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Communiqués UCL – Page 6 – Union Communiste Libertaire Montpellier
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Communiqués UCL

  • Journée internationale contre les violences faites aux femmes BRISONS LE PATRIARCAT !

    Journée internationale contre les violences faites aux femmes BRISONS LE PATRIARCAT !

    26 Nov 2020

    Le 25 novembre, c’est la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes par les hommes. Chaque jour, en France, des femmes sont victimes de violences psychologiques, verbales, économiques,obstétricales, gynécologiques, physiques ou sexuelles. Une femme meurt tous les 3 jours assassinée par son compagnon ou son ex­-compagnon (87 féminicides connus à la date du 22 novembre). 60% des femmes ont été victimes de harcèlement sexuel au travail. 4 millions de personnes en France ont été victimes de viol incestueux.

    En moyenne, le nombre de femmes qui, au cours d’une année, sont victimes de viol et/ou de tentatives de viol est estimé à 94.000. Qu’elles aient lieu à la maison, au travail ou dans la rue, les violences sont le produit du système patriarcal. Elles sont aggravées par la gestion de la crise sanitaire, la crise sociale, la crise écologique.

    Nos mobilisations de ces dernières années, en France et partout dans le monde ont réussi à sortir les violences sexistes et sexuelles de l’ombre, à mettre enfin sur le devant de la scène la parole des femmes. Pourtant, pouvoirs publics et employeurs se limitent à des engagements sans lendemain. Le président de la République nomme un ministre de l’Intérieur mis en cause pour viol et tourne le dos à sa soi-disant grande cause nationale et les hommes, de pouvoir ou non, ne se saisissent pas de la question et ne font pas le ménage dans leurs rangs.

    Le patriarcat frappe également avec force les personnes LGBTI : l’homophobie et la transphobie sont ainsi souvent source d’exclusion sociale et amènent à des parcours de vie difficile, une situation empirée par la crise sanitaire. Les femmes lesbiennes, bisexuelles, et/ou transgenres subissent ainsi à la fois le sexisme et les LGBTphobies. Dans plusieurs villes, les initiatives autour du TDOR, jour célébrant le souvenir des personnes trans assassinées à travers le monde (350 meurtres transphobes connus au 20 novembre), ont été associées à celles du 25 novembre pour montrer ces convergences avec les luttes trans.

    Les femmes peuvent aussi être victimes de racisme. Qu’elles soient migrantes ou non, avec ou sans papiers, elles sont exposées à de multiples violences, à la précarité, pendant la migration et en France. La politique néocoloniale de l’État français aggrave la situation des femmes en Afrique, au Proche et Moyen Orient. Les interventions militaires tuent, accroissent le chaos! Le viol comme arme de guerre et la traite des êtres humains se banalisent.

    Mais les femmes sont aussi en première ligne dans les luttes.

    Les hospitalières, les enseignantes, les femmes de ménage de l’hôtel Ibis, chez les Mac Do, et chez H&M se battent pour leur condition de travail et contre le harcèlement sexiste et sexuel au travail. La dévalorisation des métiers à majorité féminine sont le terreau nourrissant les violences sexistes et sexuelles. Sur tous les continents, au Chili, au Brésil, en Algérie, en Pologne, les femmes se lèvent pour dénoncer les injustices, les violences sexistes et sexuelles, les viols, les féminicides!

    Aujourd’hui nous sommes dans la rue pour rappeler notre droit fondamental à vivre et à travailler à l’abri des violences  : les femmes, aujourd’hui victimes de violences, peuvent être protégées et les auteurs de violences doivent être sanctionnés. Dans tous les espaces de vie, la question des violences doit être posée. Et traitée. L’Union Communiste Libertaire participe à ces luttes! Et nous préparerons un vrai 8 mars de lutte. Une vraie grève générale des femmes pour dire stop à la maltraitance, à la violence, à la pauvreté, aux inégalités. Une grève générale des femmes pour dire aux hommes : ça suffit, arrêtez de nous faire du mal. Pour dire à ceux qui n’en font pas : bougez vous, ne les laissez plus faire. Une grève générale des femmes pour ressentir notre force, parce que si on s’arrête toutes, tout s’arrête. Une grève générale des femmes pour prendre une journée pour se parler, pour s’organiser, pour préparer la lutte d’après. Une grève générale des femmes contre les hommes violents, contre les hommes passifs, contre les institutions complices, contre notre exploitation et enfin pour notre émancipation.

    Préparons les caisses de grève pour les plus pauvres d’entre nous. Discutons dans nos boîtes, nos syndicats et nos quartiers. Inventons des actions de rue visibles et puissantes, fortes et sauvages. Refusons d’être douces et gentilles et laissons notre colère exploser et tout emporter!


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    Contre les violences faites aux femmes : Confinées mais pas bâillonnées !

    21 Nov 2020

    Les femmes représentent 39% des emplois occupés dans le monde mais 54% des emplois perdus suite au Covid-19. 4 millions de personnes en France ont été victimes d’inceste, 94.000 femmes sont victimes de viol ou tentative de viol chaque année (ONDRP, 2017), 32% des femmes ont déjà subi du harcèlement sexuel au travail (Ifop, 2018) et tous les 2 jours, une femme meurt assassinée par son compagnon ou son ex-compagnon [1]. Les injures transphobes et lesbophobes ont augmenté de 36% en France en 2019.

    Contre les violences faites aux femmes, CONFINÉES MAIS PAS BÂILLONNÉES !

    Vidéo de la commission antipatriarcat de l’UCL (antipatriarcat@communisteslibertaires.org) et du groupe de travail vidéo. Les femmes représentent 39% des emp…

    Cette année, mobilisons-nous en masse pour la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes! Confinées, mais pas bâillonnées!

    Union communiste libertaire le 20 novembre 2020

    [1] voir la liste


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    Métro, boulot, tombeau : le nouveau confinement

    01 Nov 2020

    La situation sanitaire que nous vivons actuellement est dramatique. Pire qu’au printemps, des milliers de personnes mourront ou garderont des séquelles graves de leur infection au coronavirus, sans compter celles qui ne pourront pas être prises en charge pour d’autres pathologies. Cette crise sanitaire est doublée d’une crise sociale avec l’augmentation des licenciements. Comme si aucune leçon n’avait été tirée du précédent confinement, Macron annonce le 28 octobre un reconfinement qui n’en est pas un mais plutôt un couvre-feu de la vie sociale.

    Afin de permettre aux capitalistes de continuer à s’enrichir, le confinement est désormais travaillé. D’un premier confinement, où de nombreuses activités économiques non-essentielles avaient été stoppées (mais pas toutes! des patrons continuaient à faire venir les salarié·es pour fabriquer des voitures…), c’est désormais toutes les personnes essentielles à la santé du porte-feuilles des capitalistes qui doivent bosser.

    Ainsi, certain⋅es d’entre nous continuerons de s’entasser dans des transports en commun bondés matin et soir. La situation ne sera pas la même pour tous et toutes : ce sont les classes populaires qui se retrouvent en première ligne de la pandémie.

    Entre la mise en danger constante à l’école et au travail, la gestion catastrophique du gouvernement de l’épidémie, la multiplication des licenciements et l’intensification de la crise économique, la fin de l’année 2020 s’annonce particulièrement sombre.

    Le confinement des sociabilités

    Si un confinement s’avérait inévitable pour limiter la propagation du virus devenu incontrôlable, non seulement cette mesure aurait pu certainement être évitée par une meilleure gestion du déconfinement mais en plus elle arrive avec deux semaines de retard et ne fait que mettre à nouveau en lumière l’idéologie mortifère du gouvernement.

    Ce faux confinement s’inscrit parfaitement dans la logique des précédentes mesures de l’État qui choisit de sauver l’économie au mépris de la santé et du bien-être de la population et sacrifie nos sociabilités.

    Alors que les lieux d’études et les entreprises sont des foyers de transmissions avérés, le gouvernement persévère à vouloir les maintenir ouverts sans mettre en place des protocoles sanitaires applicables.

    Une gestion autoritaire désastreuse de la crise sanitaire

    Aucun bilan n’a été tiré de la première vague : encore une fois oublié⋅es, les précaires (personnes sans domicile, travailleuses et travailleurs pauvres, les bénéficiaires du RSA, les étudiant.es salarié.es, chômeurs et chômeuses) se retrouvent seul⋅es face au virus.

    Comme au printemps, l’État est surpris par la crise. Les suppressions de postes et de lits de la dernière décennie se font durement sentir et l’Hôpital est à nouveau débordé sans qu’aucune ouverture de lit ou nouveaux recrutements en urgence n’aient été mis en route au cours de l’été pour anticiper la deuxième vague.

    Désormais notre vie sociale se limite au travail : l’État nous prive de notre liberté et en profite pour nous imposer des contrôles policiers. Encore une fois les contrôles s’effectueront davantage dans les quartiers populaires que les quartiers aisés. Et dans un climat d’attaques terroristes et d’intensification du racisme d’État et d’intensification du climat islamophobe, il est à craindre qu’il y ait encore plus de violences policières que lors du dernier confinement.

    Nous n’avons rien à attendre de l’État. Ce n’est pas à nous de payer les frais de cette crise dont les capitalistes et les États ont profité pour nous saigner davantage.

    Nous demandons que les capitalistes paient le coût de nos salaires : zéro licenciement pendant cette crise sanitaire. Les hôpitaux seront rapidement surchargés : socialisons et réquisitionons les cliniques. Sur les lieux d’études, au travail par le biais de la syndicalisation, dans la rue avec les brigades de solidarités, dans les immeubles en activant des solidarités directes, c’est à nous de nous mobiliser au plus vite pour lutter contre cette crise sans précédent.

    Union communiste libertaire, le 31 octobre 2020



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    Nice : la spirale de la terreur ne brisera pas nos solidarités

    01 Nov 2020

    Quinze jours à peine après l’horrible assassinat de Samuel Paty, un homme, se revendiquant là encore de l’intégrisme islamiste, a tué trois personnes à Nice le jeudi 29 octobre. L’UCL toute entière est révulsée par ces nouveaux meurtres et veut témoigner ici de ses condoléances aux familles des victimes et à leurs proches. Les assassins qui tuent ici comme Daech en Syrie sont parmi nos pires ennemis et l’ensemble des forces progressistes doit faire rempart à leurs agissements criminels.

    Ce sont d’ailleurs bien nos camarades Kurdes et des volontaires internationaux qui luttent contre Daech. C’est bien le camp progressiste, ici qualifié d’islamo-gauchiste, qui lutte là-bas. Que fait l’État français pour les aider, lui qui assure vouloir lutter contre l’intégrisme?

    La bataille passe par la lutte contre l’impérialisme de notre propre pays, par la lutte internationaliste avec nos camarades Kurdes, par la lutte antiraciste en France, par et pour la construction d’une véritable unité de notre camp social.

    Nous devons nous défendre face aux réactionnaires, islamistes ou identitaires, qui se nourrissent mutuellement des divisions et des haines qu’ils alimentent. La spirale de la terreur dans laquelle semble s’enfoncer l’hexagone est lourde de menaces sur nos libertés et pour nos solidarités.

    Déjà les instrumentalisations racistes et islamophobes du meurtre de Samuel Paty avaient été quasi-immédiates. L’amalgame avec les terroristes est à spectre très large et donne lieu à des perquisitions délibérément abusives ou à la menace de dissolution d’une association de défense des droits humains comme le CCIF.

    Par la voix des ministres Darmanin ou Blanquer, par celle d’éditorialistes réactionnaires relayés dans les médias de grande écoute, ces instrumentalisations et amalgames livrent à la vindicte toute une partie de la population, de religion musulmane ou considérée comme telle : des dégradations ou menaces sur des lieux de culte, des agressions de femmes portant le foulard se sont déjà succédées depuis deux semaines.

    Jusqu’à la menace par arme de poing d’un commerçant maghrébin à Avignon ce même jeudi 29 octobre par un homme proche ou membre de l’organisation fasciste Génération identitaire qui a été abattu par la police. Le ministre de l’intérieur prendra-t-il la mesure de cette menace émanant de l’extrême droite? Demandera-t-il de dissoudre Génération identitaire?

    Tout indique en réalité que le gouvernement est bien plus sensible aux exigences martiales de la droite et de l’extrême droite qui en appelle désormais à prendre des «mesures de guerre».

    En pleine surenchère, le gouvernement élargit l’amalgame jusqu’à des syndicats comme SUD-Éducation ou l’Unef, s’attaque à l’Observatoire de la laïcité, désigne les prétendus «islamo-gauchistes» comme complices des terroristes.

    Face à la montée des périls, l’UCL réaffirme sa volonté de préserver les libertés démocratiques existantes, déjà si fragilisées depuis l’introduction dans le droit commun des mesures d’état d’urgence de 2015.

    L’UCL appelle surtout à renforcer les solidarités populaires, celles qui nous unissent au lieu de nous diviser, particulièrement en cette période de crise sanitaire et sociale.

    Nous n’oublions pas que ceux qui manient le racisme et l’islamophobie aujourd’hui sont ceux qui entretiennent le «vrai séparatisme» : celui des inégalités sociales et des discriminations racistes.

    L’UCL et ses militant·es se tiennent disponibles pour construire, avec l’ensemble des syndicats, associations, collectifs, organisations politiques qui le jugent également urgent, un large front uni de la solidarité et de l’égalité face à la haine et au racisme.

    Nous ne nous laisserons pas diviser.

    Union communiste libertaire, le 30 octobre 2020


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    Racisme et autoritarisme sont leurs seules réponses

    26 Oct 2020

    Depuis l’horrible assassinat de Samuel Paty, enseignant de Conflans-Sainte-Honorine (78), les récupérations, les amalgames, le racisme se déchaînent. L’obscurantisme criminel qui a mené à ce meurtre doit trouver face à lui toutes les forces progressistes et ce racisme exacerbé est, au contraire, la pire réponse qui soit, en attisant la haine et la polarisation de la société. Le gouvernement et d’autres forces politiques ont sauté sur l’occasion, tels des charognards, pour faire avancer leur agenda. Nous ne les laisserons pas faire.

    Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin propose de dissoudre le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF). Le CCIF est une association de défense juridique des musulmans, particulièrement utile puisque les actes islamophobes sont en augmentation. Dissoudre le CCIF, c’est d’une part empêcher les musulmans de se défendre face au racisme qu’ils subissent dans la société française (dégradation de lieux de cultes, insultes et agressions, incitations récurrentes à la haine raciale dans les médias, etc.). C’est d’autre part donner l’impression que cette association aurait un quelconque lien avec le meurtre de Samuel Paty, et ainsi formuler un amalgame inacceptable.

    Aujourd’hui, les informations rendues publiques indiquent que ce sont des personnes liées à l’intégrisme islamiste, alliées de l’extrême droite fasciste même, qui sont impliquées dans les événements ayant conduit au meurtre de Samuel Paty. Le CCIF est une organisation antiraciste travaillant avec le mouvement social, il est détestable de les y assimiler.

    Darmanin a également calomnié le syndicat SUD-Education comme le directeur de Mediapart en les rendant responsables «d’une ambiance, d’une température» ayant permis le passage à l’acte du meurtrier «en excusant tout». En plus d’être faux, c’est grave et inacceptable, car il s’agit là encore d’amalgamer aux terroristes islamistes celles et ceux qui défendent l’égalité des droits contre le racisme islamophobe.

    Par ailleurs, le même ministre a lancé une série de perquisitions administratives au sein de ce qu’il appelle la «mouvance islamiste», y compris chez des personnes n’ayant aucun lien avec l’attaque du 16 octobre. Elles n’ont débouché que sur une seule arrestation, car elles ont pour but, en réalité, d’effrayer les musulmans. Ces perquisitions ordonnées par les préfets sans nécessiter l’accord d’un·e juge des libertés sont possibles depuis que certains éléments de l’état d’urgence sont entrés dans le droit commun en 2017. Déjà, suite aux attentats de novembre 2015, de nombreuses perquisitions avaient eu lieu dans des milieux musulmans et dans des milieux militants écologistes, sans aucun résultat. Le but était le même qu’aujourd’hui : effrayer, faire taire. C’est un exemple de plus du glissement autoritaire du régime.

    D’autres personnalités politiques n’ont pas été en reste ces derniers jours quand il s’est agi de faire dans l’amalgame et le racisme. Jean-Luc Mélenchon, le leader de la France Insoumise, a ainsi affirmé qu’il y avait «un problème avec la communauté tchétchène en France». S’il a expliqué après coup avoir fait «une erreur» en utilisant cette expression, il est incroyablement irresponsable d’attiser ainsi, et dans le contexte actuel d’autant plus, le racisme envers les Tchétchènes.

    On a pu ces dernières heures entendre de nombreux politiciens qui se parent pourtant de l’adjectif «républicains» entretenir l’amalgame odieux immigration = terrorisme; cette criminalisation des immigré·es est proprement abjecte.

    Valérie Pécresse, la présidente (Les Républicains) de la région Ile-de-France, a pour sa part demandé de «fermer toute mosquée, et d’interdire toute association islamique, qui ne condamnerait pas publiquement et clairement ce crime abject». Ainsi les choses sont claires. Pour Pécresse, tout musulman et toute musulmane est d’office suspecté·e de complaisance avec le meurtrier de Samuel Paty! Toutes les paroles islamophobes sont désormais admises dans le débat public, peuvent être discutées comme n’importe quelle opinion!

    Alors qu’une campagne islamophobe d’ampleur était lancée avec la projet de loi sur le «séparatisme», il nous faut refuser fermement ce racisme grandissant, chez les dirigeants et les politiciens comme ailleurs dans la société française. Il nous faut, et c’est la seule ligne possible, lutter à la fois contre les obscurantismes et contre les récupérations islamophobes. Dans un contexte de pouvoir de plus en plus autoritaire, c’est à une fascisation de la société que nous assistons. La riposte devra être à la hauteur.

    Union communiste libertaire, le 22 octobre 2020



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    Conflans : face à l’horreur

    19 Oct 2020

    C’est la stupeur et l’effroi qui nous frappent face à l’assassinat horrible d’un enseignant à Conflans-Sainte-Honorine dans les Yvelines.

    L’UCL tient avant tout à exprimer ses condoléances à la famille de la victime, à ses proches, ses collègues et ses élèves.

    Comment peut-on en arriver là? Comment un crime aussi atroce peut-il être commis par une personne de 18 ans, évoquant les pires crimes commis par Daech? Ces questions ne peuvent que tourmenter notre société.

    La victime enseignait l’histoire-géographie en collège et avait présenté des caricatures de Charlie hebdo dans le cadre d’un débat en classe sur la liberté d’expression.

    Cette liberté fondamentale, aucun meurtre, aucun attentat ne peut la remettre en cause et l’UCL y est viscéralement attachée.

    Certain·es cherchent déjà à instrumentaliser ce meurtre et à entretenir l’amalgame entre la population de confession musulmane et le terrorisme djihadiste.

    Nous ne laisserons pas ainsi fracturer et diviser la population. Nous ne nous laisserons pas entraîner dans une spirale islamophobe qui ne profite qu’à celles et ceux qui prêchent la haine et la mort.

    L’unité contre l’obscurantisme criminel ne se construira certainement pas côte à côte avec les racistes ou le gouvernement.

    Union communiste libertaire, le 18 octobre 2020


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    Refusons la campagne islamophobe sur le « séparatisme »

    06 Oct 2020

    Vendredi 2 octobre, Macron a présenté les grandes lignes du projet de loi à venir contre le «séparatisme» dont il est limpide qu’il s’agit d’une campagne islamophobe de grande envergure visant à stigmatiser encore davantage les personnes musulmanes ou assignées comme telles. L’UCL prendra part à toutes les mobilisations visant à combattre ce projet de loi islamophobe.

    Vendredi 2 octobre, Macron a présenté les grandes lignes du projet de loi à venir contre le «séparatisme» dont il est limpide qu’il s’agit d’une campagne islamophobe de grande envergure visant à stigmatiser encore davantage les personnes musulmanes ou assignées comme telles.

    Alors que les licenciements se comptent par centaines de milliers et que la crise sanitaire met à nu la destruction du système public de santé orchestré par les politiques capitalistes, c’est le «vrai séparatisme», celui des inégalités sociales et des discriminations, qu’il est urgent de mettre en accusation. C’est l’héritage du racisme colonial qu’il faut combattre.

    Véritable festival de clichés islamophobes dignes d’un café du commerce réactionnaire, l’apothéose de ce discours aura été la dénonciation abstraite de chauffeurs de bus refusant les «tenues indécentes»… alors même que le ministre Blanquer se targue d’avoir un avis «républicain» sur la taille des jupes des lycéennes!

    Pas un mot n’a été prononcé sur les attaques et dégradations de lieux de culte musulmans, pas un mot sur les agressions de personnes musulmanes, pas un mot sur les propos racistes et les incitations récurrentes à la haine raciale qui polluent les médias de grande écoute.

    Par contre, depuis plusieurs mois le débat public est saturé par la dénonciation de ce prétendu «séparatisme». Des ministres en ont fait leur cheval de bataille principal, au premier rang desquels le sarkozyste Darmanin (toujours en poste alors qu’il est accusé de viol) se distingue.

    Depuis plusieurs mois maintenant le racisme et la xénophobie ont pignon sur rue. Le semeur de haine Zemmour, en tête de gondole du racisme, multirécidiviste condamné, continue de déverser son poison.

    Il est urgent de réagir et il faut saluer en ce sens la prise de position commune des organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires, Unef et UNL du 25 septembre dénonçant ce projet de loi sur le séparatisme comme une volonté de diviser les classes populaires et une attaque de la laïcité telle qu’elle est définie par la loi de 1905. Plusieurs organisations aussi différentes qu’Attac, la Libre pensée, la LDH ou le Collectif du 10 novembre contre l’islamophobie dénoncent la campagne sur le «séparatisme» menée par le gouvernement.

    L’UCL quant-à elle prendra part à toutes les mobilisations visant à combattre ce projet de loi islamophobe.

    Union communiste libertaire, le 5 octobre 2020



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    Face au torchon Valeurs actuelles, solidarité avec Danièle Obono

    01 Sep 2020

    Dans son numéro du 27 août, l’hebdomadaire d’extrême droite Valeurs actuelles a fourni une nouvelle preuve particulièrement abjecte de son racisme. Un roman fiction plaçant la députée de la France Insoumise, Danièle Obono, réduite en esclavage, dessinée la chaîne au cou en illustration. Nous tenons à exprimer notre solidarité franche et antiraciste à Danièle Obono. Loin des hypocrites faussement indignés qui contribuent chaque jour par leur politique au racisme structurel que connait de notre société.

    Danièle Obono est malheureusement une habituée des attaques racistes, et pas seulement de la part du journal d’extrême droite. Éditorialistes ou politiciens, ils sont nombreux à ne pas supporter qu’une femme noire fasse de la politique.

    La une de Valeurs actuelles a soulevé à juste titre une grande indignation à laquelle nous nous joignons. Mais nous ne sommes pas dupes. Nous voyons clair à travers le jeu de celles et ceux qui distillent le venin raciste à longueur de journée et jouent aujourd’hui les républicains effarouchés. Faut-il rappeler qu’Emmanuel Macron avait accordé à Valeurs actuelles une longue interview en octobre dernier? Ou que les éditorialistes de ce même journal sont régulièrement invités sur les chaînes d’infos en continu pour y déverser leur discours réactionnaire et xénophobe?

    Valeurs actuelles aime jouer les anti-conformistes victimaires. Pourtant comme bien d’autres médias français possédés par des milliardaires, Valeurs actuelles est un serviteur zélé des classes dirigeantes. Certes moins connu qu’un Bolloré ou un Niel, Iskandar Safa, le propriétaire de Valeurs actuelles, fait partie des 100 plus grosses fortunes de France!

    Contre le torchon Valeurs actuelles et tous ceux qui propagent la haine xénophobe et réactionnaire, notre solidarité doit être sans faille.

    L’Union communiste libertaire appelle à participer au rassemblement organisé par la Fondation Frantz Fanon devant Valeurs actuelles le samedi 5 septembre à 14h.

    Union communiste libertaire, le 29/08/2020



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    Biélorussie, la classe ouvrière contre Loukachenko

    27 Août 2020

    Le 9 août dernier, le président biélorusse sortant, Alexandre Loukachenko, a été «officiellement réélu», avec «plus de 80% des suffrages» pour son 6e mandat lors d’une élection grossièrement truquée. Mais depuis l’annonce de ces résultats connus d’avance, manifestations et grèves font tache d’huile.

    Depuis 26 ans, Loukachenko dirige ce pays de l’ex-sphère soviétique d’une main de fer, en maintenant le système économique et bureaucratique issu de l’organisation soviétique, avec sa répression politique permanente par le biais d’un état policier omniprésent, persécutant les opposant.es et réprimant durement toute contestation. Cependant cette énième élection avec un résultat connu à l’avance semble avoir poussé à bout les classes populaires biélorusses. Depuis le soir du 9 août, le pays est secoué par d’immenses manifestations populaires, qui se sont amplifiées par une vague de grèves sans précédent dans le pays.

    En dépit de l’intimidation de la principale concurrente à l’élection, obligée de fuir le pays, et malgré la répression policière très violente et des arrestations massives (près de 7 000 personnes arrêtées en quelques jours, plusieurs centaines de blessé.es, et officiellement deux morts), rien ne semble entamer la détermination d’une majorité de Biélorusses à vouloir un changement politique radical, pas même la menace agitée par Loukachenko d’une intervention du voisin russe.

    A bas les impérialismes!

    En effet, la Biélorussie, voisine de la Russie, est de par sa position, un enjeu stratégique pour les impérialismes occidentaux et russe. Si pour le moment, aucun des deux camps n’est intervenu autrement que par voie diplomatique, il est certain qu’un durcissement ou une amplification du mouvement populaire pourrait entraîner des interventions extérieures qui seraient forcément négatives pour lui. Tout comme en Ukraine en 2011, lors des événements de Maidan, les interventions impérialistes détourneraient les revendications légitimes des manifestant.es, qui sont pour le moment axées sur le départ du président et un changement de régime politique. Dans le contexte actuel, il est donc de la responsabilité des organisations révolutionnaires, et plus largement progressistes, en France et en Europe, d’apporter un soutien politique et matériel nécessaire, notamment en dénonçant toute ingérence étrangère dans le processus en cours, et en travaillant à soutenir directement le mouvement populaire biélorusse.

    Nous refusons donc le chantage que peut agiter une certaine «gauche» lorsqu’elle dénonce dans ce mouvement une prétendue volonté de faire le jeu des puissances occidentales. Loukachenko n’est ni un anti-impérialiste, ni un anticapitaliste. Sa politique n’a été rien d’autre qu’un replâtrage d’une économie capitaliste d’Etat pour le maintien des privilèges de la bureaucratie qui la contrôle. Cette situation n’a nullement empêché une précarisation permanente des salarié.es tout autant que dans n’importe quel autre régime capitaliste. C’est le mouvement des travailleurs et des travailleuses, par son organisation dans la grève, qui aura la force d’obtenir les revendications démocratiques; et de créer les conditions d’un changement social autre que le néolibéralisme sans rétablir le capitalisme.

    La classe ouvrière entre en action

    Depuis le lundi 11 août, la contestation a pris un nouveau tournant. Des arrêts de travail massifs et spontanés ont démarré dans de nombreuses usines. Des appels à la grève générale ont été lancés et trouvent écho dans des usines comme BelAz (engins miniers et transports de marchandises) ou MTZ (automobile), qui regroupent à elles seules des dizaines de milliers de salarié.e.s. Cette vague de grève semble faire tache d’huile, et si elle concerne principalement le secteur industriel et les grandes entreprises d’État, elle ne semble pas s’y limiter pour autant.

    Des assemblées générales sont tenues, des passerelles se font entre différentes entreprises mobilisées et les grévistes rejoignent les manifestations en cortège. Pour le moment, il ne semble pas que des revendications sociales émergent du mouvement de grève, le mot d’ordre principal reste clairement le départ de Loukachenko. Mais la spontanéité de ces grèves et leurs tendances à l’auto-organisation leurs confèrent un potentiel politique incroyablement précieux. Si la plupart des organisations syndicales sont inféodées à l’État et au pouvoir, il existe tout de même des petits syndicats indépendants malgré l’extrême répression, et le droit de grève très limité. C’est le cas du Congrès bélarusse des syndicats démocratiques (BKDP), qui appelle à «la création immédiate de comités de grève dans les entreprises» ainsi qu’à «créer un comité national de grève». Lundi 24 août plusieurs délégué.es de ces comités ont été arrêté.e.s. En face les directions d’usine tout comme les syndicats liés au pouvoir multiplient quant à eux les appels à la «paix civile» et au retour au travail, même s’ils sont obligés de condamner les violences policières et les arrestations massives face à l’ampleur de la colère populaire. Dans certaines entreprises les travailleurs et travailleuses ont exigé des prises de positions claires de ces syndicats et certaines sections en aurait d’ores et déjà claqué la porte! Cette action de la classe ouvrière mérite toute notre attention et soutien, elle porte peut-être en elle les germes d’une rupture politique plus large, anticapitaliste et anti-autoritaire.

    Solidarité internationale!

    Nous savons que nos camarades anarchistes révolutionnaires prennent une part importante dans le mouvement en cours, bien que cette part soit largement occultée par les médias occidentaux. Depuis des années, elles et ils sont réprimé.es sans concession par le pouvoir en place. Nous exprimons ainsi notre entière solidarité avec Alexander Frantskevich et Akihiro Khanada, deux camarades anarchistes arrêtés le 12 août dernier pour avoir participé au mouvement en cours, et passibles de lourdes condamnations dans les prisons du régime où les opposant.es sont régulièrement torturé.es et risquent la mort [1] Nous exigeons leur libération immédiate, ainsi que celle de tout.e.s les emprisonné.es du mouvement populaire biélorusse.

    Vive l’auto-organisation des peuples et des travailleur.ses, Solidarité avec la contestation biélorusse!

    Union communiste libertaire, le 25 août 2020

    [1] https://naroborona.info/2020/08/15/repression-contre-les-anarchistes-au-belarus/



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    Loi bioéthique : accès à la PMA, sans égalité des droits

    25 Août 2020

    Le projet de loi relatif à la bioéthique a été validé par le conseil des ministres ce 24 juillet puis adopté en deuxième lecture par l’assemblée nationale ce 31 juillet. Ce projet de loi tel qu’il vient d’être voté représente une réelle avancée pour les luttes féministes et pour la reconnaissance des droits des personnes LGBTI mais reste très incomplet.

    Les couples de femmes et les femmes seules pourront avoir accès à la PMA et bénéficier de sa prise en charge par la sécurité sociale. L’obligation discriminante de l’adoption par la mère qui ne portera pas l’enfant n’a finalement pas été retenue pour la reconnaissance de filiation.

    Un projet au rabais

    Mais ce projet de loi, reste un projet au rabais qui entérine la discrimination de toute situation familiale ne se conformant pas à l’hétéropatriarcat. En effet, contrairement à la revendication portée par nombre de collectifs et d’associations LGBTI, cette loi ne donne pas accès aux couples de femmes à une filiation de droit commun. La co-maternité n’y est reconnue que par l’intermédiaire d’un système spécifique passant par une déclaration commune anticipée de parentalité. Le mode de conception par PMA est ensuite indiqué sur l’acte de naissance. En quoi cette annotation spécifique est-elle nécessaire? Certainement pas dans l’intérêt de l’enfant, puisque les couples hétérosexuels bénéficiant d’une PMA restent soumis au droit commun en termes de filiation et n’ont pas de mention du mode de conception de leur enfant sur l’acte de naissance.

    Des discriminations qui persistent

    Ensuite, ce projet de loi n’accorde aucune reconnaissance aux personnes trans, comme si la parentalité ne les concernait pas. Pourtant, ce sont des situations familiales qui existent et leur non reconnaissance par l’état civil maintient ces familles dans des situations administratives extrêmement précaires et insécurisantes. Autre discrimination sur l’orientation sexuelle, les députés ont refusé de supprimer l’obligation de quatre mois d’abstinence pour les hommes homosexuels souhaitant donner leur sang.

    Un risque de marchandisation

    Enfin, nous nous alarmons contre l’ouverture à la marchandisation de la procédure de PMA! Plutôt que d’investir dans les territoires qui ne bénéficient pas de centres de conservation de gamètes (Guyane, Martinique, Corse, Mayotte…), le projet de loi permet aux agences régionales de santé d’autoriser l’ouverture de centres privés de conservation.

    Nous ne pouvons qu’être insatisfait·es de ce projet de loi qui maintient les couples de lesbiennes dans un système de filiation discriminatoire, tout en excluant les personnes trans du débat. Nous revendiquons la reconnaissance de toutes les formes d’associations familiales et sexuelles basées sur le consentement et qui prennent en compte les droits de l’enfant.

    Ce projet de loi sera débattu de nouveau à l’Assemblée Nationale le 23 septembre prochain en vue de sa promulgation. Continuons à nous mobiliser pour les droits des personnes LGBTI et des femmes en général et de lutter contre ce système hétéropatriarcal!

    Union communiste libertaire, le 20 août 2020


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