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La Mauvaise Réputation – 20 rue Terral (quartier Saint-Anne) – Montpellier
Les immigrés ne sont pas une marchandise
L’objet principal de cette publication est de démonter l’idée reçue suivant laquelle l’ouverture des frontières s’inscrirait nécessairement dans une démarche libérale. Elle démontre, au contraire, à quel point les politiques de fermeture des frontières ou de maîtrise des flux migratoires participent d’une conception « utilitariste » des rapports sociaux en favorisant l’exploitation et la marchandisation de populations étrangères totalement précarisées par les conditions d’entrée et de séjour qui leur sont imposées. La politique de fermeture des frontières, en œuvre dans toute l’Europe depuis les années 70, est analysée comme néfaste et illusoire. Néfaste parce qu’elle distille l’inégalité comme norme, réduisant les déclarations des droits de l’homme à une vaine rhétorique ; néfaste aussi parce qu’elle ethnicise l’idée – quand ce n’est pas la réalité – de nation, en laissant croire qu’il pourrait exister un lien entre citoyenneté, race ou appartenance culturelle. Qui plus est, la fermeture des frontières et sa version soft de la « maîtrise des flux migratoires » se caractérisent par leur échec global. Cet ouvrage propose une approche résolument novatrice des flux migratoires. Confrontant leurs expériences variées et complémentaires en tant que praticiens de ces questions, les auteurs, issus de milieux différents (universitaires, militants, responsables politiques ou associatifs, fonctionnaires ..) ont souhaité remettre en cause les idées reçues de la vulgate libérale pour questionner, et finalement déconstruire, les fondements des politiques de « maîtrise des flux migratoires » menées depuis presque trente ans.