Sans surprise, la farce électorale est une fois de plus sinistre. Mais nous le redisons aujourd’hui : changer de président ne suffit pas, c’est la société qu’il faut changer !
26% des inscrit.e.s ont choisi de ne pas se déplacer, le système électoral est à bout de souffle. Nous le disions dans notre campagne, nous ne voulons plus déléguer notre pouvoir mais nous organiser collectivement et démocratiquement.
Les résultats sont ceux qui sont attendus depuis des mois, voire des années. Dans ces conditions, l’UCL s’abstient de donner une consigne de vote ou d’appeler à un « vote barrage» au second tour. Les individus sont libres de se positionner en conscience. Une chose est sûre pour nous, aucune voix pour l’extrême droite.
Nous avons vu les dégâts qu’a fait Macron durant son premier quinquennat. Nous avons vu son écrasement des principes démocratiques. Nous avons vu le développement des discours racistes et sexistes, la casse du droit des travailleurs et travailleuses, des services publics, des aides aux précaires et aux jeunes. Nous avons vu et connu la répression décomplexée, vu un quinquennat qui pave la voie à l’extrême droite, ennemie mortelle des travailleurs et travailleuses, des femmes, des personnes LGBTI, des personnes racisées et des minorités en général.
Macron est le terreau du fascisme, et Le Pen l’incarne.
Face au danger que représente l’extrême droite, nous devons nous défendre par nous-mêmes en s’investissant massivement dans tous les contre-pouvoirs, syndicaux, féministes, anti-racistes, associatifs… Seuls cet engagement et ce travail, nous permettront d’éviter la barbarie.
Quel que soit le résultat au second tour, nous devons poursuivre les luttes et favoriser l’organisation à la base la plus démocratique et autogestionnaire possible. Contre les fascistes et les capitalistes, c’est la condition de notre victoire !
(Communiqué de l’UCL Nantes que nous faisons nôtre).