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Communiqués UCL – Page 14 – Union Communiste Libertaire Montpellier
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Communiqués UCL


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    Communiqué de soutien aux mobilisations du peuple catalan

    03 Nov 2019

    De nouveau le peuple de Catalogne est descendu dans les rues. Le même peuple qui, il y a deux ans était sorti défendre la convocation à un référendum populaire pour l’indépendance. L’État espagnol lui avait répondu par la répression. La réponse populaire quant à elle a été la grève générale convoquée par l’Intersyndical-CSC et IAC et suivie par la CGT, la CNT et Solidarité Ouvrière, avec le soutien d’EMBAT et d’autres organisations du camp anarchiste, qui ont émis à ce moment une déclaration claire et très lucide sur le processus et la lutte en cours.

    Deux ans plus tard, l’État espagnol condamne les principaux responsables du gouvernement bourgeois Catalan. Cet acte a mobilisé l’ensemble du peuple Catalan contre le gouvernement de la Monarchie Constitutionnelle espagnole qui a répondu, encore une fois, par une féroce répression de la main de la police catalane, les Mossos de Esquadra [1], connu pour leur brutalité. La sentence envers les 12 politiciens catalans marque un tournant dans la répression judiciaire applicable de manière générale,car ils sont condamnés pour acte de « sédition » ce qui peut englober n’importe quelles manifestations publiques, et par conséquent c’est dans toute la Catalogne et dans toute l’Espagne- qu’un régime autoritaire qui vise à contenir la contestation sociale se met en place. C’est pour cela qu’une véritable situation de désobéissance populaire s’est développée, et que les rues ont été massivement investies par le peuple.

    Le problème ne se limite pas qu’à l’indépendance de la Catalogne. C’est la constitution de 1978 et le pacte de Moncloa, qui ont créé un ordre politique, juridique et économique qui a laissé intacts les principaux ressorts de la dictature franquiste et qui a garanti l’impunité des génocidaires, avec l’appui favorable de la gauche électorale. Les mobilisations de ces derniers jours remettent sur le devant de la scène les revendications liées au travail, celles pour une meilleure éducation, pour une meilleure santé, celles contre les expulsions des logements, et toutes les revendications populaires récemment soutenues. Elles démontrent l’exaspération du peuple face à autant de dépossession et de mépris envers les revendications populaires de la part de ceux d’en haut, et en particulier de l’Etat espagnol -mais aussi de la bourgeoisie catalane-. A ces revendications et ces mobilisations, ils répondent par la répression, comme celle que nous vivons ces derniers jours en Amérique Latine.

    Dans le cadre de cette lutte, nos camarades d’EMBAT (Orgnisation politique spécifique de Catalogne), de la CGT catalane, de la CNT et de Solidaridad Obrera sont au premier plan, et impulsent les mobilisations, en y mettant au centre les thématiques sociales et populaires. Et en promouvant le développement d’organisations populaires fortes ainsi que la mobilisation de celles et ceux d’en bas. Tout notre soutien va aux camarades anarchistes, anarcho-syndicalistes et libertaires organisé.e.s de Catalogne !

    Cette même Catalogne qui a joué un rôle de premier plan dans la glorieuse révolution espagnole et qui l’a élargie à d’autres régions de ce territoire au pas de la colonne Durruti, est aujourd’hui bien vivante et répond présente !

    Toute notre solidarité et notre soutien au peuple catalan et à tous les peuples qui résistent aux abus d’où qu’ils viennent, et qui luttent pour une autre société.

    Pour la construction du pouvoir populaire !

    Pour le socialisme et pour la liberté !

    Vive celles et ceux qui luttent !


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    L’UCL adopte son logo, orné d’un merle

    06 Oct 2019

    Les militantes et militants de l’UCL ont choisi, parmi 30 propositions, celle d’un merle noir, aux ailes teintées de rouge.

    Un merle moqueur. Celui de la chanson Le Temps des cerises.

    C’est le symbole adopté par l’Union communiste libertaire (UCL), trois mois après son congrès fondateur.

    La référence à la Commune de Paris coule de source. Épisode important de la lutte des classes en France, elle continue d’inspirer nos combats.

    Pied de nez aux puissants, d’hier comme d’aujourd’hui, ce merle moqueur évoque l’ancrage de l’UCL dans une histoire qui court des internationalistes de 1871 à nos jours : l’espérance de celles et ceux qui ne renonceront jamais à contester et à bouleverser l’ordre du monde.

    Une symbolique non traditionnelle

    Il s’agit d’un choix non traditionnel. On ne trouve en effet guère d’oiseaux dans la symbolique libertaire en Europe, qui foisonne d’étoiles rouge et noir, de poings dressés, de A cerclés ou de chats au poil hérissé. On en trouve plus communément en Amérique latine. La Fédération anarchiste de Rio de Janeiro, par exemple, a pour emblème le tangara scarlate (tiê-sangue), un bel oiseau forestier rouge et noir, rattaché à l’imaginaire des résistances autochtones à la colonisation.

    Pas moins de 30 propositions de logos avaient été déposées cet été, auxquelles chaque militante et militant de l’UCL a pu attribuer une note. Le merle étant arrivé en tête, il a été soumis à un vote de confirmation, clos le 28 septembre, et a recueilli 69,7% d’approbation (une décision aux deux tiers était requise).

    Ce logo apparaîtra donc bientôt, sous diverses variantes, sur les drapeaux, les tracts, le journal, le web, les autocollants et l’ensemble des supports de l’organisation. Son merle aux ailes noires teintées de rouge – deux couleurs du mouvement ouvrier, symbolisant le communisme libertaire – pourra aussi se parer de vert, de violet et d’autres couleurs… parce que notre révolution ne se fera pas sans justice climatique, sans abattre le patriarcat, sans briser la mécanique raciste.

    Union communiste libertaire, le 3 octobre 2019


    Par Sylvain Communiqués UCL

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    Vivent les sans-papiers en grève !

    06 Oct 2019

    Depuis le 1er octobre, des travailleuses et travailleurs sans-papiers de dix entreprises sont en grève pour exiger leur régularisation. L’UCL les soutient car c’est dans la lutte que nous gagnerons de nouveaux droits !

    La situation des personnes exilées en France est inhumaine. Ils et elles sont à la fois sur-exploité-es au boulot par des patrons véreux et soumis-es à la répression policière et judiciaire dans tous les pans de leur vie. Sans parler du logement, qui, quand ils y ont accès, est indécent.

    Pire encore ! Ils et elles cotisent pour nos retraites, pour notre assurance-chômage, pour notre assurance maladie… mais sans pouvoir en profiter en retour ! Cette situation inadmissible est hypocrite à plus d’un titre. S’ils sont employés, c’est bien qu’ils sont indispensables dans de nombreux secteurs économiques.

    Par ailleurs, souvent, leurs patrons profitent de leur situation administrative pour les exploiter plus encore que les travailleurs ayant la nationalité française. Paye en-dessous du SMIC, heures sup non payées, condition de travail déplorables… les patrons ne reculent devant rien pour augmenter leur profit sur le dos de celles et ceux qui ont dû fuir leur pays.

    Mais des travailleurs et des travailleuses sans-papiers ont décidé aujourd’hui de se mettre en grève pour exiger leur régularisation ! C’est en effet par la lutte que l’on arrache des droits. La CGT anime cette grève.

    L’Union Communiste Libertaire appelle à la solidarité la plus large possible ! Donnons à leur caisse de grève via l’Union Régionale Ile de France et allons les rencontrer sur l’un de leurs 10 piquets de grève.

    Pour soutenir les grévistes, envoyez vos dons à :
    Union régionale Île-de-France CGT
    263 rue de Paris, case 455
    93514 Montreuil Cedex
    (Mentionner au dos du chèque : « Grève des travailleuses et travailleurs sans papiers »)

    Cette grève doit montrer l’exemple et rappeler que nous exigeons la liberté de circulation totale. Personne n’est illégal !

    Union communiste libertaire, le 1er octobre 2019



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    Incendie à Rouen : sortons du capitalisme pyromane

    06 Oct 2019

    Suite à l’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen, de nombreuses questions se posent. L’inaction et les mensonges des pouvoirs publics sont insupportables pour les populations locales, alors que le patron de l’usine s’engraisse depuis de nombreuses années sur le dos des travailleurs et des travailleuses. Une réaction écologiste et sociale d’ampleur est indispensable pour que ce genre d’accident ne soit plus jamais possible.

    Le 26 septembre 2019, un incendie s’est déclaré dans l’usine Lubrizol. Cette usine est classée Seveso, ce qui signifie qu’elle présente un risque d’accident majeur. Très vite, un nuage de produits chimiques inconnus s’est formé au-dessus de la région, et la pluie a fait son œuvre pour les déposer sur les gens et les bâtiments.

    Les exploité-es, premières victimes

    Les travailleurs et les travailleuses sont évidemment les premier-es touché-es dans ce genre de catastrophe. Car ils et elles travaillent possiblement à proximité des substances chimiques dans l’usine, mais aussi car les usines classées à haut risque sont en général établies dans des quartiers populaires ! C’est le cas de ce site de l’entreprise Lubrizol qui se situe dans la commune du Petit-Quevilly, dans l’agglomération rouennaise.

    Celles et ceux à qui l’on demande toujours des efforts, à qui l’on demande toujours de se rationner, sont en fait exposés les premier-es aux problèmes écologiques et sanitaires quand ils se déclarent. A quoi bon faire un effort sur sa consommation d’essence, pourtant indispensable quand on habite en territoire rural, sans transports en commun convenables, si l’on risque des maladies et des infirmités graves suite à ce type d’accident ?

    Une course aux profits protégée par les gouvernants

    Le propriétaire de l’usine est le milliardaire américain Warren Buffet. Celui-là même qui disait en 2005 à la chaîne de télé CNN, cynique autant que sincèrement convaincu et fier de lui, « C’est ma classe, la classe des riches, qui mène cette guerre, et qui est en train de la gagner ». Et c’est exactement ce qui se joue ici. Assurer la sécurité d’une usine, ça coûte cher pour ce pauvre milliardaire. Pour augmenter les profits, quand on s’en fiche de la santé et de l’écologie, on peut toujours réduire cette marge.

    Et ce, sans grand risque en cas de problème ! En effet, en 2013, un incident s’était déjà produit dans cette même usine, entraînant un nuage de Mercaptan sur la ville. Cette situation gravissime avait abouti à une amende pour Lubrizol de… 4000 euros.

    Dans la situation actuelle, on voit encore que les pouvoirs en place protègent le propriétaire de l’usine. En ne donnant pas le nom des substances volatilisées, en minimisant la gravité du phénomène, en donnant des consignes contradictoires aux habitant-es…

    Reprendre la main sur nos vies en changeant la société

    On voit bien que ce n’est pas en laissant le pouvoir à des dirigeants qui sont tous du côtés des patrons que l’on pourra prendre soin de notre santé et de notre environnement ! C’est pour ça que la question écologique est intimement liée à la question sociale : déjà parce que les exploité-es sont les premières victimes des désastres écologiques, ensuite parce que le capitalisme et sa recherche effrénée des profits est incompatible avec un mode de vie qui maintient nos environnements vivables.

    Pour sortir de la spirale infernale des terres polluées, de notre santé en danger, du réchauffement climatique et des atteinte à la biodiversité, il faut que les travailleuses et les travailleurs prennent le pouvoir. Car les capitalistes confisquent aux classes populaires les moyens de choisir comment elles consomment, comment elles produisent, comment elles se déplacent, etc. Ils les contraignent donc à participer à la destruction de l’environnement. L’usine Lubrizol produit des lubrifiants pour voitures. Mais aurions-nous même besoin d’autant de voitures s’il y avait des transports en commun convenables partout, un vrai service public du transport, pourtant en cours de démantèlement par le gouvernement ?

    A l’inverse, nous avons besoin d’une révolution des modes de production et des modes de vie, qui ne passera que par une maîtrise de la production par les travailleurs et les travailleuses.

    Union communiste libertaire, le 27 septembre 2019



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    La force des femmes change le monde, rejoignez-nous au sein de l’UCL

    04 Sep 2019

    Notre organisation, l’Union communiste libertaire (UCL) a été créée le 8 juin 2019. Elle est née de la fusion entre Alternative libertaire (AL) et la Coordination des groupes anarchistes (CGA). Les femmes de ces deux organisations ont largement pris part à ce processus de fondation. Aujourd’hui, nombre de camarades communistes libertaires nous rejoignent pour poursuivre avec nous l’important travail entamé sur les luttes féministes, antipatriarcales : formations, soutien à l’auto-organisation des femmes, développement et diffusion de pratiques et outils féministes, des espaces non-mixtes, solidarité de nos allié · es etc, protection des femmes au sein et hors de l’organisation.

    Quand les femmes se lèvent, les peuples avancent

    Partout dans le monde, les femmes révolutionnaires s’organisent et luttent plus que jamais pour défendre leurs droits, dénoncer les violences machistes, combattre le patriarcat et le capitalisme.

    Le 8 mars 2018, les femmes zapatistes ont organisé une rencontre qui a réuni 8 000 femmes du monde entier qui luttent. Elles ont alors affirmé la nécessité d’en finir avec le système capitaliste patriarcal. Dans toute l’Amérique latine, de nombreuses manifestations sont organisées pour dénoncer les féminicides sous le slogan « Ni una menos » (« pas une de moins »). Au Brésil, les femmes sont descendues dans la rue contre l’élection du candidat d’extrême droite Bolsonaro, reprenant « Ele Nao » (Pas lui).

    Les 8 mars 2018 et 2019, les femmes ont réussi à s’unir et se rassembler par millions dans les principales villes espagnoles. Les femmes kurdes construisent un mouvement féministe antipartriarcal fort et préparent une rencontre des femmes du monde pour 2020.

    Appuyons-nous sur ces expériences, trouvons la force de nous réunir et de nous organiser. Sans nous, les femmes, le monde ne fonctionne pas !

    Féministes libertaires, nous luttons contre toutes les oppressions

    Notre féminisme libertaire est au croisement des luttes contre toutes les exploitations et de toutes les oppressions. Il est anti- capitaliste, écologiste et anti-raciste. Nos aspirations démocratiques sont anti-étatiques. Nous ne pensons pas que le renforcement de l’État soit une solution, mais plutôt qu’il fait partie du problème, notamment parce qu’il précarise le travail, participe à la destruction des services publics, piétine nos conquis sociaux (fermeture de maternité, des Plannings familiaux, et des centres IVG…). Les femmes sont les premières victimes de ces politiques mortifères.

    Quant à la police et la justice, non seulement elles ne protègent pas les femmes, mais les laissent en proie à leurs agresseurs et assassins. Le nombre de féminicides à travers le monde et en France ne cesse d’augmenter. Les coups portés aux corps de femmes sont quotidiens. Les lois sont insuffisantes, et les moyens sont dérisoires face à cette urgence.

    Si nous luttons pour améliorer nos conditions de vie ici et maintenant, nous luttons aussi pour abolir le patriarcat. Le patriarcat est un système politique, économique et social basé sur la division sexuée du travail au travers de l’exploitation domestique et de la domination de nos corps, de nos vies et de nos sexualités. Il repose sur la soumission physique, psychique et économique des femmes. Tout écart de ces assignations est sanctionné pour assurer le maintien de l’ordre social et sexué. À ce titre, nous affirmons que les luttes féministes et anti-LGBTIphobie sont étroitement liées et doivent être portées côte-à-côte sans effacer leurs spécificités.

    Aucun lieu n’échappe à la violence, aucun lieu n’échappera à notre vigilance

    C’est pourquoi nous sommes révolutionnaires, investies dans nos syndicats, nos associations, nos lieux de travail, de vie, nos collectifs. Aujourd’hui il est fondamental de nous unir, de faire front ensemble et nous appelons donc toutes celles qui se retrouvent dans ces valeurs à s’organiser avec nous pour mener à bien nos luttes.

    L’organisation est une arme ! Nous appelons dès maintenant les femmes à s’organiser, à construire partout des contre-pouvoirs, à développer des solidarités et des espaces d’émancipation, à nous rejoindre au sein de l’Union communiste libertaire.

    Vive celles qui luttent ! Toutes unies nous vaincrons !



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    Grèce : le pouvoir s’en prend au quartier rebelle d’Exarcheia, à Athènes

    01 Sep 2019

    Depuis des décennies, Exarcheia est un quartier à part à Athènes : haut lieu du mouvement anarchiste ; populaire et résistant à la gentrification ; accueillant pour les migrantes et les migrants. Pour toutes ces raisons, le pouvoir veut sa perte. Il vient de passer à l’attaque.

    Élu début juillet, le nouveau gouvernement de droite en Grèce, mené par Kiriakos Mitsotakis, affichait un programme clairement répressif contre les migrations et contre le mouvement anarchiste, acteur majeur de la solidarité en Grèce. Il passe à présent à l’offensive.

    Lundi 26 juillet, dès 6 heures du matin, un énorme contingent de différentes unités de police (anti-émeute, voltigeurs, renseignements, anti-terroriste…) s’est massé aux abords du quartier d’Exarcheia et a bouclé les rues avoisinantes. Ce lundi, ce sont au moins quatre occupations qui ont été visées par cette opération policière. Rue Spiro Trikoupi, deux occupations qui hébergeaient des personnes exilées d’Iran, d’Irak, d’Afghanistan, d’Erythrée et de Turquie ont été évacuées et murées dans la foulée. 143 personnes y ont été interpellées, parmi lesquelles se trouvaient 35 mineur-e-s, dont des bébés. Toutes ces personnes ont été emmenées dans une prison pour migrant-es, prétendument pour y vérifier leur situation administrative. On ne sait pas, pour le moment, ce qu’il adviendra pour ces personnes.

    Dans le même temps, les policiers ont fait une descente dans deux squats anarchistes du quartier, GARE et l’ex-squat Rosa de Foc. Tandis que ce dernier bâtiment était vide, ils ont arrêté à GARE trois camarades dont deux grecs et un français de 65 ans. Alors que le gouvernement et les médias bourgeois grecs s’obstinent à assimiler mouvement anarchiste, migrant-es et narcotrafic à Exarchia, les perquisitions n’ont permis la saisie que… d’un ordinateur et un masque. Plusieurs camarades font également état de contrôles incessants et de violences policières depuis plusieurs jours.

    Le but avoué du gouvernement est d’expulser l’ensemble des 23 occupations du quartier Exarchia. Un syndicaliste policier a d’ailleurs qualifié les habitant-es des squats d’Exarchia de « poussière nuisible » et de « déchets » qu’il entendait nettoyer, ce qui résume bien l’état d’esprit de la droite grecque ces dernières semaines. Par ailleurs, d’autres lieux, squattés ou non, dans Exarchia et ses alentours sont dans le viseur de l’État grec, que ce soit pour leur soutien aux migrant-es ou pour leur participation au mouvement social. Ainsi, le nouveau gouvernement a voté une loi qui abolit purement et simplement « l’asilo » universitaire, qui limitait depuis la chute de la dictature des colonels en 1974 la possibilité d’accès aux campus pour les forces de l’ordre.

    De nombreux lieux et collectifs et de nombreuses personnes en situation de détresse administrative et de logement sont donc toujours menacés, après cette attaque policière du lundi 26 août. Une manifestation a été appelé le soir même à 18h, au départ d’un lieu emblématique parmi ceux qui logent des personnes exilées à Exarchia depuis des années (Notara 26) et une assemblée générale devrait suivre dans la faculté Polytechnique, toute proche du quartier.

    Le mouvement grec s’organise pour résister mais il a besoin d’une forte solidarité internationale, qui rappelle à l’État grec que les mouvements émancipateurs du monde entier le surveillent actuellement. L’Union Communiste Libertaire soutient les occupations d’Exarcheia en lutte et appelle à renforcer leur résistance par tous les moyens possibles.

    Union communiste libertaire , le 28 août 2019



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    Le régime d’Erdogan fourbit ses armes contre le Rojava

    30 Août 2019

    Depuis 2016, l’armée turque occupe le canton de Shehba en Syrie du nord ; depuis 2018, elle occupe le canton d’Afrîn ; depuis juillet 2019, elle mène des opérations dans le nord de l’Irak contre la gauche kurde. Elle encercle désormais le Kurdistan syrien (Rojava) sur 3 fronts, et négocie dur avec les États-Unis et la Russie pour obtenir une nouvelle zone d’occupation dans le canton de Cizîrê, au Rojava.

    Le 12 juillet, le régime d’Erdogan a lancé l’opération Claw 2 dans le nord de l’Irak, notamment dans la région des monts Qandil, tenue par les forces révolutionnaires kurdes.

    Une première attaque (opération Claw 1) avait été menée dans la région de Hakurk (Irak) en mai, sans succès. Ces deux opérations semblent faire partie d’un plan plus large impliquant une invasion potentielle de l’est de l’Euphrate, en Syrie du nord, contre les forces révolutionnaires du Rojava.

    La Turquie a augmenté sa présence militaire le long de la frontière du Rojava, amassant plus de 50 chars d’assaut, batteries d’artillerie et véhicules blindés près de Tal-Abyad.

    A al-Bab et Jarablus, les mercenaires de l’Armée syrienne libre (ASL) auraient en outre été placé en alerte maximale, tandis que leurs généraux ont rencontré leurs parrains turcs pour discuter des détails d’une offensive.

    Ankara a également commencé à démonter le mur construit le long de la frontière nord du Rojava, notamment près de Tal-Abyad.

    Dans le canton d’Afrîn occupé, au Kurdistan turc comme irakien, l’armée turque fait cependant face à une résistance féroce. Chaque jour, elle subit des attaques et la progression de ses troupes a même été stoppée au nord de l’Irak.

    Qu’est-ce qui retient la Turquie d’attaquer directement le Rojava qu’elle encercle désormais en bonne partie ? Le feu vert de ses alliés russe et états-unien. La revendication d’Ankara est de pouvoir occuper une bande de territoire de 30 kilomètres de profondeur tout le long de sa frontière, au titre d’une « zone tampon », soit disant pour des raisons de « sécurité ». Or, dans cette zone tampon, se trouveraient plusieurs principales villes du Rojava : Qamislô (capitale de la Fédération démocratique de Syrie du nord), Kobanê, Tal-Abyad, Derîk…

    Ankara compte ouvertement y installer une partie des 3 millions de réfugié·es syrien·ne qui vivent sur son sol, en vertu de la bonne vieille politique ottomane de déportation de populations en fonction des intérêts politiques du moment.

    Peut-on imaginer que, demain, Kobanê, où la gauche kurde mit un coup d’arrêt à l’expansion djihadiste, Kobanê soit occupée par l’armée turque, qui a parrainé Daech pendant des années ?

    Après l’invasion du canton d’Afrîn, qui a fait des milliers de morts et conduit à une épuration ethnique, avec 250 000 Kurdes chassé·es de leurs maisons et remplacé·es par les familles des mercenaires de l’ASL, on est en droit de craindre une nouvelle opération de ce type.

    Pour le moment, Russes et États-uniens tergiversent et s’opposent mollement aux revendications d’Ankara. Le Rojava n’est pas à l’abri d’un arrangement impérialiste à ses dépens.

    Les révolutionnaires à travers le monde devraient se préparer à cette éventualité. Des combattantes et combattants volontaires continuent de se battre aux côtés des YPG-YPJ, comme le groupe Tekoşîna Anarşîs (Combat anarchiste) que nous saluons au passage. La solidarité est primordiale, il faut continuer à la faire entendre pour défendre la liberté et la révolution au Kurdistan.

    Union communiste libertaire, le 27 août 2019


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    Liberté pour Vincenzo

    13 Août 2019

    Un militant anticapitaliste Italien à été arrêté et incarcéré par la police française jeudi en Bretagne. Il à été condamné en Italie à 12 ans de prison pour avoir participé aux manifestation contre le G8 de Gênes en 2001. Exigeons sa libération immédiate.

    Il y a quelques mois c’était Bolsonaro qui livrait Cesare Batisti à Salvini. Aujourd’hui c’est l’État francais qui livre Vincenzo Vecchi. L’entraide est de mise entre pouvoirs répressifs.

    Vincenzo est aujourd’hui incarcéré et menacé d’extradition pour avoir avoir participé aux manifestation contre le G8 de Gênes en 2001 ainsi qu’a une manifestation antifasciste a Milan en 2006. Condamné en 2012 par la cour de cassation Italienne, il a décidé de fuir cette peine totalement injuste et révoltante.

    Faut-il rappeler qu’en 2001 à Gênes, lors du contre-sommet du G8, la police à assassiné Carlo Giuliani et qu’elle à torturé des militant-e-s dans l’école Diaz. Ces crimes et violences ont été reconnu en 2017 par le chef de la police lui-même et ont été considérés par Amnesty International comme « le plus grave manquement aux droits démocratiques dans un pays occidental depuis la seconde guerre mondiale ». Pourtant justice n’a toujours pas été faite et c’est un militant italien réfugié en Bretagne, a qui on reproche d’avoir cassé des vitrines il y a 18 ans qui est aujourd’hui emprisonné.

    Est-ce un hasard si cette arrestation intervient à seulement 15 jours du contre-sommet qui se prépare à Biarritz contre le G7 ? N’est ce pas un message d’intimidation envoyé au mouvement social à l’aube d’un sommet complètement bunkerisé ou la répression s’annonce une fois de plus féroce ?

    L’Union communiste libertaire exprime toute sa solidarité envers Vincenzo et appelle a se joindre au rassemblement qui aura lieu a Rennes ce mercredi 14 août à 11 h devant la Cour d’appel de Rennes, ainsi qu’a toutes les initiatives de soutien qui seront organisées.

    Liberté pour Vincenzo ! Justice pour victimes du G8 de Gênes !

    Union communiste libertaire, le 12 aout 2019

    Un comité de soutien a vu le jour dans la ville de Vincenzo, pour le contacter :

    comite.soutien.vincenzo[at]gmail.com

    Le site internet

    sur Facebook Soutien Vincenzo


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    Steve Maia Caniço, mort pour avoir dansé

    01 Août 2019

    Où est Steve ? Plus d’un mois que cette question est partout, sauf du côté du gouvernement et des autorités. Plus d’un mois pour que ces dernières engagent de véritables recherches dans la Loire. Ce mardi 30 juillet, nous pouvons l’affirmer : la police à assassiné Steve Maia Caniço, pour rien.

    Dans la nuit du 21 juin à Nantes, vers 4h30 du matin lors de la Fête de la musique, la police effectue une charge d’une violence inouïe contre quelques centaines de jeunes venu·es profiter du sound system installé en bord de Loire, comme chaque année. Tirs de LBD, gaz lacrymos, grenades de désencerclement et passage à tabac. Acculé·es, 14 personnes tombent dans la Loire. Une quinzième manque à l’appel : il s’agit de Steve, jeune animateur de 24 ans, simplement venu danser.

    Ce mardi 30 juillet, l’autopsie du corps retrouvé dans la Loire le lundi 29 confirme qu’il s’agit bien de celui de Steve. Sans surprise, ni soulagement. Restent la rage et la révolte.

    Nous ne pouvons pas ignorer le fait que la mort de Steve intervient dans un contexte particulièrement répressif, où la violence d’État se déchaîne depuis des mois. La mort de Steve n’est pas un fait divers, c’est la conséquence d’un choix politique. Celui de charger violemment et face à la Loire des jeunes venus danser. Celui de réprimer férocement tout ce qui dépasse et n’est pas parfaitement contrôlé. Le rapport interne de police obtenu par Médiapart révèle que « la préfecture était parfaitement informée des risques », si bien qu’en 2017, dans une situation analogue, la police avait décidé de ne pas intervenir compte tenu de la dangerosité du lieu. La mairie elle aussi était tout à fait consciente que ce lieu n’était pas sécurisé mais que chaque année le sound system se déroulait en toute tranquillité, ne posant aucun problème.

    Cette mort a donc ses responsables et il faut les citer : Claude Harcourt, préfet de Loire-Atlantique ; Cristophe Castaner ministre de l’Intérieur, Grégoire Chassaing, commissaire en charge de l’opération le soir du 21 juin. Et au delà des donneurs d’ordre, sur place, les policiers de la compagnie départementale d’intervention, tristement connus des manifestations nantaises, qui malgré les mise en garde des personnes présentes, ont continué de frapper, de gazer et de charger.

    Le pouvoir et ses soutiens vont désormais tout faire pour tenter de ne pas mettre en cause la violence de l’État et ses responsables. On parlera d’ »accident tragique », de « lumière sur les faits », de « heurts avec la police », de « circonstances floues »… Autant de formules embarrassées que l’on a déjà entendues au sujet de la mort de Zineb Redouane, à Marseille, en décembre. Autant de formules qui visent à brouiller les pistes, et à ce que ces crimes restent impunis.

    Seule notre mobilisation pourra obtenir justice et honorer leur mémoire.

    L’Union communiste libertaire présente ses condoléances à la famille et au proches de Steve et appelle à se joindre massivement, partout, aux rassemblements qui auront lieu en sa mémoire.

    Justice et vérité pour Steve et pour toutes les victimes de la police.

    Union communiste libertaire , le 30 juillet 2019


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    NH Collection Marseille, Ibis Batignolles… « J’ai mal au dos ! Il faut payer ! »

    01 Août 2019

    Depuis plusieurs années, les grèves se multiplient dans le secteur du nettoyage, où l’exploitation se conjugue aux oppressions sexistes et racistes, particulièrement dans l’hôtellerie. Deux grèves aujourd’hui en témoignent : celles des femmes de chambre du NH Collection à Marseille et de l’hôtel Ibis de Batignolles. l’Union communiste libertaire (UCL) apporte tout son soutien aux grévistes et à leurs syndicats.

    Ces luttes sont menées avec une grande détermination par des grévistes qui subissent des conditions de travail très dures. Au NH Collection de Marseille depuis le 11 avril, à l’Ibis Batignolles depuis le 17 juillet.

    À l’exploitation sans vergogne des sous-traitants du nettoyage s’ajoutent le mépris quotidien des donneurs d’ordre et la violence des petits chefs.

    À la précarité, aux salaires de misère, aux heures de travail volées par les patrons, s’ajoutent les discriminations et les oppressions, racistes et sexistes, que subissent les femmes de chambre.

    La grève en cours à l’Ibis Batignolles a révélé qu’une femme de chambre avait été violée par l’ancien directeur de l’hôtel en 2017. Dans toutes ces grèves, la preuve est systématiquement apportée que le régime de sous-traitance est associé au harcèlement et à la terreur. C’est tout un système qu’il faut abattre et c’est ce qu’exigent les grèves à répétition dans ce secteur.

    Car ces femmes relèvent la tête et répondent par la colère et par la grève. Quand elles arrêtent de faire le ménage, l’hôtel perd de son « prestige » !

    Leur courage, leur volonté, leur ténacité forcent le respect. Il faut aussi saluer l’important travail d’organisation de leurs syndicats, ici la CGT HPE et la CNT-SO. On peut, on doit lutter et ne jamais se résigner !

    L’Union communiste libertaire (UCL), ses militant·es, apportent tout leur soutien aux grévistes et à leurs syndicats et appellent à populariser leurs luttes ainsi qu’à soutenir leurs caisses de grève.

    Union communiste libertaire (UCL), le 30 juillet 2019

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