Qu’elles continuent de travailler ou qu’elles soient à la maison, les femmes sont en première ligne dans la lutte contre la pandémie mais aussi les premières victimes de la crise sanitaire actuelle.
Face au virus, je prends soin de moi
Je prends soin des autres
Je me protège et j’aide les autres contre les violences machistes. Je ne fais pas semblant de ne rien entendre et vais proposer mon aide (en donnant le numéro 3919 par exemple), en évitant d’alerter le conjoint violent.
La double-peine pour les femmes. Dans tous ces secteurs, les travailleuses font face à une double peine. Non seulement elles doivent continuer à travailler, au risque d’être contaminées et de contaminer leur famille mais également les usager.ères ou client.e.s, faute de protection adaptée et de consignes d’hygiène claires. Mais elles galèrent également dans la gestion de la garde de leurs propres enfants en raison des horaires atypiques et encore plus quand elles sont en situation de famille monoparentale.
Les violence domestiques sont la galère pour celles qui restent à la maison. Le risque d’une explosion des violences à l’égard des femmes est réel. Le confinement généralisé représente un risque supplémentaire pour celles qui vivent des violences au sein du couple.
Les associations spécialisées, qui accompagnent les femmes victimes de violences, ont tiré la sonnette d’alarme dès l’annonce du confinement. L’absence d’instant de répit que représentaient les plages horaires de travail à l’extérieur des victimes et/ou des agresseurs, la vie commune en continu, vont mathématiquement augmenter le nombre d’actes de violences (qu’elles soient psychologiques, physiques ou sexuelles).
Dans un contexte d’isolement total, où le maître mot est de ne pas sortir (et surtout pas avec les enfants), sans possibilité de se cacher pour appeler les associations, n° verts ou la police, la vigilance et l’intervention du voisinage sont cruciales.
Numéros utiles
➔ Violences Femmes Info : 3919
➔ Site de la MIPROF (Mission Interministérielle de PROtection des Femmes)
➔ Signalement en ligne de violences sexuelles et sexistes : https://www.service-public.fr/cmi Un service de messagerie instantanée (chat) vous permet de dialoguer avec un personnel de police ou de gendarmerie. À tout moment, l’historique de discussion pourra être effacé de votre ordinateur, téléphone portable ou tablette.
➔ Allo Enfance en danger : 119
➔ Police nationale : 17
Numéros utiles à Montpellier
➔ Planning familial : 04 67 64 62 19
➔ CIDFF (2 rue de la Vieille – 34000 MONTPELLIER – Tel 04 67 72 00 24 – sur rendez-vous. Le siège du CIDFF est ouvert du lundi au vendredi de 8h30 à 13h et de 14h à 17h30) [http://herault.cidff.info/nos-services/luttecontre-les-violences/p-54]
➔ SOS local (géré par le Centre Elisabeth Bouissonnade) : tel 04 67 58 07 03
➔ Médecin du Monde Consultations médicales et sociales sans rendez-vous : Lundi 14h – 17h Mercredi 14h – 17h Vendredi 9h – 11h30 Consultations dentaires sans rendez-vous : Lundi 9h – 11h30 Mercredi 9h – 11h30 Permanence médico-sociale sans rendez-vous pour les travailleur.se.s du sexe : Vendredi : 14h – 17h. Pour les consultations, merci de venir vous présenter dès l’ouverture du local.
Commission féministe de l’UCL Montpellier