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Un Autre Futur – Page 4 – Union Communiste Libertaire Montpellier
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Un Autre Futur


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    Témoignage travail et Covid 19 – l’aide à la personne

    02 Mai 2020

    [ EPISODE 2 : AIDE A LA PERSONNE ]
    Elles et ils travaillent en crèche, en supermarché, dans l’enseignement, comme agricultrice, aide à domicile, cheminot, postier ou en supermarché …
    Voici le premier témoignage audio d’une série, où des travailleuses et travailleurs évoquent leur quotidien en temps de pandémie. C’est nous qui sommes exposé-e-s et qui connaissons notre travail, notre moteur n’est pas la recherche du profit mais nous nous préoccupons de la santé de nos collègues. Nous pensons donc que c’est à nous de décider des conditions d’exercice ou de reprise de notre boulot. A l’Union communiste libertaire, nous sommes persuadé-e-s qu’il ne faut pas laisser la main aux patrons et à l’État sur nos vies. Nous avons été capables de surmonter ensemble la crise, c’est à nous de penser la manière dont on veut en sortir… A notre avis ces témoignages audio illustrent cette nécessité ! Bonne écoute !

    Témoignage travail et Covid 19 – l’aide à la personne by mattoulinianov

    Elles et ils travaillent en crèche, en supermarché, dans l’enseignement, comme agricultrice, aide à domicile, cheminot, postier ou en supermarché … Voici le deuxième témoignage audio d’une série, où des travailleuses et travailleurs évoquent leur quotidien en temps de pandémie.


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    Communiqué : Le 1er mai à Montpellier : construisons dès maintenant les « Jours d’après »

    30 Avr 2020

    Des montpelliérains signataires de la pétition « plus jamais ça » appellent à faire fleurir banderoles et pancartes aux fenêtres et aux balcons le 1er mai pour exiger des mesures de rupture capables de construire un « jour d’après » écologique et solidaire.

    Face à la crise, les signataires de cette pétition (https://france.attac.org/se-mobiliser/que-faire-face-au-coronavirus/article/petition-plus-jamais-ca-signons-pour-le-jour-d-apres) demandent d’abord au gouvernement de prendre immédiatement 4 mesures :

    -L’arrêt immédiat des activités non indispensables pour faire face à l’épidémie.

    -Les réquisitions des établissements médicaux privés et des entreprises afin de produire dans l’urgence masques, respirateurs et tout le matériel nécessaire pour sauver des vies.

    -La suspension immédiate du versement par les entreprises de dividendes, rachats d’actions et bonus aux PDG.

    -La décision de ne pas utiliser les 750 milliards d’euros de la BCE pour alimenter les marchés financiers mais uniquement pour financer les besoins sociaux et écologiques des populations.

    La crise sanitaire et sociale que nous traversons nous met face à des urgences. Mais sur le long terme, ce n’est pas en relançant une économie profondément insoutenable écologiquement et socialement que nous y répondrons !Au contraire, avec les initiateurs de la pétition « plus jamais ça », associations engagées pour l’urgence environnementale et la justice sociale et syndicats, nous demandons que s’engagent sans plus attendre des politiques publiques de long terme pour ne plus jamais revivre ça :

    -Un plan de développement de tous les services publics  

    -Une fiscalité bien plus juste et redistributive, un impôt sur les grandes fortunes, une taxe sur les transactions financières et une véritable lutte contre l’évasion fiscale.

    -Un plan de réorientation et de relocalisation solidaire de l’agriculture, de l’industrie et des services, pour les rendre plus justes socialement, en mesure de satisfaire les besoins essentiels des populations, de répondre à la crise écologique.

    Le 1er mai, jour de lutte pour les droits des travailleurs, faisons entendre cette exigence de mesures de rupture, faisons fleurir nos idées et revendications à nos fenêtres, à nos balcons, dans nos rues et sur la toile !

    Signataires : Action Non-Violente COP 21 Montpellier, Alternatiba Montpellier, Arrêt du nucléaire 34, ATTAC Montpellier, CCFD-Terre Solidaire 34, Citoyens pour le climat, Collectif « changeons le système, pas le climat », Fakir Montpellier, FERC-CGT Occitanie, FSU-34, Greenpeace Montpellier, I-Boycott Montpellier, La Carmagnole, Méditerranée durable, Mouvement de la paix Montpellier, Oxfam France GL 34 Montpellier, Rencontres Marx, Union syndicale Solidaires 34

    Soutenus par : Ensemble Hérault, Europe Ecologie Les Verts Montpellier, les Insoumis.e.s de Montpellier, NPA 34, Parti de Gauche Montpellier, Place Publique 34, Union Communiste Libertaire 34.


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    Notice d’info de l’UCL Montpellier : Les enfants et le confinement

    28 Avr 2020

    Depuis le 17 mars, le confinement a été décidé dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. Les conditions de vie des enfants ont été considérablement impactées, sans qu’ils et elles aient la possibilité de témoigner de leurs impressions, de leurs ressentis, et parfois sans pouvoir communiquer avec d’autres personnes de leur âge sur leur vécu. Hors des radars des détections de violence, relégué.e.s au second plan des aides allouées, les enfants sont isolé·e·s et peu voir pas pris·e·s en compte dans cette crise sanitaire. Pourtant, les conséquences du confinement sur les enfants sont bien réelles.

    La question de l’accès aux apprentissages

    • Le confinement fait ressortir les inégalités de classe entre les enfants. La fracture numérique est bien réelle et met certain·e.s enfants dans l’impossibilité d’avoir accès aux cours, faute d’un accès internet stable ou même existant. Le besoin quasi-systématique d’impressions de documents renforce encore ces difficultés.
    • Le transfert de la supervision des enseignant·es aux parents est également un facteur d’exclusion et d’inégalités, nombre de parents continuant à travailler en télétravail ou à l’extérieur, et nombre d’entre eux ne maîtrisant pas nécessairement suffisamment la langue française ou même la lecture. Les taux de décrochage scolaire sont alarmants. L’école à la maison est aussi un facteur de stress supplémentaire dans les familles violentes, augmentant les situations à risque pour les enfants.
    • La fermeture des Instituts Medico Éducatifs (IME), essentiels pour assurer l’éducation et le suivi psycho thérapeutique des enfants avec des troubles psychopathologiques, a gravement bouleversé leurs repères et l’accès à un environnement stable et rassurant dont ils ont fondamentalement besoin.

    Le cadre de vie

    • Il est important de souligner les difficultés liées aux besoins spécifiques des enfants qui ne peuvent pas être respectés : sortir, jouer avec d’autres enfants, apprendre, explorer etc.
    • Les difficultés liées au cadre de vie sont tout autant révélatrices des inégalités de classe : taille des logements et nombre d’habitant·e·s au m² influencent beaucoup le vécu du confinement.
    • La réalité n’est pas non plus la même pour un·e enfant qui a accès à un jardin d’une part ou pour des jeunes qui ne peuvent pas du tout accéder à l’extérieur, sous peine de contrôle policier systématique voire violent d’autre part.
    • La perte de relations avec les pairs (téléphonées ou via un ordinateur, une tablette…), surtout pour les plus jeunes enfants, est aussi révélatrice d’inégalités de classe et peut-être très pesante pour beaucoup d’enfants coupé.e.s de leur vie sociale.

    Des violences bien réelles

    • Les violences intrafamiliales sont en très nette augmentation depuis le début du confinement. Qu’elles soient physiques, sexuelles ou psychologiques, enfermé·e.s avec leurs familles, les enfants n’ont plus aucune stratégie d’évitement possible.

    Des ressources en ligne pour les parents

    Des informations et du soutien

    • Le Point Écoute Gratuit, qui regroupe des professionnel.le.s prêt.e.s à être consulté.e.s, même en dehors des situations de maltraitance, sur tous les aspects de la relation parents/enfants durant cette période compliquée pour tou.te.s. Et le site Grandir Ensemble, destiné avec le même champ de compétence aux enfants en situation de handicap et leurs parents.
    • Sur le site de CAF : https://mon-enfant.fr

    https://mon-enfant.fr/web/guest/coronavirus-s%C3%A9lection-de-ressources-%C3%A0-destination-des-parents

    https://www.monenfant.fr/coronavirus-conseils-et-supports-pour-en-parler-avec-les-enfants/

    https://monenfant.fr/coronavirus-quelles-dispositions-pour-garder-son-enfant-%C3%A0-la-maison-/-/asset_publisher/FQsYpzkUazUV/content/coronavirus-quelles-dispositions-pour-garder-son-enfant-a-la-maison?

    • #NousToutes lance Confinement & Parentalité, un système de soutien aux parents pour les aider à tenir le coup. Comment ça marche ? Les créateur/trices de cette initiative ont créé des groupes WhatsApp fermés aux échanges. Chaque groupe pouvant contenir jusqu’à 257 personnes, les groupes sont dupliqués au fur et à mesure qu’ils se remplissent.

    Vous pourrez y retrouver des conseils pour ne pas péter les plombs, des ressources utiles pour faire la classe ou encore des idées d’activités (avec ou sans écrans) pour occuper les enfants ou les ados. C’est par ici : bit.ly/parentsconfines

    • Chaque académie a mis en place des outils pour permettre aux élèves de faire des exercices en ligne, si ce n’est pas déjà fait, n’hésitez pas à vous renseigner auprès des établissements scolaires qui vous concernent. Le CNED a mis en ligne des ressources pour 4 semaines de cours à la maison. Il faut créer un compte pour y accéder. Primaire : http://Ecole.cned.fr / Collège : http://College.cned.fr / Lycée : http://Lycee.cned.fr

    Cahiers de vacances et manuels scolaires gratuits

    Activités en ligne

    Sur la question des violences intrafamiliales

    Dans les faits, les appels au 119, « Allô enfance en danger », ont augmenté continuellement chaque semaine depuis le début du confinement, alarmant l’UNICEF et NousToutes, qui ont lancé la campagne #EntendonsLeurCri sur les violences intrafamiliales. En troisième semaine du confinement ces appels ont grimpé à +53 % par rapport à la première semaine. En attendant le décompte possible de l’ensemble des victimes, le nombre d’appels urgents au 119, dont ceux nécessitant l’intervention immédiate de la police, a explosé de +60 % comparativement à la même période en 2019.

    • Le 119 est un numéro national dédié à la prévention et à la protection des enfants en danger ou en risque de l’être. Il est accessible 24h/24 et 7 jours sur 7 et gratuit. Documentation et possibilité de signalements sur le site suivant : https://www.allo119.gouv.fr/
    • Le centre de recueil des infos préoccupantes pour les mineur.e.s est joignable par téléphone gratuitement au 0 810 800 030.
    • Pour les enfants victimes de violences, en plus des numéros et plateformes nationales, vous pouvez contacter l’antenne locale du centre de recueil des infos préoccupantes pour les mineur.e.s au 04 67 67 65 62. Autre possibilité : contacter la Protection Maternelle et Infantile du conseil départemental de l’Hérault.

    Les intervenants et intervenantes sociales spécialisées dans la prise en charge des victimes de violences dans les commissariats du départements sont joignables à ces numéros :

    BEZIERS Secteur Police 04 67 49 54 30

    MONTPELLIER Secteur Police 04 99 13 51 33

    HERAULT OUEST Secteur Gendarmerie 06 12 39 62 70

    HERAULT EST Secteur Gendarmerie 04 99 53 59 28

    Pour télécharger le format PDF:


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    LE CONFINEMENT: CONSÉQUENCE DE L’INCURIE POLITIQUE ET DE LA MÉTHODE SECURITAIRE DU GOUVERNEMENT DE MACRON

    24 Avr 2020

    La gestion de la crise sanitaire du Covid-19 en France s’est posée d’emblée en termes sécuritaires tout autant qu’en termes sanitaires, témoignant d’une tendance lourde à utiliser l’autorité de l’état comme solution miracle à des problèmes ne pouvant être résolus à coup de matraque. Pour preuve, deux outils essentiels pour la gestion prophylactique1 d’une épidémie ont été négligés : le gouvernement Macron a laissé son stock de masques périmer alors qu’il montait à 750 millions en 20172 et n’a pas cherché à reconstituer ce stock avant la fin du mois de mars malgré de nombreux avertissements3. De même, le dépistage massif n’a pas été une priorité, et même à l’heure du déconfinement, le test de personnes asymptomatiques, pourtant essentiel, ne semble toujours pas à l’ordre du jour4. De manière paradoxale, à la mi-mars en France, la vente de masques en pharmacie est ainsi interdite aux particuliers, alors qu’il n’est plus possible de se faire tester à moins de présenter des symptômes extrêmement graves. Deux outils sanitaires indispensables dans la lutte contre une maladie respiratoires sont donc interdits à la population !

    Tout comme le faisait la préfecture dans le roman La peste d’Albert Camus5, le gouvernement français décide de compenser le manque de matériel sanitaire par l’application des mesures sécuritaires. Cette gestion se traduit par la mise en place d’un confinement généralisé de la population sous peine de contravention et de prison en cas de multi récidive.

    Il est certain que pour contrôler la propagation d’un virus, il faut cibler son hôte, c’est-à-dire, le corps de l’individu. Le confinement est une stratégie qui sert à séparer les corps afin de diminuer les probabilités de contagion. Avec la baisse du nombre de malades, on évite l’effondrement des services de réanimation. Pour autant, le confinement n’est pas une mesure sociale sans conséquences. C’est une forme d’enfermement similaire à celle des sociétés disciplinaires modelées sur la prison. L’individu, son corps, est enfermé dans un lieu clos et tous ses mouvements à l’extérieur sont surveillés.

    Le sujet, pendant le confinement, comme dans tout régime disciplinaire, est libre de se déplacer d’un lieu clos à un autre lieu clos. L’attestation de déplacement dérogatoire indique les lieux clos vers lesquels l’individu enfermé est autorisé à se déplacer: 1. Le Domicile. 2. Le lieu d’exercice de l’activité professionnelle. 3. Le Supermarché. 4. L’Hôpital. 4. Le domicile d’une personne vulnérable. 5. L’air libre accessible l’est dans un rayon maximal d’un kilomètre autour du domicile. Les corps non confinés et en mouvement sont en permanence contrôlés par la police. Ainsi, nous nous retrouvons dans une prison urbaine.

    Une frappante illustration de ce régime en est le service de réanimation du CHU de Toulouse: celui-ci est gardé par une douzaine de militaires de l’opération Sentinelle qui stationnent, armés de FAMAS. Ici, on observe l’impuissance et l’absurdité de la logique sécuritaire, qui nous fait penser à ce roi de Perse qui lorsque la mer se mit à être agitée par la houle, fit fouetter la mer par ses soldats espérant que les flots auraient peur de la punition et se calmeraient6.

    Plus largement, la France est devenue graduellement un pays de plus en plus autoritaire qui utilise systématiquement la violence d’état pour affronter ses problématiques sociales. Aux multiples difficultés des quartiers populaires et banlieues (chômage, précarité, logement…), pourtant connues depuis plusieurs décennies, la seule réponse a été sécuritaire : flashballs, BAC, LBD, comparutions immédiates, le tout enveloppé dans une rhétorique guerrière sur les territoires perdus de la République. Aux divers mouvements sociaux, tout particulièrement les Gilets Jaunes qui avant tout réclamaient de la justice sociale, le traitement est similaire : après avoir été labellisés comme « factieux » insurrectionnels ils sont la cible d’un maintien de l’ordre contre insurrectionnel entrainants blessure, mutilations, décès et incarcérations massives7.

    Face au Covid-19, un peu comme les médecins de Molière qui préconisent pour n’importe quelle maladie une bonne saignée, le traitement a été le même : une réponse sécuritaire. C’est une forme de politique dans la continuité de la sanglante histoire du capitalisme patriarcal, guidée par l’idée de la domination et du contrôle des corps dociles. L’orgueil des “grands hommes” d’état, nous ment en masquant des erreurs telles que le maintien des élections municipales ou les pénuries de masques et de tests, et sous un ton bouffon paternaliste nous déclare “en guerre”. Sous la logique de la guerre, c’est la mise en place d’un état d’exception: “état d’urgence sanitaire”, “état de peste” dont la principale mesure de« confinement » qui est une forme assouplie d’assignation à résidence.

    Les “citoyens” comme on nous appelle, se retrouvent rétrécis et assujettis car dans cette période de crise sanitaire où l’état ne joue que la carte de la sécurité, notre humanité est diminuée, l’état ne nous considérant que comme des corps surveillés, suivis, marqués, assignés, contrôlés, tabassés, analysés, désinfectés, reconduits, arrêtés, déplacés… des corps soumis qui ne peuvent plus parler, qui n’ont pas le droit de crier, dont les droits de contester sont réduits… Attention à ne pas tomber dans le piège de cet état d’exception sanitaire, d’autant plus qu’il est amené à durer au-delà du confinement!

    Il est vrai qu’en termes sanitaires, le confinement présente une pertinence au vu de l’absence de moyens de protection et de possibilités de dépistage de masse. Néanmoins, n’oublions pas que la raison pour laquelle nous n’avons pas eu des masques ni des tests a été un choix politique. Les choix stratégiques de pays tels que l’Allemagne, le Japon, la Corée du Sud ou Taiwan le confirment. Pourtant, si nous avions eu ces masques et ces tests pour toute la population, il aurait été possible de maintenir des relations sociales entre les personnes.

    Pendant le confinement qui nous est imposé, toute forme de sociabilité est interdite. Cet isolement total de la population aurait pu être évité si l’état avait priorisé une autre gestion que la sécuritaire. Un confinement prenant forme d’une distanciation sociale aurait pu exister si des équipements de protection avaient été fournis à la population. La souffrance psycho-sociale que cause l’instauration de ce régime d’enfermement découle également de ce choix politique sécuritaire.

    Pour pallier l’absence d’anticipation de la pandémie en France, et la saignée néolibérale du système de santé français, la réponse sécuritaire a été le choix premier du gouvernement français. Et cela, nous ne l’oublierons pas non plus.

    Il est temps de penser à comment résister à ces mesures liberticides, à ne jamais les in-corporer. Il faut critiquer ce choix politique sécuritaire et liberticide, d’allure sanglante et patriarcale, d’autant plus qu’il est douteux en termes sanitaires : à l’heure où nous écrivons ces lignes, la France est un des pays qui comptent le plus de décès dans le monde…

    Groupe de Travail – Violence d’état et COVID – UCL Montpellier

    1 La prophylaxie est l’ensemble de mesures préventives pour éviter la propagation d’une maladie contagieuse.

    2 https://www.huffingtonpost.fr/entry/touraine-defend-son-bilan-sur-les-stocks-de-masques-et-renvoie-la-balle-a-macron_fr_5e937bfdc5b617e5c926f941

    3 https://www.mediapart.fr/journal/france/020420/masques-les-preuves-d-un-mensonge-d-etat

    4 https://www.youtube.com/watch?v=FIFjIwVTPhE

    5 Ref stratégie de la préfecture

    6 https://www.lhistoire.fr/classique/%C2%AB-histoires-%C2%BB-dh%C3%A9rodote

    7 https://www.davduf.net/alloplacebeauvau


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    Les huit mesures les plus liberticides de la loi d’état d’urgence sanitaire

    22 Avr 2020

    Pour combattre l’épidémie de COVID-19 que nous traversons, d’importantes mesures sanitaires, notamment de distanciation sociale sont nécessaires. Prétendant y répondre de la manière la plus énergique possible, le gouvernement a instauré l’état d’urgence sanitaire. Si certaines mesures peuvent sembler inspirées par le bon sens, les autres sont tout bonnement liberticides, permettant sous couvert de lutte contre l’épidémie un tour de vis liberticide et réactionnaire dont nous craignons la pérennisation à la sortie du confinement. En voici quelques unes

    1. Restrictions majeures au droit de circuler : En l’absence de masques et de tests, il y a une logique sanitaire à ne plus sortir et à pratiquer une distanciation sociale maximum. Néanmoins, le confinement prend une dimension extrêmement répressive que d’autres pays n’ont pas adoptée. Plutôt que la bonne volonté de la population, le principal outil du respect du confinement est la répression policière accompagnée d’un mouvement de délation massif. Les violences policières se sont multipliées avec à l’heure où nous écrivons ces lignes, cinq décès lors de contrôles de confinement. De plus, le respect du confinement comporte une dimension raciste avec une forte sévérité dans les quartiers populaires de banlieue et un laxisme dans les beaux quartiers comme à Paris ou le préfet Lallement laisse se tenir une messe catholique intégriste au mépris des consignes sanitaires.
    2. Atteintes majeures au droit du travail : la loi d’état d’urgence offre la possibilité à l’employeur de limiter unilatéralement congés et RTT, modifier des plannings, et d’augmenter le temps de travail jusqu’à 60 heures par semaine. Dans un état d’urgence appelé à durer le code du travail a été pulvérisé « provisoirement ». Si le MEDEF ne demande plus l’augmentation du temps de travail, c’est qu’en réalité il a déjà gagné sur ce point
    3. Interdiction de rassemblements et de manifestations : ça veut dire que les moyens de contestation que l’on connait et que l’on utilise habituellement sont actuellement tous interdits… Si dans le cadre du confinement, ces mesures peuvent sembler pertinentes, il est sûr que lors du déconfinement, elles serviront à bâillonner toutes les oppositions au politiques pro patronales et liberticides du gouvernement.
    4. La fermeture des établissements accueillant du public englobe les permanences physiques de nombreuses associations d’aide aux victimes de violence conjugale, le planning familial, les foyers d’accueil, les structures d’aide sociale à l’enfance. En termes de protection des femmes victimes de violence c’est une catastrophe alors même que parallèlement le confinement a pour conséquence l’augmentation importante des violences intrafamiliales. Les associations peinent à poursuivre le suivi des situations dont elles ont la charge. En outre, sans l’existence de lieux de sociabilisation, les femmes qui subissent des violences au domicile n’ont plus de refuge, de possibilité de parler à quelqu’un, de simple possibilité de quitter le domicile pendant quelques heures…Le propre des violences intrafamiliales c’est de rester confiner à la maison. Déjà, en temps normal, il est difficile de sortir de ces situations, de briser le silence, d’exposer la violence au grand jour. Le confinement a pour conséquence d’exacerber le phénomène de huis clos et d’omerta.
    5. Réduction de l’accès à l’avortement : Les délais pour avorter sont restés les mêmes (12 semaines) en dépit des difficultés à accéder aux services pratiquant l’IVG. De nombreuses structures pratiquant l’avortement hors hôpital ont fermé leurs portes (fautes de soignant.e.s ou de matériel en nombre suffisant tels les masques et gels hydroalcooliques). Du côté des hôpitaux, les créneaux réservés aux IVG dans les blocs opératoires ont par endroits été purement et simplement supprimés, ce qui enlève donc la possibilité d’avorter sous anesthésie générale.
    6. Fermeture des frontières : ça implique que les personnes qui sont contraintes de fuir leur pays pour des raisons politiques, économiques, pour sauver leur vie, ne le peuvent actuellement plus. Les migrants qui ont réussi malgré tout à traverser la Méditerranée sont face à une Europe hermétiquement close. Il n’y a plus qu’un seul bateau de sauvetage qui sillonne la méditerranée et il se voit refuser l’entrée dans tous les ports d’Europe. La situation était déjà dramatique avant, l’épidémie entraînant une fermeture totale des frontières, l’a encore aggravée.
    7. En prison, aggravation des conditions de détention La prison en temps normal est déjà un espace d’exception et de restriction de libertés. On assiste, dans cette période d’exception à la suppression de tous les petits espaces de liberté et de plaisir pouvant exister pour un-e détenu-e. )
    • Suppression des parloirs avec la famille
    • Suppression des activités
    • Suppression des promenades

    8. Fonctionnement d’exception de la justice et violation des droits de la défense :

    • La prescription suspendue : la durée de l’état d’urgence sanitaire compte pour du beurre, et ce temps ne s’écoule pas pour poursuivre les personne, les condamner et faire exécuter leur peine.
    • L’avocat par téléphone en garde à vue ! autant dire qu’il sera difficile de d’assurer de la confidentialité des entretiens avec l’avocat ! Un témoin du comportement des flics pendant la garde à vue qui disparait.
    • Une justice pénale rendue à l’abri des regards de manière expéditive légalisée par les mesures autorisant la restriction de la publicité des audiences et le recours systématisé à la visioaudience :
    • Les détenus-es, présumé-es innocent-es, peuvent être emprisonné-es provisoirement plus longtemps
    • Des audiences autorisant la privation de liberté d’étrangers en centre de rétention et de patients en hôpital psychiatrique, sans leur présence à l’audience, voire, par téléphone.

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    NOS VIES VALENT PLUS QUE LEURS PROFITS

    07 Avr 2020

    Les femmes ne paieront pas la crise sanitaire !

    Nos luttes collectives devront être à la hauteur de nos revendications !

    Quand c’est pénible pour tout le monde, c’est encore plus pénible pour les femmes !

    Que nous soyons confinées à la maison, en télétravail, au boulot, en première ligne dans la lutte contre la pandémie, nous sommes les premières victimes de la crise sanitaire actuelle. En tant que militantes féministes dans des syndicats, des associations, des collectifs, des organisations et partis politiques, nous réclamons la prise en compte de cette situation et des moyens afin d’y remédier à la hauteur de sa gravité.

    Les travailleuses souvent mal payées et précarisées assurent les besoins élémentaires de la société

    La crise met en lumière le rôle essentiel de certains secteurs d’activités : santé, éducation, petite enfance, métiers du soin, agro-alimentaire et distribution, nettoyage, travail social, transports et livraison….88% du personnel infirmier et 90% du personnel en EHPAD sont des femmes.

    Les soignantes de tous les secteurs donnent sans compter

    Sous-payées, précarisées, dénigrées et matraquées quand elles se mobilisent, les femmes, majoritaires dans la santé, sont aujourd’hui en première ligne parmi les personnels soignants des hôpitaux, des EHPAD, des établissements accueillant des personnes en situation de handicap (IME, ESAT…), des soins à domicile…

    Le gouvernement, qui ne cesse de répéter à quel point nous devons leur être reconnaissant.e.s, ne parle toutefois pas de revalorisation salariale ni de recruter massivement du personnel.

    Les proffes assurent le lien social

    Contrairement à ce qu’affirme la porte-parole du gouvernement, les personnels de l’éducation nationale, majoritairement des femmes, travaillent ! Là encore, ce sont elles qui répondent présentes pour assurer le travail pédagogique, contacter les familles, en particulier celles qui n’ont pas accès au numérique.

    Les caissières, les personnels du nettoyage répondent présents aussi

    Dans la grande distribution, les salariées (à 90% des femmes) sont sommé.s de répondre présentes pour remplir les rayons et travailler aux caisses, le plus souvent sans matériel de protection adapté. Le nettoyage quant à lui continue d’être assuré dans les bureaux (le plus souvent vides !), les gares, les hôpitaux, les hôtels… par des salariées précarisées. Mal payées et dans un secteur peu syndiqué, les travailleuses ont donc des moyens limités en terme d’action collective et de connaissance de leurs droits.


    Double travail et surcharge mentale : la galère aussi pour celles qui restent à la maison

    L’inégale répartition des tâches risque fortement d’empirer du fait du confinement. Les femmes assurent encore une large majorité des tâches domestiques et des soins aux enfants, y compris quand elles sont en couple. Ce sont majoritairement des mères qui contactent les prof.fe.s, leur posent des questions et font le suivi des devoirs.

    Mal logement et confinement : des moyens inégaux pour faire face au confinement

    Les familles monoparentales (dont 82 % sont prises en charge par les femmes) sont les premières touchées par la pauvreté, et donc nombreuses à occuper des logements insalubres, trop exigus et peu équipés en outils numériques. La promiscuité gêne la possibilité d’un espace à soi pour faire ses devoirs, pour s’isoler, pour dormir.

    Le risque d’une explosion des violences conjugales

    Le confinement généralisé représente un risque supplémentaire pour celles qui vivent des violences au sein du couple. Le gouvernement vient de communiquer une augmentation de 30 % des violences conjugales.

    Les associations spécialisées qui accompagnent les femmes victimes de violences ont tiré la sonnette d’alarme dès l’annonce du confinement. Dans un contexte d’isolement total, la vigilance et l’intervention du voisinage sont cruciales.

    L’absence d’instants de répit que représentaient les plages horaires de travail à l’extérieur des victimes et/ou des agresseurs, la vie commune en continu, vont mathématiquement augmenter le nombre d’actes de violences (qu’elles soient psychologiques, physiques ou sexuelles). Dans un contexte d’isolement total, où le maître mot est de ne pas sortir (et surtout pas avec les enfants), sans possibilité de se cacher pour appeler les associations, n° verts ou la police, la vigilance et l’intervention du voisinage sont cruciales.

    Beaucoup de femmes se voient menacées de dépôt de plainte si elles refusent de confier leur(s) enfant(s) à un ex qui ne peut les accueillir ou les transporter dans des conditions de sécurité et d’hygiène appropriées. Cette période est donc un moment difficile pour ces femmes dont les ex tentent de les maintenir sous emprise.

    IVG et contraception : un casse-tête pour de nombreuses femmes

    L’accès à l’IVG risque également de devenir compliqué. Bien que considéré comme un soin urgent du fait des délais à observer, certaines structures pratiquant l’avortement ont fermé leurs portes fautes de soignant.e.s ou de matériel de protection. Là où l’accès à l’IVG était déjà compliqué, avorter va devenir un vrai casse-tête.

    Pour les mineures, il existe toujours un délai de réflexion de 48 h et la présence obligatoire d’un.e majeur.e. De nombreux/euses médecins ont demandé la suppression de ces obligations afin de faciliter l’accès à l’IVG pour ce public particulier mais également l’allongement des délais pour toutes. La réponse du parlement a été claire : on déroge au code du travail pour privilégier les entreprises et les actionnaires, mais pas question d’aménager les procédures ni les délais pour les femmes désirant avorter !


    Plus que jamais, nous réclamons pour les femmes :

    Des mesures pour lutter contre les violences :

    ➔ L’éviction du domicile du conjoint violent doit être la règle pour protéger les femmes mais également les enfants, co-victimes de ces violences.

    ➔ La réactivité de la police, la gendarmerie pour répondre en urgence à tous les signalements de violences conjugales et aux appels des pharmacies dans lesquelles les femmes peuvent demander de l’aide.

    ➔ Des moyens pour les structures des numéros d’urgence (17, 18,114, 3019, courriels)

    ➔ L’ouverture de places d’hébergements et la création de postes permettant d’accompagner les femmes victimes de violences.

    ➔ Un financement à la hauteur des besoins pour permettre aux associations d’assurer leurs missions.

    ➔ La transposition dans le droit français de la convention 190 de l’OIT sur le harcèlement et les violences que la France n’a pas encore ratifiée. Le confinement et l’explosion des violences domestiques imposent de mettre en place les dispositions sans délais, ce qui permettra d’adopter enfin une législation exemplaire.

    La protection du droit à l’avortement et l’accès aux soins des femmes, avec un allongement du délai d’accès à l’IVG.

    La revalorisation des salaires des femmes et des métiers à prédominance féminine et la sortie de la précarité généralisée dans laquelle on les confine déjà en leur imposant du temps partiel, des contrats précaires, des horaires coupés…

    Des moyens financiers et des hébergements pour celles et ceux qui sont dans la misère ainsi que leurs enfants : mères célibataires, migrantes, privées d’emploi

    Le retrait de la réforme des retraites où les femmes sont des grandes perdantes, car le dispositif législatif a juste été repoussé !!!

    Le retrait des ordonnances de la loi d’urgence sanitaire inacceptables et injustifiées qui représentent une remise en cause sans précédent du droit du travail. Les mesures prises impactent particulièrement les femmes en portant la durée du travail journalière jusqu’à 12H (au lieu de 10 H) et 60 H par semaine (au lieu de 48 H), l’extension du travail du dimanche…


    Premiers signataires : Ensemble ! 34 – NPA 34 – Solidaires 34 – Sud éducation 34 – Union Communiste Libertaire 34 – UD CGT 34


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    Notice d’infos contre les violences machistes

    29 Mar 2020

    Qu’elles continuent de travailler ou qu’elles soient à la maison, les femmes sont en première ligne dans la lutte contre la pandémie mais aussi les premières victimes de la crise sanitaire actuelle.

    Face au virus, je prends soin de moi
    Je prends soin des autres


    Je me protège et j’aide les autres contre les violences machistes. Je ne fais pas semblant de ne rien entendre et vais proposer mon aide (en donnant le numéro 3919 par exemple), en évitant d’alerter le conjoint violent.

    La double-peine pour les femmes. Dans tous ces secteurs, les travailleuses font face à une double peine. Non seulement elles doivent continuer à travailler, au risque d’être contaminées et de contaminer leur famille mais également les usager.ères ou client.e.s, faute de protection adaptée et de consignes d’hygiène claires. Mais elles galèrent également dans la gestion de la garde de leurs propres enfants en raison des horaires atypiques et encore plus quand elles sont en situation de famille monoparentale.

    Les violence domestiques sont la galère pour celles qui restent à la maison. Le risque d’une explosion des violences à l’égard des femmes est réel. Le confinement généralisé représente un risque supplémentaire pour celles qui vivent des violences au sein du couple.

    Les associations spécialisées, qui accompagnent les femmes victimes de violences, ont tiré la sonnette d’alarme dès l’annonce du confinement. L’absence d’instant de répit que représentaient les plages horaires de travail à l’extérieur des victimes et/ou des agresseurs, la vie commune en continu, vont mathématiquement augmenter le nombre d’actes de violences (qu’elles soient psychologiques, physiques ou sexuelles).

    Dans un contexte d’isolement total, où le maître mot est de ne pas sortir (et surtout pas avec les enfants), sans possibilité de se cacher pour appeler les associations, n° verts ou la police, la vigilance et l’intervention du voisinage sont cruciales.

    Numéros utiles

    ➔ Violences Femmes Info : 3919

    ➔ Site de la MIPROF (Mission Interministérielle de PROtection des Femmes)

    ➔ Signalement en ligne de violences sexuelles et sexistes : https://www.service-public.fr/cmi Un service de messagerie instantanée (chat) vous permet de dialoguer avec un personnel de police ou de gendarmerie. À tout moment, l’historique de discussion pourra être effacé de votre ordinateur, téléphone portable ou tablette.

    ➔ Allo Enfance en danger : 119

    ➔ Police nationale : 17

    Numéros utiles à Montpellier

    ➔ Planning familial : 04 67 64 62 19

    ➔ CIDFF (2 rue de la Vieille – 34000 MONTPELLIER – Tel 04 67 72 00 24 – sur rendez-vous. Le siège du CIDFF est ouvert du lundi au vendredi de 8h30 à 13h et de 14h à 17h30) [http://herault.cidff.info/nos-services/luttecontre-les-violences/p-54]

    ➔ SOS local (géré par le Centre Elisabeth Bouissonnade) : tel 04 67 58 07 03

    ➔ Médecin du Monde Consultations médicales et sociales sans rendez-vous : Lundi 14h – 17h Mercredi 14h – 17h Vendredi 9h – 11h30 Consultations dentaires sans rendez-vous : Lundi 9h – 11h30 Mercredi 9h – 11h30 Permanence médico-sociale sans rendez-vous pour les travailleur.se.s du sexe : Vendredi : 14h – 17h. Pour les consultations, merci de venir vous présenter dès l’ouverture du local.

    Commission féministe de l’UCL Montpellier


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    Notice d’infos sur la santé des femmes

    29 Mar 2020

    En cette période de confinement lié à l’épidémie de COVID-19, l’accès à l’IVG devient de plus en plus compliqué pour de nombreuses femmes. Bien que considéré comme un soin urgent (du fait des délais – 12 semaines de grossesse et 14 semaines d’aménorrhée en France), de nombreuses structures pratiquant l’avortement hors hôpital ont fermé leurs portes (fautes de soignant.e.s ou de matériel en nombre suffisant tels les masques et gels hydroalcooliques). Du côté des hôpitaux, les créneaux réservés aux IVG dans les blocs opératoires ont par endroits été purement et simplement supprimés, ce qui enlève donc la possibilité d’avorter sous anesthésie générale. Nombreuses sont les femmes qui se posent des questions sur la prise en charge de leur santé sexuelle et reproductive. La santé des femmes n’est pas un confort, elle est vitale !

    Reprise du site

    http://sudeducationgard.ouvaton.org/spip.php? article535&lang=fr

    J’ai des douleurs liées aux règles, que puis-je prendre comme anti-douleur ?

    En cette période d’épidémie de COVID-19, évitez les anti-inflammatoires, comme l’Ibuprofène ou l’Advil. Préférez le paracétamol, les antispasmodiques comme le Spasfon et utilisez une bouillotte au niveau des zones douloureuses.

    Je n’ai plus de pilule contraceptive, comment puis-je la renouveler ?

    Selon le décret paru au Journal officiel le 15 mars 2020, les pharmacien·ne·s sont autorisé·e·s à délivrer la pilule contraceptive sans renouvellement d’ordonnance, comme tout autre traitement chronique. Présentez-vous à votre pharmacie avec votre ancienne ordonnance. Si vous ne l’avez pas, demandez à votre pharmacien·ne de retrouver votre ordonnance scannée ou contactez votre médecin généraliste, sage-femme ou gynécologue par téléphone.

    Je veux savoir si je suis enceinte ou pas, comment acheter un test de grossesse ?

    Rendez-vous en pharmacie, parapharmacie ou grande surface. Le test n’est pas valable si le rapport potentiellement fécondant date de moins de 14 jours. Il n’est donc pas nécessaire de se précipiter pour en acheter un ou d’en avoir un en réserve chez soi.

    J’ai eu un rapport sexuel sans contraception et je ne souhaite pas être enceinte, comment obtenir la pilule du lendemain ?

    Rendez vous dans une pharmacie, vous pourrez être conseillée et informée sur la prise de la pilule du lendemain. Elle peut vous être délivrée sans prescription, que vous soyez mineure ou majeure. Vous pouvez éventuellement en acheter une pour l’avoir d’avance chez vous, au cas où. Les pharmacies sont des commerces « utiles à la vie de la Nation » et restent donc ouvertes durant le confinement. Elles ne connaissent pas de ruptures de stock pour le moment. Vous pouvez vous y rendre grâce à l’attestation de déplacement dérogatoire en cochant la case « pour motif de santé ». Faites preuve de civisme, ne stockez pas inutilement des médicaments pour éviter de créer une pénurie.

    J’ai une urgence gynécologique, que dois-je faire ?

    Vous pouvez appeler votre médecin généraliste et/ou votre gynécologue. Vous verrez ensemble si vous pouvez venir à son cabinet pour être auscultée ou s’iel vous propose une consultation par téléphone ou en vidéo. En cas de problème grave, appelez le Planning Familial et/ou les urgences gynécologiques de l’hôpital le plus proche. On vous indiquera la marche à suivre.

    Je suis enceinte et ne désire pas cette grossesse, comment puis-je avorter ?

    Vous pouvez contacter votre médecin généraliste, une sage-femme, votre gynécologue et/ou le Planning Familial. Durant la crise sanitaire, la pratique de l’IVG est maintenue même si une perturbation des services est constatée. Des consignes ont été données aux professionnel·le·s de santé pour palier la saturation des établissements de santé, mais il vaut mieux ne pas attendre pour consulter en vue d’une IVG. Même si le gouvernement réaffirme que le droit des femmes à disposer de leur corps est un droit « qui ne saurait être remis en cause en période de crise sanitaire », vendredi 20 mars, un amendement visant à allonger le délai légal de l’IVG de 12 à 14 semaines a été rejeté au Sénat. Alors que le droit à l’avortement est déjà malmené en France depuis plusieurs années, on peut craindre que des femmes se retrouvent hors cadre légal avec la saturation de hôpitaux, la suppression de certaines opérations chirurgicales et la fermeture des centres de planifications.
    Quelques infos complémentaires ici : http://lesflux.fr/2020/03/23/covid-gyneco/

    Numéros utiles

    Planning familial

    Pour le Centre d’Accueil de Montpellier en cas de situation urgente, vous pouvez appeler le 04 67 64 62 19 (appeler obligatoirement avant de venir) de 09h à 13h. Pour toute demande d’information urgente il y a : Le N° VERT National (sexualités, contraception, avortement ) : 0 800 08 11 11 (du lundi au vendredi de 09h à 17h). Pour toutes autre consultations urgentes : Il vous faudra contacter votre médecin généraliste ou Sage femme libérale. Ces décisions sont susceptibles d’évoluer rapidement, restez donc à l’affût de toute nouvelle information (https://www.planning-familial.org/fr/le-planning-familial-de-lherault-34)

    Pour toute information sur la sexualité, contraception, IVG

    N° vert : 0800 08 11 – Le site officiel : http://ivg.social-sante.gouv.fr/

    Pour la consultation avant IVG, contacter à Montpellier :

    Hôpital Arnaud de Villeneuve ( arrêt hôpital Lapeyronie – L1) : 04 67 33 64 43 Clinique St Roch (arrêt Sabines – L2) : 04 99 53 65 45 Un-e médecin généraliste ou gynécologue ou une sage-femme de votre choix. Si le-a médecin ou la sage-femme ne pratique pas les IVG, il/elle doit vous communiquer le nom de praticien-ne-s. Le site https://gynandco.wordpress.com recense des praticien-ne-s féministes.

    Médecin du Monde

    Consultations médicales et sociales sans rendez-vous : Lundi 14h – 17h Mercredi 14h – 17h Vendredi 9h – 11h30 Consultations dentaires sans rendez-vous : Lundi 9h – 11h30 Mercredi 9h – 11h30 Permanence médico-sociale sans rendez-vous pour les travailleur.se.s du sexe : Vendredi : 14h – 17h. Pour les consultations, merci de venir vous présenter dès l’ouverture du local.

    Commission féministe de l’UCL Montpellier


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    Notre santé n’est pas à vendre !

    29 Mar 2020

    Chaque année, le 7 avril est une journée mondiale de promotion de la santé. l’Organisation Mondiale de la Santé, créée un 7 avril utilise cette journée pour faire la promotion d’un thème lié à la santé. Celle de 2020 serait peut-être passée inaperçue sans le coronavirus.

    Le réseau européen contre la privatisation et la commercialisation de la santé et de la protection sociale, créé à l’origine par des syndicats et des mutualités en Belgique milite pour un service public de santé, gratuit, accessible à tous. Il a appelé à faire de cette journée, dès novembre 2019, une journée pour dénoncer la marchandisation de la santé, avec le slogan principal « notre santé n’est pas à vendre. » Plus d’infos sur le réseau : http://europe-health-network.net/spip.php?article5&lang=fr

    Avec le confinement général, leur proposition est d’être le plus nombreux possible à suspendre des draps aux balcons ce jour-là et d’afficher des slogans.

    L’UCL propose de s’appuyer sur cet appel qui prend une envergure toute particulière avec la catastrophe sanitaire, sociale et économique que nous sommes entrain de vivre pour exprimer notre colère et nos revendications sur des banderoles accrochées à nos fenêtres. Nous pouvons faire de cette journée une action de dénonciation pour pointer la responsabilité des Etats et de la course aux profits dans ce qui nous arrive, pour soutenir les femmes qui sont en première ligne dans l’accompagnement des malades, des personnes âgées, et des enfants. Nous pouvons réclamer que plus jamais, notre santé ne soit gérée par d’autres, nous pouvons crier que nos vies valent mieux que leurs profits et que nous n’attendrons rien des politiques qui nous ont mené à la catastrophe.

    Voici quelques idées de slogans pour s’inspirer, à vos pinceaux !

    ils ont ruiné l’hôpital, ne leur donnons pas nos voix

    nous jouons notre vie pendant qu’ils gèrent leurs profits

    l’État comptait ses sous, maintenant on compte les morts

    nos vies valent mieux que leurs profits

    le sort des femmes ? soigner et crever en silence

    confinement = rues désertes, + de violences machistes

    vous saviez, vous n’avez rien fait !


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    Notice d’info de l’UCL Montpellier : Solidarité directe (1)

    24 Mar 2020

    Bonjour à tous.tes.
    En ces temps spécifiques, le groupe de l’UCL de Montpellier trouve judicieux de pouvoir transmettre un maximum d’informations sur la situation et ce que nous pouvons faire.  Solidarité directe  Dans ces temps de confinement, il apparait important que nous puissions pallier aux manquements de l’Etat et que nous soyons tous.tes capable de prendre en main la santé des personnes les plus fragiles dans nos entourages direct. De nombreuses initiatives ont déjà commencé à se mettre en place depuis le début du confinement, qu’il s’agisse d’un soutien matériel ou moral aux personnes qui pourraient être les plus isolées. Qu’il s’agisse des précaires, des personnes à risque ou des personnes à la rue, nous avons la capacité d’agir, mais nous devons garder à l’esprit que cela doit se faire en respectant les gestes barrières afin de ne pas multiplier les risques d’infection.  

    1/ Infos sur les distributions alimentaires qui fonctionneraient encore et les lieux d’accueils ouverts pour les personnes sans papiers ou à la rue : 

    Ces Informations nous venant du collectif Migrant.es Bienvenue 34          

     Pour info, l’aide alimentaire devrait à nouveau fonctionner à partirde lundi. 

    Voilà ce qui est censé fonctionner :

    (source : collègues du social de l’Hérault)

    Voici les infos pour orienter au mieux les personnes :Les services de solidarités du département assurent une permanence sociale pour les urgences sur un numéro unique le 0467675000. Pour l’instant nous sommes situés physiquement sur le site de Philippides mais cela peut évoluer. Il est préconisé pour les partenaires ou les personnes de ne pas se déplacer mais d’appeler. Un certain nombre de procédures pourront être instruites à distance.
    Au niveau des associations caritatives- St Vincent de PaulLe restaurant d’entraide est ouvert le midi (11h30-13h30), fermé le soir.Accueil de nuit (25 places) maintenu soit 10 places pour le 115 et 15 places pour les personnes qui s’y présentent spontanément.L’épicerie solidaire fonctionne mais seulement pour les personnes qui y vont déjà (pas de nouveaux dossiers) les mercredis et vendredis matins de 8h30 à 11h30 et les mardis et jeudis de 15h à 17h.
    – La Croix-Rouge : Poursuite de distributions de petits déjeuners bd Henri 4 de 8h30 à 10h30.Les modalités ont changé privilégiant un service à emporter mais pas de fermeture prévue. Accueil de nuit même adresse maintenu.
    – Resto du cœur : La distribution des camions du cœur (seule activité pour l’instant de l’association car les centres de distributions étaient de toute façon fermés jusqu’au 06/04) est arrêtée depuis hier aux Arceaux mais devrait reprendre vendredi ou lundi prochain.La campagne des restaurants du cœur étant fermée, il n’y a plus de distributions dans les centres mais les restaus bébés vont rester ouverts avec une organisation pour un fonctionnement minimal.
    – Secours catholique : Fermé pour la semaine
    – Secours populaire : Organisation des distributions de colis alimentaire sur RDV pendant cette période de crise.Les distributions reprendront la semaine prochaine dans la majorité des antennes.Les personnes accueillies doivent se rapprocher de leur antenne locale pour prendre RDV.
    – Distribution de repas par l’association humanitaire de Montpellier : https://www.midilibre.fr/2020/03/19/montpellier-les-maraudes-et-distributions-de-nourriture-pour-les-sdf-continuent,8808990.phphttps://lepoing.net/le-prefet-et-la-ville-de-montpellier-font-semblant-daider-les-sans-abri/
    Plus d’informations à venir sur la page Facebook du collectif Migrants Bienvenue 34 https://www.facebook.com/collectifmigrantsbienvenue34/
     Les adresses (connues pour la plupart) sont là :https://www.siao34.org/wp-content/uploads/2017/08/Etat-des-lieux-sur-lAide-Alimentaire-%C3%A0-Montpellier-SIAO34-Juillet-2019.pdf Ensuite, le Préfet à lancé un appel aux volontaires par voie de presse : 
    https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/le-prefet-de-l-herault-lance-un-appel-aux-volontaires-pour-maintenir-l-aide-aux-plus-demunis-1584446513.
    Pour le moment, il n’y a pas de masques disponibles, ni de gel hydroalcoolique. 

    2/ Comment confectionner son propre masque de protection
    https://www.cnews.fr/france/2020-03-17/le-chu-de-grenoble-montre-son-personnel-comment-fabriquer-ses-propres-masques?amp

    3/ Concernant les personnes migrantes, la validité des documents (visa long séjour, titre des séjour, autorisation provisoire de séjour, attestation de demande d’asile, récépissé de demande de titre de séjour) qui arriveraient à échéance à compter du 16 mars est prolongée de 3 mois.

    La traduction des consignes de sécurité en plusieurs langues :

    https://www.facebook.com/lautrecantinenantes/photos/pcb.598032770785866/598030594119417/?type=3&theater

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