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Attention : La manifestation a été reportée au dimanche 29 septembre pour cause d’épisode cévenol.
Samedi 21 septembre, une manifestation pour le climat partira du Peyrou à 14h. Nous y serons présent-e-s avec une banderole. Nous vous invitons à nous rejoindre ! Pour permettre à nos militant-e-s d’être présent-e-s à cette mobilisation, notre librairie n’ouvrira qu’à 17h. N’hésitez pas à venir discuter tranquillement après la manifestation!
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En Amazonie, c’est l’équivalent d’un terrain de foot qui
brûle par minute. Conséquence directe de l’exploitation capitaliste qui
détruit implacablement l’habitat de milliers d’espèces et d’humains.
Mais de tels incendies gigantesques touchent également l’Afrique, la Sibérie
et l’Amérique du Nord. Au-delà même des destructions, les quantités énormes
de gaz carbonique dégagées vont accélérer le réchauffement climatique.
Le Brésilien Bolsonaro est pointé du doigt par certains chefs d’État.
Il est évident que la politique de ce résidu de fascisme aggrave la situation
et qu’il est une plaie pour l’humanité. Mais d’autres ne font guère mieux.
En Bolivie aussi, les incendies font rage, parce que le « socialiste »
Evo Morales encourage les capitalistes à ravager la forêt primaire.
Quant à Macron, son recul,
en Guyane, sur le projet aurifère de la Montagne d’or ne doit pas faire
oublier qu’il autorise toujours la prospection et l’exploitation minière
en Amazonie.
Entre Macron, Morales et Bolsonaro il y a une différence de degrés,
pas de nature. Le capitalisme, sous toutes ses formes, a le visage de la
mort. Il mène à la destruction
de l’humanité et de son habitat. La lutte n’est plus seulement sociale,
elle engage notre survie. Cette vérité est chaque jour plus éclatante et
c’est sur elle que doivent se construire les mobilisations écologiques,
loin du cirque électoral et du capitalisme verdâtre.
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La mobilisation contre le G7 de Biarritz a été un énorme
fiasco, avec une cristallisation des divergences stratégiques et
organisationnelles au sein du milieu militant. Légalisme non violents
d’un côté, insurrectionnalisme à courte vue de l’autre… C’est la rançon
d’une mobilisation sans objectifs.
Le contre-sommet du G7 avait été organisé depuis
septembre 2018 par une plate-forme double (une basque et une hexagonale)
composée de différentes organisations et associations, notamment Attac,
les Amis de la Terre, la LDH et diverses ONG, soutenues par plusieurs
organisations politiques et syndicales. Peu avant le contre-sommet, les
groupes révolutionnaires locaux qui participaient à l’organisation (les
collectifs anarchistes locaux IPEH Antifaxista et Indar Beltza)
s’étaient retirés de la plate-forme, déplorant l’opacité des décisions
et les pratiques autoritaires qui y prévalaient.
Tout le monde se retrouvait néanmoins à Urrugne, sur le campement aménagé pour recevoir 10 000 contestataires. Un « village altermondialiste »
isolé par les autorités… à 30 kilomètres de Biarritz, où se tient le
G7, et à 7 kilomètres d’Hendaye, où se tiennent les conférences du
contre-sommet.
Le campement d’Urrugne, à 7 kilomètres d’Hendaye.
cc Pierre-Olivier Chaput/Radio Parleur.
Du début à la fin, sur ce camp d’Urrugne, il y aura peu d’animation
politique : quelques stands de gilets jaunes avec journaux locaux et
tracts, quelques anarcho-syndicalistes et autonomes. Les policiers ont
d’abord été autorisés par les organisateurs et organisatrices à pénétrer
dans le camp, et ont procédé à des contrôles. L’ambiance a vite été
délétère, entre les prêcheurs de l’insurrection immédiate d’une part,
rejetant toute règle (vue comme arbitraire) et toute discussion avec les
organisateurs du contre-sommet volontiers traités de « collabos » ;
d’autre part les institutionnels et légalistes de la plate-forme,
chantres de la non-violence, hostiles à toute autre forme d’action, et
autoritaires dans la communication des informations, la prise de
décisions et l’organisation des actions.
Tentative avortée de bloquer l’autoroute
Dès vendredi, vers 16 heures, après s’être installé·es, environ 300
militantes et militants entament une manifestation sauvage près du camp,
avec pour but le blocage de l’autoroute. Aucune casse en traversant la
ville, pas d’incidents notables. La manifestation arrive face à un
important barrage de fourgons des forces répressives, qui les attendent à
l’entrée de l’autoroute. Derrière, les « Brigades de répression de l’action violente »
(Brav, créés en mars, pendant le mouvement des gilets jaunes) bloquent
la voie empruntée à l’aller. En réponse, quelques cailloux sont envoyés
dans leur direction, après quoi ils répliquent en tirant dans le tas
avec leurs LBDs, sans aucune sommation.
Cela révèle la posture des forces de l’ordre pour toute la durée du
contre-sommet : attendre et/ou provoquer le moindre faux pas pour
réprimer le plus violemment possible.
Le cortège suit l’itinéraire imposé par la police sans problèmes.
Drones et hélicoptères le survolent et surveillent son évolution. Malgré
cela, les forces de répression tentent des intrusions dans le cortège à
deux reprises, d’abord un motard de la gendarmerie, puis une voiture de
la Brigade anticriminalité (Bac), virés tour à tour du cortège. Les
provocations deviennent menaces lorsque les Brav foncent sur les
manifestantes et manifestants, les attaquant à coups de matraques et de
LBD. Des blessé·es sont à déplorer, ainsi que plusieurs arrestations
d’une violence extrême. Les agressions policières se poursuivent à
l’encontre des manifestantes et manifestants qui cherchent à rentrer,
jusqu’à l’entrée du camp où enfants et personnes âgées sont installé·es
pour le contre-sommet.
Peu après le retour et le récit des camarades participant-es, nouveau
rassemblement sur la route en bas du camp. Les forces répressives
reviennent. Elles sont accueillies par des manifestant·es mis·es en
colère par la répression qui a précédé. Après un moment de simple
présence, les forces répressives se remettent à tirer au LBD, à envoyer
des grenades lacrymogènes sur les gens, qui remontent sur le chemin vers
le camp. Des barricades sont dressées, jets de pierres en réponse à
l’agression des CRS. Ces derniers finissent par redescendre et se
retirer après quelques derniers jets de grenades et tirs de LBD.
Quinze mille personnes à Hendaye
Samedi matin à 11 heures, à Hendaye, la manifestation est déclarée.
Quinze mille marcheurs et marcheuses défilent sous divers drapeaux
d’organisations politiques, syndicales et associatives, entre autres
Attac, Ensemble, la CNT, Extinction Rébellion (XR), SUD-Solidaires,
Oxfam, etc. On entend des chants pour la libération des prisonniers
politiques basques. On reconnaît aussi les slogans des samedis Gilets
Jaunes à Bordeaux.
La police se tient en retrait. Dans la ville il y a peu de monde
outre les 15.000 manifestant-es annoncé-es. La plate-forme a prévu un
service d’ordre de plusieurs centaines de non violent-es, notamment
d’Alternatiba et d’Attac, qui protègent en chaîne humaine les banques et
autres symboles capitalistes de toute action qui aurait pu les viser,
tout en scandant des slogans anticapitalistes. Elle défend ainsi sa
décision arbitraire et unilatérale de soumission et d’enchaînement au
système capitaliste et à l’État, qu’elle nomme pudiquement « consensus d’action ».
Les organisations non-violentes se sont ainsi faites les auxiliaires
objectives des forces de répression, allant jusqu’à tenter d’empêcher
les personnes agacées par cette attitude de sortir du cortège et de
changer d’itinéraire.
À Hendaye, la manifestation du 24 août a attiré 15.000 personnes.
cc Pierre-Olivier Chaput/Radio Parleur
Après avoir été défendu par les manifestant·es, un homme se fait
arrêter : trouvant d’abord refuge dans un bar devant lequel ils et elles
s’interposent avant d’être écarté-es par les policiers, hués par la
foule, il est finalement interpellé. Cet exemple montre bien qu’à
l’inverse des positions tranchées de la plate-forme qui n’a pas
communiqué sur les multiples arrestations ni sur les blessé·es ou
l’infiltration et le fichage policiers, les contestataires du G7
n’étaient pas dans leur globalité aussi aveugles sur le rôle historique
des forces répressives ou sur l’action non violente. Tout le monde ne
rentrait pas dans la logique de reddition des organisations de la
plate-forme.
La manifestation finit sans plus d’incidents à Irun, côté espagnol de la frontière.
Le Pays basque bouclé par la police
Dans la région, contrôles systématiques de toutes les voitures,
fouilles intégrales et intimidations sont la norme. Les voitures sont
arrêtées et contrôlées tout le long de la route. Trois militants
allemands ont ainsi été interpellés, et deux emprisonnés, sans autre
motif que leur possession de brise-glace et de documents liés à la
gauche radicale.
Table ronde « Ripostons à l’autoritarisme ! » au contre-G7, le 21 août.
cc G7EZ
À Bayonne, zone interdite aux manifestations, plusieurs appels à rassemblement tournent ;
des policiers et gendarmes à tous les coins de rues, ils contrôlent au
hasard les passant-es, les ponts sont bloqués par des barrages avec
nouvelles fouilles systématiques. Le Petit Bayonne s’en trouve
verrouillé. Certain-es militant-es se font contrôler six fois de suite.
De nombreuses arrestations préventives. Ambiance d’occupation, blindés,
canons à eau, nombreux voltigeurs hués par la foule. Les forces
répressives ont commencé à encercler la zone, finissant par la fermer
totalement avec des grilles anti-émeutes mobiles. Les personnes ayant
prévu de manifester sont éparpillées en petits groupes du fait de
l’omniprésence des forces répressives, et régulièrement intimidées.
Le rassemblement a lieu à l’entrée de la ville sur la presqu’île, environ 500 personnes participent ;
des affrontements ont lieu entre manifestant-es non équipé-es d’un côté
et forces répressives, avec canon à eau, hélicoptères, drones et Brav
de l’autre. Après un grand nombre d’arrestations de manifestant-es, le
rassemblement se termine par une nasse très longue. Le soir, des
affrontements ont lieu sur le camp, en réponse aux provocations des
forces répressives.
L’annulation des actions de blocage
Le dimanche, la plate-forme annule sept actions de désobéissance civile. Selon Le Canard enchaîné, (1) le ministère de l’Intérieur aurait négocié cela en échange d’une autorisation officieuse de la « marche des portraits » à Bayonne… qui par ailleurs sera un échec, en ne rassemblant que peu de monde.
Le lendemain, les deux plateformes anti-G7 ont opposé un démenti formel aux informations du Canard (2).
La nuit de dimanche à lundi, dernière confrontation avec les forces
répressives qui sont revenues harceler les participantes et participants
par des contrôles incessants à l’entrée du camp après avoir contrôlé
les gens le long de la route.
La grille mobile anti-émeutes utilisée par la police.
cc Pierre-Olivier Chaput/Radio Parleur
Ce contre-sommet est finalement une victoire politique pour le gouvernement et plus largement pour l’État. En effet le déroulement du G7 n’a absolument pas été dérangé par les mobilisations. Le camp a été infiltré par une policière, qui a été surprise en train d’envoyer photos et informations multiples sur des centaines de personnes notamment lors d’assemblées générales ou de réunions sensibles, dont elle rendait compte à sa hiérarchie (3). Les arrestations et emprisonnements ont été très nombreuses. Les actions et rassemblements n’ont pas réuni beaucoup de monde hormis à la balade de Hendaye.
Repenser les contre-sommets
Tout cela doit amener à certaines conclusions. Tout d’abord il faut analyser que les organisations de la plate-forme ont joué un rôle de négociatrices plutôt que véritablement contestataires, et noter leur inconséquence politique et organisationnelle, qui a mis en danger de nombreuses personnes. D’autre part noter l’incapacité des organisations révolutionnaires à se concerter pour apporter une réponse solide à ce genre d’événements. On ne peut plus laisser la place à des légalistes frileux vis-à-vis de l’action directe, et porteurs d’un anticapitalisme tronqué, se résumant dans la plupart des cas au retour à un stade antérieur de développement capitaliste (4), ou à un contrôle citoyen institutionnel idéalisé, qui ne tient absolument pas compte des siècles de lutte des classes ni du rôle historique de l’État, chien de garde des intérêts du capital.
Il faut enfin réaffirmer face aux tendances à idéaliser une
opposition insurrectionnelle, que cette dernière doit se penser et
s’organiser véritablement, et qu’elle doit tenir compte du rapport des
forces en présence, qui nous était lors de ce G7 extrêmement
défavorable. Des actions de blocage et de sabotage dans des villes
autour du Pays basque nord auraient pu être une alternative.
Quoi qu’il en soit, ce G7 laisse un goût amer, et une « impression de bon gros gâchis »
pour reprendre les mots d’un militant de l’UCL sur place. En effet,
même si notre stratégie est avant tout la construction du rapport de
forces et du contre-pouvoir sur les lieux de travail, nous pensons que
la propagation des idées révolutionnaires peut aussi passer par le
blocage – ou au moins la perturbation – des sommets des maîtres du
monde. A condition de bien lier les deux !
Arthur (UCL Bordeaux), avec les camarades d’Auvergne et de Gironde
(1) « Ministre négociateur », Le Canard enchaîné, 28 août 2019.
(2) « À aucun moment les plateformes n’ont eu de “discrètes négociations avec Laurent Nunez” ». Lire leur communiqué de presse.
(4) Les organisations comme Attac se revendiquent anticapitalistes, mais ne ciblent dans leur discours que des morceaux du problème : mondialisation, concentration du capital par quelques individus, etc. Elles laissent entendre qu’il suffirait de limiter les symptômes, sans remettre en question les causes, à savoir les fondements du capitalisme, comme la propriété privée.
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Depuis des décennies, Exarcheia est un quartier à part à Athènes : haut lieu du mouvement anarchiste ; populaire et résistant à la gentrification ;
accueillant pour les migrantes et les migrants. Pour toutes ces
raisons, le pouvoir veut sa perte. Il vient de passer à l’attaque.
Élu début juillet, le nouveau gouvernement de droite en
Grèce, mené par Kiriakos Mitsotakis, affichait un programme clairement
répressif contre les migrations et contre le mouvement anarchiste,
acteur majeur de la solidarité en Grèce. Il passe à présent à
l’offensive.
Lundi 26 juillet, dès 6 heures du matin, un énorme contingent de
différentes unités de police (anti-émeute, voltigeurs, renseignements,
anti-terroriste…) s’est massé aux abords du quartier d’Exarcheia et a
bouclé les rues avoisinantes. Ce lundi, ce sont au moins quatre
occupations qui ont été visées par cette opération policière. Rue Spiro
Trikoupi, deux occupations qui hébergeaient des personnes exilées
d’Iran, d’Irak, d’Afghanistan, d’Erythrée et de Turquie ont été évacuées
et murées dans la foulée. 143 personnes y ont été interpellées, parmi
lesquelles se trouvaient 35 mineur-e-s, dont des bébés. Toutes ces
personnes ont été emmenées dans une prison pour migrant-es, prétendument
pour y vérifier leur situation administrative. On ne sait pas, pour le
moment, ce qu’il adviendra pour ces personnes.
Dans le même temps, les policiers ont fait une descente dans deux
squats anarchistes du quartier, GARE et l’ex-squat Rosa de Foc. Tandis
que ce dernier bâtiment était vide, ils ont arrêté à GARE trois
camarades dont deux grecs et un français de 65 ans. Alors que le
gouvernement et les médias bourgeois grecs s’obstinent à assimiler
mouvement anarchiste, migrant-es et narcotrafic à Exarchia, les
perquisitions n’ont permis la saisie que… d’un ordinateur et un masque.
Plusieurs camarades font également état de contrôles incessants et de
violences policières depuis plusieurs jours.
Le but avoué du gouvernement est d’expulser l’ensemble des 23
occupations du quartier Exarchia. Un syndicaliste policier a d’ailleurs
qualifié les habitant-es des squats d’Exarchia de « poussière nuisible » et de « déchets »
qu’il entendait nettoyer, ce qui résume bien l’état d’esprit de la
droite grecque ces dernières semaines. Par ailleurs, d’autres lieux,
squattés ou non, dans Exarchia et ses alentours sont dans le viseur de
l’État grec, que ce soit pour leur soutien aux migrant-es ou pour leur
participation au mouvement social. Ainsi, le nouveau gouvernement a
voté une loi qui abolit purement et simplement « l’asilo »
universitaire, qui limitait depuis la chute de la dictature des
colonels en 1974 la possibilité d’accès aux campus pour les forces de
l’ordre.
De nombreux lieux et collectifs et de nombreuses personnes en
situation de détresse administrative et de logement sont donc toujours
menacés, après cette attaque policière du lundi 26 août. Une
manifestation a été appelé le soir même à 18h, au départ d’un lieu
emblématique parmi ceux qui logent des personnes exilées à Exarchia
depuis des années (Notara 26) et une assemblée générale devrait suivre
dans la faculté Polytechnique, toute proche du quartier.
Le mouvement grec s’organise pour résister mais il a besoin d’une
forte solidarité internationale, qui rappelle à l’État grec que les
mouvements émancipateurs du monde entier le surveillent actuellement.
L’Union Communiste Libertaire soutient les occupations d’Exarcheia en
lutte et appelle à renforcer leur résistance par tous les moyens
possibles.
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Un militant anticapitaliste Italien à été arrêté et incarcéré par la police française jeudi en Bretagne. Il à été condamné en Italie à 12 ans de prison pour avoir participé aux manifestation contre le G8 de Gênes en 2001. Exigeons sa libération immédiate.
Il y a quelques mois c’était Bolsonaro qui livrait Cesare Batisti à Salvini. Aujourd’hui c’est l’État francais qui livre Vincenzo Vecchi. L’entraide est de mise entre pouvoirs répressifs.
Vincenzo est aujourd’hui incarcéré et menacé d’extradition pour avoir
avoir participé aux manifestation contre le G8 de Gênes en 2001 ainsi
qu’a une manifestation antifasciste a Milan en 2006. Condamné en 2012
par la cour de cassation Italienne, il a décidé de fuir cette peine
totalement injuste et révoltante.
Faut-il rappeler qu’en 2001 à Gênes, lors du contre-sommet du G8, la police à assassiné Carlo Giuliani et qu’elle à torturé des militant-e-s dans l’école Diaz. Ces crimes et violences ont été reconnu en 2017 par le chef de la police lui-même et ont été considérés par Amnesty International comme « le plus grave manquement aux droits démocratiques dans un pays occidental depuis la seconde guerre mondiale ». Pourtant justice n’a toujours pas été faite et c’est un militant italien réfugié en Bretagne, a qui on reproche d’avoir cassé des vitrines il y a 18 ans qui est aujourd’hui emprisonné.
Est-ce un hasard si cette arrestation intervient à seulement 15 jours du contre-sommet qui se prépare à Biarritz contre le G7 ?
N’est ce pas un message d’intimidation envoyé au mouvement social à
l’aube d’un sommet complètement bunkerisé ou la répression s’annonce une
fois de plus féroce ?
L’Union communiste libertaire exprime toute sa solidarité envers
Vincenzo et appelle a se joindre au rassemblement qui aura lieu a Rennes
ce mercredi 14 août à 11 h devant la Cour d’appel de Rennes, ainsi qu’a
toutes les initiatives de soutien qui seront organisées.
Liberté pour Vincenzo ! Justice pour victimes du G8 de Gênes !
Union communiste libertaire, le 12 aout 2019
Un comité de soutien a vu le jour dans la ville de Vincenzo, pour le contacter :
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La contestation monte contre la privatisation du groupe Aéroport de Paris. Cela doit être l’occasion de défendre l’ensemble des services publics et de contester le principe de propriété des moyens de production et d’échange. Communiqué de l’Union Communiste Libertaire :
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Samedi 20 avril, nous recevons Aurélie Carrier pour échanger avec elle sur la manière de penser le changement social autour de son livre Le Grand Soir publié chez Libertalia en 2017.
En voici la quatrième de couverture:
Voyage dans l’imaginaire révolutionnaire et libertaire de la Belle Époque.
« Tous ces spoliés commencent à perdre patience et à s’acheminer vers la Révolution. Bientôt, peut-être, les ténèbres traversées de flammes du Grand Soir couvriront la terre. Puis viendra l’aube de joie et de fraternité. Et l’humanité nouvelle évoluera vers de splendides destins. » Adolphe Retté, Le Libertaire, 1899.
À la fin du XIXe siècle, l’attente du Grand Soir exprime l’espoir d’un bouleversement violent et radical de l’ordre social existant. Cette croyance millénariste en l’éclosion d’un monde régénéré grâce à la révolution sociale est caractéristique de la mythologie libertaire qui se forme alors. Une vision insurrectionnelle qui influencera les syndicalistes révolutionnaires. Ce livre se propose d’étudier les représentations qui composent l’imaginaire du Grand Soir, et leurs interactions avec celui de la grève générale. La puissance d’attraction et la capacité de retentissement du Grand Soir débordèrent les cercles libertaires pour pénétrer les masses populaires. Repérer l’influence d’une telle construction imaginaire sur les pratiques sociales permet de questionner l’espace des possibilités entre la réalité sociale et ses représentations, et la généalogie des utopies, disparues ou renaissantes.
Aurélie Carrier est née en 1987. Titulaire d’un master 2 d’histoire contemporaine, elle est correctrice de presse pour plusieurs titres, quotidiens et hebdomadaires. Le Grand Soir est son premier ouvrage.
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A lire sur le site Rapports de Force, l’assemblée des assemblées des Gilets Jaunes s’est tenue ces 5, 6 et 7 avril. Après celle ayant eu lieu à Commercy en janvier, celle-ci a vu un large élargissement du nombre de ses délégués en rassemblant 800. Un appel est issu des débats et ateliers qui ont eu lieu, dans lequel est notamment affirmé le désir d’élaborer des formes de démocratie directe.
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Face aux nombreuses luttes à mener et aux enjeux gigantesques, les militant-e-s d’Alternative Libertaire (AL) et de la Coordination des Groupes Anarchistes (CGA) ont décidé de s’unir afin de donner plus de visibilité au courant communiste libertaire. En juin, se tiendra le congrès fondateur d’une nouvelle organisation communiste libertaire.
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Comme chaque année, depuis 5 ans, l’AG Pink Bloc se réunit pour organisé un cortège, féministe, antipatriarcal, anticapitaliste et antifasciste, pour la Marche des Fiertés de Montpellier, qui aura lieu le 20 juillet cette année.
Nous vous relayons le texte produit par cette assemblée pour appeler à l’AG qui aura lieu le 25 mars à 19h30 à la Mauvaise Réputation.
*Voilà 5 ans que l’AG Pink Bloc se réunit dès l’arrivée du printemps pour organiser un cortège** – féministe, antipatriarcal, anticapitaliste et antifasciste – pour la Marche des Fiertés de Montpellier**, qui aura lieu, cette année, le 20 juillet !*
Pour organiser ce Pink Bloc, revendicatif et festif, *le lundi 25 mars à 19h30 à La Mauvaise Réputation* (20 rue Terral), se tiendra une assemblée générale regroupant des gouines, pédés, biEs, pans, hétéras, aces, arows, polyamoureuSEs, sapiosexuelLEs, … qu’iels soient transgenres, cis-genres, , non binairEs, agenres, intersexuéEs, queers, raciséEs, blancHEs, handiEs, crips, valides, fouOLLEs, neurotypiques, séropo, séroneg, grosSES, travailleuSEs du sexe, avec ou sans papiers, … quelle que soit la manière dont chacunE se nomme et se vit.
*Pourquoi créer un Pink Bloc revendicatif et festif à Montpellier?*
Parce que nous n’oublions pas les émeutes de Stonewall, en 1969, quand les trans, les dragqueens, les pédés, les gouines descendent dans la rue pour s’opposer au système hétéropatriarcal qui exerce sur eulles sa violence, marquant ainsi le premier mouvement de révolte d’ampleur dont les prides à travers le monde sont les héritières et dont nous fêtons cette année les 50 ans !
Parce les violences du système hétéropatriarcal sont toujours là, nous descendons encore dans la rue.
Parce que revendiquer l’égalité des droits est certes nécessaire mais n’est pas suffisant !
Parce nos luttes ne se réduisent pas à l’intégration des « minorités ». L’intégration dans un système capitaliste, patriarcal, raciste, sexiste et hétéro-normé n’est pas une forme d’émancipation !
Parce que ce système capitaliste, patriarcal, raciste, sexiste et hétéro-normé, enferme les individuEs en créant des hiérarchies, basées sur des critères pour le moins discutables tels que l’esthétique, l’origine ethnique, l’état de santé, le genre, la sexualité, et se nourrie de la domination des unEs sur les autres !
Parce que le système capitaliste et le patriarcat s’imbriquent et se renforcent mutuellement : le durcissement du système capitaliste creuse davantage les inégalités sociales et s’accompagne d’un durcissement des relais de l’oppression patriarcale réduisant toujours un peu plus notre autonomie !
Parce que la précarisation généralisée est un terreau fertile pour la montée du racisme, du fascisme et de l’homonationalisme, et que les réacs et fachos sont toujours là avec leurs discours qui tentent de monter les minorités les unes contre les autres !
Parce qu’aujourd’hui encore, l’état intensifie ses politiques racistes. Il traque, enferme et expulse des personnes exilées malgré les menaces de mort qui pèsent sur eulles, tout en réprimant la solidarité !
Parce que l’État, sous couvert de protection, mène une politique répressive qui met en danger et précarise les travailleuSEs du sexe.
Parce que, malgré l’ouverture du mariage aux couples français de personnes de même sexe, les hiérarchies de genre et de sexualité perdurent et s’accentuent, comme les violences qui y sont associées : lesbophobie, transphobie, homophobie, biphobie, violences conjugales… SOS Homophobie a enregistré, pour 2017, une hausse du nombre des agressions LGBTIphobes. Aujourd’hui encore, nous sommes discriminéEs, agresséEs, violéEs, assassinéEs !
Parce que la libre disposition de nos corps n’est pas acquise : psychiatrisation des trans’, non droit au changement d’état civil sur simple demande et sans obligation de passer devant un tribunal aux critères transphobes, inexistence des parcours de transition libres et gratuits, enfants et adultes intersexuéEs toujours mutiléEs par la médecine, aucune avancée sur l’accès à la PMA, remise en cause morale et économique de l’IVG, interdiction de faire un don de sang pour les pédés et les bis sans «abstinence» de 12 mois…!
Parce que nous refusons la récupération mercantile et capitaliste de la marche des fiertés, comme de toutes les luttes d’émancipation !
*Parce que nous luttons pour une société égalitaire débarrassée des systèmes d’exploitations et d’oppressions ! *