Autogestion

  • Vers l’union des libertaires. Info-débat

    12 Mai 2019

    En juin va se fonder une nouvelle organisation communiste libertaire issue des rapprochements entre Alternative Libertaire et la Coordination des Groupes Anarchistes. Elle sera ouverte à toutes celles et ceux qui veulent bâtir une autre société. Venez en discuter avec nous dès maintenant.

    Première réunion le Jeudi 16 Mai à 20 heures au Barricade.

    Deuxième réunion le Samedi 18 Mai à 19 heures à La Mauvaise Réputation, 20 Rue Terral.

    https://montpellier.unioncommunistelibertaire.org/a-toutes-celles-et-ceux-qui-veulent-qui-veulent-batir-une-autre-societe/

  • Appel de l’assemblée des assemblées des Gilets Jaunes

    11 Avr 2019

    A lire sur le site Rapports de Force, l’assemblée des assemblées des Gilets Jaunes s’est tenue ces 5, 6 et 7 avril. Après celle ayant eu lieu à Commercy en janvier, celle-ci a vu un large élargissement du nombre de ses délégués en rassemblant 800. Un appel est issu des débats et ateliers qui ont eu lieu, dans lequel est notamment affirmé le désir d’élaborer des formes de démocratie directe.

    Assemblée des assemblées :  » nous mettons en place les nouvelles formes d’une démocratie directe  » – Rapports de Force

    Semaine d’action jaune à partir du premier mai, démocratie directe, sortie du capitalisme, indépendance vis-à-vis des partis politiques et des syndicats, refus des leaders autoproclamés, recherche de l’unité d’action sont quelques-unes des orientations que se sont donnés les 800 délégués et observateurs gilets jaunes, lors de l’assemblée des assemblées à Saint-Nazaire ce week-end.

  • A toutes celles et ceux qui veulent qui veulent bâtir une autre société

    29 Mar 2019

    Face aux nombreuses luttes à mener et aux enjeux gigantesques, les militant-e-s d’Alternative Libertaire (AL) et de la Coordination des Groupes Anarchistes (CGA) ont décidé de s’unir afin de donner plus de visibilité au courant communiste libertaire. En juin, se tiendra le congrès fondateur d’une nouvelle organisation communiste libertaire.

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  • Gilets Jaunes à Montpellier: Un espace de solidarité directe pour les mères isolées!

    28 Fév 2019

    L’AG des Gilets jaunes de Montpellier du 9 février a décidé à la quasi-unanimité que s’ouvre un espace autogéré d’accueil des enfants. Son but : permettre aux parents, et en premier lieu aux femmes isolées, de pouvoir participer aux manifestations Gilets Jaunes. Le premier accueil sera organisé le samedi 9 mars à notre librairie. Le texte joint, adopté à l’AG Gilets jaunes, explique les modalités d’accueil et d’organisation.

    A quelques jours du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, il nous paraît intéressant de mettre en avant cette réalisation de solidarité ; d’autant plus qu’elle s’inscrit dans la dynamique des Gilets jaunes qui, dans le mouvement social, a suscité, parfois à raison, des réserves sur les questions féministes et racistes. Contrairement à ce à quoi on pouvait s’attendre, le mouvement des Gilets Jaunes, à travers l’implication des femmes en son sein, les manifestations de femmes, a su donner une visibilité aux inégalités de genre, bien supérieure à la plupart des mouvements sociaux. Les choses ne sont pas figées, encore moins lorsque nous luttons !

    C’est cette singularité qui nous avait poussé-e-s à proposer un atelier « Femmes et Gilets Jaunes » à la soirée que nous avions coorganisée avec nos camarades d’AL Montpellier le 7 février dernier (http://unautrefutur.org/prochain-acte-la-democratie-directe/). C’est à ce moment-là qu’une femme impliquée dans le mouvement des Gilets jaunes avait décrit ses difficultés, en tant que mère isolée, à pouvoir parfois s’investir dans le mouvement et avait appelé à créer des espaces d’entraide. La proposition d’accueil des enfants pendant les manifestations avait alors été formulée, pour être ensuite proposée à l’AG des Gilets Jaunes le dimanche suivant.

    A travers cet exemple, nous sommes conforté-e-s dans l’idée que l’unité dans la lutte, ne se décrète pas en taisant les difficultés et les inégalités spécifiques (de genre en l’occurrence) mais bien en les repérant, les discutant et en en tenant compte.

    Groupe de Montpellier de la Coordination des Groupes Anarchiste.

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  • 25 ans d’insurrection zapatiste.

    25 Fév 2019

    Il y a 25 ans, le 1er janvier 1994, commençait le soulèvement zapatiste dans le sud du Mexique. C’est un mouvement que nous suivons avec intérêt et qui a mis en place de nombreuses mesures très intéressantes: communes autonomes, conseils de bon gouvernement, assemblées régionales, propriété collective des terres.

    A lire sur le site Rapports de Force, une interview de Jérôme Baschet, auteur de La rébellion zapatiste et de Adieux au capitalisme:

    25 ans d’insurrection zapatiste :  » C’est une forme de démocratie réelle, radicale  » – Rapports de Force

    C’est un anniversaire qui a eu peu d’écho dans la presse. Le premier janvier 1994, jour d’entrée en vigueur de l’accord de libre-échange nord-américain (ALENA), commençait le soulèvement zapatiste dans le sud du Mexique.

  • Appel de la première Assemblée des Assemblées de Gilets Jaunes réunie à Commercy

    28 Jan 2019

    Ce week-end, était réunie à Commercy, la première Assemblée des Assemblées du mouvement des Gilets Jaunes. Une centaine de délégations ont répondu à l’appel des Gilets Jaunes de Commercy de se réunir pour faire un premier appel. Cet appel a été mis en ligne, nous vous le partageons.

    GILETS JAUNES : APPEL DE LA PREMIÈRE ASSEMBLÉE DES ASSEMBLÉES / Commercy – 27 janvier 2019

    Infos : https://www.facebook.com/assembleedesassemblees/ Nous, Gilets Jaunes des ronds-points, des parkings, des places, des assemblées, des manifs, nous sommes réunis ces 26 et 27 janvier 2019 en  » Assemblée des assemblées « , réunissant une centaine de délégations, répondant à l’appel des Gilets Jaunes de Commercy (https://www.youtube.com/watch?v=GB1-Sg4jt7Y&t=14s).

  • Prochain acte: la démocratie directe?

    27 Jan 2019

    Début juillet 2018, tout semblait aller pour le mieux pour Macron, en forme jupitérienne. Après un bras de fer, il venait de mater un fort mouvement de grève à la SNCF et dans les Universités, avec en prime une coupe du monde à la clé. Un avenir radieux semblait promis au golden boy de la finance.

    Pourtant aujourd’hui, Emmanuel Macron, fragilisé par l’affaire Benalla, semble carbonisé. Sa présidence a explosé en vol, en grande partie grâce au mouvement des Gilets Jaunes.  Ce mouvement social, né le 17 novembre 2018 a jusqu’ici réussi à mettre en échec le gouvernement, et à poser un très fort renouveau de la question sociale, de la lutte des classes, mais aussi des modalités d’actions que prennent les luttes en France.

    Ce mouvement a aussi rappelé que lorsque l’ordre établi se sent menacé, il montre les dents et que flics et magistrats sont ses chiens de gardes. Une répression sans précédent (récent) s’est abattue sur les Gilets Jaunes : lourdes peines, arrestations de masses, et mutilations au hasard dans la foule à l’aide de flashball et grenades.

    De l’autre côté, le mouvement a su remettre en question l’ordre établi à la vitesse grand V : des taxes sur l’essence, on est passé aux revendications sociales, des revendications sociales au RIC (référendum d’initiative citoyenne) et pour certains du RIC à la révolution. Que penser de ces aspirations révolutionnaires  à la démocratie directe ? Peuvent-elles se limiter au RIC ou ne posent-elles pas plutôt la question globale du contrôle populaire de l’économie et de la vie de tous les jours ?

    De plus, on l’a vu, les femmes ont joué un rôle prépondérant dans le mouvement, avec notamment les Marches des femmes. Comment penser leurs implications ? Quelles revendications pour les femmes au sein des Gilets Jaunes ?

    Nous aimerions discuter de toutes ces questions avec vous le jeudi 7 février à 19h15 à la Gerbe, 19 Rue Chaptal.

  • Amère célébration. Les vingt-cinq ans de l’expérience zapatiste

    22 Jan 2019

    Il y a quelques temps, Jérôme Baschet a publié un texte sur le site La voie du jaguar à l’occasion des vingt-cinq ans de l’expérience zapatiste au Chiapas à laquelle il participe. Vingt-cinq ans d’une expérience qui prouve qu’on peut vivre et s’organiser autrement, que ni le capitalisme, ni la démocratie représentative ne sont des fatalités. Mais une célébration bien amère puisque le nouveau gouvernement mexicain dirigé par Obrador, présenté comme un progressiste, souhaite mener des grands projets signifiants la spoliation des terres des peuples indiens, la mise en danger de leurs modes de vie… Nous vous laissons vous renseigner directement dans l’article:

    Amère célébration Les vingt-cinq ans de l’expérience zapatiste

    Il y a quelques jours, les zapatistes du Chiapas ont célébré les vingt-cinq ans du soulèvement du 1 er janvier 1994. Un soulèvement armé qui fut un ¡Ya basta !

  • Gilets jaunes : amplifions la résistance et la lutte des classes !

    22 Jan 2019

    Un gouvernement aux abois et sourd à la colère populaire

    Après de trop nombreuses années où l’État et le patronat se sont attachés à réduire nos droits sociaux, le mouvement des gilets jaunes constitue une tentative bienvenue pour y mettre un coup d’arrêt.

    Le gouvernement, surpris et fragilisé par l’ampleur et la détermination de la mobilisation, tente tant bien que mal de trouver des portes de sortie qui casseraient cette dynamique, tout en veillant à ne pas toucher aux profits des entreprises et aux privilèges des plus riches. Le refus d’augmenter les salaires, les pensions de retraite et les allocations d’une part et le refus de rétablir l’ISF (impôt de solidarité sur la fortune) d’autre part confirment cette politique antisociale menée par l’État contre les plus pauvres d’entre nous.

    Les divisions racistes, telles que le projet d’instaurer des « quotas pour l’immigration » évoqué par Macron, ont pour but de détourner la colère populaire contre des bouc-émissaires désignés et non contre le capitalisme qui organise notre exploitation. Le renforcement des contrôles contre les travailleuses et les travailleurs sans emploi participent également à nous diviser et à précariser les plus précaires d’entre nous.

    Le Grand Débat national, bricolé et piloté de bout en bout par le gouvernement, ne dupera non plus personne : cette mascarade consultative est conçue pour accélérer le rythme des futures réformes (casse des services publics, remise en cause du principe de solidarité dans le système des retraites…) et canaliser, voire museler, toute contestation du pouvoir.

    Un tournant autoritaire de l’État

    La répression s’abat férocement sur le mouvement des gilets jaunes : plus de 6000 arrestations, gardes à vue, condamnations, plusieurs milliers de blessé-e-s graves en manifestations… L’État généralise les violences policières contre celles et ceux qui exercent leurs droits les plus élémentaires, dont le droit de manifester, et remercie gracieusement les policiers qui font cette basse besogne (augmentation générale des salaires des policiers obtenue au mois de décembre, alors que l’éducation et la santé subissent toujours l’austérité). Le maintien de l’ordre, de plus en plus militarisé avec le recours à des armes de plus en plus dangereuses, est donc plus que jamais au service de l’ordre social et politique inégalitaire.

    L’État n’est donc pas le garant de nos libertés démocratiques conquises au fil des luttes et n’hésite pas à les remettre en question dès lors que son pouvoir semble menacé. Les annonces du premier ministre Edouard Philippe au début du mois de janvier concernant le fichage de manifestant-e-s portent une atteinte grave au droit de manifester. Cela inscrirait dans la loi une interdiction préventive de manifester déjà appliquée à de nombreuses reprises pendant ce mouvement. Depuis l’inscription des dispositions de l’état d’urgence dans la loi, la fuite en avant sécuritaire de l’État est sans limite et n’est pas prête de s’arrêter au vu des inégalités qui deviennent de moins en moins supportables pour une part toujours plus grande de la population.

    Des gilets jaunes bientôt rouges ? Construisons la grève générale pour faire plier le gouvernement

    L’occupation des ronds-points et certaines actions directes visant des grandes entreprises ont paralysé une partie de l’activité économique, mais l’État et le patronat sont encore très loin d’avoir baissé les armes. Nos revendications sociales ne pourront aboutir que si la contestation s’étend sur les lieux de travail, dans les entreprises et les services. Faire grève, c’est taper directement au portefeuille des patrons qui s’enrichissent sur notre dos, mais c’est aussi ouvrir le champ des possibles lorsqu’elle est reconduite et qu’elle se généralise en posant notamment la question de la reprise en main de notre outil de travail pour se libérer de la tyrannie des patrons. Il faut donc favoriser, partout où c’est possible, la convergence entre gilets jaunes et syndicats sur une base de classe.

    Porter le conflit sur son lieu de travail, c’est aussi se prémunir contre une éventuelle récupération du patronat de la lutte qui a pu, ici et là, rendre visible certaines de ses revendications historiques (baisse/exonération des cotisations sociales et donc baisse des salaires, facilitation des licenciements, remise en question du code du travail et des libertés syndicales…).

    Faire front contre l’extrême-droite et les actes racistes, sexistes, homophobes

    La présence de l’extrême-droite organisée sur certains ronds points et dans certaines manifestations ne peut laisser indifférent-e-s toutes celles et ceux qui ont à cœur de construire un mouvement solidaire débarrassé du racisme, du sexisme, de l’homophobie… Les préoccupations d’égalité, de justice sociale et de démocratie d’une large partie des gilets jaunes se situent aux antipodes des l’extrême-droite. Elle profite cependant d’un mouvement peu structuré et socialement hétérogène pour faire progresser ses idées nauséabondes. Les propos racistes ou encore les actes contre les migrant-e-s doivent en particulier être dénoncées sans ambiguïté. L’action des militant-e-s fascistes doit être combattue sur le terrain par les idées et par les actes, en mettant en avant la solidarité plutôt que l’exclusion.

    L’extrême-droite parlementaire et/ou fascisante tente aujourd’hui (comme hier) de diviser les travailleurs et les travailleuses, de nous monter les un-e-s contre les autres pour bâtir une société autoritaire et profondément inégalitaire. Le refus de Marine Le Pen d’approuver l’augmentation du SMIC est symptomatique d’une extrême-droite qui a toujours été proche du patronat en lui permettant de sauver ses profits en période de crise.

    Décider à la base pour gagner ! Reprendre nos vies en main !

    Nous sommes anarchistes et nos aspirations sont aussi démocratiques. Pour nous, ces aspirations ont une méthode, celle du communisme libertaire : c’est une organisation économique, politique et sociale basée sur la liberté, l’égalité et l’entraide.

    Pour cela, il est nécessaire de donner le contrôle à la base, pour que les décisions soient prises par toutes et tous afin que les choix politiques soient réellement faits dans l’intérêt général.

    Pour toutes ces raisons, nous ne pensons pas que le RIC (Référendum d’Initiative Citoyenne) ou RIP, tout comme le salaire à vie de Friot, ou à la constituante de Chouard, soient des solutions. Les discours sur la nécessité de changer de république en adoptant la 6ème, ou ceux appelant à un processus de création d’une nouvelle constitution, restent dans le schéma où un changement radical de société ne semble même pas imaginable : la démocratie reste parlementaire (donc représentative), on continue à déléguer et à faire des chèques en blanc, l’économie reste capitaliste c’est à dire basée sur un système d’exploitation de notre force de travail, et la course au profit continue la destruction de la planète.

    Pourtant, sans un changement radical de société, nous n’améliorerons pas nos conditions de vie, peut-être même ne pourrons-nous bientôt plus assouvir nos besoins vitaux. Il faut impérativement changer les façons de décider pour lutter contre le capitalisme et il faut impérativement lutter contre le capitalisme pour changer les façons de décider.

  • Deuxième appel des Gilets Jaunes de Commercy

    17 Jan 2019

    Les Gilets Jaunes de Commercy ont mis en ligne leur second appel. Après avoir appelé le mouvement à s’organiser en assemblées, ils appellent désormais à créer « l’assemblée des assemblées ». Nous vous avions déjà partagé leur premier appel et celui-ci nous semble tout aussi intéressant. Nous vous le partageons donc!

    Deuxième Appel des Gilets Jaunes de Commercy : l’assemblée des assemblées !

    Deuxième Appel des Gilets Jaunes de Commercy L’ assemblée des assemblées ! Texte disponible ici : https://pastebin.com/1WKaAHyg Si vous êtes intéressés par notre démarche, nous proposons que l’assemblée des assemblées se tienne le samedi 26 janvier à 14h à Commercy (ou endroit proche, selon la disponibilité des lieux).

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