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  • Pour un hôpital autogéré au service des usager·es

    18 Nov 2019

    Psychiatrie, urgences, blocs, MCO : pas un secteur de l’hôpital public n’est épargné par les restrictions budgétaires. Les usager⋅es et salarié⋅es sont les premières victimes de cette politique de casse du service public. Mais du médico-social aux EHPAD, du travail social associatif aux soins à domicile , c’est l’ensemble du secteur qui est appauvri.

    La fermeture de lits et de services, les sous effectifs permanents et les suppressions de postes : tout cela nous épuise au quotidien. La qualité de la prise en charge se dégrade depuis trop longtemps.

    Dans tous les hôpitaux, la révolte se répand

    Dans la continuité de la grève exemplaire des urgences débutée au printemps 2018, c’est aujourd’hui l’ensemble du secteur qui est en grève et dans la rue ! Les mouvements qui se construisent partout montrent que l’union et la détermination font peur au ministère.

    Pour une sécurité sociale autogérée

    Nous voulons une santé publique indépendante de la logique du profit et indépendante des gouvernements qui font cadeaux sur cadeaux aux groupes de santé privés. Les soins doivent être apportés avec la même qualité pour toutes et tous ! Chacun et chacune, indépendamment de son milieu social ou de sa situation administrative est le bienvenu à l’hôpital. Refusons les restrictions d’accès au soin, avec ou sans papiers, avec ou sans CB, nos services sont ouverts !

    Contre le piège du corporatisme

    Aide soignant, informaticienne, ouvrier, chirurgienne : tout le monde a la même légitimité à être dans la rue aujourd’hui. Depuis trop longtemps, les filières techniques et ouvrières sont laminées par les coupes budgétaires. Toutes et tous collègues, nous décidons ensemble de la grève que nous voulons pour l’hôpital que nous construirons. Et cet hôpital sera débarrassé des hiérarchies clivantes  !

    S’organiser ensemble, vivre l’autogestion

    Des années de régression sociale et de luttes infructueuses ont pu désespérer un grand nombre d’entre nous et les détourner de l’action commune. Aujourd’hui, alors que la colère s’exprime haut et fort, plus que jamais il faut s’organiser !

    Rejoindre les syndicats de lutte qui refusent d’être des «  partenaires sociaux  », rejoindre des collectifs de lutte, rien n’est contradictoire : tous les moyens sont bons pour construire le rapport de force !

    TDans tous les cas exigeons la démocratie et le respect de chacun⋅e dans nos cadres de lutte :

    • en mettant en place des assemblées générales décisionnaires
    • en imposant le contrôle et la rotation des mandats
    • en refusant la reproduction des pouvoirs symboliques de l’hôpital dans nos outils de lutte ainsi que le refus des oppressions systémiques comme le sexisme ou le racisme,
    • en refusant le corporatisme d’où qu’il vienne.

    Etudiant⋅es, salarié⋅es, usager⋅es l’Hôpital est à nous !

    Amplifions le mouvement dans tous les établissements !


  • Que décembre soit bouillant !

    15 Nov 2019

    Et si le conflit pour nos retraites devenait le point de rencontre de toutes les luttes ? Le moyen de mettre enfin un coup d’arrêt à ce gouvernement et à la casse sociale et de reprendre l’offensive ? Et si décembre était enfin le mois de l’explosion du ras-le-bol et de la colère ? Nous sommes des milliers à l’espérer, mais pas question d’attendre, il faut préparer et organiser. A un mois du 5, faisons le point.

    Depuis des mois, le gouvernement prépare une « réforme » des retraites qui constitue une nouvelle attaque en règle contre les travailleurs et travailleuses. Le projet, comme son calendrier, est maintenu dans le flou par le gouvernement. Une seule certitude : leur objectif est de baisser les pensions pour augmenter les profits !

    Craint-il une cristallisation des colères, nombreuses dans le pays, autour de ce sujet ? Bien sûr ! En tout cas nous savons qu’il s’agit de porter le coup fatal aux systèmes de retraites actuels. Passer du système par répartition à un système par points, mettre fin aux régimes spéciaux, mais aussi à la prise en compte de la pénibilité de certains métiers. La baisse du montant des retraites constituera une incitation, pour celles et ceux qui en ont les moyens seulement, de souscrire à une retraite complémentaire par capitalisation, auprès de fonds de pension. Régimes spéciaux, public ou privé… nous serons toutes et tous perdant-e-s.

    Le jeudi 5 décembre, c’est la date qui est en perspective depuis fin septembre face au projet. Initialement appelée par l’intersyndicale RATP comme début d’une grève illimitée, Solidaires s’y est greffé début octobre puis des Unions Départementales et fédérations CGT, chaque jours plus nombreuses, ont emboîté le pas. Des intersyndicales départementales regroupant CGT FO Solidaires FSU et organisations de jeunesse multiplient les appels à une lutte prolongée à compter de cette date. Et une intersyndicale nationale CGT-FO-FSU-Solidaires appelle clairement à ce que le 5 décembre soit une « première journée » de grève.

    Réussir la journée du 5 décembre

    Soyons clair, réussir la journée du 5 est une priorité fondamentale. Plus la grève sera forte, plus les manifestations seront massives, plus il sera envisageable de reconduire le 6 et les jours suivants. Chacune et chacun doit prendre sa part dans cette construction de la grève reconductible, car personne ne le fera à notre place !

    L’appel intersyndical CGT-FO-FSU-Solidaires, même si il n’évoque pas la question de la reconduction, à l’intérêt de faciliter la construction d’une mobilisation unitaire, y compris en portant la question des modalités d’actions en AG auprès des salarié.es. Évidemment, la préparation même du 5 doit s’articuler à l’idée de la reconduction les jours suivants. Pour cela, le travail de mobilisation dans les entreprises et sur les territoires, est l’enjeu principal ; poursuivre la grève le 6, suppose que le 5 il y ait beaucoup de grévistes, et qu’ils/elles puissent tenir des assemblées générales suffisamment représentatives pour décider une poursuite effective du mouvement.

     » Il faut que décembre soit le plus chaud possible avec le plus de grèves reconductibles « 

    Née en juin dernier du mariage entre Alternative Libertaire (AL) et la Coordination des Groupes Anarchistes (CGA), l’Union Communiste Libertaire (UCL) veut une  » démocratie directe, l’autogestion et le fédéralisme « , le tout obtenu au travers des luttes. Théo Roumier, membre de l’UCL, est l’invité de la Midinale.

    Il faut aussi que les grévistes sortent du tête à tête dans l’entreprise pour tisser les liens avec les autres salarié.es en lutte des environs. Les organisations interprofessionnelles, unions locales et départementales, devraient jouer un rôle déterminant dans ce sens en organisant la solidarité et la convergence de proximité.

    Au delà de la réforme des retraites, le 5 décembre et les jours qui suivent doivent être le moment de ralliement de toutes les colères déjà présentes. Gilets jaunes, retraité.es, privé.es d’emploi, hôpitaux, climat, pompiers, éducation, … Nous avons besoin de nous unir pour faire reculer ce pouvoir. Il faut à notre camp une victoire, pour reprendre confiance et aller plus loin.

    Le meilleur des blocages, c’est la grève !

    Le 13 septembre, Paris a tourné au ralenti, des bouchons monstres, des gares désertes, des milliers de rendez-vous et réunions annulés… Les agents de la RATP, en cessant massivement le travail, ont fait la démonstration que le meilleur moyen de paralyser l’économie et de taper au portefeuille des patrons : c’est la grève. Bien sûr, il ne s’agit pas de mettre en concurrence les différents modes d’action mais alors que la question du blocage de l’économie se pose régulièrement, chez les gilets jaunes ou dans les collectifs pour le climat, la grève de la RATP aura eu plus d’impact que bien des actions de blocages.

    Néanmoins, toutes les actions qui contribueront à paralyser l’économie seront utiles a partir du 5 décembre. De ce point de vue, l’appel de l’assemblée des assemblées de gilets jaunes à prendre part à la grève va clairement dans le bon sens et leur expérience sera précieuse pour que la contestation s’installe partout sur le territoire.

    Certain.es diront, à juste titre, que si cette grève a un tel impact c’est qu’il s’agit là d’un secteur clé et que tous les salarié·es ne disposent pas d’une telle force. Il est vrai que des secteurs comme celui des transports, de la logistique ou de l’énergie ont une capacité particulièrement forte à bloquer l’économie. Mais la grève par procuration, en laissant seulement certains secteurs assumer le rapport de force, pourrait être fatale. Et ce n’est qu’en s’attaquant aux profits patronaux que nous les contraindront à céder.

    Éviter le piège de la grève par procuration

    Si nous pensons que nous devons tout faire pour réussir le 5 décembre, ce qui se dessine n’est, en effet, pas sans risques pour autant. Il y a aujourd’hui encore un fossé certain entre le niveau général de mobilisation dans le salariat (en témoigne la faible mobilisation du 24 septembre) et les secteurs porteurs du 5 décembre, RATP en tête.

    Il faut tout faire pour éviter que les secteurs combatifs restent isolés et que les salarié.es potentiellement mobilisables rentrent dans le principe d’une grève par procuration. Lorsque les grèves sont isolées, comme celle des cheminot·es en 2018 (sans revenir sur le choix problématique d’une succession de grèves de 48 heures), le pouvoir n’a qu’à jouer la montre.

    Mais lorsque les grèves s’étendent et se généralisent, notre force s’en trouve décuplée, et le pouvoir peut alors être débordé. La reconductible ne doit pas être identifiée à la mobilisation des régimes spéciaux mais à la mobilisation contre l’ensemble du projet du gouvernement. Il faut marteler que public ou privé, régimes spéciaux ou non, nous sommes toutes et tous perdant.es avec cette « réforme ». Nous avons encore un mois à travailler à ce que la dynamique du 5 ne parle pas qu’à certains secteurs mais fasse écho à l’ensemble des salarié.es et plus largement à toutes celles et ceux qui en ont ras le bol de ce gouvernement au service des riches. La grève générale, c’est toutes et tous ensemble, personne ne la fera à notre place !

    Pour un mouvement contrôlé par la base

    Le 5 décembre est un jeudi. Cela veut dire qu’il faudra reconduire le plus massivement possible le vendredi. Et pour une partie du salariat, tenir le samedi et le dimanche. Puis trouver la force de continuer et rebondir le lundi et les jours qui suivent. Dès le jeudi, notre priorité doit être de se rassembler sur nos lieux de travail, de réunir nos collègues en assemblée générale. C’est collectivement qu’il faut décider ou non de la reconduction de la grève, sans laisser la décision à d’autres ni rester dans l’attentisme des autres secteurs. Des rassemblements de grévistes le vendredi, des grandes manifestations le samedi, seraient de bons point d’appuis.

    C’est dans ce sens que les militantes et militants de l’Union communiste libertaire, à leur modeste échelle, interviennent dès à présent, syndicalistes dans leurs entreprises et leurs services, dans leurs UL et UD. Mais aussi dans les lieux d’études, les quartiers ou les divers collectifs militants. La victoire est possible et nous pouvons encore être surpris d’ici le 5. Qui ne le fut pas il y a un an avec les Gilets jaunes ? Qui ne le fut pas il y a quelques jours avec le droit de retrait des cheminot.es puis la grève spontanée des technicentres SNCF ?

    Partout où nous sommes, informons, discutons, organisons. Il n’y a pas une minute à perdre pour préparer cette grève reconductible. Que décembre soit bouillant !

    Union communiste libertaire, 6 novembre 2019


  • Un journaliste de Rapports de Force poursuivi pour rébellion.

    18 Oct 2019

    Le site Rapports de Force est consacré à l’information pour les mouvements sociaux. Les personnes participant à ce site font un travail admirable et important. Depuis le week-end dernier, un de leur journalistes qui couvrait la manifestation des Gilets Jaunes à Toulouse est inquiété par la police et la justice. Cette nouvelle attaque contre la liberté de la presse est inadmissible!

    Nous vous relayons leur communiqué, à lire sur leur site :

    https://rapportsdeforce.fr/breves/un-journaliste-de-rapports-de-force-poursuivi-pour-rebellion-10144503?utm_source=Inscription+Rapports+de+Force&utm_campaign=8420144238-EMAIL_CAMPAIGN_2019_10_14_11_47&utm_medium=email&utm_term=0_c9ffd13159-8420144238-84075111

  • Grenelle des violences conjugales : Nouvel enfumage gouvernemental

    02 Sep 2019

    Indifférence policière, budgets dérisoires des institutions étatiques, tarissement des ressources allouées aux associations… Il semble bien qu’en matière de féminisme et de lutte contre le patriarcat, l’État n’est pas la solution mais bien une partie du problème.

    Début juillet, des centaines de personnes se sont rassemblées contre les féminicides, à Paris, Saint-Denis, Perpignan… Les violences conjugales demeurent largement impunies en France. Quelques jours auparavant, soumise à la pression des multiples mobilisations féministes, la secrétaire d’État Marlène Schiappa avait annoncé l’organisation d’un Grenelle exceptionnel, à la rentrée, sur la question des violences conjugales. Mais, à la différence du gouvernement, le féminisme n’est pas pour nous une opération de communication, c’est une question de vie ou de mort !

    Tous les deux jours une femme est tuée. L’année passée une femme était assassinée tous les trois jours. La majorité des femmes qui ont été assassinées cette année a porté plainte. Depuis que Macron est au pouvoir, ce sont plus de 520 femmes qui ont été tuées parce que femme. L’État entend y remédier par un budget de 70 millions d’euros contre les violences faites aux femmes, soit environ un euro par habitant · es.

    Dans les faits, Le gouvernement fait partie du problème.

    Le gouvernement a confirmé le contenu de la réforme des retraites ayant pour conséquence un appauvrissement général des pensions des femmes les mettant toujours plus sous la dépendance de leur compagnon et les fragilisant face aux violences.

    • Les places d’hébergement pour les femmes et notamment les femmes victimes, continuent d’être fermées.
    • La casse effective de l’assurance chômage va pousser de nombreuses femmes hors du champ d’indemnisation.
    • Le gouvernement a réduit les subventions pour le Planning familial, l’une des principales associations de lutte contre les violences, allant jusqu’à 30 % dans certains départements
    • Le silence est le plus total sur la mort de Zineb Redouane, tuée par les forces de police. À la lumière de l’ensemble des mesures qui viennent d’être prises par le gouvernement, le « grenelle » se révèle pour ce qu’il est, de l’enfumage, alors qu’une femme sur 10 qui subit des violences conjugales et bien souvent, se retrouve seule et sans secours.


    Les responsabilités de l’État sont accablantes, notre résistance doit être totale ! L’Union communiste libertaire appelle à soutenir et à relayer les revendications des 35 familles unies, dont une sœur, une fille, une mère, une cousine, a été assassinée parce que femme :

    • Inscription du terme « féminicide » dans le code pénal, en tant que crime machiste et systémique.
    • Mobilisation de la société toute entière sur ce sujet (médias, éducation nationale…)

    Nous serons également aux côtés d’Isabelle dans son combat pour la vérité et la justice pour sa sœur et ses deux parents, assassinés par l’ex-conjoint en 2014. En octobre, elle attaque l’État en procès pour sa responsabilité dans ces féminicides et sa non-assistance à personne en danger, malgré les appels au secours au moment où l’assassin allait agir.

    Nous relayons l’appel des féministes de Saint-Denis à ce que dans chaque ville, les femmes se rendent devant les commissariats pour exiger vérité justice pour toutes les sœurs, les mères, les filles, les collègues, les voisines, qui ont été assassinées.

    L’émancipation des femmes sera l’œuvre des femmes elles-mêmes !

    En tant que libertaires, nous pensons que seules les luttes auto- organisées et l’autogestion nous permettront de sortir de tels systèmes de domination, contre ceux qui en profitent et qui ont tout intérêt à les préserver.

  • Grèce : Agression fasciste contre Yannis Youlountas

    19 Juin 2019

    Nous avons appris ce vendredi 14 juin que notre camarade Yannis Youlountas, militant libertaire, cinéaste et débatteur, avait agressé par trois néonazis au Pirée. L’Union Communiste Libertaire lui adresse tout son soutien ainsi qu’à ses proches.

    agression-fasciste-contre-yannis-youlountas_cp-ucl
  • Manifestation Stop Dublin au Perthus.

    14 Mai 2019

    Le Collectif Migrant-e-s Bienvenue 34, auquel nous participons, appelle à une manifestation régionale transfrontalière au Perthus le 25 mai à 14h dans le cadre de la campagne internationale #StopDublin.

    Nous vous transmettons le communiqué de presse et le tract faits à cette occasion.

    Dans le cadre de la campagne internationale #StopDublin
    (www.facebook.com/StopDublinCampaign), une manifestation régionale
    transfrontalière est organisée au Perthus le 25 mai à 14h.

    Cet événement complètement inédit impliquera pour la première fois de
    nombreux acteurs de tous les départements de la région OCCITANIE PAYS
    CATALAN impliqués dans la solidarité avec les personnes migrantes.

    Cette mobilisation répond à la régionalisation du traitement des
    demandes d’asile. Depuis début 2019, seul le préfet de Toulouse peut
    décider si le dossier d’un demandeur d’asile sera examiné en France ou
    si la personne sera expulsée vers le pays par lequel elle est entrée en
    Europe (cette compétence relevait auparavant des préfectures
    départementales).

    Premiers signataires manifestation régionale #StopDublin Occitanie 25
    mai 2019
    LDH Ariège – Aude Réfugiés Solidarité – RESF11 – LDH Rodez – Pays
    Viganais Terre d’accueil – Association Pour les Migrants (AMI 30) –
    Réfugiés Bienvenue Nîmes – LDH Nîmes – LDH 31 – Cimade 31 – Cercle des
    Voisins Toulouse – RESF32 – Ganges Solidarité – Cimade Montpellier –
    RESF34 – Collectif Migrant.e.s Bienvenue 34- LDH 34 – CCFD TS 34 –
    Secours Catholique Caritas Montpellier – MAJIE – La Cimade Figeac – LDH
    66 – Comité de Soutien aux Sans-Papiers des Pyrénées-Orientales – EGM81
    – Cimade81 – RESF 82

    2019.05.25 tract CP manifestation StopDublin Perthus


  • Inscriptions pour le bus pour la manifestation à Nancy contre CIGEO

    19 Avr 2019

    Un appel à rejoindre la manifestation nationale qui aura lieu à Nancy les 1er et 2 juin contre l’enfouissement des déchets nucléaires à Bure est lancé.

    Nous relayons l’initiative d’Arrêt du Nucléaire 34 qui organise un voyage en bus au départ de Montpellier. ADN 34 a besoin d’avoir les réponses et les paiements au plus vite, un bus coûte cher et il leur faudrait confirmer le bus en début mai.

    Vous trouverez toutes les infos sur leur site:

    http://www.arretdunucleaire34.org/Tous-a-Nancy-le-2-juin-contre-l-enfouissement-des-dechets-nucleaires

  • Soutien aux « afficheurs solidaires »

    17 Avr 2019

    Nos camarades du Collectif Migrant-e-s Bienvenue 34 Julien, Sarah et Cécile sont poursuivis pour avoir remplacer des publicités JCDecaux par des affiches de solidarité avec les migrant-e-s. Nous leur apportons tout notre soutien et vous partageons le communiqué de presse qui a été fait ainsi que l’affiche annonçant les événements de soutien à venir.

    Communiqué de presse

    Soutien aux « afficheurs solidaires » : poursuivis pour avoir remplacé des publicités JCDecaux par des affiches de solidarité avec les personnes migrantes

    Nous apportons notre soutien à Julien, Sarah et Cécile convoqué·e·s au tribunal de police de Montpellier le 10 mai prochain, pour « dégradation légère » de panneaux publicitaires JCDecaux.

    En juin 2017, ils ont remplacé, sans dégrader les panneaux, les publicités commerciales d’arrêts de tram et de bus par des affiches de solidarité en faveur des personnes migrantes.

    Engagés dans la solidarité concrète avec les personnes migrantes, ils assument cette action de désobéissance civile.

    «D’une part, comme une large partie de la population, nous désapprouvons la politique migratoire actuelle, qui déshumanise les personnes migrantes en les considérant comme un « flux à maîtriser », sans égard pour leurs droits fondamentaux. Cette politique conduit à criminaliser toujours plus les personnes à la recherche d’un avenir meilleur. Elle conduit à des humiliations quotidiennes, à de la misère, à des morts.

    D’autre part, d’un point de vue politique et écologique, comment ne pas faire le lien entre la surconsommation, la surproduction, les guerres pour les matières premières, le dérèglement climatique, la déstabilisation des écosystèmes et les migrations qui en découlent ? La publicité est le fer de lance d’une logique consumériste insoutenable.

    Voitures de luxe, hamburgers et paris en ligne sont omniprésents dans nos rues : la multiplication de panneaux publicitaires, souvent illégaux et maintenant numériques, constituent une agression et une tentative de manipulation à laquelle on ne peut se soustraire.

    Face à cette confiscation de l’espace public pour une exploitation consumériste, nous avons utilisé un droit de réponse sur le même support. En écrivant une vérité sur un mensonge, nous n’avons pas dégradé, nous avons « regradé ».

    D’un coté, les montants colossaux des recettes publicitaires3, de l’autre des moyens d’accueil indigents et une situation humanitaire déplorable pour nombre de personnes étrangères privées de la satisfaction de leurs besoins fondamentaux : désobéissons pour inverser cette logique ».

    Signatures : Collectif Migrant.e.s Bienvenue 34, LDH Montpellier, Cimade Languedoc Roussillon, Terre d’Errance

    15.04 affichesoutien à corriger
  • Face au patriarcat, imposons l’égalité par la grève !

    07 Mar 2019

    Nous vous partageons le communiqué fédéral fait à l’occasion du 8 mars, journée de lutte pour les droits des femmes, qui, cette année, est marquée par un mouvement de grève international concernant plus de 50 pays.

    A Montpellier, une marche partira de la Comédie à 18h30, nous y serons présent-e-s dans un cortège spécifique, commun avec le NPA.

    8m19
  • Pas représenté-e-s? Construisons la démocratie directe et l’égalité économique et sociale!

    15 Jan 2019

    Le mouvement des gilets jaunes montre une fois de plus qu’une grande partie de la population ne se sent pas représentée, et pose donc la question d’un nouveau fonctionnement démocratique.

    Ces aspirations sont tout à fait légitimes, des idées émergent et font parfois office de solution. Parmi elles, le RIC ou RIP. A ce sujet, nous relayons ici un texte d’Alternative Libertaire qui nous paraît très bien.

    tract RIC AL

    Nous sommes anarchistes et nos aspirations sont aussi démocratiques. Pour nous, ces aspirations ont une méthode, celle du communisme libertaire.

    Très brièvement, on pourrait le définir comme ça : c’est une organisation économique, politique et sociale basée sur la liberté, l’égalité et l’entraide.

    Pour cela, il est nécessaire de donner le contrôle à la base, pour que les décisions soient prises par toutes et tous afin que les choix politiques soient réellement faits dans l’intérêt général.

    Loin de toute conception référendaire qui suppose l’existence d’une minorité politique en place qui «consulte » la base, il s’agirait de généraliser l’assemblée générale souveraine à tous les secteurs : usines, production agricole, bureaux, écoles, quartiers, communes.

    Si la démocratie directe, pour être au plus près des besoins humains réels, peut s’exercer facilement à l’échelle locale, le champ économique comme le champ politique auraient ensuite leur propre logique fédérative : de la commune vers la région, de la région vers un autre échelon géographique puis vers l’international. Chaque passage d’un niveau à l’autre s’effectue du bas vers le haut à l’aide de mandaté-e-s révocables à tout moment.

    C’est ce mécanisme, le fédéralisme libertaire, qui rend l’autogestion généralisable à une très large échelle géographique.

    Ainsi la fédération des communes libres est l’alternative aux prétentions organisatrices de l’État qui, rouge, rose, bleu ou vert a toujours été et sera toujours l’outil de domination d’une minorité privilégiée. La démocratie représentative est incapable de servir l’intérêt général précisément parce que ses élus, étant irrévocables pendant leur mandat, constituent une classe sociale à part entière, particulièrement consciente de ses intérêts. Mais aussi parce qu’on ne peut pas prendre des décisions dans l’intérêt général dans une société basée sur l’inégalité et l’exploitation d’une majorité par une minorité : on ne peut pas décider à égalité sans le renversement du capitalisme.

    Sur le plan économique, pour nous, la seule façon de garantir une véritable égalité, c’est la propriété collective des moyens de productionde distribution et d’échange et leur autogestion (nous développerons ce point dans un prochain article).

    Pour toutes ces raisons, nous ne pensons pas que le RIC ou RIP, tout comme le salaire à vie de Friot,  ou à la constituante de Chouard soient des solutions. Les discours sur la nécessité de changer de république en adoptant la 6ème, ou ceux appelant à un processus de création d’une nouvelle constitution, restent dans le schéma où un changement radical de société ne semble même pas imaginable : la démocratie reste parlementaire (donc représentative), on continue à déléguer et à faire des chèques en blanc, l’économie reste capitaliste c’est à dire basée sur un système d’exploitation de notre force de travail, et la course au profit continue la destruction de la planète.

    Pourtant, sans un changement radical de société, nous n’améliorerons pas  nos conditions de vie, peut-être même ne pourrons-nous bientôt plus assouvir nos besoins vitaux.

     

    Il faut impérativement changer les façons de décider pour lutter contre le capitalisme et il faut impérativement lutter contre le capitalisme pour changer les façons de décider.

     

    Le fait de limiter son action à la nécessaire tâche de repenser une organisation politique réellement démocratique entraîne une dynamique où sont laissées de côté la bagarre à mener sur le champ économique et la nécessité d’un changement radical de société pour mettre fin à la propriété privée des moyens de production.

    Nous ne pensons pas qu’un changement social profond puisse déboucher d’une phase révolutionnaire transitoire de type étatique, qu’elle se fasse à travers un homme providentiel ou bien un groupe aux allures populaires.

     

    Nos conquêtes sociales n’ont pas été obtenues grâce à l’État, mais bien par nos luttes. Et lorsque le rapport de force baisse, l’État est toujours l’agent de la régression sociale à travers ses lois antisociales, ses privatisations et sa répression.

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