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Santé – Page 10 – Union Communiste Libertaire Montpellier
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Santé


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    Sans papiers, SDF, face à la précarité : la solidarité ou la mort

    19 Mar 2020

    Avec le Coronavirus comme le reste de l’année, les personnes sans-domicile comme les sans-papiers restent les grand.es oublié.es. Encore une fois l’Etat néglige complètement les populations que le système capitaliste met à la marge. Celles-ci déjà fragilisées sont pourtant celles qui font le plus face aux risques sanitaires, et qui rencontrent le plus de difficultés lorsqu’il est question d’accès aux soins, à l’hygiène, au logement ou à la nourriture.

    « Comment tu fais pour te laver les mains quand tu n’as pas d’évier ..? »

    La catastrophe sanitaire, annoncée depuis des mois par les militant.es et associations de terrain, n’aura pas mis longtemps à se matérialiser. Déjà cette année, la mise en danger de ces personnes s’est aggravée après des nombreuses remises à la rue (expulsions de squats) et la réforme de l’AME (Aide Médicale d’Etat). Cette réforme, sous couvert de « lutte contre la fraude », a pour conséquence la mise en place d’un délai de 3 mois de carence pour l’accès aux soins des personnes migrant.es. Si après les premières annonces concernant le confinement les préfectures ont choisi d’allonger les titres de séjours, aucune information n’a été donnée quant à l’accès aux soins et à l’ouverture des droits AME. De plus, ces allongements de titres de séjours ne seront effectifs que pour une durée de trois mois, ce qui ressemble plus à une mesure administrative qu’à une réelle préoccupation sociale.

    Si les Centres de Rétention Administrative commencent à être évacués, c’est après que la situation soit devenue extrêmement dangereuse et intenable. Au CRA de Lesquin par exemple, les personnes retenues ont refusé de fréquenter le réfectoire, de peur d’être contaminées, et renoncent donc à s’alimenter. A l’heure actuelle, il est très compliqué de savoir ou ont été transférées ces personnes.

    Ainsi l’Etat, dans sa chasse aux pauvres, montre une fois de plus son inconséquence par sa mise en danger des plus fragiles. De plus, la politique de verbalisation en cas de non-respect des règles du confinement est une aberration pour des personnes n’ayant pas d’autres solutions que la rue. Tout cela dans ce contexte de pandémie, que l’Etat prétend gérer, revient à une mise en danger de toute la population, et pire encore, laisser la situation tel quel sans prise en charge quand on est à la rue revient à une mise à mort annoncée.

    « …Comment tu fais pour te confiner quand la police découpe ta tente chaque soir ? »

    Ajoutez à cela la surcharge des services sociaux déjà actée bien avant cette pandémie, il ne restera bientôt plus aucune autre solution aux laissé.es pour compte que celle de crever la gueule ouverte. Avec le confinement total, le travail des associations et militant.es risque d’être rendu impossible. De fait, ces populations habituellement abandonnées par l’Etat se retrouvent dans une détresse sans précédent.

    Depuis le début du confinement, l’Etat comme toujours, fuit ses responsabilités et s’appuie sur les associations, organismes sociaux et militant.es de terrain qui tentent de maintenir les solidarités vis à vis des personnes à la rue (distribution de repas, accueil, écoute, etc.). Néanmoins, si ces structures manquent déjà cruellement de moyens en temps normal, la situation n’a fait qu’empirer. En effet, des bénévoles manquent à l’appel et ne disposent de peu ou pas de matériel de protection élémentaire. Pire encore, si l’isolement social fait partie du quotidien des personnes sans domicile, aujourd’hui elles ne sont plus seulement ignorées, mais fuient ce qui leur retire leur déjà bien maigre source de revenu.

    Face à l’urgence de la situation, l’Etat préfère débloquer 300 milliards d’euros pour les patrons, mais quelles annonces pour le social ? Nous savons que les dirigeants de tous les pays favoriseront toujours le maintien du capitalisme à la vie des populations. C’est pourquoi nous ne pouvons rien attendre d’elles et eux en ce qui concerne l’aide apportée aux plus fragiles, et que nous ne pouvons que faire appel à la solidarité de tous et toutes.

    Dans ces temps difficiles et avec toutes les précautions sanitaires obligatoires, il est de notre responsabilité d’apporter un soutien humain et matériel aux individu.es concerné.es, associations, collectifs, militant.es de terrains. Si pour nous, la gestion de la société est l’affaire des personnes qui la font vivre (à savoir les exploité.es), c’est aussi car nous sommes le plus à même de savoir comment répondre face à ce genre de situation.

    Union communiste libertaire, 18 mars 2020



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    Covid-19 dans l’éducation : cacophonie et mise en danger

    18 Mar 2020

    Un ministre qui dit le matin que les écoles ne fermeront « jamais »… et un président de la République qui annonce le contraire le soir-même. C’est ce qu’il s’est passé le 12 mars.

    Et ça en dit long sur le degré d’impréparation des autorités administratives de l’Éducation nationale, avec ce que cela signifie en termes de mise en danger !

    Jean-Michel Blanquer, ministre autoritaire, en avait décidé ainsi : les écoles ne fermeraient pas.

    Jeudi soir, Macron annonçait le contraire pour le lundi 16 mars. Pendant trois jours, les ordres et contre-ordres se sont succédés, laissant les personnels dans la plus complète incertitude jusqu’au dernier moment.

    Lundi encore, certain-es ne savaient toujours pas si elles et ils devaient se rendre dans leurs établissements. Lundi encore, des chefs d’établissement zélés faisaient pression sur les personnels, enseignants, d’entretien, d’accueil, de vie scolaire pour qu’ils et elles soient « à leur poste » le matin, au mépris du danger que représente désormais tout contact dans un espace clos. Plusieurs organisations syndicales ont réagi, fortement, pour imposer que les personnels ne soient pas mis en danger, et les ont appelé si nécessaire à faire valoir leur droit de retrait pour cela.

    La seule certitude concernait les élèves qui ne devaient pas se rendre dans leurs écoles et établissements.

    Exception faite des enfants des travailleuses et travailleurs de la santé, en première ligne face à l’épidémie, et qu’il est logique et nécessaire de prendre en charge avec toutes les mesures de protection nécessaires pour les élèves comme pour les personnels en charge de cet accueil.

    Mais il y a encore une grave incertitude selon les établissements et les académies sur ce que doivent faire les élèves de lycées professionnels, majoritairement issu-es des classes populaires, appelé-es à rejoindre leurs lieux de stage en entreprise.

    Alors qu’un des motifs – justifié – de fermeture des établissements était le risque que les élèves soient, comme porteuses et porteurs sains, des véhicules de contagion malgré elles et eux, il est stupéfiant de voir que dans la frénésie de s’adapter au « monde de l’entreprise » on puisse imaginer cela. Nous appelons les personnels des lycées professionnels à exiger que les élèves, en alternance ou en formation initiale, soient immédiatement dispensé-es de leurs stages en entreprise et restent à domicile.

    Plus généralement, pour l’Union communiste libertaire, les personnels comme les élèves doivent être mis-es à l’abri, rester chez elles et chez eux et s’organiser au mieux pour la transmission de cours et/ou de conseils de lecture et d’activités.

    En ce qui concerne les cours à domicile, comme l’accès à des ordinateurs n’est pas garanti à toutes et tous, personne ne doit être sanctionné en cas d’incapacité à suivre les cours. Dans le cas contraire, ce seraient les enfants des classes populaires qui feraient les frais de l’épidémie.

    Toutes les réunions physiques doivent être annulées. Tous les conseils de classe, tous les examens doivent être purement et simplement annulés : il est évident que dans une situation aussi exceptionnelle rien ne peut être prévu et que « l’impératif d’évaluation » est totalement mineur.

    La priorité absolue est la situation sanitaire et l’entraide que nous pouvons nous apporter.

    Nous invitons les personnels à se coordonner collectivement pour obtenir les garanties de sécurité que les directions et le ministère devraient avoir pour priorité.

    Union communiste libertaire, le 17 mars 2020



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    Contre l’épidémie, droit de retrait général !

    18 Mar 2020

    Les annonces de Macron puis de Castaner le 16 mars mettent en place un confinement du pays pendant au moins 15 jours. Un confinement vraiment ? Mais non ! Car aller travailler reste obligatoire, même dans les secteurs non essentiels. Cette mesure irresponsable, prise par les soutiens du patronat, n’est pas étonnante. Elle participera à continuer à propager l’épidémie et à surcharger les hôpitaux. En réalité, pour contrer l’épidémie, nous ne pouvons compter que sur notre classe.

    La France est confinée. « Confinée » dans le vocabulaire du gouvernement, ça veut dire que l’on ne peut pas voir ses proches, on ne peut pas aller à la salle de sport et au bistrot. Tout ça est bien normal, il nous faut éviter les contacts un maximum afin d’endiguer l’épidémie. Mais « confinée », ça veut aussi dire… aller au boulot ! En effet, les travailleuses et les travailleurs qui ne peuvent pas télétravailler doivent dans la majorité des boîtes continuer à bosser, donc à prendre les transports en commun, et partager le lieu de travail avec souvent des centaines d’autres. C’est l’équilibre entre arrêt de l’épidémie et maintien des profits des capitalistes que le gouvernement a trouvé.

    Des mesures coercitives

    Il faudra donc maintenant montrer une attestation pour prouver qu’on a le droit d’être dans la rue. Dès maintenant, la police et les gendarmes patrouillent. Mais on observe déjà que leurs comportements ne sont pas les mêmes partout ! Comme en temps normal, ils privilégient le harcèlement dans les quartiers pauvres, où vivent les travailleuses et les travailleurs, souvent racisé⋅es. Ca ne semble pas être le plus efficace, quand on sait que des familles doivent s’entasser dans des petits appartements, quand des dizaines de milliers de personnes dorment dans la rue, quand les prisons sont surpeuplées !

    La crise sociale amplifiée par la crise sanitaire

    Car ce que montre cette terrible épidémie, c’est que toutes les inégalités sociales, toutes les injustices, elles sont encore pires. On n’a pas le choix de les voir ou de ne pas les voir, elles nous sautent aux yeux. La destruction de l’hôpital public, qui rend les gouvernants de ces dernières décennies responsables de nos morts. La précarisation du monde du travail, qui fait que des millions de travailleuses et de travailleurs se retrouvent du jour au lendemain sans revenu. L’abandon des femmes et des enfants, livrées à elles et eux-mêmes ces jours-ci avec des maris et pères violents. La « justice » punitive, qui a surpeuplé les prisons. Les lois racistes qui enferment des étranger-es dans les CRA sous le coup de mesures d’expulsions impossibles du fait de la fermeture des frontières.

    Nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes

    Les seul⋅es qui sont véritablement responsables face à l’épidémie aujourd’hui, ce sont les travailleuses et les travailleurs qui se mettent en droit de retrait pour obliger les patrons à stopper les activités non essentielles. Ce sont les travailleuses et les travailleurs qui mettent la pression sur les hiérarchie pour que tous les services soient réorganisés vers les seules activités essentielles. Car il n’y a que notre classe, la classe qui travaille, la classe qui est exploitée, qui soit capable de protéger se santé, celle de ses proches, et d’endiguer l’épidémie. Nous savons comment s’organise la société car c’est nous qui la faisons tourner. Nous savons aussi ce qui est absolument nécessaire et ce qui ne l’est pas en ces temps de crise. et c’est ce que les travailleuses et les travailleurs montrent aux quatre coins du pays.

    C’est l’heure du droit de retrait général

    Des Chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire, à General Electric Bourogne en passant par La Poste, l’automobile, la métallurgie ou l’agro-alimentaire, des milliers de travailleuses et travailleurs exercent déjà leur droit de retrait à travers l’hexagone, et débrayent même parfois.

    Il y a quelques semaines encore, nous scandions, contre la réforme de casse de nos retraites, « Grève générale ! ». Nous le scandions contre une énième réforme qui devait en mettre plein les poches des patrons et nous appauvrir toujours plus. Contre cette même classe qui nous exploite, nous scandons aujourd’hui « Droit de retrait général ! ». Pour ré-organiser la société, et faire en sorte que les efforts des soignantes et des soignants ne soient pas vains. Pour sauver un maximum de vies. De nos vies.

    Union communiste libertaire, le 17 mars 2020



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    Municipales : fiasco et irresponsabilité étatique

    17 Mar 2020

    Les taux records d’abstention lors des élections municipales (autour de 55%) montrent que beaucoup ont fait passer leur santé et celle de la collectivité avant les injonctions à voter.

    Le maintien du scrutin municipal illustre l’incurie de l’État à gérer cette crise sanitaire comme l’ensemble de la société et doit nous encourager à nous organiser sur d’autres bases, égalitaires et autogestionnaires en rupture avec les logiques électoralistes.

    Beaucoup d’électrices et d’électeurs ont montré bien plus de responsabilité et de bon sens que le gouvernement en s’abstenant de voter ce dimanche.

    L’État a maintenu coûte que coûte le scrutin municipal faisant passer les intérêts politiciens au-dessus de la santé publique ; compliqué d’être crédible quand on appelle la population à éviter les déplacements, qu’on interdit les rassemblements de plus de 100 personnes tout en convoquant les citoyen-ne-s aux urnes. Compliqué mais surtout irresponsable dans un contexte de pandémie. Et vain, car la réalité est têtue et le second tour de ces élections a finalement dû être reporté. Donc inutile, dérisoire et décalé de se livrer à une analyse des résultats …

    La gestion de ce scrutin comme de nombreux aspects de cette crise sanitaire, montre que l’État n’est absolument pas le garant de l’intérêt général y compris quand des questions vitales sont en jeu.

    Par la destruction depuis plusieurs années du service public de santé, par ses atermoiements à prendre des mesures sanitaires fortes pour protéger la population, par sa déconnexion avec les réalités du fonctionnement social réel et parce qu’il fait passer les intérêts économiques capitalistes avant tout, l’État n’est pas un recours mais bien un frein pour s’organiser rationnellement.

    Le taux record d’abstention lors de ces Municipales a été largement amplifié par la crise du Covid-19. Mais l’abstention s’enracine depuis des années dans la défiance envers les politiciens, dans la compréhension élargie que ce n’est pas les têtes du système que nous devons changer mais bien le système lui-même. Nul doute que la gestion des Municipales par le gouvernement ne va pas ralentir cette tendance. Face au vol sur nos retraites et nos conquêtes sociales, face aux enjeux environnementaux, face aux risques sur notre santé, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes : rompre avec la logique électoraliste et étatiste, nous auto-organiser dans nos luttes comme dans tous les domaines de nos vies, pour bâtir une société sur des bases autogestionnaires.

    Union communiste libertaire, le 16 mars 2020



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    Usine renault Douai : deux cas de Covid-19 confirmés, la direction propose des gestes barrières… des salarié.e.s débrayent !

    16 Mar 2020

    La direction de l’usine Renault de Douai a confirmé lors d’une réunion CSE la contamination de deux salariés par le Covid-19. Malgré cela et le passage du pays au stade 3, la direction maintien l’activité ce lundi et ne propose aux agents que de renforcer les gestes barrières ! En réponse, un débrayage à été lancé.

    Si la direction a bien confirmé deux cas, celle-ci est soupçonnée d’en cacher d’autres. Vu la vitesse de propagation du virus dans les lieux de travail confinés et à forte concentration de personnel, ces soupçons sont légitimes. Les organisations syndicales SUD et CGT ont demandé à la direction de prendre des mesures fortes sur l’organisation de la production, mais les patrons restent sur les mesures du stade 2 !

    Face à cette politique patronale totalement irresponsable, un débrayage a été appelé aux portes de l’usine ce lundi matin. Une nouvelle réunion du CSE à été mise en place, mais la direction refuse de bouger. Comme en Italie, les patrons français cherchent à maintenir leurs profits, au mépris de la santé des salarié.e.s et de la propagation du virus. Comme en Italie, le gouverment ne va pas s’opposer aux intérêts des capitalistes au nom de la « continuité productive ». Comme en Italie les travailleurs et travailleuses ne doivent compter que sur eux-mêmes et faire cesser toute production non indispensable, par la grève ou le droit de retrait.

    Union communiste libertaire, le 16 mars 2020

    -* Lire aussi Renault : « A l’usine de Douai, “la production ? C’est la mort” », dans Alternative libertaire de décembre 2018.



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    Covid-19 : Quand c’est dur pour tout le monde, c’est pire pour les femmes

    16 Mar 2020

    Ce constat fréquent s’illustre de façon criante par la situation actuelle face à l’épidémie du coronavirus.

    Les femmes sont majoritaires dans les secteurs dont la nature ne permet pas le télétravail et qui sont nécessaires à « la vie de la nation » ou plutôt à la vie de toute la population : infirmières, caissières, enseignantes, personnel des EHPAD, assistantes maternelles et employées de crèche, secrétaires médicales…

    Elles sont de plus celles qui ont la charge des enfants, dans les familles monoparentales, mais aussi dans les familles « un papa, une maman ».

    Elles sont aussi celles qui sont mal payées, qui ont des horaires hachés qui ne permettent pas de s’organiser pour la garde des enfants. Elles ont aussi en charge les personnes âgées des familles.

    Les femmes vont porter le poids de l’épidémie, les hommes de pouvoir vont pérorer à la télé.

    Envoyons les ministres, les hauts fonctionnaires, les patrons du CAC40, conduire les ambulances, annoncer aux familles les morts causées par leur destruction de l’hôpital, garder les enfants des soignant·es, réapprovisionner les rayons des supermarchés.

    Qu’ils soient enfin utiles !

    Union communiste libertaire, le 15 mars 2020


    Par Sylvain Anti-patriarcat Santé

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    Le coronavirus ébranle le capitalisme financier

    16 Mar 2020

    L’économie capitaliste est décidément fragile. La pandémie de coronavirus, couplée aux conflits pétroliers entre la Russie et l’Arabie saoudite, fait s’effondrer les cours boursiers depuis plusieurs jours.

    En Europe comme en Asie et aux États-Unis, de nombreuses places financières cruciales (CAC 40, FTSE 100…) sont dans un état pire encore que durant la crise de 2007-2008. Réagissant précipitamment, la Banque Centrale Européenne a relancé ses achats de titres sur les marchés, tandis que Trump a suspendu les voyages vers l’Europe, aggravant encore la panique boursière.

    Cette situation n’a rien d’exceptionnel. Le coronavirus n’est que le déclencheur. Un système économique et social solide ne plierait pas le genou devant une épidémie maîtrisable. Mais les marchés financiers, hypertrophiés par des décennies de laisser-faire et une surproduction alimentée par le capitalisme libéralisé le plus sauvage, sur-réagissent à la moindre nouvelle inattendue. Les bulles spéculatives n’attendent qu’une situation comme celle que nous vivons pour éclater et faire sombrer le capitalisme mondial dans une nouvelle récession.

    Alors que les conséquences de la crise de 2008 ne sont toujours pas épongées, que les États sont endettés et que les politiques monétaires des banques centrales européenne et américaine sont pratiquement à leur maximum, la marge de manœuvre disponible pour réagir à une nouvelle crise sera extrêmement réduite et laissera l’économie dans un état lamentable.

    Carte de l’expansion de la pandémie en temps réel Cliquez pour y accéder.

    Qu’un événement imprévu survienne, et tous les beaux principes des libéraux s’écroulent à une vitesse folle. Le libre marché, la libre circulation, tout cela vaut pour les temps de paix et d’abondance. Dans un marché mondial où chacun dépend de tous, un conflit, une épidémie, et nous voilà de retour en droite ligne vers le dirigisme étatique le plus brutal.

    Dans son allocution du 13 mars, où il a feint de combattre la marchandisation du service public, Macron n’a fait que démontrer son hypocrisie et son électoralisme sans esquisser le moindre revirement économique réel. Les gouvernements bourgeois élaborent déjà des plans de renflouement des entreprises et du système financier et, comme d’habitude, les travailleurs et travailleuses paieront pour sauver les assistés du grand capital. La relance budgétaire limitera peut-être la chute de la croissance. Jusqu’à la prochaine crise…

    Union communiste libertaire, le 13 mars 2020


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    TOU.TE.S UNI.E.S FACE À L’ÉPIDÉMIE DE COVID-19 : SOLIDARITÉ ET AUTO-GESTION

    16 Mar 2020

    Chères/chers camarades, chères/chers ami.e.s,

    L’épidémie de COVID-19 actuellement en cours dans le monde entier, y compris en France, est grave. Le nombre de personnes contaminées augmente tous les jours de façon exponentielle, ainsi que le nombre de morts.

    Qui va être le plus touché ? Toujours les mêmes ! Celles et ceux d’entre nous qui sont les plus vulnérables : les vieilles/vieux, les pauvres, les précaires, les gens à la rue et dans les squats, les personnes détenues en prison ou en CRA, les travailleuses et travailleurs des industries de services, du service à la personne.

    Selon les pays, selon la gestion de cette crise sanitaire, le taux de mortalité du COVID-19 peut varier de 0,5 % à 4 %. Chaque malade de plus, c’est une charge de plus pour des services de santé déjà exsangues, c’est des moyens en moins pour traiter les cas les plus graves. L’État français préfère protéger l’économie et les élections. Ne nous laissons pas faire ! Prenons nos responsabilités et organisons-nous collectivement pour protéger les plus vulnérables, en faisant tout ce que nous pouvons pour limiter la propagation de cette épidémie.

    C’est pourquoi le groupe UCL Montpellier a pris les décisions suivantes :

    • Fermeture de notre local, la librairie La Mauvaise Réputation. Suspension des permanences du samedi.
    • Report de tous nos événements publics.
    • Suspension de nos propres réunions en face à face, utilisation des moyens de télécommunication.

    Nous voudrions aussi vous rappeler les gestes et conduites à tenir pour lutter efficacement contre la diffusion de cette épidémie :

    • Se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon (à défaut, avec un gel hydroalcoolique contenant de l’alcool à 60°)
    • Ne PAS se toucher le visage si nos mains ne sont pas fraîchement lavées
    • Se moucher et tousser dans des mouchoirs à usage unique, à défaut, dans son coude, et se laver les mains après
    • Limiter le plus possible ses déplacements et les contacts physiques.
    • Si vous êtes potentiellement porteur du virus, porter un masque lors de vos interactions.
    • Respecter une distance d’au moins 1,5 mètres lors d’interactions en face à face.

    L’UCL Montpellier distingue évidemment les recommandations sanitaires comme celles de l’OMS, qui visent à s’armer pour faire face à la propagation du virus et l’utilisation de l’épidémie de la part des États pour justifier d’éventuelles dérives autoritaires extrêmement dangereuses.

    Face à l’État qui fait passer les intérêts économiques, financiers et politiciens avant nos vies. Qui impose des mesures de confinements sans donner les moyens aux personnes à la rue ou en squat de se mettre en sécurité, qui les livre à l’absence de nourriture et de soin. Qui préfère fournir en masse masques de protection et gel hydroalcoolique aux bureaux de vote et à la police, tandis que les personnels des hôpitaux, les aides à domiciles, les auxiliaires de vie et plein d’autres travailleu.se.r.s précarisé.e.s qui s’occupent de populations vulnérables sont laissé.e.s sans protection.

    Face à l’État qui a ruiné l’hôpital public et épuisé les soignant.e.s pourtant en lutte depuis des mois, voire des années, contre le manque de moyens matériels et humains, contre la fermeture de lits et d’établissement de soins, contre des conditions de travail indignes qui entraînent de la maltraitance, qui alertent depuis longtemps et sans relâche sur le danger auquel nous sommes désormais confrontés.e.s.

    Face aux États qui préfèrent minimiser la gravité de la situation par nationalisme, pour préserver le plus longtemps leur précieux PIB et rentrer dans des guerres commerciales avec d’autres États. Qui utilisent la rhétorique immonde du « virus étranger » (Trump ) désignant ennemis intérieurs et danger étranger au lieu de combattre ce qui est une crise sanitaire par des mesures efficaces de santé publique, reposant sur une information libre et honnête et des moyens massifs mis dans les soins et le soutien matériel à tou.te.s.

    Face aux Étatsqui en profitent pour faire passer des mesures répressives, fermer les frontières, priver des quelques droits qui leur restaient encore les personnes détenues, retenues et confrontées à la justice et exacerber le racisme. Et face aux extrême-droites qui les y encouragent, comme Marine Le Pen en France ou les dirigeants de Vox qui comptent sur le fait que leur « sang espagnol combat le virus chinois ».

    Face à l’État-patron qui a décidé dans un premier temps d’obliger ses propres fonctionnaires à se rendre sur leur lieu de travail au mépris de leur sécurité, de celle de leurs familles et de la santé de tou.te.s et d’autoriser les patrons privés à obliger leurs propres salariés à faire de même.

    Parce que nous pensons à tous ceux, et surtout à celles qui continuent à faire le ménage et la désinfection des hôpitaux, des lieux d’accueil, des EPHAD. Emplois souvent invisibilisés, genrés, précarisés, racialisés et féminisés.

    Parce que nous pensons à tous ceux, et surtout à celles qui, aux aides à domicile, auxiliaires de vie et gardes d’enfant qui malgré leurs conditions de travail, invisibilisé, précarisé, genré, féminisé, racialisé… s’occupent des plus vulnérables souvent sans l’équipement de protection nécessaire.

    Parce que nous pensons à tous ceux, et surtout à celles qui, dans les familles en situation de précarité, seront confinées, avec à leur charge des enfants et des personnes vulnérables dont il faudra continuer à s’occuper, à nourrir, à rassurer…

    En France, dimanche 15 mars, Blanquer a affirmé sereinement que 50% de la population française serait touchée « probablement » par le coronavirus. On entend ainsi développer une « immunité collective » (tout comme en Allemagne et au Royaume-Uni) sans préciser que des milliers de personnes (en particulier les plus fragiles) vont mourir dans des conditions terribles si l’on atteint un tel chiffre. Cette realpolitik cynique, ce fatalisme, est indissociable du souci de maintenir une continuité de l’Etat et de l’économie nationale. L’idéologie défendue, ici, est explicitement du darwinisme social, et dévoile tout le potentiel inhumain du système étatico-capitaliste. Derrière les statistiques et les courbes, derrière les stratégies « globales » (« immunité collective »), derrière la « croissance » économique, il y a des souffrances singulières réelles,et des pertes irréparables!

    Vivront ceux qui possèdent le droit à la santé (la CMU en France) , à une santé optimale (pays occidentaux) , ceux qui sont capables de supporter le virus (les jeunes) … et les autres mourront en silence.

    Parce que nous battons pour le droit à la vie et à la santé de tou.te.s !

    Face à cette situation, ne plaçons pas nos vies entre les mains de l’Etat. Auto-organisons-nous, construisons des solidarités immédiates.

    Apportons tout notre soutien aux associations qui luttent déjà au quotidien pour venir en aide aux plus vulnérables. Faisons comme en Italie ou en Catalogne, montons des collectifs d’immeubles, de rues, de quartiers, pour aider les personnes les plus vulnérables à rester en quarantaine en allant faire leurs courses, ou pour aider les personnels soignants qui sont nos voisins.e.s. Fabriquons nos masques de protection en tissu, du savon fait maison, de la solution hydro alcoolique recette OMS, et donnons-les à ce qui en ont besoin. Prenons des nouvelles de nos proches âgé.e.s ou malades qui ne peuvent sortir de chez eux sans courir de graves risques. Faisons tout pour ne pas nous-mêmes tomber malades, même celles et ceux d’entre nous qui sommes jeunes et en bonne santé, pour permettre aux hôpitaux de se consacrer à celles et ceux qui vont le plus mal.

    Allons nous renseigner sur la réalité de l’épidémie et les bonnes pratiques sanitaires auprès de sources fiables, et faisons notre possible pour les diffuser.

    Refusons de nous rendre sur nos lieux de travail si celui-ci n’est pas indispensable. Comme les Italiens, mettons-nous en grève, refusons de contribuer à la propagation de cette épidémie pour continuer un travail qui n’a pour seul but que d’engraisser les patrons.

    Le groupe UCL Montpellier veut aussi vous transmettre un message d’espoir ; nous pourrons survivre à cette crise, nous pourrons supporter ce confinement et ces prochaines semaines très dures. Parce que nous pouvons être solidaires, que nous savons, bien mieux que nos « gouvernants », faire preuve de responsabilité. Et nous pourrons le faire en cassant la dynamique individualiste et égoïste à laquelle le capitalisme et la démocratie représentative nous enjoignent continuellement.


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    Coronavirus : Macron « découvre » les méfaits du capitalisme

    13 Mar 2020

    Les mesures d’endiguement annoncées par Macron sont aussi tardives que limitées. Mais il a au moins dit une chose juste : oui la loi du marché affaiblit la société. Parce qu’elle détruit le service public de santé, parce que le pays n’a plus d’autonomie en matière de production de médicaments… La crise du coronavirus révèle les tares du capitalisme.

    Le monde vit une crise sanitaire, puisque l’Organisation mondiale de la santé (OMS) déclare maintenant que l’épidémie de coronavirus Covid-19 est une pandémie. La France est particulièrement touchée, avec des milliers de cas, dont le nombre est sans doute sous-estimé. En effet, de nombreuses et nombreux porteurs du virus ne présentent pas de symptômes, quand d’autres présentent des symptômes mais ne sont pas testé·es.

    Des mesures faibles

    Alors que d’autre pays prennent des mesures drastiques pour limiter la propagation du virus, le gouvernement français reste tiède. Certes, Macron a enfin annoncé la fermeture des crèches et des établissements scolaires et universitaires. Mais il avait déjà pris énormément de retard sur des choses élémentaires comme la commande de masques chirurgicaux, il s’entête maintenant dans des tentatives d’apaisement qui contrastent avec les discours de nombreuses et nombreux médecins et scientifiques qui appellent à la prise de mesures fortes.

    La protection du capitalisme

    Pourquoi ces réticences à, par exemple, fermer pour quelques semaines certains commerces non indispensables, certains services publics, certaines entreprises, certains transports en commun ? Parce que l’économie doit continuer sa course folle bien sûr ! Et ce, alors qu’une crise d’ampleur démarre sur les marchés financiers, dont le coronavirus n’est que le déclic, les bulles spéculatives en étant le fondement. Les capitalistes ne pourraient supporter de voir leurs profits diminuer pour sauver une partie de la population particulièrement vulnérable au virus.

    Alors, au rebut les personnes âgées, au rebut les personnes dont le système immunitaire est fragile ! La société capitaliste dont Macron est le pantin en chef n’a pas besoin de vous, et va donc continuer sa marche presque comme si de rien n’était. L’État n’est pas garant de l’intérêt général mais bien au service des dominants !

    La casse de l’hôpital public

    Cette politique insupportable va causer des morts en France, mais elle n’est pas seule en cause. L’abandon, voire la destruction du système de santé ces dernières décennies l’ont rendu vulnérable aux épidémies d’ampleur. Les urgences craquent en temps normal, alors maintenant ! Les soignantes et les soignants alertent depuis des mois sur l’état déplorable du système de santé, malgré leur dévouement, par une mobilisation exemplaire. Elles et eux aussi vont faire les frais de l’épidémie, car on va leur demander toujours plus d’heures de travail pour faire face à l’afflux de malades. Les destructeurs de l’hôpital public vont porter une très lourde responsabilité.

    La casse des conditions de travail

    Les conditions de travail particulièrement dégradées qui sont imposées à de plus en plus de travailleuses et de travailleurs sont également en cause. Les jours de carence pour les arrêts maladie aggravent la propagation du virus, parce que les collègues préfèrent aller au boulot quand les symptômes ne sont pas trop alarmants, ne voulant pas voir leur paye amputée d’un, deux ou trois jours. Et la précarité galopante dans le monde du travail ? Quel auto-entrepreneur peut dire à son patron déguisé qu’il ou elle ne viendra pas bosser sans craindre de se faire virer immédiatement ? Et c’est ainsi que la maladie se propage…

    De mauvaises solutions

    Face à l’épidémie, certains vont ressortir leurs vieilles recettes nauséabondes. Les recettes racistes tout d’abord, en appelant à la fermeture des frontières. Pandémie ou pas, il faut accueillir les migrantes et les migrants qui fuient des situations bien plus compliquées, en refusant tout amalgame ! Des recettes autoritaires aussi, de contrainte des populations. Si nous sommes bien informé·es, nous comprendrons l’importance de prendre des mesures drastiques de confinement par exemple. Nul besoin de l’armée et de fichage supplémentaire pour faire respecter cela.

    Pour l’action collectives des exploité·es

    Plus encore, c’est si tous et toutes nous prenons des décisions en disposant des informations nécessaires, que ces décisions seront le mieux appliquées. Ainsi, les travailleurs et les travailleuses doivent pouvoir, par la mobilisation des collectifs de travail, imposer aux patrons, des mesures fortes en matière de gestion de l’épidémie sur les lieux de travail. Nos luttes à la base pour faire respecter notre santé seront les plus efficaces contre l’épidémie, car elle n’ont rien à faire des profits. Pour cela, nous disposons du droit de retrait, nous disposons du droit de grève, nous disposons de l’action collective et de l’auto-organisation des travailleuses et des travailleurs. Ne soyons pas trompé·es par « l’union sacrée » à laquelle Macron a appelé lors de son allocution : les capitalistes seront comme toujours mieux soigné·es que les exploité·es, l’état de l’hôpital public est dû aux politiques capitalistes de ces dernières décennies.

    Tout ce que cela démontre, c’est que le capitalisme est incapable de gérer une crise sanitaire. Pire, il l’aggrave à cause de sa logique de profits. Une vraie politique de santé publique, c’est une politique qui oublie les profits pour endiguer ce genre d’épidémie. Face à cette crise pas de fatalité, faisons pression sur nos patrons pour parer au mieux à la crise !

    Union communiste libertaire, 13 mars 2020

    Carte de l’expansion de la pandémie en temps réel Cliquez pour y accéder.


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    49.3 ou pas, on continue le combat

    01 Mar 2020

    Macron a donc décidé d’utiliser l’article 49.3 de la Constitution pour faire passer en force sa réforme des retraites. Édouard Philippe l’a en effet annoncé à la tribune de l’Assemblée ce samedi 29 février, alors que le feu vert venait de lui être donné lors d’un Conseil des ministres extraordinaire. Ainsi, une nouvelle version du projet de loi, servie aux députés aujourd’hui même, est considérée comme adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale, sans vote.

    Est-ce vraiment une surprise venant de ce gouvernement qui passe en force l’ensemble de sa politique par tous les moyens autoritaires dont il dispose ? Répression policière, réquisition des grévistes… et maintenant 49.3. Ce gouvernement et sa politique sont chaque jour moins légitimes. La colère, elle, s’accumule partout. Alors que la première phase de grève reconductible est terminée, le gouvernement espère en finir le plus vite possible avec le dossier des retraites, car il sait que la situation sociale reste explosive.

    Comme en 2016 avec la loi travail, le recours au 49.3 rend illusoire l’idée d’une résistance parlementaire. Nous n’avons rien à attendre d’une hypothétique motion de censure ou du résultat des municipales, nous ne pouvons compter que sur nos propres forces. Malgré les obstacles et les difficultés, seule notre mobilisation, celle des travailleuses et des travailleurs, dans la grève et dans la rue pourra faire reculer ce pouvoir au service des capitalistes.

    L’Union communiste libertaire appelle à se mobiliser dès à présent dans les rassemblements qui s’organisent partout en France en réaction à ce recours au 49.3. Il nous faut sans attendre, préparer un second round dans cette bataille, avec la perspective du 31 mars. Au-delà d’une grande journée de mobilisation réussie, il faut se donner les moyens de lancer une nouvelle vague de grèves et de mobilisations début avril. La journée du 5 mars dans l’enseignement supérieur, les mobilisations féministes du 8 mars, ou la manif du 14 doivent être autant de points d’appui pour continuer à construire sans relâche la grève générale.

    49.3 ou pas, on continue le combat !

    Union communiste libertaire, le 29 février 2020


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