Voici un article paru le 31 janvier sur indymédia Barcelone
http://barcelona.indymedia.org/newswire/display/493938/index.php
Une camarade nous l’a traduit, en voici la version française :
Le juge Javier Gómez Bermúdez signe la liberté conditionnelle avec un dépôt de 3.000€ pour chacune des sept personnes enfermées dans les prisons à Madrid.
Elles ont été arrêtées le 16 Décembre et sont restées en prison jusqu’au 30 Janvier. Elles ont passé un mois et demi derrière les barreaux après que la police catalane a pris d’assaut leurs maisons suite à une macro-operation appelée Pandora, qui selon l’État visait au démantèlement d’une prétendue organisation de « terrorisme anarchiste ». Leur libération immédiate, confirmée par des sources judiciaires, s’est faite le même jour que la déclaration du ministère de la Police Autonome de la Catalogne dans la presse décrivant les accusations contre les détenus. Bien que la police catalane voulaient garder le secret de la procédure jusqu’au prochain 22 Février, le juge a soudainement changé d’avis et a refusé de prolonger la recherche en donnant fin à l’emprisonnement des 7 personnes.
Il est prévu qu’elles puissent quitter les cellules des prisons de Estremera, Soto del Real, Aranjuez et Valdemoro, toutes situées à la périphérie de Madrid, vendredi après-midi. Les preuves de soutien à ces jeunes n’ont pas cessé depuis Décembre. Le jour des raids et arrestations, une manifestation de plus de 3000 personnes a défilé dans les rues de Gràcia. Et, en plein Noël plus de 1500 personnes ont manifesté dans le centre-ville et du Paseig de Gràcia derrière une banderole qui disait : « Les terroristes sont ceux qui nous condamnent à une vie de misère, pas ceux qui se rebellent contre celle-ci ».
La CNT- AIT avait déjà appelé à un rassemblement dans le courant du mois de janvier puis à nouveau le vendredi 30 janvier à 10h devant le consulat espagnol à Montpellier à ce sujet. Leur tract est joint à cet article.
Cet article publié sur Contra Info donne quelques éléments sur les accusations à leur encontre, et rappelle que, malgré la libération des 7 camarades, ces accusations restent toujours en place et que des mesures de contrôle judiciaire strictes vont être appliquées. Enfin, deux camardes restent détenu-e-s en prison préventive :