » dans le code pénal, en tant que crime machiste et systémique.
    • Mobilisation de la société toute entière sur ce sujet (médias, éducation nationale…)

    Nous serons également aux côtés d’Isabelle dans son combat pour la vérité et la justice pour sa sœur et ses deux parents, assassinés par l’ex-conjoint en 2014. En octobre, elle attaque l’État en procès pour sa responsabilité dans ces féminicides et sa non-assistance à personne en danger, malgré les appels au secours au moment où l’assassin allait agir.

    Nous relayons l’appel des féministes de Saint-Denis à ce que dans chaque ville, les femmes se rendent devant les commissariats pour exiger vérité justice pour toutes les sœurs, les mères, les filles, les collègues, les voisines, qui ont été assassinées.

    L’émancipation des femmes sera l’œuvre des femmes elles-mêmes !

    En tant que libertaires, nous pensons que seules les luttes auto- organisées et l’autogestion nous permettront de sortir de tels systèmes de domination, contre ceux qui en profitent et qui ont tout intérêt à les préserver.


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    Contraception : L’inquiétant retour des méthodes naturelles

    08 Août 2019

    Plus de soixante ans après l’invention de la pilule (autorisée en France depuis seulement la loi Neuwirth de 1967), le débat est relancé sur la contraception hormonale et ses « méfaits » selon ses détracteurs. Nombre d’applications fleurissent, vantant les méthodes dites naturelles, et la culpabilisation des femmes bat son plein.

    Depuis plusieurs années, les publications se succèdent pour expliquer aux femmes à quel point la contraception est dangereuse pour leur santé et nocive pour l’environnement. S’il n’est pas question de nier les effets secondaires gênants pour certaines femmes, il convient cependant de ne pas oublier les bienfaits de la contraception hormonale, sur leurs conditions de vie et leur sexualité.

    La découverte de la pilule a marqué une révolution dans l’histoire des femmes. Elle leur a en effet permis de planifier leurs grossesses, de permettre à celles qui ne veulent pas d’enfant de ne pas en avoir, d’avoir des rapports sexuels (y compris avant le mariage) sans crainte d’une grossesse. Rappelons que, jusque dans les années 60, les « filles-mères » (et leurs enfants) étaient extrêmement stigmatisées. On reprochait aux filles et aux femmes d’être enceintes, tout en leur interdisant un moyen de contraception. Il s’agissait de contrôler la sexualité féminine.

    Les méthodes de contraception de l’époque (Ogino, Billings, température, retrait…) avaient un taux d’échec de plus de 25 %. Elles reviennent pourtant en force, vantées par des applications mais aussi des médecins et associations.

    Sous couvert de vanter une vie plus saine et écologique (pollution des rivières par les urines des femmes sous contraception hormonale), on fait prendre aux femmes le risque d’une grossesse.

    Le taux annoncé de 98 % de succès des méthodes dites « naturelles » est un leurre. Il ne correspond qu’aux femmes ayant une connaissance parfaite de leur corps et ne tient pas compte des évènements de la vie qui peuvent décaler l’ovulation (stress, deuil, désir, choc émotionnel, traumatisme…). Les méthodes naturelles prônent en outre des périodes d’abstinence durant lesquelles une femme est fertile. C’est méconnaître la situation des femmes victimes de violence, pour qui il est impossible de choisir le moment des rapports (en réalité des viols).

    Ces méthodes sont réservées à celles qui ont le temps d’écouter leur corps (qui a le temps de prendre sa température matin et soir, de compter son cycle sur plusieurs mois, de vérifier chaque jour sa glaire cervicale ?). De telles méthodes privent les femmes d’une sexualité épanouie et choisie.

    Le propos ici n’est pas de stigmatiser les femmes qui utilisent ces méthodes « naturelles ». En revanche, il n’est pas question de culpabiliser celles qui utilisent une contraception hormonale.

    La meilleure contraception, c’est celle que l’on choisit, de manière libre et éclairée. C’est cela aussi le droit à disposer de son corps, sans pression, qu’elle soit médicale ou sociale.

    Gaëlle Backer (UCL Saint-Denis)

    Par Sylvain Anti-patriarcat Santé

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    Deux BD sur la situation des urgence et la loi Blanquer

    07 Juin 2019

    A lire sur le site emmaclit.com, deux BD très sympas d’Emma, la plus récente sur la situation des urgences:

    https://emmaclit.com/2019/06/05/urgences-en-greve

    Et une autre, plus ancienne, sur la loi Blanquer:

    https://emmaclit.com/2019/03/29/loi-blanquer-danger/

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