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Accueil / Archive par Catégorie "Vie de l’organisation" ( - Page 15)
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Nous les femmes, nous sommes doublement exploitées dans la société capitaliste. Nous sommes exploitées au travail et nous sommes exploitées à la maison, dans le cadre de la cellule familiale. C’est le principe de la double journée de travail : quand une femme rentre à la maison après le boulot, elle réalise encore la grande majorité des tâches dites « ménagères » et liées aux enfants. La réforme des retraites va encore augmenter les inégalités entre les hommes et les femmes, va encore augmenter notre exploitation. Nous nous élevons contre les violences qui nous sont imposées, les violences physiques, mais aussi les violences économiques !
Le patronat profite de notre double exploitation.
D’une part en nous sous-payant encore plus que les hommes, en nous
employant dans des conditions encore plus précaires, souvent dans des
temps partiels subis ; et d’autre part car
c’est sur nous que repose le fonctionnement et la vie des cellules
familiales. C’est sur nous que repose l’éducation des futurs
travailleurs et travailleuses.
Un système de retraites juste viserait à compenser ces inégalités,
pour que les différences de carrière entre les hommes et les femmes ne
se retrouvent pas aussi à la retraite.
Pourtant, la réforme des retraites va nous nuire sur au moins trois
aspects, en plus de tout ce qu’elle enlève à toutes les travailleuses et
à tous les travailleurs.
La baisse des pensions de réversion
Les pensions de réversion sont versées aux conjointes et conjoints de
personnes décédées. 90% des bénéficiaires sont des femmes, dont le
quart n’a pas d’autres sources de revenu. Les dispositifs de la réforme
vont conduire à une baisse considérable de ces pensions, ce qui aura un
effet immédiat de paupérisation des femmes.
Le mode de calcul de la retraite
La réforme prévoit que le montant de la retraite ne soit plus calculé par rapport au salaire des 25 meilleures années (cas du régime général aujourd’hui), mais sur toute la carrière. Pourtant, on le sait, nous faisons souvent une partie de notre carrière à temps partiel. Le calcul des droits à partir des 25 meilleures années permettait de ne pas prendre en compte les faibles salaires des années de temps partiels. Avec la réforme, c’est donc à une baisse des pensions généralisée pour les femmes que l’on assisterait.
Aujourd’hui, la Majoration de la durée d’assurance (MDA) ajoute aux
mères des trimestres aux trimestres travaillés pour chaque enfant, au
titre de l’impact de la grossesse et de l’accouchement sur leur
carrière. La réforme prévoit de supprimer la MDA, qui est pourtant un
dispositif minimal de diminution des inégalités entre les carrières des
hommes et des femmes ! C’est une attaque directe contre la prise en compte des spécificités de nos carrières.
Une réforme patriarcale
On le voit, cette réforme prévoit la suppression de plusieurs
mécanismes, pourtant timides, de correction des inégalités
hommes-femmes. Nous sommes surexploitées tout au long de nos carrières
et à la maison, le but est de reprendre ce que les mouvements féministes
ont obtenu pour contrebalancer cela à la retraite. La bataille contre
la réforme des retraites est aussi une bataille féministe !
Femmes, révoltons-nous contre cette société
d’injustices, élevons-nous contre les violences physiques et
économiques, qui sont les deux faces d’une même pièce !
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Alors que très peu d’informations nous parviennent depuis la fermeture d’Internet en Iran par la République Islamique en place, des camarades iranien-ne-s en exil font un appel à la « gauche mondiale » pour qu’elle se fasse le porte-voix de la révolte du peuple iranien contre le régime théocratique qu’elles et ils subissent depuis 40 ans. Nous sommes signataires de cet appel, aux côtés d’universitaires et de révolutionnaires du monde entier, pour n’oublier aucun des peuples qui se battent actuellement pour leur liberté à travers le monde et pour faire vivre jusqu’ici cet esprit de révolte »
Notre monde est en feu. Non seulement les forêts mais
aussi les villes brûlent à travers le monde. Les conflits sociaux de
toutes sortes éclatent, répandant leurs flammes partout sur la planète.
Algérie, Chili, Equateur, Haïti, Hong-Kong, Irak, Rojava, Liban, Soudan,
complétez la liste. Dans ce contexte global de luttes contre l’enfer
social du capitalisme néolibéral et financiarisé, un autre soulèvement
de masse a démarré, depuis le 15 novembre 2019, en Iran.
Il a fallu l’étincelle du triplement du prix des carburants pour que
des dizaines de milliers d’Iraniens et d’Iraniennes, de plus de 100
localités à travers tout le monde, sortent dans la rue pour protester.
Bien sûr, ce n’est pas en soi le prix des carburants qui a généré un
soulèvement partagée aussi largement dans le pays et aussi massivement.
Plutôt, c’est l’accumulation de trente ans d’un régime autoritaire qui
s’appuie sur des principes néolibéraux et qui a fini par plonger des
millions de personnes dans la pauvreté, le chômage, l’extrême précarité,
les privant des conditions de base de vie (éducation, soins,
alimentation et logement).
Exactement de la même manière qu’une augmentation de 30 pesos sur les
tarifs du métro a fait éclater la rage trop longtemps contenue au
Chili, le prix du carburant en Iran a été l’étincelle du soulèvement
récent en Iran (et c’est la même chose pour la taxe Whatsapp au Liban,
l’annulation des subventions sur les carburants en Equateur etc). Comme
l’exprime bien une affiche chilienne, « ce n’est pas une question de 30 pesos, c’est une question de 30 ans de néolibéralisme ».
Depuis vendredi, le peuple en Iran a courageusement affronté le
personnel lourdement armé des Corps des Gardes de la Révolution
Islamique du régime, ainsi que les voyous des milices armées en civil
(connus sous le nom de Basij) qui dépendent économiquement de ce même
régime. Le peuple avait toute légitimité et tout le droit pour se
défendre contre la violence d’État systématique, pour construire des
barricades dans les rues, bloquer les autoroutes et occuper les
rond-points et les places publiques. Les oublié-es et les invisibles de
l’Iran se sont rendus visibles aux yeux du monde en mettant le feu. Le
feu est à tout ces gens ce qu’est le gilet jaune pour les prolétaires et
la population marginalisée et délaissée en France. Tout deux sont une
voix pour les sans-voix.
Tandis que la BBC en persan et consorts, y compris les forces
réactionnaire loyales au régime, prétendent dicter au peuple la doctrine
libérale de la « manifestation civile et pacifique », la jeunesse iranienne a bien compris le fait qu’ « un peuple ne triomphe pas sans haine » et que « la force matérielle doit être renversée par la force matérielle »,
qu’elle a le droit légitime de se défendre contre la violence d’État
qui vise le meurtre systématique des citoyennes et citoyens.
« Trop, c’est trop ! »
est le message de celles et ceux du Sud [Global South] et même au-delà.
Comme les étudiant-es l’ont chanté dans l’une des universités de
Téhéran, « les gens en ont marre, assez de l’esclavage ».
Comme nos sœurs et nos frères d’Irak et du Liban, le peuple iranien
n’en peut plus et n’en veut plus de ce néolibéralisme autoritaire qui
réduit leur vie à une existence quasi végétative, de cette corruption
systématique inhérente au capitalisme de mafia et de l’impérialisme
régional (sub-imperialism) de la République Islamique en Irak,
au Liban, en Palestine, en Syrie, au Yémen et dans la région dans son
ensemble. Il ne fait pas que s’opposer au triplement du prix des
carburants mais bien à la République Islamique dans son ensemble. Aucun
autre slogan, si bien chanté par nos camarades au Liban, ne peut mieux
exprimer l’esprit des luttes dans la conjoncture actuelle : « Tous, ça veut dire tous ! » (كلن يعني كلن).
La main de fer, voilà quelle a été la réponse de la classe dirigeante
à cette radicale et concrète négation de tous les pouvoirs existants.
La violence systématique employée par la République Islamique pour
paralyser le soulèvement a été d’une intensité et d’une ampleur sans
précédent dans l’histoire. Les autorités ont complètement fermé Internet
depuis 4 jours, transformant le pays en une immense boite noire afin de
pouvoir massacrer le peuple en toute tranquilité. Selon Amnesty
International, des centaines de personnes ont été blessées, des milliers
arrêtées et « au moins 106 manifestant-es dans 21 villes ont été tué-es », même si « le
nombre total de morts pourrait être bien supérieur, avec des
témoignages et des rapports évoquant le chiffre de 200 personnes tuées ».
De nombreuses vidéos montrent que la police tire directement et
volontairement vers les manifestant-es, en visant les têtes et les
poitrines, comme cela a déjà été observé avant en Irak. C’est le cas en
particulier dans les provinces kurdes et arabes dont les peuples,
discriminés, sont une nouvelle fois en première ligne de ce soulèvement
et en paient le prix le plus élevé.
La République Islamique a, jusqu’à présent, réussi à atteindre ses
objectifs. Ils ont profité de l’opportunité offerte par les sanctions
étasuniennes pour réaliser leurs rêves néolibéraux, afin à la fois de
combler le déficit actuel du budget et d’augmenter les opérations
militaires dans la région. Pour ce faire, ils ont fermé Internet et en
ont profité pour massacrer brutalement leurs opposant-es. Sur le plan
international, il n’y a pas de couverture spécifique par les médias, pas
de condamnation internationale de la répression d’État et très peu de
solidarité de la gauche mondiale. En d’autres mots, le bain de sang se
déroule en silence. Et les choses se déroulent ainsi parce que, là où
les classes opprimées d’Iran et du Moyen-Orien n’ont aucune illusion sur
le prétendu rôle « anti-impérialiste »
de la République Islamique, beaucoup à gauche continuent à croire au
vernis idéologique auto-proclamée du régime, qui se présente comme une
force anti-impérialiste face aux Etats-Unis et à ses alliés dans la
région.
Nous, signataires du monde académique ou militant, invitons la gauche
mondiale à briser son silence et à exprimer sa solidarité avec le
peuple d’Iran et sa résistance. Selon nous, il est inutile de demander
quoique ce soit à la République Islamique mais nous demandons que nos
camarades du monde entier se positionnent, par tous les moyens
possibles, comme les porte-voix des opprimé-es en Iran qui se retrouvent
suffoqué-es par l’isolation forcée. Nous appelons également la gauche
internationale à condamner les atrocités du régime contre son propre
peuple. Finalement, nous nous tenons aux côtés des manifestant-es
iranien-nes qui réclament leur dignité en refusant l’austérité,
l’autoritarisme, la militarisation de la société, ainsi que toutes les
autres formes de domination qui limitent leur autonomie et leur liberté.
Traduit depuis l’anglais par la commission internationale de l’UCL
Signataires :
Adrienne Bonnet (Comédienne/Metteure en scène) ;
Arnaud François ;
Amin Hosouri (Leftist militant, Germany) ;
Amir Kianpour ;
Dr. Angela Dimitrakaki (University of Edinburgh) ;
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Cette nouvelle journée internationale de lutte pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes doit être une réussite et le début d’une lutte effective.
Les violences faites aux femmes – physiques et psychologiques – sont innombrables et touchent tous les domaines de leur vie, tous les lieux où elles circulent, toutes sont concernées quels que soient leur âge et leur condition sociale. Samedi 19 octobre le nombre de féminicides depuis ce début d’année a dépassé celui de 2018. L’année dernière 121 femmes ont été violemment assassinées par leur conjoint ou leur ex. Cette année, en novembre plus de 130 femmes ont été tuées.
Partout dans le monde, des femmes luttent pour dénoncer
les violences dont elles sont la cible principale. Ces violences sont
engendrées par un système patriarcal et hétérosexuel qui assied son
pouvoir sur des siècles de domination masculine, et qui entraîne un
continuum de violences (harcèlement moral et sexuel, agressions, viols,
assassinats) et d’inégalités (économiques, sociales, politiques).
Si nous soutenons les luttes pour des mesures législatives concrètes
pouvant faciliter la vie de toutes, ici et maintenant, elles ne peuvent
être suffisantes. Pour l’émancipation de toutes, nous devons lutter en
même temps contre tous les systèmes de domination et d’exploitation :
l’hétéro-patriarcat bien sûr, mais aussi le racisme, le capitalisme…
Tous ces systèmes oppressifs sont dépendants les uns des autres. Ils travaillent tous ensemble pour se renforcer l’un l’autre ; l’un ne peut disparaître seul, ils doivent disparaître ensemble.
Un système raciste…
Le contexte actuel est marqué par l’expression quotidienne du
racisme.
Nous luttons donc contre les politiques répressives et racistes qui
visent les femmes migrantes, sans-papiers, étrangères. La question
islamophobe est en ce moment plus prégnante encore : les femmes voilées,
par leur visibilité, sont les premières victimes du déferlement actuel
de violences et de haine.
Nous dénonçons l’esclavage sexuel et le système prostitutionnel subis
par beaucoup de femmes sans papiers et migrantes, ainsi que la
répression policière favorisant les violences quotidiennes auxquelles
elles doivent faire face.
… et capitaliste
Les attaques contre le droit du travail ont en premier lieu touché
les femmes, qui occupent la majeure partie des emplois précaires, et
dont les salaires sont toujours très inférieurs à ceux des hommes.
La casse du système de retraite par répartition induit de fait une
baisse générale des pensions des femmes, et celle de l’assurance chômage
pousse de nombreuses femmes hors du champ d’indemnisation. Un nouveau
mode de prise en compte des revenus du conjoint a été annoncé pour le
calcul de l’allocation aux adultes handicapé ⋅ es (AAH) condamnant les
femmes handicapées à être dépendantes financièrement de leur conjoint.
Avec la dégradation des conditions matérielles d’existence,
les femmes sont davantage soumises aux pressions et aux violences, que
ce soit sur le lieu de travail ou dans la sphère conjugale et familiale.
Nous sommes communistes libertaires. Nous luttons pour une
société débarrassée des systèmes d’oppressions et d’exploitation qui la
structurent.
Le renforcement de l’État et de ses institutions, de la famille ou
des religions, n’est pas la solution. Nous avons besoin de
revendications immédiates, d’organisation et de perspectives pour un
changement radical de société !
Les systèmes de domination ne seront pas éradiqués uniquement par des
actions de pédagogie reposant sur les bonnes volontés individuelles.
Lutter contre les violences sexistes et sexuelles, c’est
construire un véritable rapport de force vis-à-vis des institutions.
Pour construire ce rapport de force, nous appelons à l’auto-organisation
politique des femmes !
Partout, construisons des contre-pouvoirs féministes.
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Ce samedi 23 novembre sera une journée de lutte pour l’élimination de toutes les violences contre les femmes. Partout dans le monde, des femmes luttent pour dénoncer les violences dont elles sont la cible principale. L’UCL appelle donc à se mobiliser dans toutes les villes pour l’émancipation de toutes les femmes et contre toutes les violences sexuelles et sexistes.
Tous les deux jours une femme est tuée et depuis le début de l’année,
le nombre de féminicides a dépassé celui de 2018. Les violences
sexistes et sexuelles sont engendrées par le système politique,
économique et social qu’est le patriarcat. Ce système de domination et
d’exploitation est à l’origine des violences (agressions, harcèlement
moral et sexuel, viols, assassinats) comme des inégalités économiques et
sociales.
Peu importent les grenelles et coup de communication pseudo féministes,
le constat reste le même. L’État, sa police et sa justice protègent le
système patriarcal : les violences faites aux femmes s’accroissent,
elles demeurent toujours largement impunies en France. Face aux
violences quotidiennes, les femmes sont laissées en proie à leurs
agresseurs et assassins que ce soit au sein des couples, au travail,
dans les lieux d’études, dans la rue etc.
La précarisation du travail (réformes des retraites et du chômage) et
la destruction des acquis sociaux (fermeture de maternité, des
Plannings familiaux, et des centres IVG…) touche en premier lieu les
femmes, toujours moins bien payées que les hommes et davantage présentes
dans les emplois précaires. Ceci, combiné à un engagement dérisoire en
termes de moyen pour lutter contre les violences faites aux femmes et à
la diminution des ressources allouées aux associations.
De plus, c’est parce que l’État agite le voile musulman comme bouc
émissaire pour cacher la casse des acquis sociaux, et s’attaque à
l’immigration que nous devons nous organiser de façon solidaire face à
toutes les politiques répressives et racistes qui visent les femmes
migrantes, sans-papiers, étrangères et toutes les femmes qui y sont
assimilées. Tout comme nous devons nous organiser face aux violences
LGBTI-phobes qui répondent aux mêmes logiques hétéro-patriarcales que
les violences faites aux femmes.
Cette nouvelle journée de lutte doit être une réussite et le début
d’une lutte effective car, le combat féministe est une question de vie
ou de mort.
Retrouvons-nous dans toutes les villes le 23 novembre
Partout, construisons des contre-pouvoirs féministes ! Organisons-nous ! Luttons !
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Et si le conflit pour nos retraites devenait le point de rencontre de toutes les luttes ? Le moyen de mettre enfin un coup d’arrêt à ce gouvernement et à la casse sociale et de reprendre l’offensive ? Et si décembre était enfin le mois de l’explosion du ras-le-bol et de la colère ? Nous sommes des milliers à l’espérer, mais pas question d’attendre, il faut préparer et organiser. A un mois du 5, faisons le point.
Depuis des mois, le gouvernement prépare une « réforme »
des retraites qui constitue une nouvelle attaque en règle contre les
travailleurs et travailleuses. Le projet, comme son calendrier, est
maintenu dans le flou par le gouvernement. Une seule certitude : leur
objectif est de baisser les pensions pour augmenter les profits !
Craint-il une cristallisation des colères, nombreuses dans le pays, autour de ce sujet ? Bien sûr !
En tout cas nous savons qu’il s’agit de porter le coup fatal aux
systèmes de retraites actuels. Passer du système par répartition à un
système par points, mettre fin aux régimes spéciaux, mais aussi à la
prise en compte de la pénibilité de certains métiers. La baisse du
montant des retraites constituera une incitation, pour celles et ceux
qui en ont les moyens seulement, de souscrire à une retraite
complémentaire par capitalisation, auprès de fonds de pension. Régimes
spéciaux, public ou privé… nous serons toutes et tous perdant-e-s.
Le jeudi 5 décembre, c’est la date qui est en perspective depuis fin
septembre face au projet. Initialement appelée par l’intersyndicale RATP
comme début d’une grève illimitée, Solidaires s’y est greffé début
octobre puis des Unions Départementales et fédérations CGT, chaque jours
plus nombreuses, ont emboîté le pas. Des intersyndicales
départementales regroupant CGT FO Solidaires FSU et organisations de
jeunesse multiplient les appels à une lutte prolongée à compter de cette
date. Et une intersyndicale nationale CGT-FO-FSU-Solidaires appelle
clairement à ce que le 5 décembre soit une « première journée » de
grève.
Réussir la journée du 5 décembre
Soyons clair, réussir la journée du 5 est une priorité fondamentale.
Plus la grève sera forte, plus les manifestations seront massives, plus
il sera envisageable de reconduire le 6 et les jours suivants. Chacune
et chacun doit prendre sa part dans cette construction de la grève
reconductible, car personne ne le fera à notre place !
L’appel intersyndical CGT-FO-FSU-Solidaires, même si il n’évoque pas
la question de la reconduction, à l’intérêt de faciliter la construction
d’une mobilisation unitaire, y compris en portant la question des
modalités d’actions en AG auprès des salarié.es. Évidemment, la
préparation même du 5 doit s’articuler à l’idée de la reconduction les
jours suivants. Pour cela, le travail de mobilisation dans les
entreprises et sur les territoires, est l’enjeu principal ;
poursuivre la grève le 6, suppose que le 5 il y ait beaucoup de
grévistes, et qu’ils/elles puissent tenir des assemblées générales
suffisamment représentatives pour décider une poursuite effective du
mouvement.
Née en juin dernier du mariage entre Alternative Libertaire (AL) et la Coordination des Groupes Anarchistes (CGA), l’Union Communiste Libertaire (UCL) veut une » démocratie directe, l’autogestion et le fédéralisme « , le tout obtenu au travers des luttes. Théo Roumier, membre de l’UCL, est l’invité de la Midinale.
Il faut aussi que les grévistes sortent du tête à tête dans
l’entreprise pour tisser les liens avec les autres salarié.es en lutte
des environs. Les organisations interprofessionnelles, unions locales et
départementales, devraient jouer un rôle déterminant dans ce sens en
organisant la solidarité et la convergence de proximité.
Au delà de la réforme des retraites, le 5 décembre et les jours qui
suivent doivent être le moment de ralliement de toutes les colères déjà
présentes. Gilets jaunes, retraité.es, privé.es d’emploi, hôpitaux,
climat, pompiers, éducation, … Nous avons besoin de nous unir pour
faire reculer ce pouvoir. Il faut à notre camp une victoire, pour
reprendre confiance et aller plus loin.
Le meilleur des blocages, c’est la grève !
Le 13 septembre, Paris a tourné au ralenti, des bouchons monstres,
des gares désertes, des milliers de rendez-vous et réunions annulés…
Les agents de la RATP, en cessant massivement le travail, ont fait la
démonstration que le meilleur moyen de paralyser l’économie et de taper
au portefeuille des patrons : c’est la grève. Bien sûr, il ne s’agit pas
de mettre en concurrence les différents modes d’action mais alors que
la question du blocage de l’économie se pose régulièrement, chez les
gilets jaunes ou dans les collectifs pour le climat, la grève de la RATP
aura eu plus d’impact que bien des actions de blocages.
Néanmoins, toutes les actions qui contribueront à paralyser
l’économie seront utiles a partir du 5 décembre. De ce point de vue,
l’appel de l’assemblée des assemblées de gilets jaunes à prendre part à
la grève va clairement dans le bon sens et leur expérience sera
précieuse pour que la contestation s’installe partout sur le territoire.
Certain.es diront, à juste titre, que si cette grève a un tel impact
c’est qu’il s’agit là d’un secteur clé et que tous les salarié·es ne
disposent pas d’une telle force. Il est vrai que des secteurs comme
celui des transports, de la logistique ou de l’énergie ont une capacité
particulièrement forte à bloquer l’économie. Mais la grève par
procuration, en laissant seulement certains secteurs assumer le rapport
de force, pourrait être fatale. Et ce n’est qu’en s’attaquant aux
profits patronaux que nous les contraindront à céder.
Éviter le piège de la grève par procuration
Si nous pensons que nous devons tout faire pour réussir le
5 décembre, ce qui se dessine n’est, en effet, pas sans risques pour
autant. Il y a aujourd’hui encore un fossé certain entre le niveau
général de mobilisation dans le salariat (en témoigne la faible
mobilisation du 24 septembre) et les secteurs porteurs du 5 décembre,
RATP en tête.
Il faut tout faire pour éviter que les secteurs combatifs restent
isolés et que les salarié.es potentiellement mobilisables rentrent dans
le principe d’une grève par procuration. Lorsque les grèves sont
isolées, comme celle des cheminot·es en 2018 (sans revenir sur le choix
problématique d’une succession de grèves de 48 heures), le pouvoir n’a
qu’à jouer la montre.
Mais lorsque les grèves s’étendent et se généralisent, notre force
s’en trouve décuplée, et le pouvoir peut alors être débordé. La
reconductible ne doit pas être identifiée à la mobilisation des régimes
spéciaux mais à la mobilisation contre l’ensemble du projet du
gouvernement. Il faut marteler que public ou privé, régimes spéciaux ou
non, nous sommes toutes et tous perdant.es avec cette « réforme ». Nous
avons encore un mois à travailler à ce que la dynamique du 5 ne parle
pas qu’à certains secteurs mais fasse écho à l’ensemble des salarié.es
et plus largement à toutes celles et ceux qui en ont ras le bol de ce
gouvernement au service des riches. La grève générale, c’est toutes et
tous ensemble, personne ne la fera à notre place !
Pour un mouvement contrôlé par la base
Le 5 décembre est un jeudi. Cela veut dire qu’il faudra reconduire le
plus massivement possible le vendredi. Et pour une partie du salariat,
tenir le samedi et le dimanche. Puis trouver la force de continuer et
rebondir le lundi et les jours qui suivent. Dès le jeudi, notre priorité
doit être de se rassembler sur nos lieux de travail, de réunir nos
collègues en assemblée générale. C’est collectivement qu’il faut décider
ou non de la reconduction de la grève, sans laisser la décision à
d’autres ni rester dans l’attentisme des autres secteurs. Des
rassemblements de grévistes le vendredi, des grandes manifestations le
samedi, seraient de bons point d’appuis.
C’est dans ce sens que les militantes et militants de l’Union
communiste libertaire, à leur modeste échelle, interviennent dès à
présent, syndicalistes dans leurs entreprises et leurs services, dans
leurs UL et UD. Mais aussi dans les lieux d’études, les quartiers ou les
divers collectifs militants. La victoire est possible et nous pouvons
encore être surpris d’ici le 5. Qui ne le fut pas il y a un an avec les
Gilets jaunes ? Qui ne le fut pas il y a
quelques jours avec le droit de retrait des cheminot.es puis la grève
spontanée des technicentres SNCF ?
Partout où nous sommes, informons, discutons, organisons. Il n’y a
pas une minute à perdre pour préparer cette grève reconductible. Que
décembre soit bouillant !
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De nouveau le peuple de
Catalogne est descendu dans les rues. Le même peuple qui, il y a deux
ans était sorti défendre la convocation à un référendum populaire pour
l’indépendance. L’État espagnol lui avait répondu par la répression. La
réponse populaire quant à elle a été la grève générale convoquée par
l’Intersyndical-CSC et IAC et suivie par la CGT, la CNT et Solidarité
Ouvrière, avec le soutien d’EMBAT et d’autres organisations du camp
anarchiste, qui ont émis à ce moment une déclaration claire et très
lucide sur le processus et la lutte en cours.
Deux ans
plus tard, l’État espagnol condamne les principaux responsables du
gouvernement bourgeois Catalan. Cet acte a mobilisé l’ensemble du peuple
Catalan contre le gouvernement de la Monarchie Constitutionnelle
espagnole qui a répondu, encore une fois, par une féroce répression de
la main de la police catalane, les Mossos de Esquadra [1],
connu pour leur brutalité. La sentence envers les 12 politiciens
catalans marque un tournant dans la répression judiciaire applicable de
manière générale,car ils sont condamnés pour acte de « sédition » ce
qui peut englober n’importe quelles manifestations publiques, et par
conséquent c’est dans toute la Catalogne et dans toute l’Espagne- qu’un
régime autoritaire qui vise à contenir la contestation sociale se met en
place. C’est pour cela qu’une véritable situation de désobéissance
populaire s’est développée, et que les rues ont été massivement
investies par le peuple.
Le problème ne se limite pas qu’à l’indépendance de la Catalogne.
C’est la constitution de 1978 et le pacte de Moncloa, qui ont créé un
ordre politique, juridique et économique qui a laissé intacts les
principaux ressorts de la dictature franquiste et qui a garanti
l’impunité des génocidaires, avec l’appui favorable de la gauche
électorale. Les mobilisations de ces derniers jours remettent sur le
devant de la scène les revendications liées au travail, celles pour une
meilleure éducation, pour une meilleure santé, celles contre les
expulsions des logements, et toutes les revendications populaires
récemment soutenues. Elles démontrent l’exaspération du peuple face à
autant de dépossession et de mépris envers les revendications populaires
de la part de ceux d’en haut, et en particulier de l’Etat espagnol
-mais aussi de la bourgeoisie catalane-. A ces revendications et ces
mobilisations, ils répondent par la répression, comme celle que nous
vivons ces derniers jours en Amérique Latine.
Dans le cadre de cette lutte, nos camarades d’EMBAT (Orgnisation
politique spécifique de Catalogne), de la CGT catalane, de la CNT et de
Solidaridad Obrera sont au premier plan, et impulsent les mobilisations,
en y mettant au centre les thématiques sociales et populaires. Et en
promouvant le développement d’organisations populaires fortes ainsi que
la mobilisation de celles et ceux d’en bas. Tout notre soutien va aux
camarades anarchistes, anarcho-syndicalistes et libertaires organisé.e.s
de Catalogne !
Cette même Catalogne qui a joué un rôle de premier plan dans la
glorieuse révolution espagnole et qui l’a élargie à d’autres régions de
ce territoire au pas de la colonne Durruti, est aujourd’hui bien vivante
et répond présente !
Toute notre solidarité et notre soutien au peuple catalan et à
tous les peuples qui résistent aux abus d’où qu’ils viennent, et qui
luttent pour une autre société.
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Les militantes et militants de l’UCL ont choisi, parmi 30 propositions, celle d’un merle noir, aux ailes teintées de rouge.
Un merle moqueur. Celui de la chanson Le Temps des cerises.
C’est le symbole adopté par l’Union communiste libertaire (UCL), trois mois après son congrès fondateur.
La référence à la Commune de Paris coule de source. Épisode important
de la lutte des classes en France, elle continue d’inspirer nos
combats.
Pied de nez aux puissants, d’hier comme d’aujourd’hui, ce merle
moqueur évoque l’ancrage de l’UCL dans une histoire qui court des
internationalistes de 1871 à nos jours : l’espérance de celles et ceux
qui ne renonceront jamais à contester et à bouleverser l’ordre du monde.
Une symbolique non traditionnelle
Il s’agit d’un choix non traditionnel. On ne trouve en effet guère
d’oiseaux dans la symbolique libertaire en Europe, qui foisonne
d’étoiles rouge et noir, de poings dressés, de A cerclés ou de chats au
poil hérissé. On en trouve plus communément en Amérique latine. La
Fédération anarchiste de Rio de Janeiro, par exemple, a pour emblème le
tangara scarlate (tiê-sangue), un bel oiseau forestier rouge et noir, rattaché à l’imaginaire des résistances autochtones à la colonisation.
Pas moins de 30 propositions de logos avaient été déposées cet été,
auxquelles chaque militante et militant de l’UCL a pu attribuer une
note. Le merle étant arrivé en tête, il a été soumis à un vote de
confirmation, clos le 28 septembre, et a recueilli 69,7% d’approbation
(une décision aux deux tiers était requise).
Ce logo apparaîtra donc bientôt, sous diverses variantes, sur les
drapeaux, les tracts, le journal, le web, les autocollants et l’ensemble
des supports de l’organisation. Son merle aux ailes noires teintées de
rouge – deux couleurs du mouvement ouvrier, symbolisant le communisme
libertaire – pourra aussi se parer de vert, de violet et d’autres
couleurs… parce que notre révolution ne se fera pas sans justice
climatique, sans abattre le patriarcat, sans briser la mécanique
raciste.
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Depuis le 1er octobre,
des travailleuses et travailleurs sans-papiers de dix entreprises sont
en grève pour exiger leur régularisation. L’UCL les soutient car c’est
dans la lutte que nous gagnerons de nouveaux droits !
La situation des personnes exilées en France est
inhumaine. Ils et elles sont à la fois sur-exploité-es au boulot par des
patrons véreux et soumis-es à la répression policière et judiciaire
dans tous les pans de leur vie. Sans parler du logement, qui, quand ils y
ont accès, est indécent.
Pire encore ! Ils et elles cotisent pour
nos retraites, pour notre assurance-chômage, pour notre assurance
maladie… mais sans pouvoir en profiter en retour !
Cette situation inadmissible est hypocrite à plus d’un titre. S’ils
sont employés, c’est bien qu’ils sont indispensables dans de nombreux
secteurs économiques.
Par ailleurs, souvent, leurs patrons profitent de leur situation
administrative pour les exploiter plus encore que les travailleurs ayant
la nationalité française. Paye en-dessous du SMIC, heures sup non
payées, condition de travail déplorables… les patrons ne reculent
devant rien pour augmenter leur profit sur le dos de celles et ceux qui
ont dû fuir leur pays.
Mais des travailleurs et des travailleuses sans-papiers ont décidé
aujourd’hui de se mettre en grève pour exiger leur régularisation ! C’est en effet par la lutte que l’on arrache des droits. La CGT anime cette grève.
L’Union Communiste Libertaire appelle à la solidarité la plus large possible !
Donnons à leur caisse de grève via l’Union Régionale Ile de France et
allons les rencontrer sur l’un de leurs 10 piquets de grève.
Pour soutenir les grévistes, envoyez vos dons à :
Union régionale Île-de-France CGT
263 rue de Paris, case 455
93514 Montreuil Cedex
(Mentionner au dos du chèque : « Grève des travailleuses et travailleurs sans papiers »)
Cette grève doit montrer l’exemple et rappeler que nous exigeons la liberté de circulation totale. Personne n’est illégal !
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Suite à l’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen, de
nombreuses questions se posent. L’inaction et les mensonges des pouvoirs
publics sont insupportables pour les populations locales, alors que le
patron de l’usine s’engraisse depuis de nombreuses années sur le dos des
travailleurs et des travailleuses. Une réaction écologiste et sociale
d’ampleur est indispensable pour que ce genre d’accident ne soit plus
jamais possible.
Le 26 septembre 2019, un incendie s’est déclaré dans
l’usine Lubrizol. Cette usine est classée Seveso, ce qui signifie
qu’elle présente un risque d’accident majeur. Très vite, un nuage de
produits chimiques inconnus s’est formé au-dessus de la région, et la
pluie a fait son œuvre pour les déposer sur les gens et les bâtiments.
Les exploité-es, premières victimes
Les travailleurs et les travailleuses sont évidemment les premier-es
touché-es dans ce genre de catastrophe. Car ils et elles travaillent
possiblement à proximité des substances chimiques dans l’usine, mais
aussi car les usines classées à haut risque sont en général établies
dans des quartiers populaires ! C’est le cas
de ce site de l’entreprise Lubrizol qui se situe dans la commune du
Petit-Quevilly, dans l’agglomération rouennaise.
Celles et ceux à qui l’on demande toujours des efforts, à qui l’on
demande toujours de se rationner, sont en fait exposés les premier-es
aux problèmes écologiques et sanitaires quand ils se déclarent. A quoi
bon faire un effort sur sa consommation d’essence, pourtant
indispensable quand on habite en territoire rural, sans transports en
commun convenables, si l’on risque des maladies et des infirmités graves
suite à ce type d’accident ?
Une course aux profits protégée par les gouvernants
Le propriétaire de l’usine est le milliardaire américain Warren
Buffet. Celui-là même qui disait en 2005 à la chaîne de télé CNN,
cynique autant que sincèrement convaincu et fier de lui, « C’est ma
classe, la classe des riches, qui mène cette guerre, et qui est en train
de la gagner ». Et c’est exactement ce qui se joue ici. Assurer la
sécurité d’une usine, ça coûte cher pour ce pauvre milliardaire. Pour
augmenter les profits, quand on s’en fiche de la santé et de l’écologie,
on peut toujours réduire cette marge.
Et ce, sans grand risque en cas de problème !
En effet, en 2013, un incident s’était déjà produit dans cette même
usine, entraînant un nuage de Mercaptan sur la ville. Cette situation
gravissime avait abouti à une amende pour Lubrizol de… 4000 euros.
Dans la situation actuelle, on voit encore que les pouvoirs en place
protègent le propriétaire de l’usine. En ne donnant pas le nom des
substances volatilisées, en minimisant la gravité du phénomène, en
donnant des consignes contradictoires aux habitant-es…
Reprendre la main sur nos vies en changeant la société
On voit bien que ce n’est pas en laissant le pouvoir à des dirigeants
qui sont tous du côtés des patrons que l’on pourra prendre soin de
notre santé et de notre environnement !
C’est pour ça que la question écologique est intimement liée à la
question sociale : déjà parce que les exploité-es sont les premières
victimes des désastres écologiques, ensuite parce que le capitalisme et
sa recherche effrénée des profits est incompatible avec un mode de vie
qui maintient nos environnements vivables.
Pour sortir de la spirale infernale des terres polluées, de notre
santé en danger, du réchauffement climatique et des atteinte à la
biodiversité, il faut que les travailleuses et les travailleurs prennent
le pouvoir. Car les capitalistes confisquent aux classes populaires les
moyens de choisir comment elles consomment, comment elles produisent,
comment elles se déplacent, etc. Ils les contraignent donc à participer à
la destruction de l’environnement. L’usine Lubrizol produit des
lubrifiants pour voitures. Mais aurions-nous même besoin d’autant de
voitures s’il y avait des transports en commun convenables partout, un
vrai service public du transport, pourtant en cours de démantèlement par
le gouvernement ?
A l’inverse, nous avons besoin d’une révolution des modes de
production et des modes de vie, qui ne passera que par une maîtrise de
la production par les travailleurs et les travailleuses.
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Notre organisation, l’Union communiste libertaire (UCL) a été créée
le 8 juin 2019. Elle est née de la fusion entre Alternative libertaire
(AL) et la Coordination des groupes anarchistes (CGA). Les femmes de ces
deux organisations ont largement pris part à ce processus de fondation.
Aujourd’hui, nombre de camarades communistes libertaires nous
rejoignent pour poursuivre avec nous l’important travail entamé sur les
luttes féministes, antipatriarcales : formations, soutien à
l’auto-organisation des femmes, développement et diffusion de pratiques
et outils féministes, des espaces non-mixtes, solidarité de nos allié ·
es etc, protection des femmes au sein et hors de l’organisation.
Quand les femmes se lèvent, les peuples avancent
Partout dans le monde, les femmes révolutionnaires s’organisent et
luttent plus que jamais pour défendre leurs droits, dénoncer les
violences machistes, combattre le patriarcat et le capitalisme.
Le 8 mars 2018, les femmes zapatistes ont organisé une rencontre qui a
réuni 8 000 femmes du monde entier qui luttent. Elles ont alors affirmé
la nécessité d’en finir avec le système capitaliste patriarcal. Dans
toute l’Amérique latine, de nombreuses manifestations sont organisées
pour dénoncer les féminicides sous le slogan « Ni una menos » (« pas une de moins »). Au Brésil, les femmes sont descendues dans la rue contre l’élection du candidat d’extrême droite Bolsonaro, reprenant « Ele Nao » (Pas lui).
Les 8 mars 2018 et 2019, les femmes ont réussi à s’unir et se
rassembler par millions dans les principales villes espagnoles. Les
femmes kurdes construisent un mouvement féministe antipartriarcal fort
et préparent une rencontre des femmes du monde pour 2020.
Appuyons-nous sur ces expériences, trouvons la force de nous
réunir et de nous organiser. Sans nous, les femmes, le monde ne
fonctionne pas !
Féministes libertaires, nous luttons contre toutes les oppressions
Notre féminisme libertaire est au croisement des luttes contre toutes
les exploitations et de toutes les oppressions. Il est anti-
capitaliste, écologiste et anti-raciste. Nos aspirations démocratiques
sont anti-étatiques. Nous ne pensons pas que le renforcement de l’État
soit une solution, mais plutôt qu’il fait partie du problème, notamment
parce qu’il précarise le travail, participe à la destruction des
services publics, piétine nos conquis sociaux (fermeture de maternité,
des Plannings familiaux, et des centres IVG…). Les femmes sont les
premières victimes de ces politiques mortifères.
Quant à la police et la justice, non seulement elles ne protègent pas
les femmes, mais les laissent en proie à leurs agresseurs et assassins.
Le nombre de féminicides à travers le monde et en France ne cesse
d’augmenter. Les coups portés aux corps de femmes sont quotidiens. Les
lois sont insuffisantes, et les moyens sont dérisoires face à cette
urgence.
Si nous luttons pour améliorer nos conditions de vie ici et maintenant, nous luttons aussi pour abolir le patriarcat.
Le patriarcat est un système politique, économique et social basé sur
la division sexuée du travail au travers de l’exploitation domestique et
de la domination de nos corps, de nos vies et de nos sexualités. Il
repose sur la soumission physique, psychique et économique des femmes.
Tout écart de ces assignations est sanctionné pour assurer le maintien
de l’ordre social et sexué. À ce titre, nous affirmons que les luttes
féministes et anti-LGBTIphobie sont étroitement liées et doivent être
portées côte-à-côte sans effacer leurs spécificités.
Aucun lieu n’échappe à la violence, aucun lieu n’échappera à notre vigilance
C’est
pourquoi nous sommes révolutionnaires, investies dans nos syndicats,
nos associations, nos lieux de travail, de vie, nos collectifs.
Aujourd’hui il est fondamental de nous unir, de faire front ensemble et
nous appelons donc toutes celles qui se retrouvent dans ces valeurs à
s’organiser avec nous pour mener à bien nos luttes.
L’organisation est une arme !
Nous appelons dès maintenant les femmes à s’organiser, à construire
partout des contre-pouvoirs, à développer des solidarités et des espaces
d’émancipation, à nous rejoindre au sein de l’Union communiste
libertaire.
Vive celles qui luttent ! Toutes unies nous vaincrons !