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Vie de l’organisation – Page 7 – Union Communiste Libertaire Montpellier
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Vie de l’organisation

  • Le 8 mars : contre l’oppression des femmes par les hommes, nous serons en grève et dans la rue

    Le 8 mars : contre l’oppression des femmes par les hommes, nous serons en grève et dans la rue

    27 Fév 2021

    Quand c’est dur pour tout le monde, c’est pire pour les femmes. Le contexte épidémique ne déroge pas à cette triste règle : il y a eu encore plus de violences au sein des couples pendant le confinement, les femmes perdent plus d’emplois que le hommes (les femmes sont majoritaires dans la restauration et le commerce, les emplois précaires qu’elles occupent en majorité sont ceux qui disparaissent), les premières de cordée sont encore plus exploitées que d’habitude (aides à domicile, soignantes, couturières).

    Et pourtant le confinement a montré que c’est effectivement grâce au soin aux autres dans toutes ses dimensions, à l’écoute, au partage et à la solidarité que nous pouvons survivre au capitalisme et à ses crises. Mais les métiers du soin et du service sont redevenus invisibles et déconsidérés. Parce que ce sont des métiers de femmes, et souvent de femmes racisées.

    Des luttes existent, longues et parfois victorieuses mais souvent négligées par les médias. Parmi elles, depuis 17 mois, la grève des femmes des femmes de chambre d’origine africaine de l’hôtel Ibis Batignolles fait figure d’exemple.

    Partout dans le monde, les femmes manifestent contre les violences et pour leurs droits

    Le 8 mars 2018, les femmes zapatistes lors d’une rencontre qui a réuni 8 000 femmes du monde entier,ont affirmé la nécessité d’en finir avec le système capitaliste patriarcal. Leur message fait écho à la réalité vibrante dufront des femmes duKurdistanet leur expérience au sein du confédéralisme démocratique.

    Dans toute l’Amérique latine, de nombreuses manifestations sont organisées pour dénoncer les féminicides sous le slogan «Ni una menos» («pas une de moins»).

    Aux Etats-Unis, au Brésil, les femmes sont descendues massivement dans la rue contre leurs leaders d’extrême-droite.

    En France, c’est dans les médias et sur les réseaux sociaux que les femmes victimes de la plus précoce des violences patriarcales, l’inceste, se manifestent pour que plus aucune ne soit seule.

    Le droit à l’avortement, une revendication essentielle de notre classe

    Ce sont les femmes les plus pauvres qui avortent dans de mauvaises conditions dans les pays où l’avortement est interdit, les autres partent ou paient. De nombreuses femmes en meurent ou gardent des séquelles importantes. Une cinquantaine de pays seulement autorisent l’avortement sans conditions autres que le délai. Avorter librement, c’est enfanter librement, c’est faire l’amour librement, c’est se libérer d’une des conséquences des viols, c’est une des premières conditions de l’émancipation, de la liberté des femmes. La victoire des femmes d’Argentine est un grand encouragement aux femmes du monde entier.

    Vers un féminisme libertaire

    Partout les femmes font le choix de l’action directe et délaissent l’action parlementaire.

    Partout elles font aussi le choix de luttes collectives contre le pouvoir patriarcal, capitaliste, raciste en faveur de toutes les femmes.

    Comme l’écrit la Coordination Anarchiste Brésilienne : Que le féminisme soit une réalité pour les femmes d’en bas et que la lutte des femmes grandisse et se répande avec combativité, soutien mutuel et sororité dans tous les coins du monde.

    En France aussi, il nous faut construire les luttes collectives, partout mais surtout dans la rue.

    Le 8 mars nous serons en grève et dans la rue, pour le partage des tâches domestiques et des tâches de soin aux autres, pour une organisation anticapitaliste du travail et de la production, pour le respect de toutes les identités et sexualités, pour la disparition des frontières, pour la fin des violences commises par les hommes. Nous sommes nombreuses, nous sommes fortes, nous allons changer le monde.

  • Madama : Il vit ici, il reste ici

    Madama : Il vit ici, il reste ici

    18 Fév 2021

    Madama, un jeune malien arrivé sur le territoire français en septembre 2018 et accueilli par une famille depuis deux ans est menacé d’expulsion, comme de nombreux jeunes, par la préfecture de Haute-Loire.

    Parfaitement intégré, inscrit dans une formation agricole en apprentissage avec un couple d’éleveur.euse qui n’attendent que lui, Madama soutenu par sa famille d’accueil, a déclenché un formidable élan de solidarité. Une grève de la faim a été entamée depuis le 30 janvier par Éric, largement soutenu par ses camarades de l’UCL Le Puy.

    En bute depuis plus d’un an à un processus administratif préfectoral qui vise à broyer ces jeunes migrant-es et à l’application concrète d’un racisme d’état, un mouvement de solidarité très large s’est formé autour de Madama et de cette action. Impossible de citer tous les soutiens, mais ils s’agrègent autour de RESF. Une intersyndicale très large s’est aussi constituée derrière ce mouvement avec Solidaires, CGT, FSU, FO, CFDT, et CFTC.

    L’UCL Le Puy a investi toute ses forces dans cette lutte en participant aux activités partagées entre les différentes organisations : gestion des réseaux, de la presse, coordination des actions…

    Et des moyens d’action, il y en a :

    • Depuis le samedi 30 janvier, notre camarade est en grève de la faim. Une pétition circule sur change.org qui à ce jour a réuni plus de 30 000 signatures : http://chng.it/25pqVgggbh;
    • Plusieurs rassemblements ont été organisé pour récolter de nombreuses signatures;
    • Vendredi 5 février, une centaine d’élèves du lycée du camarade en grève de la faim organisaient un sit in de soutien dans leur établissement, genou à terre et poing levé pour soutenir Madama et leur enseignant;
    • Mardi 9 Janvier une manifestation était organisée rassemblant plus de 200 personnes. Une manifestation d’agriculteurs ayant lieu en même temps, la préfecture a pris un arrêté préfectoral pour interdire notre rassemblement. Cela montre à quel point le pouvoir est dans la peur. Nous citons cet arrêté : «Considérant (…) que cette initiative soutenue par des groupes de l’ultra gauche locale n’est pas déclarée auprès de la préfecture; qu’il n’est pas exclu que ce second groupe essaye d’imposer sa présence et perturbe sciemment le rassemblement dûment déclaré par le collectif susmentionné provoquant ainsi des tensions et des troubles graves à l’ordre public (…) Considérant de ce qu’il précède que le risque d’affrontement n’est pas écarté entre les différents protestataires.». Cela en dit encore long sur les dérives liberticides de ce gouvernement.

    L’UCL Le Puy préfère retenir ce formidable élan de solidarité derrière Madama, rassemblant autant les militants que des anonymes qui ont découvert la brutalité et la violence des méthodes de l’État contre ce jeune, et que des représentants des différentes religions.

    L’UCL Le Puy continue son combat pour Madama et tous les autres migrant-es. Nous appelons donc à rejoindre la grande manifestation organisée par le comité de soutien à Madama : soyons nombreuses et nombreux mercredi 17 février à 10h30 place Cadelade (Le Puy en Velay)!

    Union communiste libertaire, le 15 février 2020

  • La double face liberticide du pouvoir macronien

    La double face liberticide du pouvoir macronien

    08 Fév 2021

    La mobilisation contre le projet de loi Sécurité globale a démarré en novembre dernier. Depuis, les manifestations se succèdent construisant un large débat de société sur les violences policières et leur impunité. Mais aussi sur leur rôle dans le maintien de l’ordre dominant. Le projet de loi sur le «séparatisme», même rebaptisé, est l’autre offensive majeure contre les libertés publiques : il vise à stigmatiser une partie de la population, celle de confession musulmane ou considérée comme telle, pour diviser les classes populaires. L’Union communiste libertaire appelle à combattre cette double offensive du pouvoir macronien tout en convergeant avec les luttes sociales en cours.

    C’est par centaine de milliers et sur 200 villes que les manifestant·es contre la loi sécurité globale se mobilisent depuis bientôt trois mois.

    Les cadres unitaires locaux se sont multipliés dans lesquels on retrouve la plupart du temps les organisations syndicales CGT, FSU et Solidaires, les associations comme Attac ou la LDH, les collectifs de familles de victimes de crimes policiers et les organisations de gauche et d’extrême-gauche. Les groupes et militant·es de l’UCL prennent bien sûr une part active à cette mobilisation. Pourquoi?

    Museler et soumettre

    Parce que la loi sécurité globale donnera plus d’impunité encore aux violences policières en entravant leur documentation. Des violences qui revêtent souvent un caractère raciste, frappent les classes populaires là où elles vivent comme là où elles luttent.

    Cette loi prévoit également une saturation sécuritaire de l’espace public (généralisation des drones et des caméras piétons) : là encore ce sont nos contestations qui sont la cible de cette surveillance.

    S’y ajoutent des décisions du gouvernement facilitant le fichage des opinions politiques, religieuses ou syndicales, des comportements et habitudes de vie. Il s’agit bien de museler et soumettre. À l’appui de forces de l’ordre, celui de ceux qui nous exploitent et nous oppriment.


    Nous ne nous laisserons pas diviser

    En parallèle du projet de loi «sécurité globale», celui sur le «séparatisme», même rebaptisé «confortant le respect des principes de la République», est l’autre face liberticide de l’offensive en cours.

    Personne ne peut nier que ce projet de loi s’inscrit dans la lignée des politiques de stigmatisation islamophobes : il s’agit bien une fois de plus de désigner les personnes musulmanes ou considérées comme telles comme des ennemis de l’intérieur.

    Ce projet de loi prévoir également la création d’un délit d’intention et d’une responsabilité collective pour les associations qui auraient l’obligation d’agir pour la «sauvegarde de l’ordre public». Là encore, quel ordre?

    Ces attaques liberticides interviennent dans un contexte de crise sanitaire et sociale extrêmement grave. Une crise qui va se traduire par des centaines de milliers de licenciements et de destructions d’emploi.

    Il nous appartient de renforcer et d’organiser toutes les contestations, toutes les résistances, toutes les mobilisations. En commençant par manifester le 30 janvier et être en grève le 4 février.

    Face au pouvoir des dominants et du Capital, construisons le pouvoir populaire!

    Union communiste libertaire, le 28 janvier 2021


  • Nouvelle agression fasciste à la Croix-Rousse à l’occasion d’une collecte de jouets pour Noël

    Nouvelle agression fasciste à la Croix-Rousse à l’occasion d’une collecte de jouets pour Noël

    15 Déc 2020

    Ce samedi 12/12, à la sortie d’une collecte solidaire de vêtements et de jouets organisée par l’association PESE dans les locaux de la librairie la Plume Noire, deux adhérents de l’association PESE (Pour l’Egalite Sociale et l’Ecologie) également syndiqués à Solidaires Rhône ont été agressés par un groupe de 7-8 militants d’extrême-droite.

    Ayant visiblement repéré les lieux, les fascistes ont attendus que les 2 bénévoles soient seuls pour les rouer de coups (10 minutes auparavant, une dizaine de personnes étaient présentes dans la librairie).

    L’attaque est loin d’être anodine :

    • elle a été faite le jour d’une collecte de vêtements et de jouets organisée par une association en direction de familles démunies, en particulier les familles migrantes.
    • le lieu ciblé qui accueillait la collecte, a déjà subi par le passé des menaces, des collages sur sa devanture et une attaque en 2016 par une vingtaine de fascistes.

    Pour rappel, la ville de Lyon est toujours la base de plusieurs groupes fascistes dont Génération Identitaire qui a pignon sur rue avec un local ouvert au public (la Traboule) et une salle d’entrainement au combat de rue (l’Agogé).

    Depuis 10 ans, nos organisations sont impliquées dans des collectifs luttant contre ces groupuscules et pour la fermeture de leurs locaux et nous continuerons à l’être malgré les intimidations et cette nouvelle attaque. La stratégie de l’extrême-droite ne change pas : agresser, faire peur y compris sur des membres d’une association mais nous restons déterminé.e.s à lutter contre ces militants de la haine.

    Sous l’ère Collomb, les fascistes n’ont jamais été inquiétés et les fermetures de locaux l’ont été uniquement par la mobilisation des habitant.e.s. des quartiers concernés.

    Combien d’attaques, combien d’agressions devront avoir lieu, combien de blessé-e-s devrons-nous dénombrer, pour qu’enfin des mesures soient prises contres ces groupuscules ? Ou peut-être devrons-nous attendre un.e mort.e ? Le laissez-faire envers ces militants d’extrême droite est insupportable.

    De notre côté, nous continuerons à nous battre aux côtés des salarié.e.s, des exploité.e.s pour notre émancipation et la justice sociale à mille lieux des discours fascistes. Nous continuerons à mobiliser les salarié.e.s et les habitant·e.s des quartiers concernés contre ces menaces.

    Face aux fascistes, nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes et la solidarité de notre camp social.

    Union Communiste Libertaire et Solidaires Rhône

  • Communistes libertaires : S’organiser, pourquoi, comment

    Communistes libertaires : S’organiser, pourquoi, comment

    15 Déc 2020

    Le mouvement anarchiste a commencé à s’organiser sérieusement à compter des années 1900. Pour quelles raisons ? Quel rôle devrait jouer une organisation révolutionnaire libertaire ? Quelle est la différence avec un parti léniniste ou social-démocrate ? Son fonctionnement doit être à la fois réactif et autogestionnaire. Comment concilier ces deux exigences ?

    Aperçu historique et actualité, avec Guillaume Davranche et des militantes et militants de l’Union communiste libertaire.

    Sur Peertube : https://peertube.social/videos/watch/243e0f26-cd21-4377-9939-d77dcbc8a75b

    Sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?app=desktop&v=Ia_fsE54-oU

  • Journée internationale contre les violences faites aux femmes BRISONS LE PATRIARCAT !

    Journée internationale contre les violences faites aux femmes BRISONS LE PATRIARCAT !

    26 Nov 2020

    Le 25 novembre, c’est la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes par les hommes. Chaque jour, en France, des femmes sont victimes de violences psychologiques, verbales, économiques,obstétricales, gynécologiques, physiques ou sexuelles. Une femme meurt tous les 3 jours assassinée par son compagnon ou son ex­-compagnon (87 féminicides connus à la date du 22 novembre). 60% des femmes ont été victimes de harcèlement sexuel au travail. 4 millions de personnes en France ont été victimes de viol incestueux.

    En moyenne, le nombre de femmes qui, au cours d’une année, sont victimes de viol et/ou de tentatives de viol est estimé à 94.000. Qu’elles aient lieu à la maison, au travail ou dans la rue, les violences sont le produit du système patriarcal. Elles sont aggravées par la gestion de la crise sanitaire, la crise sociale, la crise écologique.

    Nos mobilisations de ces dernières années, en France et partout dans le monde ont réussi à sortir les violences sexistes et sexuelles de l’ombre, à mettre enfin sur le devant de la scène la parole des femmes. Pourtant, pouvoirs publics et employeurs se limitent à des engagements sans lendemain. Le président de la République nomme un ministre de l’Intérieur mis en cause pour viol et tourne le dos à sa soi-disant grande cause nationale et les hommes, de pouvoir ou non, ne se saisissent pas de la question et ne font pas le ménage dans leurs rangs.

    Le patriarcat frappe également avec force les personnes LGBTI : l’homophobie et la transphobie sont ainsi souvent source d’exclusion sociale et amènent à des parcours de vie difficile, une situation empirée par la crise sanitaire. Les femmes lesbiennes, bisexuelles, et/ou transgenres subissent ainsi à la fois le sexisme et les LGBTphobies. Dans plusieurs villes, les initiatives autour du TDOR, jour célébrant le souvenir des personnes trans assassinées à travers le monde (350 meurtres transphobes connus au 20 novembre), ont été associées à celles du 25 novembre pour montrer ces convergences avec les luttes trans.

    Les femmes peuvent aussi être victimes de racisme. Qu’elles soient migrantes ou non, avec ou sans papiers, elles sont exposées à de multiples violences, à la précarité, pendant la migration et en France. La politique néocoloniale de l’État français aggrave la situation des femmes en Afrique, au Proche et Moyen Orient. Les interventions militaires tuent, accroissent le chaos! Le viol comme arme de guerre et la traite des êtres humains se banalisent.

    Mais les femmes sont aussi en première ligne dans les luttes.

    Les hospitalières, les enseignantes, les femmes de ménage de l’hôtel Ibis, chez les Mac Do, et chez H&M se battent pour leur condition de travail et contre le harcèlement sexiste et sexuel au travail. La dévalorisation des métiers à majorité féminine sont le terreau nourrissant les violences sexistes et sexuelles. Sur tous les continents, au Chili, au Brésil, en Algérie, en Pologne, les femmes se lèvent pour dénoncer les injustices, les violences sexistes et sexuelles, les viols, les féminicides!

    Aujourd’hui nous sommes dans la rue pour rappeler notre droit fondamental à vivre et à travailler à l’abri des violences  : les femmes, aujourd’hui victimes de violences, peuvent être protégées et les auteurs de violences doivent être sanctionnés. Dans tous les espaces de vie, la question des violences doit être posée. Et traitée. L’Union Communiste Libertaire participe à ces luttes! Et nous préparerons un vrai 8 mars de lutte. Une vraie grève générale des femmes pour dire stop à la maltraitance, à la violence, à la pauvreté, aux inégalités. Une grève générale des femmes pour dire aux hommes : ça suffit, arrêtez de nous faire du mal. Pour dire à ceux qui n’en font pas : bougez vous, ne les laissez plus faire. Une grève générale des femmes pour ressentir notre force, parce que si on s’arrête toutes, tout s’arrête. Une grève générale des femmes pour prendre une journée pour se parler, pour s’organiser, pour préparer la lutte d’après. Une grève générale des femmes contre les hommes violents, contre les hommes passifs, contre les institutions complices, contre notre exploitation et enfin pour notre émancipation.

    Préparons les caisses de grève pour les plus pauvres d’entre nous. Discutons dans nos boîtes, nos syndicats et nos quartiers. Inventons des actions de rue visibles et puissantes, fortes et sauvages. Refusons d’être douces et gentilles et laissons notre colère exploser et tout emporter!


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    Contre les violences faites aux femmes : Confinées mais pas bâillonnées !

    21 Nov 2020

    Les femmes représentent 39% des emplois occupés dans le monde mais 54% des emplois perdus suite au Covid-19. 4 millions de personnes en France ont été victimes d’inceste, 94.000 femmes sont victimes de viol ou tentative de viol chaque année (ONDRP, 2017), 32% des femmes ont déjà subi du harcèlement sexuel au travail (Ifop, 2018) et tous les 2 jours, une femme meurt assassinée par son compagnon ou son ex-compagnon [1]. Les injures transphobes et lesbophobes ont augmenté de 36% en France en 2019.

    Contre les violences faites aux femmes, CONFINÉES MAIS PAS BÂILLONNÉES !

    Vidéo de la commission antipatriarcat de l’UCL (antipatriarcat@communisteslibertaires.org) et du groupe de travail vidéo. Les femmes représentent 39% des emp…

    Cette année, mobilisons-nous en masse pour la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes! Confinées, mais pas bâillonnées!

    Union communiste libertaire le 20 novembre 2020

    [1] voir la liste


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    Métro, boulot, tombeau : le nouveau confinement

    01 Nov 2020

    La situation sanitaire que nous vivons actuellement est dramatique. Pire qu’au printemps, des milliers de personnes mourront ou garderont des séquelles graves de leur infection au coronavirus, sans compter celles qui ne pourront pas être prises en charge pour d’autres pathologies. Cette crise sanitaire est doublée d’une crise sociale avec l’augmentation des licenciements. Comme si aucune leçon n’avait été tirée du précédent confinement, Macron annonce le 28 octobre un reconfinement qui n’en est pas un mais plutôt un couvre-feu de la vie sociale.

    Afin de permettre aux capitalistes de continuer à s’enrichir, le confinement est désormais travaillé. D’un premier confinement, où de nombreuses activités économiques non-essentielles avaient été stoppées (mais pas toutes! des patrons continuaient à faire venir les salarié·es pour fabriquer des voitures…), c’est désormais toutes les personnes essentielles à la santé du porte-feuilles des capitalistes qui doivent bosser.

    Ainsi, certain⋅es d’entre nous continuerons de s’entasser dans des transports en commun bondés matin et soir. La situation ne sera pas la même pour tous et toutes : ce sont les classes populaires qui se retrouvent en première ligne de la pandémie.

    Entre la mise en danger constante à l’école et au travail, la gestion catastrophique du gouvernement de l’épidémie, la multiplication des licenciements et l’intensification de la crise économique, la fin de l’année 2020 s’annonce particulièrement sombre.

    Le confinement des sociabilités

    Si un confinement s’avérait inévitable pour limiter la propagation du virus devenu incontrôlable, non seulement cette mesure aurait pu certainement être évitée par une meilleure gestion du déconfinement mais en plus elle arrive avec deux semaines de retard et ne fait que mettre à nouveau en lumière l’idéologie mortifère du gouvernement.

    Ce faux confinement s’inscrit parfaitement dans la logique des précédentes mesures de l’État qui choisit de sauver l’économie au mépris de la santé et du bien-être de la population et sacrifie nos sociabilités.

    Alors que les lieux d’études et les entreprises sont des foyers de transmissions avérés, le gouvernement persévère à vouloir les maintenir ouverts sans mettre en place des protocoles sanitaires applicables.

    Une gestion autoritaire désastreuse de la crise sanitaire

    Aucun bilan n’a été tiré de la première vague : encore une fois oublié⋅es, les précaires (personnes sans domicile, travailleuses et travailleurs pauvres, les bénéficiaires du RSA, les étudiant.es salarié.es, chômeurs et chômeuses) se retrouvent seul⋅es face au virus.

    Comme au printemps, l’État est surpris par la crise. Les suppressions de postes et de lits de la dernière décennie se font durement sentir et l’Hôpital est à nouveau débordé sans qu’aucune ouverture de lit ou nouveaux recrutements en urgence n’aient été mis en route au cours de l’été pour anticiper la deuxième vague.

    Désormais notre vie sociale se limite au travail : l’État nous prive de notre liberté et en profite pour nous imposer des contrôles policiers. Encore une fois les contrôles s’effectueront davantage dans les quartiers populaires que les quartiers aisés. Et dans un climat d’attaques terroristes et d’intensification du racisme d’État et d’intensification du climat islamophobe, il est à craindre qu’il y ait encore plus de violences policières que lors du dernier confinement.

    Nous n’avons rien à attendre de l’État. Ce n’est pas à nous de payer les frais de cette crise dont les capitalistes et les États ont profité pour nous saigner davantage.

    Nous demandons que les capitalistes paient le coût de nos salaires : zéro licenciement pendant cette crise sanitaire. Les hôpitaux seront rapidement surchargés : socialisons et réquisitionons les cliniques. Sur les lieux d’études, au travail par le biais de la syndicalisation, dans la rue avec les brigades de solidarités, dans les immeubles en activant des solidarités directes, c’est à nous de nous mobiliser au plus vite pour lutter contre cette crise sans précédent.

    Union communiste libertaire, le 31 octobre 2020



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    Nice : la spirale de la terreur ne brisera pas nos solidarités

    01 Nov 2020

    Quinze jours à peine après l’horrible assassinat de Samuel Paty, un homme, se revendiquant là encore de l’intégrisme islamiste, a tué trois personnes à Nice le jeudi 29 octobre. L’UCL toute entière est révulsée par ces nouveaux meurtres et veut témoigner ici de ses condoléances aux familles des victimes et à leurs proches. Les assassins qui tuent ici comme Daech en Syrie sont parmi nos pires ennemis et l’ensemble des forces progressistes doit faire rempart à leurs agissements criminels.

    Ce sont d’ailleurs bien nos camarades Kurdes et des volontaires internationaux qui luttent contre Daech. C’est bien le camp progressiste, ici qualifié d’islamo-gauchiste, qui lutte là-bas. Que fait l’État français pour les aider, lui qui assure vouloir lutter contre l’intégrisme?

    La bataille passe par la lutte contre l’impérialisme de notre propre pays, par la lutte internationaliste avec nos camarades Kurdes, par la lutte antiraciste en France, par et pour la construction d’une véritable unité de notre camp social.

    Nous devons nous défendre face aux réactionnaires, islamistes ou identitaires, qui se nourrissent mutuellement des divisions et des haines qu’ils alimentent. La spirale de la terreur dans laquelle semble s’enfoncer l’hexagone est lourde de menaces sur nos libertés et pour nos solidarités.

    Déjà les instrumentalisations racistes et islamophobes du meurtre de Samuel Paty avaient été quasi-immédiates. L’amalgame avec les terroristes est à spectre très large et donne lieu à des perquisitions délibérément abusives ou à la menace de dissolution d’une association de défense des droits humains comme le CCIF.

    Par la voix des ministres Darmanin ou Blanquer, par celle d’éditorialistes réactionnaires relayés dans les médias de grande écoute, ces instrumentalisations et amalgames livrent à la vindicte toute une partie de la population, de religion musulmane ou considérée comme telle : des dégradations ou menaces sur des lieux de culte, des agressions de femmes portant le foulard se sont déjà succédées depuis deux semaines.

    Jusqu’à la menace par arme de poing d’un commerçant maghrébin à Avignon ce même jeudi 29 octobre par un homme proche ou membre de l’organisation fasciste Génération identitaire qui a été abattu par la police. Le ministre de l’intérieur prendra-t-il la mesure de cette menace émanant de l’extrême droite? Demandera-t-il de dissoudre Génération identitaire?

    Tout indique en réalité que le gouvernement est bien plus sensible aux exigences martiales de la droite et de l’extrême droite qui en appelle désormais à prendre des «mesures de guerre».

    En pleine surenchère, le gouvernement élargit l’amalgame jusqu’à des syndicats comme SUD-Éducation ou l’Unef, s’attaque à l’Observatoire de la laïcité, désigne les prétendus «islamo-gauchistes» comme complices des terroristes.

    Face à la montée des périls, l’UCL réaffirme sa volonté de préserver les libertés démocratiques existantes, déjà si fragilisées depuis l’introduction dans le droit commun des mesures d’état d’urgence de 2015.

    L’UCL appelle surtout à renforcer les solidarités populaires, celles qui nous unissent au lieu de nous diviser, particulièrement en cette période de crise sanitaire et sociale.

    Nous n’oublions pas que ceux qui manient le racisme et l’islamophobie aujourd’hui sont ceux qui entretiennent le «vrai séparatisme» : celui des inégalités sociales et des discriminations racistes.

    L’UCL et ses militant·es se tiennent disponibles pour construire, avec l’ensemble des syndicats, associations, collectifs, organisations politiques qui le jugent également urgent, un large front uni de la solidarité et de l’égalité face à la haine et au racisme.

    Nous ne nous laisserons pas diviser.

    Union communiste libertaire, le 30 octobre 2020


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    Racisme et autoritarisme sont leurs seules réponses

    26 Oct 2020

    Depuis l’horrible assassinat de Samuel Paty, enseignant de Conflans-Sainte-Honorine (78), les récupérations, les amalgames, le racisme se déchaînent. L’obscurantisme criminel qui a mené à ce meurtre doit trouver face à lui toutes les forces progressistes et ce racisme exacerbé est, au contraire, la pire réponse qui soit, en attisant la haine et la polarisation de la société. Le gouvernement et d’autres forces politiques ont sauté sur l’occasion, tels des charognards, pour faire avancer leur agenda. Nous ne les laisserons pas faire.

    Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin propose de dissoudre le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF). Le CCIF est une association de défense juridique des musulmans, particulièrement utile puisque les actes islamophobes sont en augmentation. Dissoudre le CCIF, c’est d’une part empêcher les musulmans de se défendre face au racisme qu’ils subissent dans la société française (dégradation de lieux de cultes, insultes et agressions, incitations récurrentes à la haine raciale dans les médias, etc.). C’est d’autre part donner l’impression que cette association aurait un quelconque lien avec le meurtre de Samuel Paty, et ainsi formuler un amalgame inacceptable.

    Aujourd’hui, les informations rendues publiques indiquent que ce sont des personnes liées à l’intégrisme islamiste, alliées de l’extrême droite fasciste même, qui sont impliquées dans les événements ayant conduit au meurtre de Samuel Paty. Le CCIF est une organisation antiraciste travaillant avec le mouvement social, il est détestable de les y assimiler.

    Darmanin a également calomnié le syndicat SUD-Education comme le directeur de Mediapart en les rendant responsables «d’une ambiance, d’une température» ayant permis le passage à l’acte du meurtrier «en excusant tout». En plus d’être faux, c’est grave et inacceptable, car il s’agit là encore d’amalgamer aux terroristes islamistes celles et ceux qui défendent l’égalité des droits contre le racisme islamophobe.

    Par ailleurs, le même ministre a lancé une série de perquisitions administratives au sein de ce qu’il appelle la «mouvance islamiste», y compris chez des personnes n’ayant aucun lien avec l’attaque du 16 octobre. Elles n’ont débouché que sur une seule arrestation, car elles ont pour but, en réalité, d’effrayer les musulmans. Ces perquisitions ordonnées par les préfets sans nécessiter l’accord d’un·e juge des libertés sont possibles depuis que certains éléments de l’état d’urgence sont entrés dans le droit commun en 2017. Déjà, suite aux attentats de novembre 2015, de nombreuses perquisitions avaient eu lieu dans des milieux musulmans et dans des milieux militants écologistes, sans aucun résultat. Le but était le même qu’aujourd’hui : effrayer, faire taire. C’est un exemple de plus du glissement autoritaire du régime.

    D’autres personnalités politiques n’ont pas été en reste ces derniers jours quand il s’est agi de faire dans l’amalgame et le racisme. Jean-Luc Mélenchon, le leader de la France Insoumise, a ainsi affirmé qu’il y avait «un problème avec la communauté tchétchène en France». S’il a expliqué après coup avoir fait «une erreur» en utilisant cette expression, il est incroyablement irresponsable d’attiser ainsi, et dans le contexte actuel d’autant plus, le racisme envers les Tchétchènes.

    On a pu ces dernières heures entendre de nombreux politiciens qui se parent pourtant de l’adjectif «républicains» entretenir l’amalgame odieux immigration = terrorisme; cette criminalisation des immigré·es est proprement abjecte.

    Valérie Pécresse, la présidente (Les Républicains) de la région Ile-de-France, a pour sa part demandé de «fermer toute mosquée, et d’interdire toute association islamique, qui ne condamnerait pas publiquement et clairement ce crime abject». Ainsi les choses sont claires. Pour Pécresse, tout musulman et toute musulmane est d’office suspecté·e de complaisance avec le meurtrier de Samuel Paty! Toutes les paroles islamophobes sont désormais admises dans le débat public, peuvent être discutées comme n’importe quelle opinion!

    Alors qu’une campagne islamophobe d’ampleur était lancée avec la projet de loi sur le «séparatisme», il nous faut refuser fermement ce racisme grandissant, chez les dirigeants et les politiciens comme ailleurs dans la société française. Il nous faut, et c’est la seule ligne possible, lutter à la fois contre les obscurantismes et contre les récupérations islamophobes. Dans un contexte de pouvoir de plus en plus autoritaire, c’est à une fascisation de la société que nous assistons. La riposte devra être à la hauteur.

    Union communiste libertaire, le 22 octobre 2020


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