En prison depuis le 18 avril, Antonin Bernanos, militant antifasciste, devait être remis en liberté le 18 août. Sur appel du Parquet du Paris, sa détention a été prolongée de quatre mois le 12 août dernier. Antonin doit être libéré et dès maintenant !
Ce qui lui est reproché ? Une bagarre avec des membres des « Zouaves » Paris, un groupuscule fasciste ultra-violent. Antonin nie y avoir participé.
L’acharnement judiciaire qu’il subit, comme militant antifasciste, est sans commune mesure avec la tolérance dont bénéficie systématiquement devant la justice les nervis et meurtriers d’extrême droite.
Antonin est en prison aujourd’hui quand Esteban Morillo et Samuel Dufour, les assassins de Clément Méric, ont déjà été libérés malgré de lourdes condamnations. Dans le même temps, l’État Français menace d’extradition Vincenzo Vecchi en Italie où il est condamné à une peine de prison notamment pour avoir participé à une manifestation antifasciste en 2006.
Nous refusons catégoriquement de renvoyer dos à dos les militant·es antifascistes aux bandes et partis d’extrême droite.
Être antifasciste c’est se battre pour un monde débarrassé de la haine, des exclusions et des discriminations, être d’extrême droite c’est promouvoir une société fondée sur la violence et les inégalités.
L’Union communiste libertaire soutient et soutiendra sans réserves toutes et tous les militant·es antifascistes : liberté pour Antonin, maintenant !
Nous assurons ses proches de notre entière solidarité ainsi que le collectif « Libérons-lez ».
Union communiste libertaire , le 21 août 2019