Notice: Function _load_textdomain_just_in_time was called incorrectly. Translation loading for the the-events-calendar domain was triggered too early. This is usually an indicator for some code in the plugin or theme running too early. Translations should be loaded at the init action or later. Please see Debugging in WordPress for more information. (This message was added in version 6.7.0.) in /home/alternat/glmontpellier/wp-includes/functions.php on line 6114

Notice: Function _load_textdomain_just_in_time was called incorrectly. Translation loading for the mpc domain was triggered too early. This is usually an indicator for some code in the plugin or theme running too early. Translations should be loaded at the init action or later. Please see Debugging in WordPress for more information. (This message was added in version 6.7.0.) in /home/alternat/glmontpellier/wp-includes/functions.php on line 6114

Notice: Function _load_textdomain_just_in_time was called incorrectly. Translation loading for the widgetize-pages-light domain was triggered too early. This is usually an indicator for some code in the plugin or theme running too early. Translations should be loaded at the init action or later. Please see Debugging in WordPress for more information. (This message was added in version 6.7.0.) in /home/alternat/glmontpellier/wp-includes/functions.php on line 6114

Deprecated: Methods with the same name as their class will not be constructors in a future version of PHP; OrangeIdea_Popular_Posts_Widget has a deprecated constructor in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga/framework/widgets/oi_popular_posts.php on line 34

Deprecated: Methods with the same name as their class will not be constructors in a future version of PHP; OrangeIdea_Latest_Posts_Widget has a deprecated constructor in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga/framework/widgets/oi_latest_posts.php on line 34

Deprecated: Methods with the same name as their class will not be constructors in a future version of PHP; OrangeIdea_Latest_Posts_Simple_Widget has a deprecated constructor in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga/framework/widgets/oi_latest_posts_simple.php on line 34

Deprecated: Methods with the same name as their class will not be constructors in a future version of PHP; OrangeIdea_Recent_Posts_Comments_Widget has a deprecated constructor in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga/framework/widgets/oi_recent_posts_comments.php on line 32

Deprecated: Methods with the same name as their class will not be constructors in a future version of PHP; OI_Instagram_Widget has a deprecated constructor in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga/framework/widgets/oi_instagram_widget.php on line 33

Deprecated: Methods with the same name as their class will not be constructors in a future version of PHP; OrangeIdea_Twitter_Widget has a deprecated constructor in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga/framework/widgets/twitter/oi_twitter_widget.php on line 33
Communiqués CGA – Union Communiste Libertaire Montpellier
Notice: La fonction WP_Scripts::localize a été appelée de façon incorrecte. Le paramètre $l10n doit être un tableau. Pour transmettre des données arbitraires aux scripts, utilisez plutôt la fonction wp_add_inline_script(). Veuillez lire Débogage dans WordPress (en) pour plus d’informations. (Ce message a été ajouté à la version 5.7.0.) in /home/alternat/glmontpellier/wp-includes/functions.php on line 6114

Notice: La fonction WP_Scripts::localize a été appelée de façon incorrecte. Le paramètre $l10n doit être un tableau. Pour transmettre des données arbitraires aux scripts, utilisez plutôt la fonction wp_add_inline_script(). Veuillez lire Débogage dans WordPress (en) pour plus d’informations. (Ce message a été ajouté à la version 5.7.0.) in /home/alternat/glmontpellier/wp-includes/functions.php on line 6114

Notice: La fonction WP_Scripts::localize a été appelée de façon incorrecte. Le paramètre $l10n doit être un tableau. Pour transmettre des données arbitraires aux scripts, utilisez plutôt la fonction wp_add_inline_script(). Veuillez lire Débogage dans WordPress (en) pour plus d’informations. (Ce message a été ajouté à la version 5.7.0.) in /home/alternat/glmontpellier/wp-includes/functions.php on line 6114

Communiqués CGA


  • Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11

    Brésil: Grève générale face à l’offensive de Bolsonaro!

    16 Juin 2019

    Communiqué de l UCL Bresil 14 juin 2019

    Le Communiqué de la Coordenaçao Anarquista Brasileira: https://anarquismo.noblogs.org/


  • Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11

    Congrès de fondation de l’Union Communiste Libertaire

    11 Juin 2019

    premier_congres_de_l_ucl_-_declaration_finale

  • Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11

    L’union fait la force.

    11 Juin 2019

    La Coordination des Groupes Anarchistes (CGA) se dissout pour contribuer à la création de l’Union Communiste Libertaire.

    La CGA, réunie conjointement avec Alternative libertaireau congrès de l’Allier de juin 2019, a pris la décision de prononcer son auto-dissolution marquant le terme d’un an et demi de processus de création conjoint de l’Union Communiste Libertaire (UCL) ayant pour objectif le rassemblement des communistes libertaires.

    Notre organisation a été fondée en 2002 de la volonté de groupes ayant fait le choix de quitter la Fédération Anarchiste, notamment : Montpellier, Toulouse et Perpignan. Ces camarades ont ensuite été rejoints par d’autres groupes tels que Lyon ou Bordeaux. Dès ses débuts, les militant·e·s qui animaient la nouvelle organisation ont voulu lui donner deux facettes importantes :

    ♦ celle d’une organisation inscrite et active dans les luttes, faisant entendre sans sectarisme la voix des anarchistes dans les combats sociaux de notre époque ;

    ♦ celle, aussi, d’une organisation au fonctionnement fédéral exigeant, où il existe une cohérence entre nos pratiques organisationnelles et notre projet de société basé sur la solidarité entre les groupes, la démocratie directe, le fédéralisme, la culture du mandatement et de son contrôle.

    En 2015, des désaccords idéologiques ont poussé des camarades (Perpignan, Toulouse, Carcassonne, Comminges) à poursuivre leur chemin de leur propre côté, au sein de l’Organisation Anarchiste, continuant d’éditer à ce jour le journalInfos&Analyses Libertaires, qui avait été celui de la CGA jusqu’en 2015, et que nous avons remplacé par Résistances Libertaires.

    Durant nos 17 années d’existence, nos pratiques et nos idées se sont affinées. Les luttes contre les oppressions liées au patriarcat ou au racisme, sont devenues pour notre organisation des questions centrales, au même titre que le combat contre l’État et le capitalisme. L’adoption, en novembre 2011, de notre actuelle motion antipatriarcale, a constitué une étape importante dans le développement de notre vision du féminisme et des luttes LGBTI1. Nous avons également validé un processus d’exclusion spécifique aux agresseurs sexistes, considérant que ceux-ci bénéficiaient trop souvent d’une solidarité masculine qui devait être mise à bas par des outils organisationnels formels2. En 2015, nous avons également pu adopter notre analyse dusystème de domination raciste en France3, dans lequel nous avons repris le concept de minorités et de majorité nationale. Ces différentes étapes ont largement renforcé la notion de non-hiérarchie des luttes dans nos combats et dans notre théorie. Dans le même temps, nous avons continué à renforcer la formation de nos militant·e·s sur la question syndicale, refusant la facilité consistant au choix à refuser en bloc le syndicalisme, ou à opposer des bases fantasmées à des bureaucraties syndicales qui freineraient toute action. Sans nier l’existence de bureaucraties à l’intérieur des différentes confédérations, nous avons considéré qu’il était possible et nécessaire de faire valoir des positions offensives et autogestionnaires dans le syndicalisme4. Nous avons en effet eu à cœur que nos militant·e·s ne se limitent pas à un militantisme uniquement interne à la CGA, qu’on pourrait qualifier d’activisme, mais bien qu’ils puissent porter une forme de « double engagement », c’est-à-dire un engagement au sein de l’organisation politique (la CGA) mais également un engagement au sein d’une organisation sociale (collectifs de lutte, syndicat, association, éducation populaire, lieu autogéré..), dans le respect de son indépendance, permettant à nos pratiques et idées de toucher plus largement que si nous nous limitions à un militantisme exclusivement propagandiste ou culturel. Ce second engagement, on peut le qualifier « d’insertion sociale ». En cela, nous avons trouvé un écho et avons pu nous inspirer des pratiques dites « especifistes », sans toutefois nous en revendiquer pleinement. Courant majeur en Amérique Latine et notamment en Uruguay où il est né, l’especifisme est mis en pratique par des organisations telles que la Coordination Anarchiste Brésilienne ou la Fédération Anarchiste de Rio de Janeiro et de nombreuses autres organisations d’Amérique Latine qui ont été pour nous d’importantes références idéologiques au cours des dernières années.

    Si nos positions ont évolué, nous pensons, positivement avec le temps, que nous avons tout de même rencontré de sérieux obstacles. La scission de 2015 nous a, par exemple, considérablement affaiblis alors même que la guerre de la bourgeoisie contre notre classe s’est intensifiée : l’état d’urgence en 2015, la loi travail en 2016, le face à face Le Pen – Macron en 2017…

    A l’inverse, des réponses de notre camp (mobilisations contre la loi Travail, Nuit Debout, grèves dans le rail, la santé et l’éducation, marches et grèves pour le climat, mouvement MeToo ou plus récemment les gilets jaunes…) ont montré que beaucoup ne se sont pas résigné·e·s et remettent en cause le système politique, économique et social dans un contexte d’urgence écologique. Nos aspirations peuvent être partagées par d’autres, à condition d’avoir un outil organisationnel ayant une surface suffisante pour être audible. Malgré des investissements locaux souvent importants, nous n’y sommes pas parvenu·e·s. Ces difficultés nous ont poussé·e·s à regarder la réalité en face et à en tirer les conclusions qui nous paraissaient s’imposer. Notre organisation n’était pas à la hauteur des événements. En l’état, nous avons convenu qu’il ne servait à rien de maintenir la CGA à flot pour le simple plaisir d’exister. La nécessité de changer d’échelle, de s’élargir et de s’enrichir de la pratiques d’autres s’imposait au vu de l’urgence à populariser un projet social émancipateur et libertaire. C’est pourquoi nous avons décidé, conjointement avec Alternative Libertaire, de déclencher un processus de dépassement de nos deux organisations dans l’espoir de pouvoir créer en France un pôle communiste libertaire à même de peser dans le camp révolutionnaire. Ce processus a aujourd’hui abouti à la naissance de la présente Union Communiste Libertaire. Il met un terme à la très belle aventure collective qu’a représenté pour ses militants et ses militantes la Coordination des Groupes Anarchistes qui, malgré ses défauts, a aussi su être lieu d’expérimentation et école du militantisme pour beaucoup d’entre nous. Nous, militantes et militants de la CGA, sommes fièr·e·s du chemin parcouru ensemble. Nous continuerons celui-ci au sein de l’UCL, pour diffuser la pratique et la pensée anarchiste, et, nous l’espérons, créer une société meilleure libérée des oppressions et de l’injustice.

    Salutations sororales et fraternelles à toutes celles et ceux qui luttent, à toutes celles et ceux au travers du monde qui souffrent de leur chaînes et aspirent à les détruire.

    Ensemble, nous pouvons! 

    Vive l’Anarchie ! Vive le socialisme ! Vive la lutte de toutes et tous les opprimé·e·s !

    Bellenaves,

    10 juin 2019

    1http://c-g-a.org/content/la-lutte-antipatriarcale

    2https://www.c-g-a.org/content/pour-en-finir-avec-la-culture-du-viol

    3https://www.c-g-a.org/content/le-systeme-de-domination-raciste-en-france

    4Voir notre motion « Quelle est notre position sur les syndicats ? »


  • Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11

    Soutien au camarade de la Fédération Anarchiste gravement agressé dans les locaux du Monde Libertaire

    07 Mai 2019

    La Coordination des Groupes Anarchistes dénonce avec force l’agression d’une extrême gravité à l’encontre de l’un de nos camarades de la Fédération Anarchiste dans les locaux du journal « Le Monde Libertaire ». Nous tenons à apporter notre plus chaleureux soutien au camarades et lui souhaitons un bon rétablissement .
    Nous affirmons notre pleine et entière solidarité à la Fédération Anarchiste directement visée par cette agression, ne s’agissant pas d’une agression personnelle mais politique, comme le rappelle les camarades de la FA. Nous affirmons notre solidarité avec la librairie Publico.
    Notre solidarité reste plus que jamais notre arme et notre moyen de résistance et de lutte, pour un monde débarrassé de tous les pouvoirs où seules règnent l’égalité et la justice sociale. 
    Nous appelons à la vigilance et à l’unité, l’ensemble des groupes libertaires et révolutionnaires. Tout comme nos camarades d’Alternative Libertaire, nous nous tenons à la disposition de la Fédération Anarchiste pour leur prêter notre concours dans toute initiative visant à répondre à cette agression.


  • Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11

    A toutes celles et ceux qui veulent qui veulent bâtir une autre société

    29 Mar 2019

    Face aux nombreuses luttes à mener et aux enjeux gigantesques, les militant-e-s d’Alternative Libertaire (AL) et de la Coordination des Groupes Anarchistes (CGA) ont décidé de s’unir afin de donner plus de visibilité au courant communiste libertaire. En juin, se tiendra le congrès fondateur d’une nouvelle organisation communiste libertaire.

    appel_al_cga

  • Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11

    Face au patriarcat, imposons l’égalité par la grève !

    07 Mar 2019

    Nous vous partageons le communiqué fédéral fait à l’occasion du 8 mars, journée de lutte pour les droits des femmes, qui, cette année, est marquée par un mouvement de grève international concernant plus de 50 pays.

    A Montpellier, une marche partira de la Comédie à 18h30, nous y serons présent-e-s dans un cortège spécifique, commun avec le NPA.

    8m19

  • Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11

    Gilets jaunes : amplifions la résistance et la lutte des classes !

    22 Jan 2019

    Un gouvernement aux abois et sourd à la colère populaire

    Après de trop nombreuses années où l’État et le patronat se sont attachés à réduire nos droits sociaux, le mouvement des gilets jaunes constitue une tentative bienvenue pour y mettre un coup d’arrêt.

    Le gouvernement, surpris et fragilisé par l’ampleur et la détermination de la mobilisation, tente tant bien que mal de trouver des portes de sortie qui casseraient cette dynamique, tout en veillant à ne pas toucher aux profits des entreprises et aux privilèges des plus riches. Le refus d’augmenter les salaires, les pensions de retraite et les allocations d’une part et le refus de rétablir l’ISF (impôt de solidarité sur la fortune) d’autre part confirment cette politique antisociale menée par l’État contre les plus pauvres d’entre nous.

    Les divisions racistes, telles que le projet d’instaurer des « quotas pour l’immigration » évoqué par Macron, ont pour but de détourner la colère populaire contre des bouc-émissaires désignés et non contre le capitalisme qui organise notre exploitation. Le renforcement des contrôles contre les travailleuses et les travailleurs sans emploi participent également à nous diviser et à précariser les plus précaires d’entre nous.

    Le Grand Débat national, bricolé et piloté de bout en bout par le gouvernement, ne dupera non plus personne : cette mascarade consultative est conçue pour accélérer le rythme des futures réformes (casse des services publics, remise en cause du principe de solidarité dans le système des retraites…) et canaliser, voire museler, toute contestation du pouvoir.

    Un tournant autoritaire de l’État

    La répression s’abat férocement sur le mouvement des gilets jaunes : plus de 6000 arrestations, gardes à vue, condamnations, plusieurs milliers de blessé-e-s graves en manifestations… L’État généralise les violences policières contre celles et ceux qui exercent leurs droits les plus élémentaires, dont le droit de manifester, et remercie gracieusement les policiers qui font cette basse besogne (augmentation générale des salaires des policiers obtenue au mois de décembre, alors que l’éducation et la santé subissent toujours l’austérité). Le maintien de l’ordre, de plus en plus militarisé avec le recours à des armes de plus en plus dangereuses, est donc plus que jamais au service de l’ordre social et politique inégalitaire.

    L’État n’est donc pas le garant de nos libertés démocratiques conquises au fil des luttes et n’hésite pas à les remettre en question dès lors que son pouvoir semble menacé. Les annonces du premier ministre Edouard Philippe au début du mois de janvier concernant le fichage de manifestant-e-s portent une atteinte grave au droit de manifester. Cela inscrirait dans la loi une interdiction préventive de manifester déjà appliquée à de nombreuses reprises pendant ce mouvement. Depuis l’inscription des dispositions de l’état d’urgence dans la loi, la fuite en avant sécuritaire de l’État est sans limite et n’est pas prête de s’arrêter au vu des inégalités qui deviennent de moins en moins supportables pour une part toujours plus grande de la population.

    Des gilets jaunes bientôt rouges ? Construisons la grève générale pour faire plier le gouvernement

    L’occupation des ronds-points et certaines actions directes visant des grandes entreprises ont paralysé une partie de l’activité économique, mais l’État et le patronat sont encore très loin d’avoir baissé les armes. Nos revendications sociales ne pourront aboutir que si la contestation s’étend sur les lieux de travail, dans les entreprises et les services. Faire grève, c’est taper directement au portefeuille des patrons qui s’enrichissent sur notre dos, mais c’est aussi ouvrir le champ des possibles lorsqu’elle est reconduite et qu’elle se généralise en posant notamment la question de la reprise en main de notre outil de travail pour se libérer de la tyrannie des patrons. Il faut donc favoriser, partout où c’est possible, la convergence entre gilets jaunes et syndicats sur une base de classe.

    Porter le conflit sur son lieu de travail, c’est aussi se prémunir contre une éventuelle récupération du patronat de la lutte qui a pu, ici et là, rendre visible certaines de ses revendications historiques (baisse/exonération des cotisations sociales et donc baisse des salaires, facilitation des licenciements, remise en question du code du travail et des libertés syndicales…).

    Faire front contre l’extrême-droite et les actes racistes, sexistes, homophobes

    La présence de l’extrême-droite organisée sur certains ronds points et dans certaines manifestations ne peut laisser indifférent-e-s toutes celles et ceux qui ont à cœur de construire un mouvement solidaire débarrassé du racisme, du sexisme, de l’homophobie… Les préoccupations d’égalité, de justice sociale et de démocratie d’une large partie des gilets jaunes se situent aux antipodes des l’extrême-droite. Elle profite cependant d’un mouvement peu structuré et socialement hétérogène pour faire progresser ses idées nauséabondes. Les propos racistes ou encore les actes contre les migrant-e-s doivent en particulier être dénoncées sans ambiguïté. L’action des militant-e-s fascistes doit être combattue sur le terrain par les idées et par les actes, en mettant en avant la solidarité plutôt que l’exclusion.

    L’extrême-droite parlementaire et/ou fascisante tente aujourd’hui (comme hier) de diviser les travailleurs et les travailleuses, de nous monter les un-e-s contre les autres pour bâtir une société autoritaire et profondément inégalitaire. Le refus de Marine Le Pen d’approuver l’augmentation du SMIC est symptomatique d’une extrême-droite qui a toujours été proche du patronat en lui permettant de sauver ses profits en période de crise.

    Décider à la base pour gagner ! Reprendre nos vies en main !

    Nous sommes anarchistes et nos aspirations sont aussi démocratiques. Pour nous, ces aspirations ont une méthode, celle du communisme libertaire : c’est une organisation économique, politique et sociale basée sur la liberté, l’égalité et l’entraide.

    Pour cela, il est nécessaire de donner le contrôle à la base, pour que les décisions soient prises par toutes et tous afin que les choix politiques soient réellement faits dans l’intérêt général.

    Pour toutes ces raisons, nous ne pensons pas que le RIC (Référendum d’Initiative Citoyenne) ou RIP, tout comme le salaire à vie de Friot, ou à la constituante de Chouard, soient des solutions. Les discours sur la nécessité de changer de république en adoptant la 6ème, ou ceux appelant à un processus de création d’une nouvelle constitution, restent dans le schéma où un changement radical de société ne semble même pas imaginable : la démocratie reste parlementaire (donc représentative), on continue à déléguer et à faire des chèques en blanc, l’économie reste capitaliste c’est à dire basée sur un système d’exploitation de notre force de travail, et la course au profit continue la destruction de la planète.

    Pourtant, sans un changement radical de société, nous n’améliorerons pas nos conditions de vie, peut-être même ne pourrons-nous bientôt plus assouvir nos besoins vitaux. Il faut impérativement changer les façons de décider pour lutter contre le capitalisme et il faut impérativement lutter contre le capitalisme pour changer les façons de décider.


  • Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11

    Communiqué CGA d’appel à la 22ème marche de l’Existrans

    15 Oct 2018

    Ce samedi 13 octobre, à Paris, avait lieu la 22ème marche Existrans pour les droits des personnes trans. Nous vous partageons l’appel fédéral de la CGA. Pour les personnes trans et intersexes, l’égalité? On y est pas!

    existrans18


  • Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11

    Communiqué fédéral de la CGA pour la grève du 9 octobre

    09 Oct 2018

    Le 9 octobre, en grève contre les attaques capitalistes

    et le tournant autoritaire de l’Etat



        L’État français avec à sa tête Macron et son gouvernement n’a de cesse d’attaquer nos conditions d’existence. Leurs cibles favorites, ce sont nos salaires socialisés, c’est-à-dire tout le système de répartition arraché au capital par les luttes sociales. Deux importantes réformes sont à venir qui concernent le système de retraites et l’assurance chômage. Elles visent à nous individualiser toujours plus face aux aléas de la vie. Les APL baissent tandis que la CSG augmente et met à mal beaucoup de petites retraites. Dans l’éducation, les coupes budgétaires fabriquent des diplomes professionnels au rabais (moins d’heures en bac pro avec la réforme à venir qu’en BEP il y a 10 ans !) et compliquent toujours plus l’accès et la réussite dans les études supérieures (disparition des systèmes de compensation et des rattrapages, Parcoursup, réforme du bac..). Les premier-e-s à en patir sont évidemment les élèves et étudiant-e-s des classes populaires, forcé-e-s de travailler pour subvenir à leurs besoins.
        Et pendant que nos salaires (directs et indirects) stagnent voire reculent, les prix des denrées indispensables ne cessent d’augmenter. Et pendant que l’État nous vide les poches, il remplit allégrement celles des actionnaires et du patronat (exonérations, disparition de l’ISF…).

        A quoi rime cette société capitaliste ? Celles et ceux qui batissent les immeubles n’ont plus de quoi s’y loger. Des gens parmi lesquels de jeunes enfants, qui fuient la misère et les guerres impérialistes, se retrouvent à dormir dehors dans le soi-disant pays des droits de l’homme.
        Lorsque le camp des exploité-e-s se révoltent, l’État répond en envoyant ses chiens pour « restaurer l’ordre ». L’affaire Benalla n’est que la pointe de l’iceberg répressif et du tournant autoritaire de l’État. L’état d’urgence est devenu droit commun et sert à justifier les innombrables violences policières, dans les quartiers populaires et dans les manifestations.

        Face à cela, les stratégies syndicales restent bien souvent frileuses et très désorganisées. Avant même la journée du 9 octobre, la FSU s’est alliée avec des syndicats cogestionnaires pour appeler à une date lointaine (12 novembre) et sans se donner les moyens d’y rallier d’autres forces. Cette dispersion des forces sociales est une aubaine pour l’État, qui peut continuer à vendre au rabais les services publics qu’il a préalablement détruit méthodiquement. Comme le dit l’adage, quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage.
        La seule solution pour faire reculer cette politique capitaliste et autoritaire, c’est de lui opposer un front uni des travailleuses et des travailleurs, que nous soyons fonctionnaires, dans le privé, au chômage ou en formation. Nous produisons les richesses que les dirigeants s’accaparent. Ensemble, nous sommes capables d’arrêter cette production, de bloquer l’économie du pays et d’imposer un changement de cap. Par la grève, les manifestations, les blocages économiques, le sabotage…

        Mais notre colère ne s’arrête pas aux dernières réformes des nouveaux visages qui incarnent le pouvoir politique. Dans la société capitaliste dans laquelle nous sommes contraint-e-s de vivre, il est logique que les dirigeant-e-s politiques favorisent le patronat et que les classes dirigeantes se serrent les coudes. Pour nous, tant que le pouvoir sera délégué à une minorité, la majorité de la population en subira les conséquences désastreuses dans son quotidien. A l’inverse, nous pensons qu’il est grand temps de construire une société débarassée du capitalisme et de l’État, où le contrôle ouvrier s’exercerait sur l’ensemble des secteurs de l’industrie et où ce seraient les besoins de la population qui guideraient la production, pas la recherche infinie de la croissance et des profits maximum. Une telle société, que nous appelons communisme libertaire, est possible et nécessaire. Elle est à construire tou-te-s ensemble, dès maintenant, dans nos luttes, dans nos organisations, dans nos quartiers et dans nos boites. Elle est la seule réponse viable à l’urgence climatique et aux crises économique et sociale que nous traversons.


    Coordination des Groupes Anarchistes,
    le 08/10/2018


  • Notice: Trying to access array offset on value of type bool in /home/alternat/glmontpellier/wp-content/themes/uaf-cga-c/framework/post-format/format.php on line 11

    Un processus de discussion entre AL et la CGA

    04 Juil 2018

    Un processus de discussion entre AL et la CGA

    Face au durcissement généralisé de la situation sociale et politique, Alternative libertaire (AL) et la Coordination des Groupes Anarchistes (CGA) ont entamé depuis quelques mois un processus de discussion dont l’une des issues possibles est une unification, avec la fondation d’une nouvelle organisation communiste libertaire. Depuis plus de quinze ans nos deux organisations ont participé, séparément ou conjointement, à de nombreux fronts de luttes communs, tout en gardant leurs spécificités.

    Les attaques capitalistes et les reculs sociaux qu’elles causent affaiblissent considérablement le camp des travailleuses et des travailleurs. Il est d’autant plus ardu, dans ce contexte, de mobiliser contre le renforcement de l’appareil répressif et sécuritaire – état d’urgence permanent, lois antiterroristes, criminalisation du mouvement social, quadrillage policier des quartiers populaires –, contre la chasse aux migrantes et migrants, ou contre le danger fasciste et réactionnaire.

    Avec la défaite du mouvement contre les lois Travail en 2016-2017, et les difficultés de ce printemps à contrer les attaques à la SNCF et à l’université, le mouvement social semble en panne de stratégie. Pourtant, la lutte des classes continue, comme en témoignent de nombreuses grèves et luttes locales, parfois victorieuses. Mais, depuis dix ans, ces résistances éparpillées peinent à se coaliser en un vaste mouvement de résistance capable de renverser le rapport de forces avec l’État et le capitalisme.

    L’implication des anarchistes sociaux et des communistes libertaires dans les luttes sociales est donc plus que jamais nécessaire. Notre tâche est immense, nous ne pouvons nous contenter ni de lamentations défaitistes ni, à l’inverse, de proclamations triomphalistes qui occulteraient l’importance d’un travail politique de longue haleine.

    L’union fait la force

    Même s’il est actuellement en difficulté, le mouvement social et syndical reste un acteur déterminant dans la construction d’une possible contre-attaque. Parce qu’il rassemble le plus largement le prolétariat dans toute sa diversité, que ce soit dans les entreprises ou dans les quartiers populaires. Parce qu’il est l’embryon d’une possible appropriation collective des moyens de production sans laquelle il n’y a pas de révolution anticapitaliste envisageable.

    C’est pourquoi les communistes libertaires et anarchistes sociaux en font le véhicule essentiel de leur stratégie révolutionnaire. Sans y former une fraction manœuvrière, ils et elles s’efforcent d’y faire vivre des pratiques fédéralistes, autogestionnaires et de lutte, antipatriarcales et antiracistes. Ils et elles y défendent une politique de construction des luttes par la base, éloignée aussi bien de la routine bureaucratique dirigiste, des illusions électoralistes que de l’agitation d’ultra-gauche incantatoire et sans lendemain.

    Cependant, le courant libertaire ne peut se limiter à agir anonymement au sein du mouvement social et syndical. Il a également la responsabilité de développer une organisation qui donne de la visibilité au projet anticapitaliste et autogestionnaire que nous portons.

    Un processus délimité

    C’est sur ces constats partagés qu’AL et la CGA ont entamé, depuis février 2018, un processus de discussion en vue d’un éventuel rapprochement de nos organisations.

    Une discussion sans fin tournerait à vide. AL et la CGA ont donc élaboré une feuille de route précise faisant se succéder des moments discussion et des points de vérification chacune de leur côté, afin de garantir une maîtrise collective du processus. Celui-ci doit durer à peu près un an et, s’il va à son terme, aboutir à un congrès conjoint qui décidera ou non de l’unification. Un congrès, c’est le choix d’une démarche transparente, avec la participation de toutes et de tous, loin des « négociations d’états-majors » et des deals en sous-main. AL comme la CGA ont derrière elles une histoire, un fonctionnement, des pratiques, des orientations élaborées collectivement ; seul un congrès a la légitimité pour les modifier.

    Le processus de discussion entre AL et la CGA pourra être ouvert à d’autres groupes communistes libertaires ou anarchistes révolutionnaires.

    Alternative libertaire (AL)

    Coordination des groupes anarchistes (CGA)

1 2 3