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Anti-racisme – Page 2 – Union Communiste Libertaire Montpellier
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Anti-racisme

  • Campagne nationale antiracisme et solidarité

    Campagne nationale antiracisme et solidarité

    11 Mar 2022

    En ces temps où les réfugié-e-s ukrainien-ne-s quittent en masse leur pays en guerre et sont notamment accueilli-e-s en France, renouvelons notre solidarité avec les exilée-e-s, les réfugié-e-s, les sans-papiers du monde entier. Bienvenues à elleux.

    Profitons aussi de ces moments pour réaffirmer notre combat contre le racisme et tous les états racistes.

    Avec cet appel, réaffirmons aussi notre refus de toutes les violences policières et pénitencières.

    A Montpellier nous nous retrouverons le 19 mars à 11h pour un rassemblement (voir l’agenda ci-contre).

    Le site de la campagne est ici. Ci-dessous, le tract national et les visuels de la campagne.

  • D’où que l’on vienne, où que l’on soit né·e, notre pays s’appelle Solidarité !

    D’où que l’on vienne, où que l’on soit né·e, notre pays s’appelle Solidarité !

    09 Déc 2021

    Notre pays construit des ponts, pas des murs. D’où que l’on vienne, où que l’on soit né·e, notre pays existe. Il s’appelle Solidarité.
    Notre pays n’a ni carte, ni limites. Il ne fait pas la guerre, si ce n’est au fascisme, au colonialisme, au racisme, à l’injustice et aux inégalités.
    Notre pays n’existe pas isolé, atomisé, soumis. Il existe dans tout ce qui relie, regroupe, donne confiance et lutte.
    Notre pays est en grand danger. Il doit sortir, se montrer, se lever. Vivre.
    Car notre pays brûle. Il s’appelle Avenir.
    Car notre pays est étouffé. Il s’appelle Liberté.
    Car notre pays se meurt. Il s’appelle Égalité.
    Car notre pays est opprimé. Il s’appelle Dignité.
    Notre pays est en danger. Nous appelons à la mobilisation générale.

    Pour l’avenir. Si la planète brûle, cela n’a rien à voir avec les migrations, nos couleurs de peau, nos origines, nos religions. Le monde n’attend qu’une étincelle pour exploser et certain.e.s nourrissent l’incendie qui nous menace.
    Nous dénonçons toutes les formes de racisme dont l’islamophobie, l’antisémitisme, l’anti-tziganisme, la négrophobie et le racisme anti-asiatique. Nous exigeons notamment la fin des contrôles au faciès, l’abrogation de la loi dite « séparatisme », le respect du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, la fin des dominations économiques, militaires et politiques, en particulier la Françafrique.

    Pour la liberté. Nous voyons que lorsqu’on commence à limiter la liberté pour certain·e·s, c’est la liberté de tou·te·s qui recule. C’est ainsi que se mettent en place des pouvoirs de plus en plus autoritaires.
    Nous exigeons la liberté de circuler et de manifester et notamment l’abrogation de la loi dite « sécurité globale », la fin des violences et des crimes policiers et pénitentiaires, la suppression des mesures de répression contre les migrant·e·s (OQTF*, IRTF*, …) et la fermeture des Centres de Rétention Administrative. Nous exigeons la destruction des murs qui s’érigent partout dans le monde pour séparer et contrôler les peuples.

    Pour l’égalité des droits. Les arguments utilisés contre l’immigration sont faux économiquement et ne servent qu’à justifier les mesures qui amplifient monstrueusement le racisme et les inégalités sociales. L’oppression et la surexploitation des migrant·e·s aggravent les conditions de tou·te·s les salarié·e·s.
    Nous revendiquons l’égalité des droits pour tou·te·s, le renforcement et l’accès réel à la santé, à l’éducation, à des revenus décents, au logement et l’arrêt des expulsions dans les foyers de travailleurs/euses migrant-es. Nous exigeons notamment la régularisation des sans-papiers.
     
    Pour la Dignité. Nous refusons la banalisation de l’insoutenable. Nous dénonçons les politiques anti-migratoires et de non-accueil des migrant·e·s. Nous refusons l’instrumentalisation des femmes à des fins racistes.
    Nous réclamons vérité et justice pour les victimes de violences policières et pénitentiaires. Nous exigeons le respect des convictions et croyances de tou·te·s. Debout, nous redevenons dignes.

    Pour la Solidarité. Nous appelons toutes et tous à se lever, se rassembler, s’organiser. A faire vivre notre pays partout où il existe. Dans les quartiers, les villages, les ronds-points, les écoles, les lieux de travail. Autour d’un hôpital menacé, d’une mosquée ou d’une synagogue fermée ou attaquée, d’une église où l’on fait une grève de la faim pour les migrant·e·s, des associations antiracistes dissoutes ou menacées de l’être, d’un théâtre qui avait été occupé, d’un piquet de grève, d’un immeuble menacé d’expulsion, d’une frontière. A partir d’un local associatif ou syndical, d’un lieu culturel et solidaire…

    Nous appelons notre pays à se lever en masse, s’organiser et lutter pour la solidarité et contre le racisme.

    • en multipliant les initiatives de toutes sortes
    • dans toutes les villes et les villages en manifestant ensemble le même jour le samedi 18 décembre à l’occasion de la Journée internationale des migrant·e·s
    • à Paris pour une manifestation nationale au mois de mars à l’occasion de la Journée internationale contre le racisme.

    Notre pays existe. Il s’appelle Solidarité.

    MANIFESTATION
    Samedi 18 décembre
    Montpellier, 15h Place de la Préfecture

    Signataires : Collectif de Sans Papiers de Montpellier, LDH Montpellier, RESF, MAJIE, Avec Toit, MigrantEs bienvenuEs 34, La CIMADE, La Carmagnole, CCFD Terre Solidaire, Médecins du monde, UJFP, Rencontres Marx, Comité Thomas Sankara, Collectif Montpelliérain de solidarité avec le Peuple grec. Union Syndicale Solidaires 34, FSU 34, NPA 34, EELV Montpellier, Ensemble ! 34, PG 34, UCL Montpellier.

    *OQTF : Obligation de Quitter le Territoire Français

    *IRTF : Interdiction de Retour sur le Territoire Français

  • Annulation des sommets Afrique-France, libération et régularisation de tous les sans-papiers

    Annulation des sommets Afrique-France, libération et régularisation de tous les sans-papiers

    10 Oct 2021

    Nous relayons le communiqué fédéral de l’UCL, publié le 07 octobre 2021, suite aux événements de cette semaine en amont du sommet Afrique-France.

     Ce jeudi 07 octobre à 14h, 8 membres de Collectifs Sans Papiers en provenance de Paris, venu⋅e⋅s à Montpellier pour les manifestations du  contre-sommet où elles et ils étaient venu⋅e⋅s dénoncer les conditions de vie des sans-papiers partout en France, ont été arrêté⋅e⋅s par la police nationale à la sortie de leur train à Montpellier Sud de France. Parmi elles et eux, 6 ont déjà pu être libéré⋅e⋅s suite à la mobilisation de nombreuses organisations et individus devant l’hôtel de police de Montpellier. 2 ont été envoyés en centre de rétention administrative (CRA).

    Nous dénonçons vivement les méthodes abjectes de la préfecture de  Montpellier en amont de ce sommet France-Afrique qui se révèle une  nouvelle fois sous son vrai visage : la mise en scène des « forces vives » de la « société civile » françaises et africaines souhaitée par le gouvernement et la mairie de Montpellier ne sont rien d’autre qu’une façade visant à invisibiliser les oppressions. Et parmi elles, le traitement réservé aux sans-papiers, volontairement maintenus dans la précarité et la clandestinité par le gouvernement. 

    Nous dénonçons cette arrestation qui vise clairement à intimider les membres des CSP mobilisé⋅e⋅s contre ce sommet, alors qu’ils et elles venaient se  joindre à des manifestations déclarés en préfecture, et venaient exiger des conditions de vie humaines. 

    Annulation des sommets Afrique-France, libération et régularisation de tous les sans-papiers !

  • Madama : Il vit ici, il reste ici

    Madama : Il vit ici, il reste ici

    18 Fév 2021

    Madama, un jeune malien arrivé sur le territoire français en septembre 2018 et accueilli par une famille depuis deux ans est menacé d’expulsion, comme de nombreux jeunes, par la préfecture de Haute-Loire.

    Parfaitement intégré, inscrit dans une formation agricole en apprentissage avec un couple d’éleveur.euse qui n’attendent que lui, Madama soutenu par sa famille d’accueil, a déclenché un formidable élan de solidarité. Une grève de la faim a été entamée depuis le 30 janvier par Éric, largement soutenu par ses camarades de l’UCL Le Puy.

    En bute depuis plus d’un an à un processus administratif préfectoral qui vise à broyer ces jeunes migrant-es et à l’application concrète d’un racisme d’état, un mouvement de solidarité très large s’est formé autour de Madama et de cette action. Impossible de citer tous les soutiens, mais ils s’agrègent autour de RESF. Une intersyndicale très large s’est aussi constituée derrière ce mouvement avec Solidaires, CGT, FSU, FO, CFDT, et CFTC.

    L’UCL Le Puy a investi toute ses forces dans cette lutte en participant aux activités partagées entre les différentes organisations : gestion des réseaux, de la presse, coordination des actions…

    Et des moyens d’action, il y en a :

    • Depuis le samedi 30 janvier, notre camarade est en grève de la faim. Une pétition circule sur change.org qui à ce jour a réuni plus de 30 000 signatures : http://chng.it/25pqVgggbh;
    • Plusieurs rassemblements ont été organisé pour récolter de nombreuses signatures;
    • Vendredi 5 février, une centaine d’élèves du lycée du camarade en grève de la faim organisaient un sit in de soutien dans leur établissement, genou à terre et poing levé pour soutenir Madama et leur enseignant;
    • Mardi 9 Janvier une manifestation était organisée rassemblant plus de 200 personnes. Une manifestation d’agriculteurs ayant lieu en même temps, la préfecture a pris un arrêté préfectoral pour interdire notre rassemblement. Cela montre à quel point le pouvoir est dans la peur. Nous citons cet arrêté : «Considérant (…) que cette initiative soutenue par des groupes de l’ultra gauche locale n’est pas déclarée auprès de la préfecture; qu’il n’est pas exclu que ce second groupe essaye d’imposer sa présence et perturbe sciemment le rassemblement dûment déclaré par le collectif susmentionné provoquant ainsi des tensions et des troubles graves à l’ordre public (…) Considérant de ce qu’il précède que le risque d’affrontement n’est pas écarté entre les différents protestataires.». Cela en dit encore long sur les dérives liberticides de ce gouvernement.

    L’UCL Le Puy préfère retenir ce formidable élan de solidarité derrière Madama, rassemblant autant les militants que des anonymes qui ont découvert la brutalité et la violence des méthodes de l’État contre ce jeune, et que des représentants des différentes religions.

    L’UCL Le Puy continue son combat pour Madama et tous les autres migrant-es. Nous appelons donc à rejoindre la grande manifestation organisée par le comité de soutien à Madama : soyons nombreuses et nombreux mercredi 17 février à 10h30 place Cadelade (Le Puy en Velay)!

    Union communiste libertaire, le 15 février 2020

  • La double face liberticide du pouvoir macronien

    La double face liberticide du pouvoir macronien

    08 Fév 2021

    La mobilisation contre le projet de loi Sécurité globale a démarré en novembre dernier. Depuis, les manifestations se succèdent construisant un large débat de société sur les violences policières et leur impunité. Mais aussi sur leur rôle dans le maintien de l’ordre dominant. Le projet de loi sur le «séparatisme», même rebaptisé, est l’autre offensive majeure contre les libertés publiques : il vise à stigmatiser une partie de la population, celle de confession musulmane ou considérée comme telle, pour diviser les classes populaires. L’Union communiste libertaire appelle à combattre cette double offensive du pouvoir macronien tout en convergeant avec les luttes sociales en cours.

    C’est par centaine de milliers et sur 200 villes que les manifestant·es contre la loi sécurité globale se mobilisent depuis bientôt trois mois.

    Les cadres unitaires locaux se sont multipliés dans lesquels on retrouve la plupart du temps les organisations syndicales CGT, FSU et Solidaires, les associations comme Attac ou la LDH, les collectifs de familles de victimes de crimes policiers et les organisations de gauche et d’extrême-gauche. Les groupes et militant·es de l’UCL prennent bien sûr une part active à cette mobilisation. Pourquoi?

    Museler et soumettre

    Parce que la loi sécurité globale donnera plus d’impunité encore aux violences policières en entravant leur documentation. Des violences qui revêtent souvent un caractère raciste, frappent les classes populaires là où elles vivent comme là où elles luttent.

    Cette loi prévoit également une saturation sécuritaire de l’espace public (généralisation des drones et des caméras piétons) : là encore ce sont nos contestations qui sont la cible de cette surveillance.

    S’y ajoutent des décisions du gouvernement facilitant le fichage des opinions politiques, religieuses ou syndicales, des comportements et habitudes de vie. Il s’agit bien de museler et soumettre. À l’appui de forces de l’ordre, celui de ceux qui nous exploitent et nous oppriment.


    Nous ne nous laisserons pas diviser

    En parallèle du projet de loi «sécurité globale», celui sur le «séparatisme», même rebaptisé «confortant le respect des principes de la République», est l’autre face liberticide de l’offensive en cours.

    Personne ne peut nier que ce projet de loi s’inscrit dans la lignée des politiques de stigmatisation islamophobes : il s’agit bien une fois de plus de désigner les personnes musulmanes ou considérées comme telles comme des ennemis de l’intérieur.

    Ce projet de loi prévoir également la création d’un délit d’intention et d’une responsabilité collective pour les associations qui auraient l’obligation d’agir pour la «sauvegarde de l’ordre public». Là encore, quel ordre?

    Ces attaques liberticides interviennent dans un contexte de crise sanitaire et sociale extrêmement grave. Une crise qui va se traduire par des centaines de milliers de licenciements et de destructions d’emploi.

    Il nous appartient de renforcer et d’organiser toutes les contestations, toutes les résistances, toutes les mobilisations. En commençant par manifester le 30 janvier et être en grève le 4 février.

    Face au pouvoir des dominants et du Capital, construisons le pouvoir populaire!

    Union communiste libertaire, le 28 janvier 2021


  • Le 09 janvier la librairie réouvre ses portes (15h-19h) avec une expo et fête ses 20 ans !

    Le 09 janvier la librairie réouvre ses portes (15h-19h) avec une expo et fête ses 20 ans !

    05 Jan 2021

    Au programme :

    Le 09 janvier à 17h : inauguration de l’exposition

    Le 16 janvier à 16h : Un local où peut se construire le féminisme – Diffusion des émissions de La Collective 34 « Les sorcières de Salem » et autres bandes son

    Le 23 janvier à 16h : Un local au coeur des mouvements sociaux : retour sur 20 ans de luttes

    Le 30 janvier à 16h : Luttes des personnes sans-papiers et migrantes : un lieu à disposition – Diffusion du film « Arracher les droits »

    Le 06 février à 16h : Lutter ici face aux crises du capitalisme (économique, sociale, écologique et sanitaire) – Présentation de notre brochure « Crises : analyses libertaires », de différents collectifs d’entraide et des
    luttes écolo d’hier et d’aujourd’hui

    Le 13 février 16h : Lois sécuritaires – Présentation de notre bouquin « Ordre sécuritaire et inégalités sociales » paru en 2005.

  • Nouvelle agression fasciste à la Croix-Rousse à l’occasion d’une collecte de jouets pour Noël

    Nouvelle agression fasciste à la Croix-Rousse à l’occasion d’une collecte de jouets pour Noël

    15 Déc 2020

    Ce samedi 12/12, à la sortie d’une collecte solidaire de vêtements et de jouets organisée par l’association PESE dans les locaux de la librairie la Plume Noire, deux adhérents de l’association PESE (Pour l’Egalite Sociale et l’Ecologie) également syndiqués à Solidaires Rhône ont été agressés par un groupe de 7-8 militants d’extrême-droite.

    Ayant visiblement repéré les lieux, les fascistes ont attendus que les 2 bénévoles soient seuls pour les rouer de coups (10 minutes auparavant, une dizaine de personnes étaient présentes dans la librairie).

    L’attaque est loin d’être anodine :

    • elle a été faite le jour d’une collecte de vêtements et de jouets organisée par une association en direction de familles démunies, en particulier les familles migrantes.
    • le lieu ciblé qui accueillait la collecte, a déjà subi par le passé des menaces, des collages sur sa devanture et une attaque en 2016 par une vingtaine de fascistes.

    Pour rappel, la ville de Lyon est toujours la base de plusieurs groupes fascistes dont Génération Identitaire qui a pignon sur rue avec un local ouvert au public (la Traboule) et une salle d’entrainement au combat de rue (l’Agogé).

    Depuis 10 ans, nos organisations sont impliquées dans des collectifs luttant contre ces groupuscules et pour la fermeture de leurs locaux et nous continuerons à l’être malgré les intimidations et cette nouvelle attaque. La stratégie de l’extrême-droite ne change pas : agresser, faire peur y compris sur des membres d’une association mais nous restons déterminé.e.s à lutter contre ces militants de la haine.

    Sous l’ère Collomb, les fascistes n’ont jamais été inquiétés et les fermetures de locaux l’ont été uniquement par la mobilisation des habitant.e.s. des quartiers concernés.

    Combien d’attaques, combien d’agressions devront avoir lieu, combien de blessé-e-s devrons-nous dénombrer, pour qu’enfin des mesures soient prises contres ces groupuscules ? Ou peut-être devrons-nous attendre un.e mort.e ? Le laissez-faire envers ces militants d’extrême droite est insupportable.

    De notre côté, nous continuerons à nous battre aux côtés des salarié.e.s, des exploité.e.s pour notre émancipation et la justice sociale à mille lieux des discours fascistes. Nous continuerons à mobiliser les salarié.e.s et les habitant·e.s des quartiers concernés contre ces menaces.

    Face aux fascistes, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes et la solidarité de notre camp social.

    Union Communiste Libertaire et Solidaires Rhône

  • Mobilisation pour le 18 décembre, journée internationale des migrants

    Mobilisation pour le 18 décembre, journée internationale des migrants

    08 Déc 2020

    L’actualité du moment (loi sur la « sécurité globale », loi sur « séparatisme »), n’a pas permis aux Etats Généraux des Migrations de Montpellier (EGM) d’organiser comme il le souhaitait, en conviant le plus grand nombre à participer à la mise en place de la mobilisation du 18 décembre de cette année, et en soutenant le nouveau Collectif des Sans-Papiers de Montpellier (CSP Montpellier). Et pourtant, nos luttes sont bien liées, nous n’oublierons pas de si tôt les événements de Saint-Denis et du lendemain, place de la République…

    La réunion des EGM de ce jeudi 3 novembre 2020 a confirmé le programme de la journée du vendredi 18 décembre à Montpellier, pour la journée internationale des migrants, Acte IV de la marche des solidarités (tract ci-joint) :

    – 15 h : Rassemblement au parvis de la mairie. Nous y installerons des tentes pour montrer la précarité de l’hébergement des migrants et ne pas oublier les images récentes de Paris

    Une réunion avec le maire de Montpellier (EGM – CSP) a eu lieu ce vendredi 4 décembre afin de demander le soutien de la ville, signataire de la charte ANVITA, afin qu’elle s’implique dans la défense du droit des migrants et qu’elle prenne aussi le relai de ce que l’État ne fait pas, en particulier la mise à l’abri. Il ne faut surtout pas relâcher la pression !

    Toute la journée, animations, musique, manifestations bruyantes…

    – 16h30 : Départ de la mairie pour une manifestation jusqu’à la préfecture. Nous y emmènerons les tentes avec une petite lumière à l’intérieur afin de les déposer ensuite à la préfecture (cette fois-ci nous les récupérerons, nous ne laisserons pas les forces de l’ordre les saccager ! Elles servent malheureusement beaucoup !– 18h : rassemblement devant la préfecture. Une demande d’audience au préfet a été faite afin de mettre en avant les marcheur-se-s, et les revendications de la marche des solidarités (régularisation de tout-e-s les sans-papiers, fermeture des CRA, logement pour tou-te-s)

    Nous avons besoin de vous pour cette mobilisation, par votre présence, mais aussi en diffusant largement ce message sur vos outils de communication, dans vos réseaux … Nous avons besoin de tentes automatiques (style « deux secondes », petites et transportables) et de lampes torche, amenez les vôtres ou aidez-nous à en acheter en contactant Cécile (cecileduportal@libertysurf.fr, 07 8275 95 99). Voici un framacalc à remplir pour nous aider à évaluer ce dont nous disposerons : https://lite.framacalc.org/9kga-tentes-et-lampes-torche-18-decembre

    Nous vous proposons également un atelier de confection de banderole/pancartes/visuels le mercredi 9 décembre à partir de 16h30 au local d’Ensemble (rue du commerce à Montpellier).

    Les EGM et le CSP 34

    https://mobilizon.fr/events/af2526f8-d626-442a-83b3-377491c942e7


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    Faut-il défendre la République ?

    19 Nov 2020

    Ces derniers jours, depuis l’assassinat horrible de Samuel Paty par l’extrême droite islamiste une lame de fond s’est exprimée pour défendre les « Valeurs de la République ». Si les valeurs d’égalité, de liberté et de fraternité sont des idées qui sont à la base de notre engagement communiste libertaire, ce n’est pas réellement ce qui est en jeu. En effet, en France, la notion de république est devenue pour une grande partie du champ politique un synonyme du terme de « nation », assimilant la « République » à une « France éternelle ». C’est dans cette perspective qu’il faut comprendre les sorties du ministre de l’Éducation Nationale Jean-Michel Blanquer qui promeut l’obligation de porter des tenues « républicaines » pour empêcher les jeunes filles de porter des « crop top » qui montrent leur nombril. C’est aussi au nom de la République que les femmes ne peuvent porter le voile au sein de l’Education Nationale.

    Il faut s’interroger sur cette notion de République à laquelle nous serions tous censés faire allégeance et qui défendrait à la fois la liberté, l’égalité et la France. Un rapide examen de l’actualité nous montre que le présent régime républicain est relativement peu compatible avec l’égalité ainsi que les libertés. Le niveau d’inégalité est en constante hausse alors que les revenus des plus riches explosent. De même, les lois sécuritaires sont en constante augmentation, le maintien de l’ordre se brutalise. De plus, depuis 2016, nous avons passé plus de temps en état d’urgence qu’en état « normal », d’autant plus qu’une grande partie des mesures de l’état d’urgence sont passées dans la loi ordinaire. Dès lors, comment expliquer que les valeurs de la Républiques soient défendues de manière quasi frénétique par les défenseurs de l’ordre en décalage total avec un réalité liberticide et inégalitaire ? Cette défense parait quelque peu hypocrite, si ce n’est confinant à la tartufferie…

    A notre sens, pour répondre à cette interrogation, il faut réexaminer l’histoire de France pour un peu mieux comprendre de quoi il en retourne lorsque l’on parle de République. En effet, il serait possible de croire que la République descend en ligne droite des combats victorieux du peuple face à la liberté et aux tyrans, aristocrates curés et oppresseurs en tout genre… La réalité historique est tout autre : les régimes républicains en France se sont construits contre les classes populaires. Pour les 4 premières Républiques à chaque fois, le schéma est relativement similaire. Le régime républicain se met en place au cours d’une révolution populaire alliant de larges fractions de la bourgeoisie aux classes populaires. Très rapidement, alors que les organisations bourgeoises consolident leur pouvoir et que les classes populaires se font remuantes, une très forte répression et des massacres mettent un terme aux aspirations populaires. C’est une République bourgeoise basée sur la défense de l’ordre capitaliste qui se met en place, une république des possédants…

    C’est le cas lors de la Première république, proclamée le 10 aout 1792 pendant la Révolution Française. Au début, le peuple parisien met les revendications populaires au centre et exerce une pression sur l’assemblée pour satisfaire des revendications à la fois économiques et démocratiques. Au bout de deux ans, le coup d’état de Thermidor met la barre à droite et écrase dans le sang les aspirations des sans-culottes, mettant en place un Régime modéré et bourgeois, le Directoire.

    Ce schéma se retrouve lors de l’instauration de la deuxième république de 1848. Après avoir conquis le pouvoir en février 1848 avec l’appui des ouvriers parisiens, en juin l’armée républicaine écrase dans le sang un mouvement insurrectionnel réclamant plus d’égalité sociale. La sauvage répression du général Cavaignac fait plusieurs milliers de morts dans les rangs des ouvriers parisien et sonne le glas des espoirs d’une république sociale au profit du parti de l’ordre.

    En 1870, alors que la Troisième République nait de la défaite de Napoléon III face à la Prusse, des événement similaires se déroulent. En mars 1871, se crée la commune de Paris qui entend substituer une fédération libre de communes basées sur la démocratie directe et l’égalité économique à la république bourgeoise. La Troisième république se construit sur l’écrasement sanglant de la Commune de Paris et de ses aspirations : plus de 25000 morts et de milliers de personnes sont déportées pour que ce régime puisse voir le jour.

    Ce type d’écrasement se reproduit à une moindre échelle à la Libération. Alors que le patronat s’est discrédité en collaborant avec le nazisme, la Quatrième République semble partie pour être très à gauche, mais très rapidement les communistes sont éjectés du gouvernement et les grèves ouvrières de l’hiver 1947 sont réprimées dans le sang, faisant plusieurs morts et. Au passage, les GMR, troupes de choc du régime de Vichy (fondues dans les CRS), reprennent du service, ce qui donnera naissance au fameux slogan « CRS=SS ».

    Les diverses républiques ne se fondent pas uniquement sur l’écrasement des revendications des classes populaires en Métropole, elles se développent aussi sur la subordination et l’impérialisme des colonies. Si Jules Ferry est connu dans l’historiographie républicaine pour avoir rendu l’école obligatoire, il fut aussi un des plus ardents promoteurs du colonialisme français. C’est la troisième République qui construit la plus grande partie de l’Empire colonial Français, au prix de millions de morts1.

    Enfin, c’est aussi la défense du colonialisme et de l’impérialisme qui est à l’origine du régime que connait actuellement la France. La Guerre d’Algérie fait trébucher la Quatrième République, et c’est un coup d’Etat qui place De Gaulle au pouvoir en 1958. C’est sous la menace d’une attaque de parachutiste pro Algérie Française que De Gaulle prend la tête du gouvernement et change la Constitution pour créer la Cinquième République. Si le général se débarrasse rapidement de ses embarrassants soutiens, c’est pour mieux préserver les intérêts français et mettre en place un néocolonialisme dans de nombreux pays africains qui deviennent formellement indépendants mais demeurent soumis à l’impérialisme français. Rappelons que la France tire toujours la majeure partie de son approvisionnement énergétique de ses « anciennes » colonies (gaz algérien, uranium du Niger et pétrole gabonais)2.

    Ces différents éléments historiques montrent que la République n’est pas un régime défendant l’égalité et la liberté qui aurait pu être dévoyé en cours de route. Au contraire, le régime républicain français a pour constante d’être un régime au service d’une classe dominante. L’origine de chaque république, n’est pas une révolution. Au contraire, la République est ce qui est advenu lorsque les aspirations des classes populaires ont été écrasées dans le sang, tout comme les aspirations de liberté des peuples colonisés. Dans cette mesure, une révolution communiste libertaire ne sera pas républicaine mais au contraire construira une fédération de communes libres qui remplacera la République bourgeoise et colonialiste.

    Matt (UCL Montpellier)

    1 Livre Noir du Colonialisme

    2 Ref histoire de l’or noir


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    Nice : la spirale de la terreur ne brisera pas nos solidarités

    01 Nov 2020

    Quinze jours à peine après l’horrible assassinat de Samuel Paty, un homme, se revendiquant là encore de l’intégrisme islamiste, a tué trois personnes à Nice le jeudi 29 octobre. L’UCL toute entière est révulsée par ces nouveaux meurtres et veut témoigner ici de ses condoléances aux familles des victimes et à leurs proches. Les assassins qui tuent ici comme Daech en Syrie sont parmi nos pires ennemis et l’ensemble des forces progressistes doit faire rempart à leurs agissements criminels.

    Ce sont d’ailleurs bien nos camarades Kurdes et des volontaires internationaux qui luttent contre Daech. C’est bien le camp progressiste, ici qualifié d’islamo-gauchiste, qui lutte là-bas. Que fait l’État français pour les aider, lui qui assure vouloir lutter contre l’intégrisme?

    La bataille passe par la lutte contre l’impérialisme de notre propre pays, par la lutte internationaliste avec nos camarades Kurdes, par la lutte antiraciste en France, par et pour la construction d’une véritable unité de notre camp social.

    Nous devons nous défendre face aux réactionnaires, islamistes ou identitaires, qui se nourrissent mutuellement des divisions et des haines qu’ils alimentent. La spirale de la terreur dans laquelle semble s’enfoncer l’hexagone est lourde de menaces sur nos libertés et pour nos solidarités.

    Déjà les instrumentalisations racistes et islamophobes du meurtre de Samuel Paty avaient été quasi-immédiates. L’amalgame avec les terroristes est à spectre très large et donne lieu à des perquisitions délibérément abusives ou à la menace de dissolution d’une association de défense des droits humains comme le CCIF.

    Par la voix des ministres Darmanin ou Blanquer, par celle d’éditorialistes réactionnaires relayés dans les médias de grande écoute, ces instrumentalisations et amalgames livrent à la vindicte toute une partie de la population, de religion musulmane ou considérée comme telle : des dégradations ou menaces sur des lieux de culte, des agressions de femmes portant le foulard se sont déjà succédées depuis deux semaines.

    Jusqu’à la menace par arme de poing d’un commerçant maghrébin à Avignon ce même jeudi 29 octobre par un homme proche ou membre de l’organisation fasciste Génération identitaire qui a été abattu par la police. Le ministre de l’intérieur prendra-t-il la mesure de cette menace émanant de l’extrême droite? Demandera-t-il de dissoudre Génération identitaire?

    Tout indique en réalité que le gouvernement est bien plus sensible aux exigences martiales de la droite et de l’extrême droite qui en appelle désormais à prendre des «mesures de guerre».

    En pleine surenchère, le gouvernement élargit l’amalgame jusqu’à des syndicats comme SUD-Éducation ou l’Unef, s’attaque à l’Observatoire de la laïcité, désigne les prétendus «islamo-gauchistes» comme complices des terroristes.

    Face à la montée des périls, l’UCL réaffirme sa volonté de préserver les libertés démocratiques existantes, déjà si fragilisées depuis l’introduction dans le droit commun des mesures d’état d’urgence de 2015.

    L’UCL appelle surtout à renforcer les solidarités populaires, celles qui nous unissent au lieu de nous diviser, particulièrement en cette période de crise sanitaire et sociale.

    Nous n’oublions pas que ceux qui manient le racisme et l’islamophobie aujourd’hui sont ceux qui entretiennent le «vrai séparatisme» : celui des inégalités sociales et des discriminations racistes.

    L’UCL et ses militant·es se tiennent disponibles pour construire, avec l’ensemble des syndicats, associations, collectifs, organisations politiques qui le jugent également urgent, un large front uni de la solidarité et de l’égalité face à la haine et au racisme.

    Nous ne nous laisserons pas diviser.

    Union communiste libertaire, le 30 octobre 2020

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