Notice: Function _load_textdomain_just_in_time was called incorrectly. Translation loading for the the-events-calendar domain was triggered too early. This is usually an indicator for some code in the plugin or theme running too early. Translations should be loaded at the init action or later. Please see Debugging in WordPress for more information. (This message was added in version 6.7.0.) in /home/alternat/glmontpellier/wp-includes/functions.php on line 6114
Notice: Function _load_textdomain_just_in_time was called incorrectly. Translation loading for the mpc domain was triggered too early. This is usually an indicator for some code in the plugin or theme running too early. Translations should be loaded at the init action or later. Please see Debugging in WordPress for more information. (This message was added in version 6.7.0.) in /home/alternat/glmontpellier/wp-includes/functions.php on line 6114
Notice: Function _load_textdomain_just_in_time was called incorrectly. Translation loading for the widgetize-pages-light domain was triggered too early. This is usually an indicator for some code in the plugin or theme running too early. Translations should be loaded at the init action or later. Please see Debugging in WordPress for more information. (This message was added in version 6.7.0.) in /home/alternat/glmontpellier/wp-includes/functions.php on line 6114
Deprecated: Methods with the same name as their class will not be constructors in a future version of PHP; OrangeIdea_Popular_Posts_Widget has a deprecated constructor in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga/framework/widgets/oi_popular_posts.php on line 34
Deprecated: Methods with the same name as their class will not be constructors in a future version of PHP; OrangeIdea_Latest_Posts_Widget has a deprecated constructor in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga/framework/widgets/oi_latest_posts.php on line 34
Deprecated: Methods with the same name as their class will not be constructors in a future version of PHP; OrangeIdea_Latest_Posts_Simple_Widget has a deprecated constructor in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga/framework/widgets/oi_latest_posts_simple.php on line 34
Deprecated: Methods with the same name as their class will not be constructors in a future version of PHP; OrangeIdea_Recent_Posts_Comments_Widget has a deprecated constructor in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga/framework/widgets/oi_recent_posts_comments.php on line 32
Deprecated: Methods with the same name as their class will not be constructors in a future version of PHP; OI_Instagram_Widget has a deprecated constructor in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga/framework/widgets/oi_instagram_widget.php on line 33
Deprecated: Methods with the same name as their class will not be constructors in a future version of PHP; OrangeIdea_Twitter_Widget has a deprecated constructor in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga/framework/widgets/twitter/oi_twitter_widget.php on line 33 Santé – Page 3 – Union Communiste Libertaire Montpellier Notice: La fonction WP_Scripts::localize a été appelée de façon incorrecte. Le paramètre $l10n doit être un tableau. Pour transmettre des données arbitraires aux scripts, utilisez plutôt la fonction wp_add_inline_script(). Veuillez lire Débogage dans WordPress (en) pour plus d’informations. (Ce message a été ajouté à la version 5.7.0.) in /home/alternat/glmontpellier/wp-includes/functions.php on line 6114
Notice: La fonction WP_Scripts::localize a été appelée de façon incorrecte. Le paramètre $l10n doit être un tableau. Pour transmettre des données arbitraires aux scripts, utilisez plutôt la fonction wp_add_inline_script(). Veuillez lire Débogage dans WordPress (en) pour plus d’informations. (Ce message a été ajouté à la version 5.7.0.) in /home/alternat/glmontpellier/wp-includes/functions.php on line 6114
Notice: La fonction WP_Scripts::localize a été appelée de façon incorrecte. Le paramètre $l10n doit être un tableau. Pour transmettre des données arbitraires aux scripts, utilisez plutôt la fonction wp_add_inline_script(). Veuillez lire Débogage dans WordPress (en) pour plus d’informations. (Ce message a été ajouté à la version 5.7.0.) in /home/alternat/glmontpellier/wp-includes/functions.php on line 6114
Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11
ÉPISODE 7 : TEMOIGNAGE TRAVAIL ET COVID 19 : TRAVAILLER A LA SNCF / LE BOULOT ? A NOS CONDITIONS !
Elles et ils travaillent en crèche, en supermarché, dans l’enseignement, comme agricultrice, aide à domicile, cheminot, postier ou en supermarché … Voici le septième témoignage audio d’une série, où des travailleuses et travailleurs évoquent leur quotidien en temps de pandémie. C’est nous sommes qui sommes exposé-e-s et qui connaissons notre travail, nous pensons donc que c’est à nous de décider des conditions d’exercice ou de reprise de notre boulot. A l’Union communiste libertaire, nous sommes persuadé-e-s qu’il ne faut laisser la main aux patrons et à l’État sur nos vies. A notre avis ces témoignages audio illustrent cette nécessité ! Bonne écoute !
Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11
Décidément, le déconfinement sera tout autant inégalitaire que le confinement : le port du masque va être rendu obligatoire dans bien des cas, mais les masques, eux, ne seront pas gratuits. Ils vont même lourdement grever le budget des familles modestes. C’est encore la sacro-sainte loi du marché qui va prévaloir ! Pour l’UCL, cela démontre une fois de plus la nécessité d’une socialisation de la production du matériel médical et de prévention, et sa distribution gratuite et régulée, en fonction des besoins de chacune et de chacun.
Plusieurs villes comme Paris, Nice, Bordeaux ou encore
Lyon veulent imposer le port du masque dans tout l’espace public. En
région parisienne, ce sera 135 euros d’amende pour non-port du masque
dans les transports en commun.
Or un masque devrait coûter entre 3 et 5 euros, nous annonce-t-on
pour les masques en tissu. Ceux en papier devraient être vendu aux
alentours de 1 euro. Chaque masque ne peut être porté que pendant quatre
heures d’affilée. Et il est recommandé de jeter les masques en tissu au
bout de 5 à 10 lavages. Ceci représente un coût supplémentaire pour
nombre de précaires qui déjà n’arrivaient pas à finir le mois. Il faudra
acheter des masques pour soi, des masques pour les enfants. Et pour les
migrant·es, les sans domicile fixe, qu’en sera-t-il ?
Un entretien compliqué
Au-delà de ce coût, il sera question aussi du lavage. L’Afnor et l’ANSM
préconisent un lavage en machine de trente minutes à 60°C, suivi d’un
séchage rapide et d’un repassage vapeur à 120°C. Autant dire que cela
suppose de disposer d’une machine, d’un sèche-linge et d’un fer à
repasser. Et pourtant nombreuses et nombreux sont ceux qui n’ont ni les
moyens ni l’espace pour disposer de la panoplie complète.
Pour les précaires, les SDF ou les migrant·es, se protéger sera
complexe. On peut craindre que les masques soient portés à plusieurs
reprises sans être lavés. Moins pour se protéger du virus que pour
éviter une amende. Pourtant l’INRS nous dit
que le risque d’infection respiratoire est plus important lorsqu’on
porte un masque en tissu que lorsque l’on porte un masque chirurgical.
Au-delà du coronavirus, ce sont des germes, champignons et autres virus
qui vont se développer dans des masques.
cc Coburn Dukehart
La loi de la jungle
Certaines collectivités territoriales ont promis des distributions de
masques gratuits, mais se sont heurtées à la dure réalité : les
capacités productives du pays ont été tellement réduites à force de
délocalisations et de fermetures de site, comme celui de Plaintel (Côtes-d’Armor) que cet équipement basique et de première nécessité est devenu excessivement difficile à trouver.
Pour l’UCL, le meilleur remède à la loi de la jungle, c’est la
socialisation sous le contrôle des travailleuses et des travailleurs, et
la relocalisation, dans ce cadre, des capacités productives sans
lesquelles toute autonomie est illusoire. Et le seul remède à la loi du
fric, c’est la distribution, gratuite et régulée, à la population.
De chacun·e selon ses moyens, à chacun·e selon ses besoin !
Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11
Épisode 6-Témoignage travail et Covid 19 : Cultiver des légumes bio – Le boulot ? A nos conditions !
Elles et ils travaillent en crèche, en supermarché, dans l’enseignement, comme agricultrice, aide à domicile, cheminot, postier ou en supermarché … Voici le sixième témoignage audio d’une série, où des travailleuses et travailleurs évoquent leur quotidien en temps de pandémie. C’est nous sommes qui sommes exposé-e-s et qui connaissons notre travail, nous pensons donc que c’est à nous de décider des conditions d’exercice ou de reprise de notre boulot. A l’Union communiste libertaire, nous sommes persuadé-e-s qu’il ne faut laisser la main aux patrons et à l’État sur nos vies. A notre avis ces témoignages audio illustrent cette nécessité ! Bonne écoute !
Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11
Dès le début de l’épidémie et du confinement, le droit de grève et le droit de retrait ont été grandement mobilisés pour faire cesser les activités non essentielles à des employeurs préoccupés avant tout par leurs profits, comme chez Amazon ou dans l’industrie automobile. De la même façon, dans la fonction publique territoriale, des préavis de grève ont obligé les autorités à faire respecter le droit à la santé.
Sans ces mobilisations le bilan aurait pu être beaucoup
plus lourd. A l’heure du déconfinement, beaucoup de travailleuses et
de travailleurs – salarié·es ou « indépendants »
– se retrouvent dans une situation paradoxale : angoissé·es pour leur
avenir avec la crise économique qui s’annonce, et en même temps
inquiets pour leur santé face à une seconde vague épidémique. Ainsi,
beaucoup attendent avec impatience le redémarrage du boulot que
promettent le patronat et le gouvernement sans pour autant offrir de
garanties de sécurité.
Dans ce contexte, le droit de grève et le droit de retrait devront
être utilisés pour imposer des conditions sanitaires irréprochables,
notamment la possibilité de dépistages, des conditions de travail qui
respectent la distanciation, ou encore l’accès à des masques fiables.
L’amateurisme et le cynisme des autorités, dévoilés par l’épidémie,
nous montrent que la santé de tous est d’abord entre les mains des
travailleuses et des travailleurs.
Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11
Même si beaucoup d’associations LGBTI continuent à offrir une ligne d’écoute pour les personnes en détresse, les solidarités concrètes sont brisées pendant le confinement. Une fois encore, les personnes trans font partie des victimes de ces mesures étatiques. Non prises en compte dans les calculs du gouvernement, leurs éventuels besoins spécifiques sont silenciés, invisibles. Un tour d’horizon de la situation.
Un accès aux soins compliqué
Le système de santé étant saturé avec la crise du COVID-19, l’accès
aux soins médicaux a été réservé aux besoins prioritaires. Évidemment,
la question de ce qui relève ou non de la priorité est laissée à
l’appréciation de personnes qui s’intéressent peu aux besoins des
minorités de genre.
Plusieurs personnes trans qui sont sous traitement hormonal témoignent
ainsi que leurs consultations médicales soit de début de transition
hormonale (les consultations sont obligatoires pour avoir accès aux
prescriptions), soit de renouvellement d’ordonnances pour les hormones,
ne sont pas considérées comme prioritaires, ne leur laissant ainsi pas
l’accès aux traitements dont elles ont besoin. D’autres personnes trans
ne font pas de transition hormonale, mais souffrent néanmoins d’un
manque d’accès aux soins du simple fait d’être trans. C’est encore plus
compliqué lorsqu’il s’agit de trouver des infirmiers et infirmières pour
réaliser les injections lorsque les personnes faisant une transition
hormonale n’ont pas appris ou ne peuvent pas le faire seules.
Évidemment, les diverses opérations de réaffirmation de genre, étant
considérées comme non-vitales, ont été reportées jusqu’à nouvel ordre.
Cependant, ces opérations permettent souvent de répondre aux difficultés
liées à la dysphorie de genre, et aucun dispositif n’a été mis en place
pour pallier ces besoins spécifiques.
Une santé physique et psychique menacée
La transphobie et l’exclusion sociale amenant souvent des parcours de
vie difficiles, plusieurs personnes trans ont besoin d’un suivi
psychologique ou psychiatrique. Très régulièrement d’ailleurs, les
personnes trans sont psychiatrisées de force, et ce processus violent et
infantilisant est souvent le seul moyen pour elles d’avoir accès à un
soutien psychologique. Or, le confinement amène une rupture des soins
psychiatriques qui touche bien plus largement que les seules personnes
trans, mais qui impacte directement ces dernières. Ce suivi peut
s’avérer d’autant plus nécessaire que le confinement amène parfois,
comme nous l’avons mentionné plus haut, des difficultés d’accès aux
hormones. Or, un bouleversement hormonal par arrêt de traitement peut
empirer grandement le ressenti du confinement.
Plus grave encore, le confinement amène de nombreuses personnes trans,
en particulier les personnes jeunes, à être enfermées avec des familles
transphobes, les exposant à des violences psychologiques et physiques
récurrentes.
Les réponses non-institutionnelles aux besoins des personnes trans sont également difficiles
Hors temps de crise, plusieurs réseaux de solidarité trans permettent
d’échapper partiellement au parcours de soin autoritaire auquel les
personnes trans sont soumises pour accéder aux traitements hormonaux
dont elles ont besoin. Ainsi, il existe des partages de testostérone ou
d’oestrogènes, permettant d’éviter le fichage ou l’autoritarisme de
médecins pouvant décider qui est légitime ou non pour accéder à ces
traitements. D’autres moyens existent d’ailleurs, comme la fourniture
d’hormones via le darknet. Ces solidarités et ces partages sont bien
évidemment brisés par le confinement, laissant plusieurs personnes en
proie à leur dysphorie ou à leur mal-être.
Or, les accessoires (binders, packs, etc.) qui pourraient permettre de
gérer cette dysphorie sont également difficiles d’accès. La plupart sont
fabriqués à l’étranger, majoritairement aux USA, et ne peuvent donc pas
être livrés en ce moment.
Il est donc absolument nécessaire d’entendre et de comprendre les
besoins spécifiques des personnes trans, et de permettre l’émergence de
solidarités qui répondent, au moins partiellement, à ces besoins. La
verticalité du système de santé prive les personnes trans de soins
nécessaires à leur bien-être et nuit aux initiatives autogestionnaires
de communautés déjà précarisées. Penser des solidarités locales,
autogérées, est de toute première nécessité. Nous signalos d’ailleurs
que certaines associations comme Acceptess-T ou Espace Santé Trans
s’organisent pour apporter une partie de ce soutien.
Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11
Au programme de ce bulletin économique au temps du coronavirus : un focus sur la crise de la production agricole, un regard sur l’épargne à travers le cas du livret A, et une analyse sur le « patriotisme économique ».
Lors de la dernière note de conjoncture, nous évoquions
la baisse de l’activité économique secteur par secteur. Nous avions
communiqué une baisse d’activité de l’ordre de 13% pour l’agriculture.
Mais pour quelles raisons ?
Des chaînes de production mondiales et locales perturbées
Avec la limitation des échanges internationaux et les décisions de confinement massif dans de nombreux pays, les chaînes de production mondialisées ont été affectées : les retards de livraison, l’absence de marchandises importées comme les emballages, voire même l’absence de demande internationale, comme pour les matières premières agricoles (MPA) destinées à l’alimentation animale (orge fourragère, maïs) [1] ont grandement fragilisé le secteur agricole. On constate la même chose dans la filière du lin français, où les industries de transformation en textile (teillage) ont été voire sont à l’arrêt pour raisons sanitaires et où les exportations sont fortement ralenties. De la même manière, la filière lait, qui dépend à 37 % de l’export, la viticulture ou encore la production de viande sont concernées. Ainsi, pendant le premier mois du confinement, les exportations de jeunes bovins vivants et français vers l’Espagne se sont réduites d’un tiers.
Conséquences de ce manque de débouchés : les stocks s’accumulent sur les produits où c’est envisageable, causant occasionnellement des problèmes d’infrastructure. Mais surtout cela fait fortement baisser les prix : le prix du lait et de ses dérivés par exemple (poudre maigre -28 %, beurre -26%) ou encore le kilo de viande bovine qui se négocie aujourd’hui 1 euro de moins que son coût de production. [2]
Dans le secteur horticole, la fermeture des fleuristes impactent grandement les producteurs de plantes et de fleurs. Une illustration parlante : pour le muguet, dont c’est la saison actuellement, on estime que 70% de la récolte pourraient être perdus, [3] ce qui aura bien évidemment un impact direct sur les producteurs et probablement pour les mois/années à venir, sur les emplois saisonniers dans l’horticulture.
Des modifications imprévues de la consommation alimentaire
La crise a aussi changé brutalement les habitudes alimentaires en France. [4] Pour les produits de première nécessité, durant les quatre premières semaines du confinement, la vente de farine a augmenté de 168%, celle du sucre de 50% et celle des œufs de 40 %, selon l’institut Nielsen.
Concernant la filière lait, les préemballés se vendent bien mais les
produits d’appellation d’origine protégée sont en chute libre, avec 25 à
60% de demande en moins. La viande bovine connaît aussi des évolutions
contrastées : la consommation de veau chute de 30 à 35% alors que celle
des steaks hachés augmente de 33% pour le frais et de 75% pour le
surgelé. Globalement, on peut constater que les morceaux les plus
nobles, vendus d’ordinaire aux restaurants, sont délaissés.
La fermetures des lieux de restauration a des conséquences sur la consommation de pommes de terre, qui servaient pour l’essentiel à la transformation en frites. Les stocks atteignent aujourd’hui 600 000 tonnes. Le marché de la brasserie également souffre des fortes limitations de la vie sociale et de la fermeture des cafés et des restaurants. Kronenbourg a notamment alerté sur des pertes historiques (-30 à 40 %) sur son exercice 2020 [5] ce qui met en péril toute un pan de l’économie dans l’Est. Loin d’être anecdotique, cela a déjà un impact direct sur les producteurs céréaliers, qui déstockent largement l’orge brassicole sur le marché de l’alimentation animale, en guise d’orge fourragère. [6]
Des incertitudes météorologiques conjoncturelles
S’ajoutent à tout cela des conditions météorologiques relativement médiocres. Dans la production céréalière, la fin de l’hiver a été difficile et les plants ne sont pas assez suffisamment enracinés. Un fort déficit hydrique en découle, renforcé par la quasi-absence de pluies en avril, ce qui a contribué à inquiéter les marchés (côté acheteurs) et à maintenir des cours du blé tendre [7] historiquement hauts, en entretenant des craintes sur la baisse de la qualité de la prochaine récolte et donc sur une éventuelle tension de l’offre [8] (moins d’offre = prix hauts), même si d’autres facteurs entrent en ligne de compte.
Sur la dernière dizaine de jours d’avril, le retour de la pluie sur l’ensemble de la France et sur une bonne partie de l’Europe « a apaisé bon nombre de craintes » et a contribué à faire redescendre quelque peu les prix, même si « les doutes concernant les rendements 2020 » persistent. [9]
L’emploi dans le secteur agricole
La fermeture des frontières a eu plusieurs conséquences. Elle a notamment bloqué 50% des saisonniers étrangers dans leurs pays, mettant à mal la récolte des fruits et légumes en France. [10] Plusieurs plateformes, gouvernementale (https://mobilisationemploi.gouv.fr/), ou émanant de syndicat comme la FNSEA (https://desbraspourtonassiette.wizi.farm/) ont été créées pour les volontaires (280.000 personnes inscrites). Dans certains secteurs, notamment dans la filière bio, les bénévoles affluent, ce qui a pour conséquence direct la limitation des embauches, mais pour des travailleurs qui ne bénéficieront pas de formations ; les volontaires sont assignés simplement à la cueillette. Les agriculteurs recherchent toujours entre 70.000 à 80.000 personnes qualifiées par mois. [11]
Un blé cher
Au début du confinement (autour du 20 mars), le blé tendre a connu une augmentation brutale (+12 % en un peu plus d’une semaine), alors même que les stocks mondiaux sont estimés à 4 mois et demi de réserve [12] (même s’il sembleraient que les annonces de la Chine dans ce domaine, qui prétend avoir en stock environ 150 Mt, soit un peu plus de la moitié des stocks mondiaux, soient sujettes à caution). [13] Cette hausse brutale a été interprétée par les analystes du secteur comme le résultat d’achats de précaution de pays importateurs, notamment de la Chine et du Maroc, [14] face à l’extension du confinement à une part toujours plus importante de la population mondiale et face aux politiques protectionnistes de certains géants du secteur, notamment la Russie et le Kazakhstan. [15] Un article daté du 27 mars évoque ainsi à deux reprises le spectre des émeutes de la faim qui avaient secoué certains pays après la crise de 2008. [16]
Les incertitudes météorologiques déjà évoquées plus haut ont contribué à maintenir un cours élevé tout au long du mois d’avril (entre 195 et 200 euros la tonne). En Europe, d’autres raisons plus conjoncturelles ont joué : la guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine a semble-t-il reporté des acheteurs chinois vers le marché européen [17] (augmentation de la demande = prix hauts), alors qu’aux Etats-Unis, la tendance est plutôt à la baisse . Même si, une fois n’est pas coutume, le marché US a suivi l’augmentation européenne de fin mars. Il semble toutefois plus en difficulté, avec moins de demande (alimentation humaine et animale) et un retard conséquent des semis. [18]
Sur la dernière dizaine de jours d’avril, le retour de la pluie sur l’ensemble de la France et sur une bonne partie de l’Europe « a apaisé bon nombre de craintes » et a contribué à faire redescendre quelque peu les prix. [19] Mais d’autres facteurs, qu’ils soient techniques (bouclage du mois) ou politiques (décision russe de suspendre ses exportations) ont eu aussi tendance à maintenir des courts hauts. En effet, la Russie, « premier exportateur mondial de blé et l’un des principaux producteurs et exportateurs de céréales du monde, va suspendre ses exportations de blé, seigle, orge et maïs jusqu’au 1er juillet ». [20] Ce mouvement russe fait suite à des restrictions d’exportation annoncées en mars-avril, déjà évoquées plus haut, qui visent à assurer la stabilité du marché national dans le contexte de la pandémie de Covid-19.
Les biocarburants suivent le cours du pétrole
Sur le marché des MPA destinées à l’énergie (pour les biocarburants), la crise se poursuit malgré un léger rebond ces derniers jours, le cours du colza et dans une moindre mesure du maïs (plutôt aux USA) suivant le cours du pétrole. « Le marché continue en effet de s’interroger sur l’état de la demande à moyen terme tandis que la sortie de crise sanitaire est toujours aussi floue. » [21]
Épargne et crise sanitaire : le cas du livret A
La crise sanitaire n’est pas sans conséquences sur les comportements d’épargne individuelle : on observe un accroissement considérable des placements en livrets A depuis quelques mois : au mois de mars, 2,71 milliards d’euros ont été déposés. Pourtant, le taux de rendement du livret A n’a jamais été aussi faible depuis sa création en 1818, [22] puisqu’il rémunère à hauteur de 0,5 %, contre 0,75 % en janvier 2020 et… 2,25 % en janvier 2013. [23]
Comment expliquer que l’épargne y soit si élevée alors que c’est un placement qui rémunère à un taux inférieur à l’inflation depuis des années ? [24] De manière générale, le livret A ne connaît pas beaucoup de concurrents bien plus avantageux pour une prise de risque si faible. [25] Et tout simplement parce que la confiance des ménages dans l’avenir de l’économie a, sans surprise, brutalement baissé du fait de la crise. Ils se replient donc sur ce placement perçu comme sûr. Par conséquent, dans la conjoncture présente, les dépenses importantes sont reportées [26] et les revenus restants sont donc épargnés. Cela se fait évidemment au détriment de la demande, ce qui met l’économie dans une position délicate, mais on ne peut pas reprocher aux gens de garder le peu d’argent qu’ils ont sur leur livret A dans un capitalisme aussi instable et irrationnel.
Pour rappel, le taux du livret A est fixé par l’État en fonction de l’inflation et des taux d’intérêts à court-terme qui sont en vigueur entre les banques. [27] Mais cette règle n’est pas tout à fait automatique : généralement, c’est le gouverneur de la Banque de France qui recommande au gouvernement et en particulier au ministre de l’économie de modifier le taux. Or, le gouvernement rate rarement une occasion de le diminuer, parce que ça lui permet de dépenser moins d’argent pour le logement social (que les livrets A financent en partie) et d’inciter les petits épargnants à se reporter sur des produits plus risqués, notamment des investissement dans des entreprises privées.
Il peut ainsi pour partie se défausser, dans le contexte des politiques d’austérité, de son propre rôle de stimulation de l’économie par la dépense publique, en obligeant les ménages peu fortunés (ceux qui épargnent le plus sur un livret A [28] ) à prendre davantage de risques. Le livret A servant à financer le logement social, le gouvernement peut invoquer ce noble motif pour servir cet objectif beaucoup moins noble. [29] Le ministre de l’économie s’est d’ailleurs plaint de l’afflux de ces derniers mois vers le livret A au motif qu’il ne finançait pas l’investissement. [30] Belle manière de rappeler l’incapacité de l’État bourgeois à amortir la crise économique que nous traversons…
Le patriotisme économique va-t-il nous sauver ?
Le « patriotisme économique ».
Cette notion revendiquée par le RN comme par la gauche souverainiste
est reprise de temps en temps par Macron et ses ministres. Elle consiste
à prétendre privilégier les entreprises françaises et leurs salariés.
Elle sous-tend donc l’idée d’une convergence d’intérêts entre salariés
et patrons ; et l’idée qu’il faut
éventuellement sacrifier les intérêts des salariés des autres pays pour
protéger les nôtres. Alors que nos concitoyens sont choqués en
découvrant les conséquences de la dépendance industrielle de notre pays
pour des produits devenus précieux (masques, tests etc.), Macron affiche
non seulement une possible nationalisation temporaire de certaines
entreprises « stratégiques » mais aussi d’éventuelles relocalisations de
productions. Qu’en est-il dans les faits ?
Nationalisations ? Les cadeaux distribués
par milliards pour soutenir les fleurons du CAC 40 n’ont occasionné
aucune montée de l’État au capital des sociétés concernées. Pourtant,
avec l’effondrement du cours de leurs actions, l’occasion de rachats
massifs se présentait. Quant aux relocalisations de production, rien de
concret n’apparaît et les économistes bourgeois dissertent sur un
concept différent : le rapprochement des délocalisations. En clair, s’il
faut partir de pays à bas coût, c’est pour installer les productions
dans des pays moins exigeants politiquement que la Chine et dont les
coûts peuvent même être inférieurs et les gouvernements plus
obéissants : l’Est de l’Europe, le Sud de la Méditerranée. Mais pas le
territoire national tant il est vrai que la loi du marché fait la loi !
Contrôle des investissements étrangers ? L’’État encadre et peut stopper les investisseurs non-européens (fonds privés ou fonds souverains [31] ) qui veulent investir dans une entreprise française [32] au-delà de 25% de prise de participation. Non seulement Macron fait baisser la barre du contrôle à une prise de participation de 10%, mais il élargit notoirement la liste des secteurs concernés par ce contrôle, dont la biotechnologie.
Conclusion simple : Il n’ y a de patriotisme qu’au profit des détenteurs de capitaux français. Pour les travailleurs, le chômage peut s’envoler ! A l’UCL, notre axe stratégique repose sur l’idée d’une autonomie locale de production, [33] autogestionnaire, dans le cadre d’un fédéralisme mettant fin à la concurrence entre travailleurs organisée par les multinationales dans le cadre de la globalisation libérale.
Cette note a été réalisée par le Groupe de Travail Économie de l’UCL,
visant à synthétiser les données essentielles sur la situation
économique que nous traversons avec la crise du coronavirus. Elle a
évolué sous une forme de bulletin, structuré en plusieurs articles de
tailles diverses. Elle est aussi sourcée et factuelle que possible, et
vise à mettre en lien les principales données sur la conjoncture
économique avec des analyses politiques et sociales plus générales. Elle
a néanmoins été réalisée par des militants qui ne sont pas des
professionnels de l’économie. N’hésitez pas à faire tout retour
constructif.
[7] . Principale valeur d’évaluation sur les marchés financiers agricoles, parce que majoritaire en volumes + données importantes puisque c’est la céréale la plus consommée, pour la confection du pain et des pâtes notamment
Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11
Foyers, CRA, Sans-papiers : « Pour ces populations la crise sanitaire actuelle est en train de devenir une véritable bombe sanitaire ». Plus de 170 organisations dont l’UCL appellent à une journée de manifestations le samedi 30 mai : « ces exigences de justice et d’égalité sont aussi d’impérieuses nécessités sanitaires hors desquelles tous les discours contre la propagation du coronavirus sont vains ».
Dans les foyers surpeuplés et abandonnés, aucune
distanciation physique n’est possible. Le virus risque de se propager
sans frein. C’est aussi le cas dans les centres de rétention, et à cela
s’ajoutent la violence répressive et l’angoisse. Pour les migrantEs à la
rue, c’est la faim, l’insécurité sociale et sanitaire.
Ajoutons à cela que les sans-papiers sont sans droits, sans revenus
et sans espoir d’accès aux allocations proposées par l’Etat. Pour elles
et pour eux, il n’y a pas d’accès gratuit aux soins et pas d’autre
possibilité pour survivre que de chercher des moyens de subsistance.
Pour ces populations la crise sanitaire actuelle est en train
de devenir une véritable bombe sanitaire. Pour elles-mêmes et eux-mêmes
abandonnéEs à la menace du virus mais aussi pour toute la société.
La seule solution pour désamorcer cette bombe, sauver celles et ceux
qui sont menacéEs et protéger ainsi toute la société, c’est la mise en
place immédiate des mesures suivantes :
Tests systématiques effectués dans les foyers,
officiels ou non, par des organismes indépendants de la préfecture et
des gestionnaires assurant confiance et confidentialité pour les
concernéEs avec leur accord
Isolement des personnes contaminées
dans des lieux décents en concertation avec les collectifs de
sans-papiers et de résidents ou associations choisies par les concernéEs
Distribution massive de masques, gants et de gels dans les foyers
Fermeture immédiate des Centres de rétention administrative (CRA)
Ouverture immédiate de lieux sans condition de papiers et de revenus
pour permettre un hébergement et une vie collective respectant la
distanciation physique.
Suspension des loyers pendant toute la durée de confinement (mars, avril et mai) et apurement des loyers impayés
Régularisation inconditionnelle de touTEs les sans-papiers avec droit
aux revenus sociaux, droit aux mesures de chômage partiel pour celles et
ceux qui travaillaient et accès gratuit à la santé.
Ces exigences, hier de justice et d’égalité, sont aussi
aujourd’hui d’impérieuses nécessités sanitaires hors desquelles tous les
discours contre la propagation du coronavirus sont vains.
Les appels à imiter la mesure de régularisation adoptée par le
Portugal vont dans le bon sens. Mais il est indispensable pour que cette
mesure soit efficace qu’elle s’applique, sans conditions, à touTEs les
Sans-Papiers et MigrantEs.
Nous soutiendrons à cette fin toutes les actions décidées par
les résidents des foyers, les personnes retenuEs dans les CRA et les
sans-papiers et migrantEs pour défendre leur droit à vie qui est aussi
notre droit à la vie.
Nous appelons à participer aux initiatives qui seront prises le 1er mai à l’occasion de la Journée Internationale des travailleurs et travailleuses et à y porter ces revendications.
Nous appelons à une journée de manifestations le
samedi 30 mai selon des modalités tenant compte de la situation et des
mesures de distanciation physique.
Les collectifs de sans-papiers et de résidents des foyers :
CISPM, CSP59, CSP75, CSP Paris 20, CSP93, CSP95, CTSP Vitry, Collectif Schaeffer d’Aubervilliers, COPAF, Droits Devant !!,
La Marche des Solidarités,
Et :
Ah Bienvenue Clandestins !, ACDA, ACDR,
ACORT, ACTIT, ADTF, AFD International, AFJD, AMDH Nord/France,
AMDH-Paris/IDF, AMF, ANC, ANVITA, APARDAP 38, APCV, APICED, Assemblée
antiraciste Paris 20, ASIAD, ASTI de Petit-Quevilly, ASTI de Romans,
Association Les Oranges, ATMF, Attac, Attac 35, Attac Strasbourg,
autremonde, Bagagérue, BAN, Baobab, BDS France Paris, CADTM-France,
CAPJPO-EuroPalestine, CEDETIM, Cercle de silence Hazebrouck, Chemins
Pluriels, CIBELE, Cimade 35, Cisem 38, CIVCR, CNAFAL, CNT-FTE,
CNT-Solidarité ouvrière, COBIAC Liban, Collectif 10 novembre contre
l’islamophobie, Collectif 20e
Solidaire avec les migrant.e.s, Collectif Bienvenue MigrantEs 34,
Collectif de Défense des Services Publics et des Droits Sociaux
Choisy-Thiais-Orly, Collectif Loire « Pour que personne ne dorme à la rue », Collectif Ni Guerre Ni Etat de Guerre, Collectif Palestine en Résistances, Collectif « Pays Viganais Terre d’Accueil »,
Collectif Réfugiés du Vaucluse, Collectif Romeurope du Val Maubuée,
Collectif de soutien aux réfugiés en Ariège, Collectif de soutien aux
Sans-papiers du Trégor, Collectif de soutien de l’EHESS aux sans-papiers
et aux migrant-es, Collectif Vigilance pour les droits des étrangers
Paris 12e, Comité Antiracisme de
Gérardmer, Comité de solidarité avec grèves et résistance, Comité de
Vigilance sur le Droit des Etrangers de Montbéliard, Compagnie NAJE,
CORENS, CRLDHT, Décoloniser les arts, DAL, DIEL, DNSI 67, DNSI 86,
Ecodrom93, Ecole Thot, Emancipation Lyon-69, Emancipation tendance
intersyndicale, Ensemble !, Etats Généraux
des Migrations de Rouen, EELV Paris 18, ETM 31-46, FASTI, Femmes
Egalité, Femmes Plurielles, Filles et Fils de la République, Fondation
Copernic, Fondation Frantz Fanon, FI Paris 17, FTCR, FSU35, FUIQP,
Gasprom-Asti de Nantes, GAT réfugiés migrants FI 35, Générations
Solidaires, Gilets Jaunes Loiret 45, GISTI, Groupe Logement du
14 octobre-Rennes, ICARE 05, Identité Plurielle, inFLEchir, La Conquête
du Pain, La convergence des loutres, La Poule aux Yeux d’or, La
Révolution est En Marche, L’Auberge des Migrants, Le paria, Les lanceurs
de tuiles, LDH Châtellerault, LDH 70, LDH Paris 18, Maison
Internationale de Rennes, MAN fédéral, Modus Operandi (Grenoble), MRAP,
MRAP de Lille, MRAP du Vaucluse, Mouvement Utopia, NPA, OCML-VP,
Palestine 13 (AFPS), Parti des Travailleurs (Tunisie) – section France,
Pas d’enfants à la rue à Valence, Pas Sans Nous 49, PCF Rennes, PCOF,
PEPS, PG Paris 17, PG Paris 18, PIR, Planning Familial 35, Réseau Foi
& Justice Afrique Europe, Réseau Ritimo, Revue d’Etudes
Décoloniales, REMCC, RESF 69, RESF bassin minier 71, Roya Citoyenne,
RUSF Paris 1, RUSF Paris 8, RUSF 34, SKB, SMG, SNUASFP-FSU,
SNPES-PJJ/FSU, Section CGT-Cité Nationale de l’Histoire de
l’immigration, Solidaires Etudiant-e-s, Solidarité et Langages de
Valence, Stop Précarité, SUD Culture, SUD Education 92, SUD Industrie
IdF, SUD Protection sociale 93, Sun of Soudan, Survie, Syndicat des
Quartiers Populaires de Marseille, TadamunExil 70, TPC Maison Solidaire,
Tous Citoyens !, Tous Migrants, UD
Solidaires Val de Marne, UCL, UJFP, UJR, Union Syndicale Solidaires,
United Migrants, UNRPA, UPML, UTAC, Un Toit c’est Un Droit Rennes,
ZEMBRA Echo, ZSP18…
Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11
Elles et ils travaillent en crèche, en supermarché, dans l’enseignement, comme agricultrice, aide à domicile, cheminot, postier ou en supermarché … Voici le cinquième témoignage audio d’une série, où des travailleuses et travailleurs évoquent leur quotidien en temps de pandémie. C’est nous sommes qui sommes exposé-e-s et qui connaissons notre travail, nous pensons donc que c’est à nous de décider des conditions d’exercice ou de reprise de notre boulot. A l’Union communiste libertaire, nous sommes persuadé-e-s qu’il ne faut laisser la main aux patrons et à l’État sur nos vies. A notre avis ces témoignages audio illustrent cette nécessité ! Bonne écoute !
Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11
L’édition du savoir est une arme du 23 avril, que nous avons donné sur le Discord du Barricade a été enregistrée et l’audio est désormais en ligne, sur le site de nos camarades du Poing.
Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11
Elles et ils travaillent en crèche, en supermarché, dans l’enseignement, comme agricultrice, aide à domicile, cheminot, postier ou en supermarché … Voici le troisième témoignage audio d’une série, où des travailleuses et travailleurs évoquent leur quotidien en temps de pandémie. C’est nous sommes qui sommes exposé-e-s et qui connaissons notre travail, nous pensons donc que c’est à nous de décider des conditions d’exercice ou de reprise de notre boulot. A l’Union communiste libertaire, nous sommes persuadé-e-s qu’il ne faut laisser la main aux patrons et à l’État sur nos vies. A notre avis ces témoignages audio illustrent cette nécessité ! Bonne écoute !